NOTIONS

Glossaire
Elé ments de Calcul

eghf

Edition 08/05 – Syl20.h

ABREVIATIONS USUELLES

b: é paisseur de la section droite d’une pièce mm

c: coefficient (gé né ralement indicé )
h: hauteur de la section droite d’une pièce mm
x: (axe) selon la longueur de la pièce
y: (axe) sur la section droite, parallèle à l’é paisseur de la pièce
z: (axe) sur la section droite, parallèle à la hauteur de la pièce
nota : dans les calculs 2D, le plan ( x, z ) contient les charges appliqué es

E: module de dé formation axial MPa

G: module de dé formation transversal MPa
(G) : charge permanente kg/m2
I: Inertie m4
M: moment (sollicitation) kg.m (ou N.m)
S: surface de la section droite d’une pièce (= b x h) m2
(Sn) : valeur de base de la charge normale de neige kgf/m2
(Se) : valeur de base de la charge extrê me de neige kgf/m2
V: effort tranchant kg (ou N)
W: module de ré sistance m3
(Wn) : valeur de base de la charge normale de vent kgf/m2
(We) : valeur de base de la charge extrê me de vent kgf/m2

UNITES USUELLES

bars : pression (homogène à des kg/cm2). On lui pré fèrera le MPa.

kg : (kilogramme) On la rencontre encore pour exprimer des forces (associé e au bars).
kN : (kiloNewton). 103 fois l’unité ISO des forces
m : (mètre) unité ISO des longueurs
MPa : (Mé gaPascal). 106 fois l’unité ISO de pression
N : unité ISO des forces (=9,81 x kg, arrondi à 10 dans les calculs)
Pa : unité ISO de pression = N/m2

175mm = 0,175m, 35kg = 350N = 0,35kN, 120bars = 12MPa

ADAPTATION (coef. d’~ )
Coefficient appliqué au module de ré sistance dans les justifications à la flexion, pour prendre en
compte la hauteur ré elle de la pièce.
h [cm] : 30 26 23 20 18 15 11 8 6 5 4 3 2
cA= 0,80 0,85 0,90 0,93 0,96 1,00 1,10 1,20 1,30 1,45 1,60 1,80 2,00

ANGLE (ET PENTE)

L’angle ou la pente servent tous les deux à dé signer la mê me chose : l’inclinaison (d’une pièce, d’un
toit).
Les angles s’expriment couramment en degré s (et parfois en grades pour les angles en projection
horizontale (90deg=100grad). Le grade est particulièrement utilisé en topographie).
Les pentes s’expriment en : pour cent (%).
Avec :

L 2xL

Angle = a = Arctan (h/L)

Pente = p = tan(a)=h/L
h=2,20m ; L=7,60m : p=2,20/7,60=0,2895=28,95% et a=Arctan(0,2895)=16°14

ARETIER
Avec Y=angle interne en projection horizontale des rives d’é gout,
p1=pente du toit de droite,
p2=pente du toit de gauche :
et D= { (p1+p2.cos Y)2 + p22.sin2Y) }½
pAR=pente de l’aré tier=p1.p2.sinY / D
Y1=angle interne en projection horizontale de l’aré tier avec la rive d’é gout du toit de droite
= arccos{ (p1+p2.cosY) / D } = arcsin{ p2.sinY / D }
Si p1=p2=p : pAR=p/2 . sinY/cos(Y/2) et Y1=Y/2
Si Y=90° : pAR=p1.p2 / { p12+p22 }½ et Y1=arccos{ 1 / [1 + (p2/p1)2]½ }
Si p1=p2=p et Y=90° : pAR=p/Ö2 et Y1=45°
p1=55%, p2=80%, Y=90°: (D=0,971) pAR=45,3% , Y1=55°5
CISAILLEMENT aux appuis
Soit une poutre (solive par exemple) de section hxb
reposant sur une longueur ‘e’sur son appui.
La quantité de bois au droit de l’appui doit vé rifier :
t max =1,5.V / ( b.h ) < t adm V

COMPRESSION perpendiculaire (aux appuis)

Pour reprendre le mê me cas que ci-dessus, la surface d’appui doit vé rifier :
s’c = V / (b.e) < s’c, adm

CONTRAINTE
Les charges (kg, N) appliqué es sur une pièces induisent des sollicitations dans celle-ci (effort normal,
effort tranchant, moment).
Ces sollicitations sont ramené es à la section de la pièce pour pouvoir ê tre comparé e aux valeurs
limites (admissibles) du maté riau.
En compression par exemple (poteau chargé selon son plus grand axe), on divise l’effort (la charge)
par la section.
En flexion, on divise le moment (M) par le module de ré sistance (W).

CONTRAINTE admissible
C’est la valeur limite que peut supporter le maté riau pour le mode de sollicitation (compression,
traction, flexion… ).
Ces valeurs sont tabulé es selon ré sineux/feuillus, bois massif/lamellé -collé /Kerto/OSB/CTBH/CTBX,
selon les essences, toujours pour une humidité de ré fé rence de 12%.
Cette contrainte admissible peut ê tre corrigé e (cf. HUMIDITE coef d’~) pour tenir compte de l’humidité
en service.

ENTAILLE (aux appuis)

hu section : hxb

L’affaiblissement de la pièce dûe à une entaille pratiqué e dessous s’exprime par une majoration de la
contrainte de cisaillement :
t max =1,5.V / ( ke.b.hu ) < t adm
avec ke= 1 - 2,8.(h-hu)/h pour h-hu < h/4
ke= 0,30 pour h-hu > h/4
Une entaille du quart de la hauteur de la pièce produit donc une amplification d’environ x4,5 (1/0,30
x 1/0,75) sur la contrainte de cisaillement qui la rend donc très rapidement dimensionnante.
Les dispositions constructives doivent toujours rechercher à é viter les entailles dessous.

FLECHE admissible
A dé faut de spé cification particulière, la flèche totale doit rester infé rieure aux valeurs suivantes :
150ème : pour les parties d’ouvrage en console n’ayant pas à supporter couramment une circulation
auvents, dé bords de toiture
200 ème
: pour les pièces supportant directement des é lé ments de couverture (chevrons, liteaux)
Les pannes pourront ê tre dimensionné es au 200ème si humidité à la pose £ 17%.
ème
300 : pour les pannes,
pour les pièces supportant directement des maté riaux verriers,
pour les consoles supportant une circulation (¹ montage ou entretien),
pour les poteaux avec ponts roulants,
pour les poteaux avec remplissage en maçonnerie prenant appui sur le poteau,
pour les poteaux destiné s à recevoir un vitrage sur plus de la moitié de leur hauteur ;
pour les é lé ments flé chis reposant sur deux ou plusieurs appuis, et ne supportant pas
d’é lé ments de remplissage ;
ème
400 : pour les ouvrages flé chis, autres que les consoles, supportant une circulation (¹ montage
ou entretien) ou un remplissage ;
500ème : linteau de mensuiserie
relativement à la porté e de la pièce.
Une piè ce de 4,40m dimensionné e au 1/300è devra avoir une flè che totale < 4,40/300=14,7mm

FLECHE (calcul de ~)
Flèche à mi-porté e due à la flexion (L=porté e libre entre appuis)
Charge uniformé ment ré partie q :
pour une poutre sur 2 appuis, la flèche est : q.L4 / (76,8.E.I)
pour une poutre sur 3 appuis, la flèche est : q.L4 / (185,2.E.I) en x=0,579.L(de l’appui central)
Charge ponctuelle F à mi-porté e :
pour une poutre sur 2 appuis, la flèche est : F.L3 / (48.E.I)

FLECHE (longue duré e -i.e. dûe aux charges de longue duré e-)
Si la charge est de longue duré e (typiquement charges permanentes), la flèche (cf. FLECHE calcul de ~)
calculé e est multiplié e par un coefficient dit de fluage prenant en compte le sé chage du bois sous
charge.

FLECHE totale
La somme des flèches dûes aux diffé rentes charges (y compris fluage si pris en compte).
FLUAGE
Caracté ristique lié e au maté riau (bois, verre).
Une poutre constitué e d’un tel maté riau flé chira irré versiblement sous l’action d’un chargement.
Pour le bois, cet effet s’accentue avec l’humidité de pose. Les « grosses » sections é tant plus longues
à sé cher, ces sections sont très sujettes à cet effet.

FLUAGE (coef. de ~ : q)
Ce coef. dé termine l’intensité de l’effet pré cité . Il majore la dé formation dûe aux charges permanentes.
H+Δ H
12 æ σ ö σ r¥
J= × çç r¥ - 0.20 ÷÷ si ³ 0.20 , ( J = 1 sinon )
Δ H- 5 è σ f, adm ø σ f, adm
1-
15 + Δ H

avec :
H= Humidité du bois lors de sa mise en œ uvre ;
Il est admis comme valeurs d’humidité du bois :
à saturation : H=30%
bois « vert » (frais de sciage) : H=25 à 30%
bois ré essuyé (ayant eu le temps de rendre son « eau libre ») : H=20 à 25%
bois « commercialement sec » : H=18 à 20%, typiquement 20%
bois « sec à l’air » : H=15%
bois sé ché artificiellement : H<13% ;
DH= Diffé rence entre le maximum et le minimum des humidité s atteintes après la mise en œ uvre et
jusqu’à la stabilisation complète des dé formations du bois ;
Cette diffé rence sera selon la situation, au minimum de :
ouvrage couvert et chauffé (inté rieur donc) : 3 à 5%
ouvrage couvert et non-chauffé (combles d’habitation) : 5 à 10%
ouvrage exposé : 10 à 15%
ouvrage soumis à une ambiance produisant de la vapeur : ³15% ;
sr:= Contrainte ré elle à laquelle sera soumis l’ouvrage (i.e. la pièce) sous l’action des charges et
surcharges maximales de longue duré e qui pourront lui ê tre appliqué es ;
sf, adm = Contrainte admissible en flexion.

HUMIDITE (coef. d’~ )

Coefficient appliqué aux contraintes admissibles pour prendre en compte l’humidité ré elle (à long
terme) de la pièce.
Les contraintes admissibles sont donné es pour une humidité (dite de ré fé rence) de 12%.
Si la pièce est exposé e (en exté rieur, non abrité e par exemple), son humidité d’é quilibre sera d’env.
18% (soit 6% d’é cart à l’humidité de ré fé rence) : ce coef. tient compte de cet é cart pour corriger les
contraintes admissibles (caracté ristiques admissibles des bois humides moindres que celles des bois secs) :
Ré sineux : cH=1,24 – 0,02.Hé q pour traction (axiale) et flexion.
Ré sineux : cH=1,48 – 0,04.Hé q pour compression, cisaillement et traction transverse
Chê ne : cH=1,24 – 0,02.Hé q pour traction (axiale) et flexion.
Chê ne : Hé q[%] : 7,5 10,0 12,5 15,0 17,5 20,0 22,5 25,0 30,0
c H= 1,25 1,175 1,10 1,00 0,90 0,80 0,775 0,65 0,475
pour compression, cisaillement et traction transverse

HUMIDITE (d’é quilibre : Hé q )

C’est l’humidité à laquelle se stabilisera le bois dans un environnement donné .
Elle fait ré fé rence à la courbe d’«é quilibre hygroscopique du bois»
Il est admis comme valeurs d’humidité d’é quilibre du bois pour les situations :
Constructions à l’eau (pontons, é cluses, pilotis) : Hé q=22 à 30%
Constructions exposé es, non couvertes, non abrité es (pylônes, é chafaudages) : Hé q=17 à 22%
Constructions abrité es, couvertes mais largement ouvertes : Hé q=15 à 17%
Constructions en local clos couvert (combles, fermes de bâ t. Indust., menuiseries ext.) : Hé q=13 à 15%
Utilisation en local clos et chauffé (menuiserie int.) : Hé q=10 à 13%
Utilisation en local chauffé par chauffage continu : Hé q= 8 à 10%

INERTIE (ou moment d’Inertie, I)

Il intervient dans les calculs de dé formation des pièces. Ce paramètre est lié à la section droite de la pièce.

I =x y2.dS
S
Pour une pièce rectangulaire massive :
I = b.h3/12 (par rapport au centre de gravité )
I = b.h3/3 (par rapport à la sous-face)
I = b.h3/12 + b.h.d2 (avec d=distance du centre de gravité à l’axe considé ré )

MODULE de Ré sistance é lastique (W, Wel)

Il intervient dans les calculs de ré sistance des pièces. Ce paramètre est lié à la section droite de la pièce.
En construction bois, on s’inté resse au module « é lastique » Wel = I / (h/2)
Pour une pièce rectangulaire massive :
Wel = b.h2/6 (par rapport au centre de gravité )
Wel = 2.b.h2/3 (par rapport à la sous-face)
Wel = b.h2/6 + b.h.d (avec d=distance du centre de gravité à l’axe considé ré )

MODULE de Ré sistance plastique (Wpl)

Il intervient dans les calculs de ré sistance des pièces mé talliques. Ce paramètre est lié à la section
droite de la pièce.
Wpl = moment statique
Pour une pièce rectangulaire massive :
Wel = 2. b.h2/8 = b.h2/4 (par rapport au centre de gravité )
Wel = b.h2/2 (par rapport à la sous-face)
Wel = b.h2/4 + b.h.d (avec d=distance du centre de gravité à l’axe considé ré )
MOMENT (M)
Moment=M=F.d=Force x « bras de levier »

MOMENT interne
Moment gé né ré sur une section droite de la pièce par une action exté rieure :
A mi-porté e (L=longueur entre appuis en [m], q en [N/ml]) :
Charge uniformé ment ré partie, poutre sur 2 appuis :

Mmaxi=q.L2/8 ,

poutre sur 3 appuis :

en travé e : M=q.L2/14,3
sur appui : M=q.L2/8

Effort ponctuel à mi-porté e, poutre sur 2 appuis :

Mmaxi=F.L /4

MOMENT statique
C’est une caracté ristique de la section utile dans les calculs de ré sistance des maté riaux (cf. Wpl).

m=x y.dS
S

PENTE
Voir ANGLE

RAMPANT
C’est la surface gé né ré e par un plan de couverture.
Par « extension », la longueur LR d’un rampant est sa longueur selon la pente : LR = L / cosa

LR

L
RETRACTABILITE (coef. de ~)
Valeurs moyennes pour 1% de variation d’humidité du bois :
dans le sens axial : 0,01% (né gligeable)
dans le sens transversal : 0,2%
Il est communé ment admis un sé chage du bois en inté rieur de 1cm/an/face.
Pour une poutre de 300/160 sortie de scierie (H=25%) et installé e en inté rieur d’habitation (Hé q=12%) ,
le retrait sera : selon la largeur : 160 x (0,2/100) x (25-12) = 4mm ;
selon la hauteur : 300 x (0,2/100) x (25-12) = 8mm (presque 1 cm !);

SECTION brute
Il s’agit de la section facturé e par votre scieur.
Il vous livrera une section lé gèrement infé rieure (-3mm) : il est d’usage «d’acheter» le trait de scie.
Un rabotage fera «tomber» encore la section de 2 à 3mm.

SECTION calibré e
Cette dé signation s’est gé né ralisé e avec l’importation des bois du Nord (Finlande… ) et le
dé veloppement de la charpente industrielle (fermette). Ces charpentes, pour ê tre correctement
pressé es (les connecteurs mé talliques) ont besoin d’une matière première (bois) de dimensions
standardisé es. Ces sections devraient ê tre donné es, en thé orie, pour une humidité pré cisé e (afin
qu’en sé chant, le retrait ne rende la pièce et donc l’ouvrage impropre à sa destination : les charpentes
industrielles doivent de plus faire usage de bois avec des sections minimales imposé es).
A cet effet dimensionnel (le retrait) s’ajoute le dé collement du connecteur (le bois se ré tracte mais le
connecteur ne suit pas). De mê me, l’ossature-bois (avec voile travaillant en OSB notamment) doit
faire usage de bois sec : cette spé cification influe directement la qualité dans le temps de la liaison
entre ossature et panneau (!).

SECTION de calcul (nette)

Il s’agit de la section nette é ventuellement diminué e des percements (trous de boulons, entailles).
Cette ré duction s’envisage :
Pour la traction : dans tous les cas,
Pour la compression : si la ré duction de section est >15%,
Pour la flexion : si la ré duction de section est >5% et/ou pré sence de jeu entre bois et organe d’assemblage

SECTION finie
Il s’agit de la section droite d’une pièce raboté e sur ces 4 faces (dimensions finies).

SECTION ré duite
C’est une caracté ristique de la section utile dans les calculs de ré sistance des maté riaux.
SOLIVE
Pièce porteuse de plancher.
Porté e maxi de l’ordre de 4,50m, entraxe gé né ralement compris aujourd’hui entre 30 et 60cm.