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Bétons et Formulations
Bétons: Définitions
• Ciment
• Granulats
• Eau
• Additions minérales
• Adjuvants
Fig. Relation entre la norme NF EN 206 et les normes de calculs, de constituants et d’essais
1. Ciments courants:
Définit selon la norme EN: 197-1, ils existent 27 types de ciments
2. Liant équivalent
C’est un liant qui est recomposé en centrale par les producteurs de béton
C’est un liant qui est produit avec du CEM I 32,5 ou supérieure et d’une addition en poudre
plus ou moins active.
L = C + kA ou L = C + C ′
L: liant equivalent (kg/m3) , k: coefficient d’equivalentce, A: est la quantité d’addition (kg/m3)
3. Autres ciments
Ces des ciments qui ne font pas parti des normes actuelles ou d’agrément européen
Comme: les ciments alumineux et les ciments prompt naturel
1 3
C3S + 3H C3S2H3 + CH
2 2
Alite Portlandite
1 1
C2S + 2H C3S2H3 + CH
2 2
Bélite Portlandite
Hydratation de C3A
Oxydes Notations
CaO C
ҧ 2 + 26 H = C6A𝑆ҧ3H32
C3A + 3C𝑆H SiO2 S
Al2O3 A
Ettringite
Fe2O3 F
H2O H
Le granulat est constitué d'un ensemble de grains minéraux qui selon sa dimension se situe
dans une des 7 familles (sables, graves, ballast, ...) Leur nature, leur forme et leurs
caractéristiques varient en fonction des gisements et des techniques de production.
Les adjuvants sont des produits incorporés au béton pour modifier les propriétés
du matériau frais ou durci. Le dosage est généralement exprimé en pourcentage
pondéral du poids de ciment.
Si les adjuvants s’avèrent souvent nécessaires, ils ne doivent pas être utilisés
pour corriger des formulations. L’ajout d’un adjuvant peut dans certaines
circonstances déstabiliser une formulation.
Ces produits sont incorporés lors de la fabrication du béton lors du malaxage et pour des
quantités qui ne dépassent pas les 5% de la masse du ciment.
- La densité
- L’extrait sec
𝐸
𝐶
= 0,3 → Bétons hautes performances (BHP)
𝐸
= 0,5 → Bétons courants
𝐶
𝐸
= 0,6 → À éviter
𝐶
il confère la porosité à long terme du matériau donc pour une très grande part sa
durabilité.
Eeff= Etot–Eabs
Addition de type I et II
•Type I: quasiment inerte
•Type II: caractère pouzzolanique ou hydraulique latent (FS, CV et laitiers de haut fourneau)
Pour bien formulé le béton, il faut trouver les proportions de chaque constituant pour
satisfaire
Propriétés du béton
• À l’état frais :
• maniabilité : elle doit être adaptée aux moyens de mise en œuvre sur chantier
• À l’état durci : porosité, résistances mécaniques à diverses échéances
2èmephase :
Ajustement et optimisation de la formule à partir d’essais :
Cours ENS©
Fig. Compacité d’un squelette granulaire, le volume de pâte décroît de (a) granularité grossière vers (c) granularité corrigée par des éléments fins.
Module de finesse
Définition:
Donnée propre au sable. C’est le centième de la somme des refus cumulés aux tamis:
0.16 -0.315 –0.63 –1.25 –2.5 –5mm
𝑅𝑒𝑓𝑢𝑠 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙é𝑠 (0,125 − 0,25 − 0,5 − 2 − 4)
𝑀𝐹 =
100
Méthode de Dreux-Gorisse
DÉTERMINATION GRAPHIQUE DE LA FORMULE THÉORIQUE PAR OPTIMISATION DU
SQUELETTE GRANULAIRE
100,0 B
95
90,0
80,0
70,0
Gravillon
60,0
Passant en %
A Sable
50,0 Droite 1
I Droite 2
40,0 aux1
aux2
30,0
20,0
10,0
5
0,0 O
0,01 0,1 1 10
TERMES CORRECTEUR : K
K = KS + KP+ KV
• Ouvrabilité
• Air occlus
• Stabilité
Ouvrabilité
C’est l’aptitude d’un béton à remplir les coffrages et à enrober convenablement les
armatures
Maniabilimètre L.C.P.C
300 mm
Étalement pour
BAP et BAN
Flow-test
3. Maniabilimètre LCPC
Il s’agit du volume d’air piégé dans le béton même après sa mise en œuvre. Cet air occlus
ne doit pas être confondu avec l’air placé volontairement dans le mélange pour avoir une
protection au gel-dégel.(air entraîné)
Il peut atteindre 0.6 à 2.5% dans un béton qui ne contient pas un agent entraîneur d’air.
Formulation
Paramètres augmentant le risque de ressuage . Coffrage
• teneur eau en élevée, • Un état de surface irrégulier favorise la
• faible teneur en fines, formation de canaux de ressuage.
• choix d'un ciment lent et peu fin, • Un manque de rigidité du coffrage facilite
• utilisation d'adjuvants à effet retardateur de prise, la remontée de l'eu.
• granulométrie trop discontinue.
Vibration
Une vibration excessive conduit à du ressuage, parce que :
• La pâte de ciment a tendance à se détacher des granulats et à remonter à la surface,
• Elle peut provoquer la formation d'un réseau de canaux facilitant la remontée de l'eau à la
surface.
La mise en vibration des armatures crée des zones très fluides autour de celles-ci. Ces zones
constituent des chemins de remontée privilégiés.
Porosité
Résistances mécaniques
La résistance dépend d’un certain nombre de paramètres:
1. Nature du ciment
Les deux composants majeurs en terme de résistance sont le C3S et le C2S. Le C3S
gouverne essentiellement les performances initiales alors que le C2S contribue beaucoup
aux gains de résistance à long terme.
1 3
C3S + 3H C3S2H3 + CH
2 2
Alite Portlandite
1 1
C2S + 2H C3S2H3 + CH
2 2
Bélite Portlandite
Relation de Féret
𝐾𝑓 ∗𝑅𝑐 𝑡
fc(t) = 𝐸 2
1+3,15∗𝐶
Relation de Bolomey
𝐸
fc(t)=KB.Rc(t)*( 𝐶 - 0.5 )
2. Rapport Eau/ciment
3. Influence de la température
• Relation de Oluokun
ACTIONS MECANIQUES
Forces extérieures ponctuelles ou réparties
Déplacements imposés : tassements d’appui, dilatations…
ACTIONS THERMIQUES
Chaleur produite dans la masse du béton par l’hydratation du ciment
Variation de températures appliquées en surface :
• d’origine naturelle : climat
• d’origine industrielle : étuvage
ACTIONS HYDRIQUES
Variation d’humidité extérieure :
• d’origine naturelle : climat
• d’origine industrielle : décoffrage
De la formulation du béton:
• Type et dosage en ciment (nature minéralogique du clinker…)
• Rapport E/C,
• Classe de résistance du béton,
• Taille des granulats: retrait augmente si la taille des granulats diminue,
Après la prise:
• Retrait thermique
• Retrait de dessication
Les retraits plastique et de dessication concernent les parements des éléments en béton
Trois mécanismes
PARAMETRES AGGRAVANTS
Conditions climatiques:
• Vent fort,
• Hygrométrie sèche : humidité relative de l’air faible,
• Différence de température élevée entre le béton et le milieu ambiant,
• Température du béton élevée.
PREVENTION
Cure du béton le plus tôt possible après la mise en place du béton.
► Bilan volumique:
-10% déformation de la matrice
Raccourcissement relatif
► Facteurs aggravants:
• Pièces massives,
• Dosage en ciment,
• Ciment réactif
L ’intensité de ce retrait dépend de la réserve d’eau disponible dans le matériau après les
réactions d’hydratation (E/C) et de l ’hygrométrie ambiante.
Incidence de la température
PRECAUTIONS A PRENDRE
Incidence de la température
Pour des températures basses mais supérieures à 0°C, les réactions d’hydratation du
ciment ralentissent. On constate:
Dès que la température de l’air descend au dessous de 5°C pendant plusieurs jours
consécutifs, il convient de mettre en œuvre des moyens de prévention efficaces et
prendre des précautions minimales pour protéger le béton frais et limiter les effets des
baisses de températures.
S’il y a un risque de gel et surtout s’il a température mesurée sur chantier est
inférieure à 5°C, il est préférable, dans la mesure du possible, de différer les
opérations de bétonnage.
Par temps de froid, il est indispensable:
COFFRAGES
Le COFFRAGE a pour but de maintenir et de supporter le béton frais jusqu’à son
durcissement et de lui conférer la forme souhaitée.
Il doit être
PRODUITS DE DEMOULAGE
OBJECTIFS
Béton compact
Béton homogène
Enrobage correct des armatures
Remplissage intégral des coffrages
La vibration externe
Vibration transmise au béton par le coffrage (vibrateurs fixés sur l’ossature du
coffrage) ou par le moule, (vibrations sur table vibrante utilisation en usine de
préfabrication )
La vibration de surface
Vibration transmise directement au béton par sa surface au moyen d’une règle
vibrante (technique utilisée pour les dallages, dalles et chaussées en béton)
La DESSICCATION provoquée par le vent, le soleil, le faible taux d’humidité de l’air ambiant,
Après bétonnage, le béton doit conserver son eau pour que l’hydratation et la montée en résistance se
développent dans de bonnes conditions.
La CURE est indispensable, elle doit être mise en œuvre le plus tôt possible après le
bétonnage
La CURE est d’autant plus nécessaire que le temps est sec, venteux, chaud et ensoleillé.
La CURE doit être appliquée dès la fin de la mise en œuvre du béton (dès le début de la
prise)
Il doit satisfaire, avec un niveau constant, les besoins des utilisateurs au cours de sa
durée d’utilisation. infociments©
- Carbonatation= ↘ le pH
- Attaque par les chlorures
• Baisse du pH du béton de 13 à 9
• Dépassivation des armatures
• Initiation du phénomène de corrosion quand le front de carbonatation a
franchi la profondeur d'enrobage
• Densification de la zone carbonatée : diminution de la porosité
• Piégeage du CO2dans le béton
PARAMETRES
• Porosité du béton
• Nature du ciment*
• Humidité relative du milieu environnant
• Carbonatation maximale si humidité relative de l'ordre de 60 %
Nota : cinétique de carbonatation très faible dans un environnement très sec ou constamment saturé.
(*) Les ciments n'apportent pas tous la même quantité de portlandite, les bétons n'ont donc pas tous la même résistance à la
carbonatation.
MESURE
Sources de chlorures
Les chlorures libres migrant dans le béton, dépassivent les armatures (quand ils les
atteignent) et déclenchent le phénomène corrosion des aciers.
EFFETS DE LA CORROSION
• PHENOMENE
• Formation d'un gel expansif
• Gonflement du béton
• Fissuration en réseau (30 à 40 cm) et faïençage (maillage 20 à 50 mm) du parement
• Apparition des désordres quelques années après la construction de l'ouvrage
PREVENTION
• Recommandations pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction
Tab. En fonction de l’environnement Tab. En fonction des catégories d’ouvrages
PHENOMENE
• Formation Différée (DEF). Sans apport de sulfates externes
• Réaction entre les ions sulfates de la solution interstitielle du béton et les aluminates du
ciment en présence d'eau (ou d'humidité).
• Gonflement du béton à cœur :détérioration interne du matériau.
• Fissuration multidirectionnelle /Faïençage du parement.
• Désordre assez similaire à l'alcali réaction.
• Apparition des désordres en surface après quelques années.
La dégradation du béton par les cycles de gel et de dégel est due essentiellement à la
transformation en glace de l’eau contenue dans les capillaires de la pâte de ciment ou
dans les granulats
↗ volume de l’eau (10%) → ↗ P. hydrau. internes > capacité de R traction du béton
Dommages :
• Dans la masse : gel interne → fissuration interne et gonflement.
• À la surface → écaillage : éclatement superficielle de la surface sous forme d'écailles
(sous l'effet conjugué des cycles gel/dégel et des sels de déverglaçage.
Paramètres aggravants:
• Présence de sels de déverglaçage qui diffusent dans le milieu interstitiel de la peau du
béton.