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ETABLISSEMENT HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’ORAN

1ER Novembre 1954


Service de Dermatologie
Pr SERRADJ .A

TD n°1:
- Rappel sur l’histologie de la peau normale
- Lésions élémentaires
Rappel sur l’histologie de la peau normale
Introduction :

o La peau est :
- l’enveloppe du corps
- en continuité avec les muqueuse par l’intermédiaire de zones
de transition appelées semi muqueuses

o Son épaisseur varie en fonction de la localisation, allant de :


- 1,5mm (scalp et paupières) Peau fine
- 4mm (dos, paumes et plantes) Peau épaisse

o 02 types de peau :
- La peau glabre : totalement dépourvue de follicule pilosébacé
(paumes et plantes….)
- et le reste du tégument ou l’on trouve des follicules pileux de
nombre et de taille variable
Structure de la peau :

o La peau est constituée de 03 couches superposées, de la


surface vers la profondeur du corps :

- L’épiderme
- Le derme
- L’hypoderme.
1/ L’épiderme :
1/ L’épiderme :
o Mince

o Epithélium malpighien de revêtement, pavimenteux stratifié et kératinisé

 À sa partie superficielle, on trouve de multiples orifices correspondant


aux ostiums des follicules pilaires et des glandes sudorales eccrines.

 A sa partie profonde, l’épiderme


n’a pas un aspect rectiligne , il est
constitué d’une alternance de crêtes
épidermiques qui sont séparées les
unes des autres par les papilles
dermiques
1/ L’épiderme :

o L’épiderme est avasculaire, les cellules qui le composent sont


alimentées par diffusion depuis le derme. Il est par contre richement
innervé

o L’épiderme est recouvert d’un film hydrolipidique (le sébum, produit


des glandes sébacées du derme) qui le protège des agressions
extérieures.

o Il est séparé du derme par la membrane basale.


1/ L’épiderme :

o 4 ou 5 couches :
1/ L’épiderme :

 La couche basale : rangée


unique de cellules cubiques
(2) implantées
perpendiculairement sur la
membrane basale entre 2
lesquelles on note l’existence 1
de quelques cellules claires :
Mélanocytes (1).
1/ L’épiderme :

 Couche spineuse: faite de 5-6 5


couches de cellules polyédriques 4
superposées (3).
3
 Couche granuleuse : faite de 5-6
couches de cellules aplaties (4).

 Couche cornée : faite de 4-8


couches de cellules lamelleuses
totalement anucléés (5).
1/ L’épiderme :

o 04 types cellulaires :
1- Les kératinocytes
2- les mélanocytes
3- les cellules de Langerhans
4- les cellules de Merkel
1/ L’épiderme :
 kérationcytes :
• population cellulaire prédominante
• assurent la cohésion de l’épiderme
• Forme variable:
- couche basale:
cellules cylindriques à noyau allongé
- couche épineuse :
cellules polyédriques à noyau arrondi
- couche granuleuse :
cellules aplaties à cytoplasme rempli
de granulation.
- couche cornée :
cellules aplaties et anucléées
1/ L’épiderme :

 Mélanocytes :
• Constituent, par leur nombre, la 2e population
cellulaire de l’épiderme.
• Leur fonction est la synthèse des mélanines;
responsables de la pigmentation cutanée et
protégeant ainsi la peau contre les Rx UV
• Le mélanocyte est une cellule dendritique
siégeant au niveau de la couche basale et
constituée :
- 01 Corps cellulaire entre les kératinocytes
basaux.
- Prolongements entre les kératinocytes
supra-basaux.
1/ L’épiderme :

 Cellules de Langerhans :
• Représentent 3 % à 8 % des cellules
épidermiques
• situées le plus souvent au niveau de
la CG
• Font partie du groupe des cellules
dendritiques présentatrices
d’antigènes aux lymphocytes T. Ces
cellules ont un rôle essentiel au cours
des réactions immunologiques de la
peau, en particulier au cours des
eczémas de contact.
• Elles sont d’origine hématopoïétique.
1/ L’épiderme :

 Cellules de Merkel :
• présentes dans la couche basale de
l’épiderme
• Ce sont des cellules neuroépithéliales
qui ont pour fonctions celles de
mécanorecepteurs à adaptation lente,
et des fonctions inductives et
trophiques sur les terminaisons
nerveuses périphériques et les
annexes cutanées.
• Elles se présentent comme des
cellules ovalaires isolées situées entre
les kératinocytes basaux au contact
d’une terminaison nerveuse.
2/ Le derme :

o C’est le tissu conjonctif qui


soutient l’épiderme

o Il est fait de :
- collagène
- fibres élastiques provenant des;
- fibroblastes, entourés d’une;
- substance fondamentale dite «
amorphe ».
2/ Le derme :

o Il contient de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques, des nerfs et des


terminaisons nerveuses sensitives libres et corpusculaires, ainsi que diverses
annexes cutanées dérivées de l’épiderme et plongeant dans le derme.

o Comporte deux zones :


1- l’une superficielle : entre les crêtes épidermiques, ou « derme papillaire »,
i formée de tissu conjonctif lâche,
2- l’autre profonde : ou « derme réticulaire », formée d’un tissu conjonctif dense.

o Il se poursuit en profondeur, sans limite franche, par l’hypoderme.


2/ Le derme :
• La couche papillaire:
- est superficielle et fine
- c’est du TC aréolaire lâche
- constitué de fibroblastes, mastocytes,
macrophages et leucocytes.
- La surface forme des « bosses » =
papilles dermiques
- Les crêtes épidermiques de l’épiderme
s’imbriquent dans les « creux » de la
surface du derme

• La couche réticulaire:
- elle est épaisse
- c’est du TC dense
- on y trouve des fibres de collagène et des
fibres élastiques.
2/ Le derme :

1. Derme papillaire
2. Derme réticulaire
3/ L’hypoderme :

o L’hypoderme est constitué de tissus adipeux qui ont pour fonction


d’emmagasiner l’énergie sous forme de graisse.

o L’hypoderme joue aussi un rôle de :


- thermorégulation
- protection contre les agressions
mécaniques, il permet d’absorber
les chocs.
- permet de relier la peau aux
tissus sous-jacents
- donne de la mobilité à la peau
3/ L’hypoderme :
o On y distingue 3 composant :
- lobules graisseux : composés par les adipocytes
- septums inter lobulaires : qui sont des tractus conjonctifs
- Vaisseaux ( artères et veines ) des terminaisons nerveuses, Ces dernières
sont aussi appelées corpuscules de Pacini et sont sensibles à la pression

Lobules graisseux

Vaisseaux sanguin
+ Les annexes épithéliales de la peau :

1- Follicule pilo-sébacé
2- Glandes sudoripares
3- Ongles
+ Les annexes épithéliales de la peau :

 Le follicule pilo-sébacé :
o Les FPS comportent :
- le poil et ses gaines
- des glandes sébacés
- et, dans certains territoires, un
muscle arrecteur et/ou des glandes
sudoripares apocrines.
+ Les annexes épithéliales de la peau :
 La glande sébacée :
o Glandes exocrines, alvéolaires simples, holocrines et sécrétant
un produit lipidique, le sébum, sont annexées aux poils.

o Leur portion sécrétrice est formée d’un ou de plusieurs


alvéoles dilatés en sacs dont la paroi est faite d’une
couche de cellules cubiques

o En dedans, se trouvent des cellules polyédriques, plus


volumineuses, progressivement chargées de gouttelettes
lipidiques et dont le noyau se pycnose et finit par
disparaître.

o La cellule est entièrement éliminée avec son contenu.

o Le canal excréteur, unique et très court, débouche


+ Les annexes épithéliales de la peau :

 Les glandes sudoripares :

o Ce sont des glandes exocrines, tubuleuses


simples pelotonnées, sécrétant la sueur

o Siègent dans le derme profond

o 02 types de glandes sudoripares : les


apocrines et les eccrines.
+ Les annexes épithéliales de la peau :

 Les glandes sudoripares eccrines:

o Les plus nombreuses

o Leur canal excréteur (épithélium cubique


bistratifié) gagne la surface de l’épiderme par
un trajet hélicoïdal
+ Les annexes épithéliales de la peau :

 Les glandes sudoripares apocrines:

o Confinées aux régions axillaires (aisselles)


et ano-génito-périnéales.

o Annexées à un follicule pileux.


+ Les annexes épithéliales de la peau :

 L’ongle :
o L'appareil unguéal de l'homme se compose de:

• La tablette unguéale : une plaque dure et compacte


de kératine

• Le lit unguéal : une couche d'épithélium sur


laquelle repose la tablette unguéale.

• La matrice de l'ongle : elle produit la kératine de la


tablette unguéale et repose sous le croissant
blanchâtre ou lunule de la tablette unguéale. la
croissance des ongles peut être grandement
affectée si une maladie ou des lésions affectent le
tissu de la matrice
+ La vascularisation de la peau :

•Derme hypoderme :
• Sanguine
• Artéres; Veines ; capillaires
• Lymphatique

•Epiderme : diffusion lame basale


+ Innervation :

- 05 types de structures histologiques assurant la sensibilité cutanée:

1/ Des terminaisons nerveuses libres, amyéliniques, superficielles, pénètrent à


l’intérieur de l’épiderme.

-Les autres fibres nerveuses sont associées à des récepteurs cutanés (ou
corpuscules sensoriels) dont il existe plusieurs formes :

2/ Les corpuscules de Meissner :


sont situés dans les papilles du derme de la peau glabre (ou peau épaisse).

3/ Les corpuscules de Pacini :


sont volumineux, situés dans l’hypoderme. Ils sont encapsulés dans une tunique
conjonctive d’origine périneurale.
+ Innervation :

4/ Les corpuscules de Merkel :


sont formés par l’association d’une cellule de Merkel et d’une terminaison
nerveuse libre.
Les corpuscules de Merkel sont particulièrement nombreux au niveau des lèvres
et de la pulpe des doigts.

5/ Les corpuscules de Ruffini :


sont situés dans le derme. La fibre nerveuse est entourée de fibres collagènes,
puis d’une enveloppe conjonctive en continuité avec le périnèvre.

- Les trois derniers types de corpuscules sont présents aussi bien dans la peau fine
que dans la peau épaisse.
+ Innervation :

Corpuscule de Pacini Organe de Merkel


Les lésions élémentaires de la peau :
Introduction :

- Les lésions élémentaires représentent l’alphabet dermatologique, leur


connaissance est indispensable pour le diagnostic des dermatoses.
La sémiologie de la peau :

o Les lésions élémentaires peuvent être distinguées en :

Lésions
élémentaires Lésions
primaires élémentaires
secondaires
La sémiologie de la peau :

Les lésions élémentaires primaires :


o Ce sont des lésions qui apparaissent de novo et correspondent au processus
lésionnel initial.
La sémiologie de la peau :

Lésions élémentaires
palpables
PRIMAIRES

Non palpables

Solides Liquides
- MACULE
- PAPULE
- PLAQUE - VESICULE
- TUBERCULE - BULLE
- NODULE: - TUMEUR - PUSTULE
- NOUURE
- GOMME
-VEGETATION
- VERRUCOSITE
- CORDON
- SILLON
La sémiologie de la peau :

Les lésions élémentaires secondaires :


o Ce sont des lésions qui résultent de l’évolution des lésions primitives.
La sémiologie de la peau :

Lésions élémentaires
SECONDAIRES

Par altération de la Par altération de la


surface de la peau consistance de la peau

- EROSION: - EXCORIATION
- ATROPHIE CUTANEE
- FISSURE - SCLEROSE
- ULCERATION
- CICATRICE
- ULCERE
- GANGRENE ET NECROSE
- FISTULE
- SQUAMES
- LICHENIFICATION
- KERATOSE: - CORNE
- CROUTE
LESIONS PRIMAIRES
MACULE OU TACHE
 Modification de la couleur de la peau sans altération
épidermique ni infiltration palpable

 Aspect selon la couleur et la vitropression


-rouge (erytheme, vasculaire, purpurique)
-pigmentaire
-achromique ou hypochromique
Macules rouges
Erythème
rougeur congestive cutanée
s’effaçant à la vitro pression
Macule vasculaire
 dilatation vasculaire anormale par sa taille et sa permanence ,
et /ou à un excès du nombre des capillaires dermiques
 On en distingue :
 télangiectasie : trait fin, tortueux souvent en arborisation ou
en réseau .
 Angiome plan : lésion congénitale, taille variable, chronique
tout au long de la vie
Purpura
 Ne s’ efface pas à la vitro pression
 Extravasation de globules rouges dans le derme.
 Peut être : Pétéchial ,ecchymotique ou vibice
Purpura rhumatoïde
Macules pigmentaires
 accumulation de pigment dans l’épiderme ou le derme
 localisées ou généralisées
 pigment le plus souvent : mélanine
Tache café au lait
MELASMA
Maladie d’addison
Macules achromiques
 diminution (macule hypochromique) ou absence (macule
achromique) de mélanocytes dans l’épiderme et/ou de sécrétion de
mélanine

 primitives acquises ou héréditaires ou secondaires


Vitiligo
PAPULE

• élevure solide <ou = 1cm ,couleur variable ,surface lisse ,érosive,


ulcérée ou nécrotique, recouverte de squames et/ou de croutes

• On distingue :
Papules épidermiques
 prolifération ou dépôts épidermiques
 limites nettes en général (Ex: verrue plane)
Papules dermiques
 œdémateuses : séro exsudation dermique (ex : urticaire)
 cellulaires : infiltration du derme par des cellules
inflammatoires (lichen plan.)
Papules folliculaires
 correspondent à une atteinte du follicule pileux
Papule miliaire
 en rapport avec une atteinte des glandes et canaux sudoraux
plaque
 lésion en relief plus étendue en surface qu’en hauteur
 taille > 1 cm
TUBERCULE
• lésion palpable avec peu ou sans relief. circonscrites et mobiles par
rapport à l’hypoderme
• évolution chronique, séquelle cicatricielle
• intradermique
NODULES
• masse palpable solide ronde ou hemispherique > 1cm.
• couleur normale ou érythémateuse.
• évolution aiguë ,sub aiguë ou chronique
• infiltration dermique et/ou hypodermique
Nodule au cours de la sarcoïdose
Nouure

• nodule de grande taille souvent plus de


5 cm étalé , peu saillant

• à extension hypodermique
Erythème noueux
VESICULE :
• Elle réalise des lésions en relief, translucides ;
de petite taille (1 à 2 mm de diamètre)
contenant une sérosité claire, situé en peau
saine (ex:varicelle) ou en peau érythémateuse
(ex :eczéma) .
BULLE :
• Grosse vésicule = soulèvement
assez volumineux mais circonscrit,
renfermant un liquide clair
quelques fois hémorragique ou
louche.
Bulle cutanée sous-épidermique en peau
érythémateuse (pemphigoïde
bulleuse)
PUSTULE :
• Lésion en relief de quelques mm ou cm de
diamètre, de contenu d’emblée purulent de
coloration blanc laiteux ou jaunâtre.
LES GOMMES :
• Ce sont des nodosités d’évolution sub aiguë
ou chronique qui se ramollissent.
Gomme

Nodulaire(Fluctuation) Ulcéreuse Cicatricielle


VEGETATIONS:
• Excroissances d’allure filiforme, digités ou
lobulés ramifiés en chou-fleur de consistance
molle.
• Fréquentes sur les muqueuses ou autour des
orifices naturels.
VERRUCOSITES:
• La verrucosité résulte de
l’association au processus
végétant d’une kératose
épidermique qui donne à la
lésion un aspect corné jaune
grisâtre.
B –LES LESIONS SECONDAIRES
1-SQUAMES:
• Ce sont des lésions visibles,
spontanément ou après
grattage doux à la curette.
• Suivant l’épaisseur et l’aspect
des squames, on distingue :
-Squames ichtyosiformes : de
taille et de forme polygonales
(écailles de poisson)
ex :ichtyoses héréditaires.

Squames ichtyosiformes
-Squames pityriasiformes : fines blanchatres
poussiéreuses (ex pityriasis versicolor)
-Squames scarlitiniformes : en grands lambeaux (ex
scarlatine)
-Squames psoriasiformes: blanches, brillantes,
épaisses, de taille variable (souvent larges) et
adhérentes ; le grattage progressif avec une
curette montre un effritement en lamelles (tache
de bougie) ; elles sont caractéristiques du
psoriasis.
Squames

Scarlatiniforme Pityriasiforme Psoriasiforme


2-CROUTES:
• Lésions secondaires à la coagulation d’un exsudat
séreux, hémorragique ou purulent,qui correspondent
à un stade évolutif de lésions primitives différentes:
bulles, vésicules ou pustules.
3-CICATRICE:
• Correspond à l’aboutissement d’un processus de
réparation impliquant surtout le derme après une
perte de substance ou une inflammation cutanée.
4- ATROPHIE, SCLEROSE:
• Atrophie: Elle est liée à l’amincissement de la peau
par diminution ou disparition de tout ou une partie
de ses parties constitutives.
Elle réalise une lésion en cupule déprimée plus ou
moins profonde,lisse et nacrée.
• Sclérose: Lésion visible et surtout palpable.
Elle est caractérisée par un épaississement et
une perte de l’élasticité cutanée
(sclérodermie)
Sclérodermie systémique
C/ LESIONS par perte de substance :

• Les pertes de substance cutanées sont des lésions visibles et


palpables. Selon leur profondeur,
on distingue :
– L’érosion (ou exulcération) : perte de substance
superficielle à fond plat, bien limitée, guérissant sans
séquelle cicatricielle.
Elle intéresse l’épiderme et le sommet des papilles
dermiques ; le fond est humide et suintant, ou
recouvert d’une croûte secondaire.
– L’ulcération : perte de substance plus profonde,
atteignant le derme, voire l’hypoderme, à bords plus
ou moins réguliers, guérissant en laissant une
cicatrice séquellaire ; sa surface peut être rouge, ou
jaunâtre (fond fibrineux), ou croûteuse.
– La fissure est une érosion ou une ulcération linéaire.
– La gangrène est une nécrose tissulaire noirâtre
d’origine vasculaire ou infectieuse. Elle s’ulcère
secondairement. La nécrose est précédée par un
érythème avec cyanose dont la particularité est
d’être froid à la palpation.
– L’escarre est une nécrose secondairement ulcérée au
point de pression (ischémie d’appui). Elle peut
dépasser l’épaisseur de la peau et atteindre les
muscles, les tendons, les os et articulations.
Comment décrire une lésion élémentaire :
Quizz
Eczéma
Zona :
vésicules,
croutes
Pustules
ombiliquées
Plaques
érthémato-
suameuse :
Psoriasis
Hypopion
Scarlatine

Exanthème de couleur rouge vif ;en grands


placards continus.
 Sans intervalle de peau
saine.
Aspect granité à la palpation.
Ulcère de
jambe
Plaques
érytémato-
squameuse :
Psoriasis
Macule
hyperpigmenté ;
taches café au lait
Exp :
Neurofibromatose
M
QC

Révision
Dans le psoriasis, la lésion élémentaire est:
A. Erythémato-squameuse
B. Mal limitée
C. Vésiculeuse
D. Bilatérale et symétrique
E. Prurigineuse

ADE
Dans le psoriasis, on peut observer:
A. Un œdème des membres inférieurs
B. Une atteinte des grands plis
C. Une atteinte conjonctivale
D. Une atteinte articulaire périphérique et/ ou axiale
E. Une atteinte unguéale

BDE
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demanderez-vous?
A. Un prélèvement bactériologique cutané
B. Un prélèvement viral cutané
C. Un examen cutané histologique
D. Un prélèvement mycologique cutané
E. Aucune des propositions ci-dessus

C
Au cours du psoriasis (la réponse juste):
A. Les lésions siégent au niveau des zones de flexions
B. Dans sa forme pustuleuse, les pustules sont septiques
C. Les poussées sont souvent estivale
D. A l’histologie: hyperkératose et parakératose
E. Dans sa forme érythrodermique, la SC atteinte est
supérieure à 50%

D
Un psoriasis peut se compliquer de:
A. Une érythrodermie
B. Survenue de pustules amicrobiennes
C. Une atteinte rénale
D. Un rhumatisme
E. Une transformation néoplasique

ABD
Le psoriasis du cuir chevelu a toutes les caractéristiques
suivantes, sauf une, laquelle:
A. Il est parfois isolé
B. Il est érythémato-squameux
C. Il est source d’alopécie
D. Il peut sièger à n’importe quel endroit du cuir chevelu
E. Il est parfois prurigineux

C
L’herpes récurent est:
A. Métamérique
B. Vésiculeux
C. En bouquet
D. Nodulaire
E. Récidivant au même endroit

BCE
Le psoriasis:
A. Est une maladie inflammatoire chronique
B. Touchant la peau et les articulations
C. Evolue par poussées / rémissions
D. Est une maladie infectieuse
E. Peut être déclenché par des médicaments

ABCE
Le chancre mou est caractérisé par:
A. Une base indurée
B. Douleur
C. Incubation longue
D. ADP satellite inflammatoire
E. Une ulcération sale et purulente

BDE
Les gommes syphilitiques sont retrouvées au cours de la syphilis:
A. Primaire
B. Secondaire
C. Latente
D. Tertiaire

D
Concernant l’urétrite gonococcique :
A. Souvent asymptomatique chez la femme
B. Chez l’homme: écoulement urétral séreux
C. Son incubation est de 03 semaines
D. Son diagnostique est bactériologique
E. Due à Neisseria Gonorrheae

ADE
Le lupus tuberculeux:
A. Est une réaction hyperergique au BK
B. Siège surtout au niveau de la face
C. La bactériologie est souvent positive
D. Est une forme pauci-becillaire
E. Présente à la vitro pression des nodules jaunâtres

BDE
Qu’est ce que le signe de Nikolsky, quand et pourquoi est-il + ou
-?
Pression latérale au niveau de la peau péribulleuse
Qui devrait occasionner un décollement épidermique
(Pemphigus: bulle intra-épidermique)
Ou non (Pemphygoide bulleuse: bulle sous-épidermique)
La dermatite atopique: (RF)
A. Début des signes après l’âge de 02 ans
B. Les lésions siègent au niveau des plis de flexion et du visage
C. Maladie chronique évoluant par P/R
D. Le prurit est un signe essentiel au diagnostic
E. Se complique souvent de surinfection bactérienne

A
Concernant la gale (la ou les RF):
A. Le prurit a une recrudescence nocturne
B. Transmise par contact humains direct ou indirect
C. Les lésions siègent essentiellement au niveau du dos, cou et
visage
D. Le prurit a un caractère familial
E. Les stries de grattage sont un signe spécifique de la gale

CE

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