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UNIVERSITE DE BAMAKO
THESE
Présentée et soutenue publiquement le …../…../2005
Devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie
Par
M : Diakalia Fatogoma KONE
Pour obtenir le Grade de Docteur en Médecine
(DIPLOME D’ETAT)
Jury
I- INTRODUCTION 1
II- GENERALITES 3
IV- RESULTATS 46
V- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 55
VII- BIBLIOGRAPHIE 65
VIII- ANNEXES
DEDICACES
Je dédie ce travail :
A tous ceux qui souffrent et qui attendent de nous des soins médicaux
ou moraux ; nous serons toujours là tout près de vous.
REMERCIEMENTS
A mes oncles et amis de la famille :
El Hadji Bréhima KONE, Seydou KONE, Moussa KONE, Amadou
TRAORE dit Soxy.
Je voudrais vous signifier toute ma reconnaissance et mon profond
attachement. Sachez que je serais toujours là pour vous.
Vous nous faites honneur en acceptant d’être parmi nos juges ; votre
gentillesse, votre disponibilité et votre rigueur scientifique nous ont
conduit vers vous.
Soyez assuré de toute notre gratitude et de notre profonde
reconnaissance.
A notre Maître et codirecteur de thèse
Docteur Adama SANGARE
Chirurgien orthopédiste et traumatologue à l’Hôpital Gabriel Touré
Assistant chef de clinique à la FMPOS
Ancien interne des Hôpitaux de Dijon (France)
Membre de la Société médicale (Mali Médical)
Membre de la Société Malienne des Chirurgiens Orthopédistes et
Traumatologues (SOMACOT)
Objectifs spécifiques :
Décrire les caractéristiques sociodémographiques des patients
i. Chez l’enfant :
On peut distinguer les formes propres à l’os infantile.
Le décollement épiphysaire inférieur du radius :
Il s’agit en fait d’un décollement mixte : la séparation entre la métaphyse
et le cartilage de conjugaison occupe les deux tiers antérieurs de la
surface cartilagineuse, puis elle se relève en arrière, enlevant un petit
coin-osseux qui reste solidaire de l’épiphyse. Cette lésion radiale est le
plus souvent isolée. Elle s’accompagne parfois d’une lésion ligamentaire
ou d’une lésion cubitale (arrachement de la styloïde en « bois-vert » de
l’extrémité inférieure).
Evolution et complications :
Si la fracture est bien réduite et la contention bonne, l’évolution est
simple avec consolidation en deux à trois semaines et reprise du travail
en général six semaines après. Par contre non réduite, il se produira une
pseudarthrose avec diminution nette de la force en extension et
développement d’une arthrite dégénérative douloureuse.
b- Autres formes cliniques :
- les fractures de l’apophyse coronoïde : ces fractures peuvent passer
inaperçues à l’examen clinique et sur le cliché de face. Le cliché de profil
et au besoin les incidences obliques permettent de le dégager.
- les fractures de la tête radiale : les signes sont à la face externe du
coude avec œdème et douleurs retrouvées sur la tête radiale que l’on
palpe dans les mouvements de prono-suppination. Le mouvement de
flexion-extension reste normal.
- les fractures du col radial : le tableau clinique est à peu près
analogue à celle d’une fracture de la tête radiale.
- les fractures associées : sont
* les fractures du col et de la tête radiale
* les fractures de l’apophyse coronoïde, de l’olécrane ou métaphyso-
épiphysaire supérieures.
Au niveau distal
Dans les fractures radiales, on peut utiliser les méthodes suivantes :
. la traction bipolaire qui est de plus en plus abandonnée,
. le brochage qui se fait de plusieurs façons : ce sont le brochage radial,
le brochage ulno-radial, brochage associé,
. l’ostéosynthèse par plaque visée,
. les fixateurs externes,
. les substituts osseux.
Dans les fractures cubitales : la plaque vissée ulnaire constitue le
matériel le plus utilisé.
6-4- La rééducation
Elle se fixe comme objectif, la récupération de l’amplitude de
mouvements de l’avant-bras et des articulations enraidies du fait de
l’immobilisation prolongée. Elle vient compléter ainsi le traitement qu’il ait
été orthopédique ou chirurgical.
On peut distinguer deux grands moments dans cette rééducation :
- dans le plâtre, elle s’adresse aux doigts et à l’épaule,
- après le plâtre, la rééducation se poursuit en intensifiant les
mouvements déjà entamés. Il s’y ajoute la mobilisation du coude et
du poignet,
- après l’extension complète du coude, les exercices de
pronosupination peuvent commencer,
- après un traitement chirurgical (ostéosynthèse), il faut proscrire la
thermothérapie (IR) et les appareils électriques (US) qui sont plus
tard utilisés après l’ablation du matériel de synthèse.
III- NOTRE ETUDE METHODOLOGIE
1-Matériels :
Cadre d’étude :
Notre étude a été réalisée dans le service de chirurgie orthopédique et
traumatologique de l’Hôpital Gabriel Touré de Bamako.
Situation géographique de l’Hôpital Gabriel Touré :
l’hôpital Gabriel Touré est situé au centre administratif de la ville de
Bamako. Il est limité :
- à l’est par le quartier Médina-coura
- à l’ouest par l’école national d’ingénieur,
- au nord par la garnison de l’Etat Major de l’Armée de Terre
- au sud par le tranimex qui est une société de dédouanement et
transit.
Il existe une unité du service de chirurgie orthopédique et
traumatologique au rez-de-chaussée du pavillon Benitiéni FOFANA,
situé au nord de l’hôpital, au sud se situe l’unité de la traumatologie
annexe.
1-1-Infrastructures du service de chirurgie orthopédique et
traumatologique.
Le service comporte :
• une unité de la traumatologie annexe avec :
. un bureau pour le chef de service,
. deux bureaux pour les assistants chefs de clinique,
. une salle de garde pour les médecins en spécialisation de chirurgie,
. une salle de garde des stagiaires faisant fonction d’ internes,
. un bureau pour le major,
. une salle de soins,
. un secrétariat,
• une unité au pavillon Benitiéni FOFANA avec :
. un bureau pour un assistant chef de clinique,
. un bureau pour le neurochirurgien,
. un bureau pour les consultations externes,
. une salle de garde des infirmiers,
. une unité de masso-kinésithérapie,
. une salle de plâtrage
. un bureau pour le major,
. un bloc opératoire commun avec les autres services de chirurgie.
1-2-Le personnel est composé de :
- un professeur de chirurgie orthopédique et traumatologique, chef
de service,
- trois assistants chefs de clinique,
- un neuro-chirurgien expatrié,
- sept techniciens supérieurs kinésithérapeutes dont deux faisant
fonction de plâtriers,
- trois infirmiers d’Etat,
- une secrétaire du service,
- trois infirmiers du premier cycle,
- cinq aides soignants,
- trois manœuvres,
- des étudiants en fin de cycle à la faculté de médecine de
pharmacie et d’odonto-stomatologie faisant fonction d’internes.
Le service reçoit des étudiants stagiaires de la faculté de médecine de
pharmacie et d’odonto-stomatologie ; du centre de spécialisation des
techniciens de santé (CSTS) ; de l’école secondaire de la santé (ESS) ;
des écoles privées de formation sanitaire ; l’école des infirmiers du
premier cycle et de la Croix Rouge Malienne.
1-3-Activités du service:
- les consultations externes d’orthopédie et de traumatologie :
ont lieu du lundi au jeudi ;
- les interventions chirurgicales : se déroulent tous les lundi,
mardi, mercredi et jeudi ;
- les consultations externes de neuro-chirurgie : ont lieu tous les
mercredi ;
- les activités de rééducation fonctionnelle : ont lieu tous les
jours ouvrables ;
- la programmation des malades à opérer : à lieu tous les jeudi ;
- la visite des malades hospitalisés par les assistants chefs de
clinique tous les jours ;
- la visite générale des malades hospitalisés avec le chef de
service les vendredi.
2-Méthode:
Type d’étude :
Notre étude a comporté deux phases :
- une phase rétrospective transversale de septembre 2003 à
décembre 2003 ;
une phase longitudinale de janvier 2004 à août 2004 .
Durée de l’étude :
L’étude a duré douze mois de Septembre 2003 à Août 2004.
Population d’étude :
Les malades vus en consultation pour traumatisme de l’avant-bras.
Echantillonnage :
Critères d’inclusion :
Ont été inclus dans l’étude :
- patients présentant une fracture d’un seul ou des deux os de
l’avant-bras,
- patients ayant effectué tous les examens complémentaires
- patients traités dans notre service.
Critères de non inclusion :
N’ont pas été inclus dans l’étude :
- patients n’ayant pas débuté leur traitement dans notre service,
- patients n’ayant pas effectué tous les examens complémentaires
demandés,
- patients perdus de vue ou ayant demandé leur sortie pour suivre
un traitement traditionnel.
Au total cent vingt quatre (124) cas ont été retenus
.
Collecte des données
Les données ont été recueillies à partir du registre de consultation
externe, de la masso-kinesitherapie et les dossiers des malades
hospitalisés.
Le registre du bloc opératoire nous a permis d’obtenir les comptes
rendus opératoires des malades opérés.
Le questionnaire a servi à recueillir des données.
Traitement informatique :
Les données ainsi recueillies ont été saisies et analysées avec le
logiciel Epi-info (version 6.4dfr)
- critères de jugement des résultats :
Les résultats ont été classés en :
- Très bon résultat : possibilité d’exécuter correctement les
différents mouvements de l’avant-bras sans douleur à l’effort ;
- Bon résultat : possibilité d’exécuter correctement les différents
mouvements de l’avant-bras avec existence de douleur modérée à
l’effort ;
- Résultats moyen : limitation des mouvements de l’avant-bras
avec existence de douleur à l’effort ;
- Résultat mauvais : impossibilité d’exécuter les mouvements de
l’avant-bras avec existence de douleur.
IV- RESULTATS
Sexe féminin
43 patients
soit 34,7%
Sexe masculin
81 patients
soit 65,3%
Les élèves et étudiants ont été les plus représentés avec 43 cas soit
34,7%.
2-Clinique
Côté du traumatisme
Tableau III : Répartition des patients admis dans le service de chirurgie
orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Gabriel Touré de
septembre 2003 à Août 2004 selon le coté atteint.
Coté atteint Effectif absolu Pourcentage
Gauche 79 63,7
Droit 45 36,3
Total 124 100
Cause du traumatisme :
Tableau IV : Répartition des patients admis dans le service de chirurgie
orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Gabriel Touré
de septembre 2003 à Août 2004 selon la cause du traumatisme.
Cause du traumatisme Effectif Pourcentage
absolu
Accident de circulation 55 44,3
Accident domestique 44 35,5
Accident de sport 11 8,9
Coups et blessures volontaires 9 7,3
Accident de travail 5 4
3- Signes radiologiques
- La radiographie standard été effectuée par tous patients soit 100%.
Tableau V : Répartition des patients admis dans le service de chirurgie
orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Gabriel Touré de
septembre 2003 à Août 2004 selon l’os fracturé.
Segments osseux Effectif Pourcentage
absolu
Radius 58 46,8
Radius + Cubitus 40 32,3
cubitus 26 20,9
Total 124 100
Les fractures du radius ont été les plus représentées avec 58 cas soit
46,8%.
Tableau VI : Répartition des fractures de l’avant-bras traitées dans
service de chirurgie orthopédique et traumatologique l’Hôpital Gabriel
Touré de septembre 2003à Août 2004 selon le type de fracture.
Type de fracture Effectif absolu Pourcentage
Diaphysaire complète 62 50
Pouteau-colles 23 18,5
Décollement épiphysaire 13 10,5
Diaphysaire bois-vert 12 9,7
Olécrane 7 5,6
Métaphysaire bois-vert 5 4,1
Gérard Marchand 2 1,6
Total 124 100
Les fractures diaphysaires complètes ont été les plus représentées avec
62 cas soit 50%.
Les fractures du 1 /3 moyen des deux os de l’avant-bras ont été les plus
représentées avec 32 cas soit 80%.
4-Aspects thérapeutiques
Traitement
Le traitement orthopédique était le plus adopté avec 119 cas soit 96%.
Kinésithérapie :
La rééducation passive a été effectuée chez 70 patients soit 56,5%.
Résultats du traitement
Critères de jugement des résultats
Les résultats ont été classés en :
Très bon résultat : Possibilité d’exécuter correctement les
différents mouvements de l’avant-bras.
Bon résultat : Possibilité d’exécuter correctement les différents
mouvements de l’avant-bras avec existence de douleur modérée à
l’effort.
Résultat moyen : Limitation des mouvements de l’avant-bras avec
existence de douleur à l’effort.
Résultat mauvais : Impossibilité d’exécuter les mouvements de
l’avant-bras avec existence de douleur.
Bon
(58 patients
soit 47%)
- Côté du traumatisme :
Le côté gauche a été le plus atteint avec 63,7%.
Il semblerait que la majorité de nos patients étaient des droitiers.
L’avant-bras gauche est le plus sollicité dans les parades lors des
agressions et sert d’appui au cours des chutes.
Ce résultat est proche de celui de SANGARE K [23] et de DOSSIM P [8]
qui ont trouvé respectivement 60% et 65%
- Cause du traumatisme :
Les fractures de l’avant-bras étaient le plus souvent causées par les
accidents de la voie publique avec 44,3%.
Ce résultat pourrait s’expliquer par l’augmentation considérable des
automobiles dans nos villes et l’utilisation courante des engins à deux
roues, l’étroitesse des routes, l’insuffisance des panneaux de
signalisation et le non respect du code de la route.
Ce résultat est proche à ceux de DJEKOURBOYOM [7] et DOSSIM [8]
qui ont trouvé respectivement 53,03% et 57% pour les accidents de la
voie publique.
Cette différence serait liée au fait que l’étude de ces auteurs n’a été
réalisée que sur les fractures diaphysaire uniquement chez l’adulte
- Mécanisme du traumatisme :
Le mécanisme direct a été le plus représenté avec 58,1% des cas. Ce
résultat s’expliquerait par le fait que l’avant-bras est le plus souvent
utilisé comme moyen de protection au cours des agressions diverses.
Ceci est différent du résultat de certains auteurs [7, 8,22] qui rapportent
une fréquence élevée pour le mécanisme indirect.
Cette différence pourrait s’expliquer par l’échantillonnage de ces auteurs
qui ont mené leurs études soit exclusivement chez l’adulte ou chez
l’enfant.
3- Signes radiologiques :
- Selon l’os fracturé :
Les fractures du radius ont été les plus représentées avec 46,8%. Ce
résultat pourrait s’expliquer par l’inégalité entre le radius et le cubitus (le
radius descend de 4 mm au dessous du cubitus). Ce qui expose le
radius lors des chutes avec réception sur la paume de la main.
Ce résultat est proche de celui de SANGARE K[23] qui rapporte 47,12%
et diffère de ceux de DJEKOURBOYOM L [7] et DOSSIM P[8] qui ont
trouvé respectivement 62,3% et 58%.
Cette différence serait liée au fait que ces auteurs ont réalisé leurs
études exclusivement sur les fractures diaphysaires des deux os de
l’avant-bras
- Kinésithérapie :
La rééducation passive a été adoptée chez 70 patients soit 56,5%. Ceci
s’expliquerait par le fait qu’une articulation immobilisée pendant
longtemps peut s’enraidir.
Nous n’avons pas trouvé de données dans la littérature permettant la
comparaison de cet aspect.
5- Evolution:
L’évolution a été favorable dans 86,3% des cas.
Ce résultat peut s’expliquer par l’option pour le traitement orthopédique
dans notre étude ; ce qui est différent de celui de ECHARRI J et coll [9]
qui ont trouvé 94%.
Cette différence serait liée aux jeunes âges de la population d’étude de
ces auteurs.
6-Résultats du traitement :
Nous avons observé dans notre étude 32 très bons résultats (25,60%) ;
58 bons résultats (47,2%), 20 résultats moyens (16%) ; 14 mauvais
résultats (11,20%). Le traitement orthopédique a l’avantage d’éviter le
risque d’infection par contre les cal-vicieux , les ostéites, la
pseudarthrose, les algodystrophies, la raideur et l’ankylose y sont
fréquents, ce qui compromet le pronostic fonctionnel de l’avant-bras.
Le traitement chirurgical à l’avantage d’obtenir une bonne réduction
anatomique, un bon résultat fonctionnel et de limiter les séquelles.
La perturbation de la mécanique de l’avant-bras a une percussion sur la
vie socio-professionnelle notamment chez les travailleurs manuels d’où
un diagnostic minutieux et une prise en charge correcte des fractures de
l’avant-bras.
VI- CONCLUSION ET RECOMMANDTIONS
1- Conclusion
Notre travail sur les fractures des os de l’avant-bras réalisé dans le
service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’hôpital Gabriel
Touré à comporté deux phases :
- une phase rétrospective transversale de septembre 2003 à
décembre 2003 ;
- une phase longitudinale de janvier 2004 à août 2004.
Il nous a permis de faire une étude globale sur les fractures des os de
l’avant-bras.
Cette étude a montré que :
- la prédominance a été masculine avec 65,3% ;
- la tranche d’âge de 11 à 20 ans a été la plus représentée avec
25% ;
- l’étiologie dominante reste les accidents de la voie publique avec
44,3% ;
- les fractures du radius ont été les plus fréquentes avec 46,8% ;
- le traitement orthopédique a été le plus adopté avec 96% ;
- le bon résultat a été le plus retrouvé avec 47,2% .
Ce travail nous a permis de déceler l’insuffisance du plateau technique
chirurgical adéquat quant au traitement chirurgical des fractures de
l’avant-bras.
2- Recommandations
Aux malades :
- Se rendre à l’hôpital immédiatement après un traumatisme de
l’avant-bras,
- Ne pas faire d’automédication ou de traitement traditionnel
pourvoyeur de séquelles définitives invalidantes en cas de
traumatisme de l’avant-bras.
VII- BIBLIOGRAPHIE
1- BEGUE T.
Fractures des deux os de l’avant-bras chez l’adulte.
Conference d’enseignement 2002 Editions scientifiques et médicales
Elsevier SAS. Tous droits reservés (France) P187/205
2- BLOUNT W P.
Fractures in children.
Williams and Wiins, rd. Baltimore, 1955.
4- BONNEVIALLE P.
Fractures récentes de l’extrémité proximale des deux os de l’avant-bras.
Encycl Med Chir. Elsevier SAS. Paris. Appareil locomoteur, 14-043-A-10,
2000, 13p.
6- CONDAMINE J L.
Fractures diaphysaires des deux os de l’avant-bras.
Encycl Med Chir. Alsevier SAS. Paris, Appareil locomoteur, 14044-A10,
4-1989, 14p.
7- DJEKOURBOYOM L.
Place de l’embrochage centro-médullaire dans le traitement des
fractures diaphysaires des os de l’avant-bras : à propos de 1999 cas
observés au CHU de Lomé-105F.
Thèse Med, Lomé, 1981.
8- DOSSIM P A.
Traitement chirurgical des fractures diaphysaires de l’avant-bras chez
l’adulte-119F multigr.
Thèse Med, Lomé, 1980.
13- GERARD Y.
Pathologie chirurgicale, affections chirurgicales de l’appareil locomoteur.
Masson, 3ème Edit. 1978 ; 1278-1282.
16- JEAN M C.
Anatomie, Tome II.
Appareil locomoteur, Paris, Flammarion, 1998, 475.
17- KRASSE K
Etude rétrospective à propos de 110 cas de fractures des deux os de
l’avant-bras chez l’adulte.
Thèse Med, Abidjan, 1981.
18- LAVARDE G.
Fractures de l’avant-bras : pathologie chirurgicale.
3ème Edit, Masson, Paris, 1978.
20- PATRICK J
A study of supination and pronation, with special reference to the
treatment of forearm fractures.
J Bone Joint Surg 1946 ; 28 : 737-48.
21- POULIQUEN J C, CEOLIN J L, SCHNEIDER G.
Généralités sur les fractures de l’enfant.
Encycl Med Chir (Paris), Appareil locomoteur, 14031 B10, 12-1990, 13p.
23- RANG M.
Radius and ulna.
In : RANG A. Children’s fractures . 2ème Edit), Philadelphia, JB Lippincott
Company, 1983 : 197-215.
24- RIGAULT P.
Les fractures de l’avant-bras chez l’enfant.
Ann Chir 1980 ; 34 : 810-6.
26- SANGARE K.
Contribution à l’étude des fractures diaphysaires de l’avant-bras : étude
rétrospective à propos de 104 observations à l’Hôpital Gabriel Touré de
Bamako.
Thèse Med, Bamako, 1991, N°19.
27- TERNON Y.
Anatomie fonctionnelle de l’avant-bras : les conditions de la
pronosupination.
Rev Prat 1972 ; 22, 10 : 1599-1604.
28- YOUMACHEV G.
Traumatologie et orthopédie.
2ème Edit, MIR, Moscou, 1977.
Annexe 1
FICHE D’ENQUETE
N° FICHE /-------- /
Q1- Numéro du dossier : obs : /HGT/
Q20- Complications :
1. Immédiates /___/ 1- Ouverture cutanée 2 - atteinte vasculaire 3- atteinte
nerveuse
2- Secondaires /___/ 1- Déplacement secondaire 2- nécrose la peau
3- Tardive /____/ 1- Retard de consolidation 2- pseudarthrose
3- Ostéite 4- cal vicieux
Q21- Résultats Fonctionnels
1. Coude /__/ 1- Bonne flexion 2- Mauvaise extension
3- Mauvais flexion 4- Bonne Extension
2. Poignet /__/ 1- Bonne flexion 2- Mauvaise extension
3- Mauvais flexion 4- Bonne Extension
3- Pronation /___/ 1- Bonne 2- Mauvais
4. Supination /___ / 1. Bonne 2- Mauvais
Annexe 2
FICHE SIGNALITIQUE
Nom : KONE
Prénom : Diakalia Fatogoma
Titre de la thèse : Fractures des os de l’avant-bras : étude épidémio-clinique et
thérapeutique dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de
l’Hôpital Gabriel Touré.
Année universitaire : 2004-2005
Ville de soutenance : Bamako
Pays d’origine : Mali
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-
stomatologie
Secteurs d’intérêt : Santé Publique, orthopédie, traumatologie.
Résumé
Nous avons rapporté les résultats d’une étude de 124 cas de fractures des os de
l’avant-bras dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’hôpital
Gabriel Touré de Bamako sur une période de 12 mois.
L’homme était le plus touché que la femme, les jeunes, les adolescents et les adultes
étaient plus concernés que les autres tranches d’âge. Les accidents de la voie
publique constituent l’étiologie la plus fréquentes.
Les fractures du radius, les fractures du tiers moyens, et les fractures diaphysaires
complètes étaient les plus retrouvées. Le traitement orthopédique était le plus utilisé
et avait donné de résultats satisfaisants.
Le traitement chirurgical est mieux indiqué dans les fractures de l’avant-bras chez
l’adulte et les fractures déplacées chez l’enfant.
Ceci permet de réduction anatomique et limité les séquelles post-traumatiques.
Mots-clés : Epidémiologie, clinique, traitement, fracture, avant-bras