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Réalisé Par :
AIT LHAJ Mohamed
HASSANI Youssef
Effectué à :
NOVEC du 15/02/2015 au 15/06/2015
Mots clés : Centre de transfert, Centre de transfert et de tri, Déchets ménagers et assimilés,
Conception, Dimensionnement, Dcheira-Eljihadia, Inezgane.
Keywords: Transfer Centre Transfer Centre and sorting household and similar waste,
Design, Dimensioning, Dcheira-Eljihadia, Inezgane.
Tableau 1: Débits et volumes enregistrés au niveau des principaux oueds de la zone d’étude
............................................................................................................................................. 34
Tableau 2: Quantité de produits de la pêche côtière et artisanale 2010 ............................ 39
Tableau 3: Capacité des hôtels homologués en 2011 ........................................................ 39
Tableau 4: Répartition des industries par secteur (Préfecture d’Agadir Ida Ou Tanane) .. 39
Tableau 5: Nombre de véhicules de collecte au sein de la zone d'étude ........................... 43
Tableau 6: Caractérisation du fonctionnement des véhicules de collecte par suivi GPS... 44
Tableau 7: Quelques caractéristiques et informations relatives à la décharge contrôlée
d’Agadir ............................................................................................................................. 47
Tableau 8: Principales caractéristiques des décharges en exploitation .............................. 48
Tableau 9: Avantages / Inconvénients du transfert direct par déversement gravitaire direct
............................................................................................................................................. 56
Tableau 10: Avantages / Inconvénients du transfert dans une fosse .................................. 57
Tableau 11: Avantages / Inconvénients du transfert sur une dalle .................................... 58
Tableau 12: Comparaison des types de transfert selon différents critères ......................... 59
Tableau 13: Avantages et inconvénients du compactage .................................................. 68
Tableau 14: Caractérisation du fonctionnement des véhicules de collecte au niveau de
Dcheira-Eljihadia ............................................................................................................... 72
Tableau 15: Comparaison des coûts de Sans/Avec CTD................................................... 74
Tableau 16 : Estimation du tonnage des déchets produits ................................................. 74
Tableau 17 : Comparaison de la productivité des véhicules de collecte au sein de la
commune urbaine de Dcheira-Eljihadia ............................................................................. 76
Tableau 18: Caractéristiques techniques des BT et des BS .............................................. 76
Tableau 19 : Caractéristiques techniques des Camions Amplirolls ................................. 78
Tableau 20 : Caractéristiques techniques des différents scénarios de conception proposés
pour le CTD ......................................................................................................................... 93
Tableau 21 : Analyse critique des différents scénarios de conception du CTD................. 94
Tableau 22: Evaluation multicritères des différents scénarios de conception proposés .... 97
Tableau 23: Caractéristiques du fonctionnement des véhicules de collecte de la ville
d’Inezgane ......................................................................................................................... 107
Tableau 24: Estimation de la quantité des DMA de la ville d'Inezgane .......................... 109
Tableau 25: Calcul des débits volumiques et massiques pour chaque fraction .............. 110
Tableau 26: Calcul du nombre d'objets par heure et par fraction .................................... 112
Tableau 27 : Caractéristiques des différents éléments structurels du CTT .................... 121
Tableau 28 : Coût d’investissement sur génie civil, équipements et bureau .................. 122
BS : Benne Satellite.
BT : Benne Tasseuse.
BTP ou TP : Benne de Travaux Publics.
CET : Centre d’enfouissement technique
CT : Centre de Transfert.
CTD : Centre de Transfert de Dcheira-Eljihadia.
CTT : Centre de Transfert et de Tri.
DIB : Déchets Industriels banals.
DMA : Déchets Ménagers et Assimilés.
GES : Gaz à Effet de Serre.
GPS: Global Positioning System.
MB: Multi Benne.
MO : Matière Organique.
PEHD : Polyéthylène haute densité.
PNDM : Programme National des Déchets Ménagers.
PTRA : Poids Total Roulant Autorisé.
PU : Pickup.
SIBE : Site d’Intérêt Biologique et Ecologique.
SR : Semi-remorque
La création de NOVEC a pour but de doter le pays d'une ingénierie d'excellence, offrant des
services de haut niveau dans les métiers en rapport avec le développement territorial durable,
tant à l'intérieur du pays qu'à l'international. Il emploie une équipe multidisciplinaire de plus
de 600 personnes, dont près de 200 ingénieurs qui couvrent l’essentiel des métiers de
l’entreprise.
Forte de 50 années d’expérience, NOVEC compte aujourd’hui parmi ses équipes des experts
consultants, disposant des compétences les plus pointues à même de répondre aux besoins
spécifiques de certains projets. NOVEC, dont le siège social est à Rabat, est également
présente :
NOVEC assure l’ensemble des processus des métiers de l’ingénierie, depuis les études de
faisabilité jusqu’à l’assistance à la réalisation et à l’exploitation.
Les études générales : plans et schémas directeurs, études stratégiques, évaluations
environnementales…
Les prestations de maîtrise d’œuvre : études de conception et de réalisation des
ouvrages, suivi et contrôle des travaux.
Les prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage : montage et définition des projets,
organisation et gestion des projets et assistance technique.
Ordonnancement, pilotage et coordination
Audit et conseil : audit environnemental, audit et évaluation techniques…
Formation et accompagnement : diagnostic participatif, accompagnement des projets
d’infrastructures.
NOVEC met à la disposition de ses clients des compétences étendues dans les domaines
suivants : Alimentation en eau potable, distribution d’eau potable, assainissement liquide,
stations de traitement des eaux usées et assistance technique.
V.3. Aménagement Urbain
NOVEC dispose à son actif de plus d'une centaine de barrages, étudiés ou réalisés, auscultés
et/ou expertisés (Remblai, BCR, voûte, masque amont, maçonnerie).
V.6. Routes et Autoroutes
NOVEC a capitalisé un savoir-faire et une expertise en matière des routes et des autoroutes
qui la place en tant qu’acteur majeur dans le domaine. NOVEC compte à son actif plus de
300 km d'autoroute, plusieurs centaines de kilomètres de routes, et intervient dans les
études des liaisons ferroviaires et dans les plans directeurs de mobilité urbaine.
V.7. Ouvrages d’Art
Les études menées par NOVEC dans le domaine des ouvrages d’art portent sur la conception
et le dimensionnement des ponts et des structures de franchissement, et ce, depuis
les études de faisabilité et de définition jusqu’aux études d’exécution et au suivi des travaux.
Le champ d’action de NOVEC dans le domaine des ressources en eau concerne les études
des ressources en eau superficielle, la protection contre les inondations, les études des
ressources en eau souterraine, la planification et gestion intégrée des ressources en eau et la
modélisation Hydraulique.
V.10. Environnement
NOVEC assiste le maître d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre dans la réalisation des projets, en
assurant la mission d’ordonnancement et la coordination des différentes interventions afin
de garantir les délais d’exécution et la parfaite organisation du chantier.
Adoptée en 2006 et accompagnée par la mise en place d’un nombre de décrets d’application
promulgués ou en cours de promulgation. Cette loi évoque plusieurs aspects liés à la gestion
des déchets solides : l’organisation de la gestion déchets, la valorisation des déchets, la
planification nationale, régionale et locale, l’information du public et le système de contrôle.
[1]
A cet effet, elle vise :
la prévention de la nocivité des déchets et la réduction de leur production.
l'organisation de la collecte, du transport, du stockage, du traitement des déchets et
de leur élimination de façon écologiquement rationnelle.
la valorisation des déchets par le réemploi, le recyclage ou toute autre opération
visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie.
l'information du public sur les effets nocifs des déchets, sur la santé publique et
l'environnement ainsi que sur les mesures de prévention ou de compensation de leurs
effets préjudiciables.
la mise en place d’un système de contrôle et de répression des infractions commises
dans ce domaine.
Elle introduit également des outils de planification de gestion des déchets solides et
oblige toutes les collectivités locales et l’Etat, chacune à son niveau, à établir pour une durée
de 10 ans, les plans directeurs communaux et provinciaux ou préfectoraux (pour les déchets
ménagers et assimilés), régionaux (pour les déchets médicaux, pharmaceutiques, agricoles
non dangereux) et un plan directeur national relatif aux déchets dangereux.
Ces plans arrêtent la vision stratégique globale et proposent les sites des installations
essentielles pour une gestion rationnelle et intégrée des déchets ménagers. Parmi ces
installations, qui peuvent être inclues dans la catégorie des centres de stockage mentionnés
par la loi, figurent les centres de transfert, objet de la présente étude. Il faut préciser que ces
plans tiennent compte des besoins et des potentialités des zones voisines se trouvant hors du
territoire de son application, ainsi que des possibilités de coopération inter-préfectorale ou
inter provinciale dans ce domaine.
I.2. Programme National des Déchets Ménagers (PNDM)
Il a été élaboré en concertation entre les ministères de l’Intérieur, des Finances, et de
L’Environnement et appuyé par la Banque Mondiale. Il vise la mise à niveau de la gestion
des déchets ménagers à l’horizon 2023 .Ce programme a été conçu au départ pour
accompagner la mise à niveau des services des déchets des villes et centres urbains, puis a
II.1.3. Climatologie
II.1.3.1. Pluviométrie
Le climat de la zone d’étude est aride à semi-aride. Il est influencé par la proximité de l’océan
atlantique lequel est impacté par les courants froids des canaries. Ainsi la zone d’étude est
sous l’effet d’une brise marine qui adoucit les températures à cette latitude normalement
saharienne. La chaîne montagneuse de l’Anti Atlas au Sud constitue une barrière de
protection contre les vents sahariens. Les précipitations à l’échelle de la région hydraulique
de Souss présentent une grande variabilité spatiale et temporelle. La répartition intra-
annuelle des précipitations montre l’existence de deux saisons pluviométriques distinctes
[4], [5] :
La saison humide, allant de novembre à mars, durant laquelle la région reçoit 70 à
75 % de la pluie annuelle ;
La saison sèche, allant d’avril à octobre durant laquelle la région reçoit de 25 à 30%
de la pluie annuelle
La région est relativement ventée. La vitesse moyenne annuelle du vent est de l’ordre de 3
km/h en montagne et 5 km/h en plaine. Elle peut atteindre, au piémont des montagnes, près
de 8 km/h. Les statistiques portant sur la fréquence des directions des vents, enregistrés dans
la station météorologique d'Agadir, montrent l'importance des vents soufflant du Nord-Est,
de l’Est et du Nord-Ouest. Cette prédominance des vents d'Est à Agadir est due au fait que
l’alizé maritime, de direction NNW à NE, est dévié à cet endroit par le Haut Atlas [4], [5].
II.1.4. Hydrogéologie
La quasi-totalité de l’aire d’étude comporte un système aquifère homogène constitué par des
formations Plio-quaternaire et quaternaire. Suivant les secteurs hydrogéologiques, ce
système aquifère est constitué essentiellement par le Plio-Quaternaire d’Agadir-Inezgane.
Ce Plio-Quaternaire est Constitué par les formations de remplissage de la vallée dont l'âge
va de l'Eocène au quaternaire, elle constitue le réservoir phréatique le plus important du pays
et joue un rôle primordial dans le développement économique et social de la région du Souss.
II.2.1.2. Pêche
Le port d’Agadir est considéré comme le premier port de pêche du Royaume puisque près
de 11 000 tonnes de produits halieutiques y débarquent annuellement dont :
55% proviennent de la pêche côtière qui contribue à raison de 6% dans
la production nationale ;
42% émanent de la pêche hauturière qui accapare à elle seule environ
85% de l’ensemble de la production hauturière nationale. Les apports
de cette dernière sont destinés quasiment à l’exportation ;
3% de la pêche artisanale.
La plus grande quantité de produits de la pêche est produite au niveau du port
d’Agadir, suivi du port d’Imsouane et finalement le port de Taghazoute [9].
Port Quantité(T/an)
Agadir 50671
Imsouane 865
Taghazoute 91
II.2.1.3. Tourisme
La zone d’étude est comptée parmi les meilleures orientations touristiques au Maroc et parmi
les zones les plus attractives au monde. Elle est dotée d’un potentiel touristique avec des
infrastructures diverses et de haut niveau.
Tableau 3: Capacité des hôtels homologués en 2011[9]
II.2.1.4. Industrie
La contribution du secteur industriel dans la formation de l’économie des préfectures est
importante puisqu’elle compte 216 unités en 2011 représentant 38% dans la composition du
tissu régional et 3% dans la composition du tissu national. Son dynamisme repose
essentiellement sur les activités agro-alimentaires à raison de 65% basées sur la valorisation
notamment des richesses halieutiques et agricoles. [9].
Tableau 4: Répartition des industries par secteur (Préfecture d’Agadir Ida Ou Tanane)
Chimiques et
68 308 3690 0 1797 159
para-chimiques
Métalliques
48 262 500 21 370 1054 119
& mécaniques
Electriques 2 6 987 0 20 3
II.2.1.5. Commerce
De par leur réputation de grands commerçants, les Soussi ont pu faire du secteur du
commerce et de la distribution l’un des piliers de l’économie de cette zone voire de tout le
pays et c’est un secteur qui participe fortement à la création de richesses et d’emplois.
Il constitue aussi un levier essentiel de l’investissement et reste parmi les principaux
animateurs de l’économie locale à travers sa contribution à l’organisation, à la dynamisation
de l’espace urbain et au développement socio-économique.Cependant, bien que la ville
d’Inezgane accapare la grande partie des activités commerciales, Agadir reste caractérisée
par la qualité et la modernité de son commerce.
Souk Ahad d’Agadir est Considéré comme le plus grand souk d’Afrique, cet édifice, qui se
trouve au cœur de la ville, s’étend sur 11 ha et dispose de 14 entrées. Il compte 2 016
boutiques en dur et 967 carreaux. Il est devenu un passage obligé pour tous les visiteurs
d’Agadir. Ce souk, transformé depuis 1997 en complexe commercial, a créé plus de 10 000
emplois directs. Le chiffre d’affaire hebdomadaire est estimé à 500 MDHS.
Il offre aux clients une multitude de services divers et variés : de l’informatique à
l’habillement, du cosmétique aux fruits et légumes ou de l’artisanat aux articles cosmétiques
et de beauté. [4], [5].
III. Description de la situation actuelle de gestion des déchets ménagers et assimilés
dans la zone d’étude
III.1. Estimation des quantités de déchets produits
Dans les estimations des quantités de déchets produites au niveau de la zone d’étude,
il est pris en considération la croissance démographique, le développement socio-
économique de la zone d’étude. Les quantités de déchets produites au niveau de la zone
d’étude, sont estimées en se basant sur :
les résultats des analyses des données de pesées, réalisées au niveau du pont bascule
de la décharge contrôlée de Tamelast en 2012, fournis par les services
techniques de TECMED et par les services techniques des communes urbaines;
Un taux d’accroissement moyen de la population de 2,9 dans la préfecture d’Agadir-
Idaoutanane et de 3,7 pour la préfecture d’Inezgane-Ait Maillol.
Productivité de la collecte de
l'équipe (T/h de collecte)
2.2 1 0.6 2.5 1.7 0.4 0.42 1.37 1.1 0.9 1.7 1.9 1.1 3.2
Productivité globale de
l'équipe (T/h de travail) 1.8 0.9 0.5 1.5 1.2 0.3 0.33 1.17 0.9 0.7 1.1 1.7 0.7 1.3
Temps passé
à la collecte (h) 6.9 5.5 4.6 3.5 6.2 8.3 2.95 6.43 4.3 4.4 4 5 5 3
Distance parcourue
durant le transport (Km) 27 16.8 22.9 62.2 31.6 39.6 23.5 19.6 18.9 20.8 41.5 20 14.45 28.6
III.3.3.2. Souks
Dans les communes urbaines de la zone d’étude, ce sont les services de collecte qui
s’occupent de la propreté et du nettoyage des lieux. Des conteneurs sont installés au préalable
dans et autour des souks. Dans les grands souks de la zone d’étude, les autorités veillent à
mettre en place des conteneurs en plastiques en grand nombre aux différentes entrées des
souks. Après leur remplissage, les équipes de collecte récupèrent les déchets de souk afin de
les mettre en décharge. [10]
Exploitant TECMED
Surfaces contaminées par les déchets (Ha) 41 0.5 0.3 1 0.2 0.17 0.1
Pour les déchets végétaux (jardins ou espaces verts) et les gravats des particuliers et
de chantiers de construction, les communes n’ont pas de dispositif de collecte organisée
de ce type de déchets. On constate des points noirs constitués d’un mélange de déchets verts,
de gravats et des ordures ménagères et assimilées.
III.5.1.1. Préfecture d’Agadir Ida Outanane
La majeur partie des points noirs au niveau de la commune urbaine d’Agadir est composée
de déchets inertes et verts et rarement sous forme de déchets ménagers, la commune
d’Agadir a pensé à une solution afin de réduire l’impact des points noirs par la réalisation
d’une décharge de gravats (ancienne carrière de la cimenterie) pour l’enfouissement des
déchets verts et inertes.
Tonne
8000 7500
7000
6000
5000 4600
4000
3200 3100
3000
2000
1200
1000
0
Agadir Ait Melloul Dcheira Eljihadia Inezgane Lqliaa
Figure 12: Estimation du gisement des déchets inertes des points noirs des cinq villes de la
zone d’étude en 2012[10]
1500
1000
450
500
0
Agadir Ait Melloul Dcheira Inezgane Lqliaa
Eljihadia
Figure 13: Estimation du gisement des déchets ménagers des points noirs des cinq villes
de la zone d’étude en 2012[10]
Au niveau d’Agadir, même avec la création de la décharge des gravats et des déchets verts,
ainsi que les efforts employés par la commune les quantités produites de ces types de déchets
demeurent élevées. Ces points noirs sont de grandes tailles surtout au niveau des oueds
(Oued Assaka, oued Jamâa).
Au niveau d’Inezgane, des efforts ont été déployés par le délégataire (Casatechnique) pour
la collecte des déchets et l’éradication des points noirs. Le grand point noir enregistré se
situe au Sud-Est de la commune entre le marché de gros des fruits et légumes et l’oued Souss.
Une grande surface est contaminée par les déchets de toute nature.
III.6. Conclusion
A l’échelle de la zone d’étude (préfecture d’Agadir-Idaoutanane et la préfecture d’Inezgane-
Ait Melloul) :
Environ 10 % de la population ne dispose d’aucun service de gestion des déchets ;
La plus grande partie de la population est concentrée dans la partie sud de la zone
d’étude ;
il existe une seule décharge contrôlée dans la zone d’étude.
L’usage de camions TP génère des efforts beaucoup plus importants pour les équipes de
collecte du fait des seuils de chargement élevés des bennes. Cette pénibilité est inutile et
contreproductive. Elle génère également un risque d’accidents plus élevé et à des arrêts de
travail plus fréquents.
Les conséquences les plus importantes sont :
Contamination de centaines, voire de milliers d’hectares par la dispersion des
déchets, avec comme corollaire une réduction de l’attractivité touristique des
préfectures ;
Les caractéristiques d’un transfert gravitaire sont présentés dans le tableau sous forme
d’avantages / inconvénients [14].
Avantages Inconvénients
Simple nécessitant peu de Pertes de temps lors des manipulations
maintenance ; des contenants ;
Pas de manipulation de Nécessite une bonne gestion des
déchets ; récipients pour le transport aval ;
Espace nécessaire au Problèmes de propreté (poussières lors
transfert est faible ; du vidage, débordements) ;
Déversement Entretien du site est Manque de souplesse (pas de
restreint (pas de dalle, de stockage) ;
gravitaire fosse) ; Transport des déchets de faible densité
direct Pas de stockage de déchets ; non optimisé ;
Bon rapport qualité / prix ; Pas de contrôle sur les déchets
Envols limités si présence déversés ;
d’une trémie. Problèmes de sécurité (par exemple,
chute d’objets lourds) ;
Matériel souvent dégradé par la chute
d’objets lourds.
Les transferts avec reprise consistent à déverser les déchets sur un lieu de stockage
temporaire. Ceux-ci sont ensuite transférés sur le moyen de transport aval par un engin de
reprise. Il existe 2 types de transferts avec rupture de charge :
Transferts par déversement gravitaire dans une fosse.
Transferts par déversement sur une dalle.
Les véhicules de collecte déchargent de façon gravitaire du haut d’un quai dans une fosse.
Les déchets sont ensuite repris par un appareil de chargement. La principale caractéristique
des centres de transferts avec fosse est la possibilité de stocker les déchets ce qui donne une
certaine souplesse d’exploitation [14].
Avantages Inconvénients
Souplesse d’exploitation avec la Problèmes de sécurité (risque de
possibilité de stockage ; chute des employés dans la fosse) ;
Réception d’un plus grand Problèmes d’odeurs et de
tonnage ; poussières ;
Stockage des déchets dans un Nécessite un engin de reprise et un
endroit confiné ; conducteur ;
Rupture de
Pas de risques de collisions entre Nécessité de couverture du site
charge dans
les véhicules de déchargement et Propreté (les fosses ne sont pas
une fosse les équipements de transfert. parfaitement nettoyées) ;
Problème de pannes : blocage du
chargement des camions ;
Nécessité de plusieurs fosses pour
la réception de plusieurs flux :
importantes infrastructures.
Avantages Inconvénients
Réception de grands Nécessité de surfaces
tonnages ; importantes ;
Grande souplesse Nécessité des engins de reprise ;
d’exploitation permettant : Problèmes de sécurité liés au
Rupture de Gestion de plusieurs croisement des véhicules de
charge sur flux ; déchargement et les équipements
dalle Possibilité de prétri ; de transfert ;
Facilité de stockage ; Nécessité de couverture du site ;
Contrôle des types de Problèmes d’hygiène, d’odeurs
déchets passant sur le et de poussière.
centre.
Le tableau ci-dessous illustre une comparaison des différents types de transfert selon les
critères indiqués :
les tonnages et le nombre de flux transférés ;
les opérations possibles de traitement associé ;
la possibilité de stockage ;
la simplicité de la technique.
Déversement
Transfert dans Transfert
Gravitaire
une Fosse sur Dalle
Direct
Caractéristiques des déchets entrants
Tonnage important + +++ ++
Gestion de multi-flux -- + +++
Opérations possibles sur site
Rechargement des déchets sans +++ +++ +++
prétraitement
Tri manuel -- - +
Tri avec engin -- ++ +++
Chaîne de tri ++ ++ +++
nécessite un bâtiment nécessite un bâtiment
supplémentaire supplémentaire
Compaction +++ +++ +++
Structure et organisation du site
Simplicité de la structure +++ + ++
Grande surface au sol - + +++
Nécessité de couverture du site + +++ +++
Capacité de stockage - +++ ++
Nécessite peu de personnel ++ - -/- -
Dépendance d’appareils de - +++ +++
reprise (risque de pannes)
Flexibilité / souplesse - + +++
Organisation de la logistique aval -- +++ +++
Problème d’hygiène et odeurs + ++ +++
Problème de sécurité + ++ +++
Signe +++ ++ + - --
Signification Idéal Très adapté Adapté peu adapté Non adapté
Social : Le tri des déchets au niveau des CT va largement contribuer à trouver une
solution pour les chiffonniers des décharges , du fait qu’il est possible de les
dispatcher sur les centres de transfert, afin de diminuer leur nombre, ainsi améliorer
leur cadre de travail . Les CT permet aussi l’amélioration des conditions de travail
ainsi que la productivité des chauffeurs et des chargeurs affectés aux véhicules de
collecte par le rapprochement du lieu de déversement des déchets (CT), au lieu de
parcourir de longues distances. [13]
𝐖𝐣 𝐊 𝐜𝐢
𝐂𝐜 = ∑ 𝐂𝐜𝐢 = ∑ ( × 𝐂𝐜𝐡𝐢 × (𝟐 × ))
𝐢 𝐢 𝐖𝐜𝐣 𝐕𝐜𝐢 + 𝐭 𝐩𝐜𝐢 + 𝐭 𝐚𝐜𝐢 + 𝐭 𝐯𝐜𝐢
Cc : coût total de collecte ;
Cchi : coût de collecte moyen par heure ;
Wj : Tonnage à évacuer sur la période pour le flux i ;
Wcj : Tonnage moyen par camion de collecte ;
Vci : vitesse moyenne du véhicule effectuant le trajet i ;
tpci, taci, tvci : temps de pesée, d’attente, de vidage du véhicule collectant le flux i ;
Kci : kilomètre allée du trajet de collecte du flux i.
𝑾′ 𝒋 𝑲𝒕𝒊
𝑪𝒕 = ∑ 𝑪𝒕𝒊 = ∑( × 𝑪𝒕𝒉𝒊 × 𝟐 × + (𝒕𝒑𝒊𝒊 𝒕𝒂𝒊𝒊 𝒕𝒄𝒊𝒊 ) + 𝒕𝒑𝒇𝒊 + 𝒕𝒂𝒇𝒊 + 𝒕𝒗𝒇𝒊
𝑾𝒕𝒋 𝑽𝒕𝒊
Le centre doit prévoir de préférence un sens de circulation avec deux voies pour les entrants
et sortants dimensionnées selon la taille des véhicules afin d’éviter les croisements de flux.
Cela s’applique également aux sites ayant plusieurs activités.
Les marches arrière sont à éviter le plus possible (sauf pour le vidage) pour assurer un trafic
fluide et réduire les problèmes de sécurité.
Les voies de circulation des camions doivent être séparées des véhicules du personnel. Des
chemins piétonniers (opérateurs et visiteurs) doivent être clairement marqués et distincts du
trafic de véhicules.
Il est important également d’insérer des zones de parking ou d’attente pour limiter les queues
à l’entrée du site aux heures de haute affluence.
Le plan de circulation doit être affiché à l’entrée du site. La signalétique et les marquages au
sol permettent d’orienter différents flux à l’intérieur du centre.
La zone de transfert comprend les zones de vidage et de chargement ainsi qu’une zone de
stockage selon le type de transfert. La séparation de ces 3 zones permet d’éviter les
croisements de flux entre les véhicules venant vider et les véhicules de transport aval ainsi
qu’avec les manœuvres des engins de reprise (dans le cas de la dalle ou la fosse).
Leur dimensionnement doit se faire au minimum sur les flux de pointe mensuels et
journaliers (flux de véhicule et tonnage).
La zone de vidage correspond au lieu où les véhicules viennent vider leur contenu. Elle
comprend une zone de manœuvre, une zone de déchargement et une zone pour le
déversement des déchets. Cette zone doit être dimensionnée en fonction du nombre de flux
traité et des flux de véhicules de pointe afin de limiter les temps d’attente avant le vidage. Il
est important de prévoir des zones de manœuvres suffisantes pour limiter les problèmes de
circulation et les risques d’accidents au niveau du vidage. Dans le cas de quai de vidage, il
faut prévoir une distance d’au moins 30m pour la mise à quai en marche.
Elle correspond à la zone où les flux de déchets sont gardés avant d’être rechargés dans le
transporteur aval. Elle comprend également les manœuvres des engins de reprise.
Une capacité de stockage d’au moins 24 heures pour les différents types de déchets. Le
dimensionnement doit se faire à partir du tonnage maximal annuel. Le dimensionnement de
cette zone dépendra de la densité des déchets et la hauteur sécuritaire du tas de déchets
La surface de manœuvre des engins de reprise est estimée à partir du rayon de manœuvre
(par exemple 4 à 5 m pour un chargeur à godet). Elle doit comprendre les déplacements du
véhicule pour la mise en tas des déchets ainsi que pour le chargement des véhicules de
transport aval. Cela dépendra de l’engin utilisé (chargeur à godet, pont roulant, etc.)
Dans le cas de gestion de plusieurs flux, la zone de stockage doit être conçue afin de :
assurer une bonne logistique des flux de véhicules venant vider leur contenu dans la
zone correspondante (exemple : utilisation de panneaux de signalisation) ;
Elle correspond à l’endroit où le transporteur aval est immobilisé sur une période de temps
pour son remplissage. Un abaissement de cette zone par rapport à la dalle ou la fosse est
recommandée afin de faciliter le travail des engins de chargements (meilleure visibilité et
manœuvre).
Le dimensionnement de cette zone est basé sur la taille d’un véhicule en prévoyant 2m autour
du véhicule pour faciliter sa sortie.
Afin de limiter la taille de la zone couverte, il est possible d’avoir une zone de stockage à
l’extérieur du bâtiment pour les flux type verre, bois, pneu, etc. Le stockage peut se faire
dans des conteneurs ou bien dans des cellules séparées par type de flux. La taille de cette
zone dépendra du nombre et du tonnage de flux stockés.
V.5. Bâtiment
Il faut prévoir le bâtiment suffisamment haut pour permettre le vidage des véhicules, la
manœuvre des engins de chargements, le stockage des déchets sur 4-5 m (dans le cas d’une
dalle). Les portes doivent être de 8m de hauteur minimum pour éviter le risque de heurt en
hauteur lorsque les camions manœuvrent vers la sortie sans avoir la benne entièrement
baissée.
La hauteur du bâtiment permet une flexibilité plus ou moins grande pour éventuellement
mettre en place des équipements pour un changement dans l’exploitation (par exemple mise
en place d’une chaîne de tri).
Le bâtiment doit intégrer les dispositifs de sécurité et de limitation des impacts
environnementaux (gestion des eaux usées, maîtrise des rejets à l’atmosphère (odeurs,
poussières etc.).
La mise en place d’un réseau de collecte et de drainage, permettra d’amener les lixiviats
depuis l’amont du quai, vers une bâche de stockage temporaire. Les lixiviats doivent être
pompées régulièrement pour être évacuées par camion-citerne semi-remorque, vers le centre
de traitement [14].
V.6.1. Compactage
Quel que soit le type de transfert (gravitaire direct, fosse ou dalle) il est possible d’y intégrer
un système de compaction. L’intérêt d’un tel système est d’optimiser le transport de déchets
peu denses tels que les DIB. Le compactage des déchets destinés à être triés est déconseillé
car il altère la qualité des matériaux collectés.
De manière générale, un procédé de compaction représente des coûts importants à l’achat et
au fonctionnement (consommation électrique, maintenance, etc.).
Tableau 13: Avantages et inconvénients du compactage
Avantages Inconvénients
Optimisation du transport des Coûts supplémentaires pour l'achat
déchets à faible densité ; et le fonctionnement des
Les déchets sont contenus dans un compacteurs ;
réceptacle confiné ; Maintenance importante ;
Propreté du transport aval. Obligation de trémie
d’alimentation.
Les techniques à compaction ne sont pas recommandées dans le cadre de ce projet du fait de
la densité déjà élevée des ordures marocaines, sans compaction. Il est en effet assez aisé,
avec une densité avoisinant 0,4 T/m3 d’atteindre la charge utile de camion qui dépasse
rarement les 22 T alors que le volume utile de chargement atteint régulièrement 60 à 80 m3.
V.6.2. Prétri
Le prétri sur un centre de transfert consiste à retirer de manière grossière les matériaux
valorisables tels que le bois, la ferraille et les inertes. L’efficacité du prétri dépendra du type
et de la qualité du flux de déchets entrants.
L’intérêt de faire du prétri est d’augmenter le taux de valorisation et réduire les quantités de
déchets envoyés à la décharge. Cette action comporte un intérêt économique puisqu’elle
engendre une diminution des coûts de traitement et produit des recettes de valorisation.
Le prétri n’est possible que sur les sites de type fosse ou dalle où la rupture de charge permet
la manipulation des déchets. Le prétri peut se faire à l’aide d’un engin ou bien manuellement.
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que la distance parcourue durant le transport vers
le CET présente 45% en moyenne de la distance totale, soit 19,76 Km. le CTD qui va être
installé réduira cette distance à 18%, soit 4,8% de temps de transport/temps total. Ce qui
augmentera le temps dédié à la collecte à plus de 92,2% (on considère que le temps passé
pour la mise en décharge sera le même à passer dans le futur centre de transfert). Par
conséquent, les véhicules de collecte vont consacrer le maximum de temps à la collecte pour
laquelle ils ont été conçus. La nouvelle distance qui séparera la zone de collecte et le CTD
va permettre à faire plus d’un voyage pendant une seule journée, contrairement à ce qui se
fait actuellement (1 seul voyage par jour).
2014 2035
Le calcul de l’estimation de population et du tonnage des déchets est basé sur le recensement
de la population de 2014 utilisant la relation ci-dessous :
𝐏 × 𝐓𝐏𝐃 × 𝟑𝟔𝟓
𝐓𝐨𝐧𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐧 𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝐧 (𝒕⁄𝒂𝒏) =
𝟏𝟎𝟎𝟎
P (hab.) : Population en année n
TPD (Kg/hab./j) : Taux de production des déchets
PTRA (t) 19 6
En tenant compte de :
La surface réduite du site du CTD ;
Le coût d’achat des véhicules ;
La surface du périmètre urbain de la ville ainsi que la sectorisation des zones de
collecte.
Surface de
*** 5 1 3 5 3 1 5 5
déchargement
Surface de la zone
*** 5 1 1 1 5 3 3 1
chargement
Facilité de manœuvre
*** 5 1 3 5 5 5 5 5
en Amont
Facilité de manœuvre
*** 5 1 1 1 3 5 5 1
en Aval
Largeur de la zone
dédiée au déversement 5 1 3 5 5 5 5 5
pour chaque benne ***
Emplacement des
** 3 1 1 1 2 3 3 1
Amplirolls
Sens de circulation ** 3 1 2 1 2 2 2 1
Simplicité de la
** 3 3 3 2 1 1 2 3
structure
Nombre de portes ** 3 1 2 2 3 3 3 1
Pont bascule * 1 0 0 1 1 0 0 0
Zone d'attente * 1 0 0 1 1 1 0 0
Parking * 1 0 0 0 0 1 0 0
Défavorable
Peu favorable
Favorable
La distance parcourue par les camions de collecte de la ville, durant le transport des déchets
est de 21km en moyenne. Cette grande distance engendre un temps de transport d’environ
20% par rapport au temps total de la journée (le temps de collecte et de mise en décharge).
L’implantation du futur centre de transfert et de tri va permettre aux véhicules de collecte de
réduire la distance et le temps de transport des déchets vers la décharge pour chaque voyage.
Les véhicules de collecte pourraient ainsi bénéficier du gain en temps et en distance pour
faire plusieurs voyages vers le centre de transfert et de tri durant la journée. Cette
augmentation en nombre de tournées va essentiellement contribuer à l’éradication de points
noirs des DMA au niveau de la ville afin d’aboutir à un taux de collecte de 100% suivant les
objectifs du PNDM.
Le plus grand point noir est situé dans l’Oued Souss, plus exactement dans l’embouchure de
ce l’Oued et qui est d’ailleurs une zone de grand intérêt biologique. La source d’apparition
de ce grand point noir revient essentiellement aux trieurs/éleveurs de bétails qui sont
2014 2035
Matière Papier/
Plastiques Métaux Verre Autres Total
Organique cartons
Taux de Matière
65% 5% 1.5% 3% 6% 18% 100%
(%)
Tonnage/j
83.65 6.45 1.94 3.87 7.73 23.17 128.67
(2035)
Débit horaire
3.49 0.27 0.08 0.16 0.32 0.97 5.36
massique t/h
Masse volumique
0.3 0.03 0.3 0.4 0.35 - 0.5
(t/m3)
Débit volumique
11.63 9 0.26 0.4 0.92 - 10.72
m3/h
Soit alors : Le débit volumique par cycle = 85.76 m3 / Cycle. Les 2 trémies auront un volume
de 43m3 chacune soit : (L=4m, l=5.35m, h=2m).
Les trémies seront toutes les deux connectées à un convoyeur via une seule issue et le débit
de sortie doit permettre de vider la totalité du flux entrant pendant une période de 8h soit
alors : 32.16m3/h.
III.4.3. Dimensionnement du convoyeur
Le dimensionnement se fera en utilisant la formule suivante [23] :
𝟑
𝐃é𝐛𝐢𝐭 𝐯𝐨𝐥𝐮𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐦 ⁄𝒉) =
𝟑.𝟔 × 𝐯 × 𝐥 × 𝐡
𝟏𝟎𝟎𝟎
Avec :
h (mm) : hauteur de couche des déchets ;
v (m/s) : vitesse de défilement maximale du convoyeur ;
l (mm) : largeur du convoyeur.
Le débit volumique du convoyeur sera celui de la sortie via la trémie soit alors : 32.16m3/h.
Les valeurs de la hauteur de couche et de la largeur du convoyeur sont standardisées, les
retours d’expérience marocaine (le convoyeur des déchets bruts) montrent que la hauteur des
déchets égale à h=500mm à la largeur égale à 1000mm, ces valeurs sécuritaires vont limiter
le déversement des déchets de part et d’autre du convoyeur, permettent un étalement du tas
des déchets et d’effectuer le prétri par deux agents en position de face à face.
Soit alors une vitesse de défilement de 0.017m/s
Pour que le flux de la totalité des déchets (257.34m3/h) passe à travers le convoyeur pendant
le cycle de 8h de travail / jour, la longueur du convoyeur doit être de 15.3m.
Donc : les dimensions du convoyeur : L=15.3m ; h=0.5m ; l=1m.
Tonnage annuel/fraction
9392 2348.2 1408.92 2817.84
(t/an)
Masse g/objet 50 40 55 50
Le nombre d’objets /h est déduit à partir du rapport le tonnage horaire sur la masse des objets
de chaque fraction.
En supposant que chaque trieur récupère un objet chaque 2 secondes soit : 1800 objets/heure
par trieur, le nombre de trieurs nécessaire est donc :
Pour le plastique : 20000/1800= 11.11 soit 12
Pour le verre : 8727/1800= 4.84 soit 5
Pour papier/carton : 19200/1800=10.66 soit 11
Pour la Matière organique 64400/3600 = 17.88 soit 18
Remarque : Du fait que le flux des DMA, contient une grande quantité de la MO et que les
objets constituant cette fraction se retrouvent généralement foisonnés, on estime que chaque
trieur peut récupérer 2 objets en même temps soit 3600 objets/ heure.
Cas Normal
Cas Exceptionnel
Déchargement des déchets dans les Déchargement des déchets dans les
trémies caissons
Elément Valeur
Zone de vidage
Zone de tri
Nombre d’engins 2
Eléments généraux
Nombre de portes 2
V. Etude économique
V.1. Estimation du coût global d’investissement
Tableau 28 : Coût d’investissement sur génie civil, équipements et bureau [10]
Prix (DH)
Matériaux de
1500000
construction
Génie civil
Frais de construction 850000
VRD 600000
Total 3050000
Total - - 9084500
D’après le tableau 30 le coût d’investissement sur génie civil et bureaux s’élève à 3 MDH
TTC et à 9 MDH TTC sur l’investissement des équipements de fonctionnement. Soit alors
12 MDH TTC d’investissement global.
V.2. Bilan prévisionnel des charges et vente
1
Le coût du foncier n’est pas inclus dans le coût d’investissement
Vente des matières Verre 263990.72 270334.94 276831.63 283484.45 290297.15 292524.12
recyclables
Papier/carton 505982.21 518141.97 530593.96 543345.19 556402.86 560671.23
(Dh)
Métaux 1099961.32 1126395.59 1153465.13 1181185.20 1209571.45 1218850.50
Cumul des bénéfices (Dh) 2270738 4613882 6976070 9377109 11800727 14254443
Ces deux critères vont nous permettre d’établir une liste des variantes possibles pour le choix
d’un type de compostage. En effet le choix de type de compostage dépend de la surface
disponible, le climat et le coût du matériel souhaitable être utilisé.
La mise en place d’une unité de compostage nécessite une étude spécifique de marché pour
déterminer la qualité requise du compost : degré de maturité, composition en éléments
nutritif et en sels qui sera utilisé par les agriculteurs et définir le type des plantes cultivées,
leur stade de développement et leur besoin en éléments nutritifs.
Comme perceptive, nous proposons de suivre les préconisations suivantes pour la mise en
place de l’unité de compostage :
- La partie organique fermentescible sera acheminée vers l'aire de fermentation. Cette
dernière sera dimensionnée en tenant compte de nombre d’andains qui sera déterminé
à base de tonnage et de densité de la MO ;
- L'espacement entre les rangées d'andains doit être équivalent à au moins la largeur
des andains pour permettre le retournement et/ou le passage du tracteur dans le cas
d'un retournement mécanisé ;
- Le temps de séjour des déchets sur l'aire de fermentation s’estime généralement de
30 à 50 jours [24] ;
- La précaution environnementale à considérer réside dans l'imperméabilisation de la
plate- forme de compostage pour éviter les infiltrations des lixiviats dans le sol ;
- L’aménagement sera associé à l’installation d'un système de drainage et de stockage
des lixiviats ;
- Les matières organiques restant après cette première phase se décomposent
lentement. La phase de maturation, prend quelques semaines à 6 mois selon les
conditions abiotiques externes et selon les spécifications du produit à
commercialiser ;
Le déchargement des DMA dans le CTT d’Inezgane se fera directement dans 2 trémies pour
être triés à travers le passage dans la chaîne de tri ou transférer directement vers les camions
de transfert aval. Le stockage dans les trémies ne dépassera pas 16h. La conception de la
chaîne de tri est basée sur l’expérience marocaine à trier les déchets issus d’une collecte non
sélective. Un trommel à l’entrée de la table de tri manuel permettra la séparation de 40% du
flux constitué essentiellement de la MO fine. Les trieurs s’occuperont du tri des autres
fractions : Papier/carton, verre, MO grossière et plastique. Les métaux seront triés en aval
par 2 appareils de tri magnétique. Les lixiviats seront managés séparément et seront stockés
dans un réservoir étanche.
Annexe 1 : Estimation des quantités des DMA produits au niveau de la zone d'etude
(2014/2035)
Annexe 2 : Modélisation 3D des différents élements structurants du CTT d’Inezgane
Annexe 3 : Modélisation 3 D des différents élements structurants du CTD
commune 0.74 171 847 46416 175 782 47479 220448 59543 276464 74673
Ait Melloul
ville 0.74 171 847 46416 175 782 47479 220448 59543 276464 74673
DCHIRA- commune 0.7 100 336 25636 102212 26115 123017 31431 148057 37829
ELJIHADIA ville 0.7 100 336 25636 102212 26115 123017 31431 148057 37829
commune 0.7 83 235 21267 89604 22894 187305 47856 391535 100037
LQLIAA
ville 0.7 83 235 21267 89604 22894 187305 47856 391535 100037
commune 0.55 36 948 7417 38651 7759 60659 12177 95198 19111
AOURIR centre
0.65 35 365 8390 36391 8634 48433 11491 64461 15293
urbain
commune 0.55 70 793 14212 74021 14860 115614 23210 180579 36251
DRARGA centre
0.65 50 946 12087 53498 12692 87226 20694 142218 33741
urbain