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NURSING EN ORTHOPEDIE

Prepare par Mme jean Sully Guerrier Marie Nicole


OBJECTIF GENERAL
 Permettre à l’étudiant (e) Infirmiers (ères) de
reconnaitre les différents troubles et traumatismes du
système locomoteur chez tous patients qui en sont
atteints et leur donner des soins appropriés que requiert
leurs états.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
 A la fin du cours l’étudiant (e) sera capable de :
 Rappel anatomique du système locomoteur

 Evaluer le patient atteint de problèmes du système


locomoteur.
INTRODUCTION
 L’ orthopédie partie de la médecine qui s’occupe de
prévenir ou de guérir les déformations
 soit par une gymnastique rationnelle, soit par des
positions à prendre pendant un temps plus ou moins
prolongé. Le massage et l’hydrothérapie sont des
adjuvants en orthopédie.
RAPPEL ANATOM- PHISIOLOGIQUE DU
SYTEME LOCOMOTEUR
 Elements du systeme locomoteur
 Les os

 Les articulations

 Les muscles

 Les tendons

 Les ligaments

 Les bourses sereuses


ELÉMENTS DU SYSTÈME LOCOMOTEUR
SYSTÈME MUSCULAIRE
ROLE DU SYSTEME LOCOMOTEUR
 Protection
 Support

 Locomotion

 Mise en reserve des sels mineraux

 Hematopoiese et production de chaleur.


MAINTIEN DU TISSU OSSEUX
 Vitamine D
 L’hormone parathyroidienne

 La calcitonine.
COMPOSITION DU TISSU OSSEUX
 Cellules (ostéoblastes pour la construction de l’os,
ostéoclastes pour la résorption osseuse)
 Matrice proteique

 Sels minéraux

 Les cellules hématopoïétiques impliquées dans la


formation des globules rouges, des globules blancs et des
plaquettes.
REPARATION D’UNE LESION OSSEUSE
 Hématome fracturaire
 Granulation

 Cal osseux

 Remodelage
CROISSANCE DE L’OS
 En épaisseur a partir du périoste.
 En longueur se fait par le cartilage de conjugaison.
ANATOMIE DU SQUELETTE
 Les muscles squelettiques ou stries sont responsables du
mouvement , de la posture et de la production de chaleur.
 L’ion calcium déclenche la réaction des protéines grâce a
l’ énergie mise en réserve dans la molécule
d’ATP(adénosine triphosphate).
 Les neurones inferieurs moteurs contrôles l’activités des
muscles squelettiques. Leur destruction produit
l’atrophie du muscle.
EVALUATION DU PATIENT
 Vérifier s’il n’y a pas de difformité au niveau des
membres.
 Asymétrie morphologique

 Tuméfaction des membres

 Œdèmes

 Contusion ou fissure de la peau.


EVALUATION SUITE
 Observer sa posture, ses mouvements, sa démarche afin
de déterminer si le patient est incapable d’effectuer
certains mouvements, ou qu’il éprouve des malaises en
exécutant certains mouvements involontaires
EXAMEN DU SQUELETTE
 L’ infirmière examine le squelette pour mettre en
évidence les difformités et l’alignement des os.
 Les difformités de la colonne :Scoliose, Cyphose,
Lordose
 Angulations anormale des os long ou un mouvement
bizarre ailleurs qu’aux articulations sont souvent signes
d’existence d’une fracture.
EVALUATION DU SYSTEME
MUSCULAIRE
 L’ infirmière évalue le système musculaire pour vérifier
la facilité avec laquelle le patient change de position, la
coordination des mouvements, la force musculaire et la
taille du muscle.
EVALUER LA PEAU ET LA CIRCULATION
 Pour faire cette évaluation il faut utiliser le sens du
toucher afin de vérifier la présence de coupure,
contusion, coloration de la peau, les signes de mauvaise
circulation.
QUELQUES TERMES TECHNIQUES
 HEMARTHROSE= épanchement de sang a l’ intérieur
d’une articulation
 OSTEOCLASTE= Cellule de grande taille siégeant dans
la moelle des os et qui détruit la substance osseuse.
 OSTEITE= Inflammation du tissu osseux

 OSTEOLYSE =Destruction de l’os

 OSTEOCYTE=Cellule osseuse définitive

 OSTEOMALACIE=Affection caractérisée par un


ramollissement général du squelette
SUITE
 OSTEOMYELITE= Inflammation simultanée de l’os et
de la moelle osseuse aigue ou chronique.
 OSTEOPHYTE= Formation osseuse pathologique.
ETUDES DE CAS
 Mme Pierre J âgée de 38 ans mère de 3 enfants. Mme
s’occupe de sa maison. Elle est très sportive, elle fait la
natation, joue au tennis de table, a son église elle est
responsable du club sportif des jeunes. Elle accompagne
la chorale de l’église au piano. Elle occupe le jardin de
sa maison dont elle est fière.
 Elle est hospitalisée pour une crise aigue de polyarthrite
rhumatoïde. Elle a perdu la souplesse et la force
musculaire de ses mains et ses doigts, ses poignets et ses
genoux sont tuméfiés et douloureux. Ces symptômes
sont particulièrement prononcés le matin.
SUITE
 Le plan de traitement de Mme Pierre comprend:
salicylates, stéroïdes
 L’objectif a long terme de l’équipe soignante aider la
patiente a reprendre un mode de vie optimale.
 Prioritairement quelle serait votre action?

 Pourquoi faut il garder un bon alignement pour le


patient?
 Le patient se plaint de contracture au niveau des genoux,
Comment l’infirmière peut elle s’y prendre pour réduire
les contractures?
CORRECTION
 L’objectif de soin sera d’aider le malade a mieux
comprendre sa maladie.
 Lui administrer des analgésiques. La suppression de la
douleur en cas de crise aigue de polyarthrite est l’objectif
prioritaire.
 Le repos des articulations et leur positionnement
aideront a éviter les déformations en flexion et la
diminution de l’amplitude articulaire.
 En phase aigue, il faut exécuter des exercices passifs
d’amplitude de mouvement deux fois par jour pour
conserver l’amplitude des articulations.
AFFECTIONS CHRONIQUES DU
SYSTÈME LOCOMOTEUR
 Maladie des articulations et du tissus conjonctif
 Arthrite/Polyarthrite

 Arthrose

 Goutte

 Le terme rhumatisme :affections aigues ou chroniques


diverses se manifestant par :des douleurs, impotence
fonctionnelle plus tard déformation articulaire.
 Porte aussi le nom de maladie dégénérative du tissu
conjonctif.
ARTHRITE
 Affection inflammatoire aigue ou chronique strictement
limitée a l’articulation surtout se traduisant par
l’inflammation de l’articulation de la membrane
synoviale.
SIGNES PRECURSEURS
 Raideur musculaire matinale qui dure demi heure après
le lever et qui disparait avec les activités.
 Douleur et gonflement d’une ou plusieurs articulations

 Douleurs musculaires persistantes

 Fièvre

 Fatigue inexpliquée .
PREVENTION
 Régime équilibré
 Dosage du repos et de l’exercice

 Protection contre les infections

 Eviter les tensions d’ordre émotif


SOINS INFIRMIERS
 Avoir une connaissance du processus de la pathologie
 Soulager la douleur

 Immobiliser le patient avec douceur

 Eviter de heurter le lit ce qui peut accentuer la douleur

 Eviter de mettre trop de couvertures sur le patient

 Aider le patient á changer de position

 Mobiliser le membre avec des oreillers.


SUITE
 Maintenir les soins d’hygiène corporelle
 Analgésique si le patient á de fortes douleurs demi heure
avant le bain
 Eviter la dépendance du patient

 Repos absolu si le patient fait de la fièvre.

 Protéger l’alignement du patient.

 Eviter la flexion du genou au coucher

 Mobilisation des membres inférieurs

 Porter des chaussures adaptées.


TYPES D’ARTHRITE

 Arthrite septique: infection articulaire provoquée par la


présence d’un agent infectieux a l’intérieure d’une ou
plusieurs articulations
 Arthrite réactionnelle ou réactive: fait suite á une
infection virale ou microbienne sans que l’agent
infectieux soit présent dans l’articulation.
PRINCIPAUX MECANISMES
D’INFECTIONS ARTICULAIRES
 Inoculation microbienne directe par plaie articulaire ou
après injection intra articulaire
 Propagation á partir du foyer infectieux voisin

 Voie hématogène.
ENDROITS LES PLUS TOUCHES
 Genoux
 Hanche

 Epaules

 Cheville

 Coude

 Poignet
SIGNES ET SYMPTOMES
 Hyperthermie de 39 a 40 ◦ C
 Présence de pus, augmentation du nombre de leucocytes.
SOINS INFIRMIERS
 Faire baisser la température
 Antibiothérapie

 Analgésique

 Repos au lit.
ARTHROSE/ARTHOPATIE
 Affection rhumatismale dégénérative très fréquente des
articulations, de progression lente. Touche les
articulations portantes mais non inflammatoire.
 Son incidence augmente avec l'âge.
FACTEURS DE RISQUE
 Le plus important facteur de risque est l’âge( le
vieillissement) .
 Efforts mécaniques répétés, obésités traumatismes
antérieurs et travail exigeant un effort physique
important.
ARTICULATIONS TOUCHEES
 Articulations distales et proximales des doigts, les
métacarpes
 Hanche

 Genoux

 Vertèbres lombaires inférieures.

 Colonnes cervicales
SIGNES ET SYMPTOMES LOCAUX DE
L’ARTHROSE DE LA COLONNE
 Douleur qui s’amplifie avec les exercices mais s’attenue
au repos.
 Raideur de l’articulation ( se fait sentir le matin au
réveil et dure généralement moins de 30mn) et une
incapacité fonctionnelle et étourdissement intermittent
 Perturbation visuelle

 Céphalée

 Ataxie.
SOINS INFIRMIERS
 Analgésique et anti inflammatoire non stéroïdien
 Supplément alimentaire (sulfate de glucosamine)

 Perte de poids

 Eviter les gras polynonsatures

 Repos au lit

 Application de compresses chaude ou froide

 Technique de relaxation

 Physiothérapie.
GOUTTE
 La goutte est une maladie considérée comme un
rhumatisme.
 Due a une augmentation du taux d’acide urique dans le
sang (hyper uricémie)
 Il peut se déposer dans et autour de l'articulation sous
forme de cristaux et provoquer une réaction
inflammatoire.
 Evoluant par crises et s'attaquant aux articulations.

 Est très douloureuse à tel point que chez certaines


personnes, les crises de goutte deviennent invalidantes.
CAUSES
 Les aliments riches en acide urique : tels les abats,
gibiers, cervelles mais aussi des mayonnaises et corps
gras, comme les fritures etc.
 La goutte a souvent une origine familiale, génétique.

 Elle peut être aussi due a l'obésité, le manque d'activité


physique, l'alcoolisme etc.
MANIFESTATION
 Chaleur, rougeur, œdème, douleur
 Elle touche en générale les articulations du pied surtout
le gros orteil
 D’autres articulations peuvent être touchées tels le
coude, les doigts, le pavillon de l’oreille, genou, cheville
PREVENTION ALIMENTAIRE
Quelques conseils pour prévenir la goutte :
 Eviter l'alcool qui favorise la formation d'acide urique (les crises
de goutte font souvent suite à des repas bien arrosés)
 Boire au moins un litre et demi d'eau par jour pour éliminer l'acide
urique (plutôt une eau de pH basique comme l'eau de Vichy par
exemple) ;
 Eviter certains aliments susceptibles d'élever le taux d'acide urique
tels que la charcuterie, les abats, les sauces, les poissons gras, les
fruits de mer, les viandes et volailles, le gibier et certains légumes
(champignons, épinards, chou-fleur, asperges, oseille, lentilles) ;
 Réduire la consommation de boissons comme le thé, le café, le
cacao, qui entraînent l'élimination d'une quantité supplémentaire
d'eau par l'organisme et réduisent la capacité du rein à éliminer
l'acide urique.
TRAITEMENT/SOINS INFIRMIERS
Objectifs des soins infirmiers
 Soulager la douleur articulaire

 Maintenir de l’intégrité de la peau

 Rétablir la fonction rénale

 Anti- inflammatoire non stéroïdien, la colchicine et


l’allopurinol
MALADIES OSSEUSES D’ORIGINE
METABOLIQUES
 Ostéoporose
 Ostéomalacie

 Maladie de Paget
ETUDES DE CAS
 Mme âgée de 67 ans est venue a la consultation pour
douleur a la partie inferieure du dos et dit qu’elle
interfère dans son sommeille. Habituellement, elle
rencontre ses amies tous les weekends pour jouer aux
cartes. Elle a annule ses rendez-vous parce que dit elle sa
douleur au dos s’est accentuée et elle risque de tomber.
Cette situation, atteint sa vie sociale, elle ne peut plus se
déplacer comme avant. Elle veut prendre des
médicaments
SUITE
 Vous supposez qu’il peut s’agir d’ostéoporose donnez six
questions que vous pouvez la posez lors de l’évaluation
clinique?
 Durant l’évaluation vous découvrez qu’elle ne reçoit pas
d’œstrogène . Qu’elle est la première question a poser
qui serait importante a déterminer une contre indication
ou une prévention de la part du médecin a ne pas en
prescrire au patient?
 Le patient vous dit qu’il ou elle n’aime pas le lait et
qu’elle en boit que rarement. Comment pouvez vous lui
expliquer d’augmenter sa prise de calcium?
SUITE
 Déterminer les mesures appropriées pour faire
disparaitre sa douleur?
 A propos des exercices il dit les seuls qu’il fait c’est de
monter et descendre les escaliers de chez lui . Que
pouvez vous lui dire a ce sujet?
RESOLUTION
 1- Sur son âge
 Histoire d’ostéoporose dans la famille

 Mince et maigre(cachexie)

 Faible consommation de calcium

 carence en œstrogènes

 carence en androgènes

 fumeurs

 Consommation élevée d'alcool

 Manque d'exercice physique ou immobilisation prolongée

 La prise excessive de caféine peut augmenter la perte de


calcium dans l’urine
SUITE
 2- Il doit rechercher a savoir si la patiente souffre
d’hypertension, ou a une maladie thrombo-emboli que,
ou maladie du foie, de la vésicule biliaire ou une histoire
de tumeurs.
 3- L'apport de calcium seul n'est pas un traitement pour
l'ostéoporose, mais le calcium est une partie importante
d'un programme de prévention pour promouvoir la santé
osseuse. Une augmentation de la consommation de
calcium peut prévenir la perte osseuse aussi bien que
chez les hommes. L'infirmière enseigne au client à
consommer des aliments riches en calcium, comme le
lait et les produits laitiers et légumes à feuilles vert
foncé.
RÉSOLUTION SUITE
 4 Le programme de gestion de la douleur dépend de l'intensité et
de la durée de la douleur. Avec le traitement, la douleur causée
par les fractures se résout souvent après 6 à 8 semaines, le
traitement des blessures comprend habituellement la thérapie
médicamenteuse et les appareils orthétiques. Le fournisseur de
soins de santé prescrit des analgésiques (opiacés et non opioïdes)
pendant la phase aiguë de la douleur. Les relaxants musculaires,
qui soulagent l'inconfort associé aux spasmes musculaires, sont
souvent utilisés pour les fractures de la colonne vertébrale. Les
anti inflammatoires non stéroïdiens sont bénéfiques pour le
soulagement de la douleur et pour diminuer l'inflammation des
racines nerveuses spinales des vertèbres écrasées. Toutefois,
surveiller les problèmes associés aux AINS, comme les
saignements gastro-intestinaux et l'insuffisance cardiaque, en
particulier chez les personnes âgées.
RÉSOLUTION
 L’exercice est important dans la prévention et la gestion
de l’ ostéoporose. Il joue aussi un rôle vital dans la
gestion de la douleur, la fonction cardio vasculaire et
l’augmentation de la sensation de bien être de l’individu.
OSTEOPOROSE
 Syndrome caractérisé par une réduction de la masse
totale sans changement de la composition minérale
 Les os deviennent poreux, cassant, fragiles

 L’ostéoporose entraine fréquemment des fractures par


tassement de vertèbres dorsales.
CAUSES
 La ménopause chez la femme
 L’alitement prolongé, manque d’exercices physiques en
phase primaire
 Traitement faite de corticothérapie prolongée de plus de
3 mois principale cause dans la ménopause secondaire.
OBJECTIFS DE SOINS INFIRMIERS
 Supprimer la douleur
 Eviter que le patient présente un iléus

 Empêcher que d’autres fractures ne se produisent

 Respecter le régime thérapeutique.


REGIME ALIMENTAIRE

 Riche en calcium
 Riche en protéine

 Riche en vitamine D pour ralentir le taux de


déminéralisation.
 Pour les patients qui ont subi une fracture, l'apport de
protéines, de vitamine c et de fer est augmenté pour
favoriser la guérison osseuse.
OSTEOMALACIE
 Maladie d’origine métabolique caractérisé par une
minéralisation insuffisante.
 Déclencher par une consommation inadéquate d’ions
calcium et de phosphate.
MANIFESTATION
 Douleur et sensibilité des os.
 Affaiblissement des muscles par suite de la
décalcification
 Boite et marche difficilement

 Les jambes se courbent sous l’effet de la masse


corporelle et la pression des muscles.
 Ramollissement et tassement des vertèbres

 Affaissement du sacrum vers l’avant.


ROLE DE L’INFIRMIERE
 Diète riche en vitamine D
 Supprimer la douleur

 Eviter les risques d’hypercalcémie

 En cas de mauvaise absorption de la vitamine D exposer


le patient au soleil car les rayons ultra violets sont
nécessaires pour transformer le cholestérol existant de la
peau en pro vitamine D
MALADIE DE PAGET
 Ostéopathie déformante caractérisée par une résorption
osseuse exagérée et par une formation osseuse perturbée.
MANIFESTATION
 Sclérose de l’os ,déformation du squelette (courbure du
fémur et du tibia, cyphose , augmentation du volume
crânien).
 Epaississement des os.

 Augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang.

 Douleur et sensibilité a la palpation des os.


EXAMEN PARA CLINIQUE
 Concentration de phosphatase alcaline dans le sang.
 Augmentation de l’hydroxyproline ( augmentation du
nombre de la taille et de l’activite des cellules osseuses)
dans les urines véritable responsable de la maladie.
COMPLICATIONS
 Insuffisance cardiaque due a un débit sanguin élevé vers
l’os.
 Séquelle neurologique secondaire a la compression
cérébrale
 Insuffisance vasculaire

 Hypercalcémie.
OSTEOMYELITE
 Infection des os due a l’invasion d’un micro organisme
par voie directe ou indirecte. Chez les enfants ce sont les
os longs qui sont affectés , chez l’adulte ce sont les
vertèbres.
 Le micro organisme le plus souvent en cause est le
staphylocoque aureus.
TROIS TYPES D’OSTEOMYELITE
 Infectieuse aigue
 Localisée aigue

 Chronique
CAUSES
 L’ostéomyélite infectieuse aigue est provoquée par des
microbes pyrogènes. Propagation hématogène a partir du
foyer infectieux localisé au niveau des amygdales, d’un
furoncle des dents ou des voies respiratoires supérieures.
OSTEOMYELITE AIGUE
 Infection véhiculée par le sang.
 Début soudain, frisson, sudation nocturne, forte fièvre,
pouls rapide malaise généralisée, agitation, nausées.
ROLE DE L’INFIRMIERE
 Manipuler les plaies avec soins et douceur
 Soutenir les articulations au dessus et au dessous de la
région blessée.
 Faire bouger les membres avec délicatesse.

 Immobiliser la zone atteinte avec des attelles jusqu’à


cicatrisation de la plaie.
 Fournir une quantité de liquide adéquate

 Régime équilibré riche en protéine en vitamine C et


vitamine D.
OSTEOMYELYTE CHRONIQUE
 Sinus qui suinte constamment, douleur , inflammation,
tuméfaction.
 Le traitement en phase chronique est l’excision des tissus
mous.
 Irrigation intermittente

 Hospitalisation , Antibiotique par voie IV tq:


Ciprofloxacine, Ofloxacine
TUBERCULOSE OSSEUSE
 Tuberculose d’un os ou d’une articulation
 Infection a faible degré

 Progresse lentement.
MANIFESTATION
 Fatigue
 Anorexie

 Amaigrissement

 Fièvre légère et intermittente.


ROLE DE L’INFIRMIERE
 Maitriser et arrêter l’infection
 Administrer les anti tuberculeux

 Repos complet au lit

 Vitamine D en quantité suffisante.

 Savoir lire le test a la tuberculine moins de 4mm n’est


pas considéré comme positive; 5mm et 9 mm est
douteux; plus de 10 mm est positif. La lecture se fait
dans 48 a 72 heures.
TRAUMATISMES DU SYSTÈME
LOCOMOTEUR
 OBJECTIS
 A la fin du chapitre, les étudiants seront en mesure de:

 Définir: contusion, entorse, luxation

 Définir ce qu’est une fracture

 Reconnaitre les différents types de fracture

 Connaitre les complications relevant d’une fracture

 Donner des soins infirmiers appropries aux patients


ayant une fracture.
 Connaitre les complications relevant du plâtre
CONTUSION, ENTORSE ET LUXATION
 Contusion: Traumatisme des tissus mous provoques par
un choc brutal
 Signes et symptômes: douleur, tuméfaction décoloration
SUITE
 Entorse: Traumatisme des structures ligamentaires
entourant l’articulation, attribuable a une torsion
 Foulure: Traumatisme des tissus musculaires cause par
un étirement excessif ou un stress excessif
 Signes et symptômes: douleur vive, sensibilité a la
région touchée
LUXATION
 Luxation: accident causant la perte de contact
anatomique entre les surfaces articulaires. Les os sont
littéralement désarticulés. Ils sont des cas d’urgence
orthopédique
TRAITEMENT
 Contusion : Elévation du membre atteint, application de
compresses froides humides ou sèches durant les
premières 24 heures, puis compresses chaudes 20 a 30
mns le jour suivant
 Bandage élastique: diminuer le saignement et réduire la
tuméfaction
 Entorse ou foulure: laisser le muscle reposer et se réparer
lui-même
 Compresse d’eau glacée premier jour et chaleur
intermittente le jour suivant
 Elévation du membre

 Attelle ou immobilisation totale.


TRAITEMENT SUITE
 Luxation: immobilisation lors du transport
 Réduction orthopédique (des structures déplacées en
position normale) se fait sous anesthésie
 Soins infirmiers: Surveiller la cyanose, douleur, et les
signes de compression a l’intérieure comme a l’extérieur
du dispositif d’immobilisation.
LES FRACTURES
 Interruption de la continuité de l’os.

 Se définit par rapport á son type et á son étendu.


CLASSIFICATION DES FRACTURES
 Fracture déplacée ou non

 Fracture complète

 Fracture incomplète

 Fracture ouverte

 Fracture fermée.
FRACTURES COMPLETES AVEC
DEPLACEMENT
FRACTURE COMPLETE SANS
DEPLACEMENT
FRACTURE EN BOIS VERT CHEZ UN
ENFANT
FRACTURE TRANSVERSE
FRACTURE OBLIQUE
PRINCIPES GÉNÉRAUX DU TRAITEMENT
DE FRACTURES
 Le traitement de toute fracture vise trois objectifs
 Rendre au rayon osseux son alignement normal et sa
longueur habituelle (réduction)
 Conserver ensuite cet alignement et cette longueur
(immobilisation: plâtre)
 Restituer a l’élément traumatisé son fonctionnement
normal.
REPARATION DES FRACTURES
 Hématome fracturaire
 Granulation

 Formation de cal osseux

 Remodelage
FRACTURE DES MEMBRES SUPERIEURS
 Choc direct ou indirect : tout type de fractures
 Prise en charge immédiate pour transporter le blesse :
immobilisation
 Mise en place d’un plâtre
SOIN ET SURVEILLANCE DU PLÂTRE
 Prend 24 a 48 heures pour bien s’assécher
 Faciliter la circulation de retour

 Surveiller l’état vasculaire

 Faciliter la mobilisation des doigts

 Prévenir le syndrome de Loge et le syndrome de


Volkman
 S’assurer que le plâtre ne soit ni trop serre ni trop lâche
LE SYNDROME DE VOLKMAN
 Est une affection qui s'observe à la suite d'une immobilisation
plâtrée d'un bras (un même mécanisme s'observe aussi pour la
jambe). On l'appelle aussi syndrome compartimental. Elle résulte
d'une compression abusive d'un groupe de muscles dans sa loge à
cause du plâtre qui l'enserre.
 Le syndrome de Volkmann est une pathologie qui se caractérise
par la rétraction des muscles fléchisseurs des doigts. Ce syndrome
est dû à une baisse de vascularisation (ischémie) des nerfs de
l'avant-bras. Plusieurs causes peuvent être responsables de cette
ischémie, par exemple un traumatisme du coude ou une forte
compression d'un groupe de muscles causée par une
immobilisation prolongée (plâtre). La maladie se caractérise par
une main en forme de griffe, des douleurs et une coloration bleue
sur le dos de la main (cyanose). Le plâtre doit être retiré au plus
vite afin d'éviter une paralysie
SYNDROME DE LOGE
 Le syndrome des loges se caractérise par une
augmentation de la pression qui s’exerce sur les tissus
internes de ce que l’on appelle une loge musculaire
(compartiment), située dans l’avant-bras ou le mollet,
soit suite à une blessure (syndrome des loges aigu), soit
lors d’une sur sollicitation (syndrome des loges
chronique). Le syndrome se manifeste le plus souvent au
niveau du mollet, après une fracture du tibia ou du
péroné.
RÉDUCTION D’UNE FRACTURE
 Alignement des os fractures (manipulation directe)
 Orthopédique: élongation manuelle( Traction)

 Chirurgicale: reconstitution des os au moyen de vis,


clou, broche, fixateur externe etc.( Réduction sanglante)
COMPLICATIONS DES FRACTURES
 Etat de choc
 Myoglobinurie

 insuffisance rénale

 Non-Union

 Cal vicieux

 Lésions nerveuses

 Troubles circulatoires( thrombose veineuse)

 Lésions epiphysaires

 Arthrite

 Calculs néphrotiques

 Embolie graisseuse
FRACTURES DE COTES
 Elles peuvent être simples ou compliquées.
 Fractures simples: sont plus courantes, se consolident
habituellement sans perte de fonction.
 Respiration douloureuse. Le patient a une diminution de
l’amplitude respiratoire et évite de tousser.
PROBLEMES DU PATIENT AVEC
FRACTUTRE DE COTE
 Rétention des secrétions bronchiques.
 Diminution de la ventilation pulmonaire.

 Pneumonie et atélectasie.

 Volet thoracique ou costal.

 Pneumothorax .

 Hémothorax.
VOLET THORACIQUE
 Définition: Une partie des cotes n’a plus
d’embranchement osseux avec la cage thoracique.
 Signes: Détresse respiratoire grave, perte de sensibilité
de la paroi thoracique.
 Déterminer le degré de perturbation de la fonction
respiratoire
VOLET THORACIQUE SUITE
 Traiter les contusions pulmonaires
 Diminuer la quantité de liquide á administrer

 Diurétique, corticostéroïdes, albumine,

 Soulager la douleur, Physiothérapie pulmonaire.

 Dans les cas graves: Intubation endotrachéale,


ventilation assistée
HEMOTHORAX ET PNEUMOTHORAX
 Définition : Accumulation de sang, d’air dans la cavité
thoracique ou les deux á la fois.

 Traitement : Drainage thoracique, qui entrainera une


décompensation rapide et efficace de la fonction
respiratoire.
TRAITEMENT
 Objectif du traitement sans complication:
 Soulager la douleur

 Sédatif

 Permettre une respiration profonde

 Faciliter la toux.
FRACTURE DU BASSIN DEFINITION
 Les fractures concernant le sacrum et les deux os
iliaques.

 Surviennent toujours au cours d'un choc très violent


responsable généralement d'un polytraumatisme avec
état de choc.
FRACTURE DE L’OS ILLIAQUE

Par contre un écrasement complet


du bassin par une roue d’un camion
par ex. a des conséquences
dramatiques avec hémorragie
interne et collapsus.
FRACTURE DU COL DU FEMUR
 La fracture du col du fémur est une fissure proche de
l'articulation de la hanche, située entre le sommet (tête)
de l'os de la jambe et la partie principale de ce dernier.
 survient souvent chez les personnes âgées après une
chute sur la hanche.
 L'ostéoporose (dégradation de l'os) contribue
régulièrement à une fracture osseuse.
 Lors d'une ostéoporose sévère, un simple ''mauvais''
mouvement peut suffire à briser le col du fémur.
FACTEURS DE RISQUE D'UNE CHUTE
CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES
 Démarche incertaine
 Troubles de la vision

 Troubles de l'équilibre (vertiges)

 Troubles de l'attention (ex. : lors de démence)

 Musculature faible, réflexe lent

 Pression sanguine basse (ex. : chute de la pression


sanguine après s'être rapidement levé)
 Médicaments

 Environnement inadapté (ex. : barrière, seuil de porte,


câble, sol glissant, humidité, faible éclairage, etc.)
CAUSES D’UNE FRACTURE DU COL DU
FEMUR
 Chute sur la hanche chez une personne âgée
 Ostéoporose (dégradation de l'os)

 Pression extrêmement violente (ex.: accident de voiture


ou à skis) chez les jeunes personnes
TROUBLES ET SYMPTOMES
 Incapacité de mouvements immédiate et complète
 Douleurs extrêmes dans la région de la hanche; la jambe ne
peut plus être levée.
 Douleur croissante au toucher ; éventuellement un gonflement
sur le côté de la hanche.
 Selon la zone de fracture, la jambe peut être raccourcie et
tournée vers le côté.
 Dans des cas plus rares, la jambe peut ne pas être tournée vers
le côté et la douleur peut survenir dans la région du genou; une
fracture du col du fémur risque ainsi dans un premier temps de
ne pas être soupçonnée.
 Une blessure des vaisseaux sanguins et des nerfs survient plutôt
chez les jeunes patients, c'est-à-dire suite à un choc violent.
COMPLICATIONS POSSIBLES PENDANT
OU APRES L’OPERATION
 Lésions des vaisseaux, des nerfs ou des tendons
 Thromboses veineuses dans la jambe / Embolie
pulmonaire
 Infections
 Pneumonie (inflammation pulmonaire)
 Décalage de la fracture
 Détérioration de la plaque métallique ou de la prothèse de
la hanche
 Formation d'une fausse articulation (Pseudarthrose)
 Dégradation (nécrose) de la tête du fémur
 Problèmes de cicatrisation
 Saignements
FRACTURE DU BASSIN SIGNES
CLINIQUES
 Douleur intense.
 Impotence fonctionnelle.

 Gonflement.

 Déformation.

 Raccourcissement du membre inférieur.

 Signe de choc :

 Pâleur.

 Tachycardie.

 Hypotension artérielle..
RISQUES ET COMPLICATIONS
 Lésion vasculaire : hémorragie.
 Lésion urinaire : vessie ou urètre.

 Lésion nerveuse : nerf sciatique.


SOINS INFIRMIERS
 Bilan sanguin :
 Déterminer groupe sanguin, facteur Rhésus, agglutinines
irrégulière.
 NFS, hématocrite.

 Urée, créatinine, glycémie.

 Pose d'un cathéter veineux de gros calibre.


SOINS INFIRMIERS SUITE
 Surveillance urinaire :
 Si urine : recherche hématurie : possible déchirure de l'urètre.
 Absence d'urine : possible globe vésical.
 Surveillance hémodynamique :
 Faciès, chaleur et coloration de la peau.
 Pouls.
 Tension artérielle.
 Surveillance neurologique :
 Sensibilité des membres.
 Motricité des membres.
TRAITEMENT
 Orthopédique :
 Réduction par traction continue.

 Immobilisation.

 Traitement du choc psychologique.

 Traitement de l'hémorragie : remplissage, transfusion.

 Traitement des troubles urinaires : sondage vésicale,


MOYENS DE CONTENTIONS
 Les fixations externes:
 - bandages
 - attelles
 - orthèses
 - plâtres
 - fixateurs externes
 - traction
 Les fixations internes:
 -fils d’aciers
 - clous
 - plaques
 -vis et broches.
COMPLICATION DES MOYENS DE
CONTENTION
 Vasculaires

 Syndrome de loge

 Syndrome de Volkman

 Thromboembolique
COMPLICATIONS

•RAIDEUR ARTICULAIRE
•RETARD DE CONSOLIDATION
•PSEUDARTHROSE
•CAL VICIEUX
•NECROSE ASEPTIQUE
•ALGODYSTROPHIE
•THROMBO-EMBOLIQUES
•NEUROLOGIQUES SECONDAIRES
•INFECTIEUSES
AMPUTATION
 Avascularisation du membre suite a un traumatisme
grave ou autres
 Evaluation du membre

 L’état circulatoire

 Vérifier présence d’infection, risque de gangrène

 Evaluer l’état nutritionnel.


COMPLICATION
 Phénomène du membre fantôme
 Respiratoire

 Circulatoire

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