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Définition
-Epidermomycoses ou mycoses cutanées superficielles = infections cutanées causées par des champignons
microscopiques qui touchent l’épiderme, les muqueuses, le cuir chevelu et les ongles. Ce qui les oppose aux mycoses
profondes.
-Trois grands groupes à l’origine des diverses entités cliniques :
*Les dermatophytes : Champignons filamenteux kératinophiles
*Les levures : Candida (tropisme pour peau, ongles et muqueuses) et Malassezia Furfur (régions séborrhéiques).
*Les moisissures rarement impliquées seules dans une infection de la couche cornée. Responsable surtout de
certaines onychomycoses et affections profondes invasives.
-Intérêt de la question :
Fréquence élevée
Grand polymorphisme clinique
Traitement étiologique curatif
Intérêt du traitement préventif
I- Les dermatophytoses :
A/ Epidémiologie :
-Dues à trois types de dermatophytes (D) :
D.Anthrophiles : Réservoir = Homme | contamination interhumaine directe ou indirecte par les vêtements,
chaussures, linge…
Trichophyton rubrum, T. Interdigitale, T.Violaceum, T.Rosaceeum, T.Schoenleini, T.Soudanense, T. Tonsurans.
D.Zoophiles : Réservoir = animaux, | Contamination directe ou indirecte (tapis) par les animaux notamment les
chats et chiens (M. Canis), le cheval et la souris (T.Mentagrophyte) et les bovidés (T.Ochraceum). elle est directe
(chats) ou indirecte (tapis).
D.Géophiles : Réservoir = sol | Contamination par contact avec le sol incriminé ou avec les animaux qui le
fréquentent. T. Gypseum +++
-Ces espèces touchent avec tropisme variable la peau glabre, plis, ongles, cheveux et ont une répartition géographique
variable.
-Incidence : Fréquentes :
*17% des consultations 2011 (CSHIS)
*Onychomycoses = sur 194 prélévememts (+) 95% de dermatophytoses.
*Teignes : Etude de prévalence dans écoles de Khémisset, Tiflet, et Sidi kacem (MSP) Mai 2004: 9%
Espèce Réservoir Siège des lésions Répartition géographique
Andouini Homme Cuir chevelu Cosmopolite
Canis Chat, chien Cuir chevelu, peau glabre Europe, Amérique du sud, Afrique du nord
Gypseum Sol Peau glabre Cosmopolite
Interdigitale Homme Plis des orteils Cosmopolite
Rosaceum Homme Cuir chevelu, peau glabre Europe du sud
Rubrum Homme Peau glabre, plis, ongles Cosmopolite
Schoenleini Homme Cuir chevelu, ongles Afrique du nord
Soudanense Homme Cuir chevelu Afrique noire
Tonsurans Homme Cuir chevelu Europe, Amérique
Verrucosum Bovidés Cuir chevelu, barbe Cosmopolite
Violaceum Homme Cuir chevelu Pourtour méditerranéen, Afrique noire
Floccossum Homme Plis de l’aine Cosmopolite
B/ La clinique :
1- Atteinte de la peau glabre :
a- Les dermatophytoses de la peau glabre en dehors des plis : Herpes circiné
- T. rubrum, et M. canis +++
- Surviennent à tous les âges et toutes les localisations
- 15jrs après un contact infectant, apparaît une macule prurigineuse arrondie ou ovalaire circinée érythémateuse à
centre squameux et à extension centrifuge
- Au cours de l’évolution, le centre tend à devenir pâle et à guérir alors que la bordure devient érythémato-vésiculo-
squameuse.
- Plusieurs lésions peuvent confluer et donner des placards géographiques.
- ! Toujours penser à examiner les ongles car l’auto inoculation est fréquente
- Diagnostic différentiel : Eczéma, PRG, psoriasis
3- Chez l’immunodéprimé :
-Biparasitisme
-Aspect atypique et polymorphe mimant : dermite séborrhéique | érythème polymorphe | folliculite érythémato-
papuleuse ou pustuleuse.
-La bordure évolutive et la desquamation peuvent manquer.
-Des teignes peuvent s’observer chez l’adulte
-Marqueur de SIDA : au niveau des ongles, l’onychomycose sous forme de leuconychie proximale sous unguéale
rapidement évolutive avec atteinte de plusieurs doigts.
4- La maladie dermatophytique :
-Si prédisposition génétique et peut se voir chez l’immunodéprimé
-Passage de lésions dermatophytiques superficielles à des lésions chroniques nodulaires évoluant en de vastes
placards qui se ramollissent, se nécrosent et s’ulcèrent.
+/- ADP dermatophytiques régionales et extension aux organes profonds : GRAVITE DE LA MALADIE +++
C. Examens complementaires
1-. La lumière de WOOD :
-Microsporum : couleur verte fluorescente
-Trichophyton : pas de couleur sauf le shoenleini qui donne une couleur vert pâle
-Si érythrasma : couleur orangée
2- L’examen mycologique : -Indiqué :
- Sur peau glabre si absence de certitude diagnostic ou si traitement bien conduit inefficace
- Dans les atteintes pilaires et unguéales : toujours obligatoire car traitement long et coûteux
-Conditions de prélèvement :
Ne jamais appliquer d’antifongique (local ou systémique) avant le prélèvement.
- Si c’est le cas : attendre
15jours pour un antifongique local
30 jours pour un antifongique systémique (griséo, kétoconazone)
2 mois pour une solution filmogène
3mois pour la terbinafine
Toilette par savon neutre le matin du prélèvement pour éviter de prélever les moisissures de
l’environnement
-Résultats délivrés en 2 temps
1- Examen direct : si positif présence d’un champignon
2- Culture : nécessite 2 à 3 semaines et spécifie le genre et l’espèce.
D-Le traitement : simple, curatif et poursuivi jusqu’à guérison complète
1. Les buts :
-Traiter le malade, les sources de contamination et éviter les sources de recontamination.
2. Les moyens :
a-Mesures d’hygiène :
Suppression des facteurs favorisants :
-Rechercher les animaux malades et les traiter.
-Rechercher et traiter les foyers infectieux primaires.
- Réduction mécanique du foyer fongique pour les ongles et les cheveux (ceci facilite la pénétration du ttt et accélère la guérison).
-Eviter chaleur et humidité en aérant, et séchant soigneusement les lésions cutanées (Ablutions).
Asséchant si lésion suintante ou vésiculobulleuse
Kératolytique si hyperkératose (cuir chevelu, paumes et plantes)
b-Les moyens locaux : Existent en plusieurs formes galéniques dont le choix est fonction de la localisation :
Lotions, gels et poudres : pour lésions suintantes macérées.
Crèmes pour les formes sèches.
Dérivés imidazolés Isoconazole : Fazol (46dhs) 2
Econazole : Pevaryl x
/
Miconazol : Daktarin j
Actifs sur dermatophytes, malassezia
Sertoconazole : Dermofix (87dhs) r furfur, candida, corynebacterium
Kétoconazone : Ketoderm : 1x/jr minutissimum
Terbinafine Pendant 2 à 4 semaines Efficaces avec bonne tolérance
Teguma crème (45dhs) CI lors du 1er trimestre de grossesse
Lamisil (crème, solution, gel)
Amorolfine Loceryl solution filmogène :
1app/sem
Griséofulvine Griséo pommade 5% (12dhs) : 3app/j Active sur dermatophytes mais pas
sur levures ou bactéries
Ciclopiroxolamine Mycoster : 2app/jr pdt 4 à 6 sem Active sur dermatophytes, levures
(malassezia furfur et candida), BGP
(strepto et staph) et BGN (E. coli,
Proteus, Pseudomonas)
c-Les moyens systémiques : Indiqués si preuve parasitologique, et si les traitements locaux insuffisants
1- La griséofulvine : Griséo*
-Action fongistatique active uniquement sur les dermatophytes
-15 à 25mg/kg/jr
-Absorbée au niveau du grêle proximal et métabolisée dans le foie
-Demi vie = 10 à 15 heures.
-Précautions : bilan hépatique si traitement > 2 mois / éviter l’exposition solaire
😵CI : Association avec l’alcool, avec l’isoniazide ou le phénobarbital, porphyrie, lupus, grossesse 😵
-EI :
- Si urticaire arrêt de traitement
- Troubles digestifs, atteinte hépatiques rétentionnelles, troubles du sommeil, céphalées, vertiges
- Photosensibilité, aggravation d’un lupus +++
- Diminue l’effet des oestroprogestatifs contraception mécanique
2- Les dérivés azolés :
-Action fongistatique et fongicide sur dermatophytes, levures, certaines mycoses profondes et certains BGP+
-Kétoconazole : Nizoral (Cp à 200mg) : 1 à 2 Cp VO
-Bonne absorption per os pris lors de repas gras
-Indications :
- Mycoses cutanéo-muqueuses résistantes au traitement habituel
- Teignes et onyxis dermatophytique/candidosique
- Prévention des affections mycosiques chez l’immunodéprimé
-Précautions : Bilan hépatique avant traitement, à 2sem puis toutes les 4sem
😵CI : grossesse
-EI :
- Prurit, rash cutané
- Nausées, vomissements
- Hépatite toxique
- Troubles endocriniens (gynécomastie, oligospermie, insuffisance surrénalienne, troubles des règles)
3- La terbinafine : Lamisil* (famille des Allylamines)
-Action fongicide sur dermatophytes, levures et certaines mycoses profondes
- Cp de 250mg : 1cp/jr
3. Les indications :
Les mesures d’hygiènes et d’éviction de recontamination sont toujours de mise.
+ ASSOCIER : solution filmogène + réduction du foyer fongique par meulage, découpage à la pince ou avulsion
chirurgicale partielle
Indications générales
Localisation Traitement
Pli - Intertrigo isolé -Local
- Intertrigo+ atteinte unguéale -Systémique et local
Paume et ou plante -Systémique et local
Peau glabre - Lésion unique -Local
- Lésions multiples ou associées à -Systémique et local
d’autres sites
Ongle - Leuconychie superficielle ou lésion -Local
très localisée
- autres types d’atteintes -Systémique et local
Cheveux et poils -Systémique et local
A. Epidémiologie
• Maroc: Candida albicans (22,2 %) des infections nosocomiales.
• USA :4ème cause des infections nosocomiales.
• Europe : entre 6e et 10e place.
• France en 2009 : 6000 à 7000 cas /an.
Agent pathogene :
-Candida = élément unicellulaire, blastopore à l’état saprophyte, et filamenteux ou pseudo filamenteux à l’état
pathogène.
-C.albicans (ne se trouve pas sur la peau dans les conditions normales, est responsable de 90% des cas des
candidoses cutanéo-muqueuses) : saprophyte naturel du tube digestif
-C.glabrata (le seul qui ne filamente pas) : saprophyte naturel du tube digestif
-C. tropicalis, C. parapsilosis : ont une source alimentaire et peuvent survivre et se multiplier dans le tube digestif /
peuvent aussi être présents sur la peau
-Contamination exogène par inoculation externe ou endogène à partir du tube digestif
-La mise en évidence des levures dans le matériel pathologique fait le diagnostic de certitude : les cultures se
développent en 24 à 48heures sous forme de colonies crémeuses
B. Les candidoses muqueuses :
1.Circonstances favorisantes
Facteurs endogènes :
- Ages extrêmes : immaturité du système immunitaire et développement incomplet de la flore commensale
dans la période néonatale – Multiplicité des facteurs favorisants chez le sujet âgé
- Déficit immunitaire congénital ou acquis
- Diabète : charge en levure augmentée due au taux élevé de glucose salivaire
- Toute altération de la muqueuse (exemple : sécheresse buccale)
Facteurs exogènes :
- Antibiotiques à large spectre modifiant la flore commensale.
- Corticoïdes et immunosuppresseurs.
- Anti-acides, neuroleptiques diminuant la sialorrhée, radiothérapie
La perlèche : Au niveau des commissures labiales et touche avec prédilection les sujets édentés
- Débute par de petites lésions blanchâtres qui deviennent érythémato-squameuses parfois croûteuses. Le
décollement de ces squames met à nu une surface rouge, légèrement hémorragique parfois marquée d’une
rhagade douloureuse
- Peut déborder sur la peau voisine
- Prurit et douleur d’intensité variable
- Diagnostic différentiel : perlèche streptococcique, syphilitique et nutritionnelle
Diagnostic mycologique :
-Prélèvement faits au niveau des lésions : pustules, ongles, peau glabre, muqueuse par écouvillonnage et recueillis
entre lame et lamelle
-Examen direct à la coloration au Lugol ou au bleu de Toluidine et montrera des éléments ovalaires ou ovoïdes bien
colorés, avec présence ou non de bourgeons
-Culture sur milieu de Sabouraud avec une pousse en 24 à 48heures : les colonies ont un aspect blanc crème
Traitement :
a. Buts
Rechercher et éliminer dans la mesure du possible les facteurs favorisants
Traiter tous les foyers infectieux simultanément.
Traiter la lésion dermatologique.
b. Moyens :
1- Antifongiques locaux :
Formes galéniques et durée du traitement en fonction de la localisation de la candidose
-Les polyènes :
- Nystatine (mycostatine) en pommade et en suspension
-Amphotéricine B (fungisone) en suspension orale
c. Indications :
Candidoses cutanées :
-Traitement des facteurs favorisants
-Traitement antifongique local de 4 semaines
-Traitement local indiqué si lésions étendues et récidivantes
-Dermite fessière : traitement adjuvants alcalinisants et asséchants + antifongiques sous forme de lait, gel,
crème, lotion ou émulsion
Candidoses unguéales :
Traitement local seul peut être tenté si péri-onyxis ou onycholyse latéro-distale
- Antiseptique : Hexomedine transcutanée, solution iodée
+ Antifongique local renouvelé le + souvent possible dans la journée, en particulier après chaque toilette des
mains (lotions, gel, crème non grasse à pénétration rapide les plus adaptés)
! Le rôle bénéfique de solutions filmogènes n’a pas été évalué ici !
Traitement systémique si :
- Plusieurs ongles atteints / périonyxis important / impossibilité professionnelle d’éviter le contact avec l’eau
Traitement systémique de quelques mois relayé par le traitement local
- Echec du traitement local
- Ketoconazole (Nizoral) 200 à 400mg/jr ou Fluconazole 150 à 450 mg/sem : poursuivi jusqu’à guérison complète
clinique et mycologique
Candidoses oro-pharyngées :
Traitements locaux peut être proposés en 1ère intention pendant 1 à 3 semaines
- Nystacine (4 à 6 Cp à sucer)
- Amphotéricine B (4 cuillères à café en 2 à 3 prises)
- Miconazole (daktarin : 2 cuillères à mesure 4x/jr)
! Pris à distance des repas et conservé dans la cavité buccale le plus longtemps possible avant d’être avalé afin
d’obtenir un contact local suffisamment prolongé entre le médicament et la muqueuse !
! Nécessité d’associer des bains de bouches, et une désinfection d’une éventuelle prothèse dentaire !
A. Epidémiologie :
1. Agent pathogène :
Malassezia furfur :
-Fait partie de la flore résidente normale commensale de la peau ; habitat = follicule pilo-sébacé
-Levure lipophile ayant une capacité lipasique libérant des acides gras à partir des triglycérides du sébum :
prédominance de cette affection pendant la période pubertaire et diminution chez le sujet âgé
-Produit des filaments retrouvés à l’intérieur des cornéocytes
2. Fréquence, age, sexe :
Affection très fréquente prédominante entre 18 et 40 ans. Sex ratio = 1
3. Facteurs favorisants :
Cette maladie nécessite des conditions locales ou générales favorisantes :
Les lipides cutanés Modification hormonale : fréquence anormale lors
La sécrétion sudorale de l’hypercorticisme (exogène ou endogène).
Les facteurs climatiques Prédisposition génétique.
B. Clinique
Lésion élémentaire : macule arrondie, à limites nettes, de qq mm de diamètre qui débute autour d’un follicule pileux
et évolue d’une manière centrifuge.
Les lésions actives sont finement squameuses ; cette desquamation est visible après le grattage par une curette
mousse signe du copeau
Les lésions ont une teinte variable du rose chamois au brun foncé. Lors de leur évolution, elles peuvent devenir
achromiques et inesthétiques surtout chez les personnes de phototype foncé.
La confluence de plusieurs macules réalise des lésions de taille variable variant des gouttes aux grandes nappes
polycycliques
Remarque : La forme achromiante pourrait être due à la production par le champignon d’acide azélaïque (inhibiteur
compétitif de la tyrosinase). Cette achromie est réversible après traitement car il existe toujours un nombre normal de
mélanocytes fonctionnels
Siège :
- Partie supérieure du tronc, cou, bras, région sous mammaire +++
- Plus rarement : face, partie basse du tronc, dos des mains, membres inférieurs
! LES PAUMES ET LES PLANTES NE SONT JAMAIS ATTEINTES !
Evolution marquée par des rechutes fréquentes nécessitant un traitement préventif. Elles peuvent s’expliquer par :
- Une mauvaise observance thérapeutique
- La recolonisation du tégument à partir de lésions infra-cliniques non traitées ou de gîtes fongiques
persistants dans les follicules pilo-sébacés
C. Diagnostic mycologique
Le diagnostic est généralement clinique aidé par le signe du « copeau » qui détache des squames fines et laissant place
à un épiderme sous jacent normal.
Cependant si doute avec un diagnostic différentiel confirmation mycologique par:
L’examen à la lumière de Wood : fluorescence pâle, jaune verdâtre, dorée dans le PV actif non traité, rose
corail dans l’érythrasma et blanche dans le vitiligo.
Scotch – test : application d’un ruban adhésif transparent sur les lésions préalablement grattées puis
visualisation au microscope : filaments courts à paroi épaisse et levures en forme de « bouteilles » groupées en
grappes.
D. Diagnostic différentiel
Pityriasis rosé de gilbert, Erythrasma, Dermite séborrhéique, Vitiligo, Dartres achromiantes, Psoriasis en gouttes
E. Traitement
Traitement des formes locales ou étendues : traitement local
- -Sulfure de sélénium : Selsun : 2 applications par semaine pendant 3 semaines
- -Pevaryl solution : application 2 applications par semaine pendant 2 à 3 semaines
- -Ketoderm gel moussant mono dose ou dermofix gel : 1 application par semaine sur tout le corps préalablement
mouillé en laissant reposer 10 minutes avant de rincer ; puis répéter 15jours après
Traitement des formes résistantes aux ttt locaux :
- -Nizoral* 1 cp/j pendant 10j.
- La terbinafine n’a pas d’indication.
Prévention des rechutes :
- Application répétée d’un antifongique local (ketoderm gel moussant, dermofix gel) selon des protocoles spécifiques à
chaque équipe
+/- Savons ou des lotions riches en zinc.
-Informer le patient sur :
Le caractère bénin de l’infection.
L’agent pathogène est normalement présent sur la peau.
Son passage à l’état pathogène est secondaire à la modification des conditions locales propres du patient ;
d’où les rechutes et l’intérêt de leur prévention.
La maladie n’est pas contagieuse et ne s’attrape pas sur les plages.
L’hypopigmentation peut persister malgré une bonne observance thérapeutique, elle est certes inesthétique
mais réversible rapidement ou après plusieurs mois après exposition solaire.