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HYDRAULIQUE GENERALE
AVEC CORRIGES
H1-H43
TABLE DES MATIERES
1 1
2
tg i > tgi > = 25°30’
2.d 2.d
VR - VT
E=
VT
Les volumes sont calculés en prenant tgi et e égales à leur valeur à la limite de
stabilité :
h2 h2 2. 2 - 3
VT = ; VR = ; E= = 63%
2.2.d 3.d 3
e
La stabilité, c’est à dire M’ > M + u est assuré si
e/h >1/.(3d - 2) = 0,46
L’économie est :
2.2.(d - 1) - 2. (3d - 2)
E= = 44%
.(3d - 2)
PROBLEME H2
3°) Exprimer les périodes d’oscillation du flotteur autour des axes de roulis et
tangage passant par son centre de gravité en désignant par I r et It les moments
d’inertie du flotteur par rapport à ces axes; le flotteur est homogène et de
hauteur totale égale à 2H. Application numérique ?
10,44.0,6
A.N: Tr = 2.. = 1,9 s
6,85.9,8
It
Tangage Tt = 2..
P.bt
.L.B.h
It = .(L2 + h2) ; h = 2.H
2.12
L2 H L2 - 6.H2
bt = - =
12.H 2 12.H
L + h2
2
(L2 + 4.H2).H
Tt = 2. . = 2..
12.g.bt (L2 - 6.H).g
37,44.0,6
A.N: Tt = 2.. = 1,66 s
33,85.9,8
4°)
La hauteur métacentrique est GM ; A
l’équilibre on a le moment de p par rapport à
M
1
P.MG.sin = p.B. = 0,25 m
2.P.tg
PROBLEME H3
1°)
Les poussées hydrostatiques sont :
F1 = .g.h12/2 ; F2 = .g.h22/2 appliquées au 2/3
de la profondeur d’ou le moment fléchissant
F2.h2 F1.h1 1
M= - = ..g.(h23 - h13)
3 3 6
1
M = .1000.9,81.(43-2,53) = 79100 m.N/ml
6
2°)
a)
Sur la surface carrée S = 1 m2 la pression moyenne
est
Pm = .g.(h2 - h1) La force correspondante est
F = .g.S.(h2 - h1) = 14700 N
appliquée au centre de gravité de l’ouverture, c’est-
à-dire à la hauteur 1
= z1 + .(z2 - z1) = 1,5 m
2
b)
La pression moyenne sur S est
Pm = .g.(h2 - ) ; = 1,5 m
la force
F = g.S.(h2 - ) = 24400 N
Cette force est appliquée à la hauteur au dessus
du fond telle que
Si x < xo, alors h > x > xo, l’eau passe par-dessus la cloche et l’équilibre est
impossible.
3°) Lorsque x varie de xo à L, h varie de 7,2.10- 8.10 = 7 microns, donc la variation de
pression du gaz est négligeable, et il n’est pas nécessaire de tenir compte de la loi de
Mariotte dans le calcul de 1.
PROBLEME H5
1°) Montrer que la force ascensionnelle est constante tant que l’enveloppe n’est
pas entièrement gonflée; quelle est sa valeur ?
h.v = oh.vo
.oh [p.poh] 1/
2°) L’aérostat sera entièrement gonflé lorsque la masse volumique de l’air sera telle
que
1.v1 = o.vo soit 1 = 0,96 Kg/m3
Les équations de l’hydrostatique et du gaz
conduisent à
po.
z= . .[1 - (/o )-1 ]
o.g. - 1
z (m) = 29200.[1 - (/o )0,4 ]
soit pour 1 = 0,96 Kg/m3 , z = 2670 m
L’équilibre sera atteint lorsque
.v1.(1 - d) - M = 0 c’est-à-dire = 0,756 Kg/m3 , pour z = 4950 m
dt
Pour protéger la ville de Venise contre les inondations dues aux sur-cotes de la
Mer Adriatique on envisage de disposer, au fond des bouches reliant la lagune à la
Mer, des vannes articulées sur le fond permettant d’isoler la lagune en cas de sur-cote
(Figure 01)
Chaque vanne est supposée constituée d’un caisson de section triangulaire
pivotant autour d’une articulation située sur le fond et prolongé par une plaque plane
sortant de l’eau lorsque la vanne est en position verticale. L’intérieur de la vanne est
en communication avec l’extérieur par un orifice situé prés de l’articulation. La
masse M de la vanne par mètre linéaire est de 5 T/m. Le poids de la vanne est
supposé appliqué au même point que la poussée d’Archimède sur le caisson. La
hauteur d’eau H2 dans la lagune est maintenue égale à 15 m. On prendra g = 9,80
m/s2 et la pression atmosphérique comme zéro de référence.
1°) Quelle est la position d’air minimal nécessaire pour remplir la vanne par un
orifice A situé à sa partie inférieure (Valeur en bars) ? que devient cette
pression, en début de remplissage, si l’orifice est situé à la partie supérieure en
B?
2°) Si l’on injecte par l’orifice supérieur de l’air à la pression de 1,2.10 5 Pascals
que se passe-t-il ? Quelle est la hauteur d’eau limite dans la vanne ?
3°) De quelle pression minimale doit-on disposer pour que la vanne se soulève
?
p = 1,47 bars
La pression de l’air doit être au moins égale à cette valeur pour que l’air pénètre dans
la vanne.
2°) Le caisson se remplit d’air jusqu’à ce que le niveau d’eau dans la vanne soit tel
que la pression à la surface de l’eau soit égale à celle de l’air, soit à un niveau h au-
dessus du fond tel que:
p = .(H2 - h) = 1,2.105 Pa
h = 2,75 m
3°) Pour que la vanne se soulève il faut que la poussée d’Archimède due au volume
d’eau par l’air soit égale au poids de la vanne (Puisque le point d’application du poids
F = .Lh12/(2.z) = M.g
2.M.z 10.4,1
d’ou : h1 = = = 1 ,85 m
.L 12
La hauteur d’eau est alors h = 4,10 - 1,85 = 2,25 m
et la pression d’air : p = H2 - h = 15 - 2,25 p = 12,75 m d’eau
II- Vanne dressée
1°) Le volume d’eau déplacé par la vanne, par unité de largeur est : v = (L 2.sin)/2
F = (.g.L2.sin)/2
R = (.g.L2.sin)/2 - M.g
H2
f2 = .(H1 - H2).
cos
f1 est appliquée au tiers de la dénivelée soit à une distance d 1 de l’axe égale à :
H2 H1 - H2 H1 + 2.H2
d1 = + =
cos 3.cos 3.cos
f2 est appliquée au milieu de la hauteur H2 soit à une distance d2 de l’axe égale à :
d2 = H2/(2.cos)
Le couple résistant est donc :
.H22
2
Cr = .(H1 - H2) .(H1 + H2) + .(H1 - H2) = .(H13 - H23)
6.cos2 2.cos2 6.cos2
Soit à l’équilibre (Cr = Cm) la relation :
supposons voisin de 0 (cos2 1). Alors H13 - H23 croit en fonction de et décroît
d = (2/3).L.cos(/2) = 7,88 m ;
H1 - H2 = 0,635 m
s’abaisserait. Ceci est dû au fait que le volume d’eau déplacé par la vanne demeure
constant. Les caissons des vannes réellement projetées sortent de l’eau et la poussée
1°) Calculer la hauteur h2 séparant le niveau d’eau dans le tube du niveau d’eau
extérieur.
1°) Lorsque le tube est en équilibre la résultante des forces de pression équilibre le
poids du tube. Seules les forces de pression sur une paroi horizontale donnent une
force verticale, ailleurs les forces de pression sur les parois verticales s’annulent
le tube puisque l’air est supposé non pesant. La résultante des forces de pression
sur le
Sommet du tube est donc .h2.s; elle est équilibrée par le poids du tube
.h2.s = M.g
h2 = M/ = 10/2 = 5 cm
po.vo = p.v
4°) Comme pour la question précédente h 2 ne change pas. La pression dans le tube
volume d’air emprisonné devient trop petit pour assurer la flottaison du tube. Le
tube coule. Plus le tube s’enfonce, plus la pression augmente dans le tube et plus le
Négligeant devant d
L - = po.L/(p1 + .d)
A et B.
Poussée d’Archimède ;
p3 = s.(L - h2).
p 3 = p1 + p2 p 3 = p1 + p 2
M = 20 - 7,64 = 12,36 g
PROBLEME SUR L’APPLICATION
DES THEOREMES GENERAUX
H8-H13
PROBLEME H8
On veut faire écouler de l’eau de la cote zo =240 m à la cote z1 = 232 m en la
remontant au préalable au point C à la cote zC = 244 m. La prise d’eau en A est à la
cote 232,25 m et à la forme d’un convergent ou la perte de charge est A =
0,05.v2/(2.g), v désignant la vitesse moyenne de l’eau dans la conduite; le
débouché B est assez brusque à la cote z B = 230 m, sa perte de charge est B =
0,5.v2/(2.g).
avec vo = v1 = po = p1 = 0
zo = z1 = 240 - 232 = 8 m
= A + C + B +AC + BC
considéré,
d’ou la pression
zo = z1 + [4,7 + ].[v2/(2.g)].
4°) Avec le débit Q’, on obtient suivant la même méthode que la 1 iere question,
P = .Q’..v2/(2.g) = 1000.9,8.0,64.9,86.0,5 = 34 Kw
L’énergie par seconde est 34 Kj soit 34000/4,18 = 8100 calories elle échauffe
640000 g d’eau de 8100/640000 = 0,0126°C
PROBLEME H9
Un ventilateur est destiné à véhiculer des gaz de hauts-fourneaux. Ces gaz
sont aspirés à une pression p1 = 103 Kg/m2, ils doivent être refoulés pour alimenter
des fours sous pression totale p 2 = 200 Kg/m2, on donne, masse spécifique du
fluide = 1,2 Kg/m3, débit a assurer Q = 100 m3/s, rendement du ventilateur =70%
Le circuit extérieur comporte :
2-) Une canalisation d’aspiration dont la perte de charge h 2 est mesurée par
90 mm d’eau,
Déterminer :
four
vs2/(2.g) + ps / = v2/(2.g) + p2 / + h3
32 + ps / = 0 + 165 + 100
1°) Le tuyau débouchant à l’air libre quel est le débit Q de fluide de masse
volumique =1000 Kg/m3 s’écoulant par l’embout, sous la charge H = 45m (g
= 10 m/s2)
2°) Dans ces conditions quel est l’effort exercé sur l’embout profilé ?
4°) Quelle est la perte de charge dans la zone perturbée par le jet ?
Solution H10
h = v2/(2.g) + p/ + z
zéro p = 0
D’ou v = 2.g.h h = 45 m
v = 30 m/s
et Q = v.s = (.D2/4).2.g.h
Q = 0,236 m3/s
2°)
fluide
Il faut calculer p1
3°) La poussée exercée par le fluide sur l’embout est la valeur opposée
2 2
On connaît Q et vo.. Il faut calculer h1 et h2.
Appliquons le théorème de Bernoulli entre un point de la surface libre de la section
(2) et le point homologue de la surface libre à l’aval immédiat de la vanne.
L’écoulement étant convergent on n’a pas de perte de charge singulière. On peut
donc écrire;
v22/(2.g) + h2 = v32/(2.g) + h3
Et h2 = 3,38 m
2 2
D’ou h1 = 1,32 m
4°) Appliquons le théorème de Bernoulli entre un point du jet situé à la cote de la
surface libre dans la section 2 et un point de la surface libre de cette section.
vo2 v22
On : ⎯ = ⎯ + h
2.g 2.g
vo2 v22
h = ⎯ - ⎯
2.g 2.g
h = 45 - 0.702/(2.9,81)
h = 45 m
PROBLEME H11
Un siphon est constitué par une conduite de section carrée de coté 2.e = 10
cm, dont la ligne centrale s’élève à 4 m au-dessus du niveau de la surface libre.
le réservoir.
Appliquons le théorème de
surface libre et B :
avec : zA = 0, pA = po = pB, vA = 0
D’ou : vB = -2.g.zB
Il est nécessaire que zB < 0 et on ne peut amorcer le siphon que si son orifice de
sortie est une cote inférieure à celle de la surface libre dans le réservoir.
Plus le siphon est long (|zB| grand), plus le débit est grand. Mais il existe une
atteinte lorsque :
pM = 0
zM + pM / + vM2/(2.g) = zB + pB / + vB2/(2.g)
2°)
3°) Le fluide est pesant, les forces par unité de masse dérivent de la fonction de
force -g.z; l’équation générale de l’hydrodynamique est :
dz
Q = s1.2.g.z = s. ⎯
dt
d’ou ;
dz Q s1
⎯ = ⎯ - ⎯ .2.g.z
dt s s
dz s1
⎯ = a - b.z avec a = Q/s et b = ⎯ .2.g
dt s
2.z.du du
posons u = b.z - a, dz = ⎯ ⎯ ⎯ =2.(u + a). ⎯
b b2
L’équation devient ;
du 2 a
u.dt =-2.(u + a). ⎯ , dt = - ⎯ .(1 + ⎯ ).du
b2 b2 u
soit en intégrant;
t = to - (2/b2).(u + a.Logu)
to = -5439 s
Lorsque z = d, u = b.d - a = 0,0009, d’ou t1 = 816 s
Le temps de monté est t2 = (z1 - d).(s/Q) = 666,6 s
La période de mouvement est donc T= t1 + t2 = 1483 s =24 mn 43 s
3°) Appliquons le théorème de Bernoulli entre le point A et le point C dans le col
du venturi.
pC/ + h + v22/(2.g) = pA / + z
s1 s1
Or : v2 = v1. ⎯ .2.g.z. ⎯
s2 s2
pC pA s1 2
⎯ = ⎯ + z.[1- ⎯ ] -h
s22
4°)
Le théorème d’Euler appliqué
et 2 donne :
et le théorème de Bernoulli :
.s
F = .Q.(v - v1) + ⎯ .(v12 - v2)
2
s1 .s s1 2
F = -.Q1.v1.(1- ⎯ ) + ⎯ .v12.(1 - ⎯ )
s 2 s2
F est maximale pour v1 maximale soit z = z1. Alors Q1 = 60 l/s, v1 = 7,66 m/s
F = -460.(1 - 0,25) + 15,7.(7,66)2.(1-1/16)
1°) Quel est le débit Q du fluide de masse spécifique p qui s’écoule lorsque
la dénivelée entre la surface libre du réservoir et l’axe du jet est H ?
2°) Quel est l’effort F1 encaissé par le massif d’ancrage du coude à 90° ?
6°) Que deviennent les calculs de la quatrième question si une série d’augets
suffisamment rapprochés se succèdent sans interruption ?
on donne : D = 1 m, d = 0,2 m, H = 750 m, p = 1000 Kg/m3, g = 10 m/s2.
on négligera les pertes de charge.
Solution H13
2°)
l’écoulement : F1 = -R
R = 2.(p.s + .Q.v)
3°)
Soit R le réaction de l’embout sur l’écoulement;
4°)
Dans un système d’axe lié à l’auget, le
théorème d’Euler.
Le débit est ; q = s.(v - u) ou s est la section duest
Le débit jet,; q = s.(v - u) ou s est la section
F3 = 2..s.(v - u)
1°)
v2.L
Calculons les pertes de charges : = j.L = ⎯⎯
C2.RH
D v2
ici RH = ⎯ , C= 80 MKSA d’ou j = ⎯⎯⎯
4 1600.D
vA2
Pour la conduite A : A = 245. ⎯
2.g
vB2
Pour la conduite B : B = 307. ⎯
2.g
Ecrivons l’équation de Bernoulli entre le réservoir R et A et B
- Pour A +80 = vA2 /(2.g) + pA/ + 50 + 0,5. vA2 /(2.g) + A
Comme vA = 1,28 m/s, pA/ = 30 - 245.vA2 /(2.g) = 9,65 m/s
- Pour B +80 = vA2 /(2.g) + pB / + 60 + 0,5.vB2/(2.g) + A
Comme vB = 1 m/s, pA/ = 20 - 307.vB2/(2.g) = 4,5 m
2°) Ecrivons l’équation de Bernoulli entre la surface libre E et la pompe P, de
façon à calculer la hauteur manométrique HC à l’entrée de la pompe.
va2
La vitesse est va = 0,96 m/s, la perte de charge a = 12,3. ⎯
2.g
+20 = HC + 0,5. va /(2.g) + va /(2.g) + a
2 2
On demande :
Une galerie en charge à section circulaire amène l’eau d’un réservoir à une
centrale hydroélectrique. Sa longueur est L = 4 Km. On fait passer un débit Q = 50
m3/s. Lorsque cette galerie est brute de perforation, elle a un diamètre équivalent
D=6 m, les aspérités à la paroi ont des dimensions moyennes de 0,60 m.
5°) Que deviendrait pour le même débit la perte de charge dans la galerie si
compte tenu de la mauvaise qualité du rocher il fallait procéder au
revêtement de ses parois, ce qui ferait passer son diamètre à 4,80 m, mais
éliminerait les aspérités, ramenant son à 0,02.
Solution H16
u.D
1°) Le nombre de Reynolds de l’écoulement est = ⎯⎯
4.Q 4.50
avec u = ⎯⎯ = ⎯⎯ = 1,77 m/s vitesse dans la galerie
.D2 36.
1,77.600
d’ou = ⎯⎯⎯⎯ = 10,6.106
0,01
l’écoulement est turbulent rugueux.
2°) La loi cherchée dh/dx = f(u, , g, D)
Par définition la contrainte tangentielle sur la paroi ;
o = ⎯ ..u2
8
L’équilibre dynamique d’un tronçon dx de conduite s’écrit ;
.D2
.D.o.dx = .dh. ⎯ , d’ou
4
dh .u 2
⎯ = ⎯⎯
dx 2.D.g
Une turbine est installée sur une conduite rectiligne reliant deux biefs dont la
différence de niveau est de 30 m (on prendra g = 10 m/s2 dans tout le problème).
2°) afin d’obtenir une plus grande production d’énergie de jour, on installe
une nouvelle turbine plus puissante, sans changer la conduite, quel débit
doit-on turbiner pour obtenir la puissance maximale ? que devient la perte de
charge ? quelles sont la perte de charge dans la conduite et la puissance, le
rendement étant toujours de 80 % (on supposera que le de la formule
universelle de perte de charge demeure constant).
4°) Les deux extrémités de la conduite ont leur axe à 3 m au dessous des
surfaces libres; la turbine est à 23 m au-dessous de la surface libre du bief
amont, quelle est la pression à l’entrée de la turbine (en mètre d’eau) ?
P = 5,07 MW
3°) Pour D = 2 m la section s est;
s = .D2/4 = 3,14 m2
La vitesse v, le nombre de Reynolds = v.D/, et le v2/(2.g) sont donc égaux à;
a) Dans le cas de l’ancienne turbine
v = 3,18 m/s, = 6,36.106, v2/(2.g) = 0,505 m
b) Dans le cas de la nouvelle turbine
v = 10,2 m/s, = 2,04.107, v2/(2.g) = 5,05 m
La rugosité relative D/ est;
D/ = 2/(1.10-3) = 2000
On se trouve dans les deux cas en régime turbulent rugueux, ne dépend que de
D/, il est donc constant.
.L v2 h.D 2.g
h = ⎯ . ⎯ L = ⎯⎯ . ⎯ L = 232 m
D 2.g . v 2
1°) Sachant que le débit souhaité est d’au moins 100 tonnes à l’heure, choisir
le diamètre des conduite le plus convenable parmi les valeurs disponibles
suivantes : 100, 150, 200, 400 mm; quel est alors le débit pompé ?
Pour ce type de conduite en fonte, la dimension caractéristique de la rugosité
de paroi est = 0,20 mm.
On négligera toutes les pertes de charges autres que la perte de charge
dans la conduite.
.L v2 0,021.150.4,122
h = ⎯ . ⎯ = ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ = 27,2 m
D 2.g 0,1.2.9,81
La caractéristique h(Q) de la conduite est une parabole passant par les points
A(Q = 0, h = 25 m) et B(Q = 32,6 l/s, h = 52,2 m); elle coupe la caractéristique de
la pompe approximativement au point P1 (Q = 25 l/s, h = 42 m); l’installation ne
permet pas de délivrer le débit demandé Qo = 32,6 l/s.
Passons au diamètre de conduite supérieur, soit 150 mm;
0,0412
v = ⎯⎯⎯ = 1,83 m/s
0,0225
1,83.1,150
= ⎯⎯⎯⎯ = 5,5.104
5.10-6
ro 0,0750
⎯ = ⎯⎯⎯ = 375
0,0002
Le diagramme donne;
= 0,020
La perte de charge est;
.L v2 0,02.150.1,832
h = ⎯ . ⎯ = ⎯⎯⎯⎯⎯⎯ = 3,42 m
D 2.g 0,150.2.9,81
La caractéristique de l’installation passe par les points A et C(Q = 32,6 l/s, h
= 28,42 m); elle coupe celle de la pompe approximativement au point p2 (Q = 47,5
l/s, h = 32,5 m). Le débit correspondant est satisfaisant, soit;
La ventilation d’un tunnel rectiligne, ouvert à l’air libre ses deux extrémités
A et B, est assurée de la manière suivante (Voir Figure) : Un dispositif de
soufflage s
aspire de l’air au point C et l’injecte dans le tunnel prés de l’entrée avec une vitesse
v d’une inclinaison sur l’axe du tunnel. Un courant d’air s’établit dans le tunnel,
soient v1 la vitesse à gauche de la section 1 et v2 à droite de la section 2, située à
une distance assez grande du point d’injection pour que l’on puisse considérer que
l’écoulement y est uniforme.
4°) Résoudre cette équation dans le cas, supposé toujours réalisé par la suite,
ou l’angle est assez petit pour que cos = 1. Montrer que la solution
obtenue n’a de sens que si r est inférieur à une valeur r 1 que l’on
déterminera, et qu’il existe une valeur de r pour laquelle x atteint un
maximum.
5°) Calculer la vitesse nécessaire pour avoir une vitesse v 2 égale à 1 m/s en
prenant k = 2, r = 0,04 et = 1,3 g/l. Quelles sont alors la vitesse v1 et les
pressions p1 et p2 dans les sections 1 et 2.
6°) Pour r > r1, l’écoulement entre les sections A et 1 se fait de 1 vers A.
Reprendre la mise en équation du problème et déterminer la nouvelle
équation que vérifie.
x = v1 /v.
Solution H20
1°)
L’équation de continuité s’écrit;
a) s’.dz’= -s.dz
si z = z’= 0 au repos
dz
b) s.v = -s. ⎯
dt
L’équation de la dynamique s’écrit;
- Dans les bassins p = .z + cte
1 r dv
- Dans le tube ⎯. ⎯ = - ⎯
n dt
p
Il en résulte le long du tube ⎯ = ⎯ .(z’ - z)
x L
d’ou l’équation différentielle;
L d2z (s + s’).so
⎯ . ⎯ + ⎯⎯⎯⎯ .z = 0
s dt2 s.s’
L s.s’ 1/2
T = 2.. ⎯ . ⎯⎯⎯⎯ = 2..[10.1.2/(9,81.0,1.3)]1/2 = 16,4 s
g so.(s + s’)
3°)
a) Si s’ ⎯⎯> +
(L.s)1/2
T = 2.. ⎯⎯⎯ = 20 s
(g.so)1/2
b) Si s = s’= so
(L)1/2
T = 2.. ⎯⎯⎯ = 4,48 s
(2.g)1/2
(L’)1/2 L
T = 2.. ⎯⎯⎯ = 4,48 s d’ou L’ = ⎯
(2.g)1/2 2
4°) L’énergie cinétique est v désignant la vitesse moyenne;
- Dans le cas d’un écoulement en bloc Wo = (1/2).s..L.v2
- En régime parabolique : dW = (1/2).r.L.2..r.u2.dr avec 0 r ro
r2
or um = 2.v d’ou dW = 4...L.v2.(1 - ⎯ ).r.dr W = (4/3).Wo
ro 2
L’équation dynamique est obtenue en écrivant que la dérivée de l’énergie cinétique
est égale à la puissance des forces de pressions F;
dW
⎯⎯ = F.v ; Or
dt
s + s’
F = so..(z - z’) = so..⎯⎯ .z
s’
D’ou l’équation déjà trouvée pour l’écoulement en bloc et pour le régime
parabolique;
4.L d2z (s + s’).so
⎯⎯ . ⎯⎯ + ⎯⎯⎯⎯ .z = 0
3.g dt2 s.s’
5°) Ajoutons la force due à la perte de charge
1
Ff = .so. = 8...so.L.v. ⎯
ro 2
L’équation dynamique s’écrit
dW s + s’ 8...so.L.v dz
⎯ = (F - Ff ).v = (so.. ⎯⎯ .z + ⎯⎯⎯⎯ . ⎯ ).v
dt s’ r o2 dt
C’est-à-dire;
4.L d2z 8..L dz (s + s’).so
⎯ . ⎯ + ⎯⎯ . ⎯ + ⎯⎯⎯ .z = 0
3.g dt2 ro2.g dt s.s’
L’intégrale est
z = A.e-.t.sin(2..t/T + )
3.
Avec = ⎯⎯
ro 2
[4.L.s.s’]1/2 12.2.L.s.s’
T=2.. ⎯⎯⎯⎯⎯⎯ .[1 - ⎯⎯⎯⎯⎯ ]-1/2
[3.g.(s + s’).so]1/2 ro4.so.g.(s + s’)
Le mouvement est oscillatoire amorti si
12.2.L.s.s’ < ro4.so.g.(s + s’)
Application Numérique
= 0,03 s-1, T = 660 s, Oscillatoire amorti
L’amplitude est réduite de moitié pour e .t = 0,5 soit t = 23 s
Analogie électrique l’équation du circuit est
d2i di i
L’. ⎯ + R.⎯ + ⎯ = E
dt2 dt c
4. L 8..L
D’ou la self induction L’ = ⎯⎯⎯ ; La resistance R= ⎯⎯⎯
3. g.so g.ro2.so
1 1 1
La capacité ⎯ = ⎯ + ⎯
C s s’
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