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Vaccinologie 2

I. Les bases
immunologiques de la
vaccinologie
bases immunologiques de la
vaccinologie

• Avant de développer tout vaccin, il


faut
°    identifier le type de réponse
(humorale ou cellulaire) qu’il faut induire
pour se protéger contre le pathogène et
° le constituant antigénique qu’il faut
utiliser.

• La réponse vaccinale protectrice peut 


être différente de celle de l’infection
naturelle en particulier dans le cas des
virus.
Càd que Si l’immunité cellulaire reposant
sur l’induction des lymphocytes T CD8
cytotoxiques est indispensable en cas de
primo-infection virale, la réponse
immune protectrice induite par les
vaccins anti-viraux repose surtout sur
l’induction d’anticorps neutralisants
capables d’empêcher la pénétration du
virus dans les cellules cibles.
• L’antigène vaccinal doit être capable
d’induire une réponse immune qui
permet l’élimination de l’agent infectieux

• L’antigène vaccinal doit être stable:


L’exemple type est le virus de la grippe
dont les mutations régulières imposent
la recomposition du vaccin chaque
année.

Immunogénicité
• Le constituant antigénique des
vaccins peut    correspondre à des
bactéries ou des virus complets, leurs
constituants (polysaccharides, protéines)
ou leurs produits    (toxines), dont on
enlève par différents procédés la
capacité de produire la maladie tout en
conservant celle d’induire une réponse
immunitaire ou immunogénicité

• Ainsi l’immunogéicité d’un vaccin


c’est la capacité du vaccin d’induire une
réponse immunitaire
• L’immunogénicité d’un vaccin dépend
des facteurs propres à l’antigène,
notamment
sa morphologie,
sa nature chimique : protéines ,
polysaccharides
sa masse moléculaire,
sa voie d’administration : IM; ID; SC
l’utilisation ou non d’adjuvants.

De façon générale, les protéines sont les


substances immunogènes les plus
puissantes.
En outre, plus la masse moléculaire est
élevée, plus l’antigène est immunogène.
Certains vaccins constitués de
polysaccharides de petit poids
moléculaire sont ainsi conjugués à une
protéine afin d’être plus immunogènes, à
un plus jeune âge
Les adjuvants
• Les adjuvants sont des substances qui
sont ajoutées aux préparations
vaccinales afin d’améliorer la réponse
immunitaire vis-à-vis des antigènes
vaccinaux.
Les adjuvants les plus utilisés sont les
sels d’aluminium (en général, phosphate
ou hydroxyde d’aluminium).
Les adjuvants offrent particulièrement
deux avantages :
- Rétention de l’antigène au niveau du
site de l’injection avec une libération
progressive et retardée de
l’immunogène, ce qui engendre une
stimulation prolongée et continue du
système immunitaire.
- Activation des Cellules Présentatrices
d’Antigènes CPA de manière à leur faire
exprimer les molécules de costimulation
et induction d’une inflammation avec
majoration de l’afflux de CPA et
augmentation de la production de
cytokines.

Critères de choix d'un vaccin


• Un bon vaccin est un vaccin qui a :
une bonne innocuité,
Une bonne antigénicité,
Une bonne immunogénicié,
Une bonne    efficacité et
qui est pratique.
1 Innocuité
Le processus d’innocuité d’un vaccin
comprend différentes étapes :
1. Analyse pré-homologation et
processus d’approbation fondés sur des
données probantes
2. Réglementation à l’intention des
fabricants de bonnes pratiques de
laboratoire bonnes pratiques cliniques et
de bonnes pratiques de fabrication
3. Évaluation des lots de vaccins (avant
leur mise en circulation
4. Analyse régulière des données
d’innocuité vaccinale soumises par le
détenteur d’une autorisation de mise en
marché
5. Recommandations fondées sur des
données probantes à l’égard de
l’utilisation des vaccins
6. Formation sur les compétences en
matière d’immunisation pour les
travailleurs de la santé
7. Pharmacovigilance des effets
secondaires :    Les vaccins vivants
atténués suscitent quelques inquiétudes
quant à leur innocuité, notamment les
rares cas possibles de réversion de
pathogènes atténués en leur forme
originale.

2 Antigénicité
• Le vaccin doit couvrir autant que
possible les différentes variantes
antigéniques du germe correspondant
(exemple : trois virus différents de la
poliomyélite).
• Dans d'autres situations, l'agent
pathogène peut varier au cours de son
évolution (exemple : virus de la grippe).
Le vaccin dans ce cas doit comporter la
variante antigénique spécifique
responsable de la maladie pendant cette
période.

3 Immunogénicité
• C'est la propriété qu'a le vaccin à
entraîner la synthèse d'anticorps
spécifiques et protecteurs.
• La nature et l’intensité de la réponse
varieront en fonction de facteurs liés au
vaccin et de facteurs liés à l’hôte.
3. 1 Nature de l’antigène
Comparativement aux vaccins inactivés,
les vaccins vivants atténués induisent
une meilleure réponse immunitaire
innée, une production d’anticorps plus
importante et plus persistante en raison
de la réplication systémique.
La conséquence est l’obtention d’un taux
d’anticorps plus élevé et plus durable.
L’immunité conférée par des vaccins
vivants est durable et les doses de rappel
ne sont pas nécessaires, à l’exception du
VPO, qui nécessite plusieurs doses pour
produire une séroconversion.

3. 2 Présence d’un adjuvant : Il permet :


d’obtenir une meilleure réponse
sérologique,
de renforcer l’immunogénicité du vaccin
en favorisant la réaction inflammatoire,
d’assurer une immunité plus durable,
d’utiliser une quantité plus faible
d’antigènes et d’administrer un plus petit
nombre de doses
L’adjuvant le plus fréquemment utilisé
est le sel d’aluminium, en général sous
forme de phosphate ou d’hydroxyde
d’aluminium.

3.3 La voie d’administration


La voie ID est la plus immunogène en
raison de la grande quantité de cellules
présentatrices d’antigènes (ex. : cellules
dendritiques et macrophages) présentes
dans le derme.
On observe une faible immunogénicité
dans le tissu adipeux, car les cellules
dendritiques y sont rares.
3.4 La posologie
Lorsque la quantité d’antigènes contenus
dans un vaccin est plus élevée, la
quantité d’anticorps augmente.

3.5 Le nombre de doses


La réponse secondaire observée a
tendance à augmenter avec le nombre
de doses de vaccin administrées si les
intervalles minimaux entre les doses de
vaccin sont respectés.
Les vaccins inactivés nécessitent
l’administration de plusieurs doses.
• Les titres d’anticorps dirigés contre
les antigènes inactivés diminuent avec le
temps. Par conséquent, certains vaccins
inactivés peuvent nécessiter des doses
supplémentaires périodiques pour
augmenter les titres d’anticorps

3.6 Intervalles entre les doses


• Une 2e stimulation antigénique trop
rapprochée de la 1re peut être inefficace
à cause de l’élimination de l’antigène par
les anticorps sériques encore présents à
une forte concentration, d’où
l’importance de respecter les intervalles
minimaux entre les doses.

3.7 Présence ou absence d'anticorps


maternels
L’âge de vaccination doit tenir compte de
la disparition de ces anticorps.
La réponse immunitaire dépend de l’âge
après la naissance, et non de l’âge
gestationnel. Ainsi, un bébé    né à 30
semaines de grossesse recevra ses
premiers vaccins quand il atteindra l’âge
de 2 mois, même si cet âge correspond à
un âge gestationnel de 38 semaines.
4 L'efficacité vaccinale
• La qualité requise d’un bon vaccin
c’est son efficacité ; c.-à-d.
= la protection conférée par ce vaccin qui
peut être mesurée de deux façons :

- par le dosage des anticorps vaccinaux


lorsqu'il existe une corrélation entre le
taux sérique d'anticorps et la protection
individuelle ; c'est le cas par exemple
pour les anticorps diphtériques,
tétaniques, polio, Haemophilus
influenzae b, rougeole. ..

- par la mesure du nombre de sujets


vaccinés protégés (non infectés) après
exposition à l'agent infectieux et par
comparaison avec une population non
vaccinée.

=      La durée de protection qui varie en


fonction des types de vaccins utilisés :

- les vaccins vivants atténués confèrent


une protection durable après une seule
infection : 10 ans pour la fièvre jaune,
toute la vie en théorie pour le vaccin
Rougeole-Oreillons-Rubéole, grâce aux
effets rappels dus aux contacts avec les
virus naturels (ces effets rappels
disparaissant lorsque la maladie est
complètement éradiquée, des rappels
vaccinaux deviennent alors nécessaires)

-          les vaccins tués inactivés, ainsi que


les vaccins sous-unités, nécessitent
généralement plusieurs injections,
suivies de rappels pour développer une
immunité efficace et durable.

5 Modalités pratiques de
la vaccination
1 Conservation et chaîne de froid
• Le système utilisé pour stocker des
vaccins et les préserver en bon état est
désigné sous le nom de chaîne du froid.
• Cette chaîne est constituée d’une
série de maillons ayant pour tâche de
maintenir les vaccins dans les plages de
température recommandées par l’OMS,
depuis leur lieu de fabrication jusqu’au
lieu où ils sont administrés.
• La température de conservation est
entre 2° et 8 °C. Elle doit être respectée
tout au long du circuit depuis la
production jusqu'au pharmacien puis
jusqu'au praticien vaccinateur.

• Pour maintenir une chaîne du froid


vaccinale fiable au niveau périphérique,
les consignes suivantes doivent être
suivies :
• Stocker les vaccins et les solvants
dans les limites des plages    de
température recommandées, quel que
soit le site d’utilisation.
• Emballer et transporter les vaccins
jusqu’aux sites de proximité et à partir
de ces mêmes sites en se conformant
aux procédures recommandées
• Maintenir les vaccins et les solvants
dans les conditions applicables à la
chaîne du froid pendant les séances de
vaccination.

2 Utilisation d’associations vaccinales


Ils sont indispensables, compte tenu du
grand nombre de vaccins, à administrer
à certains âges de la vie. On distingue 2
types :
-Les associations simples, où tous les
antigènes sont mélangés dans une
même seringue ou flacon.
-Les associations simultanées qui
consistent à administrer plusieurs
antigènes le même jour dans différents
sites d’injection.

3 Respect des modes et voies


d'administration
• La plupart des vaccins courants sont
administrés par-voie intramusculaire ou
sous-cutanée (avant l'âge de 2 ans dans
la face antérolatérale de la cuisse et
après l'âge de 2 ans dans le deltoïde).
• Le BCG est administré par voie intra
dermique. Le siège de la vaccination est
la face externe du bras gauche, à l'union
des deux tiers supérieurs et du tiers
inférieur.
• La voie muqueuse est la voie la plus
appropriée à l’immunisation par des
agents des infections des voies
respiratoires ou digestives. Le vaccin
anti polio vivant est administré voie
orale.

4 Possibilités de rattrapage vaccinal


• Def : Un rattrapage vaccinal s’impose
quand on n’est pas à jour de ses vaccins ,
celui-ci doit se faire selon d'âge    et les
doses déjà reçues du vaccin

*Effectuer le rattrapage le plus


rapidement possible en profitant de
toutes les occasions de vacciner, même
en cas d’infection banale
*Proposer le schéma le plus raisonnable
en nombre d’injections pour l’enfant
*Un retard n'implique pas de
recommencer la série vaccinale dès le
début, mais simplement de la compléter
là où elle a été interrompue.
*Tous les vaccins (inactivés ou vivants)
peuvent être administrés le même jour
*Un délai de 1 mois est recommandé
entre 2 vaccins viraux vivants.
*Un intervalle minimum de 1 mois doit
être respecté entre deux doses itératives
d'un même vaccin pour permettre une
réponse immunitaire correcte.
Les vaccins du
programme national de
vaccination
Les 11 maladies sont concernées par le
PNV :
la tuberculose,
la diphtérie,
le tétanos,
la coqueluche,
la poliomyélite,
la rougeole,
l’hépatite B ,
la rubéole et
les infections par haemophilus
influenzae de type b.,
le pneumocoque

• Les vaccins recommandés pour la


RDC sont : 
- Les vaccins au bacille de Calmette et
Guérin (BCG) contre la tuberculose ; 
- Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos
et la coqueluche (DTC) ; 
- Le vaccin polio oral (VPO) contre la
poliomyélite ; 
- Le vaccin anti - rougeoleux (VAR) contre
la rougeole ; 
- Le vaccin anti - amiral (VAA) contre la
fièvre Jaune ; 
- Le vaccin anti - tétanique (VAT) contre
le tétanos maternel et néonatal.
•  
• La vaccination se fait suivant un
calendrier vaccinal en vigueur dans le
pays. Le tableau suivant représente le
vaccin approprié suivant l’âge
d’administration. Vaccin Age
d’administration :

Le calendrier vaccinal
• objectif :
1. Fixer les vaccinations applicables dans
un pays en tenant compte de :
– Recommandations générales pour
l’ensemble population
– Recommandations particulières
• Groupes ou situations spéciales
• Expositions professionnelles
2. Vise à protéger les individus mais aussi
la communauté

Le calendrier vaccinal
Chez l’enfant de 0 à11mois
1er rdv BCG et VPO à la naissance 
( Bacille de Calmette et Guérin + Vaccin
Poliomyélite Oral pour protéger contre la
tuberculose et la poliomyélite (bivalent )
2em rdv : VPO1,    DTC-HepB-HiB1,
pneumo1, Rotasiil1 à 6 semaines 
contre : polio, diphtérie, tétanos,
coqueluche, hépatite virale B, méningite,
pneumonie, les diarrhées    à rotavirus
3em rdv : VPO 2 et DTC-HepB-HiB2,
pneumo2, Rotasiil2 à    10 semaines 
4em rdv : VPO 3 et    DTC-HepB-HiB3,
pneumo3, Rotasiil3 à 14 semaines 
5em rdv : VAR et VAA à 9 mois 
Chef la femme enceinte
• VAT 1      : au 1er contact du mois 
• VAT 2      : 4 semaines après VAT 1 
• VAT 3      : 6 mois après VAT 2 
• VAT 4      : 1 an après VAT 3 
• VAT 5      : 1 an après VAT 4 
• Les autres types de vaccin pourront
être introduits au fur et à mesure de
leurs disponibilités, la fonction des
ressources mobilisées et confort mènent
aux normes universelles recommandées
par l’OMS pour le cas de notre pays.
• Les    vaccins recommandés devenus
obligatoires
• Vaccination contre la coqueluche
• Tuberculose
• Diphtérie +tétanos+poliomyelite
• Fièvre jaune
• Grippe
• Haemophillus influenzae type b
• Hépatite A
• Hepatite B
• Pneumocoque
• Méningocoque du sérogroupe C
• Pneumocoque
• Rage
• Varicelle
• Rougeole
• Oreillons
• Rubéole
• Infection à HPV

Les vaccins du   


programme national de
vaccination
1 Le B.C.G :
Le vaccin BCG est constitué par une
souche vivante atténuée de
mycobactériumbovis: le bacile de
Calmette et Guérin.
Une seule dose (1/20 de cc) est
administrée à la naissance sans rappel.
Une ampoule multi dose mise en
suspension doit être utilisée au cours
d’une même séance de vaccination au
maximum de 4heures et ne doit jamais
être conservée pour des séances
ultérieures.
L’injection se fait en intra dermique

• il est admis que le vaccin BCG


protège surtout l'enfant contre les
formes graves et    souvent mortelles de
la maladie.
• Jusqu'à l'âge de 15 ans le taux de
protection est d’environ 85 % contre les
méningites et 75 % contre la tuberculose
miliaire_
• Le taux de protection chez l’adulte
descend à moins de 50%.
• Les contre-indications à la vaccination
par le B.C.G. sont :
les déficits immunitaires congénitaux ou
acquis touchant à l’immunité cellulaire   
Les effets secondaires du BCG peuvent
être associés à une mauvaise technique
d'administration et surtout à une
dilution insuffisante.
Ils sont habituellement localisés
(BCGites), bénins    et ne nécessite pas de
traitement

• 2 Le Vaccination antidiphtérique :

Le vaccin diphtérique utilise une


anatoxine produite en traitant une
préparation de toxine par le formol.
La concentration d’anatoxine utilisée
varie selon l’état vaccinal et l’âge de la
personne à laquelle elle est destinée :
- Pour les enfants on utilise la
concentration normale de 30 UI et
l’adjuvant est l’hydroxyde d’aluminium.
C’est le cas du DT coq®.
- Pour le rappel dès l’âge de 7 ans, on
utilise un vaccin faiblement titré = dT.
-     La dose est de 0,5 ml à injecter par
voie sous cutanée ou IM
Les effets secondaires sont pratiquement
nuls, chez le petit enfant on peut
observer une petite réaction locale
éphémère.

Les réactions allergiques à l’anatoxine


diphtérique augmentent de fréquence et
d’intensité avec l’âge.
L’efficacité    est remarquable, puisqu’on
a assisté à une disparition quasi-totale
de la maladie dans les pays où la
vaccination est généralisée.

3 Vaccination antitétanique :

Le vaccin antitétanique est produit en


traitant une préparation de toxine par le
formol.
La dose est de 0,5 ml à administrer par
voie sous cutanée ou IM.
Les effets secondaires sont nuls   
excepté une réaction locale
oedémateuse éphémère.
Cette vaccination est obligatoire en RDC
chez l’enfant, elle suit le même schéma
que la vaccination anti-diphtérique.
Dans le cadre de la lutte contre le
tétanos néonatal, le P.N.V. inclut la
vaccination des femmes enceintes non
vaccinées aussitôt que leur grossesse est
connue.
Il n’y a pas de contre indications
spécifiques à la vaccination
antitétanique.
Le taux de séroconversion est de 95 à 98
% après la série de primo-vaccination.
La vaccination contre le tétanos est à 100
% efficace, mais le programme vaccinal
doit être maintenu toute la vie.
Un rappel à 25 ans,45ans et 65 ans.
Ensuite toutes les 10 ans    chez les sujets
âgés.

• En cas de plaie, outre les soins locaux,


les recommandations vaccinales sont les
suivantes :
·    pour une personne à jour de ses
vaccinations, un rappel est inutile ;
·    pour une personne non à jour, une
injection immédiate d’une dose de
vaccin est nécessaire.

Si la plaie est mineure et propre, il n’y a


rien d’autre à faire.

Si la plaie est majeure, étendue,


pénétrante, avec un corps étranger ou
traitée tardivement, outre le rappel de
vaccin, le médecin administre une dose
du sérum antitétanique, y compris chez
l’enfant.
Les femmes enceintes et leurs nouveau-
nés sont protégés du tétanos lié à la
naissance si, avant d’arriver à l’âge de
procréer, la mère a reçu 5 doses de
vaccin contenant l’anatoxine tétanique
durant l’enfance
4 Vaccination anticoquelucheuse :
Le vaccin courant est une suspension de
corps bactériens de Bordetella ou bacille
de Bordet Gengou (B.B.G.) .
Il est dit vaccin à corps bactériens entiers
par opposition à un vaccin acellulaire
fabriqué à partir des antigènes
immunogènes du B.B.G..
Le vaccin coquelucheux est en général
administré combiné à 2 autres valences
DT .
La dose est de 0,5 ml à injecter par voie
sous cutanée ou IM.
Les effets secondaires peuvent être
habituels : des nodules au point
d’injection, des hyperthermie modérée
38° C – 39° C transitoire.
Des Accidents, bien qu’exceptionnels
peuvent se voir :
hyperthermie importante > 40°C,
syndrome des cris persistants (crises de
hurlement),
crise d’hypotonie –
syncope    -
état de choc et convulsions
– encéphalopathie.

Il est contre indiqué devant toute


affections neurologiques évolutives et
toute réaction sérieuse observée après
une injection antérieure. Dans ce cas il
faut continuer le P.N.V. sans la
composante coquelucheuse.
5 Vaccinations antipoliomyélitique

Le P.N.V. utilise le vaccin vivant atténué


(VPO :vaccin oral bivalent ) qui      est
préparé à partir de 2 types de virus
( poliovirus de types 1 et 3) et le vaccin
inactivé injectable (VPI)qui protègent
contre les trois types de poliovirus (les
types 1, 2 et 3) (depuis 2014).

Depuis 2017, le PNV contient les 2


formes de vaccin anti polyomiélique VPO
et VPI. Cette démarche s’inscrit dans le
cadre de la phase finale de la stratégie
mondiale d’éradication de la
poliomyélite qui recommande de
remplacer progressivement le VPO par le
VPI.
Pour le vaccin oral : on peut observer
chez le sujet vacciné ou dans son
entourage non vacciné des paralysies
dues à la réversion du virus vaccinal.
Le risque est d’environ 1 cas sur 7,8
millions de doses distribuées chez le
vacciné et de 1 cas pour 5,5 millions de
doses distribuées pour les contacts . Près
de 40 % de ces cas sont dus à la
composante de type 2 du VPO.   

• Le VPO bivalent    permettra donc    de


réduire le risque de poliomyélite
postvaccinale et de renforcer la
protection contre les poliovirus de types
1 et 3.   
• Pour le vaccin injectable :le VPI est un
vaccin très sûr pour les humains .Aucune
manifestation postvaccinale indésirable
grave n’a été signalée, si ce n’est
quelques effets secondaires bénins à
type de    réactions locales mineures
comme une douleur, érythème,
induration ou oedème .

• Vaccination contre la rougeole :


Le vaccin est à base de virus morbilleux
hyper atténué préparé sur culture
primaire d’embryon de poulet.

Deux doses de vaccin anti rougeoleux


devrait être la norme pour tous les
programmes nationaux de vaccination
quel que soit le niveau de couverture de
la 1ère dose.
On estime que l'efficacité d'une dose
unique de vaccin contre la rougeole
administrée à l'âge de 12 ou 15 mois
varie entre 85 et 95 %. Avec la seconde
dose, l'efficacité grimpe à près de 100 %.

Dans les situations suivantes, une dose


supplémentaire    devra être administrée
aux nourrissons à partir de l’âge de 6
mois:
• au cours d’une flambée de rougeole   
• pendant les campagnes, dans les
contextes où le risque de rougeole chez
les nourrissons de    <9 mois reste élevé
(pays d’endémie subissant des flambées
régulières, par exemple)   
• pour les nourrissons qui
individuellement sont à haut risque de
contracter la rougeole qui se trouvent
dans des situations comportant un
risque accru d’exposition en cas de
flambée, comme les garderies, par
exemple);
• pour les nourrissons dont on sait
qu’ils sont infectés par le VIH ou exposés
à ce virus (c’est-à-dire nés d’une femme
infectée par le VIH).                                           

7 Vaccination contre l’hépatite B(HBV)


Les vaccins actuels sont préparés par
génie génétique à partir de l’Ag Hbs    par
la technique de recombinaison de l’ADN.

• Vaccination des nouveau-nés de mère


Hbs positive :
La sérovaccination doit être entreprise
dans les 12 à 24 premières heures après
la naissance :
une injection d’immunoglobulines anti
Hbs = 100 UI en IM et
1ère injection de vaccin dans deux
endroits différents. Ultérieurement :
2ème injection de vaccin à 1 mois, 3ème
à 2 mois et 1 injection de rappel à 12
mois

8 Vaccination contre la rubéole :

Il s’agit d’un vaccin vivant atténué dont


l’utilité réside dans la nécessité
d’éradication de cette maladie bénigne
mais dont la survenue en cours de
grossesse est source d’une
embryofoetopathie grave.

La vaccination contre la rubéole doit être


évitée chez la femme enceinte, et il est
conseillé aux femmes qui envisagent une
grossesse d’attendre pour cela 1 mois
après la vaccination.   

L’administration de sang et de produits


sanguins avant ou peu après la
vaccination peut influer sur l’efficacité du
vaccin.

Si l’on n’utilise que des vaccins contenant


le vaccin contre la rubéole, les personnes
qui reçoivent des produits sanguins
doivent attendre au moins 3 mois avant
de se faire vacciner et, dans la mesure du
possible, doivent éviter d’en recevoir
d’autres dans les 2 semaines suivant la
vaccination.
Les personnes vaccinées ne peuvent
donner leur sang pendant le mois qui
suit la vaccination.

9 Vaccination contre l’Haemophilus


influenzae b (Hib) :
Il s’agit de vaccins polysaccharidiques
composés de polyosides sous unités
extraits de la capsule de l’haemophilus
influenzae type b conjugués à une
protéine,
il prévient les méningites dues à ce
germe.
Le schéma vaccinal comporte 3 doses : à
l’âge de 2mois, 3mois et 6 mois.

10 Vaccination contre le pneumocoque


*Polysaccharidique à 23 valences: (1, 2,
3, 4, 5, 6B, 7F, 8, 9N, 9V, 10A,11A, 12F,
14, 15B, 17F, 18C,19A,19F, 20, 22F, 23F,
33F)   
*Conjugués    (PCV) :   
PCV13    (3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14, 18C,
19A, 19F, 23F)   

PCV10 ( 1, 4, 5, 6B, 7F, 9V,14,18C,19F,


23F)

Bien que le vaccin polysaccharidique


contient plus de valence, les vaccins
conjugués    et contrairement à ce
dernier permettent une protection
depuis les premières semaines de vie,
plus durable et plus intense. Ils
permettent également d’éradiquer le
portage rhino pharyngé.
Les enfants présentant un risque accru
d’infections invasives à pneumocoque
doivent être impérativement vaccinés.

• 11 Vaccination contre l’hépatite A

Vaccin inactivé adsorbé qui permet de


protéger contre les formes ictériques,
graves et fulminantes de l’hépatite A Le
schéma vaccinal comporte deux doses   
de 6 à 12 mois d’intervalle, la 2éme dose
doit être administrée avant l’âge de 3ans

• La vaccination antirabique :

Protocole en pré-exposition : Le
protocole du traitement préventif
préconisé pour toute personne exposée
de part sa profession au risque rabique
tel qu’approuvé par I’OMS est le suivant :
des doses à j1,j7 et j28, un rappel après
1an puis tous les 5 ans.
Traitement en post exposition : Le
traitement antirabique est gratuit, il doit
être entamé le plus tôt    possible après
la morsure, griffure ou léchage sur une
peau érodée et tient compte toujours de
l’observation vétérinaire de l’animal
mordeur (J0 J7, J14).

• La vaccination du prématuré :

Un nouveau né prématuré ne peut être


vacciné s’il n’est pas stable sur le plan
hémodynamique et respiratoire.
La vaccination débute à un âge
chronologique de 8 semaines et un poids
supérieur à 2 kg.
Le vaccin de l’hépatite B est donné    à la
naissance quelque soit le terme ou le
poids de naissance .
Le vaccin de la grippe et de la
coqueluche est recommandé    pour
l’entourage.
COMMENT
RENFORCER LES
LIENS AVEC LA
COMMUNAUTE
Les étapes à suivre pour renforcer les
liens avec la communauté sont :
 
• Identifier les relais communautaires
• Sélectionner les relais
communautaires
• Former les relais communautaires
• Superviser les relais communautaires
et monitorer leurs activités
• Organiser le suivi communautaire
• Communiquer avec la communauté
• Faire le plaidoyer
• Organiser le système de récupération
des enfants
•  

• IDENTIFIER    LES RELAIS


COMMUNAUTAIRES  
• Un    relais communautaire est    toute
personne ; une femme ou un homme,
volontaire habitant le village ou la rue de
cette entité, choisi par les habitants, qui
assure le pont entre les individus
membres de cette communauté et    les
services socio sanitaires (centre de
santé, centre social, centre
communautaire d’éveil d’enfants,   
associations ou ONG, centre des jeunes,
etc. De ce fait, il (elle) est chargé de la
transmission des    messages pour
l’adoption des comportements
favorables à la santé. Ainsi donc, il (elle)
accepte de consacrer son temps aux
activités d’intérêt communautaire en
vue de participer au développement de
son village/rue.

• STATUT DU RELAIS COMMUNAUTAIRE

• Le relais communautaire sert de pont


entre les services de santé et la
population. De ce fait, il :
• est mobilisateur communautaire ;
• est habitant du village/rue
concernée ;
• est volontaire et disponible ;
• est désigné par la communauté ou
par son institution
• exprime les intérêts de sa
communauté.
•  

• ATTRIBUTIONS DU ReCo
 
• De manière générale, le ReCo a
comme attributions :
 
• aider les familles à reconnaître les
signes de danger en cas de maladie ;
• aider les familles à adopter les
pratiques favorables à la santé et au
bien-être ;
•  

ACTIVITES DU ReCo 
• De façon générale, le ReCo a comme
activités :
 
• Tenir à jour le cahier du
dénombrement (naissances, décès et
migration)    de la population de son
rayon d’action ( cahier du village) ;
• Organiser des visites à domicile dans
les ménages de son rayon d’action ;
• Organiser des causeries éducatives
dans son rayon d’action ;
• Participer aux activités de CPS et CPN
• Signaler rapidement au CS tout cas de
maladie PEV sous surveillance et de
MAPI identifié dans la communauté ;
• Accompagner en cas de besoin, les
mères vers les sites de vaccination ;
• vulgariser les définitions profanes des
cas de maladies au près des familles ;
• Rapporter rapidement aux CS les cas
de maladies suspectes dans la
communauté ;
• Communiquer avec    les membres de
la famille sur la vaccination et autres
pratiques familiales essentielles. (Carte
MERCI, carte de vaccination , calendrier
vaccinal…) ;
• donner des conseils ciblés par cas au
niveau familial ;
• participer aux enquêtes, à la micro
planification, à l’organisation et à
l’exécution des interventions de
développement socio sanitaire dans sa
communauté    (campagnes,
microprojet..) ;
• participer aux réunions, aux
formations, séances    CPS et CPN et aux
autres activités de la vaccination    dans
l’aire de santé
• orienter les familles, les gardiens
d’enfants    vers les services de
vaccination
• Participer au monitorage de l’AS ;
• Elaborer et transmettre son rapport
mensuel d’activités.

• PROCESSUS DE SELECTION DES


RELAIS COMMUNAUTAIRES
 
• CHOIX DES RELAIS
Le choix des ReCo passe essentiellement
par les étapes suivantes :
• information et sensibilisation des
habitants du village/rue
• identification et sensibilisation des
leaders locaux
• organisation des élections
(désignation démocratique et populaire
des villages/rues)
• formation des relais
• installation officielle des ReCo par
l’autorité politico administrative locale

• CRITERES DE SELECTION
 
• La sélection des relais
communautaires peut être faite par :
• Consensus ;
• Election ;
• Parrainage ;
• Délégation pour un relais
institutionnel.

Pour être relais communautaire, il faut


répondre aux critères suivants :
• habiter le village/rue de l’aire de
santé
• être crédible, honorable, accepté et
connu de tous les habitants du
village/rue
• savoir lire et écrire
• parler la langue du milieu
• être disponible
• avoir le sens de responsabilité et de
leadership
• avoir l’esprit d’initiative
• être travailleur ou occupé
professionnellement (avoir une activité
rémunératrice)
• accepter de consacrer une partie de
son temps pendant les heures non
structurées
• un relais communautaire s’occupe
d’un nombre limite de familles dans son
rayon d’action (cfr organisation de l’aire
de sante / Village, quartier/rue)
• le ReCo    a un mandat de 3 ans
renouvelable selon la confiance des
habitants de son village/rue
• les ReCo sont encadrés sur les aspects
techniques par le CS et ils travaillent en
partenariat avec les ONGs de son aire de
santé sous la coordination/supervision
de l’infirmier titulaire.

FORMER LES RELAIS


COMMUNAUTAIRES AVEC L’APPUI DU
BCZS,

• Le contenu de la formation :
 
• Organisation et fonctionnement des cellules
à assise communautaire, son rayon d’action,
domaine d’intervention ;
• Dénombrement de la population
(enregistrement des naissances et décès dans le
cahier du village / rue, des arrivées et des
départs);

• Organisation des visites à domicile pour


vulgariser les messages sur la vaccination et
récupérer les perdus de vue ;

• Organisation des causeries éducatives dans


la communauté ;
• Notions essentielles sur les pratiques
familiales essentielles notamment la
vaccination des enfants (calendrier vaccinal,
MAPI, maladies évitables par la vaccination,
Carte MERCI ;)
• Elaboration du calendrier de travail
 
• Rédaction du rapport    d’activités (voir en
annexe).

• Utilisation des supports éducatifs


(Boite à images, affiches, dépliants,
Spot , Sketch, Chansons) ;
•  
• Utilisation des canaux de
communication de proximité (les médias
locaux radio communautaire, les groupes
de théâtres  ,etc …)

 
Carte merci
• M : Maladies contre lesquelles
l’enfant a été vacciné
• E : Effets secondaires possibles
• R : Date du prochain rendez-vous
• C : Carte de vaccination
• I  : Immunisation complète

SUPERVISER LES RELAIS ET MONITORER


LEURS ACTIVITES
 
• L’IT supervise    au moins une fois par
mois les relais communautaires de son
aire de santé. Cette supervision portera
sur les tâches réalisées par le relais
communautaire dans son rayon d’action
conformément à son calendrier
d’activités.
 
• A la fin du mois, l’IT réunit les relais
communautaires de son aire de santé
pour examiner les indicateurs suivants :

• Nombre de visites à domicile effectuées par le relais


communautaire par rapport au nombre de visites à
domicile prévues ;
• Nombre d’enfants de 0 à 11 mois    récupérés par
rapport aux enfants ayant abandonné la vaccination ;
• Nombre de causeries éducatives tenues dans la
communauté.

• Il formule des recommandations pour la
récupération des cas d’abandon et indique aux
relais communautaires les enfants à visiter
avant la prochaine séance de vaccination en
vue de leur récupération.   

NB :

• D’une manière générale et surtout en


cas de rumeur, l’IT et le Relais
Communautaire doivent :
• Vérifier le niveau d’information des familles
et leur comportement vis à vis de la
vaccination ;
• Vérifier le degré d’implication des leaders et
autres membres de la communauté ;     
• Vérifier le degré de motivation de l’équipe
de l’aire de santé
• Les principales questions se
rapportent à :
 
• L’utilisation des services de vaccination : Y a
t- il des enfants qui ne complètent pas le
calendrier vaccinal ?
• L’accessibilité  aux services de vaccination :
Est-ce qu’il y a des enfants qui ne sont pas
atteints lors des séances de vaccination?   
                         
•                             Entreprendre les actions
correctrices sur les faiblesses identifiées
au sein
•                             de la communauté.

• En rapport avec le plaidoyer pour le


soutien    à la vaccination
 
• L’IT identifie toutes les personnes
potentielles (leaders d’opinions, associations,
confessions religieuses, Autorité Politico-
Administrative etc.) ;
• L’IT les sensibilise sur l’opportunité de leurs
apports (moral, matériel, financier) et leur
implication dans les activités de vaccination ;
• L’IT tient les réunions de mobilisation des
ressources ou organise des visites auprès des
leaders, Autorité Politico-Administrative, …
pour obtenir leur contribution.

• Comment organiser le système de


récupération des enfants
 
Pour récupérer    les enfants non vaccinés
dans la communauté :
• L’IT    doit communiquer au relais
communautaire et aux APA locales le
calendrier /horaire de séances de
vaccination    de son rayon d’action (Jour,
dates,    heures et la cible attendue);
• Le Relais Communautaire présent à la
dite séance, identifie tous les enfants
absents à la dite séance   
• Le Relais Communautaire visite les
familles pour discuter avec les parents
sur les raisons de l’absence de leurs
enfants et les persuade à les amener à la
prochaine séance de vaccination;
• S’il est confronté à des cas de
résistances qu’il ne peut vaincre, il doit le
signaler dans son rapport hebdomadaire
à l’IT et aux APA locales;
• L’IT/APA locale doit visiter les cas de
résistance signalés par le Relais
Communautaire.

COMMENT
ORGANISER UNE
SEANCE DE
VACCINATION DANS
UNE AIRE DE SANTE
Les étapes pour organiser une séance de
vaccination sont :
 
• Préparer la séance de vaccination ;
• Exécuter la séance de vaccination ;
• Assurer les tâches après la séance.
 
I. PREPARER LA SEANCE DE
VACCINATION
 
Les stratégies classiques de vaccination
utilisées : Fixe, avancée    et    mobile.
Il existe aussi d’autres stratégies
spécifiques telles que la stratégie
avancée durable (SAD) et les activités de
vaccination intensifiées (AVI).

I.1 PREPARER    LA SEANCE    DE


VACCINATION EN STRATEGIE FIXE
 
A. ESTIMER LE NOMBRE D’ENFANTS    A
VACCINER POUR CETTE SEANCE :
1 A partir de la population totale
2 Déterminer la population cible
mensuelle de l’aire de santé
Pop. Cible Mensuelle = 𝑷𝒐𝒑. 𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆
𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆/𝟏𝟐
• Définir le nombre de séances par mois pour
la stratégie fixe et la stratégie avancée :
 
3 Tenir compte de la population
mensuelle attendue
4 Tenir compte de la concentration de la
population
5 Tenir    compte des réalités locales
5 Se référer à la politique nationale : « au
moins une séance quotidienne en milieu
urbain et 2 séances par semaine en
milieu rural »

Déterminer le nombre d’enfants à


vacciner par stratégie pendant la séance.
exemple:
Population cible mensuelle de l’aire de
santé de WADI = 60
•         Nombre des séances par mois = 4
•         Nombre d’enfants à vacciner par
séance = 60     = 15
                                           
4

B. CONNAITRE LES DOSES    A


ADMINISTRER PAR    ANTIGENE :
• Nombre des doses à administrer
pendant    une séance
 = nombre d’enfants attendus X facteur
de pertes
Exemple : 15 enfants sont attendus à la
prochaine séance de Mardi, dont 10
enfants de 1 à 6 mois, 5 enfants de 9
mois et 8 femmes enceintes venues pour
la première fois.

Nombre de dose :

C. PREPARER LES MATERIELS A UTILISER


POUR LA    SEANCE DE VACCINATION
 
Matériels d’inoculation
 
• Des seringues de 2 ml pour
reconstituer le vaccin BCG    et de 5ml
pour reconstituer le VAR et le VAA ;
• Des seringues auto- bloquantes de
0,5 ml pour l’administration des vaccins   
DTC-HepB-Hib, VPI, PCV-13, VAR, VAA et
VAT ;
• Des seringues autobloquantes de
0,05 ml pour les injections de BCG ;
• De compte-gouttes pour le VPO ;
• De l’ouate ;
• Du savon pour se laver les mains ;
• De l’eau propre dans un récipient ;
• Un réceptacle pour recueillir les
seringues utilisées.
C.

Matériels de la chaîne de froid :


• Un porte vaccin avec coussinet
• Des accumulateurs à eau refroidie
• Un thermomètre

Outil de gestion :
 
• Fiche de pointage pour la vaccination
(de routine);
• Registre de vaccination
• Carte CPS et CPN
• Fiche de récupération d’enfants
perdus de vue (manqués)
•  
D. PREPARER LA SEANCE EDUCATIVE
 
• Préparer le thème à présenter aux
mères en se servant de la carte MERCI ;
• Préparer les supports éducatifs en
rapport avec le thème :             
• Le calendrier de vaccination (en
vigueur en RDC) ;
• Des affiches et des brochures sur la
vaccination (avec les thèmes éducatifs
du jour) ;
• Un cahier de préparation de leçon à
donner.
• Des fiches CPS (modèle national) et
des cartes VAT pour les femmes   
enceintes ;       
• Préparer les informations clés et
claires à donner aux mères.
 

• I.2. PREPARER    LA SEANCE    DE


VACCINATION EN STRATEGIE AVANCEE

• Informer les APA des villages


concernés une semaine avant;
• S’assurer si la population est informée
de la séance ;
• S’assurer que le lieu de la vaccination
est bien aménagé ;
• Estimer le nombre d’enfants à
vacciner pendant cette séance ;
• Estimer la quantité des doses à
amener par antigène ;
• Estimer la quantité des matériels
d’inoculation et autres intrants à
amener.
• Préparer la séance éducative :
• Préparer le thème à présenter aux
mères ;
• Préparer les supports éducatifs en
rapport avec le        thème (Mêmes
supports que la stratégie fixe);
• Préparer les informations clés et
claires à donner aux mères.
• Préparer les matériels :
• Préparer    la même liste des matériels
utilisés en stratégie fixe ;
• Ecarter    tout matériel électrique ;
• Prévoir le moyen de transport pour le
déplacement de l’équipe        et du
matériel ;
• S’assurer de la disponibilité de moyen
de transport.
• I.3. PREPARER    LA SEANCE    DE
VACCINATION EN STRATEGIE MOBILE
 
• Evaluer les besoins de l’aire
concernée, 2 semaines avant le début de
la vaccination ; 
• Informer l’APA du village concerné
une semaine avant ; 
• S’assurer que le personnel de l’Aire de
santé et la population sont informés de
la séance ; 
• S’assurer de la disponibilité des
moyens logistiques ; 
• S’assurer que le lieu de la vaccination
est bien aménagé ;
• Estimer le nombre d’enfants à
vacciner pendant cette séance ;
• Connaître la quantité des doses à
amener par antigène ; 
• Connaître la quantité des matériels
d’inoculation et autres intrants à
amener ; 
• Préparer la séance éducative ; 
• Préparer le matériel.

II. EXECUTER UNE SEANCE DE


VACCINATION
 
• Saluer la mère ;
• Installer la mère ;
• Demander la carte de vaccination ;
• Vérifier les
informations/renseignements dans les
registres de vaccination
• Inscrire les renseignements
individuels sur les cartes ;
• Organiser une séance éducative ;
• Peser l’enfant ;
• Identifier les antigènes à administrer
à chaque enfant ;
• Orienter les    mères vers le
vaccinateur;
• Préparer les vaccins ;
• Mettre l’enfant ou la femme enceinte
dans une position      convenable ; 
• Dégager le site d’administration ;
• Nettoyer le site avec de l’eau propre ;
• Administrer le vaccin en respectant
le site et la voie d’administration;   
• Jeter les matériels d’injection utilisés
dans le réceptacle ;
• Enregistrer les vaccinations
effectuées dans les outils suivants : Fiche
du pointage, Carte CPC, Registre de
Vaccination ;
• Conseiller la mère en utilisant la
carte MERCI.
 

PREPARER LES VACCINS;


• Distinguer les types de vaccins
lyophilisés (en poudre) et les    vaccins
non lyophilisés (Liquide
• Préparer les vaccins lyophilisés    (à
reconstituer) qui sont : BCG, VAR et VAA
 
1. Pour le BCG, le VAR et le VAA :
• Si l’emballage du vaccin est une
ampoule, utiliser    le coupe-ampoule
pour l’ouvrir et utiliser un morceau
d’ouate ou de compresse pour casser
l’ampoule. Ouvrir l’ampoule contenant le
vaccin, ouvrir l’ampoule contenant le
solvant froid, aspirer le solvant avec une
seringue de dilution et l’injecter dans
l’ampoule contenant le vaccin.
• Si l’emballage du vaccin est un flacon,
dégager le morceau central du bouchon
avec une pince. Ouvrir l’ampoule
contenant le vaccin, ouvrir l’ampoule
contenant le solvant froid, aspirer le
solvant et l’injecter dans le flacon
contenant le vaccin
• Reconstituer    les vaccins lyophilisés : 
Assurer que le diluant / solvant est froid
(+2°C à +8°C)
Aspirer dans une seringue la quantité de
liquide reconstituante (2 CC pour BCG, 5
CC pour VAR et VAA) ;
Faire    passer le solvant de la seringue à
l’ampoule qui contenant le vaccin ;
Mélanger complètement le solvant froid
et la poudre en reversement doucement
le flacon.
ATTENTION
• Ne jamais agiter les ampoules ou les
flacons des vaccins reconstitues (pour
ne pas les réchauffer)
• Vérifier les éléments de l’étiquette
du vaccin et de solvant pour le respect
des normes
 

III. ADMINISTRER    LES VACCINS;

Administration des vaccins lyophilisés :


BCG, VAR et VAA
 
• Le BCG s’administre par voie
intradermique à la dose de 0,05 ml au
niveau de l’avant-bras gauche pour les
enfants de moins de 1 an ;
 
• Le VAR s’administre en sous cutané à
la dose de 0,5 ml à la partie supéro-
externe    du bras gauche ;
 
• Le VAA    s’administre en sous cutané
à la dose de 0,5 ml au même moment
que le VAR mais à la partie supéro-
externe du bras droit.
NB :
• Utiliser pour chaque enfant une
seringue auto bloquante stérile et une
seringue de dilution stérile pour chaque
flacon des vaccins à reconstituer.
• Ne jamais mélanger plusieurs vaccins
dans une même seringue.

 Les étapes suivantes sont nécessaires


pour l’administration correcte du BCG :
• Dégager l’avant-bras gauche de
l’enfant ;
• Aspirer 0,05 ml du vaccin à l’aide
d’une seringue autobloquante de BCG ; 
• Nettoyer la peau avec un tampon
d’ouate imbibé d’eau propre ;
• Tenir le bras de l’enfant avec la main
gauche de telle façon que :
• la main soit en-dessous de l’avant-
bras de l’enfant ;
• la pouce et le reste des doigts
encerclent l’avant-bras et serrent la
peau.
• Tenir la seringue dans la main droite ;
• Avec le biseau de l’aiguille vers le
haut ;
• Placer la seringue et l’aiguille presque
plate contre la peau ;
• Introduire la pointe de l’aiguille dans
la peau ;
• Soulever la pointe un tout petit peu
(pencher-la légèrement dirigée en haut).
• Pousser jusqu’à ce que le biseau de
l’aiguille soit enfoncé dans la peau ;
• Maintenir la seringue plate contre la
peau ;
• Mettre le pouce de la main gauche
sur la seringue près de l’aiguille pour le
tenir en position ;
• Tenir la seringue au bout vers le
piston entre l’index et le majeur de la
main droite et pousser de cette main.
• Si l’injection est faite correctement, il
y aura un petit gonflement dans la    peau
avec de petites fosses    de la même
apparence que la peau d’orange

• Si la peau d’orange n’apparaît pas


et/ou le piston glisse facilement, l’aiguille
est en sous cutané ; Dans ce cas :
• Essayer encore à quelques
centimètres de la première position 
• N’oser jamais injecter dans le même
endroit deux fois.
• Si l’injection a été faite en
intradermique, au prochain contact avec
l’enfant, il apparaît un petit ulcère à
l’endroit de l’injection, qui deviendra une
cicatrice permettant de vérifier le statut
vaccinal de l’enfant.
• S’il n‘y a pas apparition de    la
cicatrice dans les 3 mois après l’injection,
il faut revacciner    l’enfant.       

 Les étapes suivantes sont nécessaires


pour l’administration correcte du vaccin
contre la rougeole (VAR):
 
• Préparer la seringue autobloquante
de 0,5 ml
• Aspirer 0,5 ml du vaccin à l’aide d’une
seringue autobloquante;
• Faire asseoir l’enfant sur les cuisses
de la maman ; 
• le bras droit de l’enfant entoure la
maman (donc est derrière la maman)
• le bras gauche de la maman entoure
l’enfant, sa main gauche tenant l’épaule
de l’enfant
• le bras droit de la maman retient les
jambes de l’enfant ;
• la main droite de la maman tient la
main gauche de l’enfant. 
• Choisir    l’extérieur de la partie
supérieure du bras gauche de l’enfant;
• Nettoyer la peau avec de l’ouate
imbibée d’eau propre;
• Pincer la peau entre le pouce et
l’index ;
• Pousser l’aiguille sous la peau pincée,
pas du tout droit mais oblique à    45 ° ;
• Tirer un peu le piston (aspirer) pour
s’assurer que l’aiguille ne se trouve pas
dans une veine ;
Les étapes suivantes sont nécessaires
pour l’administration correcte du vaccin
contre la fièvre jaune (VAA): 
 
• Préparer la seringue autobloquante
stérile de 0,5 ml ;
• Aspirer 0,5 ml du vaccin à l’aide de
cette seringue autobloquante; 
• Faire asseoir l’enfant sur les genoux
de la maman ; 
• le bras gauche de l’enfant entoure la
maman (donc est derrière le dos    de la
maman);
• le bras droit de la maman entoure
l’enfant, sa main droite tenant         
l’épaule de l’enfant ;
• le bras gauche de la maman retient
les jambes de l’enfant;
• la main gauche de la maman tient la
main droite de l’enfant ; 
• Choisir    l’extérieur de la partie
supérieure du bras droit de l’enfant;
• Nettoyer la peau avec l’ouate imbibé
d’eau propre; 
• Pincer la peau entre le pouce et
l’index ; 
• Pousser l’aiguille dans la peau pincée,
pas du tout droit mais oblique à    45 ° ; 
• Tirer un peu le piston (aspirer) pour
s’assurer que l’aiguille ne se trouve pas
dans une veine ;
• Pousser le piston avec le pouce.
Injecter 0,5 ml de vaccin ; 
• Retirer l’aiguille. Si une goutte de sang
apparaît, effacer-la avec un morceau
d’ouate ; 
• Jeter immédiatement la seringue
dans le réceptacle ; 
• Pousser le piston avec le pouce.
Injecter 0,5 ml de vaccin ;
• Retirer l’aiguille. Si une goutte de sang
apparaît, effacer-la avec un morceau
d’ouate sec; 
• Jeter immédiatement la seringue
dans le réceptacle ;

B. Administration des vaccins liquides :


VPO, DTC-HepB-Hib, PCV-13, VAT et VPI,

 
• Administration du VPO

Administration du VPO sans compte-


goutte incorporé : 
• Dégager l’embout du flacon VPO ;
• Enlever l’emballage du compte-
goutte ;
• Placer le compte-goutte sur le flacon
ouvert ;
• enlever le capuchon au compte-
goutte ;
• Administrer selon la technique
appropriée (par voie orale).
 
Administration du VPO avec compte-
goutte incorporé :  
• Enlever le capuchon du compte-
goutte. 
• Administrer selon la technique
appropriée 
Les étapes suivantes sont nécessaires
pour l’administration correcte du vaccin
polio oral :
 
• Faire asseoir l’enfant sur les genoux
de la maman avec sa tête penchée en
arrière ;
• Ouvrir la bouche de l’enfant ;
• Serrer doucement ses joues entre le
pouce et l’index ;
• Presser le compte-goutte et laisser
tomber deux gouttes de vaccin dans la
bouche de l’enfant ;
• Le compte-goutte ne doit pas toucher
la langue ou les lèvres de l’enfant (pour
éviter de transmettre les maladies
infectieuses à d’autres enfants dans la
suite de vaccination.). 
NB ; En cas de vomissement de l’enfant
après l’administration du VPO, il faut
reprendre la dose.

• Les étapes suivantes sont nécessaires


pour l’administration correcte du DTC-
HepB-Hib:

• Aspirer 0,5 ml de vaccin ;


• Faire asseoir l’enfant sur les cuisses de la
maman ;
• Le bras gauche de la maman entoure
l’enfant pour soutenir sa tête et ses épaules et
pour tenir le bras gauche ;
• Le bras droit    de l’enfant entoure la
maman ;
• La maman tient fermement les jambes de
l’enfant ;
• Dégager la cuisse gauche de l’enfant ;
• Choisir la partie antero - externe de la
cuisse, soit au 2/3 ;
• Nettoyer la peau avec l’ouate imbibé d’eau
propre ;
• Placer le pouce et l’index    sur le site à
injecter, tenir légèrement la peau ;
• Placer    la pointe de l’aiguille contre la peau
en tenant la seringue entre le pouce et l’index
de l’autre main ;
• Enfoncer profondément l’aiguille d’un coup 
sec tout droit dans le muscle 90°;
• Pousser le piston lentement avec le pouce,
en stabilisant    la seringue avec les deux
premiers doigts ;
• Injecter 0,5 ml du vaccin ;
• Retirer l’aiguille ;
• Jeter immédiatement la seringue utilisée
dans le réceptacle.

• Les étapes suivantes sont nécessaires


pour l’administration correcte du PCV-
13
 
• Aspirer 0,5 ml de vaccin ;
• Faire asseoir l’enfant sur les cuisses de la
maman ;
• Le bras droit de la maman entoure l’enfant
pour soutenir sa tête et ses épaules et pour
tenir le bras gauche ;
• Le bras gauche    de l’enfant entoure la
maman ;
• La maman tient fermement les jambes de
l’enfant ;
• Dégager la cuisse droite de l’enfant ;
• Choisir la partie extérieure de la cuisse, soit
au 2/3 ;
• Nettoyer la peau avec l’ouate imbibé d’eau
propre ;
• Placer votre pouce et l’index    sur le site à
injecter, tenir légèrement la peau ;
• Placer    la pointe de l’aiguille contre la peau
en tenant la seringue entre le pouce et l’index
de l’autre main ;
• Enfoncer profondément l’aiguille d’un coup 
sec tout droit dans le muscle ;
• Pousser le piston lentement avec le pouce,
en stabilisant    la seringue avec les deux
premiers doigts ;
• Injecter 0,5 ml du vaccin ;
• Retirer l’aiguille ;
• Jeter immédiatement la seringue utilisée
dans le réceptacle.

• Les étapes suivantes sont nécessaires


pour l’administration correcte du VPI

Le VPI perd complétement son activité


lorsqu’il est exposé à la chaleur et
lorsqu’il est congelé.
 
• Le VPI est administré à 14 semaines de la
naissance, au même moment que le VPO3, le
DTC-Hep-Hib3 et le PCV-13 (3) ou au premier
contact après l’âge de 14 semaines.
• Il doit être administré avec une seringue
séparée. Ne jamais mélanger le VPI avec un
autre vaccin.
• Séquence d’administration des vaccins au
même moment :
• Administrer le VPO en premier ;
• Administrer le PCV 13 et le VPI sur la cuisse droite,
séparée le site d’injection d’au moins 2,5 Cm ;
• Administrer le DTC-HepB-Hib (Penta) dans une cuisse
gauche, car ça peut provoquer plus de gonflement et de
rougeur.
• Aspirer 0,5 ml de vaccin ;
• Enfoncer profondement l’aiguille d’un coup
sec tout droit dans le muscle ;
• Injecter 0,5 ml de vaccin
• Retirer l’aiguille
• Jeter immédiatement la seringue utilisée
dans le réceptacle
• Les étapes suivantes sont nécessaires
pour l’administration correcte du Vaccin
antitétanique (VAT) :
 
• Aspirer 0,5 ml du liquide ;
• Choisir la partie externe du bras gauche de
la maman ;
• Nettoyer la peau avec l’ouate imbibé d’eau
propre  ;
• Placer la pointe de l’aiguille contre la peau
en tenant le seringue entre la pouce et l’index
de l’autre main ;
• Enfoncer l’aiguille à 90°/45° du bras ;
• Injecter doucement 0,5 ml du vaccin ;
• Retirer l’aiguille ;
• Jeter la seringue utilisée dans la boite de
sécurité
 
• N.B : Ne jamais ré capuchonner les
aiguilles utilisées

PRINCIPES D’ADMINISTRATION    DES


VACCINS DU CALENDRIER VACCINAL EN
RDC
 
Le tableau ci-dessous indique la voie
d’administration, les doses à administrer,
le nombre des doses à administrer, le
site d’administration et les maladies
contre lesquelles on vaccine 

C. Enregistrer les vaccinations


effectuées;
 
Immédiatement après l’acte vaccinal le
vaccinateur doit :
• Remplir correctement    la fiche de
pointage ;
• Noter les renseignements dans le registre
de vaccination,
• Noter les vaccins reçus    sur la carte de
vaccination de l’enfant.
 
D. Informer la mère sur la date du
prochain RDV
 
E . Conseiller la mère sur la conduite à
tenir en cas de la survenue des
manifestations adverses post vaccinales
indésirables (MAPI) Cfr fiche technique
comment assurer la surveillance des
maladies cibles du PEV et des MAPI.
 
• Utiliser la carte MERCI pour informer
et conseiller la mère
 
 

IV . ASSURER LES TACHES APRES LA


SEANCE DE VACCINATION 
• Après la séance de vaccination
l’infirmier doit :
• Enregistrer les quantités de vaccins
utilisés et le nombre total des doses
administrées ; 
• Marquer le nombre des
flacons/ampoules non ouverts comme
ayant été sortis une fois du
réfrigérateur ; 
• Marquer le nombre des flacons
entamés qui peuvent être utilisés plus
d’une fois et ne pouvant dépasser 4
semaines ;  
• Remettre les flacons non ouverts et
les flacons entamés de vaccins liquides
multi-doses au réfrigérateur après
marquage pour les identifier facilement ;
• Détruire les flacons entamés de BCG,
VAR et VAA    6 heures après la
reconstitution ou après la séance de
vaccination ;
• Remettre les accumulateurs de froid
dans le réfrigérateur ; 
• Vérifier la température de
réfrigérateur ; 
• Nettoyer, sécher    et laisser ouverts
les portes vaccins ;
• Remettre les vaccins dans le
réfrigérateur si la structure en dispose
• Garder le porte-vaccins bien
fermé aussi longtemps qu’il contient des
vaccins, si la structure ne dispose pas de
réfrigérateur
• Compter les enfants vaccinés par
antigène et le nombre d’enfants
complètement vaccinés sur la fiche de
pointage ;
• Classer immédiatement la fiche de
pointage après la séance de
vaccination ; 
• Identifier les enfants qui étaient
absents à partir du registre ;
• Estimer le nombre d’enfants attendus
pour la prochaine séance ;
• Brûler les réceptacles dans un trou de
2 m sur 2 m de profondeur et enfouir ;
• Organiser le système de récupération
d’enfants (invitation écrite, échéancier,
registre, visite à domicile, etc.).
V. RESPECTER LE CALENDRIER VACCINAL
 Chez les enfants de 0 à 11 mois
N.B. : Un enfant complètement vacciné
est celui qui a reçu
1 dose de BCG,
3 doses de DTC-HepB-Hib,
3 doses de PCV-13,
3 doses de VPO
(à partir de la 6ieme semaine) :
1 dose de VPI,
1 dose de VAR et
1 dose de VAA et
qui a respecté l’intervalle minimum de 4
semaines entre les doses de DTC-HepB-
Hib, PCV-13 & VPO.
 
• Toutefois, l’OMS recommande une
dose préliminaire de VPO à la naissance
comme la première dose de la série.
L’enfant doit recevoir 3 doses à partir de
la 6ieme semaine d’âge pour être
complètement vacciné.
 
• La dose VPO 0    à la naissance est
obligatoire

Chez les femmes


enceintes
EXERCISES 
: Scenarios pour les séances de
vaccination de routine
4.1 Une femme arrive à la CPN dans le
5eme mois de grossesse. Elle vous dit
qu’elle a un enfant de 5 ans et que
pendant cette grossesse-là, elle a reçue 5
doses de VAT. Qu’est-ce que vous faite ?
 
4.2 Une femme arrive à la CPN dans le
4eme mois de grossesse. Pendant sa
grossesse précédente on lui a donné une
dose de VAT.    Qu’est-ce que vous faite ?
Quel message vous lui donnez ?
 
4.3 Une femme avec 4 mois de grossesse
arrive avec son enfant de 13 mois.
L’enfant a reçu seulement le Penta1,
VPO1, PCV-13 1 et BCG. Quelles
vaccinations allez-vous offrir ? 
4.4 Une femme hors Zone est venue chez
ses parents dans votre Aire de Santé
pour l’accouchement. Elle arrive au
centre de santé avec son bébé de 6
semaines jamais vacciné. Qu’est-ce que
vous faite ? Quel message vous lui
donnez ?

4.5 Un papa arrive avec son enfant de 6


mois. Selon la carte de vaccination,
l’enfant a reçu le Penta2, VPO2, PCV-13
et BCG et souffre aujourd’hui de la
diarrhée. Qu’est-ce que vous faite ? Quel
message vous lui donnez ?

 
4.6 Une mère vient avec son enfant de 9
mois pour les vaccinations VAR et VAA. Il
souffre aujourd’hui de la diarrhée et une
légère fièvre. Qu’est-ce que vous faite ?
Quel message vous lui donnez ? 
4.7 Une grand-mère arrive avec son petit
fils de 9 mois qui n’a jamais reçu une
vaccination. Qu’est-ce que vous faite ?
Quel message vous lui donnez ?
4.8 Une mère arrive avec son enfant de
11 mois qui n’a jamais reçu une
vaccination. Ma mère dit qu’elle de
permettre pas plus d’une injection à la
fois. Ils habitent à 3 km du centre de
santé. Qu’est-ce que vous faite ? Quel
message vous lui donnez ?
4.9 Vous êtes en séance avancée à 8 km
du centre de santé et 25 km du site de
stockage des vaccins. Un père arrive avec
son enfant de 11 mois pour prendre le
VAR et VAA. Vous venez de finir un flacon
de VAR. Il en reste un flacon dans la BI,
mais il n’y a pas d’autres enfants. Qu’est-
ce que vous faite ? Quel message vous
lui donnez ?
4.10 Une mère arrive avec son enfant de
18 mois qui n’a jamais reçu une
vaccination. Ils habitent un village
enclavé et vient d’arriver chez les grands-
parents dans ce village. Qu’est-ce que
vous faite ? Quel message vous lui
donnez ?
4.11 Vous êtes en stratégie fixe avec 15
enfants planifiés aujourd’hui, mais vous
avez épuisé les vaccins et le RECO vous
dit qu’il y a encore des enfants qui
viennent. Qu’est-ce que vous faite ?
4.12 à l’aide d’un schema donnez la
technique de vaccination de VPO
4 . 13 à l’aide d’un schema donnez la
technique de vaccination de penta
4.14    à l’aide d’un schema donnez la
technique de vaccination de BCG

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