Vous êtes sur la page 1sur 1

# Sommaire

Accueil > Le blog santé >


L’entorse de cheville

Le blog santé

L’entorse de
cheville
Ne sous-estimez pas une entorse de
cheville, la traiter vite et bien vous évitera
récidive et séquelles tardives !

Les occasions ne manquent pas de se « faire » une


entorse de cheville. N’importe quand, à tout âge, chez
le sportif comme le sédentaire, elle est si fréquente que
l’on a tendance à la banaliser. Or, la traiter vite et bien
est impératif pour éviter les récidives, les douleurs
chroniques et les séquelles tardives.

Lors d’une entorse de la cheville, ce sont vos ligaments


qui sont touchés, surtout les latéraux entourant la
cheville, pour la maintenir lors des mouvements. Sauf
que là, ils n’y sont pas parvenus, pris par surprise par la
torsion brutale. Ça fait mal parce que mis soudain en
tension extrême, les ligaments souffrent, jusqu’à
rompre parfois.

Comment reconnaître
une entorse de cheville ?

Vous venez de vous tordre la cheville ? Non seulement


elle vous fait mal, mais vous la voyez se transformer à
vue d’œil. En réponse au choc, la réaction naturelle du
corps ne se fait pas attendre. Ses manifestations
principales sont caractéristiques :

→ Douleur
Localisée à l’articulation, elle est immédiate, vive,
importante, mais pas toujours proportionnelle à la
gravité des lésions.

→ Œdème
Une accumulation anormale de liquide s’infiltre entre
les tissus, la zone touchée enfle progressivement.

→ Hématome
La contusion provoque un épanchement de sang, signe
de rupture de vaisseaux sanguins. La zone devient
bleue et sensible au toucher. La douleur peut se diffuser
jusqu’au talon.

→ Raideur
La gêne est telle qu’il s’avère impossible de bouger
l’articulation et poser le pied par terre.

Ces symptômes typiques plus ou moins forts


sont associés, ou pas, selon l’intensité et le
degré de sévérité de l’entorse diagnostiquée.

L’entorse de la cheville a 3
niveaux de gravité d’atteinte de
ses ligaments :

1. Simple (stade 1) quand le ligament est


simplement étiré.
2. Moyenne ou modérée (stade 2) lorsqu’il
est déchiré partiellement.
3. Grave ou sévère (stade 3) lors d’une
rupture totale (parfois annoncée par un
craquement suivi d’une perte quasi complète
de la mobilité).

Les principaux facteurs


de risque

L’entorse peut arriver à tout moment, en courant, en


marchant, en trébuchant d’un trottoir, en perdant
l’équilibre juché sur des talons aiguilles, en se cognant
tout bêtement le pied au coin d’un meuble… Personne
n’est épargné, les jeunes comme les plus âgés, quelle
que soit la condition physique. Si certaines
circonstances de la survenue d’une entorse à la cheville
ne sont pas prévisibles, on connaît néanmoins les
principaux facteurs de risque l’exposant à ce type de
blessure :

Trop de sport ?
Avoir une activité physique régulière est
indispensable pour faire travailler et entretenir ses
articulations ainsi que les muscles qui les
soutiennent. Mais les accidents surviennent vite au
niveau des chevilles et du genou chez le sportif
amateur ou occasionnel qui pratique sans
préparation ni récupération. De même, marcher ou
courir sur un terrain instable avec des irrégularités,
facilite sa survenue.
Le sport de haut niveau et intensif abîme aussi
l’articulation, c’est tout le paradoxe. La répétition
des gestes pendant des heures crée des
microtraumatismes internes lésant lentement mais
sûrement les ligaments et les tendons.
La sédentarité, à l’inverse, est également grande
pourvoyeuse d’entorses de la cheville. La raideur
de l’articulation, et donc sa fragilité, est
directement corrélée au manque d’exercices.

La pression des kilos en trop


La cheville est très sensible aux pressions, dont
celle du poids du corps, surtout en excès.
Souplesse et liberté de mouvement de la cheville
sont entravées par le surpoids et l’obésité qui
peuvent également causer des dommages
ligamentaires et l’usure prématurée de ses
cartilages. On sait par exemple que chaque kilo en
trop est multiplié par 4 à l’effort. Ainsi, un surpoids
de 10 kg équivaut à une pression supplémentaire
de 40 kg sur les genoux et les chevilles !

Des chaussures inadéquates


Le port de hauts talons instables ou de chaussures
inadaptées à l’activité sportive ou professionnelle
met la cheville en péril.

Une défaillance anatomique


L’hyperlaxité (ou hyperextension) des ligaments,
un pied creux et la rétraction d’un muscle du
mollet (appelé gastrocnémien) sont d’autres
facteurs de vulnérabilité identifiés.

Que faire en cas


d’entorse de la cheville ?

En priorité, appliquez du froid pour réduire le


gonflement, puis direction le médecin traitant ! Lui
seul saura quoi faire, et jugera utile ou pas d’une
radiographie si le pied est très enflé et violet, histoire de
confirmer qu’il n’y a pas de fracture ni arrachement
ligamentaire. Le diagnostic précis posé, le traitement
peut commencer. Des soins adaptés évitent que la
blessure ne s’aggrave.

RÉSORBER LE GONFLEMENT

Appliquer du froid est le premier geste incontournable.


Objectif : éviter que la cheville ne gonfle encore plus.
Grâce à son action vasoconstrictrice, qui resserre les
vaisseaux sanguins, l’effet est instantané sur les zones
de tension aiguë. Ne mettez pas du chaud, il les
dilaterait encore plus ! Le froid réduit l’œdème et, s’il y a
eu déchirure des ligaments, il diminue le saignement
interne. Autre avantage : il insensibilise la cheville et
l’empêche de “flamber”.

Le plus facile est de poser des glaçons glissés dans un


linge fin. Mieux : une compresse froide en réserve dans
le réfrigérateur, car réutilisable. Un bon quart d’heure
sans excéder 30 minutes, à renouveler plusieurs fois par
jour. En complément, comprimer l’articulation avec un
strapping (bande élastique adhésive ou non) contribue
à limiter l’enflure et à apaiser (pour en savoir plus : voir
le protocole GREC).

SOUL AGER L A DOULEUR

En allopathie
allopathie, lorsqu’une entorse est diagnostiquée
simple ou modérée, la douleur est soulagée par du
paracétamol. Le traitement peut être complété
localement par une crème, un gel ou un patch anti-
inflammatoire. Si cela ne suffit pas et que la douleur est
trop intense, le médecin pourra prescrire des AINS (1)
par voie orale, sur une courte durée. Attention, ils sont
déconseillés en automédication ! L’inflammation est
une réaction normale de l’organisme face à une
agression externe, elle fait partie du processus naturel
de réparation.

Les médecines naturelles sont également


bienvenues comme la phytothérapie et l’homéopathie.
Pour calmer localement et désenfler, ils ont fait leurs
preuves ! Sprays, gels, pommades ou roll-on
concentrés d’actifs réputés anti-hématomes,
antalgiques et/ou décongestionnants. La plupart sont
sans prescription médicale, ne pas hésiter à demander
des informations supplémentaires à votre professionnel
de santé.

RENFORCER ET SÉCURISER L A CHEVILLE

Le retour à la normale passe par la cicatrisation des


ligaments lésés. Pour y parvenir progressivement, des
dispositifs médicaux spécifiques au traitement d’une
entorse sont prescrits pour immobiliser, maintenir ou
mettre au repos l’articulation en position physiologique.
Ils permettent la cicatrisation des ligaments.

Des solutions orthopédiques ciblées :

En cas d’entorse légère


légère, la cheville est maintenue
par un strapping de contention ou une chevillère
ligamentaire en tricot élastique dotée de sangles
amovibles. Elle permet de limiter l’amplitude articulaire,
d’accompagner et de sécuriser les mouvements lors de
la reprise d’activités quotidiennes et sportives ainsi
qu’en prévention.

En cas d’entorse modérée à grave


grave, il faut
immobiliser l’articulation par une orthèse stabilisatrice
composée de parties latérales rigides, de coques semi-
rigides avec coussins ou encore une botte de marche.
Liste non exhaustive. À chaque niveau de gravité, sa
solution orthopédique ! Les innovations sont de plus en
performantes pour plus de confort, de protection et
d’efficacité.

" BON À SAVOIR !

Le port d’une orthèse aide à protéger la cheville, à


l’assister dans ses mouvements mais aussi à
soulager la douleur en mettant l’articulation au
repos. Ce qui réduit la prise orale de médicaments,
certes efficaces, mais non dépourvus d’effets
indésirables.

RETROUVER DE L A MOBILITÉ

Après une entorse de niveau 2 ou 3, la phase de


consolidation et de reconstruction ligamentaire doit
être suivie par une rééducation fonctionnelle soigneuse
pendant 1 à 3 mois. L’objectif visé : retrouver de la
souplesse, redonner de la mobilité aux tissus tout en
améliorant la circulation sanguine.

Une fois le cap aigu passé, le gonflement résorbé,


kinésithérapie et/ou ostéopathie prennent alors le relais
pour rééquilibrer et réharmoniser le jeu articulaire,
retrouver de l’amplitude tout en renforçant les muscles
affaiblis par l’inactivité prolongée. Condition sine qua
non pour éviter une instabilité chronique de la cheville,
source de récidives.

De retour chez soi, pas question d’être passif ! On


continue les exercices de mobilisation alternant
renforcement musculaire, étirement et
assouplissement. Si vous réalisez correctement les
soins préconisés sans les interrompre, la guérison est
acquise. Vous pouvez reprendre vos activités sportives
progressivement, mais sans forcer !

Protéger ses chevilles au


quotidien

MÉNAGEZ VOS CHEVILLES EN VACANCES,


MAIS PAS SEULEMENT…

Entorses de chevilles, tendinites ou fractures sont hélas


indissociables des vacances. D’une manière générale,
lors d’activités se terminant en -ing (trekking, running,
footing…) ou du VTT.

Les entorses de la cheville sont fréquentes chez les


randonneurs peu habitués aux forts dénivelés ou chez
les amateurs sans équipement adéquat (bâton mal
réglé, chaussures basses, pas lacées). Idem pour les
joggers habitués à courir 1 h sur du plat qui pensent
réaliser la même performance en montagne. Ils
ignorent souvent qu’en altitude ils s’épuiseront plus
rapidement et devront fournir un effort inhabituel, plus
intense. C’est là qu’apparaît le traumatisme: entorse,
tendinite ou rupture d’un tendon.

L’HYDRATATION EST ESSENTIELLE POUR


LIMITER LES PROBLÈMES MUSCUL AIRES

L’eau représente entre 60 et 70 % de notre poids


corporel et est vitale pour le bon fonctionnement de
l’organisme. Lors de la pratique sportive, les besoins en
eau augmentent car la perte hydrique est importante.
La déshydratation est contreproductive lors de l’effort
puisqu’elle altère les capacités tant au niveau
musculaire que tendineux et augmente les risques de
claquage, d’élongation, de courbatures, de trouble
cardiaque…

À contrario, bien s’hydrater pendant et après l’effort


physique permet de diminuer le risque de blessure ou la
baisse de performance ! C’est pourquoi il est
recommandé de s’hydrater toutes les 15 minutes lors de
la pratique sportive (2).

UNE REPRISE EN DOUCEUR

Lors de la reprise sportive après une période


d’inactivité, il faut y aller en douceur afin d’éviter tout
risque de blessure. Tout d’abord, on pense à bien
s’équiper, par exemple si on se remet à la course, de
chaussures adaptées ou de semelles pour permettre
d’amortir les chocs.

Il faut y aller progressivement, en se fixant des objectifs


réalisables, pour que la pratique sportive reste un plaisir
! Une séance d’échauffement préparera le corps à
l’effort ; les étirements après le sport permettront quant
à eux de détendre les muscles qui ont été sollicités. Et,
bien sûr, bien dormir permet de régénérer le corps et
augmente les capacités physiques. Soit un minimum de
précautions pour rester dans le plaisir et non dans la
souffrance.

Découvrez l’intégralité des articles et bien plus encore


dans L’Orlimag #5

Téléchargez l'Orlimag #5

# Sources

Avec la participation de Dominique Thibaud, journaliste.

(1) AINS : Anti-inflammatoires non stéroïdiens


(2) Hydratation et Sport, N. Aubineau www.nicolas-
aubineau.com/hydratation-et-sport/

À voir aussi…

EXERCICES LA
CHEVILLES THERMOT
LES EXERCICES ET CONSEILS LE BLOG SANTÉ

Muscler, stimuler, assouplir ses Pourquoi la therm


chevilles, découvrez nos exercices et t-elle la douleur ?
conseils simples à réaliser. chaud plutôt que
ce que…

Votre santé Orliman

Le blog santé Qui sommes-nous ?

Les exercices et conseils Nos points de vente

Les pathologies de A à Z Contactez-nous

Nos produits

Accès
Cou & Visage
professionnel
Dos & abdominaux

Épaule & bras


Se connecter
Poignet & main
Espace presse
Genou & jambe
Intranet
Cheville

Pied

Réglementation

Plan du site

Mentions légales

CGV

Transparence (Loi Bertrand)

Paramétrer les cookies

Tous les produits présentés sur ce site sont des dispositifs


médic aux de classe I selon le Règlement (UE) 2017/745.
Les dispositifs médicaux sont des produits de santé
réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le
marquage CE. Lire attentivement les instructions figurant
dans la notice avant toute délivrance ou utilisation.
Consultez un professionnel de santé. Les informations
données sur les produits et la recherche de produits par
indication sont uniquement destinées à aider les visiteurs de
ce site à mieux comprendre les produits Orliman®. Elles ne
remplacent pas le conseil ou la prescription d’un
professionnel de santé, médecin ou pharmacien. N’utilisez
pas ces informations pour diagnostiquer ou traiter vos
problèmes sans consulter un médecin.

© 2022 Orliman. Tous droits réservés

! " !

Vous aimerez peut-être aussi