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FACULTE DE MEDECINE ET
D’ODONTO-STOMATOLOGIE
Thèse
LES ETIOLOGIES DES ADENOPATHIES
DANS LE SERVICE DE MEDECINE
INTERNE DU CHU POINT G
DÉDICACES
Je dédie ce travail :
À mon père : Feu Ousmane TOURE
Très cher père ! Très sensible, très affectueux que j’ai beaucoup adoré.
Je suis fier aujourd’hui car ce travail est le fruit des valeurs que tu nous as inculpé à savoir le
travail bien fait, la discipline, la loyauté, le respect et l’amour du prochain.
Malgré, ton absence dans ce bas monde sache qu’on se donne chacun pour bâtir la famille
musulmane dont tu as toujours souhaité.
Je prie le bon Dieu (Allah) de vous (toi ainsi que tous les autres défunts musulmans) faciliter
les épreuves de la tombe et que le jour de la résurrection toute communauté musulmane que
nous sommes, nous recevons les résultats de nos travaux par la main droite et nous accueillir
au plus haut degré du paradis. Ameen !
À ma mère: Nyoumasta SOUMARE
Quels sacrifices n’avez-vous pas consentis pour vos enfants ? Quelles larmes n’avez-vous pas
versées pour nous ? Que de nuits blanches passées à prier, je ne pourrais vous remercier assez
pour vos apports inestimables tant sur le plan moral que matériel.
Reçois par ce présent toute ma reconnaissance car je demeure convaincu que jamais je ne
pourrai te rendre l’effort que tu as consacré pour mon épanouissement.
Puisse Allah te garder très longtemps à mes côtés pour que je continue à bénéficier de ton
amour, de tes conseils et bénédictions.
Qu’Allah ait pitié de toi comme tu as eu pitié de moi quand j’étais tout petit.
Amour, attachement et reconnaissance éternelle.
REMERCIEMENTS
À Allah Soubhanahou Wa Taala
Au nom d’Allah le tout misericordieux , le très misericordieux. Gloire et pureté à toi, pour
m’avoir donné le courage et la santé nécessaire pour mener à bien ce travail.
Au Prophète Muhammad que la paix et le salut d’Allah soit sur lui.
À mes soeurs et frères : Mariam, Hawa , Maimouna , Mohamed, Foussenou, Bouba, Sira
, Ramata , Fatoumata, Ladji , Koita ,Moussa , Hamza, Bouna, Nyoumasta …….
C’est l’occasion de vous dire à quel point vous comptez pour moi.
Sans votre soutien il serait difficile que je sois là aujourd’hui. J’espère que ce travail sera pour
vous un résultat de plus et que je serai à la hauteur de vos attentes.
Puisse DIEU faire que nous restions soudés à jamais.
A la grande famille TOURE :
J’ai toujours passé de très beaux moment et ce, dès mes premières heures à Bamako. Merci
pour Tout.
À mes oncles et tantes : feu Papa hadja, Mamédi mamou , Sadio Hadja, Feu Ladji Hadja
….
A mes beaux-frères et belles sœurs, cousins et cousines.
Merci pour votre soutien, vos conseils et vos bénédictions n’ont jamais fait défaut.
De près ou de loin, chacun de vous a contribué à sa manière, à faire de moi ce que je suis .
Merci !
À mes ami d’enfance: Boubou fadé, Tahirou Soumaré, Bakery, Fissenou habi, Fissenou
mamédi, Kandjoura, Bouna Kandjoura, Bouna Soumaré, Bouna N’diaye, Massiré
fadé…….
L’amitié est l’une des valeurs majeures du caractère humain de l’homme.
Je suis fière de vous avoir eu comme amis.
À mes amis et frères : Baba Aboubacar Diabaté, Mohamed Sacko, Youssouf Barry, Issa
koné, Siaka keita, Gaoussou Keita, Thiérouna, Babaté, Sekou, Alfousseyne , Madani
Haidara, Mahamadou Diawara………..
Plus que des frères, vous avez été ma proche famille tout au long de ce séjour .
C’est l’occasion pour moi de vous témoigner toute ma reconnaissance , merci pour tous ces
moments de joie et vos encouragements , merci pour la conviviabilité et la fraternité.
Je vous souhaite tout ce qu’il y a de meilleur .
Que le bon Dieu puisse consolider d’avantage nos liens d’amitié.
HOMMAGES AUX
MEMBRES DU JURY
Les abréviations :
ADP : adénopathie
AEG : altération de l’état général
BCG : vaccin bilié de Calmette et Guérin
CRP : C-réactive protein
CHU : centre hospitalier universitaire
DFG : début de filtration glomérulaire
EBV: Epstein Barr Virus
ECBC : Examen cytobactériologique et chimique
ECBU : examen cytobactériologique des urines
FS : frottis sanguin
GB : globules blancs
GR : globules rouges
HB : hémoglobine
IDR : intra dermo réaction
IST : infection sexuellement transmissible
LAL : leucémie aigu lymphoïde
LAM : leucémie aigue myéloide
LCM : leishmaniose cutanéo muqueuse
LDH : lactate déshydrogénase
LED : lupus érythémateux disséminé
LGV : lymphogranulomatose vénérienne
LLC : leucémie lymphoide chronique
PR : polyarthrite rhumatoïde
SIO2 : silice
TDM : tomodensitométrie
TEP-scan : tomographie par émission de positons
VADS : voies aéro digestives supérieures
VIH : virus de l'immunodéficience
VS : vitesse de sédimentation
Contenu
INTRODUCTION :.............................................................................................................................. 1
Objectifs : ............................................................................................................................................... 3
1 . GENERALITES : .......................................................................................................................... 4
1.1 Définition : .............................................................................................................................. 4
1.2 Epidémiologie : ....................................................................................................................... 4
1.3 Rappel anatomique : .............................................................................................................. 4
1.3.1 Les ganglions lymphatiques superficiels :..................................................................................... 5
1.3.2 Les ganglions lymphatiques profonds : ........................................................................................ 6
1.4 Histologies ............................................................................................................................ 11
Structures histologiques des ganglions lymphatiques : .................................................................... 11
Une région corticale périphérique sombre, où le tissu lymphoïde s’organise en follicules lymphoïdes
primaire et secondaire. ........................................................................................................................ 11
Une région médullaire plus claire, de structure lâche, formée de travées et de cordons lymphoïdes. 11
1.4.1 La charpente conjonctive: .......................................................................................................... 11
1.4.2 Le tissu lymphoïde: .................................................................................................................... 12
1.4.3 Les voies de lymphe: Une fois parvenue au ganglion, la lymphe suit le trajet suivant: .............. 12
1.5 Développement embryologique : ......................................................................................... 13
1.6 Aspect macroscopique: Les ganglions lymphatiques sont caractérisés par: ......................... 14
1.7 Vascularisation: La vascularisation sanguine: ....................................................................... 14
1.8 Histophysiopathologie : Le ganglion joue un rôle de: ........................................................... 14
1.9 Signes cliniques: ................................................................................................................... 16
1.9.1 Interrogatoire : ........................................................................................................................... 16
1.9.2 EXAMEN PHYSIQUE .............................................................................................................. 17
1.9.3 Caractéristiques cliniques des adénopathies : ............................................................................. 17
1.10 DIAGNOSTIC PARACLINIQUES : ................................................................................... 18
1.10.1 Les prélèvements : ..................................................................................................................... 18
1.10.2 Exploration des aires ganglionnaires profondes : ....................................................................... 18
1.10.3 La cytoponction et la biopsie ganglionnaire : ............................................................................. 19
1.11 DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE : ........................................................................................ 21
1.11.1 Adénopathies uniques ou groupées : ......................................................................................... 23
1.11.2 Polyadénopathies : ..................................................................................................................... 25
1.11.3 Les causes toxiques : .................................................................................................................. 29
1.12 Les diagnostics différentiels : ............................................................................................... 29
2 METHODOLOGIE .................................................................................................................. 31
2.1 Cadre et lieu de l’étude ......................................................................................................... 31
4 salles de première catégorie ; ................................................................................................. 33
4 salles de deuxième catégorie de 2 lits (8 lits) chacune ; ......................................................... 33
3 bureaux de médecins ............................................................................................................. 36
1 salle de troisième catégorie de 3 lits sans toilette interne( non fonctionnelle) ....................... 36
1 salle des DES ......................................................................................................................... 36
1 salle des Internes ................................................................................................................... 36
2 toilettes répartis entre personnels et certains malades et leurs accompagnants ...................... 36
Une grande salle de conférence en face de l’escalier principal et à mi-chemin entre les couloirs
36
4bureaux des professeurs avec chacun une salle de consultation .............................................. 36
2.2 Type et période d’étude : ...................................................................................................... 36
2.3 Echantillonnage : .................................................................................................................. 36
2.4 Matériel : .............................................................................................................................. 37
2.5 Variables utilisées :............................................................................................................... 37
2.6 Confidentialité : .................................................................................................................... 37
2.7 Saisie et analyse des données ............................................................................................... 38
3 Résultats : ................................................................................................................................. 39
3.1 Etude analytique ................................................................................................................... 49
4 COMMENTAIRES ET DISCUSSION : .................................................................................. 51
4.1 Limite de notre travail : ........................................................................................................ 51
4.2 Donnés épidémiologiques :................................................................................................... 51
4.3 Données cliniques :............................................................................................................... 51
4.4 Données paracliniques : ........................................................................................................ 52
Conclusion : ......................................................................................................................................... 53
Recommandations : .............................................................................................................................. 54
Les references: ..................................................................................................................................... 55
Annexes................................................................................................................................................ 60
Fiche d’enquête ................................................................................................................................ 60
Material Safety Data Sheet: .............................................................................................................. 64
INTRODUCTION :
Une adénopathie est une hypertrophie pathologique d’un ganglion lymphatique ≥ 1.5 cm dans
l’aire inguinale ou ≥ 0.5cm au niveau epithrochléaire ou ≥ 1cm dans les autres aires
ganglionnaires [1-2].
La cause peut aller d’un processus infectieux à une maladie maligne [3-4]. Il est difficile de
diagnostiquer la cause d’une adénopathie sur la seule base de l’histoire et de l’examen physique.
La cytologie par aspiration à aiguille fine (FNAC) est la meilleure méthode pour diagnostiquer
des ganglions lymphatiques hypertrophiés dans un contexte de ressources limitées. Elle joue un
rôle essentiel en raison de son rapport coût-efficacité, de sa simplicité, de sa précision, de sa
sécurité et de sa rapidité pour le diagnostic de l’adénopathie et elle réduit la nécessité d’une
biopsie chirurgicale [5]. Une adénopathie devient un problème pathologique courant dans la
plupart des régions du monde et un certain nombre d’études ont été réalisées pour évaluer
l’étendue du problème. Il s’agit d’une manifestation clinique d’une maladie régionale ou
systémique qui constitue un excellent indice de la maladie sous-jacente [6]. Les caractéristiques
de la maladie varient considérablement selon les groupes ethniques et les pays [7-8-9-10]. La
connaissance du profil d’une adénopathie dans une région géographique donnée est essentielle
pour poser un diagnostic de suspicion de maladie dans cette région. L’hypertrophie des
ganglions lymphatiques est associée à différentes affections ; cependant, la cause la plus
fréquente d’hypertrophie des ganglions lymphatiques régionaux apparaissent secondaires à la
lymphadénite tuberculeuse, à des causes malignes, à l’hyperplasie réactive, au lymphome de
hodgkin, au lymphome non hodgkinien, à l’abcès pyogène et à d’autres inflammations
chroniques [11].
C’est ainsi qu’en Inde, Sharadamani [12] en 2017 dans son étude portant sur 99 cas, les
étiologies des adénopathies étaient la tuberculose dans (45%), adénopathies réactives dans
(27%) notamment les infections des voies respiratoires supérieurs , des adénopathies
d’étiologies inconnu dans (16%), des métastase ganglionnaires a (9%) et des suppurations
ganglionnaires a (2%) .
En Afrique de l’ouest notamment au Nigéria, Egejuru [13] retrouva la fréquence des
adénopathies à 28.43% dont les étiologies étaient dominée par les carcinomes métastatiques
50%, suivie d’hyperplasie lymphoide reactive avec 17.86%, la lymphadénite tuberculeuse
14.29%,les lymphomes à 8.93%, la lymphadénopathie dermatopathique et la maladie de
Kikuchi Fujimoto à 3.57% et 1% granulomateuse chronique non caséeuse.
De même, en Algérie, une étude a conclu la fréquence des adénopathies à 4% dont (28%)
étaient localisés dans les territoires superficiels, (36%) correspondaient à des adénopathies
profondes et 36% des adénopathies multifocales. Les métastases tumorales notamment cancer
digestif, cancer de l’ORL, cancer du sein et les hémopathies malignes figuraient comme les
principales étiologies [14].
Au Mali une étude effectuée en 2015 portant sur les adénopathies cervicales dans le service
d’Oto-Rhino-Laryngologie(ORL) et de la chirurgie cervico-faciale du CHU Gabriel Toure
(GT) a mis en évidence la fréquence des adénopathies à 0.45% dont les principales étiologies
étaient des adénopathies d’origines infectieuses à (63,3%) suivie des adénopathies d’origines
tumorale (26,7%) [15].
Les adénopathies constituent un motif fréquent de consultation en médecine interne.
La découverte d’une enflure ou masse visible ou palpable directement sous la peau au niveau
d’une aire ganglionnaire périphérique peut être source d’inquiétude et évoquer
immanquablement le diagnostic de tumeur et de cancer tant par le patient que par le médecin.
Devant la fréquence des adénopathies dans le service de médecine interne du CHU point G,
nous nous sommes proposés cette étude afin de dégager les étiologies des adénopathies sur le
plan épidémiologique, clinique et parclinique.
OBJECTIFS :
Objectifs généraux :
Etudier les étiologies des adénopathies dans le service de médecine interne du CHU
Point G
Objectifs spécifiques :
1 . GĖNERALITĖS :
1.1 Définition :
Les ganglions lymphatiques constituent une partie importante du système immunitaire du corps
humain, en tant que filtres ou pièges pour les particules étrangères. Une adénopathie (ADP)
désigne les ganglions lymphatiques qui sont anormalement augmenté en taille, en nombre ou
en consistance [16].
1.2 Epidémiologie :
L’incidence de la tuberculose ganglionnaire, qui représente 51.5% des localisations
extrapulmonaire a doublé durant les vingt dernières années passant de 2.3 / 100 000 en 1993 à
5 / 100 000 en 2012 [17]
La tuberculose ganglionnaire est plus fréquente chez les femmes d’âge moyen de 30 à 40 ans,
les patients infectés par le VIH et les migrants en provenance des pays à forte prévalence de
tuberculose (Asie, Inde et Afrique Noire).
L’augmentation du nombre des cas de tuberculose extrapulmonaire a été notée à la fois dans
les pays en voie de développement et dans les pays développés depuis le milieu des années
1980. Près d’un cinquième des cas de tuberculose enregistrée aux Etats-Unis sont des formes
extrapulmonnaires. La tuberculose ganglionnaire représentant 30 à 50% des cas [18-19].
En France, selon la société française d’ORL et de chirurgie de la face et du cou, l’incidence du
lymphome Hodgkinien est de 20 à 30 cas par ans et par million d’habitants. Elle concerne
surtout l’adulte jeune (15-35 ans), mais un deuxième pic existe après 50 ans. Les adénopathies
cervicales constituent le mode de révélation le plus fréquent [20].
Au Maroc, l’incidence des adénopathies étaient évaluées à 2.51% à propos de 158 cas [21].
Au Mali, l’étude de Kassambara [22] en 2011 sur une enquête rétrospective à propos de 82 cas
sur les adénopathies cervicales et la tuberculose dans le CHU d’Odonto-Stomatologie
(CHUOS) de Bamako avait évaluée la fréquence des adénopathies à 30%.
- Normalement, ils ne sont pas palpables : toute fois, ils peuvent être palpables dans
certains cas, mais leur diamètre reste inférieur à un centimètre.
- Chez l’adulte : au niveau des aires inguinales.
Les ganglions drainent la lymphe dans différents organes, cette lymphe est vehiculée à travers
les vaisseaux lymphatiques jusqu’au canal thoracique qui se jette dans le creux sus claviculaire
gauche au niveau du confluent de Pirogoff : une partie de la lymphe provenant du médiastin est
drainée par la grande veine lymphatique qui se jette dans le creux sus claviculaire droit.
Les ganglions sont répartis en ganglions :
Superficielles :
Cou : sous-maxillaires, jugulo-carotidiennes, spinales, trapéziennes.
Creux sus-calviculaire.
Creux axillaires.
Creux inguinaux : triangle de Scarpa, rétrocrurales.
Régions épithrochléennes, creux poplités.
Profondes :
Médiastin : rétro péritonéales, mésentériques.
Pelvis : iliaques internes, iliaques externes.
Sur les 800 ganglions lymphatiques du corps, environ 300 sont situés dans le cou. Ainsi un
cinquième et un sixième de tous les ganglions du corps sont situés de chaque côté du cou, ce
qui rend l’élaboration d’un système de classification très complexe [23].
Le système de la division des nœuds a été soutenue par l’American Head and Neck Society et
projet de classification du cou [24].
Nœuds coloiques Situés le long des Draine le colon ascendant Ils sont au nombre
droit vaisseaux coliques et le coecum de 70
droits
Nœuds colique Situés le long des Draine le colon transverse Ils sont aux
moyen vaisseaux coliques nombres de 40
moyens
Nœuds colique Situés le long des Draine le colon descendant Ils sont aux
gauche vaisseaux coliques nombres de 30
gauches
Nœuds pararectals Situés le long des Draine le rectum et le Ils sont mal
vaisseaux rectaux canal anal localisés
supérieurs
Nœuds aortiques Situés le long de la vasa Draine le membre S’unissent pour
latérales recta et de l’aorte inférieur, les organes former le canal
abdominale pelviens, le périnée, la thoracique
paroi antérieur et
postérieur le rein la glande
surrénale le diaphragme
respiratoire
Les ganglions lymphatiques fœtaux seront colonisés par la suite par les cellules
réticulaires et par les macrophages, et enfin par les lymphocytes provenant de la moelle
osseuse et du thymus.
La mise en place des ganglions est terminée vers la 25ème semaine, mais ils conservent
leur structure rudimentaire jusqu’à la naissance.
1.6 Aspect macroscopique: Les ganglions lymphatiques sont caractérisés
par:
Un nombre de 500 à 1000 chez l’adulte.
Une taille variant de 5 à 20mm de diamètre à plusieurs centimètres.
Un poids 600 à 800 gr au total.
Ils sont de coloration rosée ; en forme d’haricot ou en amande aplatie, présentant deux
faces:
- Une face convexe (d’où pénètrent les vaisseaux lymphatiques afférents).
- Et une face concave: Le hile, renfermant le pédicule vasculaire (artère et veine
ganglionnaire) et d’où sortent les vaisseaux lymphatiques efférents..
1.7 Vascularisation: La vascularisation sanguine:
Satisfait les besoins métaboliques du ganglion.
Une plusieurs artères parviennent par le hile, se divisent au niveau de la médullaire.
Se ramifient en réseau capillaire au niveau de la corticale et para corticale.
Puis les veinules post capillaires (VEH) du para cortical qui assurent la recirculation des
lymphocytes T.
Des petites veines de drainage sortent du ganglion par le hile.
1.8 Histophysiopathologie : Le ganglion joue un rôle de:
Filtre interposé sur la circulation lymphatique.
La lymphe circule dans les sinus où les antigènes étrangers sont capturés par les macrophages
et les cellules dendritiques et transportés selon leur nature vers les zones T ou B dépendante,
après reconnaissance par les lymphocytes compétents.
Si la réponse est de type humoral, il y a prolifération des lymphocytes B et des cellules qui en
dérivent dans les centres germinatifs. Les plasmocytes sont formés dans les cordons
médullaires. Les anticorps sont déversés dans la lymphe.
Si la réponse est de type cellulaire: il y a hyperplasie des régions para-corticales et formation
des clones de lymphocytes T effecteurs.
Le ganglion joue un rôle également dans la phagocytose non spécifique des corps et dans la
recirculation des cellules présentatrices d’antigènes [32].
Les ganglions lymphatiques sont des organes spécialisés dédiés à l’activation des cellules T et
B. Les humains possèdent plus de 500 ganglions lymphatiques dans leur corps, dont beaucoup
se trouvent en groupes dans le cou, les aisselles, la poitrine et l’abdomen. Le ganglion
lymphatique est composé de sinus qui permettent le déplacement de la lymphe, le cortex et le
paracortex composé de lymphocyte T et B, et la moelle épinière composé de plasmocytes et de
macrophages. Les lymphocytes non activés pénètrent dans le ganglion lymphatique à partir du
sang par les veinules endothéliales hautes du cortex .L les vaisseaux lymphatiques afférents
transportent le liquide contenant les antigènes et les cellules immunitaires des tissus vers les
sinus du ganglion lymphatique de drainage. Pendant l’infection, les phagocytes migrateurs se
déplacent des sites d’inflammations vers les ganglions lymphatiques afin de présenter
l’antigène aux cellules T dans le paracortex du ganglion lymphatique ? Des centres germinaux
se forment dans le cortex du ganglion lymphatique, ce qui facilite les interactions entre les
lymphocytes T et B nécessaires è l’activation des lymphocytes B et è l’hypermutation
somatique. Les lymphocytes quittent le ganglion lymphatique, cortex et paracortex à travers la
moelle qui se draine dans les vaisseaux lymphatiques efférents. Ils sont ensuite remis en
circulation par le canal thoracique. Les lymphocytes activés et mis en circulation se déplacent
vers les sites d’inflammation par le biais du système sanguin. Les structures lymphoïdes de
l’intestin grêle appelées plaque de payer ; fonctionnent de la même manière que les ganglions
lymphatiques et offrent une protection contre les agents pathogènes intestinaux [33].
Les aires axillaires drainent les membres supérieurs, la paroi thoracique et les glandes
mammaires.
Les aires inguinales te rétrocrurales drainent les membres inférieurs, les organes
génitaux externes et la marge anale
Recherche d’une atteinte lymphoïde extraganglionnaire
On cherche en particulier une hépato- ou splénomégalie, une hypertrophie amygdalienne, voire
une masse thymique palpable dans la fourchette sternale ?
Un examen physique complet comporte notamment : touchers pelviens, examen des organes
génitaux externes, examen endobuccal pour la recherche d’une lésion initiale, recherche du
signe de la houppe mentonnière.
1.10 DIAGNOSTIC PARACLINIQUES :
1.10.1 Les prélèvements :
Les prélèvements non invasifs :
Les examens paracliniques de première intention ; tels que la numération et la formule
sanguines, la radiographie du thorax, les sérologies virales et bactériennes, le bilan
immunologique et les tests de diagnostic rapide, peuvent être rapidement proposés selon la
présentation clinique [34-35]. Les sérologies virales et bactériennes, examens de premières
choix, sont guidées par la clinique et effectuées dans un laboratoire de routine. La sérologie est
principalement utilisée pour le diagnostic des infections causées par les bactéries
intracellulaires et par les virus. Elle a l’avantage d’être un examen rapide, facile, non invasif et
peu couteux. Cependant elles possèdent de nombreuses limites. Sa sensibilité et sa spécificité
varient énormément d’un laboratoire à un autre et selon la technique utilisée, ce qui rend son
interprétation difficile. De plus, le délai d’apparition des anticorps étant d’une quinzaine de
jour, une sérologie trop précoce peut être responsable de faux négatifs. Afin de détecter une
séroconversion, une deuxième sérologie doit être réalisée dans un délai de 15 jours à un mois
[36].
1.10.2 Exploration des aires ganglionnaires profondes :
1.10.2.1 Adénopathies intrathoraciques :
Le cliché thoracique de face et de profil suffit dans la majorité des cas pour les mettre en
évidence. Elles se traduisent par des opacités arrondies, aux contours parfois polycycliques,
latérotrachéales et/ou hilaires, à développement unilatéral ou au contraire bilatérales et
symétriques. Ces caractéristiques sont, pour certaines d'entre elles, évocatrices d'une pathologie
donnée (adénopathies hilaires symétriques dans la sarcoïdose, opacité latérotrachéale
asymétrique dans la maladie de Hodgkin).
Tableau II: Démarche diagnostique de première intention devant une adénite avant la
ponction biopsie ganglionnaire.
1.11.2 Polyadénopathies :
Les adénopathies d’origine infectieuses :
La lymphadénopathie généralisée est l’élargissement de plus de deux groupes de ganglions
lymphatiques non contigus [53].
Une maladie systémique importante due à des infections, des maladies auto-immunes ou une
malignité disséminée provoque souvent une lymphadénopathie généralisée, et des tests
spécifiques sont nécessaires pour déterminer le diagnostic. Une lymphadénopathie généralisée
peut se produire avec des leucémies, des lymphomes et des carcinomes métastatiques avancés
[54].
Dans un contexte aigu fébrile,
Une mononucléose infectieuse :
Une primo- infection par le VIH :
Une toxoplasmose :
Ou plus rarement
Une infection à cytomégalovirus :
La rubéole : dont les adénopathies débordent rarement le territoire occipital.
Une polyadénopathie est plus souvent accompagnée d’une fièvre subaiguë dans :
La brucellose
La syphilis secondaire ou
La trypanosomiase (séjour en zone d’endémie pour la maladie de Chaggas).
Le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (anticonvulsivants, sulfamides, etc.)
peut aussi être responsable d’une polyadénopathie fébrile.
Les adénopathies d’origines non infectieuses
En l’absence de fièvre
Dermatose prurigineuse généralisée : peut être responsable d’une polyadénopathie.
Une maladie systémique (lupus, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose) est plus rarement
en cause. Le syndrome de Gougerot-Sjögren doit être distingué pour son risque
particulier d’évolution vers la malignité (lymphome B de type mucosa associated
lymphoid tissue [MALT]).
Les syndromes lymphoprolifératifs, le plus souvent malins (Tableau 3), sont
responsables de polyadénopathies, en contexte fébrile ou non.
Les polyadénopathies malignes secondaires sont surtout représentées par les métastases
de carcinome, les localisations ganglionnaires des leucémies myéloïdes (chronique ou
aiguë) et de l’hématopoïèse extramédullaire, de la splénomégalie myéloïde.
Il faut noter la possibilité d’atteinte mixte ; ainsi dans la pathologie liée au VIH, l’adénopathie
peut être le siège de l’infection virale mais aussi d’une infection opportuniste, d’un sarcome de
Kaposi, d’une maladie de Castleman, voire d’un lymphome.
L’existence d’une splénomégalie associée indique la généralisation de l’atteinte lymphoïde,
surtout en cas d’infection virale, dans les mycobactérioses disséminées, le lupus, la sarcoïdose
et les syndromes lymphoprolifératifs. En réalité, la présence d’une splénomégalie est
relativement rare, objectivée dans moins de 10 % des cas de polyadénopathie.
Enfin, certaines localisations seraient particulièrement évocatrices.
Les adénopathies épitrochléennes sont classiquement évocatrices de la sarcoïdose et de la
syphilis, mais se rencontrent aussi dans la mononucléose infectieuse et dans les syndromes
lymphoprolifératifs. L’atteinte occipitale préférentielle de la mononucléose infectieuse, de la
syphilis, de la toxoplasmose et de la rubéole accompagnerait aussi la très rare maladie de
Kikuchi (lymphadénite nécrosante non suppurée) [55].
2 METHODOLOGIE
Érigé en 2 étages en couleur jaune d’or (synonyme de richesse) et par endroit de couleur verte
sur 685m2x3 de surface avec assez de commodités requises et investit le 2 février 2013 après 2
à 3 ans de fin des travaux de construction pour problème d’équipements, ce service en
forme de cuve (convexe en avant et concave en arrière) est limité au NORD par le central
d’épuration des eaux usées du CHU, au SUD par la route bitumée le séparant des services de
pneumologie et de cardiologie B et menant à la psychiatrie à l’EST, à l’OUEST par le service
des Maladies Infectieuses et le centre de l’association des PV VIH.
Figure 5 : Vue d’ensemble de face convexe – Médecine Interne côté sud au bord de la
route.
Le nouveau service de 50 lits avec des salles ayant la particularité d’être dotées en toilettes
internes et modernes sauf 3, comprend 5 unités :
Une unité de Diabétologie au Rez-de-chaussée avec 12 lits d’hospitalisation :
4 salles de première catégorie ;
4 salles de deuxième catégorie de 2 lits (8 lits) chacune ;
3 salles de consultation = DES ; PV VIH et des Professeurs au couloir EST ;
1 bureau du major au couloir EST ;
1 salle des infirmiers au couloir NORD ;
NORD :
3 bureaux de médecins
1 salle de troisième catégorie de 3 lits sans toilette interne( non fonctionnelle)
1 salle des DES
1 salle des Internes
2 toilettes répartis entre personnels et certains malades et leurs accompagnants
Une grande salle de conférence en face de l’escalier principal et à mi-chemin entre les
couloirs
EST :
4bureaux des professeurs avec chacun une salle de consultation
2 bureaux des assistants et praticiens hospitaliers
une salle de consultation des professeurs
1 bureau du major
1 salle des archives
2.3 Echantillonnage :
Un recrutement de tous les patients répondant aux critères d’inclusion et correspondant aux
périodes d’études. Nous avons fait un échantillonnage exhaustif.
Formule : n=z² pq/i²
n= taille de l’échantillon
Z : valeur dépendante du risque d’erreur a choisi (z=1,96 pour a = 5% ; z= 2,576 pour a =1%)
i= la précision voulu
p= 1-q, proportion attendue dans la population
Critère d’inclusion :
Ont été inclus dans notre étude tous les dossiers des patients présentant une ou plusieurs
adénopathies vus en hospitalisation quel que soit l’âge, le sexe ; l’ethnie, la profession et la
recherche étiologique de ces adénopathies
Critère de non inclusion :
Tous les dossiers des patients présentant des adénopathies qui sont vus en dehors de notre
période d’étude et tous les dossiers incomplets
2.4 Matériel :
Le matériel utilise était : un pèse personne, un stéthoscope, un mètre ruban, un micro-ordinateur,
tensiomètre, une aiguille fine, une lame –porte objet, un thermomètre, gants, asepsie.
2.6 Confidentialité :
Notre étude était basée sur les dossiers des patients(e) hospitalisés avec une confidentialité des
données.
Définitions opérationnelles :
Une adénopathie était définie comme une augmentation du volume d’un ganglion
lymphatique ≥ 1,5 cm dans l’aire ganglionnaire inguinale ou ≥ 0.5 cm au niveau épitrochéaire
ou ≥ 1 cm dans les autres aires ganglionnaire.
Le bilan paraclinique systématique comportait au minimum :
Anémie : taux d’hémoglobine inférieur à 13g/dl chez l’homme, inférieur à 12g/dl chez
la femme et inférieur à 14g/dl chez le nouveau-né.
Microcytose : le taux de volume globulaire moyen inférieur à 80fl.
Macrocytose : le taux de volume globulaire moyen supérieur à 100fl.
Hypochrome : teneur de concentration moyenne en hématocrite (TCMH) inférieur à
27pg.
3 RESULTATS :
Au total, nous avons colligé 60 dossiers des patients sur un total de 2556 patients hospitalisés
dans le service au cours de notre période d’étude soit une fréquence hospitalière de 2.34%.
Tableau IX: Répartition des patients selon les antécédents médicaux personnels
Antécédent Médical Effectif Pourcentage
HTA 2 3.33
Diabète 8 13.33
VIH 14 23.33
Transfusion sanguine 3 5
UGD 4 6.67
Autres * 3 5
Aucun antécédent 26 43.33
Total 60 100
* : ictère(1) Epilepsie(1) adénocarcinome mammaire(1)
Le VIH SIDA était retrouvé dans 23.33% comme antécédent personnel des patients.
Unilatérale 14 23.3
Bilatérale 29 48.3
non précisée 17 28.3
Total 60 100.0
L’adénopathie était bilatérale dans 48.3% des cas.
Tableau XVI: répartition des patients selon le site de palpation des adénopathies.
Site de palpation des adénopathies Effectif Pourcentage
Cervicale 14 20
Axillaire 17 24.29
Sous claviculaire 5 7.14
Sous mandibulaire 9 12.86
Inguinale 25 35.71
L’amaigrissement était le signe associé dans 33.58% suivie de la fièvre avec 20.15%.
.
Tableau XVIII : Répartition des patients selon l’examen bactériologique des liquides
biologiques.
Examen Germe Effectif Pourcentage
ECBC du pus Escherichia coli 2 28.57
Staphylococcus 3 42.86
aureus
Klebsiella oxytoca 1 14.28
Stérile 1 14.28
Total 7 100
Staphyloc aureus 2 40
Hémoculture Escherichia coli 1 20
Stérile 2 20
Total 5 100
E coli 7 33.33
ECBU Streptococcus 2 9.53
pneumoniae
Acinetobacter 2 9.53
baumanii
Stérile 10 47.61
Total 21 100
L’Escherichia coli était très fréquemment retrouvé dans les liquides biologiques.
Sur un total de 18 patients sur 60 cas, la biopsie ganglionnaire a retrouvé un lymphome non
hodgkinien dans 50% des cas.
Splénomégalie 6 15.38
Les différentes échographies réalisées montraient dans la plus part des cas des adénopathies
profondes avec 41.02% des cas.
Sur les clichés radiologiques des 32 patients, une pneumopathie était retrouvée dans 25% des
cas.
Sur un total de dix-neuf 19/60 des patients ayant réalisé un scanner, les adénopathies étaient
retrouvés chez 14 patients avec 73.68%.
La majorité des patients avaient séjournée entre 11-20 jours avec 30% des cas.
Adénopathie cervicale
VIH/SIDA Non 28 58
Adénopathie axillaires
Oui 0 17 1.654
0.002
VIH/SIDA
Non 34 52
Lymphome non
HODGKINIEN Oui 0 9 1.567
0.027
Non 34 60
Adénopathies
Satellites Oui 0 9 1.567
0.027
Non 34 60
Il y avait un lien entre le diagnostic retenu et les adénopathies axillaires à la palpation ganglionnaire.
Adénopathies inguinales
VIH/SIDA Non 50 36
Il y avait un lien entre le Lymphome non HODGKINIEN, les adénopathies Satellites et les
adénopathies inguinales à la palpation ganglionnaire.
Durée
Hospitalisatio
n
[0-10] 5 0 3 0 0 1 0 1 10
[11-20] 6 5 2 0 1 1 1 2 18
[21-30] 3 1 3 0 3 0 0 4 14
[31-40] 1 2 0 1 0 1 1 0 6
[41-50] 2 0 0 2 0 0 0 0 4
[51-60] 0 0 0 1 0 0 0 0 1
[61-70] 0 0 1 0 0 0 0 1 1
˃ 70 0 0 0 1 0 0 0 0 1
Le diagnostic retenu était fréquente chez les patients ayant séjourné entre 11 et 20 jours.
4 COMMENTAIRES ET DISCUSSION :
4.1 Limite de notre travail :
Notre étude descriptive avec un recueil rétrospectif des données présentait un certain nombre
de limites :
Notre étude a porté sur les étiologies des adénopathies dans le service de la médecine interne
CHU point G de Bamako.
des ADP qui sont molles se fasse à la phase aigüe des ADP et sont généralement d’origines
infectieuses.
Les ADP étaient bilatérales dans 48.3% des cas. Nos résultats sont inférieurs à celui de Konaté
[15] avec 63.33% mais supérieurs à celui de Kamaté [58] avec 29% des cas.
Les ADP étaient mobiles dans 38.3% des cas. Dans les données de Ouattara [57] et Konaté
[15], nous constatons une prédominance des adénopathies mobiles avec respectivement 67% et
60%. Ces résultats sont supérieurs aux nôtres, cela pourrait s’expliquer par notre faible
échantillonnage.
La plupart de nos patients présentaient des ADP indolores 26.3%. Les données de Konaté [15]
et Hanane [14] étaient supérieurs aux nôtres avec 61% et 40% des ADP qui étaient indolores.
Les ADP multifocales (28.33%) furent les plus représentés, ce qui est presque similaire à ceux
trouvé par Hanane [14] avec 36% et Ndour [63] avec 32.1% par contre notre résultat est
inférieur à ceux retrouvé chez Ouattara [57] et Gilbert [62] avec respectivement 94% et
81.7% des cas. Ce constat s’expliquerait par le faite que notre étude a porté sur les adénopathies
en générales toutes les sites ganglionnaires confondus.
Le site inguinal a représenté 34 ,11% des cas. Ndour [63], Boko [64], et Gamachu [65], ont
trouvé le même site avec respectivement 82.1%, 50.2%, et 48.1%. Cette prédominance du site
ganglionnaire pourrait être due au fait que cette site est le siège fréquemment des infections
qui ne peut passer inaperçu tant par le patient que le médecin.
Cela s’explique par le faite que dans notre service, il existe une unité de prise en charge des
patients VIH vus en consultation et ou si besoin en hospitalisation.
CONCLUSION :
Les adénopathies constituent un motif fréquent de consultation, d’hospitalisation et
d’investigation en médecine interne. Elles posent surtout un problème de diagnostic
étiologique. Nous avons retenu 60 dossiers pour notre étude ; ce qui nous a permis de
distinguer les principaux diagnostics étiologiques suivants :
Le VIH/Sida, le lymphome non Hodgkinien et les adénopathies satellites.
La cytoponction ganglionnaire aide à orienter le diagnostic et sa réalisation a été rare dans
notre étude.
Par contre, la biopsie exérèse ganglionnaire avec examen anatomopathologique garde toute
sa valeur dans le diagnostic étiologique des adénopathies.
RECOMMANDATIONS :
- Aux autorités sanitaires compétentes :
Rendre accessible et au coût moindre à la population les bilans de premières nécessités pour la
prise en charge des adénopathies.
Promouvoir la formation des anatomopathologistes et des spécialistes en médecine interne, en
infectiologie , hématologie ect.
Equipé les laboratoires de matériels indispensables à la prise en charge des adénopathies.
- Au personnel soignant :
- A la population :
Se rendre rapidement dans un centre de santé devant toute grosseur ou masse visible ou palpable
directement sous la peau au niveau d’une aire ganglionnaire périphérique
Eviter l’automédication dans la prise en charge des adénopathies car le diagnostic précoce et la
prise en charge correcte garantie d’un meilleur pronostic
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30. Gest TPP.Anatomy: Medcharts. New York: Iloc 1994.
Annexes
Fiche d’enquête
1. Identification du malade
NDossier=……………………………….
AGE………………………………..
SEXE…………………………………PROFESSION……………………..
ETHNIE……………………………….RESIDENCE…………………
TEL……………………………….
ANTECEDENTS :
Drépanocytose VIH
Autres=…………………………………………………………………………………………
……..
Chirurgicaux :…………………………………………………………………
Obstétricaux : G P V A D
3. Circonstance de découvert :
Nombre : 1 2 3 plus de 4
≤1.5cm ˃1.5cm
Autres…………………………………………………………………………………..
Evolution : Aigue Chronique
Splénomégalie Hépatomégalie
Autres………………………………………………………………………………….
Examens paracliniques :
Biologies :
-hémogramme : -GB=…… -PNN=……… Lymphocyte :……
-Plaquettes=…………../mm
Taux de réticulocytes= Fait Oui Non
Elevé :…………………..Normale………………………Bas…………….
Test de Coombs direct= Positif ………………..Négatif……………Non fait….
Urée : fait……Oui ………………… Non …………….
Elevé :……………………Normale :…………… …………Bas
Créatinémie=………………...umol/l
Cockcroft : DFG à ……………………………………
MDRD : DFG à ………………………………………
Insuffisance rénale :
Légère : DFG à …………………..
Modérée : DFG à ……………………..
Sévère : DFG à ………………………..
Terminale : DFG à …………………………
Transaminases : Elevé :…………Normales :………Basses………….
TP………………Elevé………. Normale………….Bas…………….
Electrophorese des protéines seriques : Fait Oui Non
Albumine……… Elevé…………..Normale………….Basse…………
Alpha1 :…………Elevé………… Normale…………Bas……………
Alpha 2………… Elevé……… .. Normale…………Bas………..
Beta………………Elevé……….. Normale…………Bas………
Gama……………. Elevé……… Normale…………Bas………….
Frottis sanguin au doigts………
-VS (1ere heure)= ………Elevé ………….Normale………Basse……..
(2 eme heure) =………Elevé………….. Normale……….Basse……….
CRP : ………..Elevé………………Normale……………..Basse
Fibrinemie=………Elevé………Normale………Basse …… Non fait….
LDH=………………Elevé………..Normale…….Basse……… Non fait
Hémoculture=………Fait …………. Non fait ……………….
Positive……….. Négative……………
Germe :……… …………………… ……………………………
…………………………………………………………………….
Antibiogramme : Fait………………Non fait………………..
Sensibles:…………………………………………………………………………Resistants:…
…………………………………………………………………………………………..
ECBU=………Fait ……………Non fait….
Germe(s) :…………………………………………………………………………
Résultat :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
Immunophénotypage……Fait………………Non fait……
Résultat :………………………………………………………………………………………
………………………………………………………
Autres …………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………..
Diagnostic retenu :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
Etiologie :
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..
Faite Résultats
Imageries
Oui Non
Cervicale
Echographies
Abdominale
Pelvienne
Autres
Radiographie
Du thorax
Cervicale
Thoracique
TDM Abdominale
Pelvienne
Autres
SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant
l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l’Etre suprême, d’être
fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que
je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
Je le jure !