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I- Introduction
• La vaccination et la sérothérapie présentent un intérêt médical considérable.
• Systématiquement utilisées, surtout dans les pays occidentaux, elles ont permis de contrôler
la plupart des maladies infectieuses infantiles et des épidémies graves :
EX:
• l’éradication de la variole
La vaccination est une approche préventive fondée sur la faculté de faire acquérir à
l’organisme des moyens de défense immunitaire spécifiques afin d’éviter la maladie ; c’est
une immunité active qui est installée et pour une durée importante.
Le vaccin est une préparation antigénique immunisant contre un agent infectieux spécifique,
permettant de prévenir une infection par ce même agent en stimulant l’immunité de la
personne à qui il est administré.
1. Histoire de la vaccination
XVIIe siècle : Importante épidémie de variole. Pour s’en prémunir : dépôt de pus ou
squames varioliques sur la muqueuse nasale des enfants (en Chine).
XVIIIe siècle : Edward Jenner (1749-1823) découvre que le pus de la vaccine introduit par
scarification dans l’organisme humain le protège de la variole.
XIXe siècle :
2. Le principe
Mise en contact de l’organisme avec une préparation antigénique (vaccin) afin qu’il
développe des anticorps spécifiques à l’antigène.
Principe de la vaccination : « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner
une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle » Pasteur
3. Le but
Le but des vaccinations est de provoquer une réaction immunitaire. La vaccination réalise
une immunprophylaxie active. Elle attribue au sujet une protection durable mais différée.
.
4. Les différents types de vaccins
Une souche vivante atténuée conserve les propriétés immunogènes de l’agent infectieux mais
elle a perdu l’essentiel de son pouvoir pathogène. Une dose unique est généralement utilisée
vaccins vivants bactériens : BCG vaccins vivants viraux atténués : ROR (rougeole oreillon
rubéole), Polio (oral), fièvre jaune
b) Vaccins inertes
Ils sont dépourvus de tous pouvoirs infectants, mais capables de provoquer après plusieurs
doses successives une réponse immunitaire protectrice.
Vaccins inactivés complets, ils contiennent dans leur totalité les corps bactériens et les
particules virales inactivés vaccins inertes bactériens complets : coqueluche, leptospirose
vaccins inertes viraux complets : rage, grippe, polio (injectable)
Des fractions antigéniques ou sous unités vaccinantes comme les anatoxines, les
polysaccharides, qui ont gardé les propriétés antigéniques qui ont perdu le pouvoir pathogène
par inactivation : chaleur ou formol vaccins inertes bactériens fractionnés anatoxine : tétanos,
diphtérie polysaccharide : typhoïde, méningocoques A, C vaccins inertes viraux fractionnés
hépatite B
Il y a deux étapes successives : Le premier contact avec l’antigène est suivi d’une réponse
primaire caractérisée par une ascension différée et lente des anticorps. Tout contact
ultérieur avec le même antigène induira une réponse secondaire (ou anamnestique) mettant
en œuvre la mémoire immunologique caractérisée par une ascension rapide, en quelques
jours, importante et durable des anticorps protecteurs. Primo vaccination : 2 à 3 doses
successives à 4 semaines d’intervalle Entretien de l’immunité : rappels périodiques (5 à 10
ans)
1. Historique de la sérothérapie
Charles Robert Richet né en 1850, injecta le sérum d'un chien inoculé avec des
staphylocoques, il réussit à immuniser les lapins.
Naissance de la sérothérapie 1894,
Le docteur Roux, disciple de Pasteur constate que, si l'on vaccine un cheval en lui injectant
des doses croissantes de toxine diphtérique, on provoque chez lui l'apparition de grandes
quantités d'anticorps antidiphtériques. Roux a donc l'idée de transférer le sérum de ce cheval
ainsi "hyperimmunisé" à des malades atteints de la diphtérie. Un grand nombre de malades
guérissent :
2. Principe /Définition
La protection est limitée dans le temps (quelques semaines). Cependant, elle permet
de juguler efficacement une infection contre laquelle le sujet n’aurait pas été
préalablement vacciné.
4. Leur origine
Les sérums sont d’origine : animale le plus souvent humaine (sérum de convalescents) Les
anticorps purifiés sont d’origine humaine.
La sérologie est un examen de biologie médicale utilisant le sérum pour établir des
diagnostics médicaux. Elle est basée sur la recherche d'anticorps spécifiques (IgM ou IgG),
afin de de pouvoir poser un diagnostic de maladie infectieuse, de suivre l'évolution d'une
maladie ou encore de vérifier l'efficacité des vaccinations.
La sérologie est réalisée à partir d'un prélèvement sanguin, qui peut être effectué à tout
moment de la journée et ne nécessite pas d'être à jeun. On recommande toutefois de ne pas
faire un dernier repas trop riche en graisse, qui pourrait légèrement troubler le plasma et gêner
son étude.
On travaille ensuite principalement sur du sérum ou du plasma (donc la partie qui ne contient
pas les globules rouges), tous deux obtenus après centrifugation du tube". En pratique, deux
types de tubes différents sont utilisés : un tube sec permettant d'obtenir après coagulation du
sérum, et un contenant un anticoagulant (comme de l'héparine) pour le plasma. le travail en
laboratoire consiste à doser les immunoglobulines spécifiques en fonction de ce qu'on
recherche. Ces immunoglobulines (IgG ou IgM) signent une exposition à un agent pathogène
aiguë ou ancienne. Le biologiste médical interprète ensuite ces résultats et rédige une
conclusion à l'attention du prescripteur.
B- Types de sérologie :
Une sérologie permet d'effectuer la recherche d'une exposition à un agent pathogène, son état
d'immunisation et potentiellement son état de protection. "En fonction du type profil
d'immunoglobines trouvée (IgG et/ou IgM) et du type de sérologie, on peut savoir si
l'infection est aigüe (donc en cours) ou ancienne.
Trois types d'agents pathogènes peuvent être recherchés indirectement grâce à une sérologie :
les virus, les bactéries ou les parasites.
La grande majorité des cas, les résultats d'une sérologie sont obtenus dans les heures qui
suivent le prélèvement.
En pratique, deux types d'anticorps sont dosés : les IgG et les IgM. Les IgM sont fabriquées
par l'organisme lors de son premier contact avec le pathogène : elles marquent une infection
en cours ou récente. Les IgG sont fabriquées dans un second temps et elles permettent la
protection à plus long terme de l'organisme. L'interprétation d'une sérologie se fait toujours en
décalé, puisque les IgG apparaissent quelques semaines après l'exposition, en fonction du
pathogène. Et dans certaines pathologies seulement, les IgM peuvent signer une infection
aiguë. Il est donc le plus souvent nécessaire de réaliser plusieurs sérologies à différents
intervalles de temps pour pouvoir en interpréter les résultats.
Le western blot : permet d'évaluer la spécificité des anticorps (permet d'éviter les faux
positifs)
Ce sont les biologistes médicaux qui réalisent et interprètent les sérologies, mais tout médecin
ou prescripteurs (sages-femmes notamment) peuvent les prescrire.
Contre-indications ?
Il n'y a pas de contre-indications à la sérologie mais plutôt des non-indications. Par exemple,
si la sérologie est pratiquée trop tôt dans le processus pathologique, elle sera inutile car les
IgG n'auront pas eu le temps d'apparaître. Elle sera donc négative, bien que la personne soit
infectée.
F- Conclusion
La recherche des IgG et IgM permet avec d’autre test sérologique de mètre l’accent sur le
stade infectieux et ou sur l’immunité.
Un vaccin confère une défense active et de longue durée. Le sérum, d’une efficacité