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LA SEC , 1 INC N 1
1

1ère p le
III
III
Il Th' ri
.
u fe

Nathalie SURDEL
Ingénieur hygiène et sécurité
~, Université Paris13
~

Octobre 2008 Formation des membres du_ CHS CNRS 1


LAN

• La combustion
~ Définition
• Les différents Crombustibles
1

• Typologie
.. Dangers
• Les modes de p~opagation du feu
• Les causes d'incrndie
• Les classes de feu
• L'extinction 1

.. Principe
... Agents de lutt~ contre le feu
.. Moyens d'extinttion

Octobre 2008 Formation des membres du CHS ;CNRS 2


i

IL MBUSTIO
Définitio
1

• Réaction chirrliqUe de combustion, exothermique,


qui a lieue lorfque 3 éléments sont réunis:
... COMBUSTIBL1.E : corps qui brûle. Composés du carbone et
de l'hydrogène

.. COMBURANT 1: corps qui,mis en présence d'un


combustible, entretient la combustion

.. ENERGIE D'AÇTIVATION : énergie nécessaire au


démarrage dtt la combustion

Octobre 200{i. Formation des membre!;, du CHS CNRS 3


l USTION
éfinition

TRIANGLE DU FEU

;y 'h
~ ~ de r
~
l'
CJO
\~
ENERGIE D'ACTIVATION

'Octobre 2008 Formation;des membres du CHS CNRS 4


LA COMBUSTION
Les différents combustibles
• Les combustili>les gazeux
1

... Il Y a inflammation que seulement si sa concentration


dans l'air est icomprise entre:
Je La Limite Inf~rieure d'Inflammabilité (LLI) ou Limite Inférieure
\ d'Explosivité kLIE)
Je La Limite Su~érieure d'Inflammabilité (LSI) ou Limite Supérieure
d'Explosivité !(LES)

ExemPlek : - Méthane: LIE ;5 % - Hydrogène: LIE 4


lSE 15 lSE 75 %
l

LJ.E. LS.E.
1
0% 5% 15 °/0 100 %

Octobre 2008 Formation des membres du CHS CNRS 5


L
I11III
M TI
Les 1 rents combustibles

• Les combustilj)les liquides


... Le Point d'EC~ir (PE)
1

C'est la température minimale à laquelle il faut porter un


produit pour q~e ses vapeurs émises s'enflamment en présence
d'une flamme.
Le phénomène s'arrête lorsqu'on enlève la flamme
Acétone: <-20°C
Ether : -40°C
Ethanol : 12°C

. ;.,. ,

f{
Octobre 2008 Formation des membres du CHS Cf" RS 6
LAC STI
Les c1ifférents mbustibles
1

• Les combusti~les liquides


1

.. Le Point d'Inflammation (PI) ou Point de feu


Après avoir att~int
le point éclair, on continue à chauffer la
substance, elle [continue à brûler même quand on enlève la
flamme i
1

Acétone : 465°C

.~ Ethanol: 425°C

Octobre '2008 Formation des membres du CHS CNRS 7


IILAC 1u
Les 4iffér ts combustibles
1

• Les combusti~les liquides


... Le Point d'AU~-lnflammation (PAl)
1

C'est la températu[re minimale à laquelle les vapeurs s'auto­


enflamment seules sans une flamme
1

Acétone : 540°C
Ether : 180°C

Octobre 2008 Formatii)n des membres du CHS CNRS 8


OMBUSTION
rents combustibles
iIIII

Les 1
i

• Les combusti~les solides


1

... L'état de division :


1

Plus le corps est divisé, plus la combustion est rapide et


complète (ex :1 tas de papier/ une feuille de papier)
... L'importance Ide la source de chaleur

Octobre 2008 Formation des membres du CHS CNRS 9


LAC M STI N
nces infla

lôl

P.asde
5IJbsfc '1<;;."$ ;v<''aamj!-Û)I't5 classées inji:unn~f:!te5 ni d'indication
que ::;Pf;5; R1Q l "fi.""",,",,,,,,!>,!.. de

Octobre 2008 Formation des membres du CHS ,CNRS 10


L' COMBUSTIO
1
.Typologie

• Combustion lente : Oxydation ( phénomène de


1

création de la rouille)
1

• Combustion vive : Feu


,
1

• Combustion très vive : Déflagration


1

• Combustion ~nstantanée : Explosion


1

Octçbre 2008 Formation des membres du CHS CNRS 11


LAC USTION
Les aanaers

• La fumée: toxicité, opacité, Température

• Gaz de combulstion : toxicité

• Les flammes : Brûlure

Octobre 2008 Form"ltion des membres du CHS CNRS 12


LES M E E PROP 10 u
FE
i

. 1

• Rayonnement: jrransmission de
la chaleur horizonta~e par un
rayonnement produ~t par les corps
solides incandescents

• Convection : Tra~smiSSion de la
chaleur verticale par montée des
gaz chauds i
1

• Conduction : Trahsmission de la
chaleur au travers dl'un matériau
• Projection ou éc~ulement :
déplacement d'un support matériel
· 1

Octobre 2008 Formation des membres du CHS CNRS 13


l'
1
,/'

1
1

LES CAUSES D'INCENDI


1
1

• Accidentelles
... Imprudence
... Inconscience
... Malveillance ,
1

• Liées à l'utilisati~n de l'énergie


• Court circuit 1

III- Surcharge élecGrique


• Electricité statio/ue
• Naturelles 1

.. Soleil 1

... Foudre 1

.... Fermentation 1

:)ctobre 2008 Formation ;jes membres du CHS CNRS 14


L CL E u
1

Feux de mlatériaux solides (bois, )


1

Feux de liquides inflammables (


de solides Ifacilement liquéfiables
polyéthy/èn~ )

Feux de gaz ( e
1

f )
1

li Feux de métaux
,
1

a~x auxilliaires de cuisson (huiles


Sodium,)

~
Feux liés
e, animales) sur les appareils de cuisson nouveau 1
Il

Un feu d'olTigine électrique n'a pas de classe


1

Octobre 2008 ·1 Formation des membres du CHS CNRS 15


L'EXTINCTION
III III

rlnelDes
• Action sur 1 combustiblE~
... Suppression
,
,: en coupant l'arrivée de gaz
~ Eloignemelilt : en dispersant un tas de papier ENERGIE D'ACTlVAl1ON

... Refroidisselment : en aspergeant d'eau

• Action sur le Icomburan (=° 2 de l'air)


... Suppressioln par étouffement: couverture,
sable, mousse .
• Diminutionl du taux d'02 de l'air: apport de ENERGIE Q'ACTlVAl1ON

C02 1

... Inhibition Qe la réaction de combustion :


apport d'In1ergen, poudre

• Acti n sur l'énergie d'activation


... Refro dissement : en aspergeant d'eau
1

Octobre 2008 Formation des membres du CHS ,CNRS 16


LrEXTINCTI
es ag~nts de lutte contre le feu
Agent 1 CLASSE A CLASSE B CLASSE C Feu Portée en
extincteur d'origine mètres
électrique
Eau IIIIBL8fifiRII
<li' o." _ -,

;~i.~:!:~t:!:~titltlii~j, '"
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~~'1""'ih>;:K>
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- <,

d,

",,>;i
Inefficace Inefficace DANGER! 2à 3m
pulvérisée

Eau Peu efficace Inefficace DANGER! 2à 3m


pulvérisée +
additif
Poudre BC Ineffica~e DEGATS 3à4 m

Poudre DEGATS 3 à 4m
polyvalente
ABC
CO 2 Environ 0.5 m

Halons Efficace Inefficace Environ 0.5 m

Octobn~ 2008 Formation des me'l1bres du CHS CNRS 17


L'EXTI CTI
Les ag~nts de lutte contre le feu

• Feux de class~ D : sable, extincteurs ' poudre


spécifiques à ~haque métal

• Feux de classe F : extincteurs à poudre spécifiques

Octobre 2008 ForlT'ation des membres du CHS CNRS 18


1

L'EXTINCTI
1

e~, moyens d'extinction


1

• Extincteurs mobilles
li> À pression aUXi(iaire
ah
Poignet de
Poignet de Tuyau~ percussion
U)'lilU~ percussion

:orpsde
robinet 1
= Goupille de sécurité

:;parldet. 1 1 II-!--

Tube 'f-'""-IB~,"=+
Tube ....- i I I l - - r Soullette
plongeur
plongeur Soullette

Cor~s
Corps d'e:xl:indeur
'e::dindeur

Canne

P ulvériS&teur

",""

EAU " ..,/

Octobre 2008 Formation des membres du CHS CNRS 19


L' J

l INCTION
oyens d' tinction
• Extincteurs
,
mobiles
... A pression pe
~Hi;œl
JoInti~$

T,~

r\M 1111
pIœ~f

~~coz
-----il-III]
;t kg .....

Octobre 2008 Formation des membres du OiS CNRS 20


L'
Les moyens d'extinction
• Robinets d'Incenpie Armés • Installation fixe d'extinction
(RIA) au gaz (Inergen)

.octobre 2008 Formation 'des membres du CHS CNRS 21


)' Données techniques de sécurité http://www.ac-nancy-metz.fr/enseignlphysique/securite/donnees_tech...

Données techniques de sécurité


1-GAZ

Point éclair point):


C'est la température la plus basse où la concentration des vapeurs émises est suffisante
pour produire une déflagration au contact d'une flamme ou d'un point chaud, mais
insuffisante pour produire la propagation de la combustion en l'absence de la flamme

La présence d'électricité statique est particulièrement dangereuse; le point éclair sert à classer
les li"!l,i('lGS an fonction de !~IJrs d'inflammation.

Point feu (Fire point)


à cette température le liquide émet suffisamment de vapeur pour avoir des flammes continues:

Température d'auto~infiarnmatÎon (Ignition température):


pour un mélange combustible, de pression et de
données, s'enflamme spontanément sans contact avec une flamme •
Le délai peut varier de quelques millisecondes à plusieurs minutes (pressions et températures

Par exemple un becher chauffé dans un four permella t:umbustion spontanée du butane vers 200·C.
Exemple:

Température d'auto-Inflammation
Point éclair en oC

I~~~~~. ~~~~~~~tlmm. :-~40·C . . . . . . . . . '.m " . . . . . . . . . . . . . . . .+


. . .4.. . 0.o,·C
. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . j

Gazole +70·C +260·C

Dans les moteLJrs à essenr.A,i1 faut que l'allumage se fasse de façon contrôlée par les bougies, donc
températureéfDvée d'auto-inflammation sinon cognement du moteur. Par contre ,dans le moteur diesel, il faut
cette auto inflammation par compression du mélange, donc température d'auto-inflammation moins élevée.
f~"" m
. .__...._.
.....•.' .. m_··········~···_·~ . .'m' ._.,.m.'.""'' ".....,, .,
Limites d'inflammabilité (ou d'explosivité)
--~~···,·~,··"'_·"'~··,--~·····,·~"'·,"''''''''''···'''~~·l

lUne combustion ne peut s'entretenir ou se propager que si la concentration du combustible


[dans le mélange gazeux se situe entre deux valeurs limites:

bn appelle limite inférieure d'inflammabilité (LIE) ou d'explosivité d'un mélange, la concentration


!du combustible en dessous de laquelle la combustion ne peut ni s'entretenir ni se propager.

IOn appelle limite supérieure d'inflammabilité (LSE) ou d'explosMté d'un mélange, la


iconcentration du combustible en dessus de laquelle la combustion ne peut ni s'entretenir ni se
lpropager.
!
1
ILes valeurs des limites s'expriment en % des vapeurs du produit dans l'air.

Exemple:
n-Hexane C61-4 point .éclair: -22°C tO d'auto-inflammation: 240°C Limites: 1.1 % < x < 7.4% en
volume

'prel!''!:O!~~ û~ v§m.lIr~~;;Jr:::1te: (vapeur en contact avec un peu de liquide) elle augmente avec la température!
à?o·e: eau 17mmHg; alcool 44 mm Hg; éther 442 mm Ilg ou 586 mbar; dibrume '160 mm Hg; dl/ode 0,25
mm Hg ; benzène 80 mm Hg; mercure 0,001 mbar

1 sur 3 28/09/2012 12:08


La CUSSTR Danger incendie

Point d'inflalnmation
Supérieur au point éclair de quelques degrés, c'est la température à laquelle le
liquide inflammable émet suffisamment de vapeurs pour former avec l'air un
mélange inflammable qui, une fois allumé, est capable de rayonner assez de chaleur
vers la surface du liquide pour que la combustion puis~se s'entretenir d'elle-même.

Point éclair
Un liquide est dit ' inflammable » lorsqu'il émet des vapeurs qui, en mélange da!!~
les proportions du domaine d'inflammabilité avec un comburant, sont susceptibles de
s'enflammer. La condition principale pour qu'il puisse y avoir combustion est que le
liquide émette des vapeurs en quantité suffisante pour atteindre une concentration
supérkure à la limite inférieure d'inflammabilité. Il existe donc, pour chaque liquide,
. unc t~mpérature à partir ùt:: laquelle se forment des vapeurs en quantité suffisante
pl)ur former avec l'air un mélange inflammable pouvant être allumé, mais
insuffisamment pour que la combustion amorcée ne puisse se poursuivre d'elle­
même si la source d'inflammation est supprimée.

Tenlpérature d'auto-inflammation (auto-ignition)


En l'absence de source d'allumage, un mélange gazeux compris dans les limites
d'inflammabilité peut s'enflammer spontanément s'il est porté à une certaine
température. Il s'agit de la température d'auto-inflammation. Il n'est pas nécessaire
d'activer la totalité d'un mélange pour le faire brûler. Cette inflammation d'une
partie du mélange libère une énergie suffisante pour activer le solde.

\
Définitions Page 3 sur 3
lfingénieur
le et rtncendie
Un feu est une combustion. On le trouve dans des fours, des chaudières sous forme de combustion
contrôlée. Dans le domaine de l'incendie il devient une combustion incontrôlée. Il prend alors une
dimension telle qu'il peut provoquer un incendie.

Nous faisons une distinction fondamentale entre feu et incendie. Les experts du feu, qui ont certes
leurs qualités, se contentent de maîtriser une combustion contrôlée qui répond au scénario défini pm ull

programme thermique prédéterminé. Ont les trouve dans l'industrie du verre, dans l'industrie céramique et
autres industries du feu, dans les laboratoires d'essai; tous lieux où des feux sont réalisés dans des fours ou
~_··~··~··--enceinte~d~ssai~oulesiuméeslmntT:amr1i:séeS1RJ1.U'l:le pasîneommoderTesopêratetirs. Les opcrateurs-·_·--_··_ _·

portent souvent une simple blouse blanche.

Les experts de rincendie, sont les sapeurs-pompiers. Ils doivent, eux, tenter de maîtriser une
c01l1busLiul1 incontrôlée qui répond à un scénario parsemé d'imprévus avec des vies humaines qui doivent
être secourues, des vies humaines qui doivent secourir, des vies humaines qui doivent intervenir.... Et la
fumée, ils la respirent. Les sapeurs pompiers portent une tenue qui pèse près de 20 kg. En d'autres termes, il
faut avoir vécu un incendie pour en ressentir toutes les conséquences matérielles, humaines économiques et
financières. Les essais au feu en laboratoire, que nous décrivons ci-après, ne représentent pas l'incendie
réel.

Au début, on a un feu, une combustion limitée dans l'espace qui peut prendre une importance telle
qu'on assiste à la naissance d'un foyer d'incendie qui se cantonnera toujours dans une zone limitée. rI'
foyer initial pourra se développer autour de cette zone où il a pris naissance en fonction de la présence
avoisinante de produits combustibles. Ce développement se poursuivra jusqu'à atteindre une importance
énergétique telle qu'il y aura possibilité de propagation de l'incendie en dehors de cette seconde zone de
développement, en dehors du local où il a pris naissance et où il s'est développé.

L'étude de l'évolution de l'incendie peut ainsi se subdiviser en trois étapes conventionnelles:


naissance, développement et propagation auxquelles seront associés des concepts également
conventionnels, propres à l'incendie. Ces concepts, qui sont à la base de la terminologie et du jargon des
préventionnistes incendie se retrouveront dans les réglementations et normes.

une technique
ringénieur, appliquée
Nous insistons sur le côté conventi€;mnel de tout ce qui va suivre car les techniques de protection
contre l'incendie relèvent de l'art de l'ingénieur, des techniques de l'ingénieur, des sciences appliquées. Nous

- --~~-----~----- - -~ ~----~_._~--~_ .. -_. __ ._._~--


_.. _.~._ .. _-_ - _ __ __
.. .. .. ._-------~
Point d'éclair
Un liquide, en soi et d'un point de vue purement physique, n'est pas inflammable. C'est le
mélange des vapeurs du liquide dans Pair qui peut former un mélange gazeux inflammable.

Le point d'éclair (en anglais :jlash point) est donc défini comme la température la plus basse
à laquelle un corps combustible émet suffisamment de vapeurs pour former, avec l'air
ambiant, un mélange gazeux qui s'enflamme sous l'effet d'une source d'énergie calorifique
telle qu'une flamme pilote, mais pas suffisamment pour que la combustion s'entretienne
d'elle-même (pour ceci, il faut atteindre le point d'inflammation). Si l'inflammation ne

----
nécessite pas de flamme pilote, on parle alors d'auto-inflammation.

Le point d'éclair est un concept pétrolier et les premiers appareils qui permettent de définir un
point d'éclair ont été décrits dans des normes pétrolières. Il faut donc toujours préciser ,
__[ill')!LareiIJ}J.Û.-a ét!LutilisLquand-on-d-Onne-un€-valeUf-de-p0int-d'éc1ai-r7ta-valeurdép-endTIon---:~~----1
.---- seulement de l'appareil mais également de la bonne vue de l'opérateur qui doit déceler l~_ 1

début d'inflammation.

Une substance est d'autant plus inflammable (peut s'enflammer plus facilement) que son point
d'éclair est bas.

Point d'inflammation
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Le point d'inflammation est la température la plus basse à laquelle un liquide émet


suffisamment de vapeurs pour former avec l'air ambiant un mélange inflan:mmble dont la
combustion une fois débutée puisse s'entretenir d'elle-même après retrait de la source
d'allumage. Il est supérieur au point d'éc1air de quelques degrés. Entre le point d'éclair et le
point d'inflammation, les vapeurs s'enflamment mais ne peuvent C,Olltinuer à brûler sans
apport extéri~ur cl' énergie.

du [modifierj

Triangle du feu
de 50m de haut, le danger de développement du feu est limité en fixant la valeur maximale de la densité de
charge calorifique à 25 MJ/m 2 pour les façades (art GH 12) et 255 MJ/m 2 de charge calorifique immobilière
(art GH 16). La législation belge n'y fait aucune référence. Ce qui est une erreur.

On trouvait néanmoins cette notion dans l'AR abrogé qui a précédé les "Normes de base":

LEGISLATION ABROGEE
(par l'AR du 19 décembre 1997)

Les bâtiments atypiques non compartimentés ou avec des compartiments dépassant 2500 m2 et
avec une charge d'incendie supérieure à 870 Ml/m2 sont équipés d'une installation d'extinction
automatique hydraulique, (NBN 5 21-028). (AR 07.07.1997, "Normes de base annexe 4
- ~ --~ --~ -~ ----~-~ ~"--"-+-"-~'-~"--'---j
-'--~'--~"~'~--"-1~bâtimentn!/~"t - ~ -~ - - ~~- ----~-

Retenons les ordres de grandeur


,
suivants de densités de charges calorifiques par m 2 de plancher
exprimées en MJ/m 2 •

Fa.~rique de rn.eubles 1.300

Imprimerie

'" . "Ï!
?tockages enhaut!3ur 8.000 à 60.000

Il est intéressant d'évaluer la puissance de certaines combustions:

Allumette: 30 mgx 17 J/mg qui brûle pendant 30 s: 30 x 17/30 =17W

Logement de 20 ml!: 20 ml! x 500 MJ/m2 qui brtlle pendant 17 min soit environ 1000 s: 10 MW

Entrepôt de 1.000 tonnes de produits d'une charge calorifique moyenne de 17 MJ/ kg qui brûle
pendant 4 heures: 17.000.000 MJ/(4X3.600)s = environ 1.200 MW

La configuration géométrique des objets peut influencer considérablement le développement du


f0ytL' initial.
Combustion du propane dans le dioxygène

1
Le dioxyde de carbone CO2 et l'eau H20 sont plus stables que le dioxygène et le propane.
1
La combustion est une réaction d'oxydo-réduction, en l'occurrence l'oxydation d'un
j
1

combustible par un comburant;

• le combustible est le corps qui est oxydé durant la combustion; c'est un réducteur, il perd /" 1
des électrons; ,1

• le comburant est le corps qui est réduit; c'est un oxydant, il gagne des électrons \

.-_.~._. ---_.. __.~._. ----I


::~~;::::::~~~:n:.:::~eNDlE - J
Nous avons dit plus h~ le développ~ment de l'incendie était conditionné par la facilité
d'inflammation des,produits combustibles entourant son point de naissance. En d'autres tcrmes il faut que
~\..•
le foyer initial se développe d'une façon incontrôlée pour donner naissance àl'incendie et, une fois ceatade
atteint, que la quantité de chaleur dégagée par ce foyer puisse enflammer les objetsenvironnànts
susceptibles d'alimenter l'incendie.

Cette réaction peut être évaluée conventionnellement par des essais en laboratoire appelés essais de
réaction au feu. Elle intervient donc lors de la naissance et lors du développement de l'incendie. Elle
concerne principalement les matériaux de construction et d'aménagement intérieur.

Le développement de l'incendie est donc conditionné par la combustibilité ou la non combustibilité


des matériaux environnants, évaluée par leur pouvoir calorifique supérieur (PCS) ainsi que par leur facilité
d'inflammation. Mais ces critères ne suffisent pas.

Le concept le plus important qui conditionne le développement de l'incendie est la charge


d'incendie ou charge calorifique (MJ). Elle permet d'évaluer la quantité de chaleur qui pourrait être
dégagée par la combustion des produits qui entourent le foyer d'incendie. Cette charge calorifique est le
principal élément chiffrable du risque d'incendie. Elle se calcule aisément: chaque produit est caractérisé
par son pouvoir calorifique (MJ1m3 , en MJIl ou en MJ/kg) que nous avons défini ci-dessus pour les
gaz, les liquides et ~es solides. Il suffit d'en définir la quantité en mètres cubes, en litres ou en kilogrammes
et de les multiplier. On obtiendra ainsi la charge calorifique (MJ). En divisant ce nombre par la surface
de plancher on obtiendra la densité de charge calorifique (MJ/m2 ) de plancher. Un nombre trop élevé
de MJ/ml! peut constituer un danger. On distinguc la charge calorifiqueimmobllière qui se rapporte à
devons être particulièrement méfiants et très critiques vis-à-vis d'affirmations telles que: notre expérience
scientifique en matière d'incendie... ou encore, les essais scientifiques que nous avons entrepris. Tous
les concepts et définitions tels que, température d'inflammation, points d'éclair, limites
d'inflammabilité, résistance au feu, réaction au feu ... sont conventionnels et sont loin de
représenter des constantes physiques ou chimiques. Nous avons trop souvent constaté que la seule
évocation du mot scientifique tendait à conférer une image d'infaillibilité à son auteur et à clôturer le débat.
Or, la principale qualité du préventionniste, du conseiller en prévention et de tout expert en incendie, est sa
capacité de réflexion, de critique et de remise en cause des éléments qu'il constate ou qu'on lui présente sous
forme d'avis, de rapport d'essais ou de de rapports de visite.

Causes d'incendie
- . - - - - --tapréventiomlel'inœIrdie consîste-àlMter, âtunepart, la naissance-d'üiifoyeriDiûarqu.rse-,~--····

présente sous forme de combustion non désirée mais contrôlable


,
et, d'autre part, k développement de ce
foyer initiaI à un environnement combustible qui donne lieu à une combustion non désirée plus .
importante en puissance calorifique (kilowatts) et difficilèment contrôlable. L'expression "non désirée" ne
s'applique évidemment pas à l'auteur d'un incendie volontaire qui, en Belgique, sont à l'origine de près de la
moitié des incendies. Les causes d'incendie sont trop souvent limitées aux sources de chaleur initiales. Nous
estimuns que l'énuncé des causes réelles implique quell'incendie soit considéré dans son ensemble c'est-à­
dire au cours de ses trois principaux stades d'évolution: sa naissance, son développement et sa
propagation. Ce sont les deux premiers stades, naissance et développement qui retiendront
particulièrement notre attention dans leur contexte matériel et de comportement humain. Nous
distinguerons donc:

1. les sources d'énergie calorifiql'te qui peuvent créer un foyer initial. A ce stade, on aura une
combustion généralement contrôlable et on ne pourra pas encore parler d'incendie.
2. les environnements combusb'bles qui, soumis à l'influence de ce foyer initial, donneront lieu à
une combustion incontrôlée qui portera alors le nom de début d'incendie. ~
3. les conditions où coexistent intimement des sources d'énergie calorifique et des
environnements combustibles qui, avec le temps, sont susceptibles de donner lieu à une
combustion mcontrôlée qui sera également considérée comme début d'incendie.
4. les comportements humains associés aux trois points ci-dessus.
5. les situations potentiellement dangereuses.
,

LE COMPARTIMENTAGE

._-----_ ....- - - _ ....- - - _ ... --_....__....._---_. __._------_.---------- ._.'_ ..


.._------~-_...._ --~ .----_._-_._---_._--­
incendie une technique de l'ingénieur
le feu et l'incendie
Un feu est une combustion. On le trouve dans des fours, des chaudières sous forme de combustion
contrôlée. Dans le domaine de l'incendie il devient une combustion incontrôlée. Il prend alors une
dimension telle qu'il peut provoquer un incendie.

Nous faisons une distinction fondamentale entre feu et incendie. Les experts du feu, qui ont certes
leurs qualités, se contentent de maîtriser une combustion contrôlée qui répond au scénario défini par un
programme thermique prédéterminé. Ont les trouve dans l'industrie du verre, dans l'industrie céramique et
autres industries du feu, dans les laboratoires d'essai; tous lieux où des feux sont réalisés dans des fours ou
-enceintes-d'~ssai-ou-Iesfumées-sont-canalisées-pourne-pasincommoder-les-opérateu~Les\)pérateurs

portent souvent une simple blouse blanche.

Les experts de l'incendie, sont les sapeurs-pompiers. Ils doivent, eux, tenter de maîtriser une

combustion incontrôlée qui répond à un scénario parsemé d'impréws avec des vies humaines qui doivent
p.t~ j:I~I'{)I1rllf'lj:l, d~j:I vi~j:I hnmAlnf'lS qui dl)hr~l'It sl,":('.ôill'Ïr, dE'.$ vies humaines qui doivent intervenir.... ./<.:t la

fumée, ils la respirent. Les sapeurs pompiers portent une tenue qui pèse près de 20 kg. En d'autres termes, il
faut avoir vécu un incendie pour en ressentir toutes les conséquences matérielles, humaines économiques et
financières. Les essais au feu en laboratoire, que nous décrivons ci-après, ne représentent pas l'incendie

réel.

Au début, on a un feu, une combustion limitée dans l'espace qui peut prendre une importance telle
qu'on assiste à la naissance d'un foyer d'incendie qui se cantonnera toujours dans une zone limitée. Ce
foyer initial pourra se développer autour de cette zOne où il. a pris naissance en fonction de la présence
avoisinante de produits combustibles. Ce développement se poursuivra jusqu'à atteindre Wle importance
énergétique telle qu'il y aura possibilité de propagation de l'incendie en dehors de cette seconde zone de
développement, en dehors du local où il a pris naissance et où il s'est développé.

L'étude de l'évolution de l'incendie peut ainsi se subdiviser en trois étapes conventionnelles:


naissance, développement et propagation auxquelles seront associés des concepts également
conventionnels, propres à l'incendie. Ces concepts, qui sont à la base de la terminologie et du jargon des
préventionniRteR inr.enclie R~ retrouveront dans les réglementations et normes.

L'incendie n'est pas une science - c'est une technique de


l'ingénieur, une science appliquée
Nous insistons sur le côté conventionnel de tout ce qui va suivre car les techniques de protection
conqe l'incendie relèvent de l'art de l'ingénieur, des techniques de l'ingénieur, des sciences appliquées. Nous

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