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COURS PREPARE PAR Mme Marie Nicole Sully Guerrier

NURSING EN
DERMATOLOGIE
CHAPITRES A VOIR


CHAPITRE 58: EVALUATION DE LA FONCTION TEGUMENTAIRE
 CHAPITRE 59: AFFECTIONS CUTANEES
 CHAPITRE 60: BRULURES
 SYPHILIS ET LEPRE
PLAN DU COURS

 Apres avoir etudie ce chapitre vous serez en mesure


de:
 Decrire les structures et les fonctions de la peau
 Definir la composition et la fonction de chaque
couche de la peau
 Reconnaitre les lesions cutanees et leurs
manifestations courantes
 Decrire le processus normal de viellissement de la
peau
 Decrire les composantes utiles de l’examen physique
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE GENERALITE

 La peau organe du corps ayant la plus grande surface


 Structure indispensable a la vie humaine
 Agit comme garde de corps
 Participe a plusieurs fonctions vitales
 Permet l’adaptation a d’autres influences
environnementaux.
PEAU
 Constituee de trois couches distinctes: epiderme,
derme et une troisieme couche la couche sous-
cutanee constituee de tissus adipeux.
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L’EPIDERME
 Mince mais résistante.
 Stratifiée en plusieurs zones.
 A cinq couches: cornée, claire, épineuse, granulée et
basale.
 La couche basale la plus profonde produit les
nouvelles cellules de la peau.
 Les mélanocytes produisent la mélanine qui donne
les nuances brunes de la peau et des cheveux.
L’EPIDERME
 Se renouvelle régulièrement et continuellement.
 Mince sur une grande surface sauf sur les surfaces
exposées á la friction(paume de la main , plante du
pied).
 Non vascularisé, se nourrit par l’intermèdiaire des
vaisseaux sanguins cutanés situés dans le derme.
EPIDERME SUITE
 La coloration de la peau provient de trois sources :la
mélanine, le pigment de carotène, le lit vasculaire.
 La proportion relative de ces nuances combinées
donne la couleur de la peau.
DERME
 Constitué principalement de tissu conjontif (ou
collagène).
 De tissu élastique solide.
 Les nerfs , les récepteurs sensoriels, les vaisseaux
sanguins et lymphathiques.
 Les glandes sébacées, les follicules pileux, les
glandes sudoripares.
COUCHE SOUS-CUTANEE OU
HYPODERME
 Couche la plus profonde de la peau
 Faite de tissu adipeux compose de lobules, de
cellules graisseuses.
 Assure la souplesse de la peau définit la silhouette.
 Nécessaire a la production d’énergie, fournit
l’isolation essentielle au contrôle de la température
et a la protection des organes sous jacents.
LES POILS
 Sont disséminés sur toute la surface de la peau sauf
la paume des mains et la plante du pied
 Constitues de fils de Kératine.
 La tige est la partie saillante et visible du poil.
 La tige se trouve sous la surface insérée dans le
follicule.
 Leur croissance se fait selon un cycle a deux phases:
Anagène ou phase de croissance, Telogene ou phase
de repos. Leur vitesse varie selon la nature du poil.
SUITE
 La croissance des poils dans certaines parties du
corps est assurée par les hormones sexuelles
 Les hormones males régissent la croissance des poils
sur le visage, la moustache la poitrine et le dos.
 Le poil doit sa coloration a la quantité de Mélanie
que renferme sa tige
LES ONGLES

 Situes sur la partie dorsale des doigts et des orteils


 Composes de plaques dures de Keratine.
 Le corps de l’ongle est clair.
 Prend la couleur rose de la couche tres vascularisee
des cellules epitheliales.
 Lunule zone semi opaque blanche a l’extremite
proximale de l’ongle.
ONGLES SUITE
 La lunule est situee sous la matrice de l’ongle ou la
Keratinisation de nouvelles cellules se forment.
 La cuticule agit comme joint d’etancheite pour
couvrir la matrice de l’ongle.
Structure de l’ ongle
Structure des ongles des orteils
GLANDES SEBACEES
 Produisent une substance lipidique protectrice le
sebum secrete par les follicules pileux.
 Fonction:lubrifier la peau et les cheveux. Forme avec
l’eau une emulsion qui retarde la perte d’hydratation
de la peau.
 Sont plus abondantes sur le cuir chevelu , le front, le
visage, et le menton.
GLANDES SUDORALES
 Deux types : Ecrines et Apocrines.
 Ecrines s’ouvrent directement sur la peau et
produisent la sueur.
 Apocrines s’ouvrent dans les follicules pileux,
produisent une épaisse sécrétion lactée.
Situées sous les aisselles, la région anale, scrotum,
grandes lèvres , l’ombilic et les mamelons.
FONCTION DE LA PEAU
 Protection: Protège la plus grande partie du corps
contre les agressions venant de l’extérieur
 Sensibilité: se fait par la stimulation des terminaisons
nerveuses
 Hydratation: la peau n’est pas complètement
imperméable a l’eau, une personne normale en
bonne sante subit une perte d’eau journalière
équivaut a 600ml
suite
 Thermorégulation: l’énergie créée par le métabolisme des
aliments permet a l'organisme de produire de la chaleur
de façon constante par
 1- radiation: transmission de la chaleur du corps a un
objet moins chaud se trouvant a distance.
 2- conduction: transmission de la chaleur au contact d’un
objet contigu moins chaud.
 3-convection: mouvements des molécules d’air chaud
permettant a la chaleur transmise par conduction de se
dissiper.
 4- l’évaporation au niveau de la peau favorise la
conduction.
SUITE

 Production de vitamine: expose au rayon ultra violet


la peau transforme les substances nécessaires a la
synthèse de la vitamine D essentielle dans la
prévention du rachitisme.
 Fonction de la réponse immunitaire.
EVALUATION DE LA PEAU

 Doit se porter sur toute la


surface de la peau y
compris les muqueuses, le
cuir chevelu et les ongles.
 Determiner la palpation, la
turgescence et l’élasticité de
la peau, la coloration la
vascularisation la
température, la texture et
la mobilité
EVALUATION SUITE
 Recherché la présence d’oedème ou de lésions.
 La coloration varie d’une personne á l’autre.
 La coloration rosée ou rougeâtre donne une
vasodilatation provoquée par la fièvre les coups de
soleil et l’inflammation.
suite
 La pâleur de la peau provient d’une baisse de
l’apport sanguin s’observe surtout dans les
conjonctives.
 La cyanose indique une hypoxie(coloration bleue)
s’observe dans le lit unguéale, les lèvres, les
muqueuses.
 L’ictère coloration jaune de la peau est reliée á une
hausse de bilirubine et s’observe sur la sclérotique et
les muqueuses.
CHANGEMENTS PHYSIQUES
 Avec l’âge l’épiderme et le derme s’amincissent et
s’aplatissent
 Perte de l’élastine et de collagène du tissu sous-
cutané et de la masse adipeuse
 Ralentissement du renouvellement cellulaire
 Fragilité de la peau qui devient transparente
 Diminution des vaisseaux surtout des capillaires en
nombre et en taille
 Perte de la capacité fonctionnelle des glandes
sudoripares et sébacées ce qui rend la peau sèche et
rugueuse
SUITE
 Diminution de la croissances des poils en particulier
sur les jambes et le cou-de-pied
 Les cheveux deviennent plus clairsemes, les poils des
aisselles et du pubis se raréfient.
QUIZ
 Quelle est la couche de la peau qui contient plus de
follicules pileux, de glande sébacées et de glande
sudoripare
a- Epiderme
b- Derme
c- Couche basale
d- couche épineuse
SUITE
 Quel pigment est responsable de la coloration de la
peau
a- Carotène
b- Globule rouge
c- Mélanine
d- Sébum
 Vous évaluez la peau de la personne âgée pour
déshydratation
a- Baisse de la turgescence
b- Augmentation de la souplesse de la peau
c- Présence de lésions
SUITE
 Pour évaluer la présence d’ œdème sur quelle partie
du corps peut-on le faire
a- Le cuir chevelu
b- Les doigts
c- La clavicule
d- La cheville
TRAITEMENT DES AFFECTIONS
CUTANEES
 Des médicaments á action topique ou locale, action
systémique ou générale.
 Différents types de pansements et des bains
thérapeutiques
OBJECTIFS DU TRAITEMENT
 Prévenir l’altération de la peau saine
 Prévenir les infections
 Soulager la douleur et les symptomes
 Enrayer l’inflammation
TYPES DE LESIONS
 Elles sont de deux types
 Lésions primaires ou élémentaires ou primitives
traduisant le processus lésionnel initial.
 Lésions secondaires peuvent être constituées d’un
seul type de lésion élémentaire ou de l’association
de plusieurs d’entre elles.
Lésion primitive Lésion secondaire
Macule Squames
Papule Croûtes
Nodule Excoriations
Tubercule Fissure
Végétations Ulcération
Kératose Atrophie
Vésicule Erosion
Bulle Sclérose
Pustule Poïkilodermie
Nouures Cicatrice
Gommes Gangrène
La lésion primitive

La macule
Lésions sans relief (non
palpable) ni infiltration =
une modification de la
couleur
-Erythème
-Macule vasculaire
-Macule purpurique
-Dyschromie
Une pustule
 Plane ou en relief, inférieure à 1 cm, de couleur
blanche ou jaunâtre contenant une sérosité
louche ou du pus franc.
Une bulle
 lésion en relief, de grande taille
(= 5 mm) contient un liquide
clair, jaunâtre, ou hémorragique
qui s'écoule après perçage.
 Le signe de Nikolski.
 Ex: (impétigo, pemphigoïde,
pemphigus, syndrome de Lyell).
Les nodules
 Elevure solide, peu saillante, ronde
ou ovalaire, profonde. Elle est
parfois douloureuse. Elle est liée à
une

 Atteinte du derme ,de


l'hypoderme.

 Nodosité (petite taille >0,5 cm),


nodule (taille > 1cm), nouure
( (taille > 5cm)
Les lésions secondaires

Les squames
 Lamelles de la couche cornée qui se détache
de l’épiderme
 Plusieurs types:
 Scarlatiniforme

• en grand lambeau, en doigt de gant : au cours de


la scarlatine,
La cicatrice chéloïde, qui a une évolution
extensive sur des années.
LESION SECONDAIRES

 L'escarre :une nécrose secondairement ulcérée


au point de pression (ischémie d'appui).

 La gangrène :une nécrose tissulaire d'origine


vasculaire ou infectieuse. diabète
L'ulcération.
 Sa surface peut être rouge, ou jaunâtre (fond
fibrineux), ou croûteuse, ou noire (nécrose).

 L'ulcère est une perte de substance chronique


sans tendance à la cicatrisation.
Les croûtes:
 le coagulum d'un exsudat: séreux ou
hémorragique ou purulent,
 de couleur jaune vif (= mélicérique), ou rouge
sombre ou brune.
 se détache facilement
PANSEMENTS

 Ils peuvent être humide ou sec.


 Les pansements humides sont utilisés dans
les cas d’inflammation aigue ou de lésions
suintantes.Ils peuvent etre stériles ou non
selon la dermatose
 Les pansements secs sont utilisés pour les
plaies non suintantes.
ETUDES DE CAS

 Melle jeanne 25 ans , est admise a l’HUP pour


une éruption cutanée faite de plaques
prurigineuses et érythémateuses due a une
intoxication alimentaire grave, accompagnée
de diarrhée et de vomissements de douleur
articulaire.
 Elle a une température de 38.9 C , la Pls 76, R
24/mn, TA 120/80. Il y a déjà 2 jrs. Elle est
agitée et anxieuse face a son état.
ETUDE SUITE

 Quels sont les principaux problèmes du


patient?
 Apres avoir déterminer les problèmes quels
sont les risques qui peuvent en découler
d’eux?
 Formuler des diagnostics infirmiers a partir
de ses besoins.
 Le prurit est il le problème principal du
patient?
SUITE

 Quels sont les pathologies qui peuvent


provoquer un prurit?
 Quels conseils faut il donner a un patient
ayant une démangeaison?
PRURIT

 Sensation de grattage involontaire intense


qui accompagne toute dermatose.
 Dans les cas de prurit éviter la déterrioration
de la peau par l’application de solution
rafraîchissante diminuant la sensation de
démangeaison tels (bains tièdes d’amidon, la
calamine lotion ).
SOINS EN CAS DE PRURIT

 Porter des vêtements en coton


 Mettre les habits á longues manches pour les
nourissons
 Enlever les excès d’eau sur la peau après le
bain sans frotter la peau
 Garder la chambre fraîche et humide la nuit.
 Couper les ongles pour éviter les
égratignures.
Etudes de cas

 Melle jeanne 17 ans , il y a 3 semaines


présente sur le visage et le haut du dos , des
petits points blancs douloureux et certains
sont surmontes de points noirs et
érythémateux qui sont également
prurigineux et desquamée. Elle utilise la main
pour les éclater. Elle est anxieuse et se fait
des idées sur l’apparence de son visage.
SUITE

 Quelles sont les causes de l’acné?


 A quel âge peut on commencer à les voir
apparaitre, et pourquoi?
 Quel sera votre objectif de soin?
 Quels seront vos conseils?
ACNE

 Affection cutanée très fréquente en


dermatologie, courante pendant l’adolescence
(8 á 10 ans )mais régresse généralement á l’âge
adulte. Parfois persiste jusqu’á l’âge de 30 ans,
ou toute la vie.
 Facteurs qui interviennent dans sa génèse:
 Hérédite
 Hormones surtout androgènes
 Stress
 alimentation.
LOCALISATION

 Elle apparait sur le visage, et la partie


supérieure du tronc sous forme de glandes
sebacées bloquées formant des comédons.
ACNE VULGAIRE DU VISAGE
TRAITEMENT

 Réduire l’infection bactérienne


 Enrayer l’inflammation
 Combattre l’infection secondaire
 Prévenir l’obstruction folliculaire
 Minimiser la desquamation
 Eliminer les facteurs qui predisposent á
l’acné.
LES DERMATOSES ALLERGIQUES

 OBJECTIFS: Connaitre les différents types de


dermatoses allergiques
 Decrire leurs manifestations
 Expliquer leurs causes
 Les facteurs prédisposant ou déclenchant
 Leurs traitements et soins Infirmiers
approprier et prévenir les complications
DERMATOSE SEBORRHEIQUE

 Production excessive de sébum provenant de


la glande sébacée
 Dermatite séborrhéique, est une dermatose
avec squame généralement grasse sur des
zones séborrhéiques de la peau.
LOCALISATION

 Elle se localise : sur le cuir chevelu,( pellicules)


le front, les oreilles, les sourcils, les sillons
nasaux labiaux, le menton, le thorax, le haut
du dos, les omoplates, l’aisselle et l’aine.
DERMATOSE SEBORRHEIQUE
DERMATOSE SEBORRHEIQUE
CAUSES

 Hérédité.
 Etat nutritionnel
 Infection.
 Stress.
EDUCATION ET TRAITEMENT

 Eviter l’utilisation des produits gras, l’exces de


chaleur
 Pour les pellicules utilisés une crème á base
de cortisone selon avis médicale. Imidazolée,
kétoconazole, hydrocortisone.
 Régime équilibré riche en vitamine du
complex B.
 Eviter les surcroît de travail, le manque de
sommeil, le stress.
ECZEMA

 Les termes eczéma et dermatite sont utilisés


dans le même sens.
 Est une dermatose allergique prurigineuse,
errythémateuse, vesiculeuse, inflammatoire
non contagieuse de la peau. Il existe plusieurs
formes.
FACTEURS PREDISPOSANTS

 Constitutionnels.
 Irritants allergiques(vaseline).
 Chaleur, Stress, Infection.
MANIFESTATIONS

 Prurit
 Sensation de brûlure
 Errythème
 Vésicule et oedème
 Suintement
 Croûte, désèchement et desquamation de la
peau.
ECZEMA ATOPIQUE
ECZEMA INFANTILE
Dermatite atopique/Eczema
Naevus
ECZEMA INFANTILE INFECTE
ACTION INFIRMIERE

 Eviter toute infection et sur infection.


 Traiter les dermatoses non infectées avant les
dermatoses infectées.
 Se laver les mains entre chaque malade.
 Signaler au médecin tout changement
constate dans l’évolution de la maladie.
DERMATITE DE CONTACT

 Eczéma provoqué par le contact de la peau


avec un produit irritant ou un allergène.
FACTEURS PREDISPOSANTS

 Savon ,eau, vaseline, la salive, une dermatose


pré existante.
ECZEMA DE CONTACT DUE AU
SAVON
Pied d’athlète
ACTION DE L’INFIRMIERE
ETCONSEIL A DONNER
 Protéger la surface cutanée atteinte
 Identifier l’agent causal et le supprimer
 Demander au patient d’éviter les agents
irritants locaux jusqu’á la guérison.
 Eviter la chaleur
 Les médicaments topiques sauf ceux
prescrits par le médecin.
DERMATOSE EXFOLLIATRICE

 Affection grave caractérisée par une


inflammation progressive souvent
accompagnée d’errythème et d’une
desquamation plus ou moins généralisée
Dermatose exfoliatrice du nouveau né
ERYTHRODERMIE

 Affection grave caractérisée par une


inflammation évolutive qui s’accompagne
fréquemment d’un érythème et d’une
desquamation plus ou moins étendus.
MANIFESTATIONS

 Fièvre, frisson, intoxication grave, troubles


gastro intestinaux, état dépressif, perte
importante de la couche cornée,
hypoproteinémie
ACTION INFIRMIERE

 Maintien de l’équilibre hydroélectrolytique


 Prévenir les infections cutanées.
 Repos au lit
 Rafraîchir la pièce
 Surveiller les symptômes d’insuffisance
cardiaque, hyperthermie.
URTICAIRE

 Réaction inflammatoire de la peau non


contagieuse caractérisée par une éruption
papulo-œdémateuse prurigineuse
ressemblant a des piqures d’orties.

 Apparait lorsque le système immunitaire est


affaibli , c’est la forme chronique, elle
disparait sans raison apparente.
MANIFESTATION

 Eminences rosées et
œdémateuses de
grandeur et de forme
variable.
 Prurit, sensation de
brulure.
 Fièvre modérée
 Douleur abdominale et
troubles digestifs.
CAUSES

 Reaction allergique a la nourriture


 Reaction allergique a des facteurs
environnementaux tels que: pollen,
poussiere, produit chimique
 Reaction allergique au latex: Gants
 Infections.
 Certains medicaments(ains, asa, produits de
contraste aux rayons X) etc.
LOCALISATION
 N’importe quelle partie du corps telles que les
muqueuses surtout la bouche, le larynx
parfois avec des complications respiratoires
graves.
COMPLICATION

 D’œdème de Quincke touchant le visage


 Atteinte laryngée qui obstrue le larynx par de
l’œdème avec risque d’asphyxie.
 Choc anaphylactique après injection
médicamenteuse.
ROLE DE L’INFIRMIERE

 Traiter et garder les personnes en observations


afin de prévenir les signes d’obstructions
laryngée.
 S’assurer que la personne évite toute exposition
ultérieure a l’allergène alimentaire
 Enseigner au patient comment déceler les
signes et symptômes de réaction allergique.
 Demander au patient de porter un bracelet
médical et un logo d’identification sur sa voiture
en cas d’accident
PSORIASIS

 Maladie non contagieuse chronique de la


peau.
 Papules recouvrant rouge ou des plaques
argentées, prenant l’aspect d’un mur écaillé
blanchâtre.
 Evoluant par cycle avec des périodes de
remissions, mais peut bien être maitrisée par
des traitements.
PSORIASIS
PARTIES AFFECTEES

 Le psoriasis affecte les articulations, causant


le psoriasis arthritique inflammatoire qui peut
devenir dégénérative.
 Affecte la peau du coude, le cuir chevelu, la
paume des mains et la plantes des pieds,
certaine fois tout le corps
ROLE DE L’INFIRMIERE

 Suprimer le prurit et soulager la douleur


 Maintenir la temperature de la chambre
fraiche
 Donner des bains frais et rafraichissants.
 Lubrifier les regions assechees a l’aide de
crème et de lotion apres le bain
 Aider le patient anxieux a retrouver son
assurance, a identifier les problemes et a
retrouver les solutions.
ROLE SUITE

 Controler le suintement et prevenir la


formation de croutes.
 Enlever les croutes et les squames avant
l’application du medicament topique.
 Bien suivre le traitement medical dans
l’application de medicaments topiques a base
de corticosteroides.
INFECTIONS A STAPHYLOCOQUES
ET A STREPTOCOQUES
 DERMATOSES CONTAGIEUSES.
 Impétigo
 Folliculite– furoncle, anthrax
IMPETIGO
 Agit superficiellement sur la peau et est causée
par les streptocoques et les staphylocoques ou
par d’autres bactéries.
MANIFESTATION

 Macules érythémateuses pouvant devenir


discrètes
 Vésicules a parois minces qui vont se rompre
et se recouvrent de croutes jaunâtres.
 se manifeste a n’importe quel âge, plus
fréquent chez les enfants vivant dans de
mauvaise conditions d’hygiène
 Fait suite également a une pédiculose du cuir
chevelu, la gale, herpes, morsures d’insectes.
suite

 Chez l’adulte: mauvais état de sante, manque


d’hygiène et malnutrition
 La forme bulleuse on a des vésicules qui se
rompent et laissent une plaie rouge et vif
TRAITEMENT

 Antibiotique par voie générale pour la forme


bulleuse cloxacilline ,
dicloxacilline( pénicilline résistante a la
pénicillinase.
 Forme non bulleuse: Pénicilline G Benzathine
en IM ou par voie orale.
 Bien nettoyer la peau avec une solution
antiseptique type Bétadine, Chlorhexidine
etc.
FOLLICULITE

 Infection a staphylocoque se retrouvant dans


les follicules pileux( chez l’homme le visage,
la femme les jambes ou aisselles, tronc
fesses.)
 Peuvent superficielles ou profondes
FURONCLE/ANTRHAX

 Inflammation aigue ou profonde d’un ou


plusieurs follicules pileux.
 Furonculose présence de multiples furoncles
ou furoncles récidivants.
 Anthrax: abcès de la peau et des tissus sous
cutanés du a la diffusion d’un furoncle
LOCALISATION

 Régions exposées aux irritations aux


pressions aux frictions et ou la transpiration
est abondante (cou, aisselles, fesses, régions
épaisses et moins élastiques).
 Germe en cause staphylocoque
MANIFESTATION

 Sensibilité au toucher, douleur et une cellulite


 L’infection peut se généraliser provoquant
fièvre, douleur leucocytose et même le
courant sanguin.
 Se retrouvent surtout chez les personnes
ayant une baisse de l’ immunité, qui reçoivent
des immunosuppresseurs ou qui portent des
vêtements très serrés.
 Fréquents également en pays chauds
TRAITEMENT

 Antibiotique par voie générale(cloxacilline,


dicloxacilline, céphalosporine)etc.
 Solution intraveineuse
 Dans la région anale et périnéale le patient
doit garder le lit.
FOLLICULITE CHELOIDIENNE
Pityriasis rosé
ZONA
Zona Définition

 Maladie d’origine virale, inflammatoire,


infectieuse, douloureuse et prurigineuse
 Primo infection est la varicelle . Le virus va se
réactiver et infecter une fibre nerveuse
provoquant une éruption cutanée
CAUSE

 Système immunitaire affaibli


 Stress
 Surmenage
MANIFESTATION

 Douleurs
 Picotements
 Sensation de brulure
 Fièvres légères
 Céphalées
 Troubles gastro intestinaux
 Eruption cutanée
HERPES

 L’Herpès est une infection cutanée éruptive,


secondaire à l’infection par l’Herpes simplex
virus (HSV)
 Le virus de l’herpès type 1 touche principalement
la bouche contrairement au virus de l’herpès
type2 qui lui s’attaque principalement les organes
génitaux. La transmission par voie sexuelle peut
avoir lieu même sans pénétration, orgasme ou
éjaculation.
Premiers Symptomes: fièvre, courbatures ou céphalée, des
cloques qui deviennent des lésions (ulcères) douloureuses et
très contagieuses.

 Prise en charge préventive:


 - Évitement de contact
 - Rapport protégé

 Prise en charge médicale:


-Antiviral antiherpétique
-Antiseptique locql
-Antalgique
MYCOSES

 Les mycoses sont des infections causées par


des champignons microscopiques qui se
trouvent sous forme de levures (spores) ou de
filaments.
Traitement:
- Formes peu étendues: traitements locaux
- Formes étendues ou résistance au traitement
local: antifongiques oraux
- Traitement de 4 semaines à 6 mois
SYPHILIS

 Vulgairement appelé vérole, est une maladie


infectieuse multi organique aigue et
chronique.
 Sexuellement transmissible, contagieuse due
au tréponème pale.
CONTAGIOSITE

 La contagiosité est importante aux phases


primaire et secondaire
 La propagation se fait par contact sexuel. Le
fœtus peut recevoir l’infection de sa mère par
voie transplacentaire qui se fait avant la 4
eme semaine de grossesse.
PERSONNES A RISQUE

 Homosexuels
 Adolescents
 Jeunes adultes et les groupes défavorisés sur
le plan économique.
MANIFESTATION STADE PRIMAIRE

 Le chancre: ulcération superficielle (rouge


mat), unique, bien limitée, indolore, indurée
laissant sourdre une sérosité qui contient le
germe.
 La période d’incubation est de 10 á 90 jours
soit une moyenne de 21 jours. C’est le stade le
plus infectieux.
 Dysurie écoulement urétral ou vaginal.
LOCALISATIONS

 Sillon balano- prénuptial, vulvo-vaginale,


bucco-pharyngien, ano rectale
 Elle passe inaperçue chez la femme
CHANCRE SYPHILITIQUE PRIMAIRE
STADE SECONDAIRE SIGNES

 Fébricule, malaise, angine, céphalées ,


adénopathies, arthralgie et une éruption
typique formée de macule ou maculo papules
qui peuvent se transformer en pustules
atteignant la peau et les muqueuses, peuvent
apparaitre sur n’importe quel endroit du
corps.
 Le tréponème commence á se répandre
après quelques semaines ou quelques mois.
SYPHILIS SECONDAIRE
TRANSMISSION

 Rapport sexuel
 Ano - vaginal
 Bucco - génital
 Voie sanguine
 Voie placentaire
PERIODE DE CONTAMINATION

 La période d’inoculation primaire varie de


3semaines á 1 mois après la contamination.
 Secondaire: 4 mois de 2 á 3 ans
généralisation par la voie sanguine.
 Congénitale: touche les enfants pendant le 2
eme et le 3eme trimestre de grossesse
TRAITEMENT
 Traitement de choix Benzatine benzylpénicilline G
(Extencilline) á tous les stades 2.400.000 mille
unités in q fesse.3 injections a 3 jours d’intervalle.
RPR un mois plus tard pour vérifier l’efficacité du
médicament. Garder le patient 30 mn après
l’administration du médicament pour observation.
 En cas de réaction allergique: Tétracycline 500mg
pos q.i.d pendant 15 jours
 Doxcycicline 100mg pos b.i.d pendant 15 jours
ROLE DE L’INFIRMIERE

 Lavage des mains après injection


 Ecoute active confidentialité
 Noter les antécédents du patient, date
d’exposition, les symptômes l’emplacement
des lésions, présence d’écoulement.
 Inspecter la peau pour y déceler les signes
d’irritation et de prurit; sillons
caractéristiques de la gale, lésions
écoulement etc.
NURSING SUITE

 Porter les gants pour inspecter les organes


génitaux.
 Expliquer au patient le mode de transmission,
les signes et symptômes qui permettent de la
reconnaitre, la durée de la période
infectieuse, le traitement et les moyens
d’eviter la propagation.
PREVENTION

 Demander au patient de se faire traiter dans les


24 a 48 heures en cas de rapports sexuels
douteux,
 Changer ses habitudes sexuelles, un seul
partenaire.
 Réduire les risques d’infections en évitant
certains types de rapports sexuels ( pénétration
anale, contact des doigts ou de la bouche avec
l’anus ).
 Préservatifs.
LEPRE OU MALADIE DE HANSEN

 Définition :Maladie infectieuse chronique


causée par le bacille Mycobacterium Leprae ,
 S’attaque aux tissus cutanés et aux nerfs
périphériques.
MODE DE TRANSMISSION

 Directe: de malade a sujet sain par voie


cutanée ou aérienne et peut être par contact
sexuel.
 Indirecte: par l’intermédiaire d’objets souilles,
les déjections nasales, buccales , les
vêtements, literies etc.
PERIODE D’INCUBATION

 Allant de 2 a 5 ans ( jusqu’à 25 ans).


 Son tropisme : peau, muqueuses, nerfs.
SIGNES CLINIQUES

 On reconnait la maladie sur 3 signes cardinaux:


 Lésions cutanées
 Anesthésie cutanée
 Hypertrophie des nerfs périphériques.
TYPES DE LEPRES

 Lèpre intermédiaire: Le signe le plus précoce:


macule cutanée hypo pigmentée avec baisse
minime de la sensibilité.
 L’évolution peut se faire: vers la guérison
spontanée dans les ¾ des cas.
 Stagnation a ce stade.
 Evolution vers les autres stades de la maladie.
Lèpre indeterminé (borderline)
TYPES SUITE

 Lèpre tuberculoïde ou pauci bacillaire: plus


fréquente, taches dépigmentées devenues
insensibles au toucher.
 Lésions cutanées ou léprides peu
nombreuses: macules anesthésiées, avec
bourrelet et extension centrifuge.
 Lésions nerveuses importantes hypotrophie
des troncs nerveux, multinévrites des gros
nerfs, mal perforant plantaire.
Lèpre tuberculoïde
SUITE

 Lèpre Lépromateuse ou multi bacillaire:


maladie générale.
 Lésions cutanées ou lépromes : nodules
infiltres, mal limites nombreux envahissant
les parties froides du corps.
 Lésions muqueuses rhinites.
 Lésions nerveuses superficielles.
 Lésions viscérales (1/3 antérieur de l’œil, os,
ganglions, gonades etc.)
Lèpre lépromateuse
FORMES LEPROMATEUSES
 Plus graves, plus
contagieuses
 Multi bacillaire: lésions
cutanées graves, nodules
infiltres lépromes surtout a
la face( facies léonin)
 Lésions muqueuses:
rhinite, (coryza bacillaire)
 Atteinte nerveuse discrète
TRAITEMENT

 Dépistage des maladies précoces et


systématiques
 Isolement: pendant la phase de la
contagiosité (24 a 48 heures ) mise en route
d’un traitement efficace
 Chambre individuelle pour la forme
lépromateuse: port des gants et masque
 Poly chimiothérapie adaptée(PCT)
suite

 Médicament de choix Les sulfone ou


Dapsone en association avec la rifampicine
ou la clofazimine pendant 6 mois a 24 mois
jusqu’à la guérison.
SOINS INFIRMIERS

 Demander au patient de faire des exercices


avec les membres.
 Surveiller tous signes d’atteintes nerveuses
 Administrer les médicaments aux doses et
aux heures prescrites.
ROLE DE L’INFIRMIERE
 Hygiène générale et éducation sanitaire
 Administration des analgésiques et cortisones dans les cas
sévères selon avis médicale
 Tester régulièrement la sensibilité de la peau et des
extrémités
 Faites des mouvements passifs et actifs avec les doigts
des mains et des pieds régulièrement encourager le
patient a le faire également
 Faites l’examen visuel du patient l’examen du fond d’œil.
 Favoriser la mobilisation active
 S’assurer de la prise des médicaments
 Encourager le patient a s’alimenter
Formes cliniques
Différencier les formes de lèpre
ACTION DE LA LEPRE SUR LES
NERFS PERIPHERIQUES
Autres types de lésions :
 Erythème: une rougeur localisée ou diffuse
de la peau, s’effaçant à la vitro pression

- érythème généralisé = exanthème: 3 types


- scarlatiniforme
- morbiliforme
- roséoliforme
- érythrodermie
- érythème localisé
 de type scarlatiniforme :
Erythème rouge vif, en grands placards
continus sans intervalles de peau saine
(exp. scarlatine, rubéole, toxidermie)
 de type morbilliforme :
Erythème rouge étendu fait d’éléments de
petite taille (≤ 1 cm de diamètre) avec
intervalles de peau saine (exp: rougeole,
virale:MNI)
 de type roséoliforme :
Erythème fait de taches roses, mal
délimitées avec de larges intervalles de
peau saine (exp:syphilis secondaire)
 Erythrodermie:
Erythème généralisé qui touche plus de 90% de la SC
Exp: psoriasis,eczéma,
Dermatite atopique, toxidermie, lymphome cutanée
???
 Érythème localisé: exemples
 Erythème pudique
 Eczéma de contact
 Lupus érythémateux
 Photosensibilisation
 Dermatomyosite
 Erythème pigmenté fixe
 Macules vasculaires:
- Vasodilatation des vx
dermiques
- s’efface à la vitro pression
-Exp:
• Télangiectasie
• Angiomes plans
 Macule purpurique:
 Une tache rouge sombre ne
s’efface pas à la vitro pression
 évolue selon les teintes de la
biligénèse

 Les aspects cliniques sont :la


pétéchie l'ecchymose,la vibice, le
purpura nécrotique
Dyschromies:
• Hyperpigmentation:
accumulation du pigment mélanique
Localisé: accumulation du pigment mélanique:
> Épiderme ( café au lait: brun, éphélides:
rousseur)
>Derme (érythème pigmenté fixe, lichen)
-généralisée: addison, hémochromatose, ice
renale chronique
 Achromies:
 Qté de la mélanine
Exp: vitiligo, albinisme, pityriasis versicolor

 La leucomélanodermie :
 Association d'hypochromie et
d'hyperchromie mélanique.
Les papules = biopsie cutanée
 La lésion est en relief,
pleine, solide, circonscrite,
ronde, ovalaire, polygonale
et/ou ombiliquée.

 La plaque peut résulter de


la confluence de petites
papules
Les tubercules:
- elevures saillante, circonscrite,enchassée
dans le derme, partiellement détruite
- exp: tuberculose, syphilis tertiaire,lupus
tuberculeux, lépre
Les végétations:
 une excroissances (aspect en choux-fleur).
 des aspects filiformes ou lobulés. La base est
sessile ou pédiculée, la surface sèche ou humide.
Elle peut s'ulcérer, se surinfecter.
 La verrucosité :une végétation sèche dont la
surface est cornée, squameuse, souvent
grisâtre.
 Exp: pyodermite végétantes, tuberculose
Une kératose:
 un épaississement corné.
 Lésions sèches épaisses en relief
 Exp (durillion, kératodermie palmo-
plantaire, la corne)
 Sur les muqueuses: une
leucokératose.
Vésicules
 La lésion est en relief, translucide, de petite
taille (<5 mm de diamètre)
 évolue vers la coalescence (bulle), vers un
trouble du contenu (pustulisation) ou vers la
rupture (suintement, érosion, croûte).
 Exp:
-sur peau saine: varicelle
-sur peau erythémateuse: herpes, zona, eczéma
Une gomme:
 formation volumineuse saillante, solide,
dermohypodermique et inflammatoire
 4 stades: crudité,ramollissement, fistulisation et
cicatrisation
 Exp: tuberculoses, pyococcique, syphilis III,
mycosique
 Pityriasiforme (petite, fine, blanchâtre,
pulvérulente) :pityriasis versicolor,
-Ichtyosiforme (écaille de poisson) : les
ichtyoses
 Psoriasiforme (brillante, large, micacée, épaisse)
: le psoriasis, syphilis II
 Folliculaires : à l'orifice d'un poil
 En collerette : fines, adhérentes au
centre et non en périphérie.
L'érosion ou (exulcération):
 Une perte de substance superficielle à fond plat,
bien limitée,guérissant sans séquelle cicatricielle.

 Le fond est humide et suintant, ou recouvert


d'une croûte secondaire.
La sclérose:
 Un épaississement et une perte de l'élasticité
cutanée
 La peau est dure et a perdu sa souplesse,
impossible à plisser

Exp: Sclérodermie
L’ atrophie:
 amincissement de la peau
 une lésion en cupule déprimée plus ou moins
profonde, lisse et nacrée.
 La surface se ride à la pression tangentielle.
 Exp: lichen atrophique, vergeture

Une poïkilodermie: associe atrophie, télangiectasie


et pigmentation réticulée
La cicatrice
 une lésion de réparation.
 Elle associe souvent atrophie et sclérose.
 Les formes cliniques:

- La cicatrice hypertrophique bombée, régulière et dont


l'évolution est en général régressive en 12 à 18 mois
EXERCICE
Quelques images

Identifier des lésions


élémentaires
Et
Diagnostiquer les dermatoses
MERCI !!!

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