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EN DERMATOLOGIE
ET LESIONS ELEMENTAIRES
Prof NOUIRA
INTRODUCTION
représente l’organe :
• le plus lourd du corps humain : 3,5 kg
• Le plus étendu : 2 m2
• Le plus accessible à l’examen
• Le plus étudié de point de vue
morphologique
Introduction
Derme
Hypoderme
Introduction
Origine embryologique :
– É piderme provient du feuillet embryonnaire
superficiel de nature épithéliale : l’ectoderme
L’interrogatoire recherchera
systématiquement ces éléments dans
l’entourage professionnel, social,
vestimentaire, cosmétique …
Examen physique
• Muqueuses :
– Buccales en analysant la face interne des
joues,gencives.
– Génitales
Où observer ?
• Phanères :
– Ongles des pieds et des mains (forme et
couleur)
– Cheveux, poils, sourcils
Comment observer ?
* Regarder avec bon éclairage ;
* Utiliser des manœuvres destinés à mieux
analyser les lésions :
– Examen à la loupe ou au dermoscope
– Curette mousse ou abaisse langue pour
révéler le caractère squameux,
– Vaccinostyle pour détacher une croûte ,
– épreuve de verre de montre (vitro-pression)
qui chassent le sang de la zone comprimée et
permet de juger de l’élément conjonctif.
Comment observer ?
• Lésions élémentaires :
Classiquement on distingue :
– Lésions élémentaires primitives,
correspondant au processus lésionnel
initial.
– Des lésions secondaires
représentant l’évolution du processus
initial (croûte : résultat de la coagulation
de l’exsudat…)
Comment analyser ce que l’on voit ?
• Groupement :
– Rester isolées distinctes les unes des
autres
– Se disposer sur un mode linéaire,
annulaire, arciforme…
– Ou confluer pour former : plaques ou
placards
• Topographie :
La localisation de certaines dermatoses sur
des zones électives :
– poignet (lichen),
– coudes, genoux (psoriasis)
Elle oriente vers la nature étiologique
d’une dermite de contact.
Elle illustre la remarquable symétrie de
plusieurs éruptions : érythème
polymorphe
LESIONS ELEMENTAIRES
DERMATOLOGIQUES
INTRODUCTION
L’analyse de la lésion
élémentaire est aisée sur des
éléments d’autant plus purs qu’ils
sont plus jeunes.
INTRODUCTION
La lésion primitive,
correspondant à un élément
jeune à l’état de pureté, devra
alors être recherchée avec soin en
périphérie ou à distance de la
lésion principale.
INTRODUCTION
Macules
Papules Végétations
Vésicules Tubercule
Bulles Kératoses
Pustules Nouures
Gommes
Lésions élémentaires primitives
Elles traduisent au plan morphologique le
processus lésionnel dont elles permettent
de suspecter le mécanisme :
Macules
Papules
Vésicules
Bulles
Pustules
Kératoses
Végétations
Lésions élémentaires secondaires
• Aspect :
– Rose ou rouge
– S’effaçant à la vitro-pression
• Mécanisme :
– Hyperhémie inflammatoire du derme super. et moyen
• Exemple :
– rougeole, rubéole,
– rash médicamenteux
Macule vasculaire
• Aspect :
– Rouge
– S’effaçant à la vitro-pression
• Mécanisme :
– Dilatation vasculaire dermique
• Exemple :
– Acquise : télangiectasies,
– Congénitale : angiomes plans
Macule
érythémateuse
Dilatation vasculaire
• Aspect :
– Ne s’efface pas à la vitro-pression
• Mécanisme :
– Extravasation de sang dans le derme
• Exemple :
– Purpura
Macule
purpurique
• Aspect :
– Brune, accentuée par la lumière de Wood
– Ardoisée, non accentuées par la lumière de Wood
• Mécanisme :
– Accumulation de pigment, le plus souvent mélanique
dans l’épiderme
– Dans le derme
• Exemple :
– Taches « café au lait »
– É phélides (taches de rousseur)
– É rythème pigmenté fixe, séquelles de lichen plan
Hyperpigmrntation
epidermique
Hyperpigmrntation
dermique
Melasma
Attention devant une tache noire : penser mélanome
Macule achromique
• Aspect :
- Lésion hypopigmentée ou blanche
• Mécanisme :
– Diminution de la quantité de mélanine épidermique :
• totale : achromie,
• partielle : hypochromie
• Exemple :
– Vitiligo
Macule achromique
Dermique :
oedémateuse
Dysmétabolique (surcharge)
Dermo-épidermique
Papule
• Mécanisme :
– Augmentation circonscrite de la masse
épidermique hyperplasie périfolliculaire
– Augmentation circonscrite de la masse du
derme par :
Accumulation séreuse; Sang et œdème
Dépôt de substance anormal
Prolifération cellulaire : bénigne, inflammatoire et
maligne
– Hyperplasie épidermique et infiltrat dermique
La papule est une petite lésion circonscrite, solide
résistante à la palpation, de la taille d’une tête d’épingle
à celle d’une grosse lentille, résolutive sans cicatrice.
Papule épidermique
Verrues planes : papule épidermique
Verrues planes
Papule
dermique
Urticaire : papule dermique
Urticaire : papule dermique
Lichen plan : papule dermo épidermique
Papule
• Exemple :
– Verrue plane
– Urticaire
– Amylose, mucinose
– Syphilis II
– Lymphome
– Lichen plan
Vésicule
• Aspect :
– Soulèvement circonscrit de l’épiderme
contenant une sérosité claire :
Sur peau saine « comme une goutte de rosée »
Sur peau érythémateuse
Sous-épidermique
• Mécanisme :
– Altérations virales des cellules épidermiques
– Spongiose épidermique
– Déhiscence dermo-épidermique
La vésicule
Petits soulèvements
épidermiques, généralement
ronds, contenant un liquide
clair, quelquefois louche,
jaunâtre ou teinté de sang ;
leurs dimensions varient de
celles d’une pointe d’épingle
à celles d’un gros pois
Vésicule
• Exemple :
– Varicelle, herpès, zona
– Eczéma
– Dermatite herpétiforme
Vésicules de l ’eczéma
Vésicule de l ’herpès
Vésicules de la varicelle
Bulle
• Aspect :
– Soulèvement circonscrit de l’épiderme
contenant un liquide clair, séro-purulent,
hémorragique
Intra-épidermique
Sous-épidermique
• Mécanisme :
- Spongiose
- acantolyse
- Décollement dermoépidermique
Bulle
• Exemple :
– Pemphigoïde bulleuse
– Pemphigus
– Eczéma bulleux
La bulle : grosse vésicule : cavité intra-épidermique ou sous-
épidermique remplie de liquide interstitiel avec ou sans
éléments cellulaires.
• Exemple :
– Acné, folliculites de la barbe
– Psoriasis pustuleux
– Pustulose sous-cornée
– Maladie de Behçet
Les pustules : collection en relief purulente
d’emblée, contenant une sérosité louche ou du pus
franc (collection de PNN en voie de lyse)
Pustule amicrobienne
Pustule folliculaire
Kératoses
• Aspect :
– Lésion sèche
– En relief sur la peau voisine
• Mécanisme :
– É paississement de la couche cornée
• Exemple :
– Cor, Durillon
– Kératodermie palmo plantaire (K.P.P)
Lésions squameuses ou
kératosiques
Hyperkératose :
épaississement de la
couche cornée
Aux paumes et aux plantes, la kératose réalise la
kératodermie palmo-plantaire.
La kératose généralisée : ichtyose héréditaire ou acquise.
Squames
• Définition
– Lamelles de couche cornée qui se détachent
de l’épiderme
1. Furfuracées ou pityriasiformes
2. Micacées ou psoriasiformes
3. Ichtyosiformes
4. En lambeaux
5. eczématiformes
Squames
• Aspet - Mécanisme :
– Troubles de la kératinisation : comme du son
sur la peau
• Exemple :
– Pityriasis versicolor
– Dermite séborrhéique
– Psoriasis
– Ichtyoses vulgaires : liées au sexe
– Scarlatine
– eczéma
Lésions érythémato-squameuses
• Aspect :
lésion érythémateuse et squameuse
• Mécanisme :
C’est une lésion élémentaire composée
- Macule érythémateuse
- Squame
• Exemple : le psoriasis
Lésions érythémato-squameuses
Dermatose érythémato-squameuse : le psoriasis
Végétations
• Aspect :
– Excroissances papillomateuse, réalisantune élevure
– Circonscrite
• Mécanisme :
– Prolifération épidemique et infiltrat cellulaire dermique
souvent à polynucléaire
• Exemple :
– Végétation vénérienne
– Pyodermites végétantes
Croûtes
• Aspect : concrétions
– Séreuses
– Purulentes
– Hémorragiques
• Mécanisme :
– Coagulation d’un exsudat à la surface de la peau
inflammatoire
• Exemple :
– Eczéma
– Impétigo
Excoriations
• Définition :
– É rosion, exsulcération
– Solution de continuité épidermique,
– guérit sans cicatrice
– Laisse une pigmentation transitoire
Excoriations
• Aspect – Mécanisme :
– Après traumatisme, coupure
• Exemple :
– Lésion de grattage
exulcération
• Aspect – mécanisme :
– Fissures des commissures labiales
• Exemple :
– Candidoses, syphilis II, streptococcies, …
Ulcérations
• Aspect :
– Pertes de substances intéressant le derme profond
suivie de cicatrices
• Mécanisme :
– Consécutives à la destruction du tégument par
atteinte vasculaire et/ou infiltrat cellulaire
inflammatoire
• Exemple :
– Plaies atones des Mb <
– Plaies après évacuation de gommes ou tubercules
L’ulcération est une perte de substance cutanée
qui en guérissant laisse une cicatrice
Ulcère de jambe
Gangrène
• Définition :
– Nécrose tissulaire
• Aspect – Mécanisme :
– Hypo-ou avascularisation
• Exemple :
– Gangrène diabétique (orteils)
nécrose cutanée qui
intéresse le derme et
l’hypoderme
gangrène
Atrophie
• Définition :
– Amincissement de la peau qui se plisse
anormalement
– É pidermique et/ou dermo-épidermique avec
aspect lisse et nacré
– Laisse voir le réseau vasculaire sous-cutané
• Aspect-Mécanisme :
– Altération du tissu conjonctif et/ou du tissu
élastique
Atrophie
• Exemple :
– Maladie de Pick-Herxheimer, lichen scléro-
atrophique, progeria, acrogeria
Sclérose : induration Atrophie: diminution de
de la peau. l'épaisseur de l'épiderme
Sclérose
• Définition :
– Induration de la peau, impossible à plisser,
– Effaçant rides et reliefs
• Aspect – Mécanisme
– Densification du collagène dermique
• Exemple :
– Sclérodermies localisées pi généralisées
– Dermatosclérose des Mb inférieurs
Poïkilodermie
• Aspect :
– É tat bigarré de la peau associant : atrophie, troubles
pigmentaires, télangiectasies
• Mécanisme :
– Congénitale
– Acquise
• Exemple :
– Syndrome de Rothmund-Thomson
– Poïkilodermatomyosite, radiodermite chronique
Lésions « induites » par
un traumatisme
Phénomène ou signe de Koebner :
• Explication :
– Réaction isomorphique de la peau
reproduisant après traumatisme la lésion
caractéristique de l’affection
• Exemple :
– Plaques de psoriasis, papules de lichen
plan apparaissant et dessinant exactement
la zone traumatisée
Lésions « induites » par
un traumatisme
Signe de Nikolski :
• Explication :
– Décollement bulleux apparaissant en peau
apparemment saine après forte pression de la
peau chez les sujets atteints de certaines
affections bulleuses par atteinte de la cohésion
interkératinocytaire, ou de la cohésion dermo-
épidermique
• Exemple :
– Pemphigus vulgaire, Lyell , épdermolyses
bulleuses
Lésions « induites » par
un traumatisme
Lichénification :
– Accentuation du quadrillage de la peau
épaisse et brillante
• Explication :
– Consécutive à des grattages répétées
• Exemple :
– Lichénifications circonscrites ou diffuses
SEMIOLOGIE DES
LESIONS MUQUEUSES
Lésions muqueuses
• Leucokératose (leucoplasie) :
É paississement de l’épithélium muqueux.
Réalise une plaque blanchâtre, lisse,
localisée ou étendue.
Leucokératose
APHTES BUCCAUX
– Herpès de primo-invasion
– Ulcérations traumatiques
Muqueuse buccale
Erosions et ulcérations buccales
• Balanites et balano-posthites :
Lésions dermatologiques : gland et
prépuce.
Muqueuse génitale masculine
Balanites et balano-posthites
• Aspect :
Varie en fonction des conditions locales
: présence ou non d’un prépuce,
fréquence des soins d’hygiène,
importance de la sécrétion du smegma
(mélange de sécrétions sébacées,
sudorales apocrines et de cellules
muqueuses desquamées se traduisant
par un dépôt blanchâtre malodorant).
Muqueuse génitale masculine
Balanites
BLANITE CANDIDOSIQUE
– Balanite microbienne : staphylocoques,
fusospirilles
– Balanite de contact par irritation (savon
liquide non rincé) ou par allergie d’origine
mécanique, traumatique ou chimique.
– Psoriasis
BLANITE PSORIASIQUE
MALADIE DE BOWEN
Muqueuse génitale masculine
Balanites
• Vulvo-vaginites :
Sont +++ et d’importance variable,
parfois limitées à une simple leucorrhée,
tantôt très invalidantes par l’étendue des
lésions et l’importance des signes
fonctionnels.
Vulvo-vaginites
• Etiologies :
– Infectieuses :
• Candidose
• Trichomonas
• Chlamydiae
• Mycoplasmes
• Germes gram positif : gonocoque, staphylocoque,
corynebactérie vaginalis
• Germes gram négatif (venant souvent de la
coproflore ou infection urinaire)
Vulvo-vaginites
Etiologies
EPITHELIOMA-SPINO-CELLULAIRE VULVAIRE
AMIBIASE PERI-ANALE
SEMIOLOGIE UNGUEALE
Sémiologie unguéale
• La pachyonychie: épaississement de
l’ongle.
Atteint le plus souvent le bord libre de
l’ongle, comme dans le psoriasis ou les
dermatophyties mais peut être globale,
comme l’onychogryphose des gros orteils
qui forme chez les sujets âgés une
« griffe » très dure.
Les modifications de forme
• L’onycho-atrophie : disparition
définitive de l’ongle (traumatismes,
infections, lichen, psoriasis…).
Les modifications de surface
Le trichogramme :
Permet d’évaluer le nombre relatif des cheveux
des différentes phases du cycles pilaire.
Chez un individu normal, il fournit les résultats
suivants :
Nbre cheveux en phase homme
femme
Anagène 83-85 %
88-90 %
Catagène 0à1%
0à1%
Télogène 14-15 % 10-11
%
La croissance normale d’un cheveu
Le trichogramme
Il permet de séparer :
• Les chutes anagènes, par sidération du follicule
pileux (action des antimitotiques, pelade).
• Les chutes télogènes, par maturation accélérée
du follicule pileux (alopécie androgéno-
dépendante, chutes de cheveux aiguës post-
infectieuses ou du post-partum)
La croissance normale d’un cheveu
Chez la femme :
– Alopécie androgénétique : rare
– Diffère de celle de l’homme par l’aspect plus diffus de
la raréfaction capillaire
– Persistance d’une bande frontale de cheveux
– Absence de zones totalement chauves
– Alopécie sévère de type masculin : chercher un
syndrome de virilisation (hypérandrogénie)
Les alopécies diffuses progressives
Chez la femme
• Alopécies de « stress »
– Acouchement (repousse de l’alopécie du post-
partum est + longue à se faire en cas
d’allaitement)
– Intervention chirurgicale
– Grand choc psycho-affectif
Les alopécies diffuses aiguës
• Alopécies médicamenteuses
– Antimitotiques ( un defluvium anagène)
– Anticoagulants, anorexsigènes, allopurinol ou
à l’arrêt d’une pilule fortement dosée en
oestrogènes
Les alopécies diffuses aiguës
Formes sévères :
• Pelade ophiasique, formant une bande
autour du crâne (région occipitale)
• Pelade décalvante totale atteignant la
totalité du cuir chevelu et les autres
régions pileuses
Les teignes
Cause :
• Alopécie occipitale du nourrisson
• Alopécie par altération pilaire d’origine
externe
• Trichotillomanie (tic d’arrachage des
cheveux, fréquent chez l’enfant)
• Névrodermite du cuir chevelu (alopécie
secondaire au prurit)
LES ALOPECIES
CIRCONSRITES
CICATRICIELLES
Sont II à un processus inflam. qui détruit les
follicules pileux, interdisant toute repousse.
Réalisent des plaques alopéciques mal limitées,
lisses, avec une peau atrophique et scléreuse,
d’aspect brillant :
(terme « pseudo-pelades »: parfois appliqué)
LES ALOPECIES
CIRCONSRITES
CICATRICIELLES
• Etiologies :
– Trauma. (blessures, brûlures, radiodermite)
– Tumeur du cuir chevelu, métastases (cancer
du sein, du poumon)
– Favus (teigne à trichophyton schö nleini,
fréquente en Afrique du Nord)
– Folliculites décalvantes
LES ALOPECIES
CIRCONSRITES
CICATRICIELLES
– Moins évidente
– Diagnostic : examen histologique avec
immunofluorescence
LES ALOPECIES
CIRCONSRITES
CICATRICIELLES
Trois causes doivent être cherchées avant
de taxer d’idiopathique cette alopécie
circonscrite :
• Lupus érythémateux discoïde
(érythème, squames adhérentes en
crampon)
• Sclérodermie, notamment dans sa
variété linéaire en coup de sabre
• Lichen plan
LA SEBORRHEE ET ETATS
PELLICULAIRES
• La séborrhée, androgéno-dépendante :
– À la puberté : lorsque les androgènes
surrénaliens, puis gonadiques
inondent l’organisme
– Les glandes sébacées : considérées
comme des récepteurs sexuels
– Notion d’hyperséborrhée est
individuelle : niveau de production de
sébum que le sujet considère comme
excessif
La séborrhée, androgéno-dépendante
– Diagnostic :
• facile devant des lésions typiques (coudes,
genoux, ongles…)
• Difficile : si le psoriasis prend l’aspect de petites
aires pelliculaires mal limitées, de nappes
érythémateuses et séborrhéique débordant le
liseré antérieur du cuir chevelu, simulant une
dermite séborrhéique, de squames très épaisses,
comme dans une fausse teigne amiantacée
FORME ET
CONFIGURATION DES
LESIONS CUTANEES
La taille, la forme et la disposition des
lésions élémentaires entre elles sont
variables, néanmoins certains aspects
peuvent fournir un élément d’orientation
important.
• La disposition linéaire :
– Témoigne d’un facteur externe (cicatrice,
dermite de contact)
La disposition linéaire
– Lèpre (tuberculoïde)
– Variété de psoriasis pustuleux
– Lymphome
– Syndrome paranéoplasique
– Erythema chronicum migransdû à des
spirochètes inoculés par piqûre de tique
EXAMENS PARACLINIQUES
L’HISTOPATHOLOGIE CUTANEE
• Clinique :
– Biopsie :
• oriente ou confirmer le diagnostic
• Analyse la nature cellulaire d’une tumeur
• Précise le niveau de clivage d’une dermatose
bulleuse…
Clinique
– Contre-indication : hémophilie.
• Précautions et prudence : recommandées en cas
de thrombopénie et de traitement aticoagulant
(pause d’un pansement compressif après la
biopsie).
– Choix de l’élément à biopsier :
• Lésion : doit être cliniquement « typique » (ni
début d’évolution ni vieillie),
• Lésion non modifiée par la surinfetion, le grattage
ou un traitement local
Clinique
– Site de la biopsie :
• Bulle : prélèvement destiné à l’examen
histologique inclura si possible la bulle en totalité
avec un peu de peau adjacente. Le prélèvement
destiné à l’immunofluorescence se pratiquera en
zone juxta-bulleuse.
• Volumineuse lésion infiltrée sera biopsiée
largement, perpendiculairement à sa bordure, pour
montrer la zone pathologique et sa jonction avec la
peau saine.
• Technique :
– Biopsie : sous AL, par infiltration à distance de
l’élément biopsié. Chez les patients anxieux,
une prémédication par le diazépam peut être
réalisée.
Technique
• Technique :
– Préparation : contient l’antigène
– Antisérum : contient Ac réagissant avec cet
antigène
– Equipement microscopique spécial : source de
lumière UV révéler les zones ou la fluo.
S’est fixée.
Principes de l’immunofluorescence :
• Techniques :
– Prélèvement se fait sur
• des lésions non traitées depuis +++ jours,
• l’application d’un dermocorticoïde ne gêne pas
l’examen direct d’un prélèvement mycologique.
Les examens mycologiques
Techniques
• Examen mycologique :
– Examen direct : se fait entre lame et lamelle
après éclaircissement par qq gouttes de
potasse.
– Cultures : sur des milieux appropriés (milieux
de Sabouraud). Ces cultures permettent
l’identification de l’espèce fongique en tenant
compte des délais de pousse, de l’aspect et
de la couleur des colonies.
Examen mycologique
– Cheveux microsporiques,
– Cheveux Faviques,
– Plaques du pityriasis versicolor
ont une fluorescence verte en lumière de
Wood,
– Erythrasma : fluorescence rouge corail
Les examens bactériologiques
• Recueil du matériel :
Avant tout traitement antiseptique ou
antibiotique, local ou général.
Les examens bactériologiques
Recueil du matériel
• Techniques bactériologiques :
– Examen direct avec coloration de gram
permet de différencier :
• É léments de la flore microbienne
• É léments pathogènes
Les examens bactériologiques
Techniques bactériologiques
– Infections à mycobactéries : ca
ractérisées par leurs agents pathogènes et le
mode de défense de l’organisme, mettant en
jeu l’immunité à médiation cellulaire en
formant un granulome tuberculoïde :
• Tuberculoses cutanées (B. de Koch)
• Lèpre (B. de Hansen)
• Mycobactéries atypiques
Les examens virologiques