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Objectifs
2. Réaliser une Prise en charge et/ou orienter à temps les complications et maladies
du nouveau-né.
Plan
Un Nouveau né sain est un enfant issu d’une grossesse à terme ayant un poids
supérieur ou égale à 2500 Gramme ne présentant aucune malformation
congénitale.
b) Thermorégulation
d) Le système nerveux
Son système nerveux se caractérise par une immaturité, les fonctions vitales
et les réactions aux stimuli extérieurs ne dépendent pas du cortex, mais des
centres inférieurs et de la moelle épinière.
C’est au fur et à mesure que l’enfant grandi que les réflexes se développent.
Ses mouvements sont rapides, désordonnées et variés.
Concernant la vocalisation, la seule forme pour cette dernière pour le nouveau-
né se traduit par des pleurs qui résultent de la douleur ou d’un état d’inconfort.
Concernant son sommeil, il dort environ 15 à 20 heures et se réveille toutes les
deux heures.
d) Le système Gastro-intestinal
Les coussinets buccaux sont les dépôts de tissus graissés que l’on retrouve au
niveau des joues. La salivation se manifeste à l’age de 1-3 mois. On admet qu’à la
naissance l’estomac peut contenir 20ml de liquide.
Pendant les premières 24 heures commencent la première émission de
méconium, celui-ci sera éliminé pendant 3 ou4 jours puis apparaîtront les selles
normales.
e) La région ano-genito-urinaire
Les fèces du nouveau-né se caractérise par leur couleur rose, leur fermeté et
leur raideur ; la région anale ne doit pas présenter les fissures. L’émission
d’urines commence qu’à 24 heures.
f) Les glandes endocrines
Ces glandes répondent souvent à l’action des hormones maternelles qui ont
traversé le placenta. Nous avons l’augmentation de volume des seins tuméfaction
des organes génitaux féminins avec parfois l’écoulement sanglant.
g) Immunité
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Cette immunité innée ou passive dure quelques semaines ou mois. Les petites
infections attrapées par l’enfant lui confèrent également une certaine immunité.
Cependant, l’immunité acquise par la vaccination reste nécessaire.
h) Structure squelettique
Les os ont une faible teneur en calcium. Le dos de l’enfant est plat et
droit, ses jambes petites et arquées. Plusieurs anomalies fréquentes se
rencontrent aux extrémités.
i) Les muscles
une sonde d’aspiration (de taille française # 8 ou #10) stérile relié à un aspirateur
de faible pression. S’il n’y a pas d’aspirateur de faible pression, utiliser un
aspirateur de type adulte mais pincer légèrement le tube de sorte que toute la
pression négative ne s’applique pas au nouveau-né, étant donné qu’une pression
élevée peut causer des problèmes et même un arrêt respiratoire.
La suspension du nouveau-né par les pieds, la tête en bas, est déconseillée.
L'APGAR à une minute n'a aucune valeur prédictive sur sa santé puisque le
bébé est encore dans sa période d'adaptation. L'APGAR à 5 ou 10 mn est en
général plus élevé (car la phase d'adaptation est passée). Pour mesurer l'APGAR,
nul besoin de vous séparer de votre enfant : ces examens peuvent être faits
tandis que le bébé est sur votre ventre.
Interprétation de la cotation
Si la cotation se situe entre 8 à 10, l’enfant est en bon état général
Si la cotation se situe entre 4 à 6, l’enfant présente une asphyxie
modérée
Conduite à tenir : - aspiration si nécessaire ; - stimuler la respiration ; administrez
l’oxygène
Si la cotation est de 0 à 3, il y a aspiration sévère
Conduite à tenir : procédez à la réaction.
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Avoir toujours des pinces stériles disponibles, appliquer deux pinces sur le
cordon avec un petit espace entre les deux. Il faut couper le cordon entre les deux
avec une paire de ciseaux stériles ou avec une lame stérile (lame de bistouri). Si
on coupe avec une lame, couper toujours de bas en haut : c’est à dire, ne jamais
couper vers le corps du nouveau-né, pour ne pas risquer de le blesser avec la
lame. Puis, ligaturer le cordon de préférence avec un clamp de bar. A défaut,
ligaturer le cordon avec du fil stérile en « bouchon de champagne » ou en
faisant un noeud plat serré à environ deux doigts de la peau du nouveau-né,
couper de nouveau le cordon entre la pince et la ligature.
enlever les gants, se laver de nouveau les mains avec de l’eau et du savon et
s’essuyer les mains avec une serviette propre.
la
présentation : céphalique, de la face , de siège mouvements spontanés,
alternatifs de flexion-extension des membres.
2) Examen physique :
- Recherche de malformations congénitales
- Examiner de la tête au pied
- rassurer les parents
Examen morphologique
o Crâne et face :
- Aspect du menton : recherche de micrognatisme (Pierre Robin)
- Cavité buccale : fausses dents néonatales, frein de langue trop étendu, fente
du palais ou palais ogival
- Au niveau des oreilles : apprécier la situation (basse éventuellement), la taille,
la morphologie des pavillons
- Au niveau du cou : un hématome du muscle sterno-cléido-mastoïdiens, la
brièveté du cou (Klippel-Feil)
o Examen des membres
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- Rechercher une déformation des membres (varus, équin, valgus, pied bot,
- Rechercher une fracture de la clavicule
Examen des appareils
o Examen de l’abdomen
- Vérifier la perméabilité de l’orifice anale : si le liquide amniotique est teinté
jaunâtre ou jaune), ou quand le nouveau-né émet du méconium à la naissance,
on sait que l’anus est ouvert. S’il n y a pas un de ces signes, demander à la mère
de préciser quand est ce que le nouveau-né a fait ses premières selles. Il faut
penser à un anus imperforé si le nouveau-né n’émet pas de méconium dans les 48
heures ou s’il y a un ballonnement abdominal. Confirmer le diagnostic
d’imperforation anale si l’orifice anal n’admet pas un thermomètre lubrifié. (Faire
doucement cette épreuve, et seulement en cas de suspicion d’imperméabilité!) ;
ne pas alimenter le nouveau-né par la bouche.
- Le foie déborde normalement de 1 à 2 cm du rebord costal droit
Si la réponse à l’une des 4 questions est négative les gestes de réanimation doivent
être envisagés selon le diagramme suivant.
C. TECHNIQUES DE RÉANIMATION
C.1. Etapes préliminaires
Ces 4 étapes préliminaires sont indispensables avant la poursuite de toute
réanimation.
C’est le 1er niveau de prise en charge du nouveau-né en difficulté.
Leur durée ne doit pas dépasser 30 secondes.
● Sécher = prévenir le refroidissement.
● Libérer les voies aériennes = positionner et aspirer
● Stimuler = déclencher les mouvements respiratoires.
● Évaluer l’état de l’enfant.
III.4.1.1 Sécher = Prévenir le refroidissement
Température de la salle de réanimation >26°C
Table chauffante, linges chauds.
Le séchage doit être minutieux et rapide et le linge humide doit être éliminé
immédiatement.
L’utilisation du bonnet et d’une « couverture de survie » en polyéthylène est
recommandée.
Pour toute naissance avant 28 SA on préfèrera utiliser un sac dans lequel l’enfant
sera introduit sans séchage tête comprise en libérant le visage ([12]) ou à défaut
jusqu’aux épaules.
Vous devez sentir une pression dans la paume de la main et obtenir ainsi le
déclenchement de la valve de surpression et / ou la variation du manomètre.
Si ce n’est pas le cas, il faut vérifier l’étanchéité du montage.
Positionnement du masque
Une ventilation efficace nécessite une étanchéité parfaite entre le masque et le
visage de l’enfant.
Technique de ventilation
La fréquence ventilatoire est de 40 cycles/min pour un nouveau-né à terme et de 60
cycles/min pour un enfant prématuré.
La durée d’insufflation est alors d’environ 3/4; de seconde.
Ce rythme peut être facilement obtenu en respectant le cycle suivant : J’insuffle,
deux, trois…. J’insuffle deux, trois…
Efficacité
L’efficacité de la ventilation s’apprécie par :
● L’obtention de mouvements thoraciques symétriques et réguliers.
● L’amélioration de la fréquence cardiaque.
C.4. Massage cardiaque externe (Circulation)
Indication
Une seule indication : la persistance d’une fréquence cardiaque < 60 bpm après 30
secondes de ventilation assistée efficace avec une FiO2 adaptée.
Le Massage cardiaque externe ne doit jamais être entrepris dès la naissance, avant
les manœuvres de réanimation respiratoire qui sont LA priorité dans la réanimation
du nouveau-né.
Techniques
Le massage cardiaque externe a pour but d’assurer un débit sanguin du coeur vers
les organes vitaux en exerçant des compressions rythmiques du sternum qui écrase
le cœur contre la colonne vertébrale.
La ventilation doit évidement être poursuivie, deux intervenants sont alors
nécessaires. Les compressions doivent être faites sur le tiers inférieur du sternum.
(Sous la ligne bi mamelonnaire)
Les doigts de l’opérateur ne doivent jamais quitter la poitrine du nouveau-né.
Le thorax s’enfonce d’une profondeur égale au tiers de son diamètre
antéropostérieur, soit environ 2cm.
L’alternance des compressions et des insufflations doit être respecté pour assurer
l’efficacité des gestes au rythme de 3 compressions pour 1 insufflation, soit 90
compressions et 30 insufflations par minute.
Deux techniques sont possibles mais c’est la technique des pouces avec
empaumement du thorax qui est aujourd’hui recommandée du fait de sa plus grande
efficacité.
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Technique d’empaumement
Les deux pouces sont placés sur le sternum l’un à coté de l’autre ou bien l’un sur
l’autre(pouce de la main guidante dessus) les autres doigts encerclent le thorax et
assurent le maintien rigide du dos. Seuls les pouces bougent et assurent les
compressions sternales.
Il ne faut surtout pas comprimer le thorax de façon circulaire entre les doigts.
Cette technique est plus fatigante en cas de MCE prolongé, mais elle laisse libre
accès au cordon ombilical. Sa réalisation est aisée quelle que soit la taille de l’enfant
mais souvent moins efficace
Efficacité
L’efficacité du MCE s’apprécie par l’accélération de la fréquence cardiaque.
Elle est contrôlée toutes les 30 secondes ainsi que de la respiration.
C.5. Médicaments (Drug)
Les médicaments sont rarement utilisés dans la réanimation du nouveau-né.
Ils sont principalement administrés pour stimuler le coeur, compenser une
hypovolémie et améliorer la perfusion tissulaire. Ils servent exceptionnellement à
traiter une dépression respiratoire liée aux morphiniques ou corriger un déséquilibre
acido-basique.
1. Adrénaline
L’adrénaline est le médicament de première intention, utilisée dans la réanimation
d’urgence. C’est une hormone du groupe des catécholamines utilisée dans le
traitement d’urgence des détresses cardio-circulatoires. Elle entraîne une stimulation
de l'appareil cardiovasculaire (accélération du cœur, hypertension, vasoconstriction)
et une dilatation des bronches
2. Surfactant
Le surfactant est un agent tensio-actif secrété par le poumon mature qui réduit la
force de tension superficielle du poumon et permet de maintenir la stabilité alvéolaire
au cours de l’expiration.
3. Solutés de remplissage
Le sérum salé isotonique (NaCl 0,9% ou le Ringer) est utilisé en première intention
dans l’urgence.
Les culots globulaires de groupe O rhésus négatif sont à utiliser dès que possible.
4. Naloxone
La Naloxone est un antagoniste des opiacés sans effet sur la dépression du système
nerveux central.
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5. Bicarbonate de sodium
Le bicarbonate est un alcalinisant utilisé dans la correction des acidoses
métaboliques.
L'ictère est la manifestation clinique d'une augmentation de la bilirubine circulante (Odievre, 1986).
Elle se traduit par une coloration jaune des tissus, due à une production excessive ou à une rétention
de bilirubine ou de sels biliaires (Hunter, 2006 ).
hépato cyto caniculaires
2. CLASSIFICATION DE L’ICTERE
2.2. Classification des ictères selon la nature de la bilirubine
- Ictère à bilirubine libre
Ces ictères peuvent avoir plusieurs origines, dont l’hémolyse extravasculaire, un contexte
d’érythropoïèse inefficace, une dégradation de l’hémoglobine suite à un hématome, une hémorragie
dans une cavité, ou par un défaut héréditaire de la conjugaison hépatique de la bilirubine (Lee et al,
1999, Jacobs, 2004).
- Ictère à bilirubine conjuguée
a) Ictères obstructifs (cholestase extra hépatique) Dont l’origine peut être une lithiase biliaire, un
cancer de la tête du pancréas, ou des pancréatites chroniques (Levillain, 2007).
b) Ictères non obstructifs (cholestase intra hépatique) Dont l’origine peut être une compression des
petites voies biliaires intra hépatiques (tumeurs, granulomes), des lésions des canaux biliaires
(cirrhose biliaire primitive), ou des lésions hépatocytaires ou hépato cyto caniculaires (Levillain,
2007).
4) Ictère néonatal "au lait de mère" II apparaît vers le 5ème jour de vie seulement
(mais il peut prolonger un ictère simple). II est isolé. L'hyperbilirubinémie porte sur la
fraction non conjuguée. Elle peut persister plusieurs semaines. Cet ictère est
provoqué par le pouvoir inhibiteur du lait de certaines femmes sur les mécanismes
d'épuration hépatique de la bilirubine. Ce pouvoir ne semble s'exercer que sur le foie
immature; il disparait par chauffage du lait à 56°C pendant 15 minutes. En pratique,
si la jaunisse est mal tolérée psychologiquement par l'entourage ou si
l'hyperbilirubinémie est élevée, on conseille de suspendre l'allaitement pendant 48
heures ; lors de la reprise de l'allaitement au sein.
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Quelle que soit son étiologie, une hyperbilirubinémie libre néonatale impose une
surveillance évolutive, au moins biquotidienne, clinique et biologique.
3.1. DEFINITION :
Selon Micheline Amzallag (2010) Une infection est dite néonatale si sa date de
survenue se situe entre la naissance et le 28ème jour, quel que soit le germe
responsable :
Les infections périnatales sont acquises lors du passage dans la filière génitale. Les
infections post-natales sont des transmissions manuportées ou secondaires à la
contamination (RAMAZANI, T., 2010).
finira par avaler, soit par l'inhalation, soit aussi par la voie cutanée (RAMAZANI, T.,
2010).
b) La contamination post-natale
Signes généraux
Signes respiratoires
Apnée.
Accès de cyanose, parfois fugaces et discrets (cyanose péribuccale, il faut
penser à surveiller la paume des mains et la plante des pieds de ces enfants
suspects).
Détresse respiratoire aiguë, qui peut être décalée par rapport à la naissance et
oriente dans ce cas vers une infection à streptocoque B ou une pneumopathie
(souvent dans le cadre d'un syndrome d'inhalation).
Signes neurologiques
Hypotonie ou hypertonie.
Convulsions.
Tension anormale de la fontanelle.
Troubles hémodynamiques
Signes digestifs
Autres signes
Hépato-splénomégalie.
Ictère précoce (attention, d'autres étiologies sont possibles en particulier les
incompatibilités ABO-Rhésus), prolongé ou qui rechute secondairement.
b) Arguments bactériologiques
1. Chez le nouveau-né, on doit prélever le sang, le L.C.R., les urines. Dans les
premières heures de naissance du nouveau-né, on peut prélever le suc gastrique
ainsi que le méconium ;
3.5. TRAITEMENT
Elle repose sur le respect strict d'hygiène et d'asepsie : lavage des mains avec des
antiseptiques efficaces, isolement des enfants, infectés, utilisation de matériels à
usage unique.
L'antibiothérapie doit être administrée par voie intraveineuse, avoir un spectre élargi
initialement, puisune adaptation spécifique secondaire, être bactéricide vis-à-vis des
germes responsables, avec une vitesse de bactéricide maximale, utiliser des
associations d'antibiotiques synergiques, diffuser dans les méninges, être de toxicité
réduite et de durée suffisante adaptée à la nature de l'infection.
Parmi les â-lactamines, l'amoxycilline est active sur SbHB, la listeria et sur seulement
50 % des E-colis. Le Céfotaxine est actif sur le SbHB et sur E-coli, mais pas sur
listéria.
La durée d'utilisation des aminosides est aussi fonction du type d'infection, mais tend
à se raccourcir.
A/ Aspects cliniques
Trois symptômes principaux sont à rechercher.
1. La cyanose
● Elle doit être recherchée essentiellement sur le visage, les lèvres, la langue et
les ongles.
● La cyanose des extrémités n’est pas un signe fiable chez le nouveau-né.
● De plus, une cyanose isolée et réagissant peu à l’administration d’oxygène
n’est a priori pas liée à une détresse respiratoire. Elle doit alors faire rechercher
une cardiopathie cyanogène, dont la prise en charge est très différente.
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2. Polypnée
3. Signes de lutte
● Ils sont représentés par le tirage intercostal, l’entonnoir xyphoïdien, le
balancement thoracoabdominal, le geignement expiratoire et le battement des
ailes du nez.
● Ces éléments sont inclus dans le score de Silverman, qu’il importe de connaître
:
(Cf. tableau)
Score de Silverman.
Chaque signe est coté de 0 à 2. Le total varie de 0 à 10 (gravité
croissante).
0 1 2
Tirage intercostal Absent Visible Marqué
Entonnoir xyphoïdien Absent Modéré Marqué
Balancement thoraco- Absent Mouvement Ampliation
abdominal abdominal abdominale et
thoracique
(Respiration
paradoxale).
Battement des ailes du Absent Modéré Marqué
nez
Geignement expiratoire Absent Audible à Audible à distance
l’auscultation
B/ Conduite à tenir
● Elle comporte un traitement d’urgence, qui doit être connu de tous et réalisé
en salle de naissance, puis une prise en charge spécifique variant selon l’étiologie
et réalisée dans les services compétents (soins courants, soins intensifs ou
réanimation néonatale).
2/ devant une détresse respiratoire, l’enfant doit être placé sur une table
chauffante ;
3/ on pratique d’abord une aspiration oro-pharyngée et des narines, ainsi que la
mise en place d’une sonde gastrique pour aspirer les sécrétions ;
● Une oxygénothérapie sous enceinte (appelée aussi Hood) peut être débutée en
cas de détresse modérée ;
3. Inhalation méconiale
● Il s’agit d’une détresse respiratoire survenant le plus souvent chez un nouveau-
né à terme, dans un contexte de liquide amniotique méconial, c’est-à-dire teinté
par l’émission anté- ou pernatale de méconium par le fœtus.
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4. Retard de résorption
● Appelé aussi détresse respiratoire transitoire, il survient surtout en cas de
naissance par césarienne.
Il s’agit d’une étiologie très fréquente.
● Il se présente comme une détresse respiratoire immédiate, où la polypnée
prédomine.
● Les clichés du thorax montrent des opacités alvéolaires ;
● L’évolution est généralement bonne en 1 à 2 jours, sous oxygénothérapie
seule.
5. Pneumothorax
● Il peut survenir spontanément chez le nouveau-né à terme ou être la
complication d’une autre affection respiratoire
● Le traitement dépend de la tolérance : un pneumothorax bien toléré chez un
nouveau-né à terme peut être surveillé en unité de soins intensifs jusqu’à son
recollement ; un pneumothorax compressif doit être exsufflé à l’aiguille en
urgence, et un drain thoracique doit le plus souvent être mis en place.
6. Hernie diaphragmatique congénitale
● Il s’agit le plus souvent d’une hernie postéro-latérale gauche de Bochdalek.
● Elle doit être évoquée cliniquement – lorsqu’elle n’est pas dépistée en
anténatal – devant une déviation des bruits du cœur et un abdomen plat. La
détresse respiratoire est souvent immédiate et extrêmement sévère, nécessitant
une intubation rapide.
● La ventilation au masque est contre-indiquée de par le risque de distension des
structures digestives intra thoraciques, aggravant alors la détresse respiratoire.
● Les clichés du thorax montrent la présence d’aérations digestives dans le
thorax.
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1. hypoglycémie,
L'hypoglycémie est définie par une glycémie < 40 mg/dL (< 2,2 mmol/L) chez le
nouveau-né à terme ou < 30 mg/dL (< 1,7 mmol/L) chez le prématuré. Les facteurs
de risque sont la prématurité, l'hypotrophie, un diabète maternel et une asphyxie
périnatale. Les causes les plus fréquentes sont des réserves en glycogène
insuffisantes, un retard de la prise alimentaire et l'hyperinsulinémie. Les symptômes
comprennent une tachycardie, une cyanose, des convulsions et une apnée. Le
diagnostic est suspecté cliniquement et confirmé par la glycémie. Le pronostic
dépend de la cause sous-jacente. Le traitement consiste en une alimentation
entérale ou une perfusion de glucose Intra Veineuse.
Diagnostic
Traitement
2. Hyperglycémie
L'hyperglycémie correspond à une glycémie > 150 mg/dL (> 8,3 mmol/L).
Iatrogène
Les causes iatrogènes sont en général des perfusions IV de glucose trop rapides les
premiers jours de vie chez les nourrissons hypotrophes (< 1,5 kg).
DIAGNOSTIC
Mesure de la glycémie
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TRAITEMENT
Le traitement des autres causes se fait par administration d'insuline à action rapide.
3. Hypocalcémie
Une hypocalcémie est définie par une calcémie sérique totale < 8 mg/dL ;Les signes
comprennent une hypotonie, une apnée et une tétanie. Le traitement se fait par
supplémentation en Ca, IV ou po.
ÉTIOLOGIE
SYMPTOMATOLOGIE
Les signes comprennent une hypotonie, une tachycardie, une tachypnée, une apnée,
une prise alimentaire insuffisante, une nervosité, une tétanie et des convulsions. Des
symptômes similaires peuvent survenir en cas d'hypoglycémie et de sevrage aux
opiacés.
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT
Causes
Symptômes
cette affection provoque des saignements. les zones les plus courantes des
saignementscomprennent:
un garçon du pénis s'il a été circoncis belly zone du bouton tractus gastro-intestinal
(peut entraîner dans le sang dans les selles du bébé) muqueuses (comme la
muqueuse du nez et la bouche) les endroits où il y a eu une piqûre d'aiguille
il peut également être:
sang dans les urines contusions forfaitaire élevé sur la tête du bébé (ce qui suggère
saignements sous l'un des os du crâne)
examens et tests
tests de coagulation sera fait. Le diagnostic est confirmé, si un coup de vitamine k
arrête le saignement et le temps de coagulation sanguine (temps de prothrombine)
est dans les limites normales.
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Traitement
la vitamine k est donnée si le saignement se produit. Les patients présentant une
hémorragie sévère peuvent avoir besoin de transfusions de sang.
Les complications possibles
saignement à l'intérieur du crâne (hémorragie intracrânienne) avec des lésions
cérébrales possible appelez votre médecin si votre bébé a des saignements
inexpliqués.
Prévention
l'american academy of pediatrics recommande de donner à chaque enfant une dose
de vitamine k immédiatement après la naissance. la forme à début précoce de la
maladie peut être prévenue par l'administration de vitamine k tirs aux femmes
enceintes qui prennent des médicaments antiépileptiques.
Prématuré normal
Étiologies
1 – Causes accidentelles
malformations utérines
insuffisance de la fermeture du col de l'utérus
les maladies maternelles (diabète ou la toxémie : le bébé peut souffrir de la
même maladie que sa mère)
souffrance in utero de l'enfant
Ces causes " médicales " ne sont pas les seules à pouvoir déclencher un
accouchement de façon prématurée. D'autres facteurs peuvent jouer un rôle qui ne
doit pas être négligé. La fatigue due à l'activité intensive de la femme enceinte
augmente considérablement le risque d'un accouchement prématuré. C'est pour
cette raison qu'au moindre risque, les médecins n'hésiteront pas à demander à la
mère de rester alitée. Aujourd'hui, les causes de l'accouchement prématuré ne sont
pas toutes connues. En effet, 30 % d'entre elles ne sont pas décelables.
Diverses
Clinique
aspect fragile
petit poids et taille
bien proportionné
faible agitation
peau érythrosique (fine voire transparente)
panicule adipeux sous cutané minime
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tégument doux
oedèmes des extrémités
urines - ECBU
- oedèmes fréquents
Système nerveux - hypotonie - surveillance du comportement
- réflexes archaïques en baisse - signes anormaux (convulsions) à
selon le degré de prématurité signaler
Immunitaire - sensibilité aux infections : - asepsie
fragilité de la peau - attention aux postures
escarres
poche à urine
Préparation du box
Incubateur
Arrivée de l'enfant
S'occuper des parents, leur expliquer, leur donner un livret d'accueil, leur donner des
nouvelles le plus vite possible.
Score de Silverman :
Critère Cotation
0 1 2
Balancement thoraco- Respiration Thorax Respiration
abdominal synchrone immobile paradoxale
Tirage Absent intercostal Intercostal + sus
sternal
Entonnoir xiphoïdien Absent modéré intense
Battement des ailes du Absent modéré intense
nez
Geignement expiratoire Absent Au A l'oreille
stéthoscope
L'enfant est sédaté : suit mieux la machine et tolère mieux les aspirations.
Respiration et circulation
Thermorégulation
Digestion, Alimentation
Élimination
Immaturité neurologique
Hygiène
Linge propre
Incubateur passé au savon doux à l'intérieur.
Besoin de sécurité
Prévenir les positions vicieuses (genoux plus bas que les hanches).
Besoins relationnels
Pas d'heures de visites : les parents sont tout le temps les bienvenus.
Faire participer au maximum les parents à la vie de l'enfant, ne rien leur
cacher, les convaincre qu'on ne leur cachera rien. Mettre l'enfant dans les bras
de ses parents, peau à peau, leur permettre d'être présents chaque jour.
BIBLIOGRAPHIE