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SYNTHÈSE

Matières non-scientifiques

Avant même de commencer à répondre au questionnaire, il est important de situer la


branche humaniste dans laquelle on se trouve afin d’installer les mécanismes de réflexion
adéquats.
!

1. COMMUNICATION

L’objectif recherché est l’ouverture au dialogue, pouvoir entamer un débat avec son
interlocuteur dans une atmosphère pacifique ; le mot clé de cette discipline est l’échange.
Plusieurs mécanismes de la communication entre en jeu et certaines tournures de phrase
sont à éviter :
- Il faut a tout prix éviter les mécanismes de communication passifs ou indirects comme
attendre que c’est le patient qui entame le débat, le dialogue écrit (non-verbal), s’adresser
à une personne tierce (indirect) ou encore glisser subtilement des questions délicates dans
la discussion. Il est donc préférable de créer l’échange de manière active et directe.
- Afin de préserver un climat de bonne entente, il faut entièrement s’abstenir de tout type
de jugements et de présupposés vis-à-vis de l’interlocuteur. Il conviendrait donc de garder
une neutralité extrême, sans faire allusion aux antécédents éventuels ou d’imposer ses
convictions ; accueillir le patient comme si il venait pour la première fois !
- Lorsque l’on refuse quelque chose à l’interlocuteur (ex: un médicament), ça peut très vite
freiner le dialogue car celui-ci se sentira frustré. Pour éviter cela, il faut immédiatement
suivre cette interdiction par une question ouverte aux besoins de l’autre ; par exemple au
lieu de justifier son choix il vaudrait mieux demander pourquoi le patient ressent le
besoin de ce médicament, le dialogue est alors tout de suite relancé et envisage d’autres
alternatives.
- Ne jamais interpréter les agissements de l’autre ou donner son avis lorsque ce n’est pas
demandé : par exemple rassurer le patient inquiet en disant « Ça va aller » car tu impose
ta vision des choses ou encore donner des conseils, faire des conclusion hâtives du type
« il me semble que… » car on se place dans le monologue. Le meilleur est de poser une
question indirecte issue d’un constat de faits, ex: « J’ai remarqué que c’est un peu plus
difficile pour toi ces dernières semaines ? »

=> Avant donc de sélectionner la proposition correcte, il se doit veiller à ce que la tournure
de phrase soit favorable à la communication et qu’aucune technique de communication vue
ci-dessus ne soit détériorée.

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2. EMPATHIE

L’empathie est définie comme étant la capacité de s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent.
Cette discipline exige donc de pouvoir mettre de coté ses convictions et escalader la
montagne émotionnelle de l’autre afin de percevoir les choses avec son point de vue. Il
existe de nombreuses méthodes verbales permettant d’exprimer de l’empathie :
- La reformulation est une des méthodes les plus simple de faire preuve d’empathie, en
reprenant les termes clés utilisés par l’interlocuteur ou en en conservant le sens permet de
montrer au patient que vous êtes à l’écoute et que vous prêtez attention à ce qu’il ressent.
Attention, dire «  à ta place je ferais…  » n’est pas se mettre à la place de l’autre mais
impose sa vision des choses alors qu’elle est clairement bannie en empathie.
- Dans la visée emphatique, le constat de faits est fortement déconseillé car il se limite a la
dimension factuelle et non émotionnelle. L’idéal serait d’ajouter à ce constat un verbe de
projection (se mettre à la place) par exemple « je comprends que …+ faits »
- Lorsqu’un patient est confronté à un problème, la réaction emphatique n’est pas
d’apporter la solution mais de comprendre le sentiment de frustration, crainte, angoisse
de celui-ci.
- La meilleur forme grammaticale est le «  tu  » car il favorise la reformulation et
l’interlocuteur se sent directement concerné, ex : «  tu pense que…  ». Attention il faut
veillez a adresser son empathie envers la bonne personne qui est toujours l’interlocuteur !
Il ne faut pas l’adresser a un tierce, ex : « Comme ta maman … »
- Demander de communiquer avec l’interlocuteur n’est pas une preuve d’empathie mais de
communication, ex : «  Voudriez-vous discuter des raisons de…  ». Très souvent les
questions ouvertes sont défavorables. Cependant lorsque le médecin se trouve en
désaccord avec le patient ou dans une situation floue il peut poser une question mais elle
doit être accompagnée d’un reformulation des souhaits du patient. Dans ce cas, la
question aura pour but de mieux comprendre l’autre afin de mieux se mettre à sa place.

=> Faire preuve d’empathie consiste en se mettre dans la peau de l’autre tout en le guidant
avec douceur vers la bonne voie.

3. ÉTHIQUE

L’éthique est une notion assez floue et complexe relevant de la science de la morale. Dans la
majorité des questions, nous sommes confrontés à des dilemmes éthiques qui font entrer en
jeu les droits, les devoirs ainsi que les valeurs du médecin. Ceux-ci sont en majorité dictés
par le code de déontologie médicale (cf.partie humaniste UCL).
- Lorsque le dilemme est d’un enjeu trop important, le temps de réflexion ainsi que la
consultation de confrères est préférable en évitant les décisions radicales et précipitées.
- On préconise l’ouverture au dialogue volontaire du patient qui est en position de droit de
refuser de parler si il le souhaite. Si un patient est victime de maltraitance il vaut mieux
engager la discussion (sans forcer) et l’encourager a porter plainte mais celui-ci est en
droit de refuser.
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- Lorsqu’on résout un dilemme éthique, on essaye de prendre la décision qui respectera le
plus de principes possibles et si cela est impossible alors on prendra les principes par
échelle de priorité ;
Les 4 grands principes de la bioéthique contemporaine
- Le respect de l’autonomie du patient : ne pas décider à sa place
- La bienfaisance : administrer ce qui nous semble souhaitable, ne pas nuire au patient
- La non-malfaisance : éviter d’ajouter un mal supplémentaire à un mal déjà existant
- La justice : tous les membres de la société sont des patients potentiels
Ceux-ci sont les principaux, il en existe évidemment bien d’autres.

=> Une des meilleure chose à faire pour cette discipline c’est d’étudier vigoureusement les
situations (quasi au cas par cas) dictées dans le code de déontologie des médecins centré sur
les dilemmes éthiques ou s’en inspirer fortement.

4. RAISONNEMENT

En ce qui concerne cette discipline, il n’y a aucune théorie nécessaire car elle engage la
capacité à raisonner avec logique. Contrairement aux autres notions, le raisonnement ne
relève aucunement de la dimension émotionnelle mais entièrement de la raison. Il faut donc
faire preuve d’une concentration extrême durant cette partie car les pièges sont très
fréquents. Attention à bien relire les questions plusieurs fois !

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