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FAMILIARISATION AVEC LES ESSAIS EN LABORATOIRE COURAMMENT EFFECTUES DANS LE

CADRE DE L’ETUDE GEOTECHNIQUE DES PLTESFORMES DE CHAUSEES

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

AVANT-PROPOS

RESUME

ABSTRACT

SOMMAIRE

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : Présentation de la structure d’accueil

I- HISTORIQUE

1- Missions du LBTP

2- Organisation du LBTP

a- Le Conseil d’administration

b- La Direction générale

c- La Direction Générale Adjointe Technique

d- Le Département Administratif Financier et Comptable

e- Les Départements Techniques

II- ATOUTS ET PERSPECTIVES DU LBTP

1- Atouts

2- Perspectives

III- ORGANIGRAMME DU LBTP

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CHAPITRE 2 : Familiarisation avec les essais en laboratoire couramment


effectues dans le cadre de l’étude géotechnique des plates-formes de
chaussée

I- DEFINITION D’UNE ETUDE GEOTECHNIQUE

1- Définition et objet

II- FAMILIARISATION AVEC LA NOTION DE CHAUSSEE

1- Généralités

2- Constitution d’une chaussée

3- Familles de chaussée et leur fonctionnement

III- FAMILIARISATION AVEC LES ESSAIS EN LABORATOIRE


COURAMMENT EFFECTUES DANS LE CADRE DE L’ETUDE
GEOTECHNIQUE DES PLATES-FORMES DE CHAUSSEE

1- Généralités
2- Essais couramment effectués
a- La limite d’ATTERBERG
b- L’analyse granulométrique du sol
c- L’essai Proctor
d- L’essai CBR
CHAPITRE 3 : Analyse du stage
I- APPORT DU STAGE
II- CRITIQUES ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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REMERCIEMENTS
Avant de rédiger notre rapport, il est indispensable pour nous d’adresser nos
remerciements au TOUT MISERICORDIEUX qui nous a facilité ce stage, puis
à tous ceux qui ont contribué au bon déroulement de notre stage. Ainsi, nous
exprimons notre profonde gratitude à la Direction Générale du LBTP pour avoir
facilité notre intégration au sein de la vie de l’entreprise.

Nous tenons à remercier particulièrement :

- La Direction de l’ESTP,
- Dr KOUAKOU Amédé, le Directeur Général du LBTP
- M Aristide Yao, le Directeur du Département Recherche, Formation
et Qualité ;
- M Braff N’guessan, Chef de Division Recherche appliquée et
Normalisation ;
Nous n’oublions pas :
- Mlle Gué N’Mandy Flore, Chef de Service Recherche Appliquée,
- M Traoré Kalifa, qui a accepté de répondre à toutes nos
préoccupations tout au long de ce stage
- Tous les Aînés au sein du LBTP,
- M Kouamé Louis, Responsable de la documentation du LBTP ;
- Tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué sur le plan moral,
matériel et financier au bon déroulement de ce stage.

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RESUME

L’exécution des ouvrages en génie civil obéit à plusieurs règles spécifiques


dont la dérogation peut conduire à des dommages ou à des catastrophes. Parmi
ces règles, il faut compter les différents essais effectués sur les matériaux de
construction notamment des échantillons de sol du lieu en question afin de
s’assurer de la durée et de la résistance de notre ouvrage. Durant notre stage
d’immersion, nous avons été au Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics
(LBTP) où s’effectuent plusieurs essais pour essayer de comprendre les
différents essais effectués sur une plate-forme de chaussée afin de connaitre les
caractéristiques de celle-ci pour mieux dimensionner la chaussée.

Premièrement, nous présenterons la structure d’accueil à savoir le LBTP. Le


LBTP est une société anonyme à participation financière publique qui a pour but
de vérifier par des mesures expérimentales la conformité de l’exécution des
travaux aux prescriptions imposées et règles de l’art, se poursuivant par
observation du comportement de l’ouvrage construit aux sollicitations dont il est
soumis. Le LBTP intervient dans le domaine des routes, la mécanique des sols et
les fondations, les matériaux de construction, les ouvrages d’art, Securel, le suivi
des abonnements et l’énergie bâtiment.

Puis donner un aperçu sur la notion de géotechnique et de chaussée.

Enfin, la description de quelques essais, l’exploitation des résultats des essais


suivis parmi les essais décrits et l’analyse de notre stage.

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ABSTRACT

The execution of works in Civil Engineering responds to several specific


rules, whose derogation can lead to certain damages or disasters. Among these
rules, it is necessary to mention the different experiment done on the building
materials especially the soils specimen of site concerned. During our immersion
training, we visited the laboratory of the building and public services where
several experiments took place for try to understand the different experiments
realized on a platform of roadway so to know the caracteristic of this platform
for calculate the dimensions of roadway.

First, we will present the reception structure namely LBTP .As company, LBTP
is a corporation to public financial involvement that has the purpose to verify by
experimental measures the conformity of the execution of works to the imposed
prescription and rules of art, following by observation of the behavior of the
work constructed to the solicitation to which it is submitted. LBTP intervenes in
several domains, such as the foundation and mechanic of soils, roads, the
building materials, art works, Securel, the follow-up of the subscription and the
energy building.

Then to give a generaj idea in the geotechnic notion and roadway notion.
Finally the description of some experiments, the exploitation of results of the
experiments followwed among the experiment described nd the analysis of our
training.

INTRODUCTION
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Le réseau routier ivoirien comporte plus de 82000 km de routes dont


environ 6500 seulement sont bitumées et le reste en terre. L’entretien de ces
routes était assuré dans le temps par les directions départementales mais la crise
économique à la suite des chocs pétroliers depuis les années 1970 a réduit les
ressources qui étaient affectées à l’entretien routier donc l’Etat n’a plus les
moyens pour financer les entretiens. Ces routes se dégradent donc de plus en
plus. Ces dégradations sont-elles dues au vieillissement ou le fait que les
caractéristiques des différents sols ne sont pas mieux connues.

C’est pour remédier à ces problèmes en particuliers en ce qui concerne les


caractéristiques, il existe plusieurs manières de connaitre les caractéristiques
d’un sol à savoir les essais géotechniques. Ces essais permettent aussi de
connaitre les caractéristiques de la plate-forme de chaussée.

Vu l’importance de la connaissance des caractéristiques d’un sol, il nous a été


demandé de travailler sur les essais effectués sur une plate de chaussée avant la
réalisation de celle-ci. Au sorti de ce stage nous devrons être capable de
connaitre le fonctionnement LBTP, mais aussi les essais qu’on y effectue en
général et ceux qui sont effectués sur les plates-formes de chaussées. Pour cela,
nous nous interrogerons à savoir :

Qu’est-ce que le LBTP ?

Qu’est-ce que la géotechnique ?

Qu’est-ce que la chaussée ?

Et enfin quels sont les essais effectués dans le cadre de l’étude géotechnique
d’une plate-forme de chaussée ?

Nous présenterons dans un premier temps la structure d’accueil. Ensuite notre


thème de stage. Et enfin nous ferons une analyse du stage.

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CHAPITRE 1  : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL

I- HISTORIQUE

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Le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP), créé en 1954


était à l’origine un Service Public à Gestion Autonome (SPGA). En 1978, il est
transformé en Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial
(EPIC). Pour faire face aux nouvelles exigences, il devient en 1993 Société
Anonyme d’Economie Mixte (SAEM), puis Société Anonyme à Participation
Financière Publique Majoritaire(SAPFPM) en 2005 avec un capital de 1
milliard de francs CFA. Le LBTP est sous la tutelle des Ministères des
Infrastructures Economiques.

Le LBTP a été dirigé :


- De 1954 à 1970 par M. MALDEBOUL, M. IMMERCLUCK, M. LEBIAN ;
- De 1970 à 1975 par M. ATLAN ;
- De 1975 à 1985 par M. BOIKE Bamba ;
- De 1985 à 1986 par M. VLAMI Bi Dou ;
- De 1986 à 2002 par M. MENIN Messou ;
- De 2002 à 2003 par M.GNONKONTE Gnessoa Désiré ;
- De 2003 à 2011 par M. KOUASSI Bodi Théodore ;
- Depuis 2012 par M. KOUAKOU Koffi Amédée.

1- Missions du LBTP

Le Laboratoire du Bâtiment des Travaux Publics a pour missions


principales de :

-Apporter son expertise aux bureaux d’études techniques en mettant à leur


disposition des données relatives aux sols d’assises pour la conception des
routes, ponts, aéroports, ports, voies ferroviaires et bâtiments ;
-Effectuer des études de sols pour déterminer le type de fondations appropriés ;

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-Assurer la sécurité des installations électriques, des équipements industriels et


de l’économie d’énergie des bâtiments ;
-Contribuer au développement des nouveaux matériaux de construction ;
-Contribuer à la modernisation des infrastructures de transport Former aux
techniques de contrôle qualité.

2- Organisation du LBTP
Le LBTP est organisé comme suit :
- Un Conseil d’administration ;
- Une Direction générale ;
- Une Direction générale adjointe technique ;
- Un Département administratif financier et comptable ;
- 3 départements techniques : un Département Génie civil, un Département
Recherche et un Département Energie ;
- 13 Antennes SECUREL dont 9 à l’intérieur du pays.

 Le Conseil d’administration
C'est l'organe suprême du LBTP. Sa présidence est assurée par Mme
DOUAYERE Eugénie.

 La Direction générale

Monsieur KOUAKOU KOFFI AMEDEE est Le Directeur Général du


Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP).

La Direction Générale compte en son sein Deux (02) divisions à savoir :

-La Division Contrôle de gestion - Budget et Contrôle Interne ;

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-La Division Coopération Extérieure - Marketing et Commerciale, à cette


Direction sont rattachés des conseillers techniques ainsi que le service
informatique du LBTP.

 La Direction Générale Adjointe Technique

Elle était actuellement dirigée par Monsieur KOUAKOU AMEDEE


actuellement Directeur Général du LBTP.

Cette direction coordonne les activités du LBTP en particulier celles de tous les
départements techniques de l’entreprise qui sont ;

- Le Département Génie Civil ;


- Le Département Energie ;
- Le Département Recherche.

 Le Département Administratif Financier et Comptable


Ce département est dirigé par Monsieur KATELE. Le
département administratif financier et comptable compte en son
sein deux (2) divisions qui sont :
- La Division Administrative et des Ressources Humaines
- La Division Finance et Comptabilité

 Les Départements Techniques

*Le Département Génie Civil

Ce département a pour mission de fournir avant la construction, des


données nécessaires à l’établissement des projets dans le domaine des routes,

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des bâtiments, des barrages, des ouvrages d'art, des infrastructures portuaires,
aéroportuaires et industrielles.

Pendant la construction, il intervient pour contrôler la qualité des matériaux et


leur mise en œuvre, en vérifiant la conformité des travaux par rapport aux
prescriptions imposées et aux règles de l’art. Après la construction, le
Département Génie Civil intervient pour analyser le comportement des ouvrages
au cours de leur vie en vue de détecter d’éventuelles anomalies et apporter des
solutions appropriées.

Pour mener à bien ses travaux, le Département Génie Civil compte en son sein
quatre (4) divisions à savoir :

-La division des Routes : Elle est chargée de résoudre les problèmes liés aux
routes notamment en phase d'études, de construction et d'entretien. Son domaine
d'action couvre : Les études géotechniques des plates-formes que sont

- Le dimensionnement des chaussées,

- Le contrôle des travaux routiers,

- Le contrôle de plates-formes pour bâtiments,

- La recherche des matériaux pour couches de chaussées,

- Et l'auscultation des routes (déflexion, uni, glissance, relevés de


dégradation).

-La Division des Sols et Fondations : Les principales activités de cette division
sont :

- L'étude des fondations des bâtiments et des ouvrages d'art (ponts),

- L'étude des barrages,

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- L'étude des déblais et remblais de grande hauteur.

La division peut intervenir également, en cours d'exécution des travaux (suivi


géotechnique) ou procéder à un diagnostic des fondations d'ouvrages existants.

Ces études sont menées selon le schéma classique suivant :

- Essais in situ (sur le terrain) ;

- Essais en laboratoire ;

- Rapport géotechnique.

-La Division matériaux de construction : Cette division a pour mission


d’étudier et de contrôler les ouvrages d'arts ainsi que l'inspection des ouvrages
existants en vue de corriger et de prévenir les sinistres, de l'analyse de la
pathologie, le suivi des travaux de construction et la définition des méthodes
d'entretien de tout ouvrage d'art.

-La Division Ouvrages d’Art : Cette division s'occupe d'études et de contrôle


des ouvrages d'arts ainsi que de l'inspection des ouvrages existants.

*Département Recherche

Le département Recherche est l'une des directions de production du LBTP,


il intervient dans le domaine des bâtiments, ponts, routes, ports, aéroports.
Ce Département compte trois (3) divisions à savoir :
-La Division Recherche Appliquée : Cette division est chargée de mener des
études et des actions de recherche sur la qualité des matériaux, sur les procédés
de contrôle et d'essais.

-La Division Normalisation : Cette division est chargée de définir les normes
de qualités des matériaux utilisés dans la construction des routes, bâtiments et

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ouvrages d’art ; de mettre au point des procédés et méthodes techniques de


contrôle conformément à la nature des matériaux utilisés, de veiller au respect
des normes de qualités dans la fabrication des matériaux composites au niveau
des industriels.
-La Division Laboratoire : Cette division est chargée de l'exécution de tous les
essais de laboratoire pour le compte de toutes les divisions du LBTP.

*Département Energie

Les activités de cette Direction portent principalement sur les équipements


techniques du bâtiment. Il intervient dans le domaine de l'électricité des
bâtiments (Habitation et Industrie), dans le contrôle des appareils à pression et la
sécurité incendie. Pour remplir efficacement ces missions, ce département est
doté de Moyens Humains et Matériels adéquats.

Moyens Humains : Il est doté d'ingénieurs qualifiés et expérimentés. Ils sont


aidés dans leur tâche par des techniciens supérieurs et des techniciens de terrain
de qualité.

Moyens Matériels : nous pouvons citer entre autre :

- Les mallettes d'audit énergétique,


- Les enregistreurs d'énergie et de température,
- Le logiciel de suivi abonnement,
- Les mesureurs d'épaisseur à ultra-son,
- Les pompes hydrauliques d'épreuve,
- Les analyseurs de réseau multifonction,
- Les valises de contrôle SECUREL,

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- Les pinces ampèremétriques (wattmètre).

Ce département compte en son sein trois (03) divisions à savoir :

-La Division SECUREL : Cette division a pour activité principale la


certification des installations électriques intérieures avant leur première mise
sous tension. Elle procède par une étude des plans et schémas électriques et par
des essais et sur site pour s'assurer de la conformité des appareillages électriques
utilisés, et de leur mise en œuvre.

-La Division Economie d'Energie : Cette division a pour mission d'une part,
l'exécution d'un programme de réduction des dépenses des abonnements d'eau et
de l'électricité des secteurs public et privé et d'autre part, l'optimisation des
méthodes d'exploitations des installations et systèmes électromécaniques dans le
but de réduire leur consommation électrique.

-La Division Contrôle Industriel : La division est chargée des audits


électriques c'est-à-dire l'inspection des installations vieillissantes antérieures à
SECUREL. Elle a aussi pour mission le contrôle des appareils à pression et les
essais de qualité du matériel électrique.

II- ATOUTS ET PERSPECTIVES DU LBTP

1- Atouts

Le LBTP s’impose parmi les Laboratoires BTP dans la sous-région


voir même en Afrique. Le LBTP dispose d’un potentiel humain important à
savoir :

- 39 cadres supérieurs

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- 104 agents de maitrise


- 84 employés de bureau et ouvriers

Des ingénieurs et des agents de maitrise d'expérience qui ont fait leur
preuve sur différents chantiers au niveau national et international. Aussi le
LBTP s'est doté de matériels techniques de dernière génération.

Le LBTP dans sa dynamique d'amélioration de sa compétitivité, s'est vu honoré


par sa désignation comme : "LABORATOIRE DE REFERENCE DE
L'ESPACE UEMOA" par l'ONUDI.

2- Perspectives

- Œuvrer de sorte que l'Etat en cas de grands travaux fasse obligation aux
prestataires …

III- ORGANIGRAMME DU LBTP (voir annexe 1)

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CHAPITRE 2 : FAMILIARISATION AVEC LES


ESSAIS EN LABORATOIRE COURAMMENT
EFFECTUES DANS LE CADRE DE L’ETUDE
GEOTECHNIQUE DES PLATES-FORMES DE
CHAUSSEES

I- DEFINITION D’UNE ETUDE GEOTECHNIQUE

1- Définition et Objet

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La géotechnique est l’étude des propriétés mécaniques, physiques et


hydraulique des sols en vue de leur utilisation dans la réalisation des ouvrages
de génie civil.
L’objet de la géotechnique est de prévoir le comportement des sols, soit à
l’occasion des travaux de terrassement, soit lorsque la chaussée est en service et
que le sol supporte des charges répétées et subit l’influence des intempéries. La
géotechnique permet également de choisir les matériaux adéquats pour assurer
une longue durée de vie à l’ouvrage.

II- FAMILIARISATION AVEC LA NOTION DE CHAUSEE

1-Généralités

La chaussée est la partie d'une voie de communication affectée à la


circulation des véhicules. Au moyen âge, les routes étaient recouvertes de
cailloux et pierre liés à la chaux, terme qui a donné le mot chaussée.

Elle assure les déplacements des usagers et le transport des marchandises,


quelles que soient les conditions météorologiques, dans des conditions de
sécurité et de confort adapté au type d’itinéraire.

D'un point de vue mécanique, son rôle est de répartir les charges mécaniques sur
le sol support, quelles que soient les conditions environnantes.

2-Constitution d’une chaussée

 Différentes couches

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Les chaussées sont réalisées en plusieurs couches à savoir la couche d’assise


et la couche de surface. L'assise de la chaussée est composée de 2 couches :

– la couche de fondation,

– surmontée de la couche de base.

Enfin la couche de surface est constituée de :

– la couche de roulement ou revêtement,

– la couche de liaison entre la couche de roulement et les couches d'assise.

Lorsque le sol en question n’est pas de bonne qualité, il y a une couche qui
surmonte la couche d’assise et la couche de surface ; c’est la couche de forme.

 Rôles des différentes couches de chaussée

La couche de surface (revêtement) reçoit les effets directs de la circulation


(efforts verticaux et tangentiels) et de l’environnement (climat). Elle protège les
couches sous-jacentes contre les eaux pluviales.

Les couches de base et fondation forment ce qu’on appelle le corps de


chaussée dont le rôle est de transmettre les contraintes résiduelles au sol de
plate-forme.

Dans ce corps de chaussée, la couche de base est la véritable charpente, elle


reçoit une partie des efforts rapidement variables (chocs, vibrations) et reparti
les pressions résiduelles aux couches inférieures.

Elle doit présenter des caractéristiques mécaniques élevées. Quant à la couche


de fondations elle repartit les pressions résiduelles au sol de plate-forme ; elle

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doit constituer un substratum homogène et peu déformable pour la mise en


œuvre efficace de la couche de base.

3- Familles de chaussée et leur fonctionnement

– Les chaussées souples : couche de matériaux bitumineux inférieure à 15 cm,


parfois limitée à un enduit, sur une assise composée d'une ou de plusieurs
couches de matériaux granulaires non traitées (épaisseur de 30 à 60 cm). Les
sollicitations dues au trafic se répercutent sur les couches d'assise avec une
faible dispersion horizontale. Les efforts conduisent à la déformation de la
couche d'assise non liée et à celle de la couche de roulement. Les conditions
d'environnement pèsent sur l'intensité des déformations, en effet les variations
hydriques d'assises mal drainées favorisent le gonflement en période humide et
les fissures de retrait en période sèche.

– Les chaussées bitumineuses épaisses : couche de roulement bitumineuse sur


Des couches de chaussée composées de matériaux traitées aux liants
hydrocarbonés. L’épaisseur des couches facilitent la diffusion des efforts
verticaux en les atténuant dans les couches d’assise.

Les efforts de traction-flexion sont repris dans les couches d'assise liées. Le
collage des couches y est très important, en effet il permet la transmission des
efforts et les allongements maximaux à la base des couches les plus profondes
de la chaussée. Une absence ou un mauvais collage des couches conduit à une
sollicitation de chacune de celles-ci en traction et à une usure très prématurée de
la chaussée.

– Les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques : assise traitée aux
liants Hydrauliques 20 à 50 cm avec une couche de roulement en matériaux

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hydrocarbonés, ces chaussées sont qualifiées de semi-rigide. La grande rigidité


des couches d’assise traitée limite les contraintes transmises aux couches de
chaussées, elles sont par contre soumises à des contraintes de traction-flexion
déterminantes pour leur dimensionnement

– Les chaussées à structure mixte : couche de roulement et couche de base en


matériaux hydrocarbonés (10 à 20 cm), couche de fondation traitée aux liants
hydrauliques (20 à 40 cm). La couche de matériau traité aux liants hydrauliques
placée en fondation, diffuse et atténue, du fait de sa raideur élevée, les efforts
transmis au sol support. Elle constitue un support de faible déformabilité pour
les couches supérieures de matériaux bitumineux. La faiblesse de ces structures
tient dans la sensibilité des interfaces aux dilatations différentielles, les couches
peuvent alors se décoller et les couches supérieures supporter des contraintes qui
produisent leur destruction.

– Les chaussées à structure inverse : couche de matériaux bitumineux (environ


15 cm) sur une couche de matériaux granulaires non traités reposant sur une
couche de matériaux traités aux liants hydrauliques (épaisseur totale de la
structure 60 à 80 cm). La couche intermédiaire en matériaux granulaires non
traités est relativement déformable dans le sens horizontal, Elle a pour fonction
de limiter les fissures. Ces structures se déforment dans le temps par des
orniérages limités et des fissures transversales de fatigue. La mise en œuvre est
plus sensible aux imperfections que celles pourvues de couche collées, elles sont
particulièrement sensibles à l'eau. En effet, la circulation de l'eau dans la couche
intermédiaire conduit rapidement à la ruine des couches supérieures.

– Les chaussées à béton de ciment : ces structures comportent une couche de


béton de 15 à 40 cm, éventuellement recouverte d'une couche d'enrobés mince.
La couche de béton peut être continue avec un renforcement longitudinal (béton

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armé continu) ou discontinue avec ou sans éléments de liaison aux joints. Au


regard du module d'élasticité élevé du béton armé, les sollicitations
déterminantes sont celles de traction par flexion dans la dalle.

Ces structures sont sensibles à la fissuration essentiellement produite par retrait.


Elles supportent mal les conséquences de l’évolution des points d’appui aux
angles et au droit de fissures qui produisent, à terme, des effets de pompage. La
dalle se déséquilibre et bouge au passage du trafic, ce qui amplifie le
phénomène.

III- ESSAIS COURAMMENT EFFECTUES DANS LE CADRE DE


L’ETUDE GEOTECHNIQUE DES PLATES-FORMES DE CHAUSSEES

1- Généralités

La reconnaissance de la plate-forme a pour but de donner au projecteur les


informations sur le Terrain Naturel permettant de définir la structure de chaussée
à adopter. Elle fournit les caractéristiques géotechniques de la plate-forme
entrant dans les calculs de dimensionnement associées bien évidemment à de
nombreux autres paramètres tels que la nature des matériaux de chaussée
proposés, l’intensité et la répartition du trafic.

Cette reconnaissance permet aussi de :

- Définir les zones de faible portance où des purges et substitutions de


terrain s’avèrent nécessaires,
- Déterminer les pentes de talus et les conditions d’exécution des
remblais et déblais.

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2-Essais couramment effectués

Les essais couramment effectués dans le cadre de l’étude géotechnique des


plates-formes de chaussées sont nombreux. Nous nous limiterons à quatre (4)
essais à savoir la Limite d'Atterberg, l’AG, les essais CBR et Proctor.

a- La Limite d’ATTERBERG (Norme NF P 94 051


MARS 1993)

Compte tenu de leur structure, les argiles ont la propriété d’absorber des
quantités d’eau très importantes ou au contraire, de se dessécher, ceci en
fonction des conditions d’humidité auxquelles elles sont soumises.

Quelle que soit la nature de l’argile, celle-ci malaxée avec des quantités d’eu de
plus en plus importantes, finit par se transformer en boue. L’argile a un
comportement liquide.

Au contraire si l’argile est suffisamment desséchée, les grains sont très resserrés
et les liaisons deviennent plus intenses. L’argile a un comportement solide

Les limites de consistance ou d’ATTERBERG constituent un indice important


en géotechnique. Ces limites sont mesurées avec un appareillage normalisé, sur
le mortier, c’est-à-dire la fraction de sol qui passe au tamis de 400 µm. Il est
défini trois limites :

- La limite de liquidité WL qui sépare l’état liquide de l’état plastique,


- La limite de plasticité WP qui sépare l’état plastique de l’état solide,
- La limite de retrait WS qui sépare l’état solide avec retrait de l’état
solide sans retrait.
 Etude de la limite de liquidité

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Par définition la limite de liquidité WL est la teneur en eau d'une pâte


remaniée de sol exprimée en pourcentage du poids sec, au-dessus de laquelle
cette pâte passe de l'état plastique à l'état liquide. La limite de liquidité est la
teneur en eau qui correspond à une fermeture en 25 chocs.

 Principe

Pour déterminer la limite de liquidité, on étend sur une coupelle, une


couche d’argile dans laquelle l’on imprime une rainure au moyen d’un couteau
approprié (outil à rainurer). L’ensemble est soumis à un certain nombre de chocs
identiques. La limite de liquidité W L est la teneur en eau exprimée en
pourcentage qui correspond à la fermeture de la rainure sur un centimètre 25
coups.

 Appareillage
Il se compose d’un appareil de Casagrande comprenant :
 un socle en bois bakélité
 une coupelle en laiton chromé
 un support métallique portant la coupelle et la manivelle actionnant la
came qui soulève la coupelle au-dessus du socle.
-l'outil à rainurer.

 Préparation de l’échantillon
L'essai se fait sur la fraction du matériau appelé mortier qui passe au
tamis de 400 µm.

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La préparation de l'échantillon consiste à :


- Prélever sur le matériau une quantité suffisante pour obtenir après tamisage
150 à 200 g de mortier
- Faire imbiber l'échantillon pendant au moins douze heures,
- Effectuer le tamisage par voie humide en recueillant l'eau de lavage jusqu'à ce
que le refus soit parfaitement propre
- Faire décanter l'eau de lavage et siphonner avec précaution,
- Eliminer une partie de l'eau excédentaire par évaporation à l'étuve à une
température inférieure à 60°c
- Malaxer le mortier sur un marbre à l'aide de la spatule et d'une truelle.

 Manipulation

- Régler la hauteur de chute de la coupelle à 100 mm.


- Malaxer le mortier a la truelle pour obtenir une pâte homogène presque fluide.
- A l'aide de la spatule, placer 70 g de pâte en plusieurs couches dans la
coupelle, l'épaisseur au centre doit être compris entre 15 et 20 mm.
- A l'aide l'outil à rainure tenu perpendiculaire au fond de la coupelle, partager
la pâte en deux.
- Fixer la coupelle sur l'appareil de Casagrande et lui imprimer à l'aide de la
manivelle une série de chocs au rythme de 2 coups par seconde.
- Noter le nombre de chocs nécessaires pour que les lèvres de la rainure se
ferment sur un centimètre de long. Ce nombre doit être compris entre 15 et 35.
- Prélever 2 échantillons de chaque côté de la rainure au niveau de la fermeture
et les placer dans une boite fermée et tarée.
- L'opération est reproduite 5 ou 6 fois après un malaxage soigneux du mortier
et le nettoyage de la coupelle. Les teneurs en eau sont décroissantes et le nombre
de choc augmente.

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 Détermination de la teneur en eau

- Peser les petites boites tarées contenant les échantillons humides avec
précision.
- Ouvrir les boites et faire sécher les échantillons à l'étuve à une température
inférieure à 105°c.
- Apres 24 heures peser les échantillons secs dans leurs boites munies des
couvercles.

 Présentation des résultats

- Calculer les teneurs en eau W% correspondant à chaque nombre de choc

Poids de l ' eau


W %= ×100
Poids du materiau net sec

Avec : Poids de l'eau = poids humide − poids de matériau sec


Poids de matériau net sec = Poids matériau sec − poids
de la tare
− Reporter ces valeurs dans un système d'axes a échelle logarithme (le nombre
de coups en abscisse et les teneurs en eau en ordonnée
− On trace la droite qui passe sensiblement par au moins trois points trouvés
− La limite de liquidité WL est la teneur en eau correspondant sur la droite à
une fermeture de la rainure sur un centimètre pour 25 coups.

 La limite de plasticité

La limite de plasticité WP est la teneur en eau d'une pâte remaniée de sol,


exprimée en pourcentage de poids sec, au-dessus de laquelle cette pâte passe de

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l'état solide à l'état plastique. Autrement dit, la limite de plasticité correspond à


la teneur en eau de l'échantillon pour laquelle le rouleau de 3 mm de diamètre
confectionnés sur le mortier ayant servi pour déterminer la limite de liquidité se
craquelle. Il suffit donc de déterminer la teneur en eau des morceaux de rouleaux
placés dans les petites boites tarés et fermés.

 Principe

L’essai de la limite de plasticité consiste à obtenir un rouleau qu’on amincit


progressivement jusqu’à ce qu’il ait 3mm de diamètre et entre 10 et 15 cm de
longueur, en roulant un échantillon de la pâte sur du marbre.

 Appareillage
C'est le même appareillage utilisé dans la détermination de la limite de
liquidité et un dispositif permettant d'apprécier le diamètre des rouleaux de sol à
3 mm.

 Mode opératoire

L'essai se fait sur le mortier ayant servi pour la détermination de la limite de


liquidité.
− Dessécher la pâte en la malaxant et en l'étalant sur le marbre
−Rouler la boulette a la main sur le marbre de façon à former un rouleau que
l'on amincît jusqu'à ce qu'il atteigne un diamètre de 3 mm
−A ce moment, l'argile doit se craqueler et placer aussitôt les morceaux de
rouleau dans une petite boite fermée et tarée
− Recommencer l'opération 2 ou 3 fois

Ces deux limites sont d'une importance fondamentale en géotechnique car


elles indiquent la sensibilité d'un sol aux modifications de sa teneur en eau.

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 Indice de plasticité
L'indice de plasticité, noté IP, est le paramètre le plus couramment utilisé
pour caractériser l'argilosité des sols.
Il s'exprime par la relation IP = WL-WP
Il mesure l'étendue du domaine de plasticité, domaine pendant lequel on peut
travailler le sol. Il a une grande importance dans tous les problèmes de
géotechnique routière ; il est préférable qu'il soit le plus grand possible.
La nature du sol selon la valeur de l’IP sera consignée dans le tableau ci-dessus :

b- L’Analyse Granulométrique

 But et principe

C’est un essai qui permet de déterminer les pourcentages pondéraux respectifs


des différentes familles de grains constituants un échantillon d’un matériau
donné. Il existe deux (2) types d’analyse granulométrique :

- Analyse granulométrique par tamisage,


- Analyse granulométrique par sédimentation.

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 Méthode par tamisage (Norme NF P 94 056 MARS 1996)

Il permet de déterminer la classe granulaire d’un sol et son pourcentage de


fines (diamètre inférieur à 80 µm) à l’aide d’une série de tamis emboités dont les
dimensions sont décroissantes du haut vers le bas.

 Appareillage
- Un dispositif de lavage avec arroseur et, éventuellement de malaxage
- Un jeu de tamis emboitables à mailles d’ouvertures carrées conforme à
la norme NF ISO 565 dont les montures ont au moins
 Un diamètre ≥ 200 mm pour des ouvertures de mailles
inférieures à 10 mm,
 Un diamètre ≥ 250 mm pour des ouvertures de mailles
comprises entre 10 mm et 50 mm,
 Un diamètre ≥ 315 mm pour des ouvertures de mailes
supérieures à 50 mm
- Une balance électronique de 6 kg de portée à 1g près
- Une étuve
- Couvercles et fonds de tamis
- Récipients en matériau non altérable, brosse, pinceau,…
 Mode opératoire

Un échantillon de sable est prélevé et mis à l’étuve entre 80°C et 100°C. Le jour
suivant, il est pesé puis lavé avec de l’eau dans un tamis de diamètre 80 µm. Il
est ensuite remis à l’étuve puis pesé à sa sortie. C’est cette différence de poids
qui détermine le pourcentage de fines du sol.

 Exécution des essais

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L’essai est exécuté par un tamisage manuel qui consiste à :

- Verser le matériau sur le premier tamis de la colonne,


- Agiter la colonne dans le plan horizontal puis reprendre un à un les
tamis en adaptant un fond et couvercle,
- Agiter la colonne dans le plan horizontal en donnant à la main des
coups sur la monture,
- Verser le tamisât recueilli dans le fond du tamis immédiatement
inférieur, avant de reprendre sur celui-ci la même opération.

N.B : Peser à chaque tamisage les refus cumulés

 Méthode par sédimentation (Norme NF P 94 057 MAI 1992)

L’analyse granulométrique par sédimentation s’effectue avec des échantillons de


sol fin et qui complète l’analyse granulométrique par tamisage (limitées aux
particules de diamètre inférieur ou égal à 80 µm). On laisse en suspension
l’échantillon en question puis celui-ci se dépose au fond d’une éprouvette pleine
d’eau. En effet, en fonction de la densité de suspension à des intervalles donnés,
on détermine le pourcentage de grains de chaque taille.

 Appareillage
- Une enceinte thermo statée,
- Un densimètre de type torpille (densité 0.995 à 1,03),
- Deux éprouvettes de contenance 2500 cm³ au minimum,
- Un agitateur mécanique (environ 10000tr/min) et un agitateur manuel,
- Une solution défloculante dosée à 5% d’examétaphosphate de sodium,
- Un thermomètre et un chronomètre à la seconde,
- Thermomètre de la salle d’essai
- Un mortier avec un pilon d’une extrémité en caoutchouc.

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- Une balance
- Etuve
- Un bac non altérable
- Tamis à mailles carrée de 80 µm d’ouverture et de diamètre supérieur
ou égal à 250 mm

 Préparation de l’échantillon

La sédimentation s’effectue sur un échantillon de 40g de particules sèches


prélevées dans le tamisât de 0,08 mm lors de l’essai de la granulométrie par voie
humide étudié. Pour ce faire, le tamisât à 0,08 mm et les eaux de lavage sont mis
à décanter dans un bac. L’eau surnageante est siphonnée avec précaution quand
elle claire ; puis le tout est mis à l’étuve jusqu’à séchage à poids constant. Le
tamisât séché est désagrégé avec un pin en caoutchouc, puis homogénéisé. Le
matériau ainsi préparé et sec est mis à imbiber dans l’éprouvette d’essai avec
500 cm3 de solution défloculante (dosée à 5% d’examétaphosphate de sodium).
Ce traitement a pour but d’éviter la floculation des grains argileux pendant la
sédimentation. Apres imbibition dans cette solution pendant 15 heures environ,
la prise d’essai est soumise pendant 3 min minimum à l’action de l’agitateur
mécanique. La suspension dispersée, ainsi que les eaux de rinçage de l’agitateur
et de son récipient, sont alors immédiatement versés dans l’éprouvette d’essai
dont le volume est complété à deux (2) litres avec de l’eau distillée.
L’éprouvette d’essai ainsi préparée, ainsi qu’une éprouvette de deux (2) litres
contenant 1940 cm3 d’eau distillée sont mises dans un bac thermostaté à 20°C.

 Exécution de l’essai

Les mesures ne se feront que si la température s’est stabilisée à la température


du bain thermostaté (20°C en général) et un densimètre parfaitement propre.

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Avant de plonger le densimètre dans la solution, agiter vigoureusement la


suspension avec l’agitateur manuel afin d’obtenir une concentration uniforme
sur toute la hauteur de l’éprouvette. Au moment où l’agitateur est enlevé de
l’éprouvette, on déclenche le chronomètre et on plonge délicatement le
densimètre dans la suspension. Les lectures sont effectuées au sommet du
ménisque aux temps t = {30s, 1 min, 2min, 5 min, 10 min, 20 min, 40 min, 80
min, 4 heures, 24 heures}. Procéder aux trois premières lectures sans retirer le
densimètre de la solution. A partir de la troisième lecture, retirer le densimètre
de la solution après chaque mesure, le nettoyer puis le plonger dans l’éprouvette
d’eau distillée.

A partir de la quatrième lecture (faite au temps t = 5 min), plonger le densimètre


avec précaution dans la solution au minimum 30s avant la mesure.

A chaque mesure, on relève la densité d lue et le nombre de graduation R


correspondant. La lecture sur le densimètre à un instant doit intégrer un certain
nombre de corrections :

RC = R + Cm – (Ct + Cd)

Avec

Cm : correction due à la hauteur du ménisque.

Ct : correction due aux variations de température au cours de l’essai

Cd : correction due au défloculant.

N.B :

- La tige du densimètre ne doit pas être touchée avec les doigts dans la zone de
lecture car ceci engendre une erreur de lecture non négligeable.

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- Le densimètre est plongé délicatement dans la suspension 30s avant chaque


mesure.

- Le pourcentage p des grains pour les différents diamètres équivalents s’obtient


à partir de la formule suivante :

p = 4Rc

c- L’essai Proctor (Norme NF P 94 093 OCTOBRE


1999)

 Principe

L’ingénieur américain Proctor a montré que pour une énergie de compactage


donnée, la teneur en eau du matériau avait une grande influence sur la compacité
obtenue.

L’essai Proctor consiste à compacter dans un moule normalisé, avec une énergie
de compactage normalisée (dame de masse normalisée tombant d’une hauteur
constante), un échantillon du matériau à différentes valeurs de teneur en eau
pour en déduire :

- La teneur en eau optimale : WOPN (ou WOPM suivant le cas)


- La densité sèche maximum correspondante ɣd (ɣdOPN ou ɣdOPM)
N.B :
o OPN : Optimale Proctor Normal
o OPM : Optimale Proctor Modifié

L’essai Proctor normal : Energie de compactage modérée pour remblais en terre


(barrages en terre, digues,…)

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L’essai Proctor modifié : Energie de compactage intense pour fondation de


chaussée, pistes d’aérodrome,…). Il correspond au compactage maximum que
l’on peut obtenir sur les chantiers avec des engins de compactage puissants.

 Appareillage
- Deux modèles de moules :
 Moule Proctor
 Moule CBR

Les deux moules sont constitués d’un corps de moule, d’une embase et d’une
rehausse. Le corps de moule peut être monobloc ou fendu.

Le moule CBR comporte en plus un disque d’espacement

- Deux modèles de dame de compactage manuelles :


 Dame Proctor normal
 Dame Proctor modifié
- Règle à araser
- Truelle, spatule, pinceau, etc
- Eprouvette graduée 150 ml environ
- Petits récipients (mesures des teneurs en eau)
- Balance de portée 20 kg, précision ± 5g
- Balance de portée 200g, précision ± 0.1g
- Etuve 105°C ± 5°C
- Burette à huile

 Mode opératoire
- Préparation de l’échantillon :

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 Quantité à prélever
- Moule Proctor : 15 kg d’échantillon de sol
- Moule CBR : 33 kg d’échantillon de sol
 Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les
éléments pierreux et homogénéiser soigneusement le matériau
(sa teneur en eau doit être homogène).
 Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heures à 60°C),
pour faciliter le tamisage et pour débuter l’essai avec une
teneur en eau inférieure à la teneur en eau optimale Proctor
(l’essai est fait à teneur en eau croissante).
 Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).

L’expérience montre qu’il est bien d’avoir 2% de différence de teneur en eau


environ entre chaque point (courbe harmonieuse). Il est préférable de
commencer les essais à une teneur en eau égale à 3%.

- préparation de l’échantillon

Le choix du moule dépend de la grosseur maximale D des gros grains du sol :

 Si D ≤ 5 mm (et seulement ce cas), le moule Proctor est


autorisé, mais le moule CBR est conseillé
 Si 5 ≤ D ≤ 20 mm, utiliser le moule CBR
 Si D > 20 mm, mais refus ≤ 25%, l’essai se fait dans le
moule CBR, (sol écrêté à 20 mm)

 Exécution de l’essai

Pour l’essai Proctor normal, le remplissage se fait en trois (3) couches.

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Pour l’essai Proctor modifié, le remplissage se fait en cinq (5) couches.

- Assembler moule + embase + disque d’espacement (si moule CBR) +


disque de papier au fond du moule (facilite le démoulage), puis :
 Peser l’ensemble : soit P1
 Adapter la rehausse : soit P2
- Introduire la première couche et la compacter. Placer le moule sur un
socle à béton d’au moins 100 kg, ou sur un plancher en béton de 25 cm
d’épaisseur, pour que l’assemblage de l’énergie appliquée le soit le soit
à l’échantillon
- Recommencer l’opération pour chaque couche (3 pour le Normal et 5
pour le Modifié)
- Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol
compacté doit dépasser le moule 1 cm environ. Sinon recommencer
l’essai.
- Araser soigneusement pour que le niveau du sol compacté soit le
même que celui du moule, on veillera, au cours de l’arasement à ne pas
créer de trous sur la surface arasée
- Peser l’ensemble arasé : soit P2
- Oter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire) et prélever deux
(2) prises sur l’échantillon, l’une en haut et l’autre en bas ; en
déterminant la teneur en eau W, on prendra la moyenne des deux
valeurs obtenues
- Augmenter de 2% la teneur en eau W de l’échantillon de départ et
recommencer 4 à 5 fois l’essai (après avoir à chaque fois nettoyer le
moule)

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 Résultats
Tracer la courbe ɣd = f(W), avec pour points de la courbe les coordonnées
suivantes pour chaque point :
- En abscisse W, teneur en eau
P2−P1
- En ordonnée ɣd qui s’exprime : ɣd = ( 1+W )∗V

V : volume du moule

Les coordonnées de l’optimum Proctor se déduisent de la courbe ɣd = f(W).

Elles s’expriment :

- ɣd en kN/m³
- Wopt en %

d- L’essai CBR (Norme NF P 94 078 MAI 1997)

 But et principe

L’essai a pour objet de déterminer la portance d’un matériau, en tant que support
ou constituant d’une structure de chaussée dans des conditions de compactage et
de teneur en eau.

L’indice CBR (I.CBR) exprimé en % est le rapport entre les pressions


produisant dans le même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une
part et d’autre part dans le matériau type.

On distingue deux (2) types d’essai CBR en fonction des buts recherchés :

- L’essai CBR immédiat : Mesure de la résistance au poinçonnement


d’un sol compacté à sa teneur naturelle. Il caractérise l’aptitude du sol

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à permettre la circulation en phase de chantier dans les régions peu


humides.
- L’essai CBR après imbibition : Mesure de la résistance au
poinçonnement d’un sol compacté à différentes teneurs en eau, puis
immergé durant plusieurs jours (quatre (4) en générale). Il caractérise
l’évolution de la portance d’un sol compacté à différentes teneurs en
eau ou/et soumis à des variations de régime hydrique.

L’indice CBR du sol est déterminé de manière purement empirique. Après avoir
compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor, on lui applique les
conditions hydriques prévues :

- Immersion pendant quatre (4) jours dans l’eau


- Immersion pendant deux (2) jours dans l’eau
- Pas d’immersion : essai immédiat

Le matériau à étudier étant placé dans un moule, dans un état donné de densité et
de teneur en eau, on applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge
de service, puis on l’on poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et
déplacements résultant.

 Appareillage
- Moule CBR
- Dame Proctor modifié
- Disque d’espacement
- Règle à araser
- Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau
- Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon)

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- Truelle, spatule, pinceau etc


- Eprouvette graduée de 150 ml environ
- Petits récipients (mesure es teneurs en eau)
- Balance portée 10 kg
- Balance de précision 200 kg
- Etuve 105°C± 5°C (teneur en eau)
- Poinçonneuse CBR
- Capteur de déplacement (précision ± 0.01 mm) et support associé
- Disque de surcharge (au moins 2 disques ou encore 4 demi-disques)
- Disque de papier filtre (en fond de moule CBR pour éviter le départ
des fines du sol)

 Mode opératoire
- Préparation des échantillons pour essai

Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor modifié, il
faut l’effectuer au préalable pour pouvoir connaitre la teneur en eau optimale et
la densité apparente sèche maximale.

Connaissant donc Wopm (teneur en eau de l’optimum Proctor modifié) :

 Partant d’un matériau sec, on pulvérise en brisant les


mottes, mais en prenant soin de de ne pas briser les
graviers et pierres éventuels,
 On l’écrête en enlevant les grains supérieurs à 200 mm
(tamisage) et en les remplaçant par une même masse
d’éléments compris entre les tamis de 5 et 20 mm si
nécessaire,

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 On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un


matériau à une teneur en eau égale à Wopm

N.B : Quantité de matériau à préparer est de 18 kg environ par essai

 Exécution de l’essai
- Compacter à la teneur en eau égale à Wopm suivant le processus de
l’essai Proctor modifié (moule CBR, dame lourde, 5 couches, 55 coups
par couche)
- Araser
- Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui
était en haut (mettre une feuille de papier filtre)
- Enlever la plaque de base et ôter le disque d’espacement
- Peser le moule + plaque de base + le contenu (à 1g près)
- Imbibition

L’opération d’imbibition de l’échantillon se réalise de la façon suivante :

Après avoir pesé l’ensemble moule + plaque de base + échantillon compacté, on


place alors successivement un disque de papier filtre et une charge constituée
par des disques annulaires de 2.265 kg (au moins 2 ou 4 demi-disques),
représentant l’équivalent de la contrainte imposée par la chaussée sur la plate-
forme. On met le tout dans un bac rempli d’eau la plaque de base étant un peu
écarté du fond pour permettre le passage de l’eau.

- Exécution du poinçonnement
 On utilise une presse qui est munie d’un piston de
poinçonnement de diamètre 4.96 cm et qui est pourvue d’un

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contrôleur de cadence ainsi que d’un compacteur permettant


de suivre les enfoncements au 1/100 de mm près
 On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston
de poinçonnement. Les charges annulaires sont remises en
place (leur trou central laisse le passage au piston de
poinçonnement)
 On amène la tige au contact du sol et quand l’aiguille
dynamométrique de la presse commence à bouger, on arrête
le mouvement et on met le comparateur à zéro. Puis la
presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement
égale à 1.27 mm/min, le mouvement étant régulé, soit de
manière automatique, soit suivant le cadencemètre de la
machine.
 On effectue simultanément les mesures de l’enfoncement et
de la force exercée et on note (sans arrêter le
poinçonnement) les forces qui correspondent aux
enfoncements.

 Résultat

Calculer les deux rapports suivants :

Effort ( en kN ) à 2.5 mm d ' enfoncement


I.CBR25 = ∗100
13.35

Effort ( en kN ) à 5 mm d ' enfoncement


I.CBR50 = ∗100
19.93

I.CBR = max (I.CBR25 ; I.CBR50).

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IV-RESULTATS DES ESSAIS SUIVIS

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CHAPITRE 3 : ANALYSE DU


STAGE

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