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THEME 

: ENTORSE ET LUXATION CHEZ LES SENIORS  (Rôle de l’Auxiliaire de vie sociale)

PLAN :

INTRODUCTION

I- DEFINITION
a) Entorse
b) Luxation
c) Seniors

II- GENERALITE
a) Les causes
b) Les facteurs de risque
c) Les signes cliniques
d) Diagnostics
e) Les différents types d’entorse
f) Les différents types de luxation

III- TRAITEMENT
a) Préventif
b) Curatif
IV- CHEZ LE SENIOR
V- ROLE DE L’AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE

CONCLUSION
INTRODUCTION

L’appareil locomoteur comprend les os, les articulations, les tendons et les muscles.
Ces tissus sont susceptibles d’être affectés par des maladies variées (inflammatoires,
infectieuses, tumorales, dégénératives, métaboliques, etc.). Se manifestant avant tout par des
douleurs et une gêne fonctionnelle.

Notre étude portera sur l’entorse et la luxation chez les séniors

I- DEFINITION
a) Entorse

Une entorse est un étirement ou une déchirure d’un ou de plusieurs ligaments d’une
articulation. Les ligaments sont les faisceaux de bandes de tissus fibreux, très résistants et peu
extensibles, qui unissent les os entre eux. Ils donnent une stabilité aux articulations. Cette
déchirure (rupture) peut également se produire dans les tendons. Les lésions musculo-
squelettiques sont fréquentes et leur mécanisme, leur gravité et leur traitement varient de
façon importante.

Les entorses peuvent se produire dans les membres supérieurs comme inférieurs (au
niveau des articulations). Parmi les entorses fréquentes, la cheville est l’articulation la plus
vulnérable à l’entorse.
Le mécanisme le plus fréquent est la torsion du pied vers l'intérieur (en-dedans) de
manière brutale (lors d'une chute par exemple). Plus rarement, l'étirement ligamentaire est dû
à une trop grande flexion ou extorsion de l'articulation du pied.

b) Luxation

On parle de luxation lorsque les os qui forment une articulation sont totalement séparés.
En cas de subluxation, les os de l’articulation sont partiellement déplacés. Le plus souvent une
articulation luxée le demeure jusqu’ à ce qu’elle soit remise en place par un médecin, mais
peut arriver qu’elle se remette en place spontanément.

c) Seniors 
C’est une personne du troisième âge, un vieillard.

II- GENERALITES
L’entorse et la luxation sont les accidents osseux très fréquents chez les séniors dus à
l’avancé de l’âge. Nous Auxiliaire de Vie de Sociale devrons être capable de faire la
différence entre une entorse, une luxation et devrons être capable de nous occuper
convenablement des seniors souffrants d’une luxation ou d’une entorse en nous appuyant sur
les connaissances suffisamment acquises.

a) Les causes

Elles peuvent multiples en occurrence :

 La pratique d’une activité sportive ;


 Une chute ;
 Un traumatisme direct ;
 Un mouvement anormal de l’articulation ;
 Une trop grande sollicitation de l’articulation.

b) Les facteurs de risque

Il existe plusieurs facteurs de risque liés à l’entorse :

 Le surpoids ;
 Les troubles de la vue ;
 Les troubles musculo-squelettiques ;
 La perte de l’équilibre ;
 La vieillesse.

Les facteurs de risque de la luxation sont

- Un manque d’échauffement chez les sportifs


- Un entrainement insuffisant ou mal conduit
- La fatigue musculaire (la tension sur l’articulation est plus importante lorsque les
muscles sont fatigués)

c) Les signes cliniques : Entorse


Entorse légère :
 Douleur immédiate pouvant disparaître rapidement mais revenir de manière
lancinante  au bout de quelques heures ; les mouvements sont possible ;
 Inflammation modérée de l’articulation ;
 Ecchymose (hématome) légère.
Entorse modérée :

 Douleur plus importante que dans le cas d’une entorse légère ;


 Les mouvements sont réduits mais possible ;
 Inflammation rapide de l’articulation ;
 Ecchymose (hématome).

Entorse grave :

 Perception d’un craquement, ou une sensation de déchirure ;


 Douleur intense ;
 Inflammation immédiate de l’articulation ;
 Ecchymose (hématome) apparaît rapidement.
 Instabilité de l’articulation ;
 Mouvement impossible.

d) Signe cliniques de la Luxation

Pour ce qui est de la luxation les signes cliniques sont les suivants :

 Une douleur intense au niveau de l’articulation concernée ;


 Inflammation ;
 Incapacité à utiliser la partie affectée ;
 Ecchymose (hématome) ;
 Eventuelle perte de sensation.

e) Diagnostics

C’est avant tout par l’interrogatoire et par l’examen de l’articulation que le médecin
peut faire le diagnostic. Il se base sur :

 Le mécanisme de la torsion du pied ;


 La notion de craquement audible au moment de l’entorse ;
 L’intensité de la douleur avec capacité de poursuivre ou non ses activités ;
 L’existence de zones douloureuses précises ;
 L’importance et la localisation de l’œdème et de l’ecchymose (hématome).

Il recherche également certains signes en faveur d’une rupture ligamentaire ou de


lésions associées. Ce n’est qu’en cas de suspicion de fracture que des radiographies de la
cheville et du pied sont nécessaires. En cas de douleurs et d’inflammation importante, il
peut être difficile pour le médecin d'évaluer le type et la gravité de l’entorse. Il pourra
alors revoir le patient au bout de 3 à 5 jours pour le réexaminer.

e) Les différents types d’entorse

Entorse légère. Un étirement des ligaments, souvent appelé foulure. À ce stade,


l'articulation est encore fonctionnelle.
Entorse modérée. Un étirement des ligaments accompagné d'une déchirure partielle.
Entorse grave. Une rupture complète du ou des ligaments.

f) Les différents types de luxation

 La luxation de l’épaule ou scapulo-humérale ;


 La luxation de la clavicule ;
 La luxation des doigts, du pouce, du coude ;
 La luxation traumatique de l’articulation tibio-talaire (de la cheville avec une
fracture fibulaire distale ;
 Luxation de ceinture scapulaire
 Luxation de l’articulation temporo-mandibulaire (luxation condylienne) :
 La rotule.

III – TRAITEMENT
a) Préventif
Le traitement consiste à éviter tous facteurs de risque
b) Curatif

 Calmer la douleur, réduire l'inflammation et prévenir la phlébite en cas d'entorse grave


ou d'antécédents de thromboses veineuses ;
 Permettre la cicatrisation de la lésion ligamentaire en immobilisant l'articulation en
bonne position, par des méthodes qui dépendent de la gravité de l'entorse ;
 Restaurer à terme les fonctions de l'articulation de la cheville avec une rééducation
précoce pour permettre au blessé de reprendre normalement ses activités quotidiennes
 Le repos relatif avec appui autorisé en fonction de la douleur ;
 l'utilisation de cannes lors des déplacements ;
 L’application de glace plusieurs fois par jour en protégeant la peau  pour réduire
l’inflammation;
 La compression soit par un bandage élastique ou par une attelle avec compartiments
gonflables ;
 La surélévation du membre lésé lors de position assise ou couchée.

 Le traitement médical et de rééducation de l'entorse de cheville

Sa durée est variable selon la gravité de l’entorse et l’évolution de la douleur et de


l’œdème. Elle peut se faire par :

 une chevillière élastique ;


 des bandes élastiques collées, contention adhésive (strapping) effectuée par le
médecin ;
 une orthèse (ou attelle de contention) semi rigide stabilisatrice ou rigide préfabriquée
facilitant la reprise précoce de l'appui.

En l'absence de contre-indications et selon les précautions d'usage, des antalgiques ou


des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont prescrits pour calmer la douleur.

 Le kinésithérapeute utilise diverses méthodes :

 de lutte contre la douleur et l’œdème de cheville ;


 de mobilisation précoce avec reprise de l'appui pour récupérer la mobilité et éviter la
raideur de la cheville ;
 de renforcement musculaire ;
 en dernière phase, dès que la douleur le permet, des méthodes d’amélioration de la
stabilité pour renforcer les réflexes de rattrapage pour éviter l’instabilité à la marche
source de récidive.

Le nombre de séances préconisés est de 10 pour une entorse de cheville récente. La


rééducation n’est pas systématique, et se propose en fonction des besoins estimés par le
médecin.

Un traitement anticoagulant est indispensable pour éviter les phlébites, si vous êtes


immobilisé ou si vous avez déjà eu une thrombose. Le choix du traitement dépend du
diagnostic précis lésionnel (type d’entorse ; ligament atteint). Dans les entorses bénignes de
cheville, l’utilisation de glace ou d’un traitement local anti-inflammatoire non stéroïdien, une
contention simple (élastique, adhésive) peuvent suffire. Une contention par orthèse semi-
rigide peut également être prescrite.

En cas d'entorse moyenne de cheville, un traitement associant une orthèse semi-rigide


(ou une contention adhésive) et un bandage élastique (pendant quatre à six semaines) est
recommandé. Cette contention facilite la reprise de la marche de façon précoce et en toute
sécurité, le plus souvent associée à de la rééducation fonctionnelle qui peut être débutée
précocement.

III- CHEZ LE SENIOR

Les personnes âgées sont également susceptibles de subir différentes entorses, et spécialement
celle de la cheville. Leur équilibre et leur reflexe sont moins stables en vieillissant, leurs
muscles perdent un peu de tonus.

Chez le seniors, les causes des chutes sont multiples

Elles peuvent êtres pathologiques telles que

- Troubles de la vue et de l’audition


- Les troubles musculo-squelettiques
- La perte de l’équilibre
- L’hypotension

En vieillissant, les réflexes sont plus lents et favorisent certaines maladresses. Les
maladies comme l’Alzheimer, ou la maladie de parkinson, peuvent causer des chutes plus ou
moins importante, de plus la consommation d’alcool ou de certains médicaments peuvent
affecter l’équilibre et causer les chutes chez le senior.

1) Rôle de l’Auxiliaire de Vie Sociale


 Comment soulager la douleur d'une entorse ?

 Commencez par appliquer du froid le plus rapidement possible ;


 Appliquer une poche de glace ou un pack réfrigérant en prenant bien soin de
protéger la peau par un linge ; attention également à ne pas laisser la glace trop
longtemps pour ne pas brûler la peau ;
 Appliquer 10 minutes maximum, cesser, puis recommencer. Le froid limite le
gonflement de la taille de l’hématome éventuel ;
 Donnez un médicament antidouleur s’il souffre (paracétamol ou
acétaminophène ;
 On doit comprimez la cheville pour la maintenir avec une bande élastique (à
mettre en place par le médecin), une chevillière élastique ou une attelle avec
des compartiments gonflables, on doit surélevez le pied, posez sur une chaise
par exemple ;
 Une élévation de la jambe permettent de limiter les douleurs, gonflements de la
cheville;
 Veiller au repos du patient Ces conseils doivent être mis en place le plus tôt
possible, généralement dans les 24 à 48 heures suivant le traumatisme ;
 Il faut éviter de mettre du poids sur l'articulation douloureuse pendant 48
heures.
Lors d'une entorse grave de cheville, un traitement dit fonctionnel avec une reprise
plus précoce de l’appui complet sous couvert d’une orthèse rigide ou semi-rigide qui
permet la reprise de la marche avec rééducation fonctionnelle appropriée est le plus
souvent proposé

2) Les différentes causes et facteurs favorisant de l’entorse

Elles touchent souvent la cheville et le genou (l’entorse de la cheville est un motif très
fréquent de consultation. Un tiers de ces entorses sont graves), mais peuvent affecter toutes
les autres articulations (pied, pouce, etc.). Elles peuvent également se produire dans des
circonstances plus quotidiennes, lorsque l’on glisse sur une marche d’escalier ou trébuche, le
surpoids, , l’hypotension, maladie de parkinson peuvent également provoquer des chutes
importantes chez les seniors.

3) Les signes cliniques

Une douleur le plus souvent intense, avec difficulté à bouger l'articulation ; il est
souvent impossible de mettre son poids sur le membre blessé ; un gonflement rapide, en
quelques minutes. Le pied ne fonctionne plus correctement, la cheville se tord anormalement,
elle est gonflée et une ecchymose (hématome) apparaît, signe du saignement lié à la
déchirure. L'appui sur le pied est douloureux voire impossible.

Nous nous attarderons plus sur l’entorse de la cheville.

4) Diagnostic

En cas d'entorse de cheville moyenne ou grave, la douleur est violente et intense. Le


pied est particulièrement gonflé (œdème), avec la présence d'un bleu (ecchymose). Les
fonctions de la cheville sont altérées, et l'articulation perd partiellement voire complètement
sa mobilité.
5) Traitement

6) Prévention

La fatigue peut avoir de multiples origines. Elle est souvent liée à un sommeil
insuffisant ou de mauvaise qualité. Il faut reconnaître que notre civilisation malmène notre
repos : les écrans (TV, ordinateur, téléphone portable) excitent et gênent donc
l'endormissement. Il faut ici adopter une bonne discipline de vie. En cas d’apnée du
sommeil, d'insomnie ou de troubles du sommeil : dans ces cas, utilisez les produits anti-
fatigue pour vous aider à retrouver la forme. 

 L'alimentation et l'hydratation
Les muscles ont besoin de glucides et de protéines pour leur fonctionnement. Il faut
Privilégier les glucides "lents", à base de céréales complètes. Les oméga-3 auraient des effets
anti-inflammatoires et protecteurs des articulations. Il peut être difficile de les obtenir par
l'alimentation. Il ne faut pas hésiter à prendre des compléments alimentaires. 

La vitamine C, le zinc sont utiles pour la réparation des tissus.  L'entorse est évitable, et sa
récidive n'est pas une fatalité. Un large panel de solutions complémentaires permet de
diminuer les risques et de préserver sa qualité de vie sur le long terme. Les mesures à prendre
ne sont ni exigeantes ni coûteuses et sont très accessibles

I- LUXATION
1) Définition :

La luxation c’est le déplacement anormal des surfaces d'une articulation.

 Les différents types de luxation :

 Luxation de l'articulation temporo-mandibulaire (ATM)


 Luxations traumatiques de la ceinture scapulaire.
 Luxation du coude.
 Main et poignet.
 Luxation de la hanche.
 Le genou.
 Luxation de la cheville et du pied.
 Les luxations de la colonne vertébrale.

 On retrouve deux formes bien distinctes :

 La luxation “ouverte” : la peau est transpercée (avec un risque de saignement).


 La luxation “fermée” et qui fait référence à une absence de plaie visible.
Néanmoins la zone luxée peut être déformée du fait d’un déplacement de
l’articulation.

2) Les causes et facteurs favorisant

Nous allons plus parler de la luxation du genou, qui est une pathologie très fréquente
chez les séniors

La luxation du genou est une forme de déplacement courant. Le déboîtement du


genou est aussi très douloureux. C’est lorsque le fémur n’est plus en contact avec le tibia car
le genou a été forcé d’aller au-delà de ses capacités.

La cause la plus fréquente de luxation est un choc traumatique subi au niveau de


l'articulation. Une luxation peut être causée par un traumatisme ou une blessure, ce qui
entraîne souvent des douleurs, une perte de mouvement et une instabilité articulaire.

3) Les signes cliniques

Les symptômes d'une luxation peuvent comprendre une douleur intense, une sensation
d'être bloqué ou un gonflement anormal autour de l'articulation. En plus de ces symptômes,
une personne peut également ressentir une perte de mobilité dans l'articulation touchée, ainsi
que des ecchymoses et une faiblesse musculaire.
4) Diagnostic

Une luxation ou subluxation est très douloureuse. L'articulation atteinte ne peut être
bougée, et elle est souvent gonflée. S'il y a aussi une lésion nerveuse, la luxation
s'accompagne de fourmillements et d'engourdissement. Le médecin peut généralement
déterminer par simple palpation si la cavité est vide.

Les radiographies sont utiles pour diagnostiquer les luxations et les fractures. Une
TDM ou une IRM peuvent être réalisées pour détecter les fractures légères qui peuvent
accompagner une luxation. D'autres examens peuvent être réalisés pour identifier toute autre
lésion éventuelle associée à la luxation :

5) Traitement

La luxation est une pathologie très douloureuse, elle doit être traitée très rapidement
par un médecin.
Le principal traitement d’une luxation du genou est la chirurgie. Des examens
préliminaires comme l’examen clinique, le bilan radiographique, l’IRM et l’angiographie sont
dans un premier temps nécessaires afin de déterminer l’étendue des dégâts post-traumatiques
Le traitement de la luxation s'appuie impérativement sur la « réduction » (c'est-à-dire :
le replacement de l'articulation) et sur le respect impératif d'une immobilisation. Cette
immobilisation va permettre aux ligaments de cicatriser et aux articulations de se maintenir.

On distingue plusieurs types d’entorse :


 Entorse légère. Un étirement des ligaments, souvent appelé foulure. À ce stade, l'articulation
est encore fonctionnelle.
 Entorse modérée. Un étirement des ligaments accompagné d'une déchirure partielle.
 Entorse grave. Une rupture complète du ou des ligaments.

On peut avoir une entorse au niveau du : Genou, la cheville, le poignet, le coude

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