Vous êtes sur la page 1sur 141

République d’Haïti - Repiblik d Ayiti

MINISTERE DE L’AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DU


DEVELOPPEMENT RURAL
(MARNDR)

MANUEL POUR LA REALISATION DES PROJETS A HAUTE


INTENSITE DE MAIN-D’ŒUVRE (HIMO) RELATIFS A
L’IRRIGATION ET AU DRAINAGE, LES PISTES RURALES
ET ASSAINISSEMENT DE RUES, LA CONSTRUCTION
CIVILE ET DÉMOLITION, ET L’AMENAGEMENT DES
BASSINS VERSANTS

Jean Robert JEAN-NOEL

Aout 2012

Financé par

LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM)


SOMMAIRE

1. VOLUME I : MANUEL D’OPERATION

2. VOLUME II : MANUEL D’ELABORATION ET DE MISE EN ŒUVRE DES


PROJETS/PROGRAMMES A HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ ŒUVRE (HIMO)

2.1. REHABILITATION DE SYSTEMES D’IRRIGATION


2.2. PISTES RURALES/RUES
2.3. CONSTRUCTION CIVILE ET DEMOLITION DE MAISONS
2.4. AMENAGEMENT DE BASSINS VERSANTS OU CONSERVATION DE SOLS ET DE
L’EAU

3. VOLUME III : ANNEXES

3.1 ANNEXE 1: CANEVAS DE PRESENTATION DES SOUS- PROJET


3.2 ANNEXE 2: PRESENTATION ET PROCEDURES ADMINISTRATIVES
3.3 ANNEXE 3: PROCEDURES DE PREPARATIONS DES RAPPORTS TECHNICO-
FINANCIERS
Avertissement à l’utilisateur

Ce manuel est un guide élaboré pour le compte du Ministère de l’Agriculture à l’usage de tous
les intervenants dans le domaine des projets/programmes utilisant la main- d’œuvre intensive,
en particulier la haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) . Il est réalisé dans le cadre du « plan
d’action pour le relèvement et le développement national d’Haïti (PARDNH) », présenté à la
Conférence des Nations Unies du 31 mars 2010 à New-York. C’est un plan de 34.5 milliards de
USD sur 22 ans réparti en trois phases, humanitaire, relèvement et reconstruction. Dans sa
phase humanitaire et surtout de relèvement immédiat, il a été entrepris, à partir d’avril 2010,
un vaste programme de création d’emplois ou cash for work avec l’aide du programme
alimentaire mondial (PAM), du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD),
de l’USAID, de la FAO. Ce programme est coordonné par le Ministère de l’agriculture, des
ressources naturelles et du développement rural (MARNDR). Ce qui a donné lieu à l’élaboration
d’un manuel d’opération repris dans ce dossier et adapté pour les besoins de la cause (Volume
I).

Il a été insisté dans ce manuel sur la nécessité d'avoir une structure budgétaire évolutive
partant de la structure actuelle de 65% pour la main-d'œuvre (MO), de 30% pour matériaux (M)
et 5% pour la gestion (G), vers une structure idéale budgétaire de 40, 40, 20 ou, au tout au
moins, 50, 35, 15 pour (i) l'adapter à la phase de reconstruction, (ii) mieux asseoir la méthode
HIMO (méthode manuelle) dans le processus de reconstruction par rapport à la méthode HIEQ
(haute intensité d'équipements), (iii) favoriser l’absorption partielle de la masse de main
d'œuvre haïtienne non qualifiée, (iv) obtenir des résultats proches de l'approche HIEQ dans
certains cas, et (v) favoriser l'émergence de petites firmes locales.

Il est donc impératif pour l’Etat Haïtien de bien négocier la structure du budget de tout
programme de création d’emploi temporaire et de prévoir, avec le coût actuel du salaire
minimum, un montant global annuel de 200 millions d'USD pour 100000 emplois journaliers
durant 5 ans. Les domaines sont l'irrigation et le drainage, les pistes rurales et l’assainissement
de rues (nettoyage, adoquinage) , l'aménagement des bassins versants (conservation de sol et
de l’eau), la construction civile (démolition, réhabilitation/construction de logements sociaux),
etc. Il est à noter que tout ceci s'adapte bien à la saison cyclonique annuelle cyclique au pays
haïtien et à la situation post sismique du 12 janvier 2010.

Dans le cadre de ce guide, il a été retenu plusieurs domaines dont certains regroupés avec
d’autres car les prototypes proposés sont applicables avec un peu d’imagination à des activités
qui se retrouvent dans plusieurs domaines en même temps comme l’Irrigation et le drainage,
les pistes rurales et l’assainissement de rues, la construction civile et la démolition de maisons
endommagées, l’aménagement des bassins versants et la conservation de sol et de l’eau.

Dans le Volume II du document, il est fourni des prescriptions techniques et prototypes pour (i)
la réhabilitation des systèmes d’irrigation, (ii) la réhabilitation des pistes rurales/rues, (iii) la
construction civile ou réhabilitation/construction de logements sociaux y incluse la démolition
de maisons endommagées, et (iv) l’aménagement des bassins versants ou la conservation de
sol et de l’eau. Ces prescriptions sont adaptables facilement à des cas non prévus par ce guide,
il suffit de bien saisir la manière d’établir ces prototypes. Les exemples de calcul fournis
permettent de mieux pénétrer l’esprit des prototypes qui est en soi une organisation de
chantier par activité et/ou par domaine.
Tandis que , dans le Volume III ou Annexes, il est fournis les outils pour présenter des dossiers
de projet plus ou moins semblables quel qu’en soit le domaine considéré et pour en assurer une
bonne gestion de l’exécution. On y retrouve le canevas de présentation de sous-projet, les
procédures administratives et les modèles de présentation de rapports physico-financiers.

Il faut signaler que ce guide est une compilation adaptée de la majorité de ce qui se fait en
Haïti en matière de travaux HIMO ou méthode manuelle. Il est inspiré des actions menées au
niveau de l’Etat (MARNDR, MTPTC, MDE etc.), de la société civile, des ONG et de la vaste
expérience de la plupart des techniciens haïtiens (y inclus l’auteur) et étrangers en la matière.

Il est clair que ce guide n’a pas la prétention de toucher tous les cas de figure. Il fournit une
documentation assez simple sur les domaines retenus et permet une bonne compréhension de
ces domaines même à un non initié. Mais il n’exclut pas d’entreprendre des études sérieuses
avant d’aborder des problèmes complexes qui ne manqueront pas de surgir et qui nécessiteront
des expertises pointues. Et même, pour des cas abordés, il est conseillé de faire appel à des
techniciens pour obtenir de meilleurs résultats.

Ce guide pourra aider dans les négociations avec la communauté internationale, surtout en ce
qui trait à la nécessité d’une structure budgétaire évolutive et adaptée selon le cas pour les
travaux HIMO en vue d’obtenir des résultats plus proches de la méthode HIEQ donc des
résultats plus adaptés à la phase de reconstruction.

Il est plus qu’évident que cette méthode HIMO qu’on a dénaturée en « ROY-ROY » en Haïti
peut largement contribuer à la reconstruction/construction du pays en favorisant l’intégration
de la main d’œuvre locale non spécialisée dans cette tache immense de refondation du pays
haïtien, pour en faire « un pays émergent et moderne » à l’horizon des années 2030 en
commençant dès maintenant.

Bien à vous
Jean Robert JEAN-NOEL
Consultant
VOLUME I

MANUEL D’OPERATION
MANUEL D’OPERATION

TABLE DES MATIERES

1. CONTEXTE
2. OBJECTIFS DU MANUEL
3. JUSTIFICATION DE L’APPROCHE HIMO
4. PRINCIPES DIRECTEURS
5. CHAMPS D’APPLICATION
6. ACTEURS IMPLIQUES
7. ROLES ET RESPONSABILITES DES ACTEURS
7.1. ACTEURS MAJEURS (ETAT, BAILLEURS DE FONDS, AGENCES DE COOPERATION
TECHNIQUE)
7.2. STRUCTURE DEPARTEMENTALE DE VALIDATION
7.3. COLLECTIVITES TERRITORIALES
7.4. STRUCTURES DECONCENTRÉES
7.5. ORGANISMES D’EXECUTION
8. ORGANISATION DES CHANTIERS HIMO
9. INSPECTION DES CHANTIERS HIMO
10. SUPERVISION DES CHANTIERS HIMO
11. RAPPORTS
1. CONTEXTE
Suite au séisme du 12 janvier 2010, qui a fait officiellement 316,000 morts, des dégâts matériels
estimés à environ 120% du PIB de 2009, 1200000 sans abris, et provoqué plus de 500,000
déplacés vers les provinces et le monde rural, Le Gouvernement de la République avec l’appui
de la communauté internationale a finalisé le document PDNA (Post Desaster Needs Assesment).
C’est un exercice visant à évaluer les pertes et dommages causés par cette catastrophe en vue
de déboucher sur un plan stratégique de développement national pour refonder l’Etat d’Haïti,
plus connu sous le nom du plan d’action pour le relèvement et le développement national d’Haïti
(PARDNH). Cette refondation passe par la reconstruction qui elle-même se fera en trois phases,
urgence, relèvement et reconstruction/développement. Les phases d’urgence et de relèvement
immédiat devront favoriser l’autonomisation des victimes par la création massive d’emplois à
travers tout le pays, en particulier dans les zones touchées et les lieux d’accueil des déplacés. Ce
qui pousse les institutions Haïtiennes et étrangères à mettre sur pied un vaste programme de
création d’emploi visant la relance des activités économiques dans le pays. D’où la nécessité d’un
manuel d’opération pour la mise en œuvre des travaux à haute intensité de main d’œuvre
(HIMO).

Ce programme de création d’emploi permettra à des centaines de milliers de personnes


sinistrées de la zone métropolitaine et des régions affectées par le tremblement de terre ou
celles qui se sont déplacées à travers le pays de disposer en travaillant d’un revenu minimum ou
de nourriture.

Le programme vise trois objectifs :


1- L’amélioration de la sécurité alimentaire des bénéficiaires directs par la possibilité
d’accès à des revenus acceptables et/ou à leur paiement partiel en nature avec des
provisions alimentaires.
2- L’assainissement des zones concernées et la diminution de la vulnérabilité du pays par
la réalisation de travaux de déblayage, curage de canaux d’irrigation et de drainage,
traitement des bassins versants, correction de ravines et de berges de rivière,
reboisement, etc.
3- La relance de la production agricole et alimentaire, par l’entretien, la réhabilitation et la
construction des infrastructures productives (routes, systèmes d’irrigation, etc.), et
travaux agricoles.

Ce manuel conçu essentiellement pour ce programme est adaptable avec quelques légères
modifications à tous les secteurs utilisant les travaux à haute intensité de main d’œuvre ou
l’approche HIMO/ Cash for work/food for work ou méthode manuelle d’exécution des travaux.

Dans le cadre de la reconstruction du pays, et avec le salaire minimum actuel, il est possible de
mettre sur pied un programme HIMO de plus de 200 millions d’USD annuellement sur une
période d’au moins cinq (5) ans susceptible de créer approximativement 100000 emplois
journaliers durant la période considérée.

2. OBJECTIFS DU MANUEL
Les objectifs du manuel sont de :
 Aider les acteurs du développement à mieux s’approprier d’une méthode de travail qui a
fait ses preuves tant en Haïti qu’ailleurs ;
 Favoriser l’harmonisation des interventions des acteurs de développement pour aider les
bénéficiaires à mieux en profiter ;
 Permettre aux structures déconcentrées des ministères de disposer d’un outil efficace
d’accompagnement des collectivités territoriales dans le cadre des travaux d’urgence, de
relèvement et de développement ;
 Aider à mieux élaborer les projets HIMO
 Aider à mieux exécuter les chantiers HIMO

3. JUSTIFICATION DE L’APPROCHE HIMO OU METHODE MANUELLE


L’approche HIMO se définit comme une alternative technologique qui vise à promouvoir
l’utilisation optimale des ressources locales (main d’œuvre et matériaux locaux, savoir faire
local..) dans une perspective de réduction de la pauvreté tant en recherchant la qualité des
travaux réalisés et en respectant les normes du travail. La combinaison optimale de ces
ressources ne dispense pas en effet les projets HIMO d’utiliser un équipement léger dans le but
d’aboutir à une qualité acceptable des travaux.
Les travaux HIMO doivent s’appliquer dans le cas ou cette approche est techniquement possible
et économiquement rentable. La faisabilité des projets selon l’approche HIMO est évaluée en
effet selon des critères se rapportant notamment :
(i) au niveau économique du pays,
(ii) au niveau de salaire,
(iii) à la disponibilité de la main d’œuvre et des matériaux,
(iv) au volume des travaux, etc.
L’approche HIMO se justifie davantage dans les pays comme Haïti où la main d’œuvre est
abondante, bon marché et disponible en particulier après les crises (Emeutes, cyclones, séismes,
etc.) dans le cadre des programmes de reconstruction, de réduction de la pauvreté, de
promotion du secteur privé local, et d’appui à la décentralisation et au développement local.
Il faut reconnaître cependant que les projets HIMO s’implantent plus facilement dans un
contexte qui bénéficie du soutien de personnes sensibilisées à l’approche et disposées à porter le
plaidoyer directement au niveau des décideurs ou par l’intermédiaire de projets
d’investissements, de programmes et fonds sociaux et qui bénéficient des appuis en formation
pour les divers acteurs impliqués dans la mise en œuvre des travaux.
Le niveau des salaires versés à la main d’œuvre constitue un critère décisif à prendre en compte
dans la justification économique et l’évaluation de la faisabilité de l’approche HIMO. Le respect
du salaire minimum (SM) et son paiement à temps procurent aux travailleurs des revenus
compétitifs et motivants susceptibles d’amplifier les avantages économiques que l’on reconnaît à
l’approche HIMO : réduction des coûts de construction, économies en devises.
Des études effectuées dans certains pays nous montrent bien que le «salaire d’équilibre», c'est-
à-dire le salaire en dessous duquel la méthode HIMO reste rentable est de loin supérieure au
SM. Ceci montre que le salaire moyen d’un travailleur HIMO dans ces pays peut être fixé au
dessus du SM, sans toutefois compromettre la rentabilité financière des travaux HIMO.

4. PRINCIPES DIRECTEURS DES CHANTIERS HIMO


 Le principal atout des chantiers HIMO est l’implication, la participation et la
responsabilisation des bénéficiaires directs vis-à-vis des investissements consentis dans leurs
zones d’évolution ;
 L’HIMO favorise l’utilisation des matériaux locaux et de la main d’œuvre locale spécialisée ou
non ;
 L’HIMO permet un apprentissage progressif des bénéficiaires et une acquisition de
connaissances réplicables à souhait ;
 L’HIMO est garante de la prise en charge future des investissements consentis, si elle est bien
appliquée ;
 L’HIMO favorise l’utilisation des petites entreprises locales, des organisations
communautaires de base, le renforcement de ces structures et des structures des
collectivités territoriales (CT) ;
 L’HIMO apporte dans les zones d’interventions un flux monétaire qui réduit
considérablement le taux de chômage par la création massive d’emplois, et qui favorise
l’émergence de petites entreprises connexes et l’accès à la sécurité alimentaire. Le
Programme évitera d’intervenir dans les aires d’intervention des programmes et Projets en
cours, ou cherchera des synergies et/ou complémentarités avec ces autres
programmes/projets.
 La Structure du budget de l’HIMO est adaptable aux champs d’application considérée, même
si les structures idéales de budget demeurent, en fonction même de la longue expérience
haïtienne en la matière, la 40, 40, 20 (40% de main d’œuvre, 40% de matériaux et matériels
et 20% de gestion) et la 50, 30, 20 ou tout au moins, la 50,35,15. Avec une telle structure de
budget, on pourrait obtenir, dans certains cas, des résultats comparables à l’approche haute
intensité d’équipements (HIEQ) ou approche HIEQ.
 Pour le cas qui nous concerne dans ce manuel, la structure du budget adoptée est de
65,30,5 pour l’ensemble des champs d’application retenus, 65% pour main d’œuvre, 30%
pour matériaux/matériels, et 5% pour gestion/administration . Elle peut être ajustée au
besoin du domaine ou champ d’application considéré. Il faudrait aussi que cette structure du
budget soit évolutive pour s’adapter au besoin de la reconstruction du pays jusqu’à atteindre
la structure idéale de 40, 40, 20 ou de 50,30, 20 ou 50, 35, 15 pour permettre l’atteinte des
résultats durables, favoriser l’émergence de petites firmes locales et une acceptation
définitive de l’approche HIMO susceptibles dans certains cas de rivaliser avec l’approche
HIEQ. Il est important ici de noter qu’une HIMO bien organisée n’a rien avoir avec le ROY-
ROY haïtien qui une dénaturation de l’HIMO utilisées à des fins politiciennes.
 La rémunération de la main-d’œuvre pour les travaux HIMO ne devra pas rentrer en
compétition avec celle des travaux agricoles. Il en est de même pour le food for work, il
faudra éviter de distribuer de la nourriture pour travail dans les zones où il en existe pour ne
pas porter préjudice à la production locale.
 Dans les chantiers HIMO, il faudra au moins 30% de femmes affectées aux travaux. Et les
mineurs (moins de 18 ans) seront refusés. Il faudra une couverture d’assurance minimum
pour les ouvriers et controleurs, soit 2% de la masse salariale (OFATMA), ou tout au moins
une trousse de premiers soins sur les chantiers.

5. CHAMPS D’APPLICATION
Les champs d’application de la méthode est très vaste. Ils concernent les routes en terre, les
systèmes d’irrigation, l’environnement, l’assainissement, l’eau potable et logements sociaux pour
ne citer que ces champs. Ces champs ont déjà été expérimentés en Haïti avec succès par le
MTPTC, le MARNDR, la PADF et d’autres acteurs.

6. ACTEURS IMPLIQUES
Les acteurs impliqués se regroupent en plusieurs catégories, 1) le Gouvernement à travers ses
structures comme le MARNDR, le MTPTC, le MICT, le MDE, le MPCE et leurs structures
déconcentrées, 2) les bailleurs de fonds (BF) et agences de coopération (ACT) comme la BID, la
Banque Mondiale (BM), le PAM, le PNUD, la FAO, l’USAID, l’ACDI 3) les collectivités territoriales
(Délégués, Maires, CASECs, ASECs), 4) la société civile comme les organismes d’exécution (Firmes
privées, OCB, etc.) et les bénéficiaires directs organisés ou non.

7. ROLES ET RESPONSABILITES DES ACTEURS OU PARTIES PRENANTES


Pour réussir les chantiers HIMO, les rôles et responsabilités des acteurs doivent être bien définis.
7.1 ACTEURS MAJEURS (ETAT, BAILLEURS DE FONDS ET AGENCES DE
COOPERATION)

Les grandes décisions stratégiques et d’orientation sont prises par un comité qui réunit : Le
Ministre de l’Agriculture (MARNDR), le Ministre de l’Environnement, le Coordonateur de l’aide
alimentaire du Gouvernement, les responsables des Ministères de la Planification, de l’Intérieur
et des collectivités territoriales, des Représentants du PAM, de la FAO, du PNUD et de l’USAID.

7.2 STRUCTURE DEPARTEMENTALE DE VALIDATION


A coté de la Table Sectorielle Agricole (TSA) qui opère au niveau stratégique et de la Table de
Concertation Départementale (TCD) qui facilite l’opérationnalisation des actions au niveau de
terrain, il est proposé dans le cadre de ce programme une structure départementale de
validation des projets pour éviter des conflits au niveau des communes et des sections
communales. Cette structure est composée de : 1) Directeur Départemental de l’Agriculture, 2)
Délégué Départemental, 3) Président Association des Maires du département, 4) Directeur
Départemental du MTPTC, 5) Directeur Départemental du MPCE, 6) Directeur Départemental du
MDE, 7) Représentant de la Société Civile, 8) Représentant de la Direction de la Protection civile,
9) Représentant de l’agence ou des agences de coopération sur place.

A noter que la coordination de cette structure est assurée par la Direction départementale
agricole.

Cependant, pour les 6 municipalités, à forte concentration urbaine, de la région métropolitaine


de Port-au-Prince (Carrefour, Port-au-Prince, Delmas, Pétion-Ville, Cité Soleil, Tabarre et Croix-
des-Bouquets), la coordination du comité de validation des projets sera assurée par le Ministère
de l’Environnement.
Dans les départements, il peut y avoir selon la décision des acteurs ou parties prenantes,
(i) un premier niveau de choix de projets au niveau section communale,
(ii) un second niveau de choix de projets soit au niveau communal, soit au niveau
intercommunal (arrondissement) selon l’approche intercommunalité qui favorise
l’intégration des vices délégués dans la structure intercommunale contrairement à la
structure communale.
De toute manière, la validation finale du choix de projets appartient à la structure
départementale de validation.

7.3 COLLECTIVITES TERRITORIALES


Les Collectivités Territoriales sont parties prenantes des opérations du Programme à tous les
niveaux. Elles contribuent à l’identification des problèmes, à la conception des solutions, à la
recherche de financement et à l’exécution des travaux. Elles en assurent aussi un certain contrôle
au moment de l’Exécution si elles ne sont pas directement impliquées. En tout cas, pour la
plupart des extrants comme les routes tertiaires ou pistes rurales, les systèmes d’irrigation,
systèmes d’eau potable ou autres, elles sont, en principe, parties prenantes dans la gestion de
ces infrastructures physiques.

7.4 STRUCTURES DECONCENTRÉES


Les structures déconcentrées de divers ministères (SDM) et/ou organismes autonomes de l’Etat
fournissent, déconcentration administrative oblige, un appui de proximité aux structures des
collectivités territoriales en termes de montage de dossiers, de choix des organismes
d’exécution, de supervision des travaux, et de formation. Elles sont aussi parties prenantes de la
gestion quotidienne des infrastructures mises en place de manière participative.
7.5 ORGANISMES D’EXECUTION
Les organismes d’exécution (OE) peuvent être des Firmes locales, des Organisations
communautaires de base (OCB), des consultants indépendants, exceptionnellement des
collectivités territoriales et structures spécialisées des ministères dans le cadre de régie assistée
ou de régie. Elles procèdent au choix des travailleurs, leur organisation sur les chantiers, à
l’exécution des travaux. Elles préparent avec la supervision les rapports physico-financiers et les
rapports circonstanciés pour des cas exceptionnels ou de forces majeurs survenus au niveau des
chantiers.

Le paiement rapide des organismes d’exécution, OCB, Petites et moyennes entreprises locales
(PME) est une condition de l’application de l’approche HIMO. Le mauvais traitement de cette
question est susceptible de remettre en cause ou de freiner l’avancement d’un projet HIMO. En
pratique le délai de paiement ne doit pas dépasser deux mois si l’on veut éviter de fragiliser
davantage l’équilibre financier des petites entreprises locales.

Quant à ces OE, il faut qu’elles procèdent au paiement des travailleurs tous les quinze jours et
procéder à des rotations trimestrielles de travailleurs pour faciliter au plus grand nombre de
familles d’avoir accès à des revenus plutôt acceptables. D’où nécessité de recrutement
périodique bien organisé

8 ORGANISATION DES CHANTIERS HIMO


L’organisme d’exécution (OE), qui peut être une PME, OCB ou autres, devra procéder au
recrutement des équipes de travail de manière intelligente. Car le recrutement, le suivi des
équipes de travail et la qualification (sur le tas) des ouvriers en début de chantier sont des
facteurs essentiels de productivité des équipes et de la qualité des travaux. Les périodes
d’inactivité liées au cycle de production agricole, surtout en milieu rural, constituent des
moments propices auxquels s’accommodent mieux les travaux HIMO.
En pratique il faut prévoir pour une organisation de chantier :

1 chef d’équipe par groupe de 20 ouvriers (travailleurs) et


1 contrôleur pour 5 équipes pour un nombre optimal d’ouvriers limité à 100.

Dans le cadre de ce programme, les ouvriers/travailleurs seront payés 200 G./jour, les chefs
d’équipe : 400 G, et les contrôleurs : 600 G, soit sur une base journalière, soit une base de
quantité de travail fourni par jour (contrat).

A noter que pour chaque domaine d’application, des prescriptions techniques et prototypes
contenant des rendements par personne et par jour sont établies pour faciliter la mise en
œuvre des activités.

Il faut signaler enfin qu’une partie de cet argent (40 à 50%) peut être payée en nourriture
(combinaison argent pour travail et nourriture pour travail).

9 INSPECTION DES CHANTIERS HIMO


L’inspection des travaux HIMO se fera de manière périodique par les agents des Collectivités
territoriales, des structures déconcentrées des ministères, des agences de coopération. La
structure centrale de coordination du programme effectuera des visites d’inspection périodiques
pour s’assurer de la bonne marche des activités sur le terrain et de leur conformité par rapport
aux normes établies. Elle s’assure aussi de l’implication et de la participation de l’ensemble des
parties prenantes, en particulier les collectivités territoriales et les organisations
communautaires de base.

10 SUPERVISION DES CHANTIERS HIMO


La supervision des chantiers sera assurée par l’organisme de supervision (OS) préposé à cet
effet recruté sur base d’appel à concurrence ou de gré à gré. Cet OS peut être une petite firme
locale, un consultant indépendant, des cadres des structures centrales ou déconcentrées choisies
ou recrutées pour assurer cette mission. Cet OS s’assure de la conformité des travaux par
rapport au dossier d’exécution du programme et par rapport aux normes en vigueur en la
matière, bref par rapport aux règles de l’art.

11 RAPPORTS
Les rapports d’exécution par les OE qui fournissent périodiquement l’état d’avancement des
travaux et l’état des dépenses correspondantes, (rapports physico-financiers) seront soumis
selon les délais prévus par les contrats. Dans certains cas, l’OE aura à présenter des rapports
circonstanciés (forces majeures ou autres). Mais seuls les rapports physico-financiers et les
rapports de supervision correspondant donneront droit à des paiements tels que prévus par les
contrats.

Il y aura aussi des rapports d’inspection par des agents de la structure centrale, des structures
déconcentrées, des collectivités territoriales, des bailleurs de fonds et des agences de
coopération technique. Ces rapports donneront une idée de la situation globale au niveau des
chantiers, feront un état des lieux du ou des chantiers visités et des recommandations pour
améliorer la mise en œuvre des actions en cours. Une liste des personnes rencontrées sera
placée en annexe de ces rapports.
Volume II

MANUEL D’ELABORATION ET DE MISE EN ŒUVRE DES PROJETS A EXECUTION MANUELLE

IRRIGATION, PISTES RURALES/ASSAINISSEMENT DE RUES, CONSTRUCTION CIVILE,


CONSERVATION DE SOLS ET DE L’EAU
MINISTERE DE L’AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
(MARNDR)
================================

MANUEL D’ELABORATION ET DE MISE EN ŒUVRE DES PROJETS A EXECUTION MANUELLE

IRRIGATION, PISTES RURALES/ASSAINISSEMENT DE RUES , CONSTRUCTION CIVILE,


CONSERVATION DE SOLS ET DE L’EAU

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES


(CPT)

DESCRIPTION DES ACTIVITES


ET PROTOTYPES

JEAN ROBERT JEAN-NOEL

Financé par

LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM)

Juin 2011
TABLE DES MATIERE

I- REHABILITATION DE SYSTEMES D’IRRIGATION

II- PISTES RURALES/RUES

III- CONSTRUCTION CIVILE ET DEMOLITION DE MAISONS

IV- AMENAGEMENT DE BASSINS VERSANTS OU CONSERVATION DE SOLS ET DE L’EAU

V-
SOMMAIRE - REHABILITATION DE SYSTEMES D’IRRIGATION

I. DESCRIPTION DES ACTIVITES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ET STANDARDS

1. INTRODUCTION
2. CONSTITUTION D’UN SYSTEME D’IRRIGATION
3. OUVRAGES D’ALIMENTATION
3.1 PRISE AU FIL DE L’EAU
3.2 PRISE D’EAU AVEC BARRAGE

4. OUVRAGES DE REPARTITION ET DE DISTRIBUTION


4.1 PARTITEUR
4.1.1 Partiteur Fixe
4.1.2 Partiteur Mobile
4.2 BASSIN DE DISTRIBUTION
4.3 PRISE TOUT OU RIEN

5. OUVRAGES PARTICULIERS ET DE SECURITE


5.1 COURSIER A DISPOSITIONS SIMPLES
5.2 CHUTE
5.3 DEVERSOIR LATERAL

6. OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
6.1 BUT DE L’OUVRAGE
6.2 LE DALOT
6.2 CONDUITES EN ELEMENTS PREFABRIQUES

7. OUVRAGES DE RACCORDEMENT
7.1 DESIGNATION
7.2 SECTION TRAPEZOIDALE ET OUVRAGE
7.3 DEUX SECTIONS TRAPEZOIDALES

8. PIQUETAGE
8.1 DOMAINE D’APPLICATION
8.2 METHODE D’EXECUTION

9. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT
9.1 DOMAINE D’APPLICATION
9.2 METHODE D’EXECUTION

10. EMONDAGE ET DEBOISEMENT


10.1 DOMAINE D’APPLICATION
10.2 METHODE D’EXECUTION

11. REMBLAI
11.1 DOMAINE D’APPLICATION
11.2 METHODE D’EXECUTION
12. CURAGE DES CANAUX ET DES COLATURES
12.1 DOMAINE D’APPLICATION
12.2 METHODE D’EXECUTION

13. FOUILLES DE CANAL ET DE COLATURE


13.1 DOMAINE D’APPLICATION
13.2 METHODE D’EXECUTION

14. CURAGE DE BUSE ET DE DALOT


14.1 DOMAINE D’APPLICATION
14.2 METHODE D’EXECUTION

15. OUVRAGES EN MAÇONNERIE


15.1 DOMAINE D’APPLICATION
Qualité des Matériaux
a. Pierre
b. Mortier
c. Ciment Portland
d. Sable
15.2 METHODE D’EXECUTION
Sélection et Mise en Place
Joints
Rejointoiement
Nettoyage des Parements Vus
Protection

16. OUVRAGES EN BETON


16.1 DOMAINE D’APPLICATION
16.2 METHODE D’EXECUTION
MATERIAUX
a) Ciment
b) Eau
c) Gravillons
d) Sable et Graviers

17. GABIONNAGE
17.1 DOMAINE D’APPLICATION
17.2 METHODE D’EXECUTION

18. POSE DE BUSE


18.1 DOMAINE D’APPLICATION
18.2 METHODE D’EXECUTION
a) Excavation
b) Piquets de Référence
c) Surface d’Assise
CLASSE A
CLASSE B
CLASSE C
CLASSE D
d) Pose des conduits
e) Jointoiement des Conduits
f) Remblayage

II. PROTOTYPES

1. CURAGE CANAL EN TERRE OU MAÇONNE


2. CURAGE CANAL EN TERRE - DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT

3. FOUILLE D’UN CANAL EN TERRE


4. PIQUETAGE
5. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT
6. EMONDAGE ET DEBOISEMENT
7. FOUILLES DE TRANCHEES
8. DEBLAI
9. REMBLAI
10. MAÇONNERIE DE MORTIER
11. BETONNAGE
12. PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATERIAUX
12.1 MATERIAUX DE RIVIERE (Distance < 100 M)
12.2 MATERIAUX DE CARRIERE (Distance < 100 M)
12.3 PRODUCTION D’EAU (Distance <100 M)
12.4 MATERIAUX DE RIVIERE (Distance comprise entre 100 et 200 M)
12.5 MATERIAUX DE CARRIERE (Distance comprise entre 100 et 200 M)
12.6 PRODUCTION D’EAU (Distance comprise entre 100 et 200 M)
12.7 PRODUCTION DE GRAVIER (Distance comprise entre 100 et 200 M)

13. COFFRAGE
14. TRANSPORT D’EAU
15. GABIONNAGE
Note à l’utilisateur,

Il est fourni dans cette partie du document tout ce qui important à savoir pour monter et
exécuter un bon projet d’irrigation et de drainage. L’essentiel de l’information technique est
fourni. Pour un travail pointu, il faudra procéder à des études plus poussées et suivre le schéma
classique. Car ce qui est fourni ici ne concerne que les petits périmètres irrigués fonctionnant
avec des canaux à ciel ouvert.

Les activités prévues et les prototypes pour les réaliser sont assez simples d’application.
Toutefois, il est nécessaire d’avoir l’avis d’un technicien en la matière pour monter un bon
dossier pour rechercher du financement et procéder ensuite à son exécution selon les règles de
l’art.

En tout cas, la lecture des prescriptions techniques et prototypes favorise une grande
compréhension du domaine de l’irrigation et des actions à entreprendre pour procéder à
l’entretien, aux grosses réparations, à la réhabilitation et même à la réalisation manuelle des
petits périmètres irrigués.

Les informations ci-dessous sont tirées des"SPECIFICATIONS STANDARDS POUR LA


CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (ED. 1982 SAT/TPTC), d’un ensemble de documents
utilisés au pays et ailleurs, et découlent de l’expérience haïtienne de ces genres d’activités tant
au niveau de l’Etat, de la société civile et des ONG.
I. DESCRIPTION DES ACTIVITES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ET STANDARDS

1. INTRODUCTION
Ce Cahier de Prescriptions Techniques (CPT) s’inscrit dans un cadre de compromis concernant la
réparation / réhabilitation de systèmes d’irrigation identifiés par les organisations communautaires
de base OCB. Le présent CPT couvre les principaux éléments d’un système d’irrigation afin de
permettre à l’utilisateur d’avoir accès à une documentation de référence simple et pratique, et de
donner les procédés permettant l’exécution, l’entretien ou la réparation des différents ouvrages
couramment rencontrés sur un système d’irrigation.

2. CONSTITUTION D’UN SYSTEME D’IRRIGATION


Un système d’irrigation est constitué par un ensemble de canalisations et d’ouvrages ayant pour
objet d’amener l’eau à un périmètre à irriguer. Un périmètre d’irrigation comprend:
 Un réseau de distribution d’eau: constitué d’une série de canaux (tête morte,
canal principal, canaux secondaires, canaux tertiaires, etc..);
 Un réseau de drainage ou colatures: (drains tertiaires, secondaires, primaires et
collecteurs);
 Un réseau de circulation pour les accès (pistes agricoles, chemins etc.).

Le découpage général d’un réseau d’irrigation est en principe toujours imposé par les conditions
topographiques et pédologiques des sols rencontrés. Ce sont ces mêmes conditions qui
prévalent, eu égard à la configuration du réseau de colature.

3. OUVRAGES D’ALIMENTATION
L’ouvrage de prise en rivière, encore appelé ouvrage de prise principale, alimente directement le
canal de dérivation, canal d’amenée, ou tête morte.

La prise d’eau peut être placée soit sur la berge du cours d’eau dans la partie concave, soit dans
le lit, soit dans un canal de dérivation spécialement aménagé à cet effet.

Elle s’accompagne parfois d’un barrage en travers du lit destiné à relever le plan d’eau et, dans
une certaine mesure, à régulariser le cours d’eau.

3.1 PRISE AU FIL DE L’EAU


Cet ouvrage permet de capter une partie du débit d’un cours d’eau sans en perturber
l’écoulement. Ce type d’ouvrage est peu coûteux mais présente l’inconvénient d’être envasé très
facilement à chaque crue et d’être sous ou pas alimenté en période d’étiage.

3.2 PRISE D’EAU AVEC BARRAGE


La prise d’eau avec barrage est la plus employée en Haïti. Le barrage relève le plan d’eau, ce qui
permet une certaine garantie de l’alimentation en eau d’irrigation quelque soit l’époque de
l’année, moyennant la disponibilité d’eau dans la rivière.

On distingue trois catégories de barrage:


 Les barrages fixes qui arrêtent en permanence l’écoulement de l’eau.
 Les barrages mobiles ou batardeaux équipés de planches susceptibles d’être
enlevées ou emportées lors des crues.
 Les barrages semi mobiles ou mixtes avec deux composantes, une fixe formant
seuil et surélevée par rapport au lit, et l’autre pouvant s’effacer en hautes eaux.
Qu’elle soit au fil de l’eau ou avec barrage, la prise est munie d’un certain nombre d’équipements
sans lesquels elle ne peut fonctionner de manière optimum. Ce sont:
 Le déversoir de superficie
 La vanne d’admission ou de garde
 La vanne de chasse ou de décharge
 Le bassin d’alimentation.

4. OUVRAGES DE RÉPARTITION ET DE DISTRIBUTION


4.1 PARTITEUR
Le rôle du partiteur est de partager, dans un rapport déterminé, le débit fourni par un canal. Ce
rapport est supposé rester constant même quand ce débit subit des variations.

4.1.1 Partiteur fixe


Le partiteur fixe divise automatiquement le débit, dans un rapport constant. Pour partager le
débit en plusieurs parties égales, il ne suffit pas de partager la largeur du canal en sections
identiques, la vitesse de l’eau n’étant pas la même sur toute la largeur de l’ouvrage.

Pour s’assurer d’un partage égal, il faut que l’écoulement soit torrentiel. On obtient cet
écoulement torrentiel en plaçant un seuil sur le radier du canal. La hauteur critique sur le seuil se
calcule à l’aide de la formule suivante:
Hc = 3√q2/g
q = Q/l (m3/ml)

4.1.2 Partiteur Mobile


Ce type de partiteur permet de faire passer dans un canal secondaire un débit qui sera une
fraction variable de celui du canal d’alimentation. Ceci permet, en cours d’irrigation, de changer
le débit des différents canaux secondaires sans avoir à modifier le débit du canal principal.

Le réglage du fonctionnement est obtenu en faisant pivoter le volet mobile du partiteur dans la
section de l’ouvrage où l’écoulement est torrentiel. Pour le scellement de l’appareillage
métallique du partiteur mobile, il faut éviter de percer des trous dans le béton une fois sec, les
niches de scellement devront être prévues au moment du coffrage de l’ouvrage.

4.2 BASSIN DE DISTRIBUTION


Ce type d’ouvrage permet, au moyen de portes vannes secondaires ou vannettes, d’alimenter les
canaux secondaires. Il assure la distribution d’eau au niveau des secondaires par prélèvement
d’une certaine quantité d’eau déterminée. De ce point de vue, il est différent de la prise tout ou
rien décrite plus bas.

4.3 PRISE TOUT OU RIEN


Situé dans la berge du canal, il comprend un pertuis vertical et rectangulaire à lèvres arrondies,
lequel peut être obstrué par une vannette amovible en bois ou en métal. Un déversoir placé à
l’aval immédiat de la prise, maintient les fluctuations du plan d’eau dans les limites prévues.

5. OUVRAGES PARTICULIERS ET DE SÉCURITÉ


5.1 COURSIER A DISPOSITIONS SIMPLIFIEES
Lorsque qu’il s’agit de petits canaux et qu’une dénivelée rapide nécessite la présence d’un
coursier, ce dernier peut être réalisé de façon très simplifiée, à savoir:

 Absorption de la dénivelée par un tronçon de canal en torrentiel ;


 dissipation de l’énergie à l’extrémité du torrentiel dans un simple bassin
dont les dimensions permettent d’obtenir un volume calculable à partir de la
formule suivante:
V = Qmax x Tmax ÷ 150
Q = débit en litre par seconde
T = hauteur de chute en mètre
V = volume du bassin en mètre cube

5.2 CHUTE
L’ouvrage de chute joue pratiquement le même rôle que le coursier à dispositions simplifiées:
absorption de la dénivelée et dissipation d’énergie. Le dimensionnement d’un tel ouvrage est du
ressort de l’ingénieur.

Le canal, lorsqu’il est en terre, doit être protégé aux abords de la chute. Il faudra aussi s’assurer
que le raccordement maçonnerie et terrain est correct et vérifier que les lignes de percolation
sous les fondations ou derrière les murs en aile sont de longueur suffisante pour réduire tout
risque.

5.3 DEVERSOIR LATERAL


C’est un déversoir horizontal fixe à crête arrondie, aménagé sur la berge du canal et chargé
d’évacuer, vers une colature, tout excès de débit entraînant le dépassement du niveau nominal.

6. OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
6.1 BUT DE L’OUVRAGE
L’ouvrage de franchissement a pour objet:
 soit de faire franchir à un canal d’irrigation ou à une colature un obstacle
quelconque (piste ou dépression);
 soit d’assurer le croisement de deux canaux;
Le franchissement peut être réalisé de deux façons:
 par dalot (écoulement à surface libre);
 par siphon inversé (écoulement en charge);

6.2 LE DALOT
Parce qu’il est visitable, le dalot doit être préféré au siphon lorsque le plan d’eau dans le canal
est proche du terrain naturel (= 0.50 m pour les petits canaux). La section mouillée du dalot doit
être de 1.5 à 2.5 plus petite que celle du canal, afin d’obtenir des vitesses dans le dalot de 1.5 à
2.5 plus grandes que dans le canal et éviter ainsi les dépôts dans l’ouvrage.
La couverture du dalot est constituée de dallettes préfabriquées; elles devront être coulées
longtemps à l’avance et avoir été immergées pendant au moins une quinzaine de jours avant la
pose; cette disposition s’applique évidemment dans l’hypothèse où le dalot est à écoulement
libre. La protection des dallettes est assurée par un remblai en terre compactée d’épaisseur
variable avec la largeur du dalot (0.30 m minimum). Dans l’hypothèse où le dalot est en charge, il
doit être considéré comme un siphon inversé et sa partie supérieure doit alors faire corps avec
les pieds-droits.

6.3 CONDUITES EN ELEMENTS PREFABRIQUES


La conduite devra reposer sur un lit de sable d’au moins 10 cm d’épaisseur, le sable ne
comportant aucun élément supérieur à 25 mm.
Les tuyaux seront alignés le long de la fouille. Pour éviter de les faire rouler sur des pierres ou
sur des parties rocheuses, il suffit d’interposer un chemin de roulement constitué par des
madriers ou des bastings.

7. OUVRAGES DE RACCORDEMENT
7.1 DESIGNATION
Les ouvrages de raccordement assurent la liaison entre deux ouvrages de sections différentes en
diminuant la perte de charge que peut occasionner un raccordement brusque. La forme idéale
est un paraboloïde assez difficile à réaliser, étant une surface gauche.

1. SECTION TRAPEZOIDALE ET OUVRAGE


Dans le cas d’une liaison canal à ouvrage, le raccordement hydraulique est caractérisé par des
murs en aile, droits, dont le couronnement incliné vers le canal est identique au fruit des talus du
canal.

2. DEUX SECTIONS TRAPEZOIDALES


Le raccordement de deux tronçons de canal de section différente se fait par simple
rétrécissement tout en conservant l’inclinaison des talus. La longueur de l’ouvrage de
raccordement devra être au moins égale à la différence des deux largeurs en gueule.

8. PIQUETAGE
8.1 DOMAINE D’APPLICATION
Tous les outils de contrôle mis en place dans la gestion d’un projet prennent en compte la
quantité de travaux projetée et réalisée suivant leur localisation. Le piquetage est l’opération qui
consiste à matérialiser certains repères tout au long du réseau afin de faciliter l’implantation des
travaux à exécuter.
8.2 METHODE D’EXECUTION
 Préparation des piquets en bois d’environ 0.60 mt de longueur;
 A l’aide d’un ruban métrique, placer les piquets à des distances de 10 m;
 Porter sur ces piquets le point kilométrique.

9. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT
9.1 DOMAINE D’APPLICATION
Il est important que la végétation soit maintenue là où elle est admise, c’est-à-dire, en dehors
des canaux. Le désherbage et le débroussaillement ont pour objectif :

 Faciliter le piquetage
 Faciliter l’implantation des canaux
9.2 METHODE D’EXECUTION
A l’aide d’une machette ou d’une serpette, d’un râteau et éventuellement d’une houe, l’ouvrier
débarrasse les canaux de tous détritus et de toute végétation nuisible. Après le désherbage et le
débroussaillement, rien ne sera laissé sur la partie nettoyée. Le feu terminera l’opération.

10. EMONDAGE ET DEBOISEMENT


10.1 DOMAINE D’APPLICATION
L’émondage et le déboisement sont des opérations à déconseiller, mais qui, dans certains cas,
peuvent faciliter l’aération au niveau des infrastructures d’irrigation. Le déboisement, de façon
spécifique, a pour but l’abattage de tout arbre ou arbuste dont les racines pourraient, dans leur
développement causer des dommages à l’ouvrage.
10.2 METHODE D’EXECUTION
L’émondage consiste à débrancher les arbres et les arbustes qui constituent des obstacles
incontournables pour les relevés topographiques ou l’écoulement normal des eaux. Les outils
utilisés pour exécuter cette activité sont le plus souvent la machette et la hache.

Le déboisement consiste à couper ou à enlever totalement l’arbre ou l’arbuste dont les racines
représentent un danger potentiel pour les canaux. Les outils utilisés pour le déboisement sont
d’ordinaire la machette, la hache, la dérapine.
Les produits de ces deux activités ne doivent pas rester sur le site de l’opération. Ils seront
brûlés, ou évacués à une distance raisonnable.

11. REMBLAI
11.1 DOMAINE D’APPLICATION
C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain, par apport de matériaux, à
une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant aux ouvrages à
améliorer.

Les terres destinées au remblai proviendront soit des déblais soit des emprunts. Elles seront
constituées de matériaux argileux, graveleux, rocheux ainsi que de matériaux hétérogènes. On
prendra soin d’exclure toute matière organique.

11.2 METHODE D’EXECUTION


 Le procédé de mise en place des remblais comprendra:
 La préparation de l’assiette des ouvrages
 La mise en place des matériaux par couches successives suivant une
épaisseur d’atteindre au compactage une densité spécifiée
 L’étalage des couches se fera sur toute la largeur de la plate-forme.
L’épaisseur de chaque couche ne dépassera pas 20 cm.
 La surface supérieure des remblais sera bombée de façon à éviter
l’infiltration des eaux de pluie.

12. CURAGE DES CANAUX ET DES COLATURES


12.1 DOMAINE D’APPLICATION
Au delà d’un certain seuil, l’eau devient nuisible aux infrastructures d’irrigation et aux cultures.
Le curage des canaux et des colatures a pour but de faciliter l’écoulement normal des eaux et
d’améliorer la structure et la productivité des sols en contribuant à:
 L’alimentation optimum des périmètres irrigués
 Au drainage de l’aire irriguée
 La collecte et au transport de l’eau en dehors de l’aire irriguée
 La limitation de la quantité d’eau et sa vitesse (0.6 m/s à 1.5 m/s) dans
les canaux en terre, et jusqu’à 3.5 m/s pour les canaux en dur.
12.2 METHODE D’EXECUTION
Le curage des canaux et des colatures consiste à effectuer les travaux suivants:
 Enlever à la pelle les dépôts de terre, pierres, sable ou autres, de
sédiments obstruant les réseaux ainsi que les ouvrages
 Evacuer les produits de curage en les transportant à la brouette en
dehors de l’emprise des canaux, là où ils ne pourront pas nuire aux
infrastructures existantes.
 Mettre au gabarit les canaux avec des pentes de talus comprises entre
0.5/1 et 2/1 suivant la nature du sol traversé.
 Donner une pente continue suffisante 1/1000 à 4/1000 de façon à éviter
les dépôts et l’érosion.

13. FOUILLES DE CANAL ET DE COLATURE


13.1 DOMAINE D’APPLICATION
Par absence ou manque d’entretien, un canal peut être envasé à plus de 80% ou totalement
abandonné. Lorsqu’il en est ainsi, on parlera de fouille ou de réhabilitation de canal. La fouille ou
la réhabilitation a pour but de remettre le canal en état de fonctionner normalement.

13.2 METHODE D’EXECUTION


La fouille de canal ou de colature consiste à:
 Mettre au gabarit les canaux avec des pentes de talus comprises 0.5/1 à
2/1.
 Effectuer la fouille proprement dite
 Donner une pente continue nécessaire et suffisante (1/1000 à 4/1000)
pour les canaux en terre. Il est à noter que pour les canaux en dur, on
peut, suivant les contraintes topographiques, aller jusqu’à 20/1000 ; il
est souhaitable de ne pas descendre en deçà de 2/1000.
La réhabilitation de canal ou de colature nécessitera la mise en place ou la création au préalable
de piquets d’implantation et de la mise à la disposition du chef d’équipe d’un gabarit en bois.
Evacuer le surplus de produit de fouille, qui ne sera pas utilisé pour des canaux en remblais ou à
d’autres fins, de telle sorte qu’il ne puisse plus retomber dans le canal.

14. CURAGE DE BUSE ET DE DALOT


14.1 DOMAINE D’APPLICATION
Le curage des buses et des dalots consiste à maintenir l’écoulement libre des eaux d’irrigation
et/ou de drainage en nettoyant les buses et les dalots sur toute leur longueur. Quand ils ne sont
pas curés, ces ouvrages provoquent une remontée d’eau dans les canaux qui nuit au bon
fonctionnement des infrastructures d’irrigation et de drainage, ou toutes autres infrastructures
existant dans la zone d’intervention.
14.2 METHODE D’EXECUTION
Le travail consiste à:
 Dégager les terres, détritus et tous les autres dépôts obstruant la buse
ou le dalot.
 Evacuer ces produits vers des endroits où ils ne pourront plus nuire à
l’ouvrage.
L’exiguïté de l’aire de travail ne permettant pas la présence simultanée de plusieurs travailleurs à
la tache, une bonne organisation du travail est nécessaire pour obtenir l’efficacité désirée. L’outil
approprié pour cette tache est la houe munie d’un manche long (2 mètres) pour le curage à
partir de l’aval et d’un manche de 0.60 mètre pour le curage à l’amont.

15. OUVRAGES EN MAÇONNERIE


15.1 DOMAINE D’APPLICATION
Les informations ci-dessous sont tirées des «SPECIFICATIONS et STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS» (Ed. 1982 SAT/TPTC)
Qualité des matériaux
a. Pierre
La pierre utilisée doit être propre, dure, en bon état, exempte de fissures ou de toute autre
défectuosité pouvant la rendre moins résistante, et d’un type connu pour sa longue durée de vie.
Chaque pierre aura approximativement une forme cubique, avec un volume minimum de 15
litres, sans dépression ou saillie la rendant moins résistante ou l’empêchant d’être correctement
posée. Cinquante pour cent (50%) au moins du volume total de la maçonnerie, seront constitués
de pierre ayant un volume minimum de 30 litres chacune. Toutes les parties défectueuses de la
pierre seront enlevées avant sa mise en place dans l’ouvrage. La face vue de la pierre sera
approximativement de la forme carrée ou rectangulaire.

b. Mortier
Le mortier sera composé d’un volume de ciment Portland, (4) quatre volumes de sable et
suffisamment d’eau propre et fraîche donnant au mortier une consistance qui le rende
facilement maniable à la mise en œuvre avec une truelle. A moins d’utiliser un mélangeur à
mortier approuvé, le sable et ciment seront mélangés à sec dans une boite étanche jusqu’à ce
que le mélange prenne une couleur uniforme. L’eau sera ajoutée en poursuivant l’opération de
mélange jusqu’à l’obtention d’une consistance correcte. Le mortier sera préparé seulement pour
la quantité nécessaire à un emploi immédiat. Tout mortier non utilisé dans les trente minutes,
suivant l’addition d’eau, sera refusé. Le re-gâchage du mortier ne sera pas permis.
c. Ciment Portland
Le ciment Portland utilisé dans le mortier sera soit du type I ou du type II, conformément aux
stipulations de l’A.A.S.H.O M.85
d. Sable
Le sable à utiliser sera conforme aux spécifications de l’A.A.S.H.O. M.6 excepté pour la
granulométrie qui répondra aux disponibilités suivantes:

Tamis Pourcentage Total Passant


No. 8 100
No. 50 15-40
No. 100 0-10
No. 200 0-5

Les sables seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou organiques, dépoussiérés
et lavés si la fraction passant au tamis de deux (2) millimètres contient plus de huit pour cent
(8%) de matériaux passant au tamis de quatre-vingts (80) microns.

15.2. METHODE D’EXECUTION


Sélection et mise en place
L’exploitation des carrières, la fourniture et la livraison des pierres aux points d’utilisation
devront être organisées de manière à assurer l’approvisionnement des pierres avant le début des
opérations de maçonnerie. Un stock suffisant de pierres, du type utilisé dans les travaux, sera
maintenu in situ à tout moment, pour permettre leur sélection adéquate par les maçons. Avant
que la maçonnerie soit mise en place sur une fondation préparée, le dessus de celle-ci devra être
de consistance compacte, ferme et bien de niveau. Avant toute pose de pierre, si la fondation est
en maçonnerie, les surfaces d’appui seront bien nettoyées et arrosées avant l’étalement du
mortier. Les grosses pierres seront utilisées en première couche et sélectionnées pour les coins.
Toutes les pierres ainsi que la forme où elles seront posées, seront nettoyées et arrosées avant
l’étalement du mortier. Toutes les pierres, y compris celles de la première couche, seront posées
a la main avec leur face la plus longue horizontale dans le bain de mortier qui devra refluer dans
les joints. Si les pierres utilisées ont une origine sédimentaire, elles seront posées avec leur
couche de stratification aussi normale que possible à la direction des efforts. A l’exception des
parements vus, chaque pierre sera complètement noyée dans le mortier.
Les pierres seront manipulées de manière à ne heurter ou déplacer les pierres déjà posées. Un
matériel adéquat sera mis en place sur le site pour assurer la mise en œuvre des grosses pierres
qui ne peuvent être manipulées par deux hommes.
L’utilisation d’un marteau, pour rouler ou tourner les pierres une fois posées sur le mur, n’est pas
permise. Si une pierre se relâche après la prise du mortier, elle sera enlevée, nettoyée, et
reposée avec du mortier frais.
Les maçonneries seront élevées par bande de deux mètres de hauteur au plus.
Joints
La maçonnerie sera placée en couches horizontales. Un soin particulier sera apporté aux
parements vus ; toutefois il sera permis d’utiliser deux pierres dans l’épaisseur d’une couche
d’angle. Les angles de quatre pierres ne doivent en aucun cas être adjacents. La distance entre
deux joints verticaux ne doit pas être inférieure à dix (10) centimètres. L’épaisseur des joints ne
doit pas être supérieure à quatre (4) centimètres.
Tous les huit à dix (8 à 10) mètres, un joint de dilatation sera exécuté, ce joint ne devra pas être
rejointoyé ni avoir plus de deux (2) centimètres de largeur.
Rejointoiement
Les joints horizontaux et verticaux seront remplis de mortier et seront lissés à l’aide d’un outil de
bois de forme arrondie de manière à laisser une dépression curve dans le mortier d’environ
un (1) centimètre de largeur et un demi (0.5) centimètre de profondeur.
Nettoyage des parements vus
Immédiatement après la pose et alors que le mortier est encore frais, tous les parements vus
seront nettoyés des taches de mortier et maintenus propres jusqu’à la fin des travaux.
Protection
Par temps chaud ou sec, la maçonnerie sera maintenue humide pendant une période d’au moins
trois (3) jours après sa construction. Avant une période d’au moins quatorze (14) jours, aucune
surcharge extérieure ne sera appliquée sur ou contre une maçonnerie achevée.

16. OUVRAGES EN BETON


16.1 DOMAINE D’APPLICATION
Cette activité consiste à mettre en place du béton fabriqué par mélange en proportions
appropriées de ciment Portland, de gravillon, de gravier et d’eau. Il sera en conformité avec les
présentes prescriptions ainsi qu’avec les caractéristiques que comportent les plans et dessins.
16.2 METHODE D’EXECUTION
Le béton sera dosé à 350 kg de ciment par m 3 de béton décrit dans les spécifications normalisées
de l’A.A.S.H.O. et verra ses constituants mélangés en proportions afin d’obtenir, après 28 jours,
une résistance minimale à la compression de 270 kg/cm 2 et une résistance à la traction de 23
kg/cm2.
MATERIAUX
a. Ciment
Le ciment sera de type Portland I ou II , en conformité avec les exigences de l’A.A.S.H.O. M.85.
Le ciment devra être garanti sans chlore ni produit chloré. Le ciment sera livré en sac.
L’Entrepreneur veillera à ce que, dans chacun des locaux de stockage, le ciment soit bien
entreposé.
b. Eau
L’eau utilisée sera propre, débarrassée des huiles, acides, sels alcalins, chlorates, matières
organiques ou toutes autres substances nuisibles au mélange.
L’eau de gâchage ne doit pas dépasser une température de 30o centigrade.
c. Gravillons
Les gravillons seront conformes aux exigences des normes citées plus haut, désignation M 16.
Les graviers seront conformes aux mêmes normes, sous le descriptif M 80.
d. Sables et Graviers
Les sables et graviers pour béton seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou
organiques, dépoussiérés et lavés. Le sable ne devra pas contenir plus de 5% de matériaux
passant au tamis de 80 microns.

17. GABIONNAGE
17.1 DOMAINE D’APPLICATION
Les ouvrages en gabions, qui sont en même temps des structures armées, flexibles et de très
longue durée, sont très avantageux en comparaison avec les autres matériaux et sont
particulièrement aptes pour la construction d’ouvrages hydrauliques transversaux comme les
barrages de dérivation, de consolidation et d’ouvrages longitudinaux destinés à corriger certaines
sinuosités de lit de rivière.

17.2 METHODE D’EXECUTION


Le gabion est une cage ayant la forme d’un prisme rectangulaire formée d’un grillage métallique
dûment galvanisé à maille à double torsion de forme hexagonale ayant 8 cm de distance entre
les côtés latéraux et 10 cm entre les sommets. On le remplit de galets ou de matériaux adéquats
pouvant être mieux disposés à la main.

A ce niveau, il reste seulement le travail de coudre durement les arêtes avec un fil de fer adéquat
pour stabiliser la forme de la cage acquise. Ces gabions disposés convenablement, unis les uns
aux autres par de fortes ligatures de fil de fer permettent d’exécuter rapidement et
économiquement une série de travaux.

Par sa déformabilité, le gabion épouse la forme du terrain naturel. Le gabion permet de réaliser
des ouvrages de conception simple et surdimensionnés. Les ouvrages sont essentiellement
composés de deux parties. La base de fondation et le corps de l’ouvrage. Les gabions de
fondation sont de faible épaisseur (50 cm maximum) et de dimensions variables. Le corps de
l’ouvrage est constitué par des gabions de dimensions variables adéquatement choisies. Ces
gabions seront disposés en une ou plusieurs rangées variant selon la hauteur de l’ouvrage et
selon la poussée à laquelle il est soumis.

Les moellons destinés au remplissage des paniers seront, dans la mesure de leur disponibilité,
des matériaux roulés. Des roches de carrière peuvent être utilisées dans la mesure où elles ne
sont pas friables et ne comportent pas d’arêtes vives susceptibles d’endommager la
galvanisation. L’utilisation des roches appelées communément “roches ravettes” est interdite.

Les gabions sont délivrés en chantier opportunément pliés pour occuper le moins d’espace et
rendre plus économique le transport.

18. POSE DE BUSE


18.1 DOMAINE D’APPLICATION
Quand il est question de franchir les pistes, on le fait soit au moyen de dalot ou de siphon
inversé. Dans le second cas, on place des buses en béton sous chaussée qui s’assemblent par
emboîtement et jointoiement. Suivant la résistance qu’on attend, il existe des tuyaux simplement
coulés, ou vibrés et centrifugés armés. Les buses sont normalement recouvertes de 60 à 80 cm
au moins de remblai ; elles sont parfois enrobées de béton, notamment lorsqu’il est impossible
de les protéger par une hauteur suffisante de remblai.
18.2. METHODE D’EXECUTION
La séquence générale des travaux de construction en relation avec l’installation des conduits est
la suivante:
 Excavation
 Placement des piquets
 Formation de l’assise
 Pose des conduits
 Jointoiement des conduits
 Remblayage
 Construction des murs de tête aux deux extrémités des buses

a. Excavation
Les tranchées seront fouillées pour l’installation des conduits, dalot, drains souterrains, etc..
Les matériaux inadéquats au-dessous du niveau choisi seront enlevés et remplacés avec du
remblai choisi à cet effet, libre de matières organiques. Ce remblai sera placé et compacté en des
couches uniformes jusqu’à l’élévation requise. Les couches n’auront pas plus de 0.15 m.
L’excavation pour la structure se fera à une largeur suffisante pour permettre un jointoiement
adéquat des conduits, un bon compactage de l’assise et un remblayage sous et autour du
conduit. Dans la mesure du possible, les côtés des tranchées seront verticaux.
Quand il s’agit d’un matériau instable, les côtés des tranchées seront adéquatement supportés
latéralement, ou les côtés seront formés selon l’angle de repos du matériau.
La partie inférieure de la tranchée sera ferme sur toute sa longueur et largeur. Quand les
conduits ont à être placés dans des tranchées excavées dans le remblai, la fouille devra se faire
après que le remblai aura été placé complètement à son niveau.

b. Piquets de référence
Après que l’excavation de la tranchée aura atteint le niveau prévu pour la partie inférieure du
conduit, des planches et piquets de référence seront placés à travers la tranchée comme ligne de
contrôle et de niveau le long de l’alignement de la buse.

c. Surface d’assise
L’assise sera formée et compactée de façon à accommoder la buse selon la classe utilisée pour la
surface d’assise. Les quatre méthodes suivantes ou classes de surface d’assise de tranchée, sont
utilisées:
Classe A: Berceau en béton
Classe B: Première classe
Classe C: Classe ordinaire
Classe D: Non admise

Assise Classe A
C’est la méthode selon laquelle la partie inférieure extérieure du conduit repose sur une
fondation en béton armé ou non armé (2,000 lbs par pouce carré) d’une épaisseur convenable
(environ 25% du diamètre intérieur) et s’étendant vers le haut de chaque côté du conduit à une
hauteur d’au moins 25% de la hauteur du conduit.
Assise Classe B
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 30% du
diamètre extérieur du conduit. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous du
conduit sera de quatre pouces (102 mm). Le matériau d’assise sera le sable ou un sol sablonneux
qui passe le tamis de 3/8 de pouce (9.5 mm) et duquel pas plus de 10% passe le tamis No. 200. La
couche du matériau d’assise sera compactée et formée de façon à épouser la forme du conduit.
Des enfoncements dans la partie inférieure de la tranchée seront prévus de façon à accommoder
la différence d’épaisseur existant parfois dans l’emboîtement des conduits.
Assise Classe C
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 10% de
sa hauteur totale. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous du conduit sera la
même que pour la classe B.
Assise Classe D
Cette méthode est définie comme celle dans laquelle très peu de soins ont été donnés dans la
formation de l’assise pour épouser le conduit et remblayer tous les espaces sous et autour du
conduit. Cette assise n’est pas recommandée.

d. Pose des conduits


La pose du conduit commencera en aval à l’extrémité de la ligne. Le plus bas segment du conduit
sera en contact complètement le long de sa longueur avec l’assise déjà formée. Le côté de
l’emboîtement du conduit sera placé regardant vers l’amont. Chaque fois qu’une section est
placée on s’assurera de son alignement et de son élévation. Une fois le tuyau dans sa position
correcte, nous prendrons soin de ne pas le déplacer.

e. Jointoiement des conduits


Le conduit rigide peut être du type à cordon et emboîtement à moins qu’un autre type soit
spécifié. La méthode de jointoiement des sections du conduit sera de telle sorte que les
extrémités soient complètement enterrées et les surfaces intérieures nivelées.

f. Remblayage
Après que le conduit aura été installé, la tranchée sera remblayée. Afin d’obtenir une meilleure
portance et prévenir les affaissements, il est nécessaire que le remblai soit d’un matériau
adéquat bien placé et soigneusement compacté. Tous
les matériaux utilisés pour le remblayage seront d’une qualité acceptable, libre de débris et de
pierres de grande dimension.

Tout le remblayage consistera en un matériau adéquat uniformément distribué en couches de 15


cm d’épaisseur et compacté à 95% avant que la couche suivante soit placée.

Le remblayage sera placé simultanément à la même élévation de chaque côté du conduit. Le


remblai ne sera pas placé contre les structures coulées sur place jusqu’à ce que la structure
entière n’ait atteint sa capacité maximum de résistance.

Des soins particuliers seront prévus en plaçant et en compactant les matériaux adjacents aux
conduits afin d’éviter des dommages et le désalignement du conduit.
II. PROTOTYPES

1. CURAGE CANAL EN TERRE OU MAÇONNE


Coût unitaire : 293.30 Gdes par m3
- Rendement : 1.2 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement par équipe/jour : 15 m3

NB : Ce prototype est aussi applicable à des canaux de drainage au niveau urbain pour des
travaux d’assainissement de rues.

2. CURAGE CANAL EN TERRE – DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE INCLUS


Coût unitaire : 366.67 Gdes par m3
- Rendement : 1.00 m3 / homme /jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement par équipe/jour : 12 m3

NB : Ce prototype est aussi applicable à des canaux de drainage au niveau urbain pour des
travaux d’assainissement de rues.

3. FOUILLE D’UN CANAL EN TERRE


Coût unitaire : 366.67 Gdes par m3
- Rendement : 1.00 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement équipe/jour : 12 m3

NB : Ce prototype est aussi applicable à des canaux de drainage au niveau urbain pour des
travaux d’assainissement de rues.

4. PIQUETAGE
Coût unitaire : 15333.33 Gdes par Km de ligne
- Rendement : 50 ml / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 6 journaliers,
2 chaîneurs, 2 calligraphes
Rendement par équipe/jour : 300 ml

NB : Ce prototype est aussi applicable à des travaux au niveau urbain pour des travaux
d’assainissement de rues (caniveaux ,canaux, fossés maçonnés, dalots, cassis, etc.)

5. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE
Coût unitaire : 10,000.00 Gdes par Km de ligne
- Rendement : 20 ml / homme / jour
- Equipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 80 ml

6. EMONDAGE ET DEBOISEMENT
Coût unitaire : 8000.00 Gdes par Km de ligne
- Rendement : 25 ml / homme / jour
- Equipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ml

7. FOUILLES DE TRANCHEES
Coût unitaire : 2200.00 Gdes par 100 m de ligne
- Rendement : 1 ml / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 200 ml

8. DEBLAI
Coût unitaire : 586.67 Gdes par m3
- Rendement : 0.375 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3

NB : Ce prototype est aussi applicable à des travaux de démolition dans des infrastructures
urbaines, pour des travaux d’assainissement de rues.

9. REMBLAI
Coût unitaire : 586.67 Gdes par m3
- Rendement : 0.375 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3

NB : Ce prototype est aussi applicable à des travaux de remblaiement dans des infrastructures
rurales et urbaines, pour des travaux d’assainissement de rues.

10. MAÇONNERIE DE MORTIER


Coût unitaire : 900.00 Gdes par m3
- Rendement : 1.5 m3 / équipe / jour
- Equipe type : 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers

NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux en maçonnerie

11. BETONNAGE
Coût unitaire : 1350.00 Gdes par m3
- Rendement : 1.00 m3 / équipe / jour
- Equipe type : 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers

NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux en béton

12. PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES - SABLE GRAVIER - EAU (distance


inférieure à 100 mètres )

12.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE


12.1.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
- Description de l’activité
- Préparation de matériaux
- Mise en tas
- Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.60 M3

12.1.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.80 M3

12.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER


12.2.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
- Description de l’activité
- Préparation de matériaux
- Mise en tas
- Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour :9.60 M3

12.2.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.80 M3

12.2.3 TRANSPORT D’EAU


- Description de l’activité
• Remplissage de seaux
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
• Remplissage de drums ou de réservoirs
Coût unitaire: 4.10 Gdes par Gallon
- Rendement: 54 Gallons (1 drum)/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour :1080 Gallons
13. PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES – SABLE GRAVIER - EAU
(distance comprise entre 100 et 200 mètres )

13.1 PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE


13.1.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 646.55 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 34/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.28 M3

13.1.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 1260.00 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 17/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.76 M3

13.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER


13.2.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 646.55 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 34/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.28 M3

13.2.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire: 1260.00 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 17/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.76 M3

13.2.3 TRANSPORT D’EAU


- Description de l’activité
• Remplissage de seaux
• Transport sur une distance inférieure à 200 M
• Remplissage de drums ou de réservoirs
Coût unitaire : 10 Gdes par Gallon
- Rendement : 21 Gallons /personne/jour
- Équipe type:1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 420 Gallons
14. CHARPENTE
Coût unitaire 15,33 Gdes / BMF
- Rendement: 75 BMF/Équipe/jour
- Équipe type: 2 journaliers, 1 Ouvrier spécialisé
15. GABIONNAGE
Coût unitaire: 1475.00 Gdes par m3
- Rendement: 0 M3 200/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers, 2 ouvriers spécialisés
Rendement/équipe/jour : 4 M3

Exemple d’application d’un prototype en Irrigation


CeEXEMPLE
modèle d’application est valable pour
D’APPLICATION d’autres domaines
DU PROTOTYPE NOet1d’autres activités. Il suffit de tenir
EN IRRIGATION
compte des caractéristiques du prototype en question.
IRRIGATION : PROTOTYPE NO 1
Coût unitaire : 293.33 Gdes par m3
- Rendement : 1.2 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/J : 15 m3
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes

ASSIGNATION DE TACHES

Travailleurs affectés au curage : 3 avec pioches, 3 avec fourches, 7 avec pelles = 13


Soit un rendement/équipe de : 13X1.2 m3 = 15 m3
Travailleurs affectés au transport à 50 m : 4 avec brouettes, 3 avec pelles = 7
OUTILLAGE DE L'EQUIPE

PELLES : DX 10
FOURCHE : DX 3
PIOCHES : DX 4
BROUETTES : D X4
MACHETTES : D X1

METHODE DE CALCUL

Après une visite de terrain, on détermine un volume V de déblai à déplacer durant T jours ou
délai d’exécution.
Travailleur =200 Gdes
Chef d’équipe = 400 Gdes
Contrôleur = 600 Gdes
Cout journalier par Equipe : 20x200+ 400 gdes= 4400 Gdes
V= Volume de déblai
T= Délai d’exécution

C= Volume à déplacer par jour


C= V/ T = m3/jour
D= Nombre nécessaire par jour
D= C/ 15 m3 = Equipes arrondies par excès
E= Nombre de contrôleurs
E= D/ 5 contrôleurs = Contrôleurs arrondis par excès
F= Nombre d’emplois en Homme-Jour ou Personne-jour
F= (21 D+E) x T = Homme- Jour (H-J) ou pers-jour (p-j)
G= Budget Main d’œuvre sur le chantier
G= (DX 4400 + E X600) T= Gdes
H= Support à la Gestion
H= % G = Gdes

I= Budget Global du chantier


I= G+H = GDES

EXEMPLE CHIFFRE
Soit un volume de 4000 m3 déterminé après visite de terrain V= 4000 m3
La durée du travail est fixe à 1 mois, ou 20 jours ouvrables T = 20 jours
Déterminons le budget global du travail en appliquant la méthode précédente ou prototype no 1

Volume à déplacer par jour : C= V/ T = 4000 m3/20 jours = 200 m3/jour

Nombre d’équipe par jour : D= C/ 15 m3= 200m3/jour/15m3/jour= 13 Equipes

Nombre de contrôleurs : E= D/ 5 contrôleurs =13/5 = 3 contrôleurs

Nombre d’Homme-jour de travail : F= (21 D+E) x T= (21X13+3) 20= 5520 H-J

Budget Main d’œuvre G= (DX 4400 + E X600) T= (13x4400 +3x600)20= 11800000 Gdes

Support à la gestion : H= % G= 15% 1180000= 177000 Gdes

Cout Global du Projet : I= G+H= 1180000+177000 = 1357000 Gdes


OUTILLAGE DE L'EQUIPE

PELLES : 13X 10 = 130 U


FOURCHE : 13X 3 = 39 U
PIOCHES : 13X 4 = 52 U
BROUETTES : 13 X4 = 52 U
MACHETTES : 13 X1 = 13 U

NB : En programmant les prototypes dans un tableau Excel, la tache devient encore beaucoup
plus facile.
Note à l’utilisateur,

Dans cette partie du document, il est fourni le maximum d’informations susceptibles d’aider
l’utilisateur à monter un bon dossier de projet, en assurer l’exécution avec un minimum
d’encadrement. Les organisations communautaires de base auront intérêt à se faire
accompagner d’un technicien ou d’une firme dans le montage et l’exécution des projets et
programmes. Il en est de même pour les collectivité territoriales.

Les prescriptions techniques et prototypes prévoient la majorité des cas rencontrés en Haïti : les
routes passant à flanc de coteaux en terrains rocheux et meubles, les routes en plaine en terrains
rocheux et meubles. Il a été ajouté deux prototypes pour l’adoquinage et la balayage des rues. Il
n’y a été jugé nécessaire de fournir toute la marche à suivre pour l’adoquinage des rues et des
pistes rurales comme la mise en place de caniveaux, de trottoir ou de fossés maçonnés, car des
prototypes spécifiques sont fournis pour le bétonnage, la maçonnerie. Il suffit de s’y référer et en
les combinant, il est facile d’obtenir d’excellents résultats en matière d’adoquinage.

En cas de carences organisationnelles, et si de toute façon l’urgence recommande certaines


interventions, ces dernières pourront être entreprises sous la couverture d’une institution
répondant aux critères techniques requis, et qui s’engagera à accompagner les bénéficiaires et à
leur fournir la formation nécessaire pour maintenir une routine de suivi. En outre, cette
institution devra assister les bénéficiaires dans la mise en place et /ou le renforcement de
structures socio organisationnelles pouvant assurer le suivi des activités.

Une grande importance sera accordée à la valeur technique des travaux, ainsi qu’à l’engagement
pris par les bénéficiaires directs et la communauté pour maintenir et augmenter le potentiel
acquis. Cet engagement se traduira par l'exécution de travaux communautaires comme : le
désherbage, le calibrage de fossés, la production de roches là ou ce matériau existe, etc.
Pour assurer la viabilité des travaux de réhabilitation de route et garantir l’investissement
consenti, les activités suivantes seront entreprises:
 L’implantation du tronçon mentionnant les profils en long et en travers ; une enquête de
trafic origine -destination.
 La détermination des bancs d’emprunt par le Laboratoire National du Bâtiment et des
Travaux Publics (LNBTP).
 L’utilisation des bancs d’emprunt reconnus comme tels pour avoir été déjà exploités
dans le passé.
 Le matériel lourd sera utilisé pour les travaux de scarification de chaussée, de
rechargement et de compactage, ou tout au moins on utilisera une combinaison main
d’œuvre et équipements lourds. Il est quand même fourni des prototypes pour procéder
à la scarification manuelle en cas de besoin.
 Des cassis en béton armé ou en maçonnerie seront érigés en guise d’ouvrage de
drainage de traversée
La main d’œuvre des communautés réalisera les travaux de : désherbage, de calibrage de fossés,
de curage de buses et de dalots existants et d’autres activités comme la mise en place de gabions
et la construction de murs secs et de murs en maçonnerie.
Les informations ci-dessous sont tirées des "SPECIFICATIONS STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (ED. 1982 SAT/TPTC), d’un ensemble de documents
utilisés au pays et ailleurs et découlent de l’expérience haïtienne de ces genres d’activités tant au
niveau de l’Etat, de la société civile et des ONG.
SOMMAIRE - REHABILITATION DE PISTES RURALES/RUES

1. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS, PRESCRIPTIONS TECHNIQUES & STANDARDS

1.1 IMPLANTATION

1.1.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.1.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.2 DÉSHERBAGE ET DÉBROUSSAILLEMENT

1.2.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.2.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT

1.3.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.3.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.4 TRAVAUX DE PRÉPARATION ET DE TERRASSEMENT

1.4.1 SCARIFICATION ET PURGE


a) Scarification des routes existantes
b) Préparation de l’assiette du remblai
1.4.2.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION
1.4.2.3 MÉTRE
1.4.2.4 PAIEMENT

1.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE

1.5.1 TRAVAUX DE PREPARATION ET DE TERRASSEMENT


1.5.1.1 DOMAINE D’APPLICATION
1.5.1.2 METHODE D’EXECUTION
1.5.1.3 METHODE D’EXPLOITATION DE MATERIAUX
a) Implantation des gîtes d’emprunts
b) Fonctionnement et entretien des gîtes d’emprunt
c) Mise en œuvre
d) Compactage
e) Tolérances
f) Contrôle

1.6 COUCHE DE ROULEMENT

1.6.1 DOMAINE D’APPLICATION


1.6.2 METHODE D’EXECUTION

1.7. FOUILLE DE FOSSES ET D'EXUTOIRES

1.7.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.7.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.8 CURAGE ET CALIBRAGE DE FOSSES ET D’EXUTOIRES

1.8.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.8.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.9. CURAGE DE BUSE ET DE DALOTS

1.9.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.9.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.10. DÉBLAI

1.10.1 DOMAINE D'APPLICATION


a) Déblais Meubles
b) Déblais Rocheux
1.10.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.11 REMBLAI

1.11.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.11.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.12 OUVRAGES MAÇONNES

1.12.1 DOMAINE D'APPLICATION


Généralités
1.12.2. Description
1.12.3. Matériaux
a) Pierre
b) Mortier
c) Ciment Portland
d) Sable
e) Eau
1.12.4 MÉTHODE D'EXECUTION
a) Sélection et mise en place
b) Joints
c) Rejointoiement
d) Nettoyage des parements nus
e) Protection

1.13 REVÊTEMENT DE CHAUSSÉES EN BÉTON

1.13.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.13.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION
CLASSE ET RÉSISTANCE
MATÉRIAUX
a) Ciment
b) Eau
c) Agrégats
MALAXAGE
COULÉE DU BÉTON
MOULES ET COFFRAGES
CURE

1.14 GABIONNAGE

1.14.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.14.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION
Gabion
Constitution du Gabion
Matériaux de remplissage
Remblai

1.15 POSE DE BUSES

1.15.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.15.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION
Excavation (fouille des tranchées)
Placement des piquets de référence
Formation de la surface d'assise
a) Assise Classe A
b) Assise Classe B
c) Assise Classe C
d) Assise Classe D
Pose de Conduits
Jointoiement des conduits
Remblayage

1.16 RÉPARATION DE SURFACE

1.16.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.16.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.17 MAÇONNERIE PIERRES SÈCHES

1.17.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.17.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

2. PROTOTYPES

2.1. ROUTE A FLANC DE COTEAUX (TERRAIN ROCHEUX)


ESTIMATION DES COÛTS ET DES OUTILS

2.1.1 IMPLANTATION
2.1.2 DÉSHERBAGE
2.1.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.1.4 SCARIFICATION ET PURGE
2.1.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
2.1.6 COUCHE DE ROULEMENT
2.1.7 FOUILLE DE FOSSES
2.1.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.1.9 CURAGE DE FOSSES
2.1.10 CURAGE D'EXUTOIRES
2.1.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
2.1.12 DÉBLAI

2.2. ROUTE A FLANC DE COTEAU (TERRAIN MEUBLE)


ESTIMATION DES COÛTS ET DES OUTILS

2.2.1 IMPLANTATION
2.2.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUISSAILLAGE
2.2.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.2.4 SCARIFICATION ET PURGE
2.2.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
2.2.6 COUCHE DE ROULEMENT
2.2.7 FOUILLE DE FOSSES
2.2.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.2.9 CURAGE DE FOSSES
2.2.10 CURAGE D'EXUTOIRES
. 2.2.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
g) 2.2.12 PURGE
h) 2.2.13 REMBLAI
i) 2.2.14 DÉBLAI

2.3. ROUTE EN PLAINE (TERRAIN ROCHEUX)


ESTIMATION DES COÛTS DE LA MAIN-D’ŒUVRE

2.3.1 IMPLANTATION
2.3.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE
2.3.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.3.4 SCARIFICATION ET PURGE
2.3.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
2.3.6 COUCHE DE ROULEMENT
2.3.7 FOUILLE DE FOSSES
2.3.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.3.9 CURAGE DE FOSSES
2.3.10 CURAGE D'EXUTOIRES
2.3.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
2.3.12 DÉBLAI

2.4. ROUTE EN PLAINE (TERRAIN MEUBLE)


ESTIMATION DES COÛTS ET DES OUTILS

2.4.1 IMPLANTATION
2.4.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE
2.4.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.4.4. SCARIFICATION ET PURGE
2.4.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
i. 2.4.6 COUCHE DE ROULEMENT
ii. 2.4.7 FOUILLE DE FOSSES
2.4.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.4.9 CURAGE DE FOSSES
2.4.10 CURAGE D'EXUTOIRES
2.4.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
2.4.12 PURGE
2.4.13 REMBLAI
2.4.14 DÉBLAI

2.5. AUTRES ACTIVITÉS

2.5.1 GABIONNAGE
2.5.2 MUR EN MAÇONNERIE SÈCHE
2.5.3 RÉPARATION DE SURFACE
2.5.4 MAÇONNERIE DE MORTIER
2.5.5 BÉTONNAGE DE CHAUSSÉE
2.5.6 PAVAGE
2.5.7 ADOQUINAGE DE RUES OU DE PISTES
2.5.8. BALAYAGE DE RUE
2.5.9 POSE DE BUSE

2.6. PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX: ROCHES - SABLE - GRAVIER - EAU


( distance inférieure à 100 mètres )

A.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHE ET DE SABLE


M.1.A.1MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
M.2.A.1MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

B.2. PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER


M.1.B.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
M.2.B.1 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

C.1. TRANSPORT D'EAU

2.7. PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX: ROCHE - SABLE - GRAVIER - EAU


( distance comprise entre 100 et 200 mètres )

A.2. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE


M.1.A.2MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
M.2.A2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

B.2. PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER


M.1.B.2 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
M.2.B2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

C.2. TRANSPORT D'EAU


1. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS, SPECIFICATIONS TECHNIQUES ET STANDARDS.

1.1. IMPLANTATION

1.1.1. DOMAINE D'APPLICATION


L’implantation est l'opération qui consiste à matérialiser certains repères tout au long de la route
afin de faciliter le contrôle des travaux à exécuter. Des bornes seront érigées pour maintenir les
alignements, niveaux et autres caractéristiques d’implantation du projet de réhabilitation de la
route. Les ouvrages de drainage seront identifiés et marqués par des piquets et leur distance
reportée par rapport au début du projet.

Tous les outils de contrôle mis en place dans la gestion d'un projet routier qui prennent en
compte la quantité de travaux projetée et réalisée suivant leur localisation : finition de la plate
forme des terrassements, mise en place de la couche de fondation, de base, de roulement et des
fossés seront utilisés. Cette opération permet aussi de déterminer la quantité de remblai ou de
déblai entre deux (2) sections de route.

1.1.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


L’implantation se réalise à l’aide :
• d’un transit, de jalons, de mire et de ruban métrique
• des piquets en bois d'environ 0 m 80 de longueur placés à plus ou moins 50 m de
distance.
• du numérotage marquant le point kilométrique correspondant à l’emplacement du
projet et le contrôle des élévations de ce point afin de déterminer les profils en long et
de placer des piquets d’autres de part et d’autre du piquet central pour déterminer le
profil en travers de la route.

Il faut aussi noter que, outre les fiches suscitées, on doit penser à l’implantation à des repères
naturels fixes (grosse pierre, arbre, maison etc..)

1.2 DÉSHERBAGE ET DÉBROUSSAILLEMENT

1.2.1. DOMAINE D’APPLICATION


Il est important que la végétation soit maintenue à une certaine hauteur (6 à 8 cm) là où elle est
admise c’est-à-dire dans les fossés et sur les talus. Sur les routes à faible trafic, on rencontre
souvent le cas où c’est le tiers central de la chaussée qui est constamment utilisée; les deux
autres tiers étant recouverts de végétation. Celle-ci n’est pas admissible sur la chaussée.

Le désherbage et le débroussaillement ont pour objectifs:


- Faciliter l’usager en lui permettant une bonne visibilité de la voie.
- Accélérer l’écoulement des eaux
- Rendre la surface de la chaussée à la circulation des véhicules.

Le débroussaillement débarrassera l’emprise de tous taillis, broussailles, haies, racines, matières


végétales de toute nature.

1.2.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


A l’aide d’une machette ou d’une serpette, d’un râteau et éventuellement d’une houe, l’ouvrier
débarrasse la voie et ses dépendances (fossés, talus, etc..) de tous détritus et de toute végétation
nuisible. Après le désherbage et le débroussaillement, rien ne sera laissé sur la partie nettoyée.
1.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT

1.3.1. DOMAINE D’APPLICATION


L’émondage et le déboisement sont deux des opérations qui facilitent l’aération de la voie, c’est-
à-dire qui permettent que les rayons du soleil puissent arriver jusqu’au terrassement afin
d’assécher la route et d’éviter toute poche d’humidité tendant à créer des zones de faible
résistance.

1.3.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


L’émondage consiste à débrancher les arbres et les arbustes dont la densité du feuillage
pourraient obstruer les rayons du soleil. Les outils utilisés pour exécuter cette activité sont le
plus souvent la machette et la hache.

Le déboisement consiste à couper et à enlever totalement l’arbre ou l’arbuste dont le feuillage


ou les racines nuit au terrassement. Les outils utilisés pour le déboisement sont d’ordinaire la
machette, la hache.

Les produits de ces deux activités ne doivent pas rester sur la chaussée. Ils seront brûlés et/ou
évacués. Il est difficile de prévoir un rendement pour ces deux activités car la taille de l’arbre et
de l’arbuste ainsi que la nature du sol sont autant d’éléments qui varient d’un cas à un autre.

1.4 TRAVAUX DE PRÉPARATION ET DE TERRASSEMENT

1.4.1 SCARIFICATION ET PURGE

1.4.1.1 DESCRIPTION

a) Scarification des routes existantes


La scarification sera exécutée sur une profondeur de vingt (20) centimètres sur toute la largeur
de la plate-forme de la route. Les matériaux scarifiés seront broyés avant d'être régalés et re-
compactés. La plate-forme scarifiée devra être remise en forme à sa côte initiale. Tous les
travaux de scarification seront effectués conformément à des dispositions approuvées par la
Supervision.

b) Purge des terres de mauvaise tenue


Il sera effectué des purges après le débroussaillement et décapage pour éliminer les matériaux
impropres sur une épaisseur variable. Si le sol en place laisse apparaître des terres de mauvaise
tenue ne permettant pas une bonne assise des terrassements.

Les matériaux ainsi extraits seront évacués hors de l'emprise et mis en dépôt aux endroits agréés
par la Supervision. Les excavations résultant de ces purges seront comblées par du remblai qui
sera mis en place et compacté jusqu'au niveau de la chaussée ou de l'accotement existant.

1.4.1.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


Ce prix rémunère la scarification des chaussées et des accotements non revêtus sur une
profondeur moyenne de vingt (20) centimètres et sur toute la largeur de la chaussée existante ou
de l'accotement. La profondeur de scarification pourra être augmentée dans certains cas sur
indication, mais limitée à une épaisseur totale de trente (30) centimètres maximum.
Ce prix comprend le broyage des matériaux scarifiés et la remise en forme de la plate-forme à sa
cote initiale. Ce prix s'applique au mètre carré de chaussée ou d'accotement existant.

b) Purge des sols de mauvaise tenue


Ce prix rémunère le décapage sous l’assiette des remblais sur épaisseur variable définie pour
purge du terrain naturel en dessous du débroussaillement et décapage prévu aux prix unitaires
aux endroits où le sol en place est de mauvaise.

Ce prix comprend l'extraction et l'évacuation des produits de purge hors de l’emprise, leur
transport et leur mise en dépôt aux endroits indiqués. Ce prix comprend aussi le remplacement
des produits extraits qui s’effectuera par du remblai mis en place et compacté suivant les
spécifications techniques

Ce prix s'applique au mètre cube des produits de décapage extraits pour purge et remplacés par
du remblai compacté mesuré en place par la différence entre le profil avant exécution et le profil
après extraction

1.4.2.3 METRE
Le métré sera déterminé en fonction du nombre de mètre carré de scarification exécuté.
Le métré des purges se fera à partir du nombre de mètre cube de matériaux impropres
convenablement extraits et évacués.

1.4.2.4 PAIEMENT
Le paiement se fera pour le nombre de mètre carré, le nombre de mètre cube, suivant le cas,
estimé comme indiqué ci-dessus, sur la base des prix unitaires du Contrat pour les travaux de
SCARIFICATION et de PURGE. Ces prix comprendront toutes sujétions relatives au coût de main
d'œuvre, matériaux, matériel et faux frais nécessaires à l'achèvement des travaux.

1.5. RECHARGEMENT DE CHAUSSEE


1.5.1 TRAVAUX DE PRÉPARATION ET DE TERRASSEMENT
Le rechargement d’une route constitue une opération majeure des interventions réalisées dans
un projet de reconstruction de route. Il est aussi l’élément important influençant sur sa durée de
vie. Plus la route est hors d ‘eau, plus elle est appelée à mieux remplir sa fonction.

1.5.1.1 DOMAINE D'APPLICATION


Les matériaux de rechargement d’une route seront constitués de matériaux graveleux, de
matériaux rocheux ou de tout venant. Ils seront exempts de matériaux impropres, tels que:
morceaux de bois, feuilles, herbes, racines ou autres matières organiques ou périssables. Des
échantillons préliminaires représentatifs de la qualité prescrite seront soumis par l’Organisme
d’exécution pour examens et essais éventuels.

Tout examen et essai seront effectués par le Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux
Publics ci-après dénommé le L.N.B.T.P.

L’Organisme d’exécution ne pourra commencer à exploiter les emprunts qu'après en avoir reçu
l'autorisation écrite du LNBTP, ce dernier pourra la retirer à tout moment s'il estime que la
chambre d'extraction ne donne plus de matériaux de qualité convenable.

Les échantillons doivent être soumis en temps voulu afin de ne pas retarder la préparation du
chantier et l'exécution des travaux. L’Organisme d’exécution remettra par écrit à la supervision
une description de l'emplacement de chaque source des matériaux et indiquera à quelle
utilisation ces matériaux sont destinés.

Les matériaux seront entreposés de manière à assurer la préservation de leur qualité et de leur
convenance pour les travaux, et seront disposés sur les aires de stockage de manière à faciliter
une prompte inspection.

A la suite d'essais en laboratoire ou de toutes autres vérifications, tous les matériaux qui seront
considérés défectueux, qu'ils soient en place ou non, seront refusés et évacués du chantier, par
les soins et aux frais de l’Organisme d’exécution, à moins que la supervision n'en décide
autrement. Aucun matériau défectueux, dont les défauts ont été ultérieurement corrigés, ne
sera utilisé avant que ne soit accordée une approbation particulière de la supervision. Au cas où
l’Organisme d’exécution se révélerait incapable de se soumettre sur le champ aux ordres issus
dans le cadre des clauses de ce paragraphe, la supervision aura le droit d'évacuer et de
remplacer le matériau défectueux et de déduire le coût de l'évaluation et du remplacement de
toutes sommes dues ou à devoir à l’Organisme d’exécution.

1.5.1.2 METHODE D'EXECUTION


Avant de procéder à l’opération de rechargement, des activités non moins importantes sont
nécessaires. Il s’agit de :

1.5.1.3 MODE D’EXPLOITATION DE MATERIAUX


A) Implantation des Gîtes d'Emprunts
Aucune zone de gîtes d'emprunts ne doit se situer à moins de cent mètres (100 m) de la plus
proche partie de l'emprise de la route et des axes des routes publiques et des chemins de fer, à
moins d'être autorisé par écrit par la supervision.

L'énoncé précédent a pour objet de prévenir la création de gîtes désagréables à la vue dans le
champ de vision de la route et ne s'applique pas aux cas où ceci n'a pas lieu.

L’Organisme d’exécution est autorisé à chercher des emprunts adéquats à partir des propriétés
localisées à, au moins, cent mètres (100 m) de l'emprise de la route ou des axes des routes
publiques, après obtention de permission écrite des propriétaires ou de leurs représentants.

B) Fonctionnement et Entretien des Gîtes d'Emprunt


L’Organisme d’exécution supportera toutes les charges d'exploitation des gîtes d'emprunt
notamment:
– l'ouverture et l'aménagement des pistes d'accès.
– le déboisement, le débroussaillement, le décapage des terres végétales
ou des matériaux de couverture indésirables et leur mise en dépôt hors des
limites de l'emprunt.

Toutes ces opérations devront être effectuées avant que tout emprunt ne soit excavé. Suite au
débroussaillement et au décapage, l’Organisme d’exécution doit notifier la supervision, à
l'avance, de l'ouverture d'un gîte d'emprunt pour permettre d'approuver ou de rejeter le gîte.
Mise à part leur implantation, les zones de gîtes d'emprunt doivent dans les tous les cas, être
entretenues et maintenues dans des conditions jugées satisfaisantes. Les zones de gîtes
d'emprunt doivent être aménagées après les travaux pour s'intégrer dans la topographie des
lieux. Les talus raides ou perrés seront à éviter. Les fossés ou d'autres drains qui produiraient
des dépôts de limons dans les lits de cours d'eau ne sont pas permis. Toutes les zones d'emprunt
auront un système de drainage et toutes dispositions devront être prises pour que l'eau de
ruissellement puisse s'écouler normalement en dehors de la zone d'exploitation de l'emprunt et
de l'emprise de la route projetée.

C) Mise en œuvre
Les matériaux seront mis en place à la niveleuse et répandus sur toute la largeur de la chaussée
sans ségrégation des particules fines et grosses par couche de quinze (15) centimètres
d'épaisseur après compactage. Là où la couche d'amélioration doit être d'une épaisseur
compactée supérieure à quinze (15) centimètres, elle sera construite par couches successives ne
dépassant pas l'épaisseur compactée de quinze (15) centimètres. La teneur en eau sera
contrôlée et, si nécessaire, un apport d'eau complémentaire sera effectué jusqu'à l'obtention
d'une teneur en eau optimale.

L’Organisme d’exécution pourra soumettre à l'agrément de la supervision un procédé de mise en


œuvre différent qui pourra d'ailleurs varier avec le type de matériau employé.

D) Compactage
La couche d'amélioration sera compactée au vibro compacteur jusqu'à quatre vingt quinze pour
cent (95%) de la densité sèche maximale obtenue en laboratoire selon la méthode spécifiée par
l'A.A.S.H.O., T. 180, Méthode D. La mise en forme définitive s'effectuera à la niveleuse et au
rouleau lisse.

E) Tolérances
L’Organisme d’exécution vérifiera les travaux avec des piquets qu'il placera sur l'axe et sur les
bords de la surface à améliorer à des intervalles de vingt (20) mètres, ou moins si besoin est, de
manière à ce que le travail accompli soit conforme aux profils en travers dans les limites d'une
tolérance en nivellement de plus ou moins deux (+ ou – 2) centimètres. Les contrôles de largeur
de mise en place de la couche d'amélioration ne devront pas donner des résultats inférieurs aux
dimensions des profils en travers.

Le travail achevé selon ces tolérances ne devra pas présenter de bombements ou de creux
visibles à l'œil nu. Toute inégalité ou creux pouvant se manifester dans chaque couche de
revêtement lors du cylindrage initial et du suivant provenant de tout trafic normal inhérent aux
travaux, ou pour toute autre raison, en tant que conséquence imputable à l’Organisme
d’exécution, sera corrigée par l'ameublissement du revêtement, apport ou enlèvement de
matériaux, arrosage dans la mesure où cela est nécessaire suivi d'un nouveau compactage
jusqu'à ce que le revêtement ait une apparence lisse et régulière.

F) Contrôle
Des essais de contrôle des épaisseurs et de compactage seront effectués sur la couche
d'amélioration à raison d’un essai minimum tous les cent (100) mètres, un essai Proc Tor Modifié
sera effectué chaque fois qu'il y aura un changement appréciable des matériaux ou chaque fois
que la supervision le demandera.

1.6 COUCHE DE ROULEMENT

1.6.1. DOMAINE D’APPLICATION


La couche de base d’une chaussée est celle qui est directement en contact avec les roues des
véhicules par l’intermédiaire d’une couche de 10 à 15 centimètres d’épaisseur. Elle supporte de
ce fait, des efforts importants horizontaux et verticaux. Sa construction peut être entreprise par
de nombreux procédés.

1.6.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


Les méthodes d’exécution varient suivant la nature du sol et aussi suivant les efforts à combattre.
D’une façon générale, la couche de roulement peut être constituée par :
 un macadam à l’eau,
 un macadam lié par pénétration de liant,
 un macadam consolidé par percolation d’enrobés,
 un macadam mortier.

La plus utilisée de toutes ces couches de base est le macadam à l’eau dont le détail des
opérations est le suivant:
 Préparation de la couche inférieure par la scarification, le reprofilage sommaire, la
correction des flaches et le bouchage des nids-de-poule
 Epandage des matériaux à la main ou à la machine. L’approvisionnement de ces matériaux
se fait en tas ou en cordon sur les accotements. Cet épandage est guidé en plan par des
jalons et en profil par des cerces ou demi-cercles qui donnent le gabarit de la chaussée.
 Arrosage qui consiste à utiliser une importante quantité d’eau (environ 400 à 500 litres
d’eau par mètre cube de matériaux)
 Cylindrage qui commence dès le début de l’arrosage à l’aide d’un cylindre roulant lentement
(1.5 à 2.5km/h ) serrant d’abord les zones latérales et remontant peu à peu vers l’axe de la
chaussée. Le nombre de passage de la machine est fonction de la nature du matériau à
compacter.
 Séchage qui s’effectue sous la seule influence des conditions atmosphériques. On enlève les
bourrelets et on ouvre les saignées.

1.7. FOUILLE DE FOSSES ET D’EXUTOIRES

1.7.1. DOMAINE D’APPLICATION


L’ennemi No.1 de la route c’est l’eau. La conservation d’une route nécessite qu’elle soit
maintenue constamment hors d’eau. Les fossés et les exutoires constituent, après les
caractéristiques géométriques de la route, le second moyen permettant d’atteindre ce but.
Lorsqu’ils existent, les fossés et les exutoires doivent être curés. Lorsqu’ils sont obstrués par des
alluvions à plus de 50% il faut les creuser. Les produits de fouille seront, suivant leur nature,
réutilisés dans d’autres activités ou mis en dépôt hors de l’emprise de la route.

1.7.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


La fouille de fossé ou d’exutoire consiste à:
 Mettre au gabarit le fossé ou l’exutoire
 Effectuer la fouille proprement dite
 Donner une pente continue nécessaire et suffisante jusqu’au point bas ou jusqu’au fossé
divergent afin de faciliter l’écoulement des eaux.
 Évacuer les produits du fond de fouille de telle sorte qu’ils ne puissent plus retomber dans le
fossé ou l’exutoire.
La réhabilitation de fossés ou d’exutoire nécessitera la mise en place ou la création au préalable
de piquets d’implantation des limites supérieures du fossé et la mise à la disposition du chef
d’équipe d’un gabarit en bois.

Les rendements escomptés sont fonction de la nature du terrain et de la distance de transport.

1.8. CURAGE DES FOSSES ET DES EXUTOIRES

1.8.1. DOMAINE D’APPLICATION


Au delà d’un certain seuil, l’eau participe activement à la destruction d’une route par érosion ou
imprégnation des matériaux du corps de chaussée. Le curage des fossés et des exutoires a pour
but de réduire la destruction de la route en:

 -Drainant la plate-forme
 Collectant et en transportant l’eau en dehors de la plate-forme
 -Rejetant l’eau vers des points bas
 -Limitant la quantité d’eau et sa vitesse dans les fossés longitudinaux.

1.8.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

Le curage des fossés et des exutoires consiste à effectuer les travaux suivants:
 Enlever à la pelle les dépôts de terre, pierres, sable ou autres encombrant le fossé, l’exutoire,
ou les puisards.
 Évacuer les matériaux de cure en les transportant à la brouette en dehors de l’emprise de la
route.
 Mettre au gabarit le fossé ou l’exutoire.
 Donner une pente continue suffisante jusqu’au point bas.
 Élargir éventuellement les sections du fossé ou de l’exutoire pour plus d’efficacité en
limitant l’érosion des parois.

1.9. CURAGE DE BUSE ET DE DALOT

1.9.1. DOMAINE D’APPLICATION


Le curage des buses et des dalots consiste à maintenir l’écoulement libre des eaux de drainage
provenant des fossés dans les ouvrages en nettoyant les buses et les dalots sur toute leur
longueur et en curant les puisards et les exutoires. Quand ils ne sont pas curés, ces ouvrages
provoquent une remontée d’eau dans les fossés qui pollue les différentes couches de
terrassement et peut même recouvrir la chaussée. La route se trouve alors dans un état critique.

1.9.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


Le travail consiste à:

 Dégager les terres, détritus et tous les autres dépôts obstruant la buse ou le dalot.
 Évacuer ces produits vers des endroits où ils ne pourront plus nuire à l’ouvrage.

L'exiguïté de l’aire de travail ne permettant pas la présence simultanée de plusieurs travailleurs à


la tâche, une bonne organisation du travail est nécessaire pour obtenir l’efficacité désirée. L’outil
approprié pour cette tâche est la houe munie d’un manche long (2 m 00) pour le curage à partir
de l’aval et d’un manche de 0 m 60 pour le curage à l’amont.

1.10. DÉBLAI

1.10.1. DOMAINE D’APPLICATION


C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain naturel, par enlèvement de
matériaux, à une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant à la
route à améliorer.
Suivant les sols traversés par la route, les déblais sont classés en deux catégories:

a) Déblais Meubles
Sont considérés comme déblais meubles, les fouilles exécutées dans des terrains susceptibles
d’affouillement.

b) Déblais Rocheux
Sont considérés comme déblais rocheux, les fouilles exécutées dans des terrains qui sont très
compacts.
1.10.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

Le procédé d’extraction de déblai tiendra compte:


 du décapage du terrain naturel
 de la détermination de la côte finale de la route
 du déblayage proprement dit par des couches successives
 de l’évacuation des produits de déblai vers un dépôt ne dépassant pas 100m

Les rendements escomptés sont fonction de la nature du terrain et de la distance de transport.

1.11 REMBLAI

1.11.1. DOMAINE D’APPLICATION


C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain naturel, par apport de
matériaux, à une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant à la
route à améliorer.

Les terres destinées au remblai proviendront soit des déblais soit des emprunts. Elles seront
constituées de matériaux graveleux, rocheux ainsi que de matériaux hétérogènes. On prendra
soin à exclure :
 Les matériaux végétaux et humiques
 Les matériaux vaseux
 Les terres fluentes, les tourbes

1.11.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


Le procédé de mise en place des remblais comprendra:
 La préparation de l’assiette de la route
 La mise en place des matériaux par couches successives suivant une épaisseur permettant
d’atteindre au compactage une densité spécifiée.
 L’étalage des couches se fera sur toute la largeur de la plate-forme. L’épaisseur de chaque
couche ne dépassera pas 20 centimètres sauf pour les matériaux rocheux dont l’épaisseur
des couches pourra atteindre 40 centimètres.
 La surface supérieure des remblais sera bombée de façon à éviter l’infiltration des eaux de
pluie.

1.12 OUVRAGES MAÇONNES

1.12.1. DOMAINE D’APPLICATION


Généralités
Les informations ci-dessous sont tirées des "SPÉCIFICATIONS STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (Ed. 1982 - SAT/TPTC)

La maçonnerie sera construite sur une fondation en maçonnerie ou en béton et conformément


aux présentes dispositions et aux alignements, niveaux, profils et dimensions précisés par la
SUPERVISION.

1.12.2 DESCRIPTION
Quand ordonné par écrit, l’Organisme d’exécution exécutera la construction de maçonnerie de
moellons au mortier pour les culées, murs, piles, murs de tête d'ouvrage de drainage ou autres
ouvrages, suivant les instructions de la SUPERVISION.

1.12.3 MATERIAUX
A) Pierre
La pierre utilisée doit être propre, dure, en bon état, exempte de fissures ou toute autre
défectuosité pouvant la rendre moins résistante, d'un type connu pour sa longue durée de vie et
soumise à l'approbation de la supervision. Chaque pierre aura approximativement une forme
cubique, avec un volume minimum de 15 litres, sans dépression ou saillie la rendant moins
résistante ou l'empêchant d'être correctement posée. Cinquante pour cent (50%) au moins du
volume total de la maçonnerie, seront constitués de pierres ayant un volume minimum de trente
(30) litres chacune.

Toutes les parties défectueuses de la pierre seront enlevées avant sa mise en place dans
l'ouvrage. La face vue de la pierre sera approximativement de forme carrée ou rectangulaire.

B) Mortier
Le mortier sera composé d'un (1) volume de ciment Portland, de quatre (4) volumes de sable et
de suffisamment d'eau propre et fraîche donnant au mortier une consistance qui le rende
facilement maniable à la mise en œuvre avec une truelle. A moins d'utiliser un malaxeur à
mortier approuvé, le sable et le ciment seront mélangés à sec dans une boite étanche jusqu'à ce
que le mélange prenne une couleur uniforme. L'eau sera ajoutée en poursuivant l'opération de
mélange jusqu'à l'obtention d'une consistance correcte. Le mortier sera préparé seulement pour
la quantité nécessaire à un emploi immédiat. Tout mortier non utilisé dans les trente (30)
minutes, suivant l'addition d'eau, sera refusé, le re-gâchage du mortier ne sera pas permis.

1) Ciment Portland
Le ciment Portland utilisé dans le mortier sera soit du type 1 ou du type 2, conformément aux
stipulations de l'A.A.S.H.T.O. 85.
2) Sable
Les sables utilisés dans le mortier se conformeront aux stipulations de l'A.A.S.H.T.O. M.6 excepté
pour la granulométrie qui répondra aux dispositions suivantes:

Tamis Pourcentage total Passant


No 8 100
No 50 15 – 40
No 100 0 – 10
No 200 0–5

Les sables seront de bonne qualité, exempts de matière argileuse ou organique, dépoussiérés et
lavés si la fraction passant au tamis de deux (2) millimètres contient plus de huit pour cent (8%)
de matériaux passant au tamis de quatre vingt (80) microns.

1.12.4 METHODES D'EXECUTION

A) Sélection et mise en place


L'exploitation des carrières, la fourniture et la livraison des pierres aux points d'utilisation
devront être organisées de manière à assurer l'approvisionnement en pierres avant le début des
opérations de maçonnerie. Un stock suffisant de pierres, de type utilisé dans les travaux, sera
maintenu in situ à tout moment, pour permettre leur sélection adéquate par les maçons. Avant
que la maçonnerie soit mise en place sur une fondation préparée, le dessus de celle-ci devra être
de consistance compacte et ferme et bien de niveau. La fondation sera approuvée par la
SUPERVISION, avant toute pose de pierre. Si la fondation est en maçonnerie, les surfaces d'appui
seront bien nettoyées et arrosées d'eau immédiatement avant l'étalement du mortier. Les
grosses pierres seront utilisées en première couche et sélectionnées pour les coins. Toutes les
pierres ainsi que la forme où elles seront posées, seront nettoyées et arrosées avant l'étalement
du mortier. Elles seront toutes posées à la main avec leur face la plus longue horizontale dans le
bain de mortier qui devra refluer dans les joints. Si les pierres utilisées ont une origine
sédimentaire, elles seront posées avec direction des efforts.

A l'exception des parements vus, chaque pierre sera complètement noyée dans le mortier.

Les pierres seront manipulées de manière à ne pas heurter ou déplacer les pierres déjà posées.
Un matériel adéquat sera mis en place sur le site pour assurer la mise en œuvre des grosses
pierres qui ne peuvent être manipulées par deux (hommes).

L'utilisation d'un marteau pour rouler ou tourner les pierres une fois posées sur le mur, n'est pas
permise. Si une pierre se relâche après la prise du mortier, elle sera enlevée, nettoyée et
reposée avec du mortier frais.

Les maçonneries seront élevées par bandes de deux (2) mètres de hauteur au plus.

B) Joints
La maçonnerie sera placée en couches horizontales. Un soin particulier sera apporté aux
parements vus; toutefois il sera permis d'utiliser deux pierres dans l'épaisseur d'une couche. Les
angles de quatre pierres ne doivent en aucun endroit être inférieurs à dix (10) centimètres.
L'épaisseur des joints ne doit pas être supérieure à quatre (4) centimètres.
Tous les huit à dix (8 à 10) mètres et suivant les instructions de la SUPERVISION, un joint de
dilatation sera exécuté, ce joint ne devra pas être rejointoyé ni avoir plus de deux (2) centimètres
de largeur.

C) Rejointoiement
Les joints horizontaux et verticaux seront remplis de mortier et seront lissés à l'aide d'un outil en
bois de forme arrondie de manière à laisser une dépression dans le mortier d'environ un (1)
centimètre de largeur et un demi (0.5) centimètre de profondeur.

D) Nettoyage des parements vus


Immédiatement après la pose et alors que le mortier est encore frais, tous les parements vus
seront nettoyés des tâches de mortier et maintenus propres jusqu'à la fin des travaux.

E) Protection
Par temps chaud ou sec, la maçonnerie sera maintenue humide pendant une période d'au moins
trois (3) jours après sa construction. Avant une période d'au moins quatorze (14) jours aucune
surcharge extérieure ne sera appliquée sur ou contre une maçonnerie achevée, à moins d'être
différemment spécifié par la supervision.

1.13 REVETEMENT DE CHAUSSÉES EN BÉTON

1.13.1. DOMAINE D’APPLICATION


Cette activité consiste à mettre en place du béton fabriqué par mélange en proportions
appropriées de ciment Portland, de gravillon, de graviers, de sable et d’eau. Il sera en
conformité avec les présentes prescriptions ainsi qu’avec l’alignement, les pentes, cotes et
bordereaux que comportent les plans et dessins.

1.13.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


CLASSE ET RÉSISTANCE
Le béton sera dosé à 350 Kg. de ciment par M 3 de béton décrit dans les spécifications
normalisées de l’A.A.S.H.O. et verra ses constituants mélangés en proportions afin d’obtenir,
après 28 jours, une résistance minimale à la compression de 270 Kg/cm 2 et une résistance à la
traction de 23 Kg/cm2.
MATÉRIAUX
a) Ciment
Le ciment sera de type Portland I ou II, en conformité avec les exigences de l’A.A.S.H.O. M.85.
Le ciment devra être garanti sans chlore ni produit chloré. Le ciment sera livré en sacs.
L'Entrepreneur veillera à ce que, dans chacun des locaux de stockage, le ciment soit bien stocké.

b) Eau
L’eau utilisée sera propre, débarrassée des huiles, acides, sels alcalins, chlorates, matières
organiques ou toutes autres substances nuisibles au mélange. L’eau de gâchage ne doit pas
dépasser une température de 30o centigrade.

c) Agrégats
Les gravillons seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. désignation M 16. Les
graviers seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. sous le descriptif M 80.
Les sables et graviers pour béton seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou
organiques, dépoussiérés et lavés. Le sable ne devra pas contenir plus de 5% de matériaux
passant au tamis de 80 microns.

MALAXAGE
Sous contrôle strict, le malaxage à la main peut être admis. Autrement, le béton sera mélangé à
la machine. La capacité d’un malaxeur ne sera pas inférieure à celle requise pour assurer le
mélange d’un sac de ciment complet, plus la proportion équivalente des autres éléments
constitutifs du béton. (agrégats, eau).

Les matériaux seront mélangés pendant une durée d’une minute et demie minimum, le malaxeur
tournant dans les limites de vitesse comprises entre 14 et 20 tours/minute.

COULÉE DU BÉTON
Avant que le béton ne soit coulé, les coffrages seront inspectés pour vérifier qu’ils sont
parfaitement propres et qu’ils ne contiennent aucune trace de béton, mortier ou laitance anciens
ni de corps étrangers indésirables. Les produits antirouille pour coffrages métalliques ne devront
ni attaquer ni tacher le béton.

Le béton sera manipulé et coulé de manière à éviter la ségrégation des différents composants du
mélange.

MOULES ET COFFRAGES
Les coffrages pourront être réalisés en matériaux de tous types pourvu qu’ils soient assez
résistants et suffisamment rigides pour empêcher une déformation telle que le profil des
éléments moulés soit supérieur de 5mm. du profil théorique.

Après son décoffrage, le béton devra présenter des arêtes vives, des profils bien nets, les
parements vus devront être parfaitement réguliers et ne laisser apparaître aucune pierraille ou
armature qui ne soit enrobée de mortier.

CURE
Tous les bétons coulés auront une cure d’une durée minimum de trois (3) jours et de huit (8)
jours au maximum. Elle consistera à mouiller directement le béton ou à le recouvrir de
paillassons humidifiés pour protéger les surfaces d’une évaporation excessive.

1.14 GABIONNAGE

1.14.1. DOMAINE D'APPLICATION


Les ouvrages en gabions, qui sont en même temps des structures armées, flexibles, drain antes et
de très longue durée, sont très avantageux en comparaison avec les autres matériaux et sont
particulièrement aptes pour le soutènement de routes, de chemins de fer et de lieux habités. Ils
servent aussi à la construction d’ouvrages hydrauliques transversaux comme les barrages de
consolidation et d’ouvrages longitudinaux destinés à corriger certaines sinuosités de lit de rivière.
1.14.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
Gabion
Le gabion est une cage ayant la forme d'un prisme rectangulaire formée d'un grillage métallique
dûment galvanisé à maille à double torsion de forme hexagonale ayant 8 cm de distance entre
les côtés latéraux et 10 cm entre les sommets. On le remplit de galets ou de matériaux adéquats
pouvant être mieux disposés à la main. Les gabions sont délivrés en chantier opportunément
pliés pour occuper le moins d'espace et rendre plus économique le transport.

A ce niveau, il reste seulement le travail de coudre durement les arêtes avec un fil de fer adéquat
pour stabiliser la forme de la cage acquise. Ces gabions disposés convenablement, unis les uns
aux autres par de fortes ligatures de fil de fer permettent d'exécuter rapidement et
économiquement une série de travaux.

Par sa déformabilité, le gabion épouse la forme du terrain naturel. Le gabion permet de réaliser
des ouvrages de conception simple et surdimensionnés. Les ouvrages sont essentiellement
composés de deux parties: La base de fondation et le corps de l'ouvrage. Les gabions de
fondation sont de faible épaisseur (50 cm maximum) et de dimensions variables (2m x 1m x
0.5m; 3m x 1m x 0.50m; 4m x 1m x 0.50 m)

Le corps de l'ouvrage est constitué par des gabions de dimensions variables adéquatement
choisies (2m x 1m x 1m; 3m x 1m x 1m; 4m x 1m x 1m). Ces gabions seront disposés en une ou
plusieurs rangées variant selon la hauteur de l'ouvrage et selon la poussée à laquelle il est
soumis.

Constitution du Gabion
Les gabions doivent être construits avec des mailles de triple torsion. Les pierres de remplissage
ne doivent passer en aucun sens à travers les mailles de treillis et celles en contact des mailles
doivent, avoir dans tous les sens, une grandeur au moins égale à 1.5 fois la grosseur des mailles
(soit 15 cm).

Le treillis métallique, en forme de parallélépipède rectangle, doit être en fer galvanisé de 3 mm


de diamètre offrant une résistance à la rupture de 42kg/mm 2. Il doit comporter des mailles
hexagonales à triple torsion. Le fil pour coutures, tirants, contreventements doit être identique
au fil de treillis. On pourra également utiliser le fil numéral 15 (2.4 mm).

Lorsque des venues d'eaux importantes par la fondation sont à craindre, il est recommandé de
protéger les surfaces servant d'appui aux gabions par une couche de mortier dont le but est
d'éviter l'entraînement des particules de terre à travers la pierraille constituant l'ouvrage. Pour
les travaux à réaliser, les gabions seront placés selon le profil et les détails indiqués sur les plans
de références.

Matériaux de remplissage
Les moellons destinés au remplissage des paniers seront, dans la mesure de leur disponibilité,
des matériaux roulés. Des roches de carrière peuvent être utilisés dans la mesure où elles ne sont
pas friables et ne comportent pas d’arêtes vives susceptibles d’endommager la galvanisation.
l’utilisation des roches appelées communément “roches ravettes” est interdite

Remblais
Les remblais seront réalisés avec des matériaux provenant des carrières ou des rivières et
répondant aux normes en vigueur en Haïti. La mise en oeuvre sera effectuée par couches
successives horizontales; l'épaisseur maximum des couches sera définie en fonction du matériel
de compactage qui sera utilisé, mais ne dépassera jamais trente (30) centimètres d'épaisseur.

Les matériaux seront arrosés si nécessaire et compactés de sorte que le compactage atteigne, sur
toute la largeur du remblai, quatre vingt quinze (95) pour cent de la densité sèche maximum du
Proctor Modifié pour les trente (30) centimètres supérieurs et 90 pour cent de l' OPM au
dessous. La couche supérieure des remblais sera dressée suivant le profil transversal indiqué sur
les plans.

1.15 POSE DE BUSES

1.15.1. DOMAINE D'APPLICATION


La traversée de la route des eaux des fossés se réalise dans des buses. Elles s’assemblent par
emboîtement et jointoiement. Suivant la résistance qu’on attend, il existe des tuyaux simplement
coulés ou vibrés, centrifugés et centrifugés armés. Les buses sont normalement recouvertes de
60 à 80 cms au moins de remblai; elles son parfois enrobées de béton, notamment lorsqu’il est
impossible de les protéger par une hauteur suffisante de remblai.

1.15.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


La séquence générale des travaux de construction en relation avec l’installation des conduits est
la suivante:
1. Excavation
2. Placement des piquets de référence
3. Formation de l’assise
4. Pose des conduits
5. Jointoiement des conduits
6. Remblayage
7. Construction des murs de tête aux deux extrémités des buses.

Excavation (fouille des tranchées)

a) Les tranchées seront fouillées pour l’installation des conduits, dalots, drains souterrains, etc.
Les matériaux inadéquats au-dessous du niveau choisi seront enlevés et remplacés avec du
remblai choisi à cet effet, libre de matières organiques. Ce remblai sera placé et compacté en
des couches uniformes jusqu’à l’élévation requise. Les couches n’auront pas plus de 0.15M.

L’excavation pour la structure se fera à une largeur suffisante pour permettre un jointoiement
adéquat des conduits, un bon compactage de l’assise et un remblayage sous et autour du
conduit. Dans la mesure du possible, les côtés des tranchées seront verticaux. Quand il s’agit
d’un matériau instable, les côtés des tranchées seront adéquatement supportés latéralement, ou
les côtés seront formés selon l’angle du repos du matériau.

b) La partie inférieure de la tranchée sera ferme le long de sa longueur et largeur.

c) Là où les conduits ont à être placés dans des tranchées excavées dans le remblai, la fouille
devra se faire après que le remblai aura été placé complètement à son niveau.

Placement des piquets de référence


Après que l’excavation de la tranchée aura atteint le niveau prévu pour la partie inférieure du
conduit, des planches et des piquets de référence seront placés à travers la tranchée comme
ligne de contrôle et de niveau le long de l’alignement de la buse.

Formation de la surface d’assise


L’assise sera formée et compactée de façon à accommoder la buse selon la classe d’assise
utilisée. Il y a différents types de surface d’assise pour les conduits.La capacité de support d’un
conduit préfabriqué augmente avec la méthode utilisée pour la surface d’assise. Les quatre
méthodes suivantes ou classes de surface d’assise de tranchée, sont utilisées:
Classe A: Berceau en béton
“ B: Première classe
“ C: Classe ordinaire
“ D: Non admise

a) Assise Classe A
C’est la méthode selon laquelle la partie inférieure extérieure du conduit repose sur une
fondation en béton armé ou non armé (2,000 lbs par pouce carré) d’une épaisseur convenable
(environ 25% du diamètre intérieur) et s’étendant vers le haut de chaque côté du conduit à une
hauteur d’au moins 25% de la hauteur du conduit.

b) Assise Classe B
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 30% du
diamètre extérieur vertical du conduit. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous
du conduit sera de 4 pouces (102 mm). Le matériau d’assise sera le sable ou un sol sablonneux
qui passe le “tamis” de 3/8 de pouce (9.5 mm) et duquel pas plus de 10% passe le tamis No. 200.
La couche du matériau d’assise sera compactée et formée de façon à épouser la forme du
conduit.

Des enfoncements dans la partie inférieure de la tranchée seront prévus de façon à accommoder
la différence d’épaisseur existant parfois dans l’emboîtement des conduits. La tranchée est
ensuite remblayée avec du matériau granulaire placé et compacté en des couches de 8 pouces
maximum pour remplir tous les espaces adjacents au conduit jusqu’à une distance d’au moins ±
75 cm au-dessus de la partie supérieure du conduit.

c) Assise Classe C
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 10% de
sa hauteur totale. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous du conduit et le
matériau utilisés seront les mêmes que pour la classe B. (Le matériau de l’assise peut être omis
pour cette classe C).

d) Assise Classe D
Cette méthode est définie comme celle dans laquelle très peu de soins ont été donnés dans la
formation de l’assise pour épouser le conduit et remblayer tous les espaces sous et autour du
conduit. Cette assise n’est pas recommandée.

Il est préférable d’utiliser des gabarits pour mieux préparer l’assise des tuyaux. La partie
inférieure de la tranchée sera soigneusement préparée selon la forme du tuyau et aura une
densité uniforme afin que le tuyau soit placé sur une fondation stable. Obtenir une ferme
fondation ne sera pas toujours facile, l’excavation de la tranchée peut s’étendre à travers divers
sortes et types de sols de dureté, consistance et stabilité variables. Pour cette raison, c’est une
bonne pratique d’excaver quelques pouces au-dessous de la ligne de niveau et utiliser un
matériau tel que le sable comme assise du tuyau.

Pose de conduits
La pose du conduit commencera en aval à l’extrémité de la ligne. Le plus bas segment du conduit
sera en contact avec l’assise déjà formée et complètement le long de sa longueur. Le côté de
l’emboîtement du conduit sera placé regardant vers l’amont. Chaque fois qu’une section est
placée on s’assurera de son alignement et de son élévation. Une fois le tuyau dans sa position
correcte, nous prendrons soin de ne pas le déplacer.

Jointoiement des conduits


a) Le conduit rigide peut être du type à cordon et emboîtement à moins qu’un autre type soit
spécifié. La méthode de jointoiement des sections du conduit sera de telle sorte que les
extrémités soient complètement enterrées et les surfaces intérieures nivelées.
b) Les joints seront:
 De mortier formé à l’aide du ciment Portland
 De lait de ciment Portland
 De “rubber Gasket”, etc...

Remblayage
a) Après que le conduit aura été installé, la tranchée sera remblayée et compactée. Tous les
matériaux utilisés pour le remblayage seront d’une qualité acceptable, libre de débris et de
pierres de grande dimension.

b) Tout le remblayage consistera en un matériau adéquat uniformément distribué en couches


de 15 cms d’épaisseur et compacté à 95% avant que la couche suivante soit placée.

c) Le remblayage sera placé simultanément à la même élévation de chaque côté du conduit.

d) Le remblai ne sera pas placé contre les structures coulées sur place jusqu’à ce que la
structure entière ait atteint sa capacité maximum de résistance.

e) Des soins particuliers seront prévus en plaçant et en compactant les matériaux adjacents aux
conduits afin d’éviter des dommages et le désalignement du conduit.

f) Afin d’obtenir une meilleure portance et prévenir les affaissements, il est nécessaire que le
remblai soit d’un matériau adéquat bien placé et soigneusement compacté.
Le compactage peut se faire manuellement et mécaniquement. Le poids des équipements
pourrait excéder le poids que le tuyau pourrait supporter, il est donc recommandé que le
tuyau soit adéquatement recouvert avec du remblai avant que les charges directes soient
appliquées.

1.16 .RÉPARATION DE SURFACE

1.16.1. DOMAINE D’APPLICATION


Cette opération consiste à créer ou à identifier des dépôts de matériaux pour permettre les
rechargements partiels et les réparations localisées dans le cadre de l’entretien courant (point à
temps de la route en terre). La réparation des nids de poule doit se faire avant qu’ils deviennent
dangereux pour la circulation. Ces petites cavités formées sur la surface s’agrandissent très
rapidement au passage des véhicules.

1.16.2. MÉTHODE D’EXECUTION


Pour éliminer ces cavités, deux méthodes sont à retenir:

1) Si elles sont en grande quantité par rapport à la surface de la chaussée, un reprofilage total
est de mise.

2) Quand elles sont en faible proportion par rapport à la surface de la route, une simple
réparation de surface peut solutionner le problème.

L’opération de réparation comprend les phases suivantes:


- Élargissement du trou (0M30 de chaque coté)
- Choix du matériau identique à celui qui a servi à construire la chaussée
- Remplissage du trou de matériaux en couches minces
- Arrosage du matériau en place
- Compactage de chaque couche à l’aide de dames ou de cylindres tractés manuellement.

Les rendements escomptés varient en fonction du niveau de dégradation de la chaussée.


Moyennement, on accepte un rendement de 2M2/H/J.

1.17. MAÇONNERIE PIERRES SÈCHES

1.17.1. DOMAINE D'APPLICATION


Cette une activité qui consiste à placer sur une fondation préalablement préparée de pierres
sèches, conformément aux dispositions aux alignements niveaux, profils et dimensions
préétablis. L’ouvrage sert de soutènement de routes, de chemins de fer et de lieux habités. Il
peut aussi servir d’ouvrage hydrauliques transversaux.

1.17.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


La pierre à utiliser doit être dure, propre, et d’un type connu pour sa longue durée. Toutes les
pierres à l’exception de celles utilisées dans le cloutage et le remplissage des interstices auront
un volume minimum de dix huit décimètres cubes, avec une dimension d’au moins de trente cinq
centimètres, toutes les autres ne devant pas être inférieures à vingt centimètres. Les pierres avec
des faces rondes ne seront pas utilisées.

Les pierres seront grossièrement taillées pour enlever les points saillants et les parties
défectueuses, elles seront posées sur la couche précédente de manière à couper les joints et de
ne pas laisser d’interstices appréciables. La pierre sera posée horizontalement sur sa plus
grande dimension perpendiculaire à la face exposée au parement vu du mur et sera calée avec
de petites pierres adéquates. Les pierres de grosses dimensions seront utilisées dans les
couches inférieures de l'ouvrage. La progression de l’ouvrage en hauteur sera substantiellement
uniforme sur toute la longueur.
2. PROTOTYPES

2.1. ROUTE A FLANC DE COTEAUX (TERRAIN ROCHEUX)

ESTIMATION DES COÛTS

2.1.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux d’implantation de route et de rue.

2.1.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT


(25% de la surface de chaussée)

Coût unitaire: 5000.00 Gdes par Km de route


- Rendement : 20 ml /Personne/Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour :80 ml

2.1.3. ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


(25% du double de la longueur)

Coût unitaire: 4000.00 Gdes par km de route


- Rendement : 25 ml //Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ml

2.1.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.1.5. FOUILLE DE FOSSES


Coût unitaire: 220,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 1 ml //Personne /Jour
- Équipe type : 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :20 ml
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.1.6. FOUILLE D'EXUTOIRES


40 ML/Km
Coût unitaire: 17,600.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 0.50 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :10 ML
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue
2.1.7. CURAGE DE FOSSES
Coût unitaire: 10,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 22 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journalier
Rendement/équipe/jour : 440 ML
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.1.8. CURAGE D'EXUTOIRES


40 ML/KM
Coût unitaire: 1142.86 Gdes par Km de route
- Rendement: 7 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 4 journaliers
Rendement/équipe/jour :28 ML
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.1.9. CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS


32 ML/KM
Coût unitaire: 8000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 1 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 8 journaliers
Rendement/équipe/jour : 8 ML
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.1.10. RECHARGEMENT DE CHAUSSEE ET ACCOTEMENT


a) Remblai d’emprunt
Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 100 ml /Jour
Main d’œuvre
Opérateurs : 4
Contremaître : 1
Chauffeurs : 7
Journaliers : 20
NB : Il est conseillé d’inclure les opérateurs, les chauffeurs dans le coût des matériaux. Il en
sera de même pour l’activité suivante (Réglage et compactage couche de roulement).
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

b) Réglage et compactage couche de roulement


Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 400 ml /Jour
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue
2.1.11. DÉBLAI
Coût unitaire: 586.67 Gdes par m3
- Rendement: 0,375 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :7.50 m3
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.2. ROUTE A FLANC DE COTEAUX (TERRAIN MEUBLE)

ESTIMATION DES COÛTS ET DES OUTILS


2.2.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.

2.2.2. DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE


(25% de la surface de chaussée)
Coût unitaire: 5,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 20 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 4 journaliers
Rendement/équipe/jour :80 ML

2.2.3. ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


(25% du double de la longueur)
Coût unitaire: 4000.00 Gdes par km de route
- Rendement: 25 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 4 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 ML

2.2.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2

2.2.5. FOUILLE DE FOSSES


(1 fois la longueur)
Coût unitaire: 55,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 4 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 80 ML

2.2.6. FOUILLE D'EXUTOIRES


40 ML/Km
Coût unitaire: 4400.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 2 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 40 ML
2.2.7. CURAGE DE FOSSES
Coût unitaire: 7333.33 Gdes par Km de route
- Rendement : 30 ML/Personne /Jour
- Équipe type : 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 600 ML

2.2.8. CURAGE D'EXUTOIRES


40 ML/KM
Coût unitaire: 800.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 10 ML/Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 40 ML

2.2.9. CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS


(32 ML/Km)
Coût unitaire: 8000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 1 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 8 journaliers
Rendement/équipe/jour : 8 ML

2.2.10. RECHARGEMENT DE CHAUSSEE ET ACCOTEMENT


a) Remblai d’emprunt
Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 100 ml /Jour
Main d’œuvre
Opérateurs : 4
Contremaître : 1
Chauffeurs : 7
Journaliers : 20
NB : Il est conseillé d’inclure les opérateurs, les chauffeurs dans le coût des matériaux. Il en
sera de même pour l’activité suivante (Réglage et compactage couche de roulement).

b) Réglage et compactage couche de roulement


Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 400 ml /Jour

2.2.11. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3

2.3 ROUTE EN PLAINE (TERRAIN ROCHEUX)


ESTIMATION DES COÛTS ET DES OUTILS

2.3.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.

2.3.2. DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE


(25% de la surface de chaussée)
Coût unitaire: 5000.00 Gdes par Km de route
- Rendement : 20 ml /Personne/Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour :80 ml

2.3.3. ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


(25% du double de la longueur)
Coût unitaire: 4000.00 Gdes par km de route
- Rendement : 25 ml //Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ml

2.3.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2

2.3.5. FOUILLE DE FOSSES


Coût unitaire: 55,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 4 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 80 ML

2.3.6. FOUILLE D'EXUTOIRES


120 ML/Km
Coût unitaire: 52,800.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 0.50 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 10 ML

2.3.7. CURAGE DE FOSSES


Coût unitaire: 10,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 22 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe /jour :440 ML
2.3.8. CURAGE D'EXUTOIRES
120 ML/KM
Coût unitaire: 3,428.57 Gdes par Km de route
- Rendement: 7 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 28 ML

2.3.9. CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS


32 ML/KM
Coût unitaire: 8000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 1 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 8 journaliers
Rendement/équipe/jour/ : 8 ML

2.3.10. RECHARGEMENT DE CHAUSSEE ET ACCOTEMENT


a) Remblai d’emprunt
Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 100 ml /Jour
Main d’œuvre
Opérateurs : 4
Contremaître : 1
Chauffeurs : 7
Journaliers : 20
NB : Il est conseillé d’inclure les opérateurs, les chauffeurs dans le coût des matériaux. Il en
sera de même pour l’activité suivante (Réglage et compactage couche de roulement).

b) Réglage et compactage couche de roulement


Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 400 ml /Jour
2.3.11. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3

2.4. ROUTE EN PLAINE (TERRAIN MEUBLE)


ESTIMATION DES COÛTS ET DES OUTILS

2.4.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.

2.4.2. DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE


(25% de la surface de chaussée)
Coût unitaire: 5000.00 Gdes par Km de route
- Rendement : 20 ml /Personne/Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour :80 ml

2.4.3. ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


(25% du double de la longueur)
Coût unitaire: 4000.00 Gdes par km de route
- Rendement : 25 ml //Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ml

2.4.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2

2.4.7. CURAGE DE FOSSES


Coût unitaire: 7333.33 Gdes par Km de route
- Rendement: 30 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 600 ML

2.4.8. CURAGE D'EXUTOIRES


120 ML/KM
Coût unitaire: 2400.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 10 ML/Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 40 ML

2.4.9. CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS


(32 ML/Km)
Coût unitaire: 7200.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 1 ML/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 8 journaliers
Rendement/équipe/jour : 8 ML

2.4.10. RECHARGEMENT DE CHAUSSEE ET ACCOTEMENT


a) Remblai d’emprunt
Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 100 ml /Jour
Main d’œuvre
Opérateurs : 4
Contremaître : 1
Chauffeurs : 7
Journaliers : 20
NB : Il est conseillé d’inclure les opérateurs, les chauffeurs dans le coût des matériaux. Il en
sera de même pour l’activité suivante (Réglage et compactage couche de roulement).

b) Réglage et compactage couche de roulement


Coût unitaire: 647.10 Gdes par m3
- Rendement: 0,34 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6.8 m3
Rendement: 400 ml /Jour

2.4.11. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3

2.5 AUTRES ACTIVITÉS


2.5.1. GABIONNAGE
Coût unitaire: 1475.00 Gdes par m3
- Rendement: 0 M3 200/Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers, 2 ouvriers spécialisés
Rendement/équipe/jour : 4 M3

2.5.2. MUR EN MAÇONNERIE SÈCHE


Coût unitaire: 791.67.00 Gdes par m3
- Rendement: 0 M3 300/Personne /Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 6 M3

2.5.3. RÉPARATION DE SURFACE


Coût unitaire: 110.00 Gdes par m2
- Rendement: 2 m2 /Personne /Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 40 m2

2.5.4. MAÇONNERIE DE MORTIER


Coût unitaire: 900.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 M3 500/Équipe/Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.5.5. BÉTONNAGE DE CHAUSSÉE


Coût unitaire: 1350.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 M3/Équipe/Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.5.6. PAVAGE
Coût unitaire: 1350.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 M3/Équipe/Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.5.7. ADOQUINAGE DE RUES OU DE PISTES


Coût unitaire: 110.00 Gdes par M2
- Rendement: 50 M2/Équipe/Jour
- Équipe type: 2 ouvriers spécialisés, 20 journaliers
NB : Plate-forme bien à point, adoquins et sable sur place
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.5.8. BALAYAGE DE RUE


Coût unitaire: 8800.00 Gdes par Km de rue
- Rendement: 500 ml/Équipe/Jour
- Équipe type: 1 Chef d’équipe, 20 journaliers

2.5.9. POSE DE BUSE


Coût unitaire: 655.55 Gdes par mètre linéaire
- Rendement: 9 ML/Équipe/Jour
- Équipe type: 1 chef d'équipe, 20 journaliers, 1 maçon
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue

2.6. A.1 PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES - SABLE -


GRAVIER - EAU (distance inférieure à 100 mètres )

A.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE

M.1.A.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
- Préparation de matériaux
- Mise en tas
- Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.60 M3
M.2.A.1 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE
- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire: 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 4.80 M3

B.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER

M.1.B.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
- Préparation de matériaux
- Mise en tas
- Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.60 M3

M.2.B.1 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire: 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 4.80 M3

C.1. TRANSPORT D’EAU


- Description de l’activité
• Remplissage de seaux
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
• Remplissage de drums ou de réservoirs
Coût unitaire: 4.10 Gdes par Gallon
- Rendement: 54 Gallons (1 drum)/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour :1080 Gallons

B.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER

M.1.B.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
 Préparation de matériaux
 Mise en tas
 Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.60 M3

M.2.B.1 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire: 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 4.80 M3

A.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES – SABLE GRAVIER - EAU


(distance comprise entre 100 et 200 mètres )

A.2. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE

M.1.A.2. MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 651.26 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 34/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.52 M3

M.2.A.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 1260.00 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 17/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.76 M3

B.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER

M.1.B.2. MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 646.55 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 34/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.28 M3

M.2.B.2. MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 1260.00 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 17/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.76 M3

C.2 TRANSPORT D’EAU


- Description de l’activité
• Remplissage de seaux
• Transport sur une distance inférieure à 200 M
• Remplissage de drums ou de réservoirs
Coût unitaire : 10 Gdes par Gallon
- Rendement : 21 Gallons /personne/jour
- Équipe type:1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 420 Gallons

C.3 CHARPENTE
Coût unitaire 15,33 Gdes / BMF
- Rendement: 75 BMF/Équipe/jour
- Équipe type:2 journaliers, 1 Ouvrier spécialisé
SOMMAIRE - CONSTRUCTION
CIVILE OU DEMOLITION ET REHABILITATION DE MAISONS ENDOMAGÉES

1. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS, PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ET STANDARDS

1.1 PREPARATION ET DECAPAGE

1.1.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.1.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.2 IMPLANTATION

1.2.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.2.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT

1.3.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.3.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.4. FOUILLE DE FONDATIONS

1.4.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.4.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.5. DEBLAI

1.5.1 DOMAINE D'APPLICATION


a) Déblais meubles
b) Déblais rocheux
1.5.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.6. REMBLAI

1.6.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.6.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.7 OUVRAGES MAÇONNES

1.7.1 DOMAINE D'APPLICATION


Généralités
MAÇONNERIE DE MOELLONS AU MORTIER
Qualité des matériaux
a) Pierre
b) Mortier
c) Ciment Portland
d) Sable
1.7.2 MÉTHODE D'APPLICATION
Sélection et mise en place
Joints
Rejointoiement
Nettoyage des parements nus
Protection

1.8 BETONNAGE

1.8.1 DOMAINE D'APPLICATION


1.8.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION
CLASSE ET RÉSISTANCE
MATÉRIAUX
a) Ciment
b) Eau
c) Agrégats
MALAXAGE
COULÉE DU BÉTON
COFFRAGES
CURE

1.9 CREPISSAGE ET ENDUISSAGE

1.9.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.9.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.10 COFFRAGE

1.10.1. DOMAINE D'APPLICATION


1. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.11 FERRAILLAGE

1.11.1. DOMAINE D'APPLICATION


1. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.12 INSTALLATION ELECTRIQUE

1.12.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.12.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.13 INSTALLATION HYDRAULIQUE ET SANITAIRE

1.13.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.13.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.14 PORTES ET FENETRES

1.14.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.14.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.15 CHARPENTE
1.15.1. DOMAINE D'APPLICATION
1.15.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.16 POSE DE TOLES

1.16.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.16.2 MÉTHODE D'EXÉCUTION

1.17 PEINTURE

1.17.1. DOMAINE D'APPLICATION


1.17.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION

2. PROTOTYPES

2.1. CONSTRUCTION EN TERRAIN ROCHEUX

2.1.1 PREPARATION ET DECAPAGE


2.1.2 IMPLANTATION
2.1.3 EMONDAGE ET DEBOISEMENT
2.1.4 FOUILLE DE FONDATIONS
2.1.5 DEBLAI
2.1.6 REMBLAI
2.1.7 DEMOLITION DE MAISONS ENDOMAGÉES

2.2 CONSTRUCTION EN TERRAIN MEUBLE

2.2.1 PREPARATION ET DECAPAGE


2.2.2 IMPLANTATION
2.2.3 EMONDAGE ET DEBOISEMENT
2.2.4 FOUILLE DE FONDATIONS
2.2.5 DEBLAI
2.2.6 REMBLAI

AUTRES ACTIVITES

1. MACONNERIE DE MORTIER
2. BETONNAGE
3. FONCAGE
4. POSE DE BLOCS 15X20X40
5. CREPISSAGE
6. ENDUISSAGE
7. COFFRAGE
2.9.1 COLONNE
2.9.2 POUTRE
2.9.3 DALLE
8. FERAILLAGE
9. INSTALLATIONS ELECTRIQUES
10. INSTALLATION HYDRAULIQUE ET SANITAIRE
11. FABRICATION ET INSTALLATION PORTES/FENETRES
12. CHARPENTE
13. POSE DE TOLES
14. PEINTURE

A PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX: ROCHES - SABLE - GRAVIER - EAU (distance


inférieure à 100 mètres )

A.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE

M.1.A.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


M.2.A.1.MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

B.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER

M.1.B.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


M.2.B.1.MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

C.1. TRANSPORT D’EAU

A2. PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES - SABLE - GRAVIER - EAU (distance


comprise entre 100 et 200 mètres)

A.2.PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE


M.1.A.2. MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
M.2.A.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

B.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER


M.1.B.2. MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
M.2.B.2. MATÉRIAUX DE CARRIÈRE

C.2 TRANSPORT D’EAU


Note à l’utilisateur,

Il est fourni dans cette partie du document tout ce qui important à savoir pour monter et
exécuter un bon projet de construction de logement social. L’essentiel de l’information
technique est fourni. Pour un travail pointu, il faudra procéder à des études plus poussées et
suivre le schéma classique. Car ce qui est fourni ici ne concerne que les petites et moyennes
construction à caractère social, adaptée à la situation post-sismique.

Les activités prévues et les prototypes pour les réaliser sont assez simples d’application.
Toutefois, il est nécessaire d’avoir l’avis d’un technicien en la matière pour monter un bon
dossier pour rechercher du financement et procéder ensuite à son exécution selon les règles de
l’art.

En tout cas, la lecture des prescriptions techniques et prototypes favorise une grande
compréhension du domaine de la construction civile et des actions à entreprendre pour procéder
à l’entretien, aux grosses réparations, à la réhabilitation et même à la réalisation manuelle des
petites et moyennes maisons dites logements sociaux.

Il est à noter aussi que des prototypes sont adaptés à des cas de démolition avec des rendements
par personne et par jour compris entre 0.24 à 0.48 m3 en fonction du niveau de difficultés
rencontrées dans la démolition.

En général, l’application des prototypes est d’une simplicité déconcertante une fois la quantité
des activités bien déterminée. Ce qui exige un certain niveau de connaissance en la matière.
Les informations ci-dessous sont tirées des "SPECIFICATIONS STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (ED. 1982 SAT/TPTC), d’un ensemble de documents
utilisés au pays et ailleurs, et découlent de l’expérience haïtienne de ces genres d’activités tant
au niveau de l’Etat, de la société civile et des ONG.
1. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS, PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ET STANDARDS.

1.1 PREPARATION ET DECAPAGE

1.1.1. DOMAINE D’APPLICATION


Préalablement à tous travaux de réparations, la végétation sera enlevée et l’emprise du
bâtiment bien nettoyée sur une bande d’environ cinq (5) mètres autour de la construction. Ces
débris seront brûlés sur place ou transportés hors du chantier. Les grands arbres seront
préservés et ne seront supprimés qu’avec l’autorisation écrite du Superviseur.

Les terres arables seront mises en réserve en un endroit approprié. Ces terres seront ramenées
sur les parties du terrain désignées, étalées et compactées soigneusement. Toutes les
dispositions seront prises pour assurer l’écoulement des eaux pluviales.

1.1.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


A l’aide d’une machette ou d’une serpette, d’un râteau et éventuellement d’une houe, les
journaliers débarrassent l’aire et ses dépendances de tous détritus et de toute végétation
nuisible. Après la préparation du terrain, rien ne sera laissé sur la partie décapée.

1.2. IMPLANTATION

1.2.1. DOMAINE D'APPLICATION


L’implantation est l’opération qui consiste à matérialiser certains repères dans l’aire de la
construction du bâtiment afin de faciliter l’exécution des travaux. Le niveau de référence sera
indiqué par un trait horizontal gravé sur des témoins représentés par des chaises nécessaires à la
détermination des contours des ouvrages.

1.2.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


Cette opération s’exécute de la façon suivante:
• Préparation des piquets en bois d'environ 0M 80 de longueur.
• Placer des piquets aux angles de la construction d’après les indications portées au plan.
• Poser des supports sur lesquels seront reportés les alignements. Ces supports pourront être
des chaises ou des broches

L’implantation exacte se fait au moyen du décamètre, en reportant sur le terrain les distances
indiquées par les plans. Lorsque l’on doit reporter des angles, on utilise l’équerre de maçon ou
le transit suivant l’importance du chantier. Après avoir vérifié l’implantation, on pratique des
encoches ou l’on enfonce des clous dans la planchette de la chaise afin de tendre les cordeaux.

Il faut aussi noter que, outre les bornes suscitées, on doit penser à des repères naturels fixes
(grosse pierre, arbre, maison etc..)

1.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


1.3.1. DOMAINE D’APPLICATION
L’émondage et le déboisement sont deux des opérations qui facilitent l’aération de l’aire de la
construction, c’est-à-dire qui permettent que les rayons du soleil puissent arriver jusqu’au
déblaiement afin d’assécher la surface et d’éviter toute poche d’humidité tendant à créer des
zones de faible résistance.
1.3. 2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
L’émondage consiste à débrancher les arbres et les arbustes dont la densité du feuillage pourrait
obstruer les rayons du soleil. Les outils utilisés pour exécuter cette activité sont le plus souvent la
machette et la hache.
Le déboisement consiste à couper et à enlever totalement l’arbre ou l’arbuste dont le feuillage
ou les racines nuisent au décapage. Les outils utilisés pour le déboisement sont d’ordinaire la
machette, la hache.

Les produits de ces deux activités ne doivent pas rester sur le chantier. Ils seront brûlés et/ou
évacués.

1.4. FOUILLE DES FONDATIONS


1.4.1. DOMAINE D’APPLICATION
En général, les fouilles de fondations se feront sur une profondeur moyenne de 1m00 pour les
murs de soubassement et de 1m40 pour les semelles isolées, dépendant de la nature du sol.
Aussi, faut-il fouiller pour trouver un bon sol, de plus grande résistance. L’idéal serait d’atteindre
la roche mère, ce qui n’est pas toujours possible ou occasionnerait des coûts prohibitifs.

1.4.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


La mise en œuvre doit tenir compte de la nature du sol pour éviter les tassements dangereux. La
fouille des fondations consiste à :
 Maintenir à sec des fonds de fouilles pendant les travaux par tous les moyens appropriés.
 Effectuer la fouille proprement dite.
 Evacuer les produits de fouille de telle sorte qu’ils ne puissent plus retomber dans la fosse.

1.5. DEBLAI
1.5.1. DOMAINE D’APPLICATION
C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain naturel, par enlèvement de
matériaux, à une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant à la
surface à améliorer. Suivant les sols traversés, les déblais sont classés en deux catégories:

a) Déblais Meubles
Sont considérés comme déblais meubles, les fouilles exécutées dans des terrains susceptibles
d’affouillement.

b) Déblais Rocheux
Sont considérés comme déblais rocheux, les fouilles exécutées dans des terrains qui sont très
durs.

1.5.2 METHODE D’EXECUTION


A l’aide de pioche ou de barre a mine, enlever les matériaux jusqu’à la profondeur désirée.
Transporter les produits de fouille en dehors de l’aire de la construction.

1.6 REMBLAI
1.6.1 DOMAINE D’APPLICATION
C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain naturel, par la mise en place
de matériaux, à une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant à la
surface à améliorer. Les matériaux destinés au remblai proviendront soit des déblais produits au
moment des fouilles effectuées sur le chantier ou d’autres. Des emprunts seront considérés
dans le cas de matériaux non appropriés.
1.6.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
Le procédé de mise en place des remblais consiste à la mise en place des matériaux par couches
successives à compacter. Dans le cas de construction de logement simple, le compactage se fera
à la dame. Ces terres seront débarrassées des matières putrescibles et de tous les autres
déchets jugés indésirables. L’étalage des couches se fera sur toute la largeur de la partie à
remblayer. L’épaisseur de chaque couche ne dépassera pas 20 centimètres sauf pour les
matériaux rocheux dont l’épaisseur des couches pourra atteindre 40 centimètres.

1.7. OUVRAGES MAÇONNES


1.7.1. DOMAINE D’APPLICATION
Généralités
Les informations ci-dessous sont tirées des "SPÉCIFICATIONS STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (Ed. 1982 - SAT/TPTC)
MAÇONNERIE DE MOELLONS AU MORTIER

Qualités des matériaux


a. Pierre
La pierre utilisée doit être propre, dure, en bon état, exempte de fissures ou de toute autre
défectuosité pouvant la rendre moins résistante et d'un type connu pour sa longue durée de vie.
Chaque pierre aura approximativement une forme cubique, avec un volume minimum de 15
litres, sans dépression ou saillie la rendant moins résistante ou l'empêchant d'être correctement
posée. Cinquante pour cent (50%) au moins du volume total de la maçonnerie, seront constitués
de pierres ayant un volume minimum de trente (30) litres chacune. Toutes les parties
défectueuses de la pierre seront enlevées avant sa mis en place dans l'ouvrage. La face vue de la
pierre sera approximativement de forme carrée ou rectangulaire.
b. Mortier
Le mortier sera composé d'un (1) volume de ciment Portland, quatre (4) volumes de sable et
suffisamment d'eau propre et fraîche donnant au mortier une consistance qui le rende
facilement maniable à la mise en œuvre avec une truelle. A moins d'utiliser un mélangeur à
mortier approuvé, le sable et le ciment seront mélangés à sec dans une boîte étanche jusqu'à' ce
que le mélange prenne une couleur uniforme. L'eau sera ajoutée en poursuivant l'opération de
mélange jusqu'à l'obtention d'une consistance correcte. Le mortier sera préparé seulement pour
la quantité nécessaire à un emploi immédiat. Tout mortier non utilisé dans les trente (30)
minutes, suivant l'addition d'eau sera refusé. Le regâchage du mortier ne sera pas permis.
c. Ciment Portland
Le ciment Portland utilisé dans le mortier sera soit du type I ou du type II, conformément aux
stipulations de l'A.A.S.H.O. M.85. Les liants seront livrés sur le chantier en emballages étanches,
portant d’une manière apparente la classe du liant. Les emballages seront en bon état au
moment de l’emploi et les liants ne seront pas altérés par l’humidité.
Le ciment devra être garanti sans chlore ni produit chloré. Le ciment sera livré en sacs. On
veillera à ce que, dans chacun des locaux de stockage, le ciment soit bien stocké.
d. Sable
Les sables utilisés dans le mortier se conformeront aux stipulations des l' A.A.S.H.O.M.6 excepté
pour la granulométrie qui répondra aux disponibilités suivantes:
Tamis Pourcentage Total Passant
No 8 100
No 50 15-40
No 100 0-10
No 200 0-5
Les sables seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou organiques, dépoussiérés
et lavés si la fraction passant au tamis de deux (2) millimètres contient plus de huit pour cent
(8%) de matériaux passant au tamis de quatre vingt (80) microns.

1.7.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION


Sélection et mise en place
L'exploitation des carrières, la fourniture et la livraison des pierres aux points d'utilisation
devront être organisées de manière à assurer l'approvisionnement des pierres avant le début
des opérations de maçonnerie. Un stock suffisant de pierres, de type utilisé dans les travaux,
sera maintenu in situ à tout moment, pour permettre leur sélection adéquate par les maçons.
Avant que la maçonnerie soit mise en place sur une fondation préparée, le dessus de celle-ci
devra être de consistance compacte ferme et bien de niveau.

Avant toute pose de pierre, si la fondation est en maçonnerie, les surfaces d'appui seront bien
nettoyées et arrosées d'eau immédiatement avant l'étalement du mortier. Les grosses pierres
seront utilisées en première couche et sélectionnées pour les coins. Toutes les pierres ainsi que
la forme où elles seront posées, seront nettoyées et arrosées avant l'étalement du mortier.
Toutes les pierres, y compris celles de la première couche, seront posées à la main avec leur face
la plus longue horizontale dans le bain de mortier qui devra refluer dans les joints. Si les pierres
utilisées ont une origine sédimentaire, elles seront posées avec leur couche de stratification aussi
normale que possible à la direction des efforts.

A l’exception des parements vus, chaque pierre sera complètement noyée dans le mortier. Les
pierres seront manipulées de manière à ne pas heurter ou déplacer les pierres déjà posées. Un
matériel adéquat sera mis en place sur le site pour assurer la mise en œuvre des grosses pierres
qui ne peuvent être manipulées par deux hommes. L'utilisation d'un marteau, pour rouler ou
tourner les pierres une fois posées sur le mur, n'est pas permise. Si une pierre se relâche après la
prise du mortier, elle sera enlevée et nettoyée, et reposée avec du mortier frais. Les maçonneries
seront élevées par bandes de deux (2) mètres de hauteur au plus.

Composition de mortiers
No 1 Enduits étanches 600 kg de CPA 325 par m3
No 2- Chapes 400 kg de CPA 325 par m3
No 3 Hourdage de maçonnerie en fondation 300 kg de CPA 325 par m3
No 4 Hourdage de maçonnerie d’agglomérés 250 kg de CPA 325 par m3
Joints
La maçonnerie sera placée en couches horizontales. Un soin particulier sera apporté aux
parements vus; toutefois il sera permis d'utiliser deux pierres dans l'épaisseur d'une couche
d'angle. Les angles de quatre pierres ne doivent en aucun endroit être adjacents. La distance
entre deux joints verticaux ne doit pas être inférieure à dix (10) centimètres. L'épaisseur des
joints ne doit pas être supérieure à quatre (4) centimètres. Tous les huit à dix (8 à 10) mètres, un
joint de dilatation sera exécuté, ce joint ne devra pas être rejointoyé ni avoir plus de deux (2)
centimètres de largeur.
Rejointoiement
Les joints horizontaux et verticaux seront remplis de mortier et seront lissés à l'aide d'un outil en
bois de forme arrondie de manière à laisser une dépression cuve dans le mortier d'environ un (1)
centimètre de largeur et un demi (0.5) centimètre de profondeur.
Nettoyage des parements nus
Immédiatement après la pose et alors que le mortier est encore frais, tous les parements vus
seront nettoyés des tâches de mortier et maintenus propres jusqu'à la fin des travaux.
Protection
Par temps chaud ou sec, la maçonnerie sera maintenue humide pendant une période d'au moins
(3) jours après sa construction. Avant une période d'au moins quatorze (14) jours aucune
surcharge extérieure ne sera appliquée sur ou contre une maçonnerie achevée.

1.8 OUVRAGE EN BETON


1.8.1. DOMAINE D’APPLICATION
Cette activité consiste à mettre en place du béton fabriqué par mélange en proportions
appropriées de ciment Portland, de gravillon, de graviers et d’eau. Il sera en conformité avec les
présentes prescriptions ainsi qu’avec l’alignement, les pentes, cotes et bordereaux que
comportent les plans et dessins.
Tous débris devra être enlevés des espaces à occuper par le béton, les coffrages. Le béton sera
malaxé jusqu’à ce les matériaux soient uniformément répartis et il sera déchargé complètement
avant que le malaxeur soit rechargé.

1.8.2.MÉTHODE D'EXÉCUTION
CLASSE ET RÉSISTANCE
Le béton sera dosé à 350 Kg. de ciment par m 3 de béton décrit dans les spécifications
normalisées de l’A.A.S.H.O. et verra ses constituants mélangés en proportions afin d’obtenir,
après 28 jours, une résistance minimale à la compression de 270 Kg/cm 2 et une résistance à la
traction de 23 Kg/cm2.
MATÉRIAUX
a) Ciment
Le ciment sera de type Portland I ou II, en conformité avec les exigences de l’A.A.S.H.O. M.85.
Les liants seront livrés sur le chantier en emballages étanches, portant d’une manière apparente
la classe du liant. Les emballages seront en bon état au moment de l’emploi et les liants ne
seront pas altérés par l’humidité. Le ciment devra être garanti sans chlore ni produit chloré. Le
ciment sera livré en sacs. On veillera à ce que, dans chacun des locaux de stockage, le ciment
soit bien stocké.
b) Eau
L’eau utilisée sera propre, débarrassée des huiles, acides, sels alcalins, chlorates, matières
organiques ou toutes autres substances nuisibles au mélange. L’eau de gâchage ne doit pas
dépasser une température de 30o centigrade.
c) Agrégats
Les gravillons seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. désignation M 16. Les
graviers seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. sous le descriptif M 80.
Les sables et graviers pour béton seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou
organiques, dépoussiérés et lavés.
Le sable ne devra pas contenir plus de 5% de matériaux passant au tamis de 80 microns.
MALAXAGE
Sous contrôle strict, le malaxage à la main peut être admis. Autrement, le béton sera mélangé à
la machine. La capacité d’un malaxeur ne sera pas inférieure à celle requise pour assurer le
mélange d’un sac de ciment complet, plus la proportion équivalente des autres éléments
constitutifs du béton. (agrégats, eau).
Les matériaux seront mélangés pendant une durée d’une minute et demie minimum, le malaxeur
tournant dans les limites de vitesse comprises entre 14 et 20 tours/minute.
COULÉE DU BÉTON
Avant que le béton ne soit coulé, les coffrages seront inspectés pour vérifier qu’ils sont
parfaitement propres et qu’ils ne contiennent aucune trace de béton, mortier ou laitance anciens
ni de corps étrangers indésirables. Les produits antirouille pour coffrages métalliques ne devront
ni attaquer ni tacher le béton. Le béton sera manipulé et coulé de manière à éviter la ségrégation
des différents composants du mélange.
CURE
Tous les bétons coulés auront une cure d’une durée minimum de trois (3) jours et de huit (8)
jours au maximum. Elle consistera à mouiller directement le béton ou à le recouvrir de
paillassons humidifiés pour protéger les surfaces d’une évaporation excessive.

Composition de béton
N0 1 – Béton pour semelles de propreté 150 KG de CPA par m3
N0 2 – Béton pour semelles non armé 250 KG de CPA par m3
N0 3 – Béton pour béton armé 350 KG de CPA par m3

1.9 CREPISSAGE /ENDUISSAGE


1.9.1 DOMAINE D’APPLICATION
Certains travaux en maçonnerie et en béton nécessitent deux couches de protection: le
crépissage et l’enduisage . La première comprend les travaux de dressage de la surface par la
mise en place d’une règle pour le contrôle de vides. La règle de 2m posée dans n’importe quel
sens ne doit pas faire apparaître de creux de plus de 3mm. La seconde, les enduits seront
parfaitement adhérents et ne sonneront pas creux au choc du marteau. Ils consistent à rendre
lisse les parois.

1.9.2 METHODE D’EXECUTION


L’application de couche de protection doit se faire sur une surface rugueuse pour s’assurer de
l’adhérence entre les matériaux. Dans le cas de béton lisse, il est recommandé de piquer la
surface au marteau ou au ciseau d’abord.

Le crépissage consiste en un mélange composé de sable et de ciment dans la proportion de


deux volumes de sable pour un volume de ciment.

L’enduissage présente un mélange plus riche en ciment (1 :1) avec un sable plus fin. Dans les
deux cas (crépissage et enduissage), le mélange doit avoir la quantité d’eau optimale pour en
faciliter l’application. Le mortier pourra être remalaxé, au cours de l’opération, sans addition
d’eau.
Les enduits devront être tenues humides pendant au moins trois jours après achèvement. Ils ne
seront réalisés qu’après la pose et le réglage des huisseries et bâtis destinés à recevoir les
menuiseries.
 Mise en place des bandes à l’épaisseur voulue
 Mise en place du mortier entre les bandes
 Nivelage à la règle
 Flottage à la taloche

1.10 COFFRAGE
1.10.1 DOMAINE D’APPLICATION
La mise en place du béton, compte tenu de sa consistance, nécessite un moule ou un coffrage. Ils
seront construits de façon à être facilement démontés sans aucun dommage.

1.10.2 METHODE D’EXECUTION


Les coffrages pourront être réalisés en matériaux de tous types pourvu qu’ils soient assez
résistants et suffisamment rigides pour empêcher une déformation telle que le profil des
éléments moulés soit supérieur de 5mm. du profil théorique.

Après son décoffrage, le béton devra présenter des arrêtes vives, des profils bien nets, les
parements vus devront être parfaitement réguliers et ne laisser apparaître aucune pierraille ou
armature qui ne soit enrobé de mortier. Les faces verticales pourront être décoffrés 96 heures
après le coulage.

Les surfaces horizontales 14 jours après leur mise en œuvre. Le béton devra être arrosé
abondamment. Description de l’activité de coffrage en général (poutres, poteaux, bordures)
 Préparation des planches
 Assemblages des planches
 Mise à niveau et à la verticale
 Mise en place des cales et de support

Description de l’activité pour une dalle:


 Coffrage de la dalle
 Etayage

1. 11 FERRAILLAGE
1.11.1 DOMAINE D’APPLICATION
La forme, la section et l’emplacement prévus pour les armatures devront être conformes aux
spécifications et à la conception. Les armatures seront débarrassés de rouilles, boue, peinture,
graisse et tout autre enduit nuisible à l’adhérence du béton.

1.11.2 METHODE D’EXECUTION


La section des armatures est déterminée à partir des formules de résistance de matériaux
appliquées au béton armé. L’exécuteur devra respecter les répartitions faites par le calculateur,
en s’assurant que l’enrobage et l’ancrage des armatures sont complets.
 Redressement des barres de fer
 Production des étriers
 Ligatures des fers
 Mise en place des armatures

1.12 INSTALLATION ELECTRIQUE


1.12.1 DOMAINE D’APPLICATION
Cette activité consiste à mettre en place un ou plusieurs circuits électriques dans le(s)
bâtiment(s). Les installations seront conformes aux normes, respectant les sections des fils eu
égard aux charges que le circuit devra supporter.

1.12.2 METHODE D’EXECUTION


Les installations électriques et les travaux d’érection se feront simultanément. Ainsi, les saignées
de murs et les retouches seront évitées. Les fils conducteurs devront être placés dans des tuyaux
en plastique. Les circuits seront munis de boites de contrôle avec fusibles d’ampérage adéquat.

Description de l’activité
 Mise en place de tuyaux plastiques
 Mise en place de boites (prises, interrupteurs, circuit de sûreté)
 Mise en place de fil de fer
 Mise en place de fils conducteurs appropriés
 Connexion des circuits
 Contrôle du système (Tests)

1.13 INSTALLATION HYDRAULIQUE ET SANITAIRE


1.1.3.1 DOMAINE D’APPLICATION
Les installations hydrauliques et sanitaires concernent la tuyauterie pour l’alimentation en eau
des résidences et écoles, évier, la salle de bain et le drainage des eaux usées, les lavabos et les
latrines ou WC les plus communs des installations sanitaires. Il est entendu qu’une telle activité
est liée à la disponibilité de l’eau et la destination de l’infrastructure.

1.13.2 METHODE D’EXECUTION


Pour faciliter l’utilisation des installations hydrauliques et sanitaires, le matériel hydraulique et
les appareils sanitaires seront installés en respectant les règles de l’art:

La tuyauterie pour le réseau d’alimentation d’eau froide enterrée (conduites galvanisées et/ou
PVC PSCH 40) sera placée à une profondeur minimum de 50 cm. Les canalisations enterrées ou
encastrées seront en PVC SCH 40, les canalisations exposées aux ultra violets seront en
galvanisées. La tuyauterie sera installée avec tous les accessoires utiles et nécessaires.

Les réseaux d’évacuation des eaux usées provenant des éviers et salles de bain seront canalisés
vers les regards à l’aide de tuyaux PVC DWV 50. Le réseau de conduite des PVC DWV 100 mm
pour le réseau de collecte des eaux pluviales (conduite en tôle galvanisée pour les descentes
pluviales et PVC DWV pour les parcours enterrés) ainsi que les accessoires de fixation pour la
partie des conduites non enterrée, les bouchons de nettoyage, les évents seront réalisés selon les
règles de l’art.

Les latrines seront munis d’un système de ventilation pour diminuer les odeurs désagréables. Ce
procédé facilite l’utilisation de ces appareils sanitaires améliorés surtout dans les écoles.

1.14 PORTES/FENETRES
1.14.1 DOMAINE D’APPLICATION
Les ouvertures seront traitées en portes et fenêtres pleines fabriquées en pin. Elles seront
munies de volets, huisseries et moulures en vue de recevoir la quincaillerie encastrée.

1.14.2 METHODE D’EXECUTION


Des attentes en bois seront prévues dans les ouvertures pour permettre l’installation des
encadrements. En cours de fabrication ou de restauration, on assurera le blocage des éléments
assemblés par tenon et mortaise ou autrement de façon à ce que les vis pénètrent entièrement
dans les bois.

Les portes et fenêtres seront chanfreinées sur les deux champs verticaux pour recevoir
paumelles, serrures etc. rabotées aux dimensions requises en vue d’un fonctionnement
convenable.

Les portes seront entreposées sur une surface de niveau dans un endroit sec et bien ventilé.
Description de l’activité
 Mise en place des attentes en bois
 Mise en place des encadrements
 Ajustage des portes /fenêtres
 Montage des portes /fenêtres
 Mise en place de couvre joints/butoirs

1.15 CHARPENTE
1.15.1. DOMAINE D’APPLICATION
Il se rapporte à tout assemblage de pièces de bois ou de métal formant un comble qui constitue
la partie supérieure d’un bâtiment destiné à protéger celui ci contre le ruissellement des eaux de
pluie.
La charpente d’un comble ne peut pas être une simple poutre rectiligne puisqu’il doit épouser la
forme de l’aire. Elle conduit à la construction d’une ferme pour assurer la répartition du poids de
la couverture sur les points d’appui, qu’il s’agisse de murs ou de poteaux.
Tous les éléments servant de charpente d’un comble sont composés de fermes, de chevrons et
de pannes. Ils ne doivent subir aucun dommage.

1.15.2. MÉTHODE D’EXECUTION


Suite aux contraintes budgétaires et esthétiques, un comble peut être à un seul versant ou en
appentis, à deux versants, pyramidal ou brisé (comble à la Mansart). Les recherches
d’arrangements dans les combles conduisent à des expressions très diverses.
La ferme la plus utilisée est celle dite simple: les chevrons reposent uniquement sur la panne
faîtière et sur les sablières. Dans cette ferme, deux arbalétriers inclinés suivant la pente du toit
et reliés à leur partie supérieure à un poinçon, les pieds étant maintenus à l’écartement
nécessaire par un entrait qui franchit la portée.

Les éléments de la structure: pièces de bois, boulons, vis, clous seront de grosseur réunis, en
nombre suffisant et fixés assez solidement pour pouvoir supporter sans dommage, les efforts,
charges et autres forces auxquels les ouvrages seront normalement soumis tels les vents
violents.
Le charpentier suivra les plans ou croquis préparés à cet effet. Les pièces à assembler seront
préfabriquées et transportées sur le chantier.

1.16. POSE DE TOLES


1.16.1. DOMAINE D’APPLICATION
L’agencement approprié des tôles sur la surface supérieure d’un édifice le protège contre les
intempéries. La pose des tôles s’effectue après la mise en place de la charpente d’un comble.
1.16.2. MÉTHODE D’EXECUTION
La pose des tôles se réalise par la mise de lattes ou purling posé au-dessus de la charpente. La
pose de tôle commence par les points bas du toit. La feuille posée en deuxième lieu doit
recouvrir la première sur une dizaine de centimètres, et, ainsi de suite. L’élément fondamental
de cette opération est d’assurer l’étanchéité du toit.

Après installation et tests, il peut s’avérer nécessaire de procéder au masticage de certains


points. En général, les fuites se présentent au niveau des points d’attache. (Ancrage ou clous)

1.17 PEINTURE
1.17.1. DOMAINE D'APPLICATION
La peinture est l’une des dernières activités de la construction. C’est l’opération qui consiste à
revêtir les parements d’un pigment supporté par une base liquide aqueuse, plastique ou de
caoutchouc.
1.17.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
A l’aide de pinceaux ou de rouleaux, le peintre applique les couches de peinture. Les parements à
peindre doivent être secs et propres. Il est même recommandé, dans certains cas, de bien
nettoyer la surface en question.

Les peintures sont prohibées dans des pièces ou les ouvrages de maçonnerie et d’enduit ne sont
pas achevés, ni complètement secs. Les peintures seront livrées dans leurs contenants d ‘origine,
munis de leurs étiquettes et leurs cachets.
Description de l’activité
Sur béton et maçonnerie
 Brossage et dégraissage des surfaces
 Sablage et nettoyage des surfaces
 Mise en place de la première couche
 Mise en place de la deuxième couche
 Retouches
Sur métaux ferreux
 Brossage et dégraissage des surfaces
 Reprise de la peinture anti rouille (minium)
 Deux couches de peinture aux résines époxydiques
2. PROTOTYPES
2.1 CONSTRUCTION EN TERRAIN ROCHEUX

2.1.1. PREPARATION ET DECAPAGE


Coût unitaire: 10.00 Gdes par m2
- Rendement: 20 m2/ Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers.
Rendement/équipe/jour : 80 m2

2.1.2. IMPLANTATION
Coût unitaire: 15.00 Gdes par ml de fondation
- Rendement : 25 ML / Personne /Jour
- Équipe type : 1 Ouvrier spécialisé, 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ML

2.1.3. ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


Coût unitaire: 800.00 Gdes par arbre
- Rendement 1 arbre /Equipe/Jour
- Équipe type : 4 journaliers

2.1.4. FOUILLE DE FONDATION


Coût unitaire: 586.67 Gdes par m3
- Rendement: 0m3 375/ personne /Jour
- Équipe type : 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3

2.1.6. REMBLAI
Coût unitaire: 586.67 Gdes par m3
- Rendement: 0,375 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3

2.1.7 DEMOLITION DE MAISONS ENDOMAGÉES


Coût unitaire: 586.67 Gdes par m3
- Rendement: 0,375 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3
NB : Ce prototype doit être appliqué avec des rendements oscillant entre 0.20 à 0.48 m 3. C’est au
technicien d’en juger et de faire les adaptations nécessaires.
2.2 CONSTRUCTION EN TERRAIN MEUBLE

2.2.1. PREPARATION ET DECAPAGE


Coût unitaire: 10.00 Gdes par m2 de ligne
- Rendement: 20 m2/ Personne /Jour
- Équipe type : 4 journaliers.
Rendement/équipe/jour : 80 m2

2.2.2. IMPLANTATION
Coût unitaire: 13.00 Gdes par ml de fondation
- Rendement : 25 ML / Personne /Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 6 journaliers
Rendement/équipe/jour : 150 ML

2.2.3. ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT


Coût unitaire: 800.00 Gdes par arbre
- Rendement 1 arbre /Equipe/Jour
- Équipe type : 4 journaliers

2.2.4. FOUILLE DE FONDATION


Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0 m3 80/ Personne /Jour
- Équipe type : 1 chef d'équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3

2.2.5. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3

2.2.6. REMBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
Outil nécessaire par équipe type
- Rendement: 0,80 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3

AUTRES ACTIVITÉS

2.3. MACONNERIE DE MORTIER


Coût unitaire: 900.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 m3 50/Equipe/Jour
- Équipe type: 3 journaliers, 1 ouvrier spécialisé

2.4. BETONNAGE
Coût unitaire: 1350.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 m3 00/Equipe/Jours
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers

2.5 FONCAGE
Coût unitaire: 75.00 Gdes par m2
- Rendement: 8 m2 /Equipe/Jours
- Équipe type: 3 journaliers.
2.6. POSE BLOC 15X20X40
Coût unitaire: 14.21 Gourdes par unité
- Rendement: 95 u /Equipe/Jour
- Équipe type: 1 maçon, 3 journaliers

2.7. CREPISSAGE
Coût unitaire: 90.00 gdes/m2
- Rendement: 15 m2 /Equipe
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers

2.8 ENDUISSAGE
Coût unitaire: 90.00 gdes/m2
- Rendement: 15 m2 /Equipe
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers

2.9 COFFRAGE
2.9.1: COLONNES
Coût unitaire: 310.00 Gdes par unité
- Rendement: 5 unités /Equipe/Jour
- Équipe type: 4 journaliers, 1 charpentier

2.9.2. POUTRE
Coût unitaire 129.17 Gdes / ml
- Rendement: 12 ml/Équipe/jour
- Équipe type: 3 journaliers, 1 charpentier

2.9.3. DALLE
Coût unitaire 153.35 gdes / m2
- Rendement: 15 m2/Équipe/jour
- Équipe type: 4 journaliers, 2 Ouvrier spécialisés

2.10. FERAILLAGE
Coût unitaire 4.75 Gdes / lbs
- Rendement: 200 lbs/Équipe/jour
- Équipe type: 1 journalier, 1 ouvrier spécialisé

2.11. INSTALLATIONS ELECTRIQUES


(Ampoule, prises, interrupteurs, safety switch)
Coût unitaire 700 Gdes / U
- Rendement: 3 u /Équipe/jour
- Équipe type: 2 journaliers, 2 Ouvriers spécialisé

2.12 INSTALLATIONS HYDRAULIQUES ET SANITAIRES


INSTALLATIONS D’ACCESSOIRES (GALVANISE, PVC)
(ROBINETS, VANNES)

Coût unitaire 450.00 Gdes / U


- Rendement: 3 u/Équipe
- Équipe type: 1 plombier, 2 journaliers
2.13 FABRICATION ET INSTALLATION PORTES /FENETRES)
Coût unitaire 1350.00 Gdes / U
- Rendement: 1 u/Équipe/jour
- Équipe type: 1 menuisier, 3 journaliers

2.14. CHARPENTE
Coût unitaire 15,33 Gdes / BMF
- Rendement: 75 BMF/Équipe/jour
- Équipe type: 2 journaliers, 1 Ouvrier spécialisé

2.15 POSE DE TOLES


Coût unitaire 45.00 Gdes / m2
- Rendement: 30 feuilles/Équipe/jour
- Équipe type: 2 journaliers, 1 Ouvrier spécialisé

2.16 PEINTURE
Coût unitaire 50.00 Gdes / m2
- Rendement: 15 m2/personne/jour
- Équipe type: 1 peintre

A.1 PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES - SABLE - GRAVIER - EAU


(distance inférieure à 100 mètres )
A.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE

M.1.A.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
 Préparation de matériaux
 Mise en tas
 Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.60 M3

M.2.A.1 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire: 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 4.80 M3

B.1. PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER


M.1.B.1 MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
- Description de l’activité
 Préparation de matériaux
 Mise en tas
 Transport sur une distance inférieure à 100 M

Coût unitaire : 458.33 Gdes par M3


- Rendement: 0 M3 48/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.60 M3

M.2.B.1 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
Coût unitaire: 916.67 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 24/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 4.80 M3

C.1. TRANSPORT D’EAU


- Description de l’activité
• Remplissage de seaux
• Transport sur une distance inférieure à 100 M
• Remplissage de drums ou de réservoirs
Coût unitaire: 4.10 Gdes par Gallon
- Rendement: 54 Gallons (1 drum)/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour :1080 Gallons

A.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE MATÉRIAUX ROCHES – SABLE GRAVIER - EAU


(distance comprise entre 100 et 200 mètres)

A.2. PRODUCTION ET TRANSPORT DE ROCHES ET DE SABLE


M.1.A.2. MATÉRIAUX DE RIVIÈRE
- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 651.26 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 34/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.52 M3

M.2.A.2 MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire: 1260.00 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 17/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.76 M3

B.2 PRODUCTION ET TRANSPORT DE GRAVIER

M.1.B.2. MATÉRIAUX DE RIVIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 651.26 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 34/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 9.52 M3

M.2.B.2. MATÉRIAUX DE CARRIÈRE


- Description de l’activité
• Préparation de matériaux
• Mise en tas
• Transport sur une distance comprise entre 100 M et 200 M
Coût unitaire : 1260.00 Gdes par M3
- Rendement: 0 M3 17/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe + 28 Journaliers
Rendement/équipe/jour :4.76 M3

C.2 TRANSPORT D’EAU


- Description de l’activité
• Remplissage de seaux
• Transport sur une distance inférieure à 200 M
• Remplissage de drums ou de réservoirs
Coût unitaire : 10 Gdes par Gallon
- Rendement : 21 Gallons /personne/jour
- Équipe type:1 chef d’équipe + 20 Journaliers
Rendement/équipe/jour : 420 Gallons
TABLE DES MATIÈRES - AMENAGEMENT DES BASSINS VERSANTS
OU CONSERVATION DE SOL ET DE L’EAU

TABLE DES MATIÈRES.................................................................................................................


NOTE À L’ATTENTION DE L'UTILISATEUR...................................................................................

1. CONSIDERATIONS GÉNÉRALES...........................................................................................

2. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES............................................................................................
2.1. STRUCTURES MÉCANIQUES...........................................................................................
2.1.1. TERRASSE................................................................................................................
2.1.2. CANAL DE CONTOUR...............................................................................................
2.1.3. EXUTOIRE................................................................................................................
2.1.4. MUR SEC.................................................................................................................
2.1.5. GABIONNAGE..........................................................................................................
2.1.6. FASCINAGE..............................................................................................................
2.1.7. SEUILS (EN PIERRES SÈCHES OU AUTRES).................................................................
2.2. STRUCTURES BIOLOGIQUES...........................................................................................
2.2.1. MATÉRIEL VÉGÉTAL.................................................................................................
2.2.2. PÉPINIÈRE...............................................................................................................
2.2.3. CLAYONNAGE.........................................................................................................
2.2.4. PLANTATION...........................................................................................................

3. PROTOTYPES.....................................................................................................................
3.1. TERRASSEMENT.............................................................................................................
3.1.1. SOL RÉSISTANT, ROCHEUX.......................................................................................
3.1.2. SOL DE TEXTURE MOYENNE....................................................................................

3.2. CANAUX DE CONTOUR..................................................................................................


3.2.1. SOL DE PROFONDEUR MOYENNE............................................................................
3.2.2. SOL DUR ET RÉSISTANT...........................................................................................
3.2.3. SOL DUR ET RÉSISTANT, ROCHE MÈRE.....................................................................
3.2.4. SOL DUR ET RÉSISTANT, ROCHE-MÈRE SUPERFICIELLE............................................
3.2.5. SOLS TRES FACILES A TRAVAILLER............................................................................

3.3. MUR SEC.......................................................................................................................


3.3.1. PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE EN QUANTITÉ......................................................
3.3.2. PIERRES PEU DISPONIBLES......................................................................................

3.4. FASCINAGE....................................................................................................................
3.4.1. ÉQUIPE DE BASE......................................................................................................
3.4.2. OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE..........................................................................................

3.5. SEUILS EN PIERRES SECHES............................................................................................


3.5.1. PIERRES A DISTANCE MOYENNE..............................................................................
3.5.2. PIERRES PEU ABONDANTES ET EPARSES..................................................................
3.5.3. PIERRES RELATIVEMENT ABONDANTES ET DE TAILLE APPROPRIEES........................

3.6. SEUILS EN SACS DE TERRE..............................................................................................


3.6.1. SOLS DE TEXTURE MOYENNE...................................................................................
3.6.2. SOLS RESISTANTS....................................................................................................

3.7. CLAYONNAGE................................................................................................................
3.7.1. BOUTURES DISPONIBLES EN GRANDE QUANTITÉ...................................................
3.7.2. BOUTURES EPARSES................................................................................................
3.7.3. BOUTURES PEU DISPONIBLES..................................................................................

3.8. PÉPINIÈRE......................................................................................................................
3.8.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU FACILE, BONNE TERRE DISPONIBLE SUR PLACE,
MATÉRIEL VÉGÉTAL ACCESSIBLE POUR TONNELLES............................................................
3.8.2. APPROVISIONNEMENT EN EAU DIFFICILE, BONNE TERRE A TRANSPORTER DE LOIN,
DIFFICULTÉS D’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIEL VÉGÉTAL POUR TONNELLES..............

3.9. PLANTATION.................................................................................................................
3.9.1. ÉQUIPE DE BASE......................................................................................................
3.9.2 OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE..........................................................................................

3.10. TRANSPORT DE PLANTULES.......................................................................................


3.10.1. PENTES FORTES ET ELOIGNEES.............................................................................
3.10.2. PENTES FORTES ET DISTANCE MOYENNE............................................................
3.10.3. PENTES MOYENNES ET PROCHES.........................................................................

3.11. GABIONNAGE............................................................................................................
3.11.1. PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE.......................................................................
3.11.2. PIERRES ÉLOIGNÉES............................................................................................

3.12. DÉBROUSSAILLAGE....................................................................................................
3.12.1. SOLS PIERREUX....................................................................................................
3.12.2. SOLS PROFONDS..................................................................................................
NOTE À L’ATTENTION DE L’UTILISATEUR

DES PROTOTYPES

DE CONSERVATION DU SOL ET DE L’EAU

Il est présenté dans ce document des prescriptions techniques et prototypes assez simples
susceptibles d’aider l’utilisateur, même non averti, d’avoir une compréhension suffisante du
domaine en question.

Les points abordés dans ce document sont ceux les plus couramment rencontrés dans les travaux
de ce type en matière de conservation de sol et de l’eau. Ce qui laisse supposer que certains points
importants ne sont pas touchés. Toutefois, il est conseillé pour ces points de consulter la
littérature y relative. Le manuel étant conçu de manière telle qu’il puisse être adapté à n’importe
quelle situation non prévue par les prototypes, naturellement en s’appuyant sur les prototypes
proposés comme modèles.
CONSIDERATIONS GENERALES

Les prescriptions techniques et prototypes exposés dans ce dossier répondent à la


nécessité de fournir une documentation de référence assez simple et pratique à des responsables
de terrain dans le cadre de tout projet/programme utilisant la méthode manuelle d’exécution, en
respectant les grands principes de la conservation des ressources naturelles. Tout en soulignant
que les recommandations apportées ci-dessous sont bonnes et très valables, il demeure entendu
qu’il existe des formules plus précises adaptées à des détails spécifiques de terrain non décrits
dans ce guide technique.

Le plus possible les structures physiques décrites doivent être renforcées par des
plantations d’herbes (citronnelle, vétiver, napier, guatemala, canne-à-sucre, par exemple) ou de
haies vives diverses sur leurs bordures (aval et amont). On a toujours intérêt à planter sur les
plates-formes des terrasses.

Les structures mécaniques et biologiques se placeront, dans les conditions paysannes, à


dix mètres de distance sur le terrain pour permettre aux paysans et exploitants agricoles de
prendre soin de leur bétail.

Des structures telles les terrasses et notamment les canaux de contour ne doivent être
construites à l’horizontal que dans des sols assez perméables et dans des zones où la pluviométrie
n’est pas trop élevée pour éviter des éboulements et des glissements de terrain. Autrement, les
responsables veilleront à ce qu’elles soient piquetées avec une pente longitudinale comprise entre
1 à 10/00 en moyenne pour faciliter le drainage vers des exutoires naturels sans causer d’érosion
au niveau des parois de la structure considérée.

Les seuils seront édifiés de façon à ce que le profil longitudinal des ravines soit transformé
en profil scalariforme. Cette instruction doit être respectée de la façon la plus stricte dans tous
les projets/programmes de conservation du sol et de l'eau , sauf dans les cas de chutes libres en
cascades. Dans le présent document de référence, les calculs ont été réalisés en conséquence.

En vertu du même principe visant à respecter la nomenclature, - exception faite des


seuils,- l’expression “mur sec” désigne dans le présent document tous les travaux en pierres
librement posées généralement réalisés sur courbes de niveau sur les versants.

Certaines structures jouent des fois simultanément les rôles mécaniques et biologiques.
Elles sont alors appelées “structures mécanico-biologiques”

On construit des structures en pierres sèches dans des endroits où il existe des pierres.
Cela semble une lapalissade. Cependant, dans de nombreux projets de conservation du sol et de
l'eau, il a été déjà constaté que des responsables autorisent l’achat de pierres transportées par
des camions pour édifier des structures de défense et de restauration des sols. Cette pratique
n’est pas à encourager.

En un point donné, toutes les fois que les pierres devant servir à l’édification d’une
structure doivent être ramassées sur un rayon dépassant 100 mètres, l’initiative n’est pas
payante.

En ce qui concerne les différentes structures et activités décrites dans le chapitre des
prototypes, on notera que la présentation de textes relatifs à la gestion des pépinières et des
plantations a pour but de fournir aux groupements et institutions intéressés des informations
sommaires pour leur fonctionnement. Le MARNDR, à cause de contraintes inhérentes à son
mandat, ne pourra entrer dans la logique de production de plantules que dans la mesure où les
institutions de base et les bénéficiaires s'engagent à en assurer la mise en terre et le suivi global.
Dans ce dernier cas, les organisations communautaires de base (OCB) devront s'engager à assurer
le suivi y relatif. Il est fourni un appui technique et/ou financier consistant en apport de matériel
et de fonds. Il demeure entendu que pour les pépinières, même lorsqu’il est fourni le maximum
d'encadrement possible, toutes les responsabilités techniques de terrain incombent à l’institution
d’exécution, aux soumissionnaires et bénéficiaires du projet. Ce sont là les conditions préalables
au financement des activités de quelque nature que ce soit.

Enfin, la documentation fournie ici est réduite, mais suffisante. L'éventail d'informations
disponibles reste assez vaste. Les responsables techniques du MARNDR et des institutions
partenaires ne désirent pas mieux que de fournir aux directeurs techniques et administrateurs
des organismes d’exécution toute l'assistance nécessaire pour compléter les informations
incluses ici et améliorer leurs performances sur le terrain.
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

Les "PRESCRIPTIONS TECHNIQUES" établies dans le présent document, décrivent deux types de
structures utilisées en conservation du sol et de l'eau: 1) les structures mécaniques et 2) les
structures biologiques. Certaines structures biologiques jouent à la fois le rôle de structures
mécaniques et celui de la régénération du sol.

STRUCTURES MÉCANIQUES
En techniques de conservation du sol et de l'eau, l'expression "structures mécaniques" désigne
toutes les interventions réalisées sans l'utilisation de matériel vivant. Les principales structures
mécaniques connues sont: la terrasse, le canal de contour, l'exutoire, le mur sec, le gabionnage,
le fascinage, le seuil (en pierres sèches et/ou en sacs remplis de terre, ou autres matériaux).

Certaines tendances penchent parfois vers le classement du fascinage ou des bandes enherbées
comme "structure mécanico-biologique" vu qu'ils s'établissent avec du matériel d'origine
végétale. Le classement strict envisagé ici repose sur le fait que tout ce qui n'est pas
actuellement vivant intègre l'univers minéralogique pur ou gazeux.

TERRASSE
Domaine d'application
L'eau qui ruisselle sur la pente finit par atteindre une vitesse telle qu'elle crée l'érosion en
ravines, et appauvrit le sol et les récoltes. La terrasse a essentiellement pour objectifs directs
d'arrêter définitivement les eaux de ruissellement et le transport de matériaux, d'augmenter la
percolation, de conserver l'humidité et la fertilité des sols.

Dimensions de la plate-forme :
longueur: = absorption : 10 mètres
= dérivation : variable
largeur: = 1.20 mètre / 4 pieds

Méthode
Le terrassement consiste à effectuer dans le flanc d'un terrain déclive une entaille aux fins
d'arrêter les eaux de ruissellement qui dévalent la pente. Selon leurs vocations finales, les
terrasses peuvent accuser une pente longitudinale variant de 0 à 1%, une largeur de 1 à 1,50
mètre (3 à 5 pieds) et une longueur variable. La terrasse a une pente intérieure dont l'inclinaison
dépend des buts fixés. Les principales opérations y relatives sont:
a) le piquetage;
b) le nettoyage du sol;
c) la réalisation de l'entaille par incision dans le sol et déblais.
N.B. Lorsque l’on établit des plantations et que l’humidité des sols est faible, on construit des
terrasses individuelles dites terrasses de plantation de longueur atteignant 1.20 (ou 1.50) ml

CANAL DE CONTOUR
Domaine d'application
Canal construit sur pente horizontale ou légèrement inclinée pour diriger les eaux de
ruissellement vers la ravine ou tout autre exutoire naturel ou artificiel. Le canal utilisé comme
exutoire joue le même rôle que la terrasse dont la plate-forme est fortement inclinée. Sa
construction répond à la nécessité d'arrêter l'eau de ruissellement soit pour la dériver vers un
exutoire ou pour la stocker de façon à en augmenter l'infiltration dans le sol.
Dimensions: section => 1 1/2 pied x 1 1/2 pied
longueur: => dérivation: variable
=> absorption: 10 mètres
Méthode
Le choix de cette structure dépend des caractéristiques physiques du sol et de la pluviométrie
locale. Les étapes de la construction du canal de contour sont respectivement;
a) Le piquetage ;
b) Le nettoyage de la surface d'implantation ;
c) Les fouilles ;
d) La vérification des dimensions et de l'inclinaison longitudinale ;
On prendra soin de consolider les bordures du canal en utilisant de la
végétation herbacée.
EXUTOIRE
Domaine d'application
À force de ruisseler sur le sol de surface et de le saturer les eaux de pluie finissent par atteindre
une certaine hauteur et une vitesse qui peuvent causer des dommages aux structures et à la
nature. On les oriente alors vers des exutoires. Les exutoires sont de deux natures. Les
exutoires naturels, - en l’occurrence les ravines,- drainent les eaux sauvages vers la mer. Les
exutoires artificiels sont construits généralement pour retenir les eaux sauvages et les conduire
aux exutoires naturels ou à la mer. Les dimensions d'un exutoire varient avec les buts poursuivis.

Méthode
Les exutoires artificiels sont des canaux ordinaires auxquels on impose une pente calculée de
façon à rester en dessous des limites acceptables d'érosion des berges et du lit.

MUR SEC
Domaine d'application
Le mur sec se construit dans les terrains pierreux pour libérer l'espace agricole. Structure en
pierres sèches construite sans utilisation de quelque liant ou grillage, il a pour rôle de diminuer la
vitesse des eaux de ruissellement. Les dimensions et la localisation du mur sec dépendent des
objectifs poursuivis.
Dimensions: section = 0.50m2
longueur = 10 mètres
Méthode
Pour construire un mur sec, on effectue les opérations suivantes:
a) Le piquetage sur courbe de niveau;
b) Le choix, le rassemblement et la pose de pierres selon les dimensions choisies;

GABIONNAGE
Domaine d'application
Les berges de rivières et les talus de routes tendent le plus souvent à céder et à ébouler suite aux
effets de l'érosion ou des vibrations. Le gabionnage permet de stabiliser les bordures par
l'utilisation de grillages de dimensions diverses.
Dimensions de l'ouvrage : = variables selon le type de gabion utilisé.

Méthode
Seront considérés comme travaux de gabionnage les travaux qui auront nécessité
séquentiellement les interventions suivantes:
a) Construction d'un terrassement comme surface de réception de l'ouvrage;
b) Déploiement et mise en place du grillage en question sur la surface préparée à le recevoir;
c) Remplissage de pierres selon les normes techniques admises;
d) Ligature du gabion rempli et couture avec les autres gabions qui constituent l'ouvrage
proprement dit.

FASCINAGE
Domaine d'application
Dans certains terrains, l'état de dénuement ou l'exiguïté de la propriété ne permettent pas
l'établissement de clayonnage par manque de matériel vivant. Alors, on utilise les déchets de
récoltes pour construire les rampes de paille ou fascinage.
Méthode
La marche à suivre dans le fascinage est ainsi décrite:
a. Définition des espaces de plantation et piquetage des rangées de fascines ;
b. Fouille de trous ;
c. Plantation.
d. Il est plus pratique de creuser ces trous avec une barre à mine ;

SEUILS (EN PIERRES SÈCHES OU AUTRES)


Domaine d'application
La quasi-totalité des eaux qui dévalent les pentes des versants se concentre dans les ravines et
en provoque l'affouillement du lit et l'éboulement des berges. Les seuils en pierres sèches (ou
construits avec d'autres matériels) ont pour but de freiner l'érosion latérale et en profondeur
dans les ravines et de faciliter l'infiltration de l'eau dans le sol.
Dimensions : = variables selon le type de seuils mais la hauteur est égale à celle
de la ravine, mais ne doit pas dépasser 1.80 mètre (6 pieds) de haut.
Méthode
La construction des seuils comprend séquentiellement les interventions suivantes:
CAS DES SEUILS EN PIERRES
a) Fouille d'un ancrage et d'un terrassement pour bien encastrer et recevoir l'ouvrage ;
b) Transport de pierres sur place ;
c) Pose de pierres selon les normes techniques admises ;
d) Construction d'un radier pour éviter les affouillements ;
e) Remblayage de la façade amont et plantation d'herbes.
CAS DES SEUILS EN SACS REMPLIS DE TERRE
a) Fouille d'un ancrage et d'un terrassement pour bien encastrer et recevoir l'ouvrage ;
b) Remplissage de sacs de terre ;
c) Transport des sacs remplis sur l'emplacement du seuil en construction ;
d) Pose des sacs (ils seront troués à la pioche pour les rendre inutilisables à d’autres fins) ;
e) Remblayage de la façade amont et plantation d'herbes.

STRUCTURES BIOLOGIQUES
MATÉRIEL VÉGÉTAL
Domaine d'application
L'érosion est un phénomène qui appauvrit considérablement les sols surtout quand les pratiques
culturales se révèlent défectueuses. On restaure la fertilité en utilisant le reboisement ou
l'introduction de tout matériel génétique vivant susceptible de constituer un apport en biomasse
appréciable de fertilisants organiques ou de contribuer à enrichir la structure du complexe
colloïdal argilo-humique. Toute partie de la plante utilisée à de telles fins, en particulier les
boutures, répond à la définition de matériel végétal.
Dimensions des trous pour plantules:
section = 1/2 pied carré ou diamètre = 7.5 cm
profondeur = 1 1/2 pied ou 18 cm
Méthode
S'agissant de boutures ou de plantules, l'utilisation du matériel végétal peut nécessiter :
a) le piquetage;
b) la fouille de trou, de préférence avec une barre à mine ;
c) la mise en terre de la bouture ou de la plantule ;
S'agissant de semences, selon leurs grosseurs, les étapes seront:
d) le piquetage, si nécessaire
e) la fouille de trou (ou le tracé d'un sillon)
f) la plantation (ou le semis).
PÉPINIÈRE
Domaine d'application
Dans certains endroits, la couverture forestière a presque disparu suite aux interventions
anarchiques dans la gestion des ressources naturelles. La pépinière s'entend de l'activité de
production de plantules en nombre généralement assez élevé aux fins de regarnir les espaces
dénudés.
Méthode
L'établissement et l'entretien de la pépinière comprend globalement les étapes et activités
suivantes:
a) choix du site à reboiser;
b) choix des espèces et collection de semences ;
c) construction de tonnelles ;
d) construction de plates-bandes et semis ;
e) fouille de terre et remplissage des contenants ;
f) repiquage des jeunes plantules dans les récipients choisis et alignement des sachets sous
les tonnelles ;
g) sarclage ;
h) transport d'eau et arrosage ;
i) phytosanitation et fertilisation ;
j) transports divers ;
k) pralinage.

CLAYONNAGE
Domaine d'application
Parfois le sol est relativement franc, ne renferme pas de pierres, ou ne se prête pas à
l'implantation de structures mécaniques. Alors le clayonnage est utilisé pour établir en premier
lieu une structure filtrante, et comme moyen de restauration des caractéristiques physiques,
chimiques et organiques du sol.
Méthode
La protection des sols par clayonnage requiert les activités suivantes :
a) Définition des espaces de plantation et piquetage des rangées de claies ;
b) Fouille de trous ;
c) Plantation.

PLANTATION
Domaine d'application
Dans la production forestière ou fruitière, la préparation en pépinière représente une étape où
l'on prodigue à la jeune plante les soins les plus importants pour son développement végétatif. Il
vient un moment où le développement radiculaire et frontal requiert la transposition en pleine
nature pour l'épanouissement final de la plante. Cette opération appelée plantation ou
transplantation en plein champ se fait après préparation de la plante pour faciliter son
adaptation aux rudesses de la vie sauvage.

Dimensions des trous:


section = 1/2 pied carré ou diamètre = 7.5 cm
profondeur = 1 1/2 pied ou 18 cm
Méthode
Dans la mise en terre ferme des plantules, on rencontre les étapes suivantes:
a) Transport des plantules en plein champ;
b) Fouille de trous (parfois accompagnée de terrasses individuelles);
c) Mise en terre;
PROTOTYPES
TERRASSEMEN
SOL RÉSISTANT, ROCHEUX
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur talus amont et aval =2
Rendement personne/jour = 5 ml
Rendement/équipe/jour = 100 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 44.00 / ml
N.B. Caractéristique retenue: Largeur de la plate-forme = 1.20 ml
OUTILLAGE DE l'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

TERRASSEMENT
SOL DE TEXTURE MOYENNE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur talus amont et aval =2
Rendement personne/jour = 6 ml
Rendement/équipe/jour = 120 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 36.67 / ml
N.B. Caractéristique retenue: Largeur de la plate-forme = 1.20 ml
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CANAUX DE CONTOUR
SOL DE PROFONDEUR MOYENNE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement personne/jour = 0.600 m3
Rendement/équipe/jour = 12.00 m3
soit = 48.00 ml.
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 21.00/ ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

CANAUX DE CONTOUR
SOL DUR ET RÉSISTANT
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement par personne et par jour = 0.45 m3
rendement/équipe/jour = 9.00 m3
soit = 36.00 m. linéaires
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 122,22 / ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

CANAUX DE CONTOUR
SOL DUR ET RÉSISTANT, ROCHE MÈRE
SUPERFICIELLE PAR ENDROITS
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE l'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =8
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement par personne/jour = 0.40 m3
Rendement/équipe/jour = 8.00m3
soit = 32.00 m. linéaires
Cout/ml de la main d’0euvre pour une équipe : = Gdes 137.50 / ml

N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2


OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CANAUX DE CONTOUR
SOL DUR ET RÉSISTANT, ROCHE-MÈRE SUPERFICIELLE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =8
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement personne/jour = 0.300 m3
rendement/équipe/jour = 6.00 m3
soit = 24.00 m. linéaires
Cout /ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 183.33 / ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

CANAUX DE CONTOUR
SOLS TRES FACILES A TRAVAILLER
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =8
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement par personne/jour = 0.800 m3
rendement/équipe/jour = 16.00 m3
soit = 64 m. linéaires
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 68.75 / ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
MUR SEC
PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE EN QUANTITÉ
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de pierres = 12
Travailleurs affectés à la pose de pierres =6
Travailleurs à la taille de pierres =2
Rendement par personne/jour = 0.550 m3
Rendement/équipe/jour = 11.00 m3
soit =22.00 m.linéaires
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 200.00 / ml
Caractéristiques techniques retenues:
Hauteur = 1 mètre
Epaisseur = 0.50 mètre
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 3
Dérapines 5
Brouette 2
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

MUR SEC
PIERRES PEU DISPONIBLES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de pierres =7
Travailleurs affectés à la pose de pierres =2
Travailleurs à la taille de pierres =3
Rendement personne/jour = 0.450 m3
Rendement/équipe/jour = 9.00 m3
soit = 18 mètres linéaire
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 244.44 / ml
Caractéristiques techniques retenues:
Hauteur = 1 mètre
Epaisseur = 0.50 mètre
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 3
Dérapines 5
Brouette 2
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
FASCINAGE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de fascines = 12
Travailleurs affectés à la fouille de trous =6
Travailleurs affectés à la plantation de fascines =2
Rendement personne/jour = 10 ml
Rendement/équipe/jour = 200 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 22.00 / ml
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 3
Pelles 3
Dérapines 2
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

SEUILS EN PIERRES SECHES


PIERRES A DISTANCE MOYENNE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au piquetage et à la fouille =6
Travailleurs affectés au transport de pierres =6
Travailleurs affectés à la pose de pierres =4
Travailleurs affectés à la taille de pierres =4
Rendement personne/jour = 0.600 m3
Rendement/équipe/jour = 12.00m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 366.67 / m3
N.B. Caractéristiques techniques conventionnelles retenues:
h= hauteur d'un seuil = 1.5 m
e= épaisseur à la base = 1.2
p= portée = 2m
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 4
Brouette 4
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

SEUILS EN PIERRES SECHES


PIERRES PEU ABONDANTES ET EPARSES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
21 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 20 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au piquetage et à la fouille =6
Travailleurs affectés au transport de pierres =8
Travailleurs affectés à la pose de pierres =2
Travailleurs affectés à la taille de pierres =2
Rendement personne/jour = 0.400 m3
Rendement/équipe/jour = 8.00 m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 550.00/ m3
N.B. Caractéristiques techniques conventionnelles retenues:
h= hauteur d'un seuil = 1.5 m
e= épaisseur à la base = 1.2
p= portée = 2.0 m
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 3
Pelles 3
Dérapines 2
Brouette 8
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

SEUILS EN PIERRES SECHES


PIERRES RELATIVEMENT ABONDANTES ET DE TAILLE APPROPRIEES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 20 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au piquetage et à la fouille =6
Travailleurs affectés au transport de pierres =8
Travailleurs affectés à la pose de pierres =2
Travailleurs affectés à la taille de pierres =2
Rendement personne/jour = 0.800 m3
Rendement/équipe/jour = 16.00 m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 275 / m3
N.B. Caractéristiques techniques conventionnelles retenues:
h= hauteur d'un seuil = 1.5 m
e= épaisseur à la base = 1.2
p= portée = 2.0 m
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 3
Pelles 3
Dérapines 2
Brouette 8
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

SEUILS EN SACS DE TERRE


SOLS DE TEXTURE MOYENNE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq(5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille =6
Travailleurs affectes au remplissage de sacs =6
Travailleurs affectés au transport de sacs =6
Travailleurs affectés à la pose de sacs =2
Rendement personne/jour = 0.600 m3
Rendement/équipe/jour = 12.00m3
soit = 36 sacs remplis
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 366.67/ m3
N.B. LES SEUILS EN SACS DE TERRE NE DOIVENT PAS DÉPASSER UN MÈTRE DE
HAUT ET DEVRONT ÊTRE ENSEMENCES DES LA PREMIERE PLUIE.
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Brouette 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

SEUILS EN SACS DE TERRE


SOLS RESISTANTS
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 20 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 10
Remplissage et transport de sacs =7
Travailleurs affectés à la pose de sacs =3
Rendement personne/jour = 0,400 m3
Rendement/équipe/jour = 8.00 m3
soit = Pose de 24 sacs
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 550.00 / m3
N.B. LES SEUILS EN SACS DE TERRE NE DOIVENT PAS DÉPASSER UN MÈTRE
DE HAUT ET DEVRONT ÊTRE ENSEMENCES DES LA PREMIERE PLUIE.
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Brouette 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

CLAYONNAGE
BOUTURES DISPONIBLES EN GRANDE QUANTITE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 20 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de boutures =7
Travailleurs affectés à la fouille de trous =6
Travailleurs affectés à la plantation
de boutures et de bandes enherbées =7
Rendement personne/jour = 20 ml
Rendement/équipe/jour = 400 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 11.00 / ml
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CLAYONNAGE
BOUTURES EPARSE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de boutures =4
Travailleurs affectés à la fouille de trous =4
Travailleurs affectés à la plantation
de boutures et de bandes enherbées =4
Rendement/personne/jour =15 ml
Rendement/équipe/jour = 300 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 14.67 / ml
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

CLAYONNAGE
BOUTURES PEU DISPONIBLES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de boutures =7
Travailleurs affectés à la fouille de trous =4
Travailleurs affectés à la plantation
de boutures et de bandes enherbées =3
Rendement personne/jour = 13 ml
Rendement/équipe/jour = 260 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 16.92/ ml
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

PÉPINIÈRE
APPROVISIONNEMENT EN EAU FACILE, BONNE TERRE DISPONIBLE SUR PLACE,
MATÉRIEL VÉGÉTAL ACCESSIBLE POUR TONNELLES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE l'Equipe
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de l'eau =6
Travailleurs affectés à l'arrosage =3
Travailleurs affectés au sarclage des plantules =2
Travailleurs affectés aux activités diverses =1
Production saisonnière: = 40,000 plantules
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 3
Sécateurs 3
Pioches 5
Arrosoirs 6
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 6
Limes 3
Drums 6
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière

PÉPINIÈRE
APPROVISIONNEMENT EN EAU DIFFICILE, BONNE TERRE A TRANSPORTER DE LOIN,
DIFFICULTÉS D’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIEL VÉGÉTAL POUR
TONNELLES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de l'eau =6
Travailleurs affectés à l'arrosage =3
Travailleurs affectés au sarclage des plantules =2
Travailleurs affectés aux activités diverses =1
Production saisonnière: = 30,000 plantules
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 3
Sécateurs 3
Pioches 4
Pelles 4
Arrosoirs 6
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 6
Limes 3
Drums 6
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière

PLANTATION
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la distribution de plantules =4
Travailleurs affectés à la fouille de trous =4
Travailleurs affectés à la mise en terre de plantules =4
Rendement personne/jour = 20 plantules
Rendement/équipe/jour = 240 plantules
Cout/Plantule de la main d’œuvre pour une équipe: =Gdes 18.33 / plantule
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 3
Pioches 4
Pelles 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 8
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière

TRANSPORT DE PLANTULES
PENTES FORTES ET ELOIGNEES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de plantules =8
Travailleurs affectés à la distribution
des plantules autour des trous =4
Rendement/personne/jour = 12 plantule
Rendement/équipe/jour = 240 plantules
Cout /plantule de la main d’œuvre pour une équipe: = Gde 18.33/ plantule
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 4
Pioches 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 12
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière

TRANSPORT DE PLANTULES
PENTES FORTES ET DISTANCE MOYENNE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de plantules =8
Travailleurs affectés à la distribution
des plantules près des trous =4
Rendement/personne/jour = 18 plantules
Rendement/équipe/jour = 360 plantules
Cout/plantule de la main d’œuvre pour une équipe: =Gdes 12.22 / plantule
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 4
Pioches 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 12
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière

TRANSPORT DE PLANTULES
PENTES MOYENNES ET PROCHES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de plantules =8
Travailleurs affectés à la distribution
des plantules autour des trous =4
Rendement/personne/jour = 24 plantules
Rendement/équipe/jour = 480 plantules
Cout / plantule de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 9.16 / plantule
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 4
Pioches 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 12
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière

GABIONNAGE
PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au terrassement,
au remblayage et à la plantation d'herbes =2
Travailleurs affectés au transport de pierres =8
Travailleurs affectés à la pose de gabions
et au remplissage de pierres =2
Rendement/personne/jour = 0.20 m3
rendement/équipe/jour = 4 m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 1100.00 / m3
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioche 1
Pelle 1
Dérapine 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

GABIONNAGE
PIERRES ÉLOIGNÉES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq(5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au terrassement,
au remblayage et à la plantation d'herbes =2
Travailleurs affectés au transport de pierres =8
Travailleurs affectés à la pose de gabions
et au remplissage de pierres =2
Rendement/personne/jour = 0.10 m3
rendement/équipe/jour = 2.00 m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 2200.00/ m3
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1

DÉBROUSSAILLAGE
SOLS PIERREUX
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour quatre équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au débranchage =6
Travailleurs affectés à l’essouchage =6
Rendement/personne/jour = 25 m2
Rendement/équipe/jour = 500 m2
Cout/m2 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 8.80 / m2
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioche 4
Pelles 4
Dérapines 3
Machette 10
Barre à mine 1
Masse 1

DÉBROUSSAILLAGE
SOLS PROFONDS
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au débranchage =6
Travailleurs affectés à l’essouchage =6
Rendement/personne/jour = 30 m2
Rendement/équipe/jour = 600 m2
Cout/m2 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 7.33/ m2
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioche 4
Pelle 4
Dérapine 3
Machette 8
Barre à mine 1
Masse 1

Exemple courant rencontré en Haïti Seuils en pierres sèches


SEUILS EN PIERRES SECHES
MÉTHODES DE CALCUL
H = Dénivelée totale à traiter

h = Hauteur moyenne d'un seuil = (h= 1,5 m)

Q = Quantité de seuils à construire

T = Nombre de jrs de travail de la date de démarrage à la fin présumée des travaux

R = Rendement par équipe par jour et par type d'intervention

Q = H ÷ h= = (x) seuils

V = Volume total des seuils

v = volume d'un seuil= 3.6 m3

V = Qxv = Q x 3.6 = (x) m3

N = Nombre d'équipes/jour pour réaliser le travail

N = V ÷ R= 60 Equipes

D = Nombre d'Equipes pour réaliser le travail en T jours =N ÷ T=

E = Nombre de Contrôleurs = D ÷ 5= X contrôleurs

F = Nombre de personnes/jour

F = (21D + E) T= = x P-j

C1 = Cout de la main d’œuvre par équipe et par unité de travail=20 Travailleurs Salaire + 1
Chef d’équipe x salaire = x G
C2 = Cout journalier par contrôleur = Salaire Contrôleur= x G

G = Budget main d'œuvre directe sur le chantier en T

G = [(D x C1) + (E x C2)] x T= x G

H = Support à la gestion:H = x% G

I = Montant: I = G + H = x Gdes
EXEMPLE CHIFFRE DE CACUL RELATIF AU PROTOTYPE SEUIL EN PIERRE SECHE

MÉTHODES DE CALCUL

H = Dénivelée totale à traite r= 200 m

h = Hauteur moyenne d'un seuil = (h= 1,5 m)

Q = Quantité de seuils à construire

T = Nombre de jrs de travail de la date de démarrage à la fin présumée des travaux = 10 j

R = Rendement par équipe par jour et par type d'intervention= 16 m3

Q = H ÷ h=400/1.5 = (x) seuils= 266 seuils

V = Volume total des seuils

v = volume d'un seuil= 3.6 m3

V = Qxv = Q x 3.6 = (x) m3 =266x3.6= 957.6 m3

N = Nombre d'équipes/jour pour réaliser le travail

N = V ÷ R= 957.60/16=60 Eq

D = Nombre d'Equipes pour réaliser le travail en T jours =N ÷ T=60/10= 6 Eq

E = Nombre de Contrôleurs = D ÷ 5= 1 controleur

F = Nombre de personnes/jour

F = (21D + E) T= (21x6+1)10= 1270 P-j

C1 = Cout de la main d’œuvre par équipe et par unité de travail :20x 200 + 1x 400 =4400 G
C2 = Cout journalier par contrôleur = 600 G

G = Budget main d'œuvre directe sur le chantier en T

G = [(D x C) + (E x C2)] x T= [ (6x4400)+(1x600)]x 10= 270,000 G

H = Support à la gestion:H = x% G = 15% (270,000) Gdes= 40,500 G

I = Montant: I = G + H = 270,000 + 40500= 310,500 Gdes


OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches DX3= 18 U, Pelles DX3= 18, Dérapines DX2=
12,Brouette DX8= 48, Niveau A DX1= 6, Machette DX1= 6
Barre à mine DX1= 6, Masse DX1= 6

VOLUME III: ANNEXES


ANNEXE 1 - CANEVAS DE PRESENTATION DES SOUS- PROJETS

1. CADRE BIO-PHYSIQUE

1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE


1.2 CLIMAT
1.3 RELIEF
1.4 RESSOURCES EN EAU
1.5 SOLS
1.6 VEGETATION
1.7 INFRASTRUCTURES

2. CADRE SOCIO ECONOMIQUE

2.1 POPULATION
2.2 EDUCATION
2.3 SANTE
2.4 FONCIER
2.5 AGRICULTURE
2.6 ELEVAGE
2.7 COMMERCE
2.8 ACTIVITES DIVERSES

3. JUSTIFICATION DU SOUS-PROJET

3.1 DOMMAGES CAUSES


3.2 CONSEQUENCES

4. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS

4.1 OBJECTIF GENERAL


4.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
4.3 RESULTATS ATTENDUS

5. GESTION ET STRATEGIE D’EXECUTION

5.1 INFORMATION SUR L’ORGANISEME D’EXECUTION


5.2 STRATEGIE D’EXECUTION
5.3 DUREE DU PROJET

6. BUDGET
ANNEXE 2 - PRESENTATION ET PROCEDURES

Le projet pour être financé doit répondre à un certain nombre de critères :


 Etre susceptible d'être réalisé par les techniques à Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO) ou
tout simplement par la méthode manuelle.
 Répondre aux objectifs de la population
 Créer des emplois temporaires et favoriser des actions durables

Des contrats seront passés avec les organismes sollicitant sur la base d'un dossier de projet dûment
établi et conforme aux modalités de financement, aux procédures de gestion et de contrôle mises en
place par le Gouvernement et ses partenaires. Le partenaire de l’Etat se réserve également de participer
à l'ouverture des chantiers de manière à s'assurer que tout est mis en place pour garantir les meilleures
chances de succès au projet. Dans cette perspective, le partenaire cherchera préalablement le support
des autorités légalement constituées et organisera des séances de motivation avec la population.

Chaque fois que le Gouvernement entreprend, à travers un partenaire, le financement d'un projet, il
envisagera autant que possible la réhabilitation de l'infrastructure et son entretien sur une période ne
dépassant pas 3 à 6 mois, l’entretient sera par la suite à la charge des bénéficiaires directs à travers
leurs organisations.

a. TYPE D'ACTIVITES INTERESSANT LE PROGRAMME


Les projets rentrant dans le cadre de ce financement seront du type:
 Réhabilitation d’infrastructures (routes, systèmes d'irrigation ... )
 Assainissement des villes (collecte et traitement des ordures ménagères. curage des réseaux
de drainage ... )
 Traitement des rivières et les ravines menaçant les villes, les routes ou les propriétés
(protection des berges, stabilisation des lits ... )
 Conservation du sol et de l’eau
 Entretien courant des infrastructures.

b. EVALUATION EX ANTE
Tout organisme ou Institution sollicitant pour la première fois un financement, fournira autant que
possible les renseignements permettant de remplir le formulaire de demande de financement afin de
permettre une appréciation de:
 Présenter une structure budgétaire telle que le budget de la main-d’œuvre oscille entre 40 et
65% du coût total du projet, compte non tenu de l'assistance éventuelle pour le renforcement
administratif prévu par le programme.
 La capacité de l'organisme à gérer le projet en vue de déterminer le renforcement
administratif éventuel pour garantir le succès du projet.
 les caractéristiques techniques du projet
 l'impact économique et social sur la population et la zone d'implantation
 la structure de coût du projet et partant sa comptabilité avec les objectifs du programme.

Sur la base de ces informations le Partenaire décidera du financement immédiat du projet ou de


l'opportunité d'étudier avec le sollicitant les possibilités d'adaptation du projet aux conditions
d'éligibilité.
c. PROCEDURES POUR LA GESTION DES CHANTIERS

3.1 CONTRAT ET FINANCEMENT DES ACTIVITES


Dès que les deux parties se seront mises d'accord sur la conformité du dossier de projet avec les
conditions d'éligibilité, elles signeront un contrat d'exécution établissant les responsabilités de chacune
d'elles: d'un coté le partenaire du Gouvernement pour les modalités de financement arrêtées et les
supports éventuels à fournir, de l'autre, le contractant dans la poursuite des objectifs à atteindre relatifs
notamment au nombre d'emplois à créer dans la population cible, au respect des délais d'exécution. au
respect des conditions d'exécution.

3.2 ORGANISATION DES CHANTIERS


Tous les chantiers financés seront organisés suivant les techniques à Haute Intensité de Main-d’œuvre:
des équipes de manœuvres et/ou d' ouvriers munis de petit outillage (pioche, pelle. fourche, brouette,
pince.etc) exécutant directement les travaux prévus sous la supervision d'un chef d'équipe responsable
de la gestion du personnel et du matériel, d'un contremaitre et éventuellement d'un Ingénieur. chef de
chantier, responsable technique.

Il reste entendu que cette organisation n'est pas rigide et peut être modulée suivant le type et la
dimension des ouvrages à exécuter. On déterminera cas par cas les ouvrages et les types de travaux
pour lesquels ['organisation s'arrête au chef d'équipe, ceux qui nécessitent un ou plusieurs
contremaitres et ceux pour lesquels un ingénieur est indispensable. Dans chaque cas, la responsabilité
de l'organisation du chantier incombe directement au "chef de chantier" qui sera en l'occurrence le
technicien le plus qualifié.

3.3 ROLE ET RESPONSABILITE DES DIFFERENTS INTERVENANTS


Les intervenants appelés à être impliqués directement dans l'exécution des travaux sur le terrain sont:
l'Ingénieur, le Contremaitre, le Contrôleur, le Chef d'Equipe, les ouvriers et les manœuvres.

Le Chef de Chantier
Compte tenu de l'envergure et de la complexité des travaux à exécuter, le Chef de Chantier
(Responsable Technique) sera éventuellement un Ingénieur ou un Contremaitre. Le Chef de Chantier,
Ingénieur ou Contremaitre, sera responsable du fonctionnement du chantier, de la réalisation des
travaux, de la gestion du personnel et des matériaux.

Le Contrôleur
Il est le responsable administratif du chantier. TI veille à la tenue régulière des cahiers de stocks de
matériaux et d'outils, du cahier de présence générale et de tous les autres outils de contrôle qui
pourront lui être confiés par le Chef de Chantier (Responsable Technique).

Le Chef d'équipe
Le Chef d'Equipe sera directement responsable du contrôle de présence des manœuvres et des
ouvriers, du contrôle des outils mis à sa disposition, A cet effet. il remplira régulièrement les
instruments de contrôle qui seront développés ci-après et dont les formes sont présentées en annexe 3.
Il est responsable de la performance de l'équipe.

Les Equipes de Base


Les manœuvres et les ouvriers constituent les équipes de base; l'équipe de base comprenant
généralement 20 travailleurs sous la responsabilité d'un chef d'équipe. Ils exécutent les tâches prévues
et devront satisfaire un certain rendement journalier attaché à chaque type d'activité. Les manœuvres
seront embauchés pour une période maximale de 3 mois.

3.4 LES INSTRUMENTS DE CONTROLE


Différents instruments de contrôle sont prévus pour permettre un suivi efficace du chantier. Ces
instruments sont décrits ci-après et les formes de présentation figurent en annexe 3.

a. Le Cahier de Chantier
C'est la minute de l'exécution des travaux; il est tenu au jour le jour par le Chef de Chantier (Responsable
Technique) et contient toutes les informations du chantier. Devront y être consignés particulièrement: le
jour, la date, le nombre total de présents par catégorie d'employés, la visite des contrôleurs du
Partenaire, le mouvement des stocks, le travail réalisé pour la journée et tout évènement important
pouvant influencer la marche des travaux. Le jour de leur visite, les Représentants du Partenaire devront
y inscrire leurs remarques et les signer. Il est tenu sur un cahier à couvertures rigides de 96 pages par
exemple.

b. Le Cahier de Stock
Ce cahier, tenu au dépôt principal du projet, fera ressortir les mouvements "entrée" et "sortie" des
matériaux et des matériels ainsi que l'état des stocks. Il est tenu par un contrôleur qui y dressera
l'inventaire des outils et les renseignements pertinents des fiches de rentrée.
Concernant l'utilisation journalière des outils, le contrôleur établira conjointement avec le Responsable
Technique le moyen le plus efficace pour le suivi de leur entrée et sortie au dépôt. Il est tenu sur un
cahier à couvertures rigides.

c. Les Cahiers de Présence


• Un cahier de présence tenu par le Chef d'Equipe et relatant la localisation du chantier, la période de
couverture, le nom du Chef d'Equipe, les noms des travailleurs et les outils mis à leur disposition. Une
partie est réservée aux remarques et observations. Ce cahier est tenu au jour le jour et est conservé au
chantier. Il est tenu sur un cahier ordinaire d'écolier à couvertures souples de 18 pages par exemple.
• Un cahier de présence tenu par un Contrôleur. Dans ce cahier figurent: la localisation du chantier, la
période de couverture, les noms de tous les chefs d'équipe et de tous les travailleurs du chantier,
l'affectation du travailleur. Il est rempli au jour le jour et préparé en deux originaux dont l'un, le
brouillard tenu sur un cahier il couvertures rigides, est conservé sur le chantier et l'autre acheminé à la
comptabilité pour sentir de support à la préparation de la feuille de paie.

d. Fiche de Réception des Matériaux


Toute réception de matériaux sur le chantier doit donner lieu à la préparation d'un reçu signé du
fournisseur, du Contrôleur et du Chef de Chantier (Responsable Technique); une copie du reçu sera
conservée au chantier, une copie expédiée au bureau de l'organisme d'exécution et l'original remis
au fournisseur pour en réclamer le paiement.

e. Le Rapport d'Avancement (Rapport d'Exécution et d'Inspection du Projet-Tableau A)


Chaque mois dans les 10 premiers jours, le contractant fera parvenir au partenaire du
gouvernement un rapport faisant ressortir l'état d'avancement des travaux, le nombre d'hommes-
mois embauchés pour la période précédente. Sur ce rapport figurera:
 Le total des activités contractuelles
 Le total des travaux réalisés avant la période
 Les travaux réalisés pour la période indiquée
 Le total des travaux réalisés à date.

Figurent aussi dans ce tableau pour chaque activité, le nombre d'homme-mois espéré et celui
effectivement employé ainsi que l'avancement des dépenses correspondantes.
Le tableau fera aussi ressortir les montants dépensés par catégorie:
Le montant pour les travailleurs, chef d'équipes, ouvriers
 spécialisés et contrôleurs
 Le montant pour l'achat des matériaux et transports etc..
 Les montants pour les dépenses de bureaux, comptable, rapports, photos, foreman,
Ingénieurs etc ..

3.5 SECURITE ET ASSURANCES


L'organisme d'exécution des travaux soumettra au partenaire qui les approuvera, les normes de
sécurité à respecter sur le chantier. Le partenaire fournira les équipements nécessaires tels: gants,
lunettes, bottes, cache-nez etc.. suivant le type de travaux à exécuter. De son coté le contractant
veillera:
 à la tenue sur le chantier d'une trousse de premiers soins
 à faire bénéficier ses employés de tout système d'assurance: accident qu'elle pourra
obtenir.
Il sera prévu une allocation à cet effet. Cependant aucun fond ne pourra être réclamé pour assister
directement un éventuel accidenté de chantier.

3.6 SANCTIONS
Les sanctions seront celles généralement adoptées dans le cadre de ce genre de travaux, allant de
la suspension pour quelques jours, la retenue sur la paie pour outils non rendus jusqu'à la
révocation pure et simple, sans dédommagement, ni préavis.

3.7 HORAIRE DE TRAVAIL ET REMUNERATION DES SALARIES


Au niveau de la rémunération, il est prévu les salaires suivants:
 200 Gourdes / jour pour les manœuvres et les ouvriers
 400 Gourdes/jour pour les chefs d'équipes
 600 Gourdes/jour pour les contrôleurs.

Ces salaires sont prévus pour des journées de 7 heures de travail dont les horaires restent
flexibles notamment en milieu rural, surtout avec l’exécution par contrat.

3.8 SUPERVISION DU PARTENAIRE DU GOUVERNEMENT


A coté des visites qu'effectuera périodiquement le staff technique du partenaire, il est prévu des
inspecteurs de chantier dont le rôle se résume comme suit:
• contrôler l'application des normes techniques et administratives, notamment la présence
effective des travailleurs sur le chantier.
• mesurer contradictoirement avec le Chef de Chantier du contractant, les quantités de travaux
réalisés.
 Signer conjointement avec le Responsable Technique de l'entrepreneur les rapports sur l'état
d'avancement des travaux.

Ces inspecteurs seront présents sur les chantiers au minimum deux heures par jour de travail.

3.9 RESPONSABILITES FINANCIERES & COMPTABLES


 Gérer les fonds qui lui sont alloués exclusivement aux besoins du projet faisant l'objet du
contrat. Dans le cas contraire, le partenaire se réserve le droit de mettre fin au dit projet
immédiatement.
 Avoir un staff compétent afin de garantir la tenue des livres comptables selon les principes
comptables généralement reconnus; conserver et classer tous les documents pertinents en
bon ordre et sécurité et les tenir à la disposition du vérificateur en tout temps, pendant et
après l'exécution des travaux.
 Les avances de fonds seront données au fur et à mesure, par tranche représentant un
pourcentage de travaux à exécuter ou exécutés.
 Des formes standards annexées aux présentes (Formes A, B, C ... ) serviront à contrôleur le
degré d'avancement des travaux tout au long du projet.
 Le défaut de produire et remettre les rapports ci-dessus à temps, entrainera un retard
dans le paiement des avances de fonds nécessaires à la bonne marche du projet.
ANNEXE 3 - PROCEDURES DE PREPARATION DES RAPPORTS TECHNICO-FINANCIERS

PROCEDURES DE PREPARATION DES RAPPORTS


(Tableaux A - B - C - D - E - F - G)

TABLEAU "A": RAPPORT D'EXECUTION ET D'INSPECTION DU PROJET


Ce rapport permet:
 Au Partenaire de connaître la progression du projet pour la période qui se termine et pour
l'ensemble du projet;
 Au Contracteur de faire valider, par Partenaire, les travaux réalisés afin de pouvoir faire une
nouvelle demande d'avance.

Ce rapport couvre la période qui vient de se terminer.

Eléments Contractuels: Les chiffres inscrits sous cette rubrique proviennent des articles un, et trois
du contrat.

Tâches Complétées: Les chiffres inscrits sous cette rubrique proviennent de sources différentes,
ainsi:
 La ligne "Totaux au début de cette Période" est la même que "Total Réalisé à ce jour" du
rapport précédent.
 La ligne "Réalisations de la période" provient: (1) du nombre réel de kilomètres réalisés et
constatés par l'Ingénieur du Partenaire; (2) des 152 tableaux "F" attachés au tableau "B" pour le
nombre de jours, le nombre de travailleurs et le montant des salaires payés.
 La ligne "Total Réalisé à ce jour" est la somme de Totaux au Début et de Réalisation à ce jour.
 Le "Pourcentage de Réalisation' est le rapport de Total Réalisé sur les Eléments Contractuels.

TABLEAU "B": RAPPORT DES DECAISSEMENTS PAR DEBOURSE


Ce rapport est préparé pour une période à la fois et les dates à inscrire sont: celles du début et de
la fin de cette période.

Ce rapport est une copie du Journal des déboursés. Les salaires (tableau "F") sont considérés
comme un déboursé par tableau. Il n'est donc pas nécessaire d'inscrire le nom de chaque salarié.
Les factures ou reçus originaux doivent être attachés au rapport. Toute dépense non justifiée par
un reçu ou une facture originale sera rejetée et non remboursée, jusqu'à régularisation.

Le montant de la ligne Solde disponible doit être le même que le montant du Solde disponible du
tableau "E".

TABLEAU "C': RAPPORT COMPARATIF BUDGET VS DEBOURSES


Ce tableau permet de connaitre:
 les déboursés de la période par poste de budget et
 de comparer les déboursés cumulatifs depuis le début du projet avec le budget par poste de
budget.,
tels que décrit dans un article du contrat.

Les catégories et les montants du budget sont les mêmes que ceux qui apparaissent à l'article en
question du contrat.

Le total des déboursés de la période est le même que celui du tableau "B", mais disposés par
poste budgétaire.

Le total des déboursés cumulatifs est l'addition des Déboursés cumulatifs du rapport de la
période précédente et des Déboursés de la période par poste de budget.

La colonne Solde permet de connaître le solde non décaissé du budget par catégorie et permet
de préparer un réalignement des catégories du budget si nécessaire.

TABLEAU "D": BUDGET DES DEUX PROCHAINES PERIODES


Ce tableau permet de connaître les besoins de fonds du projet pour les deux prochaines
périodes.

Afin d'être en mesure de compléter ce tableau sans dépassement, un budget par période de
deux semaines et par poste budgétaire (voir article 5 du contrat) doit être préparé
immédiatement après la signature du contrat, afin d'établir avec autant de précision que possible
les besoins de fonds nécessaires à la bonne réalisation du projet par période.

A noter. Lors de la deuxième demande d'avance, la première colonne "Première Période" devient
"Deuxième Période" et la "Deuxième Période" devient "Troisième Période" et ainsi de suite d'une
demande à l'autre.

TABLEAU ‘E": DEMANDE D'AVANCE SELON PROGRESSION DES TRAVAUX


Ce tableau résume les tableaux B - C - D et détermine le montant de la nouvelle avance de fonds
nécessaires à la poursuite des travaux du projet pour les deux prochaines périodes.
La période est la même que pour le tableau "D".

Le montant de la ligne:
 "Avances cumulatives du début de la période": provient de la demande d'avance
précédente;
 "Avance reçue durant la période": provient du tableau "B";
 "Avances cumulatives à ce jour": est la somme des deux lignes précédentes;
 "Déboursés cumulatifs à ce jour": provient du tableau "C";
 "Solde disponible': est la différence entre les avances cumulatives et les déboursés
cumulatifs et doit être le même que dans le tableau "B";
 "Budget des deux prochaines périodes": provient du tableau "D";
 "Montant demandé": est la différence entre le budget des deux prochaines périodes et le
solde disponible.

La certification doit être signée par le Directeur du projet, qui est aussi le Contracteur.

Il est à noter:
 Que la première demande d'avance sera préparée pour les deux premières périodes du
budget. A ce moment, les tableaux D et E seulement sont complétés et signés.
 Les demandes d'avance suivantes seront préparées chacune pour deux périodes, en
préparant tous les tableaux (A, B, C, D et E) à partir du budget initial.
 Les demandes d'avance sont faites dès qu'une période est terminée. Ces demandes seront
successivement pour les deuxième et troisième périodes. La suivante pour la troisième et la
quatrième période et ainsi de suite.

Exemples:
1ère demande pour 1ère et 2ème périodes
2ème demande pour 2ème et 3ème périodes
3ème demande pour 3ème et 4ème périodes, etc ...

TABLEAU "F": FICHE DE PAIE PAR EQUIPE DE TRAVAIL


Ce tableau sert trois objectifs:
 Fiche de temps pour une semaine et une équipe à la fois;
 Journal des salaires pour une équipe;
 Accusé de réception de salaire du travailleur.

Un original du tableau "F" doit être joint au tableau "B".


Chaque jour, le pointeur rapportera le temps de présence des travailleurs dans la journée
appropriée.

A la fin de la semaine, le comptable fait le calcul des salaires de chacun des travailleurs et totalise
la colonne "Salaire Total". Ce total est porté comme déboursé au tableau "B". Le Directeur vérifie
l'ensemble du tableau "F", l'approuve et le date. Les salaires sont ensuite distribués aux
travailleurs.

Afin de respecter les termes de l'article quatre, le contracteur est tenu de compléter et de
conserver pour fin de vérification la fiche d'embauche de chaque travailleur embauché.

La Fiche d'embauche est tenue à Jour en y indiquant tout changement survenant au cours de
ce projet, tel la raison de fin d'emploi ou autre.

Les fiches sont classées et conservées de tel sorte qu'elles demeurent disponibles pour
vérification en tout temps.
Tableau A

Nombre DU PROJET
RAPPORT D'EXÉCUTION ET D'INSPECTION Nombre Nombre Montant
Km Jours Travai11eurs Salaires
ELEMENTS CONTRACTUELS
..
Projet de réfection d'un tronçon de: ...................
De 1 a route entre ... et entre ". Nom du Contracteur
sur une période de: ...................
Travailleurs budgétisés Nom du Projet ...................
Salaires budgétisés ............
(Selon article 2 du contrat) Numéro: .................................. .......

TACHES COMPLETEES
Pour 1e mois se terminant le .............................................................
.............
Totaux au début de cette période ................ . ............... ................
...
.............
Réalisation de la période (tableau B) ................ ................ . ...............
...
Total réalisé à ce jour ................ . ............... ................ ............
....

Pourcentage de réalisation (Total réalisé/Budget) ………………… ……………… …………………. ……………….

Certifié par ............................ ; ................. Date: ..............................................


Contracteur

Inspecté par ..................................................... Date:…………………………


Inspecteur
Partenaire du GO
Commentaire:
Tableau B

RAPPORT DES DÉCAISSEMENTS PAR DÉBOURSÉ

Nom du Contracteur
Nom du Projet

Numéro: ............................

Pour la période du ......................................au…………………..

Date Bénéficiaire et Catégorie No Chèque Avances Déboursés Solde

Solde du début …………………….

.......................................................................

....................... ...............................................................................

Total des avances de la période


Total des déboursés de le période
Solde disponible
Tableau C

RAPPORT COMPARATIF BUDGET vs DEBOURSES

Nom du Contracteur

Nom du Projet

Numero: ............................

Pour 1 a péri ode du ...............................................au ........................................

A Montant B C A-C
No Catégorie du Budget Déboursés Déboursés Solde
Période Cumulatifs

1 Postes Budgétaire ..................... ...................................................................................... ...........................

2 selon ..................... ...................................................................................... ......................

3 les articles du contrat ..................... ...................................................................................... ..................................

Total
Tableau D

BUDGET DES DEUX PROCHAINES PERIODES

Nom du Contracteur

Nom du Projet

Numero: ............................

Pour la période du ...................................................au ..........................................

No
Catégorie Première Deuxième Total
Période Période

1 Postes Budgétaire

2 selon

3 les articles du contrat

Total
TABLEAU E

DEMANDE D'AVANCE SELON PROGRESSION DES TRAVAUX

Nom du Contracteur

Nom du Projet

Numéro: ............................

Pour la période du .................................................au .......................................

Avances cumulatives du début de la période Plus:


Avance reçu durant la période (tableau B)
.......................

Avances cumulatives à ce jour

Moins:
Déboursés cumulatifs à ce jour (tableau C) < .................................................)

Solde disponible (même que tableau B)

Moins:
Budget des deux prochaines périodes (tableau D) .......................

Montant de J'avance demandée

CERTIFICATION:

Le soussigné certifie par la présente: (1) que le montent ci-dessus représente la meilleur
estimation des fonds nécessaire pour les déboursés encourus pour la période décrite, (2)
qu'un remboursement sera fait dans le ces de déboursés
re Jetés en accord avec les termes du contrat.

Date ............................................. Par: ....................................................................

Ti tre: .................................................................
. Tableau G

Numéro d'employé: -------


Numéro d'équipe: ------

FICHE D'EMBAUCHE.
NOM DU CONTRACTEUR

NOM DU PROJET
NUMERO DU PROJET

Nom de l'employé:

Adresse:

Numéro de carte d'identité:

Date d'embauche:

Date de fin d'emploi:

Raison:

Salaire Journalier:

Position:

Superviseur:

Signature de l'Employé:

Préparé par:

Date:
PROCÉDURES ADMINISTRATIVES ET FINANCIÈRES POUR LES SOUS-PROJETS

Le Partenaire du Gouvernement espère clarifier certains points relatifs aux divers types de
documents de support qu'il acceptera concernant les dépenses des sous-projets. Ainsi on se met
d'accord sur des points spécifiques en ce qui concerne l'acceptation ou le refus de certaines
formes d'évidences pour la gestion des fonds dont le sous-projet assumera l'entière
responsabilité.

Ces procédures sont des règles uniques applicables dans le cas d'Haïti. Cependant, ce document
ne prétend pas être une étude exhaustive. Les Principes Comptables Généralement Reconnus
sont les règles qui devront être suivies sauf avis contraire.

Le partenaire du Gouvernement demande aux sous-projets de soumettre les CVs des trois (3)
personnages clés de l'administration pour approbation. Ces dits personnages devront participer à
un séminaire sur les procédés administratifs et financiers avant toute avance de fonds.

REÇUS DE PA YROLL

L’expérience haïtienne a montré que les reçus de payroll pour les travaux de main d'œuvre sont
souvent paraphés par des individus ne sachant ni lire, ni écrire. Le sous-projet aura soin de
fournir la liste des travailleurs avec le montant payé et la période couverte portant la signature
de la personne qui a préparé et approuvé le payroll. Les individus recevant la paye devront ou
signer leur nom, faire une marque ou mettre leur empreinte digitale. Ceux qui auront fait une
marque ou auront mis leur empreinte, devront avoir aussi la signature de deux témoins. Le
Partenaire acceptera ce type d'évidence pour les dépenses concernant le payroll des travailleurs.

DOSSIERS DU PERSONNEL

Le Partenaire du GOH demande au sous-projet de garder les dossiers du personnel de la Section


de Supervision. Ces dossiers devront contenir la description de tâche de l'employé ainsi que son
contrat signé. Ils devront aussi contenir l'historique de leurs salaires et toutes sortes de
justifications concernant leur engagement. Aucun dossier de personnel ne sera demandé pour
justifier les coûts directs de main d'œuvre. On ne demanderons pas aux sous-projets de
transmettre les dossiers; cependant le partenaire les contrôlera sur place. Le personnel du
partenaire du GOH ou le ministère concerné pourra les vérifier Sur place, mais n'exigera pas aux
contractants de soumettre ce genre de dossier.

PROFORMAS
Le plus souvent, lors de l'achat de certains matériels, il est impossible de se procurer 3 proformas en
Haïti. Cependant, les sous-projets auront à cœur d'obtenir et de soumettre des proformas quand cela
est possible. Autrement, il faudra noter dans les dossiers qu'il était impossible de trouver d'autres
fournisseurs. Cette pratique sera acceptée par l’institution partenaire.

REÇUS
Il est très commun aussi en Haïti que les fournisseurs en dehors de Port-au-Prince, Cap-Haitien, Cayes
et Gonaïves, ne puissent délivrer de reçus imprimés. Dans ce cas les sous-projets peuvent préparer les
reçus et les faire signer par les fournisseurs comme preuve de réception de paiement; ou encore, le
fournisseur peut préparer un reçu à partir d'un bloc de reçus vierges et le signer. Ces sortes de reçus
ont très peu d'information dû à la faiblesse du système administratif du fournisseur. Pour ces
acquisitions il est très difficile d'avoir des reçus marqués "Payé" ou "Livré". Dans ce cas, on demandera
aux sous-projets de mentionner que le matériel a été reçu sur place.
COUTS DIRECTS DE SUPERVISION
Les couts directs de supervision sont limités à un pourcentage bien spécifique par rapport aux couts
d'opération (main d'œuvre). Cependant, les dépenses ne sont pas limitées à des postes spécifiques. Le
programme est flexible sur cette catégorie budgétaire à cause des imprévus dans les travaux
d'implantation de projet. Cependant on insiste sur le fait que les dépenses doivent être raisonnables,
supportées par des reçus et justifiées pour les besoins de supervision du sous-projet. Les 3 personnes
clés de chaque organisation devront préparer un bref rapport mensuel indiquant les travaux réalisés
pour la période déterminée.

BANQUES
En Haïti, les banques et les coopératives fournissent les états de compte en retard, et prennent plus de
12 jours pour rendre disponibles les chèques provenant d’un autre banque et encore plus pour des
chèques d’une institution bancaire étrangère. En conséquence, les sous-projets soumettront les
réconciliations bancaires quand elles sont disponibles, mais les contraintes dues à la production des
rapports ne nous permettent pas d'attendre les états de compte. L’institution partenaire du GOH
demandera aux sous-projets de préparer une réconciliation bancaire quand les états de compte sont
disponibles. Si les états de compte arrivent après la date prévue pour la présentation du rapport
financier, le sous-projet présentera le rapport financier au moment prévue et donnera la réconciliation
bancaire quand elle sera prête. Le staff révisera les réconciliations bancaires sur place et le sous-
projet fournira une copie au bureau de l’institution partenaire à la soumission du prochain
rapport financier. Le fait de ne pas produire la réconciliation bancaire après l'arrivée des états de
compte, peut entrainer un retard pour les avances futures.

DEBOURSÉS
Quelques-uns des sous-projets pourront être exécutés par des organisations relativement petites
et tous les débours et responsabilité des numéraires tombent entre les mains d'un seul individu,
qui est généralement le Directeur du sous-projet. La situation n'est pas idéale pour un contrôle
financier, mais c'est une réalité pour quelques-uns des plus petits projets. On demande toujours
au Directeur de projet de signer une déclaration selon laquelle il ou elle est entièrement
responsable de la sécurité des actifs et toutes sorties d'argent. On essaie de séparer le contrôle
des liquidités et des déboursés de la comptabilité. Cependant, ce n'est pas toujours possible avec
certains sous-projets. On demande aux sous-projets de préparer des demandes de dépenses qui
contiennent le nom du projet, ce que l'on doit acheter et quelques explications. Le Directeur du
projet ou la personne autorisée doit signer cette demande et y joindre le reçu.

COMPTE BANCAIRE
On demande à tous les sous-projets d'ouvrir un compte bancaire au nom de l'organisation afin
de séparer les fonds du projet des fonds provenant d'autres sources. Sinon, on ne fera pas
d'avance de fonds. Autrement, on remboursera le sous-projet sur présentation des reçus qu'il
aura payés.

CAISSE
La caisse est utilisée dans plusieurs régions rurales, faute d'institution bancaire dans les
environs. Certaines banques limitent le nombre de chèques que l'on peut émettre à trois ou
quatre par mois. Les mêmes procédures sont appliquées pour les caisses que pour les chèques.
Chaque mois, une réconciliation de la caisse est requise quand elle est utilisée à la place des
chèques. Le Directeur du projet et le Comptable devront certifier et signer la réconciliation.

RAPPORT
Chaque sous-projet soumettra un rapport financier 30 jours après la signature du contrat. Afin
d'assurer un apport continu et régulier de fonds, il est extrêmement important de soumettre
ces rapports au moment prévu. L’institution partenaire donnera le format à suivre pour la
préparation des rapports qui devront inclure les informations financières ou autres, requises.
DEMANDE DE PAIEMENT

Nom de l'Organisation:

Date: ________________________________________________

Bénéficiaire ---------------------------

# du Chèques ________________ Dépense Cash

Approuvé par:. _____________________________ Date: ___________________

Montant o
0
------------------------------------------------------

Commentaires: (Donner tous les détails: Pourquoi, où, ce qui justifie cette dépense)

------------------------------------------------------

------------------------------------------------------
------------------------------------------------------
------------------------------------------------------
------------------------------------------------------
------------------------------------------------------
------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------

Le reçu doit être annexé:


-

RECU

REÇU DE (Nom de l'Organisation): ______________________________________________


LA SOMME DE (Montant en Gourdes): ____________________________________________
POUR LES ARTICLES SUIVANTS: _______________________________________________________

------------------------------------
------------------------------------
------------------------------------
------------------------------------
------------------------------------
------------------------------------

NOM DU MAGASIN: _______________________________________________________________

------------------------------------
------------------------------------

SIGNATURE DU VENDEUR:

------------------------------------

SIGNATURE DU BÉNÉFICIAIRE:

________________________________________________________________________________

ANNEXER LE REÇU DU MAGASIN SI POSSIBLE

Vous aimerez peut-être aussi