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Aout 2012
Financé par
Ce manuel est un guide élaboré pour le compte du Ministère de l’Agriculture à l’usage de tous
les intervenants dans le domaine des projets/programmes utilisant la main- d’œuvre intensive,
en particulier la haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) . Il est réalisé dans le cadre du « plan
d’action pour le relèvement et le développement national d’Haïti (PARDNH) », présenté à la
Conférence des Nations Unies du 31 mars 2010 à New-York. C’est un plan de 34.5 milliards de
USD sur 22 ans réparti en trois phases, humanitaire, relèvement et reconstruction. Dans sa
phase humanitaire et surtout de relèvement immédiat, il a été entrepris, à partir d’avril 2010,
un vaste programme de création d’emplois ou cash for work avec l’aide du programme
alimentaire mondial (PAM), du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD),
de l’USAID, de la FAO. Ce programme est coordonné par le Ministère de l’agriculture, des
ressources naturelles et du développement rural (MARNDR). Ce qui a donné lieu à l’élaboration
d’un manuel d’opération repris dans ce dossier et adapté pour les besoins de la cause (Volume
I).
Il a été insisté dans ce manuel sur la nécessité d'avoir une structure budgétaire évolutive
partant de la structure actuelle de 65% pour la main-d'œuvre (MO), de 30% pour matériaux (M)
et 5% pour la gestion (G), vers une structure idéale budgétaire de 40, 40, 20 ou, au tout au
moins, 50, 35, 15 pour (i) l'adapter à la phase de reconstruction, (ii) mieux asseoir la méthode
HIMO (méthode manuelle) dans le processus de reconstruction par rapport à la méthode HIEQ
(haute intensité d'équipements), (iii) favoriser l’absorption partielle de la masse de main
d'œuvre haïtienne non qualifiée, (iv) obtenir des résultats proches de l'approche HIEQ dans
certains cas, et (v) favoriser l'émergence de petites firmes locales.
Il est donc impératif pour l’Etat Haïtien de bien négocier la structure du budget de tout
programme de création d’emploi temporaire et de prévoir, avec le coût actuel du salaire
minimum, un montant global annuel de 200 millions d'USD pour 100000 emplois journaliers
durant 5 ans. Les domaines sont l'irrigation et le drainage, les pistes rurales et l’assainissement
de rues (nettoyage, adoquinage) , l'aménagement des bassins versants (conservation de sol et
de l’eau), la construction civile (démolition, réhabilitation/construction de logements sociaux),
etc. Il est à noter que tout ceci s'adapte bien à la saison cyclonique annuelle cyclique au pays
haïtien et à la situation post sismique du 12 janvier 2010.
Dans le cadre de ce guide, il a été retenu plusieurs domaines dont certains regroupés avec
d’autres car les prototypes proposés sont applicables avec un peu d’imagination à des activités
qui se retrouvent dans plusieurs domaines en même temps comme l’Irrigation et le drainage,
les pistes rurales et l’assainissement de rues, la construction civile et la démolition de maisons
endommagées, l’aménagement des bassins versants et la conservation de sol et de l’eau.
Dans le Volume II du document, il est fourni des prescriptions techniques et prototypes pour (i)
la réhabilitation des systèmes d’irrigation, (ii) la réhabilitation des pistes rurales/rues, (iii) la
construction civile ou réhabilitation/construction de logements sociaux y incluse la démolition
de maisons endommagées, et (iv) l’aménagement des bassins versants ou la conservation de
sol et de l’eau. Ces prescriptions sont adaptables facilement à des cas non prévus par ce guide,
il suffit de bien saisir la manière d’établir ces prototypes. Les exemples de calcul fournis
permettent de mieux pénétrer l’esprit des prototypes qui est en soi une organisation de
chantier par activité et/ou par domaine.
Tandis que , dans le Volume III ou Annexes, il est fournis les outils pour présenter des dossiers
de projet plus ou moins semblables quel qu’en soit le domaine considéré et pour en assurer une
bonne gestion de l’exécution. On y retrouve le canevas de présentation de sous-projet, les
procédures administratives et les modèles de présentation de rapports physico-financiers.
Il faut signaler que ce guide est une compilation adaptée de la majorité de ce qui se fait en
Haïti en matière de travaux HIMO ou méthode manuelle. Il est inspiré des actions menées au
niveau de l’Etat (MARNDR, MTPTC, MDE etc.), de la société civile, des ONG et de la vaste
expérience de la plupart des techniciens haïtiens (y inclus l’auteur) et étrangers en la matière.
Il est clair que ce guide n’a pas la prétention de toucher tous les cas de figure. Il fournit une
documentation assez simple sur les domaines retenus et permet une bonne compréhension de
ces domaines même à un non initié. Mais il n’exclut pas d’entreprendre des études sérieuses
avant d’aborder des problèmes complexes qui ne manqueront pas de surgir et qui nécessiteront
des expertises pointues. Et même, pour des cas abordés, il est conseillé de faire appel à des
techniciens pour obtenir de meilleurs résultats.
Ce guide pourra aider dans les négociations avec la communauté internationale, surtout en ce
qui trait à la nécessité d’une structure budgétaire évolutive et adaptée selon le cas pour les
travaux HIMO en vue d’obtenir des résultats plus proches de la méthode HIEQ donc des
résultats plus adaptés à la phase de reconstruction.
Il est plus qu’évident que cette méthode HIMO qu’on a dénaturée en « ROY-ROY » en Haïti
peut largement contribuer à la reconstruction/construction du pays en favorisant l’intégration
de la main d’œuvre locale non spécialisée dans cette tache immense de refondation du pays
haïtien, pour en faire « un pays émergent et moderne » à l’horizon des années 2030 en
commençant dès maintenant.
Bien à vous
Jean Robert JEAN-NOEL
Consultant
VOLUME I
MANUEL D’OPERATION
MANUEL D’OPERATION
1. CONTEXTE
2. OBJECTIFS DU MANUEL
3. JUSTIFICATION DE L’APPROCHE HIMO
4. PRINCIPES DIRECTEURS
5. CHAMPS D’APPLICATION
6. ACTEURS IMPLIQUES
7. ROLES ET RESPONSABILITES DES ACTEURS
7.1. ACTEURS MAJEURS (ETAT, BAILLEURS DE FONDS, AGENCES DE COOPERATION
TECHNIQUE)
7.2. STRUCTURE DEPARTEMENTALE DE VALIDATION
7.3. COLLECTIVITES TERRITORIALES
7.4. STRUCTURES DECONCENTRÉES
7.5. ORGANISMES D’EXECUTION
8. ORGANISATION DES CHANTIERS HIMO
9. INSPECTION DES CHANTIERS HIMO
10. SUPERVISION DES CHANTIERS HIMO
11. RAPPORTS
1. CONTEXTE
Suite au séisme du 12 janvier 2010, qui a fait officiellement 316,000 morts, des dégâts matériels
estimés à environ 120% du PIB de 2009, 1200000 sans abris, et provoqué plus de 500,000
déplacés vers les provinces et le monde rural, Le Gouvernement de la République avec l’appui
de la communauté internationale a finalisé le document PDNA (Post Desaster Needs Assesment).
C’est un exercice visant à évaluer les pertes et dommages causés par cette catastrophe en vue
de déboucher sur un plan stratégique de développement national pour refonder l’Etat d’Haïti,
plus connu sous le nom du plan d’action pour le relèvement et le développement national d’Haïti
(PARDNH). Cette refondation passe par la reconstruction qui elle-même se fera en trois phases,
urgence, relèvement et reconstruction/développement. Les phases d’urgence et de relèvement
immédiat devront favoriser l’autonomisation des victimes par la création massive d’emplois à
travers tout le pays, en particulier dans les zones touchées et les lieux d’accueil des déplacés. Ce
qui pousse les institutions Haïtiennes et étrangères à mettre sur pied un vaste programme de
création d’emploi visant la relance des activités économiques dans le pays. D’où la nécessité d’un
manuel d’opération pour la mise en œuvre des travaux à haute intensité de main d’œuvre
(HIMO).
Ce manuel conçu essentiellement pour ce programme est adaptable avec quelques légères
modifications à tous les secteurs utilisant les travaux à haute intensité de main d’œuvre ou
l’approche HIMO/ Cash for work/food for work ou méthode manuelle d’exécution des travaux.
Dans le cadre de la reconstruction du pays, et avec le salaire minimum actuel, il est possible de
mettre sur pied un programme HIMO de plus de 200 millions d’USD annuellement sur une
période d’au moins cinq (5) ans susceptible de créer approximativement 100000 emplois
journaliers durant la période considérée.
2. OBJECTIFS DU MANUEL
Les objectifs du manuel sont de :
Aider les acteurs du développement à mieux s’approprier d’une méthode de travail qui a
fait ses preuves tant en Haïti qu’ailleurs ;
Favoriser l’harmonisation des interventions des acteurs de développement pour aider les
bénéficiaires à mieux en profiter ;
Permettre aux structures déconcentrées des ministères de disposer d’un outil efficace
d’accompagnement des collectivités territoriales dans le cadre des travaux d’urgence, de
relèvement et de développement ;
Aider à mieux élaborer les projets HIMO
Aider à mieux exécuter les chantiers HIMO
5. CHAMPS D’APPLICATION
Les champs d’application de la méthode est très vaste. Ils concernent les routes en terre, les
systèmes d’irrigation, l’environnement, l’assainissement, l’eau potable et logements sociaux pour
ne citer que ces champs. Ces champs ont déjà été expérimentés en Haïti avec succès par le
MTPTC, le MARNDR, la PADF et d’autres acteurs.
6. ACTEURS IMPLIQUES
Les acteurs impliqués se regroupent en plusieurs catégories, 1) le Gouvernement à travers ses
structures comme le MARNDR, le MTPTC, le MICT, le MDE, le MPCE et leurs structures
déconcentrées, 2) les bailleurs de fonds (BF) et agences de coopération (ACT) comme la BID, la
Banque Mondiale (BM), le PAM, le PNUD, la FAO, l’USAID, l’ACDI 3) les collectivités territoriales
(Délégués, Maires, CASECs, ASECs), 4) la société civile comme les organismes d’exécution (Firmes
privées, OCB, etc.) et les bénéficiaires directs organisés ou non.
Les grandes décisions stratégiques et d’orientation sont prises par un comité qui réunit : Le
Ministre de l’Agriculture (MARNDR), le Ministre de l’Environnement, le Coordonateur de l’aide
alimentaire du Gouvernement, les responsables des Ministères de la Planification, de l’Intérieur
et des collectivités territoriales, des Représentants du PAM, de la FAO, du PNUD et de l’USAID.
A noter que la coordination de cette structure est assurée par la Direction départementale
agricole.
Le paiement rapide des organismes d’exécution, OCB, Petites et moyennes entreprises locales
(PME) est une condition de l’application de l’approche HIMO. Le mauvais traitement de cette
question est susceptible de remettre en cause ou de freiner l’avancement d’un projet HIMO. En
pratique le délai de paiement ne doit pas dépasser deux mois si l’on veut éviter de fragiliser
davantage l’équilibre financier des petites entreprises locales.
Quant à ces OE, il faut qu’elles procèdent au paiement des travailleurs tous les quinze jours et
procéder à des rotations trimestrielles de travailleurs pour faciliter au plus grand nombre de
familles d’avoir accès à des revenus plutôt acceptables. D’où nécessité de recrutement
périodique bien organisé
Dans le cadre de ce programme, les ouvriers/travailleurs seront payés 200 G./jour, les chefs
d’équipe : 400 G, et les contrôleurs : 600 G, soit sur une base journalière, soit une base de
quantité de travail fourni par jour (contrat).
A noter que pour chaque domaine d’application, des prescriptions techniques et prototypes
contenant des rendements par personne et par jour sont établies pour faciliter la mise en
œuvre des activités.
Il faut signaler enfin qu’une partie de cet argent (40 à 50%) peut être payée en nourriture
(combinaison argent pour travail et nourriture pour travail).
11 RAPPORTS
Les rapports d’exécution par les OE qui fournissent périodiquement l’état d’avancement des
travaux et l’état des dépenses correspondantes, (rapports physico-financiers) seront soumis
selon les délais prévus par les contrats. Dans certains cas, l’OE aura à présenter des rapports
circonstanciés (forces majeures ou autres). Mais seuls les rapports physico-financiers et les
rapports de supervision correspondant donneront droit à des paiements tels que prévus par les
contrats.
Il y aura aussi des rapports d’inspection par des agents de la structure centrale, des structures
déconcentrées, des collectivités territoriales, des bailleurs de fonds et des agences de
coopération technique. Ces rapports donneront une idée de la situation globale au niveau des
chantiers, feront un état des lieux du ou des chantiers visités et des recommandations pour
améliorer la mise en œuvre des actions en cours. Une liste des personnes rencontrées sera
placée en annexe de ces rapports.
Volume II
Financé par
Juin 2011
TABLE DES MATIERE
V-
SOMMAIRE - REHABILITATION DE SYSTEMES D’IRRIGATION
1. INTRODUCTION
2. CONSTITUTION D’UN SYSTEME D’IRRIGATION
3. OUVRAGES D’ALIMENTATION
3.1 PRISE AU FIL DE L’EAU
3.2 PRISE D’EAU AVEC BARRAGE
6. OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
6.1 BUT DE L’OUVRAGE
6.2 LE DALOT
6.2 CONDUITES EN ELEMENTS PREFABRIQUES
7. OUVRAGES DE RACCORDEMENT
7.1 DESIGNATION
7.2 SECTION TRAPEZOIDALE ET OUVRAGE
7.3 DEUX SECTIONS TRAPEZOIDALES
8. PIQUETAGE
8.1 DOMAINE D’APPLICATION
8.2 METHODE D’EXECUTION
9. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT
9.1 DOMAINE D’APPLICATION
9.2 METHODE D’EXECUTION
11. REMBLAI
11.1 DOMAINE D’APPLICATION
11.2 METHODE D’EXECUTION
12. CURAGE DES CANAUX ET DES COLATURES
12.1 DOMAINE D’APPLICATION
12.2 METHODE D’EXECUTION
17. GABIONNAGE
17.1 DOMAINE D’APPLICATION
17.2 METHODE D’EXECUTION
II. PROTOTYPES
13. COFFRAGE
14. TRANSPORT D’EAU
15. GABIONNAGE
Note à l’utilisateur,
Il est fourni dans cette partie du document tout ce qui important à savoir pour monter et
exécuter un bon projet d’irrigation et de drainage. L’essentiel de l’information technique est
fourni. Pour un travail pointu, il faudra procéder à des études plus poussées et suivre le schéma
classique. Car ce qui est fourni ici ne concerne que les petits périmètres irrigués fonctionnant
avec des canaux à ciel ouvert.
Les activités prévues et les prototypes pour les réaliser sont assez simples d’application.
Toutefois, il est nécessaire d’avoir l’avis d’un technicien en la matière pour monter un bon
dossier pour rechercher du financement et procéder ensuite à son exécution selon les règles de
l’art.
En tout cas, la lecture des prescriptions techniques et prototypes favorise une grande
compréhension du domaine de l’irrigation et des actions à entreprendre pour procéder à
l’entretien, aux grosses réparations, à la réhabilitation et même à la réalisation manuelle des
petits périmètres irrigués.
1. INTRODUCTION
Ce Cahier de Prescriptions Techniques (CPT) s’inscrit dans un cadre de compromis concernant la
réparation / réhabilitation de systèmes d’irrigation identifiés par les organisations communautaires
de base OCB. Le présent CPT couvre les principaux éléments d’un système d’irrigation afin de
permettre à l’utilisateur d’avoir accès à une documentation de référence simple et pratique, et de
donner les procédés permettant l’exécution, l’entretien ou la réparation des différents ouvrages
couramment rencontrés sur un système d’irrigation.
Le découpage général d’un réseau d’irrigation est en principe toujours imposé par les conditions
topographiques et pédologiques des sols rencontrés. Ce sont ces mêmes conditions qui
prévalent, eu égard à la configuration du réseau de colature.
3. OUVRAGES D’ALIMENTATION
L’ouvrage de prise en rivière, encore appelé ouvrage de prise principale, alimente directement le
canal de dérivation, canal d’amenée, ou tête morte.
La prise d’eau peut être placée soit sur la berge du cours d’eau dans la partie concave, soit dans
le lit, soit dans un canal de dérivation spécialement aménagé à cet effet.
Elle s’accompagne parfois d’un barrage en travers du lit destiné à relever le plan d’eau et, dans
une certaine mesure, à régulariser le cours d’eau.
Pour s’assurer d’un partage égal, il faut que l’écoulement soit torrentiel. On obtient cet
écoulement torrentiel en plaçant un seuil sur le radier du canal. La hauteur critique sur le seuil se
calcule à l’aide de la formule suivante:
Hc = 3√q2/g
q = Q/l (m3/ml)
Le réglage du fonctionnement est obtenu en faisant pivoter le volet mobile du partiteur dans la
section de l’ouvrage où l’écoulement est torrentiel. Pour le scellement de l’appareillage
métallique du partiteur mobile, il faut éviter de percer des trous dans le béton une fois sec, les
niches de scellement devront être prévues au moment du coffrage de l’ouvrage.
5.2 CHUTE
L’ouvrage de chute joue pratiquement le même rôle que le coursier à dispositions simplifiées:
absorption de la dénivelée et dissipation d’énergie. Le dimensionnement d’un tel ouvrage est du
ressort de l’ingénieur.
Le canal, lorsqu’il est en terre, doit être protégé aux abords de la chute. Il faudra aussi s’assurer
que le raccordement maçonnerie et terrain est correct et vérifier que les lignes de percolation
sous les fondations ou derrière les murs en aile sont de longueur suffisante pour réduire tout
risque.
6. OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
6.1 BUT DE L’OUVRAGE
L’ouvrage de franchissement a pour objet:
soit de faire franchir à un canal d’irrigation ou à une colature un obstacle
quelconque (piste ou dépression);
soit d’assurer le croisement de deux canaux;
Le franchissement peut être réalisé de deux façons:
par dalot (écoulement à surface libre);
par siphon inversé (écoulement en charge);
6.2 LE DALOT
Parce qu’il est visitable, le dalot doit être préféré au siphon lorsque le plan d’eau dans le canal
est proche du terrain naturel (= 0.50 m pour les petits canaux). La section mouillée du dalot doit
être de 1.5 à 2.5 plus petite que celle du canal, afin d’obtenir des vitesses dans le dalot de 1.5 à
2.5 plus grandes que dans le canal et éviter ainsi les dépôts dans l’ouvrage.
La couverture du dalot est constituée de dallettes préfabriquées; elles devront être coulées
longtemps à l’avance et avoir été immergées pendant au moins une quinzaine de jours avant la
pose; cette disposition s’applique évidemment dans l’hypothèse où le dalot est à écoulement
libre. La protection des dallettes est assurée par un remblai en terre compactée d’épaisseur
variable avec la largeur du dalot (0.30 m minimum). Dans l’hypothèse où le dalot est en charge, il
doit être considéré comme un siphon inversé et sa partie supérieure doit alors faire corps avec
les pieds-droits.
7. OUVRAGES DE RACCORDEMENT
7.1 DESIGNATION
Les ouvrages de raccordement assurent la liaison entre deux ouvrages de sections différentes en
diminuant la perte de charge que peut occasionner un raccordement brusque. La forme idéale
est un paraboloïde assez difficile à réaliser, étant une surface gauche.
8. PIQUETAGE
8.1 DOMAINE D’APPLICATION
Tous les outils de contrôle mis en place dans la gestion d’un projet prennent en compte la
quantité de travaux projetée et réalisée suivant leur localisation. Le piquetage est l’opération qui
consiste à matérialiser certains repères tout au long du réseau afin de faciliter l’implantation des
travaux à exécuter.
8.2 METHODE D’EXECUTION
Préparation des piquets en bois d’environ 0.60 mt de longueur;
A l’aide d’un ruban métrique, placer les piquets à des distances de 10 m;
Porter sur ces piquets le point kilométrique.
9. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLEMENT
9.1 DOMAINE D’APPLICATION
Il est important que la végétation soit maintenue là où elle est admise, c’est-à-dire, en dehors
des canaux. Le désherbage et le débroussaillement ont pour objectif :
Faciliter le piquetage
Faciliter l’implantation des canaux
9.2 METHODE D’EXECUTION
A l’aide d’une machette ou d’une serpette, d’un râteau et éventuellement d’une houe, l’ouvrier
débarrasse les canaux de tous détritus et de toute végétation nuisible. Après le désherbage et le
débroussaillement, rien ne sera laissé sur la partie nettoyée. Le feu terminera l’opération.
Le déboisement consiste à couper ou à enlever totalement l’arbre ou l’arbuste dont les racines
représentent un danger potentiel pour les canaux. Les outils utilisés pour le déboisement sont
d’ordinaire la machette, la hache, la dérapine.
Les produits de ces deux activités ne doivent pas rester sur le site de l’opération. Ils seront
brûlés, ou évacués à une distance raisonnable.
11. REMBLAI
11.1 DOMAINE D’APPLICATION
C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain, par apport de matériaux, à
une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant aux ouvrages à
améliorer.
Les terres destinées au remblai proviendront soit des déblais soit des emprunts. Elles seront
constituées de matériaux argileux, graveleux, rocheux ainsi que de matériaux hétérogènes. On
prendra soin d’exclure toute matière organique.
b. Mortier
Le mortier sera composé d’un volume de ciment Portland, (4) quatre volumes de sable et
suffisamment d’eau propre et fraîche donnant au mortier une consistance qui le rende
facilement maniable à la mise en œuvre avec une truelle. A moins d’utiliser un mélangeur à
mortier approuvé, le sable et ciment seront mélangés à sec dans une boite étanche jusqu’à ce
que le mélange prenne une couleur uniforme. L’eau sera ajoutée en poursuivant l’opération de
mélange jusqu’à l’obtention d’une consistance correcte. Le mortier sera préparé seulement pour
la quantité nécessaire à un emploi immédiat. Tout mortier non utilisé dans les trente minutes,
suivant l’addition d’eau, sera refusé. Le re-gâchage du mortier ne sera pas permis.
c. Ciment Portland
Le ciment Portland utilisé dans le mortier sera soit du type I ou du type II, conformément aux
stipulations de l’A.A.S.H.O M.85
d. Sable
Le sable à utiliser sera conforme aux spécifications de l’A.A.S.H.O. M.6 excepté pour la
granulométrie qui répondra aux disponibilités suivantes:
Les sables seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou organiques, dépoussiérés
et lavés si la fraction passant au tamis de deux (2) millimètres contient plus de huit pour cent
(8%) de matériaux passant au tamis de quatre-vingts (80) microns.
17. GABIONNAGE
17.1 DOMAINE D’APPLICATION
Les ouvrages en gabions, qui sont en même temps des structures armées, flexibles et de très
longue durée, sont très avantageux en comparaison avec les autres matériaux et sont
particulièrement aptes pour la construction d’ouvrages hydrauliques transversaux comme les
barrages de dérivation, de consolidation et d’ouvrages longitudinaux destinés à corriger certaines
sinuosités de lit de rivière.
A ce niveau, il reste seulement le travail de coudre durement les arêtes avec un fil de fer adéquat
pour stabiliser la forme de la cage acquise. Ces gabions disposés convenablement, unis les uns
aux autres par de fortes ligatures de fil de fer permettent d’exécuter rapidement et
économiquement une série de travaux.
Par sa déformabilité, le gabion épouse la forme du terrain naturel. Le gabion permet de réaliser
des ouvrages de conception simple et surdimensionnés. Les ouvrages sont essentiellement
composés de deux parties. La base de fondation et le corps de l’ouvrage. Les gabions de
fondation sont de faible épaisseur (50 cm maximum) et de dimensions variables. Le corps de
l’ouvrage est constitué par des gabions de dimensions variables adéquatement choisies. Ces
gabions seront disposés en une ou plusieurs rangées variant selon la hauteur de l’ouvrage et
selon la poussée à laquelle il est soumis.
Les moellons destinés au remplissage des paniers seront, dans la mesure de leur disponibilité,
des matériaux roulés. Des roches de carrière peuvent être utilisées dans la mesure où elles ne
sont pas friables et ne comportent pas d’arêtes vives susceptibles d’endommager la
galvanisation. L’utilisation des roches appelées communément “roches ravettes” est interdite.
Les gabions sont délivrés en chantier opportunément pliés pour occuper le moins d’espace et
rendre plus économique le transport.
a. Excavation
Les tranchées seront fouillées pour l’installation des conduits, dalot, drains souterrains, etc..
Les matériaux inadéquats au-dessous du niveau choisi seront enlevés et remplacés avec du
remblai choisi à cet effet, libre de matières organiques. Ce remblai sera placé et compacté en des
couches uniformes jusqu’à l’élévation requise. Les couches n’auront pas plus de 0.15 m.
L’excavation pour la structure se fera à une largeur suffisante pour permettre un jointoiement
adéquat des conduits, un bon compactage de l’assise et un remblayage sous et autour du
conduit. Dans la mesure du possible, les côtés des tranchées seront verticaux.
Quand il s’agit d’un matériau instable, les côtés des tranchées seront adéquatement supportés
latéralement, ou les côtés seront formés selon l’angle de repos du matériau.
La partie inférieure de la tranchée sera ferme sur toute sa longueur et largeur. Quand les
conduits ont à être placés dans des tranchées excavées dans le remblai, la fouille devra se faire
après que le remblai aura été placé complètement à son niveau.
b. Piquets de référence
Après que l’excavation de la tranchée aura atteint le niveau prévu pour la partie inférieure du
conduit, des planches et piquets de référence seront placés à travers la tranchée comme ligne de
contrôle et de niveau le long de l’alignement de la buse.
c. Surface d’assise
L’assise sera formée et compactée de façon à accommoder la buse selon la classe utilisée pour la
surface d’assise. Les quatre méthodes suivantes ou classes de surface d’assise de tranchée, sont
utilisées:
Classe A: Berceau en béton
Classe B: Première classe
Classe C: Classe ordinaire
Classe D: Non admise
Assise Classe A
C’est la méthode selon laquelle la partie inférieure extérieure du conduit repose sur une
fondation en béton armé ou non armé (2,000 lbs par pouce carré) d’une épaisseur convenable
(environ 25% du diamètre intérieur) et s’étendant vers le haut de chaque côté du conduit à une
hauteur d’au moins 25% de la hauteur du conduit.
Assise Classe B
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 30% du
diamètre extérieur du conduit. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous du
conduit sera de quatre pouces (102 mm). Le matériau d’assise sera le sable ou un sol sablonneux
qui passe le tamis de 3/8 de pouce (9.5 mm) et duquel pas plus de 10% passe le tamis No. 200. La
couche du matériau d’assise sera compactée et formée de façon à épouser la forme du conduit.
Des enfoncements dans la partie inférieure de la tranchée seront prévus de façon à accommoder
la différence d’épaisseur existant parfois dans l’emboîtement des conduits.
Assise Classe C
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 10% de
sa hauteur totale. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous du conduit sera la
même que pour la classe B.
Assise Classe D
Cette méthode est définie comme celle dans laquelle très peu de soins ont été donnés dans la
formation de l’assise pour épouser le conduit et remblayer tous les espaces sous et autour du
conduit. Cette assise n’est pas recommandée.
f. Remblayage
Après que le conduit aura été installé, la tranchée sera remblayée. Afin d’obtenir une meilleure
portance et prévenir les affaissements, il est nécessaire que le remblai soit d’un matériau
adéquat bien placé et soigneusement compacté. Tous
les matériaux utilisés pour le remblayage seront d’une qualité acceptable, libre de débris et de
pierres de grande dimension.
Des soins particuliers seront prévus en plaçant et en compactant les matériaux adjacents aux
conduits afin d’éviter des dommages et le désalignement du conduit.
II. PROTOTYPES
NB : Ce prototype est aussi applicable à des canaux de drainage au niveau urbain pour des
travaux d’assainissement de rues.
NB : Ce prototype est aussi applicable à des canaux de drainage au niveau urbain pour des
travaux d’assainissement de rues.
NB : Ce prototype est aussi applicable à des canaux de drainage au niveau urbain pour des
travaux d’assainissement de rues.
4. PIQUETAGE
Coût unitaire : 15333.33 Gdes par Km de ligne
- Rendement : 50 ml / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 6 journaliers,
2 chaîneurs, 2 calligraphes
Rendement par équipe/jour : 300 ml
NB : Ce prototype est aussi applicable à des travaux au niveau urbain pour des travaux
d’assainissement de rues (caniveaux ,canaux, fossés maçonnés, dalots, cassis, etc.)
5. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE
Coût unitaire : 10,000.00 Gdes par Km de ligne
- Rendement : 20 ml / homme / jour
- Equipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 80 ml
6. EMONDAGE ET DEBOISEMENT
Coût unitaire : 8000.00 Gdes par Km de ligne
- Rendement : 25 ml / homme / jour
- Equipe type : 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ml
7. FOUILLES DE TRANCHEES
Coût unitaire : 2200.00 Gdes par 100 m de ligne
- Rendement : 1 ml / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 200 ml
8. DEBLAI
Coût unitaire : 586.67 Gdes par m3
- Rendement : 0.375 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3
NB : Ce prototype est aussi applicable à des travaux de démolition dans des infrastructures
urbaines, pour des travaux d’assainissement de rues.
9. REMBLAI
Coût unitaire : 586.67 Gdes par m3
- Rendement : 0.375 m3 / homme / jour
- Equipe type : 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3
NB : Ce prototype est aussi applicable à des travaux de remblaiement dans des infrastructures
rurales et urbaines, pour des travaux d’assainissement de rues.
11. BETONNAGE
Coût unitaire : 1350.00 Gdes par m3
- Rendement : 1.00 m3 / équipe / jour
- Equipe type : 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
ASSIGNATION DE TACHES
PELLES : DX 10
FOURCHE : DX 3
PIOCHES : DX 4
BROUETTES : D X4
MACHETTES : D X1
METHODE DE CALCUL
Après une visite de terrain, on détermine un volume V de déblai à déplacer durant T jours ou
délai d’exécution.
Travailleur =200 Gdes
Chef d’équipe = 400 Gdes
Contrôleur = 600 Gdes
Cout journalier par Equipe : 20x200+ 400 gdes= 4400 Gdes
V= Volume de déblai
T= Délai d’exécution
EXEMPLE CHIFFRE
Soit un volume de 4000 m3 déterminé après visite de terrain V= 4000 m3
La durée du travail est fixe à 1 mois, ou 20 jours ouvrables T = 20 jours
Déterminons le budget global du travail en appliquant la méthode précédente ou prototype no 1
Budget Main d’œuvre G= (DX 4400 + E X600) T= (13x4400 +3x600)20= 11800000 Gdes
NB : En programmant les prototypes dans un tableau Excel, la tache devient encore beaucoup
plus facile.
Note à l’utilisateur,
Dans cette partie du document, il est fourni le maximum d’informations susceptibles d’aider
l’utilisateur à monter un bon dossier de projet, en assurer l’exécution avec un minimum
d’encadrement. Les organisations communautaires de base auront intérêt à se faire
accompagner d’un technicien ou d’une firme dans le montage et l’exécution des projets et
programmes. Il en est de même pour les collectivité territoriales.
Les prescriptions techniques et prototypes prévoient la majorité des cas rencontrés en Haïti : les
routes passant à flanc de coteaux en terrains rocheux et meubles, les routes en plaine en terrains
rocheux et meubles. Il a été ajouté deux prototypes pour l’adoquinage et la balayage des rues. Il
n’y a été jugé nécessaire de fournir toute la marche à suivre pour l’adoquinage des rues et des
pistes rurales comme la mise en place de caniveaux, de trottoir ou de fossés maçonnés, car des
prototypes spécifiques sont fournis pour le bétonnage, la maçonnerie. Il suffit de s’y référer et en
les combinant, il est facile d’obtenir d’excellents résultats en matière d’adoquinage.
Une grande importance sera accordée à la valeur technique des travaux, ainsi qu’à l’engagement
pris par les bénéficiaires directs et la communauté pour maintenir et augmenter le potentiel
acquis. Cet engagement se traduira par l'exécution de travaux communautaires comme : le
désherbage, le calibrage de fossés, la production de roches là ou ce matériau existe, etc.
Pour assurer la viabilité des travaux de réhabilitation de route et garantir l’investissement
consenti, les activités suivantes seront entreprises:
L’implantation du tronçon mentionnant les profils en long et en travers ; une enquête de
trafic origine -destination.
La détermination des bancs d’emprunt par le Laboratoire National du Bâtiment et des
Travaux Publics (LNBTP).
L’utilisation des bancs d’emprunt reconnus comme tels pour avoir été déjà exploités
dans le passé.
Le matériel lourd sera utilisé pour les travaux de scarification de chaussée, de
rechargement et de compactage, ou tout au moins on utilisera une combinaison main
d’œuvre et équipements lourds. Il est quand même fourni des prototypes pour procéder
à la scarification manuelle en cas de besoin.
Des cassis en béton armé ou en maçonnerie seront érigés en guise d’ouvrage de
drainage de traversée
La main d’œuvre des communautés réalisera les travaux de : désherbage, de calibrage de fossés,
de curage de buses et de dalots existants et d’autres activités comme la mise en place de gabions
et la construction de murs secs et de murs en maçonnerie.
Les informations ci-dessous sont tirées des "SPECIFICATIONS STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (ED. 1982 SAT/TPTC), d’un ensemble de documents
utilisés au pays et ailleurs et découlent de l’expérience haïtienne de ces genres d’activités tant au
niveau de l’Etat, de la société civile et des ONG.
SOMMAIRE - REHABILITATION DE PISTES RURALES/RUES
1.1 IMPLANTATION
1.10. DÉBLAI
1.11 REMBLAI
1.14 GABIONNAGE
2. PROTOTYPES
2.1.1 IMPLANTATION
2.1.2 DÉSHERBAGE
2.1.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.1.4 SCARIFICATION ET PURGE
2.1.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
2.1.6 COUCHE DE ROULEMENT
2.1.7 FOUILLE DE FOSSES
2.1.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.1.9 CURAGE DE FOSSES
2.1.10 CURAGE D'EXUTOIRES
2.1.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
2.1.12 DÉBLAI
2.2.1 IMPLANTATION
2.2.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUISSAILLAGE
2.2.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.2.4 SCARIFICATION ET PURGE
2.2.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
2.2.6 COUCHE DE ROULEMENT
2.2.7 FOUILLE DE FOSSES
2.2.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.2.9 CURAGE DE FOSSES
2.2.10 CURAGE D'EXUTOIRES
. 2.2.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
g) 2.2.12 PURGE
h) 2.2.13 REMBLAI
i) 2.2.14 DÉBLAI
2.3.1 IMPLANTATION
2.3.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE
2.3.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.3.4 SCARIFICATION ET PURGE
2.3.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
2.3.6 COUCHE DE ROULEMENT
2.3.7 FOUILLE DE FOSSES
2.3.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.3.9 CURAGE DE FOSSES
2.3.10 CURAGE D'EXUTOIRES
2.3.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
2.3.12 DÉBLAI
2.4.1 IMPLANTATION
2.4.2 DÉSHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE
2.4.3 ÉMONDAGE ET DÉBOISEMENT
2.4.4. SCARIFICATION ET PURGE
2.4.5 RECHARGEMENT DE CHAUSSEE
i. 2.4.6 COUCHE DE ROULEMENT
ii. 2.4.7 FOUILLE DE FOSSES
2.4.8 FOUILLE D'EXUTOIRES
2.4.9 CURAGE DE FOSSES
2.4.10 CURAGE D'EXUTOIRES
2.4.11 CURAGE DE BUSES ET DE PUISARDS
2.4.12 PURGE
2.4.13 REMBLAI
2.4.14 DÉBLAI
2.5.1 GABIONNAGE
2.5.2 MUR EN MAÇONNERIE SÈCHE
2.5.3 RÉPARATION DE SURFACE
2.5.4 MAÇONNERIE DE MORTIER
2.5.5 BÉTONNAGE DE CHAUSSÉE
2.5.6 PAVAGE
2.5.7 ADOQUINAGE DE RUES OU DE PISTES
2.5.8. BALAYAGE DE RUE
2.5.9 POSE DE BUSE
1.1. IMPLANTATION
Tous les outils de contrôle mis en place dans la gestion d'un projet routier qui prennent en
compte la quantité de travaux projetée et réalisée suivant leur localisation : finition de la plate
forme des terrassements, mise en place de la couche de fondation, de base, de roulement et des
fossés seront utilisés. Cette opération permet aussi de déterminer la quantité de remblai ou de
déblai entre deux (2) sections de route.
Il faut aussi noter que, outre les fiches suscitées, on doit penser à l’implantation à des repères
naturels fixes (grosse pierre, arbre, maison etc..)
Les produits de ces deux activités ne doivent pas rester sur la chaussée. Ils seront brûlés et/ou
évacués. Il est difficile de prévoir un rendement pour ces deux activités car la taille de l’arbre et
de l’arbuste ainsi que la nature du sol sont autant d’éléments qui varient d’un cas à un autre.
1.4.1.1 DESCRIPTION
Les matériaux ainsi extraits seront évacués hors de l'emprise et mis en dépôt aux endroits agréés
par la Supervision. Les excavations résultant de ces purges seront comblées par du remblai qui
sera mis en place et compacté jusqu'au niveau de la chaussée ou de l'accotement existant.
Ce prix comprend l'extraction et l'évacuation des produits de purge hors de l’emprise, leur
transport et leur mise en dépôt aux endroits indiqués. Ce prix comprend aussi le remplacement
des produits extraits qui s’effectuera par du remblai mis en place et compacté suivant les
spécifications techniques
Ce prix s'applique au mètre cube des produits de décapage extraits pour purge et remplacés par
du remblai compacté mesuré en place par la différence entre le profil avant exécution et le profil
après extraction
1.4.2.3 METRE
Le métré sera déterminé en fonction du nombre de mètre carré de scarification exécuté.
Le métré des purges se fera à partir du nombre de mètre cube de matériaux impropres
convenablement extraits et évacués.
1.4.2.4 PAIEMENT
Le paiement se fera pour le nombre de mètre carré, le nombre de mètre cube, suivant le cas,
estimé comme indiqué ci-dessus, sur la base des prix unitaires du Contrat pour les travaux de
SCARIFICATION et de PURGE. Ces prix comprendront toutes sujétions relatives au coût de main
d'œuvre, matériaux, matériel et faux frais nécessaires à l'achèvement des travaux.
Tout examen et essai seront effectués par le Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux
Publics ci-après dénommé le L.N.B.T.P.
L’Organisme d’exécution ne pourra commencer à exploiter les emprunts qu'après en avoir reçu
l'autorisation écrite du LNBTP, ce dernier pourra la retirer à tout moment s'il estime que la
chambre d'extraction ne donne plus de matériaux de qualité convenable.
Les échantillons doivent être soumis en temps voulu afin de ne pas retarder la préparation du
chantier et l'exécution des travaux. L’Organisme d’exécution remettra par écrit à la supervision
une description de l'emplacement de chaque source des matériaux et indiquera à quelle
utilisation ces matériaux sont destinés.
Les matériaux seront entreposés de manière à assurer la préservation de leur qualité et de leur
convenance pour les travaux, et seront disposés sur les aires de stockage de manière à faciliter
une prompte inspection.
A la suite d'essais en laboratoire ou de toutes autres vérifications, tous les matériaux qui seront
considérés défectueux, qu'ils soient en place ou non, seront refusés et évacués du chantier, par
les soins et aux frais de l’Organisme d’exécution, à moins que la supervision n'en décide
autrement. Aucun matériau défectueux, dont les défauts ont été ultérieurement corrigés, ne
sera utilisé avant que ne soit accordée une approbation particulière de la supervision. Au cas où
l’Organisme d’exécution se révélerait incapable de se soumettre sur le champ aux ordres issus
dans le cadre des clauses de ce paragraphe, la supervision aura le droit d'évacuer et de
remplacer le matériau défectueux et de déduire le coût de l'évaluation et du remplacement de
toutes sommes dues ou à devoir à l’Organisme d’exécution.
L'énoncé précédent a pour objet de prévenir la création de gîtes désagréables à la vue dans le
champ de vision de la route et ne s'applique pas aux cas où ceci n'a pas lieu.
L’Organisme d’exécution est autorisé à chercher des emprunts adéquats à partir des propriétés
localisées à, au moins, cent mètres (100 m) de l'emprise de la route ou des axes des routes
publiques, après obtention de permission écrite des propriétaires ou de leurs représentants.
Toutes ces opérations devront être effectuées avant que tout emprunt ne soit excavé. Suite au
débroussaillement et au décapage, l’Organisme d’exécution doit notifier la supervision, à
l'avance, de l'ouverture d'un gîte d'emprunt pour permettre d'approuver ou de rejeter le gîte.
Mise à part leur implantation, les zones de gîtes d'emprunt doivent dans les tous les cas, être
entretenues et maintenues dans des conditions jugées satisfaisantes. Les zones de gîtes
d'emprunt doivent être aménagées après les travaux pour s'intégrer dans la topographie des
lieux. Les talus raides ou perrés seront à éviter. Les fossés ou d'autres drains qui produiraient
des dépôts de limons dans les lits de cours d'eau ne sont pas permis. Toutes les zones d'emprunt
auront un système de drainage et toutes dispositions devront être prises pour que l'eau de
ruissellement puisse s'écouler normalement en dehors de la zone d'exploitation de l'emprunt et
de l'emprise de la route projetée.
C) Mise en œuvre
Les matériaux seront mis en place à la niveleuse et répandus sur toute la largeur de la chaussée
sans ségrégation des particules fines et grosses par couche de quinze (15) centimètres
d'épaisseur après compactage. Là où la couche d'amélioration doit être d'une épaisseur
compactée supérieure à quinze (15) centimètres, elle sera construite par couches successives ne
dépassant pas l'épaisseur compactée de quinze (15) centimètres. La teneur en eau sera
contrôlée et, si nécessaire, un apport d'eau complémentaire sera effectué jusqu'à l'obtention
d'une teneur en eau optimale.
D) Compactage
La couche d'amélioration sera compactée au vibro compacteur jusqu'à quatre vingt quinze pour
cent (95%) de la densité sèche maximale obtenue en laboratoire selon la méthode spécifiée par
l'A.A.S.H.O., T. 180, Méthode D. La mise en forme définitive s'effectuera à la niveleuse et au
rouleau lisse.
E) Tolérances
L’Organisme d’exécution vérifiera les travaux avec des piquets qu'il placera sur l'axe et sur les
bords de la surface à améliorer à des intervalles de vingt (20) mètres, ou moins si besoin est, de
manière à ce que le travail accompli soit conforme aux profils en travers dans les limites d'une
tolérance en nivellement de plus ou moins deux (+ ou – 2) centimètres. Les contrôles de largeur
de mise en place de la couche d'amélioration ne devront pas donner des résultats inférieurs aux
dimensions des profils en travers.
Le travail achevé selon ces tolérances ne devra pas présenter de bombements ou de creux
visibles à l'œil nu. Toute inégalité ou creux pouvant se manifester dans chaque couche de
revêtement lors du cylindrage initial et du suivant provenant de tout trafic normal inhérent aux
travaux, ou pour toute autre raison, en tant que conséquence imputable à l’Organisme
d’exécution, sera corrigée par l'ameublissement du revêtement, apport ou enlèvement de
matériaux, arrosage dans la mesure où cela est nécessaire suivi d'un nouveau compactage
jusqu'à ce que le revêtement ait une apparence lisse et régulière.
F) Contrôle
Des essais de contrôle des épaisseurs et de compactage seront effectués sur la couche
d'amélioration à raison d’un essai minimum tous les cent (100) mètres, un essai Proc Tor Modifié
sera effectué chaque fois qu'il y aura un changement appréciable des matériaux ou chaque fois
que la supervision le demandera.
La plus utilisée de toutes ces couches de base est le macadam à l’eau dont le détail des
opérations est le suivant:
Préparation de la couche inférieure par la scarification, le reprofilage sommaire, la
correction des flaches et le bouchage des nids-de-poule
Epandage des matériaux à la main ou à la machine. L’approvisionnement de ces matériaux
se fait en tas ou en cordon sur les accotements. Cet épandage est guidé en plan par des
jalons et en profil par des cerces ou demi-cercles qui donnent le gabarit de la chaussée.
Arrosage qui consiste à utiliser une importante quantité d’eau (environ 400 à 500 litres
d’eau par mètre cube de matériaux)
Cylindrage qui commence dès le début de l’arrosage à l’aide d’un cylindre roulant lentement
(1.5 à 2.5km/h ) serrant d’abord les zones latérales et remontant peu à peu vers l’axe de la
chaussée. Le nombre de passage de la machine est fonction de la nature du matériau à
compacter.
Séchage qui s’effectue sous la seule influence des conditions atmosphériques. On enlève les
bourrelets et on ouvre les saignées.
-Drainant la plate-forme
Collectant et en transportant l’eau en dehors de la plate-forme
-Rejetant l’eau vers des points bas
-Limitant la quantité d’eau et sa vitesse dans les fossés longitudinaux.
Le curage des fossés et des exutoires consiste à effectuer les travaux suivants:
Enlever à la pelle les dépôts de terre, pierres, sable ou autres encombrant le fossé, l’exutoire,
ou les puisards.
Évacuer les matériaux de cure en les transportant à la brouette en dehors de l’emprise de la
route.
Mettre au gabarit le fossé ou l’exutoire.
Donner une pente continue suffisante jusqu’au point bas.
Élargir éventuellement les sections du fossé ou de l’exutoire pour plus d’efficacité en
limitant l’érosion des parois.
Dégager les terres, détritus et tous les autres dépôts obstruant la buse ou le dalot.
Évacuer ces produits vers des endroits où ils ne pourront plus nuire à l’ouvrage.
1.10. DÉBLAI
a) Déblais Meubles
Sont considérés comme déblais meubles, les fouilles exécutées dans des terrains susceptibles
d’affouillement.
b) Déblais Rocheux
Sont considérés comme déblais rocheux, les fouilles exécutées dans des terrains qui sont très
compacts.
1.10.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
1.11 REMBLAI
Les terres destinées au remblai proviendront soit des déblais soit des emprunts. Elles seront
constituées de matériaux graveleux, rocheux ainsi que de matériaux hétérogènes. On prendra
soin à exclure :
Les matériaux végétaux et humiques
Les matériaux vaseux
Les terres fluentes, les tourbes
1.12.2 DESCRIPTION
Quand ordonné par écrit, l’Organisme d’exécution exécutera la construction de maçonnerie de
moellons au mortier pour les culées, murs, piles, murs de tête d'ouvrage de drainage ou autres
ouvrages, suivant les instructions de la SUPERVISION.
1.12.3 MATERIAUX
A) Pierre
La pierre utilisée doit être propre, dure, en bon état, exempte de fissures ou toute autre
défectuosité pouvant la rendre moins résistante, d'un type connu pour sa longue durée de vie et
soumise à l'approbation de la supervision. Chaque pierre aura approximativement une forme
cubique, avec un volume minimum de 15 litres, sans dépression ou saillie la rendant moins
résistante ou l'empêchant d'être correctement posée. Cinquante pour cent (50%) au moins du
volume total de la maçonnerie, seront constitués de pierres ayant un volume minimum de trente
(30) litres chacune.
Toutes les parties défectueuses de la pierre seront enlevées avant sa mise en place dans
l'ouvrage. La face vue de la pierre sera approximativement de forme carrée ou rectangulaire.
B) Mortier
Le mortier sera composé d'un (1) volume de ciment Portland, de quatre (4) volumes de sable et
de suffisamment d'eau propre et fraîche donnant au mortier une consistance qui le rende
facilement maniable à la mise en œuvre avec une truelle. A moins d'utiliser un malaxeur à
mortier approuvé, le sable et le ciment seront mélangés à sec dans une boite étanche jusqu'à ce
que le mélange prenne une couleur uniforme. L'eau sera ajoutée en poursuivant l'opération de
mélange jusqu'à l'obtention d'une consistance correcte. Le mortier sera préparé seulement pour
la quantité nécessaire à un emploi immédiat. Tout mortier non utilisé dans les trente (30)
minutes, suivant l'addition d'eau, sera refusé, le re-gâchage du mortier ne sera pas permis.
1) Ciment Portland
Le ciment Portland utilisé dans le mortier sera soit du type 1 ou du type 2, conformément aux
stipulations de l'A.A.S.H.T.O. 85.
2) Sable
Les sables utilisés dans le mortier se conformeront aux stipulations de l'A.A.S.H.T.O. M.6 excepté
pour la granulométrie qui répondra aux dispositions suivantes:
Les sables seront de bonne qualité, exempts de matière argileuse ou organique, dépoussiérés et
lavés si la fraction passant au tamis de deux (2) millimètres contient plus de huit pour cent (8%)
de matériaux passant au tamis de quatre vingt (80) microns.
A l'exception des parements vus, chaque pierre sera complètement noyée dans le mortier.
Les pierres seront manipulées de manière à ne pas heurter ou déplacer les pierres déjà posées.
Un matériel adéquat sera mis en place sur le site pour assurer la mise en œuvre des grosses
pierres qui ne peuvent être manipulées par deux (hommes).
L'utilisation d'un marteau pour rouler ou tourner les pierres une fois posées sur le mur, n'est pas
permise. Si une pierre se relâche après la prise du mortier, elle sera enlevée, nettoyée et
reposée avec du mortier frais.
Les maçonneries seront élevées par bandes de deux (2) mètres de hauteur au plus.
B) Joints
La maçonnerie sera placée en couches horizontales. Un soin particulier sera apporté aux
parements vus; toutefois il sera permis d'utiliser deux pierres dans l'épaisseur d'une couche. Les
angles de quatre pierres ne doivent en aucun endroit être inférieurs à dix (10) centimètres.
L'épaisseur des joints ne doit pas être supérieure à quatre (4) centimètres.
Tous les huit à dix (8 à 10) mètres et suivant les instructions de la SUPERVISION, un joint de
dilatation sera exécuté, ce joint ne devra pas être rejointoyé ni avoir plus de deux (2) centimètres
de largeur.
C) Rejointoiement
Les joints horizontaux et verticaux seront remplis de mortier et seront lissés à l'aide d'un outil en
bois de forme arrondie de manière à laisser une dépression dans le mortier d'environ un (1)
centimètre de largeur et un demi (0.5) centimètre de profondeur.
E) Protection
Par temps chaud ou sec, la maçonnerie sera maintenue humide pendant une période d'au moins
trois (3) jours après sa construction. Avant une période d'au moins quatorze (14) jours aucune
surcharge extérieure ne sera appliquée sur ou contre une maçonnerie achevée, à moins d'être
différemment spécifié par la supervision.
b) Eau
L’eau utilisée sera propre, débarrassée des huiles, acides, sels alcalins, chlorates, matières
organiques ou toutes autres substances nuisibles au mélange. L’eau de gâchage ne doit pas
dépasser une température de 30o centigrade.
c) Agrégats
Les gravillons seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. désignation M 16. Les
graviers seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. sous le descriptif M 80.
Les sables et graviers pour béton seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou
organiques, dépoussiérés et lavés. Le sable ne devra pas contenir plus de 5% de matériaux
passant au tamis de 80 microns.
MALAXAGE
Sous contrôle strict, le malaxage à la main peut être admis. Autrement, le béton sera mélangé à
la machine. La capacité d’un malaxeur ne sera pas inférieure à celle requise pour assurer le
mélange d’un sac de ciment complet, plus la proportion équivalente des autres éléments
constitutifs du béton. (agrégats, eau).
Les matériaux seront mélangés pendant une durée d’une minute et demie minimum, le malaxeur
tournant dans les limites de vitesse comprises entre 14 et 20 tours/minute.
COULÉE DU BÉTON
Avant que le béton ne soit coulé, les coffrages seront inspectés pour vérifier qu’ils sont
parfaitement propres et qu’ils ne contiennent aucune trace de béton, mortier ou laitance anciens
ni de corps étrangers indésirables. Les produits antirouille pour coffrages métalliques ne devront
ni attaquer ni tacher le béton.
Le béton sera manipulé et coulé de manière à éviter la ségrégation des différents composants du
mélange.
MOULES ET COFFRAGES
Les coffrages pourront être réalisés en matériaux de tous types pourvu qu’ils soient assez
résistants et suffisamment rigides pour empêcher une déformation telle que le profil des
éléments moulés soit supérieur de 5mm. du profil théorique.
Après son décoffrage, le béton devra présenter des arêtes vives, des profils bien nets, les
parements vus devront être parfaitement réguliers et ne laisser apparaître aucune pierraille ou
armature qui ne soit enrobée de mortier.
CURE
Tous les bétons coulés auront une cure d’une durée minimum de trois (3) jours et de huit (8)
jours au maximum. Elle consistera à mouiller directement le béton ou à le recouvrir de
paillassons humidifiés pour protéger les surfaces d’une évaporation excessive.
1.14 GABIONNAGE
A ce niveau, il reste seulement le travail de coudre durement les arêtes avec un fil de fer adéquat
pour stabiliser la forme de la cage acquise. Ces gabions disposés convenablement, unis les uns
aux autres par de fortes ligatures de fil de fer permettent d'exécuter rapidement et
économiquement une série de travaux.
Par sa déformabilité, le gabion épouse la forme du terrain naturel. Le gabion permet de réaliser
des ouvrages de conception simple et surdimensionnés. Les ouvrages sont essentiellement
composés de deux parties: La base de fondation et le corps de l'ouvrage. Les gabions de
fondation sont de faible épaisseur (50 cm maximum) et de dimensions variables (2m x 1m x
0.5m; 3m x 1m x 0.50m; 4m x 1m x 0.50 m)
Le corps de l'ouvrage est constitué par des gabions de dimensions variables adéquatement
choisies (2m x 1m x 1m; 3m x 1m x 1m; 4m x 1m x 1m). Ces gabions seront disposés en une ou
plusieurs rangées variant selon la hauteur de l'ouvrage et selon la poussée à laquelle il est
soumis.
Constitution du Gabion
Les gabions doivent être construits avec des mailles de triple torsion. Les pierres de remplissage
ne doivent passer en aucun sens à travers les mailles de treillis et celles en contact des mailles
doivent, avoir dans tous les sens, une grandeur au moins égale à 1.5 fois la grosseur des mailles
(soit 15 cm).
Lorsque des venues d'eaux importantes par la fondation sont à craindre, il est recommandé de
protéger les surfaces servant d'appui aux gabions par une couche de mortier dont le but est
d'éviter l'entraînement des particules de terre à travers la pierraille constituant l'ouvrage. Pour
les travaux à réaliser, les gabions seront placés selon le profil et les détails indiqués sur les plans
de références.
Matériaux de remplissage
Les moellons destinés au remplissage des paniers seront, dans la mesure de leur disponibilité,
des matériaux roulés. Des roches de carrière peuvent être utilisés dans la mesure où elles ne sont
pas friables et ne comportent pas d’arêtes vives susceptibles d’endommager la galvanisation.
l’utilisation des roches appelées communément “roches ravettes” est interdite
Remblais
Les remblais seront réalisés avec des matériaux provenant des carrières ou des rivières et
répondant aux normes en vigueur en Haïti. La mise en oeuvre sera effectuée par couches
successives horizontales; l'épaisseur maximum des couches sera définie en fonction du matériel
de compactage qui sera utilisé, mais ne dépassera jamais trente (30) centimètres d'épaisseur.
Les matériaux seront arrosés si nécessaire et compactés de sorte que le compactage atteigne, sur
toute la largeur du remblai, quatre vingt quinze (95) pour cent de la densité sèche maximum du
Proctor Modifié pour les trente (30) centimètres supérieurs et 90 pour cent de l' OPM au
dessous. La couche supérieure des remblais sera dressée suivant le profil transversal indiqué sur
les plans.
a) Les tranchées seront fouillées pour l’installation des conduits, dalots, drains souterrains, etc.
Les matériaux inadéquats au-dessous du niveau choisi seront enlevés et remplacés avec du
remblai choisi à cet effet, libre de matières organiques. Ce remblai sera placé et compacté en
des couches uniformes jusqu’à l’élévation requise. Les couches n’auront pas plus de 0.15M.
L’excavation pour la structure se fera à une largeur suffisante pour permettre un jointoiement
adéquat des conduits, un bon compactage de l’assise et un remblayage sous et autour du
conduit. Dans la mesure du possible, les côtés des tranchées seront verticaux. Quand il s’agit
d’un matériau instable, les côtés des tranchées seront adéquatement supportés latéralement, ou
les côtés seront formés selon l’angle du repos du matériau.
c) Là où les conduits ont à être placés dans des tranchées excavées dans le remblai, la fouille
devra se faire après que le remblai aura été placé complètement à son niveau.
a) Assise Classe A
C’est la méthode selon laquelle la partie inférieure extérieure du conduit repose sur une
fondation en béton armé ou non armé (2,000 lbs par pouce carré) d’une épaisseur convenable
(environ 25% du diamètre intérieur) et s’étendant vers le haut de chaque côté du conduit à une
hauteur d’au moins 25% de la hauteur du conduit.
b) Assise Classe B
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 30% du
diamètre extérieur vertical du conduit. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous
du conduit sera de 4 pouces (102 mm). Le matériau d’assise sera le sable ou un sol sablonneux
qui passe le “tamis” de 3/8 de pouce (9.5 mm) et duquel pas plus de 10% passe le tamis No. 200.
La couche du matériau d’assise sera compactée et formée de façon à épouser la forme du
conduit.
Des enfoncements dans la partie inférieure de la tranchée seront prévus de façon à accommoder
la différence d’épaisseur existant parfois dans l’emboîtement des conduits. La tranchée est
ensuite remblayée avec du matériau granulaire placé et compacté en des couches de 8 pouces
maximum pour remplir tous les espaces adjacents au conduit jusqu’à une distance d’au moins ±
75 cm au-dessus de la partie supérieure du conduit.
c) Assise Classe C
Cette méthode consiste à placer le conduit dans son assise à une profondeur d’au moins 10% de
sa hauteur totale. L’épaisseur minimum du matériau de l’assise au-dessous du conduit et le
matériau utilisés seront les mêmes que pour la classe B. (Le matériau de l’assise peut être omis
pour cette classe C).
d) Assise Classe D
Cette méthode est définie comme celle dans laquelle très peu de soins ont été donnés dans la
formation de l’assise pour épouser le conduit et remblayer tous les espaces sous et autour du
conduit. Cette assise n’est pas recommandée.
Il est préférable d’utiliser des gabarits pour mieux préparer l’assise des tuyaux. La partie
inférieure de la tranchée sera soigneusement préparée selon la forme du tuyau et aura une
densité uniforme afin que le tuyau soit placé sur une fondation stable. Obtenir une ferme
fondation ne sera pas toujours facile, l’excavation de la tranchée peut s’étendre à travers divers
sortes et types de sols de dureté, consistance et stabilité variables. Pour cette raison, c’est une
bonne pratique d’excaver quelques pouces au-dessous de la ligne de niveau et utiliser un
matériau tel que le sable comme assise du tuyau.
Pose de conduits
La pose du conduit commencera en aval à l’extrémité de la ligne. Le plus bas segment du conduit
sera en contact avec l’assise déjà formée et complètement le long de sa longueur. Le côté de
l’emboîtement du conduit sera placé regardant vers l’amont. Chaque fois qu’une section est
placée on s’assurera de son alignement et de son élévation. Une fois le tuyau dans sa position
correcte, nous prendrons soin de ne pas le déplacer.
Remblayage
a) Après que le conduit aura été installé, la tranchée sera remblayée et compactée. Tous les
matériaux utilisés pour le remblayage seront d’une qualité acceptable, libre de débris et de
pierres de grande dimension.
d) Le remblai ne sera pas placé contre les structures coulées sur place jusqu’à ce que la
structure entière ait atteint sa capacité maximum de résistance.
e) Des soins particuliers seront prévus en plaçant et en compactant les matériaux adjacents aux
conduits afin d’éviter des dommages et le désalignement du conduit.
f) Afin d’obtenir une meilleure portance et prévenir les affaissements, il est nécessaire que le
remblai soit d’un matériau adéquat bien placé et soigneusement compacté.
Le compactage peut se faire manuellement et mécaniquement. Le poids des équipements
pourrait excéder le poids que le tuyau pourrait supporter, il est donc recommandé que le
tuyau soit adéquatement recouvert avec du remblai avant que les charges directes soient
appliquées.
1) Si elles sont en grande quantité par rapport à la surface de la chaussée, un reprofilage total
est de mise.
2) Quand elles sont en faible proportion par rapport à la surface de la route, une simple
réparation de surface peut solutionner le problème.
Les pierres seront grossièrement taillées pour enlever les points saillants et les parties
défectueuses, elles seront posées sur la couche précédente de manière à couper les joints et de
ne pas laisser d’interstices appréciables. La pierre sera posée horizontalement sur sa plus
grande dimension perpendiculaire à la face exposée au parement vu du mur et sera calée avec
de petites pierres adéquates. Les pierres de grosses dimensions seront utilisées dans les
couches inférieures de l'ouvrage. La progression de l’ouvrage en hauteur sera substantiellement
uniforme sur toute la longueur.
2. PROTOTYPES
2.1.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux d’implantation de route et de rue.
2.1.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue
2.2.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2
2.2.11. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3
2.3.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.
2.3.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2
2.4.1. IMPLANTATION
Coût unitaire: 50,000.00 Gdes par Km de route
- Rendement: 350ml /Jour
- Équipe type : 1 Topographe, 2 chaîneurs, 1 calligraphe, 3 portes jalon, 2
portes mire, 2 journaliers, 1 projeteur, 2 dessinateurs.
2.4.4. SCARIFICATION
Coût unitaire: 50 par m2 de route
- Rendement: 5.00 m2/Personne /Jour
- Équipe type: 1 contremaitre, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :100 m2
2.4.11. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/ personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3
2.5.6. PAVAGE
Coût unitaire: 1350.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 M3/Équipe/Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
NB : Ce prototype est applicable à tous les types de travaux de route et de rue
C.3 CHARPENTE
Coût unitaire 15,33 Gdes / BMF
- Rendement: 75 BMF/Équipe/jour
- Équipe type:2 journaliers, 1 Ouvrier spécialisé
SOMMAIRE - CONSTRUCTION
CIVILE OU DEMOLITION ET REHABILITATION DE MAISONS ENDOMAGÉES
1.2 IMPLANTATION
1.5. DEBLAI
1.6. REMBLAI
1.8 BETONNAGE
1.10 COFFRAGE
1.11 FERRAILLAGE
1.15 CHARPENTE
1.15.1. DOMAINE D'APPLICATION
1.15.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
1.17 PEINTURE
2. PROTOTYPES
AUTRES ACTIVITES
1. MACONNERIE DE MORTIER
2. BETONNAGE
3. FONCAGE
4. POSE DE BLOCS 15X20X40
5. CREPISSAGE
6. ENDUISSAGE
7. COFFRAGE
2.9.1 COLONNE
2.9.2 POUTRE
2.9.3 DALLE
8. FERAILLAGE
9. INSTALLATIONS ELECTRIQUES
10. INSTALLATION HYDRAULIQUE ET SANITAIRE
11. FABRICATION ET INSTALLATION PORTES/FENETRES
12. CHARPENTE
13. POSE DE TOLES
14. PEINTURE
Il est fourni dans cette partie du document tout ce qui important à savoir pour monter et
exécuter un bon projet de construction de logement social. L’essentiel de l’information
technique est fourni. Pour un travail pointu, il faudra procéder à des études plus poussées et
suivre le schéma classique. Car ce qui est fourni ici ne concerne que les petites et moyennes
construction à caractère social, adaptée à la situation post-sismique.
Les activités prévues et les prototypes pour les réaliser sont assez simples d’application.
Toutefois, il est nécessaire d’avoir l’avis d’un technicien en la matière pour monter un bon
dossier pour rechercher du financement et procéder ensuite à son exécution selon les règles de
l’art.
En tout cas, la lecture des prescriptions techniques et prototypes favorise une grande
compréhension du domaine de la construction civile et des actions à entreprendre pour procéder
à l’entretien, aux grosses réparations, à la réhabilitation et même à la réalisation manuelle des
petites et moyennes maisons dites logements sociaux.
Il est à noter aussi que des prototypes sont adaptés à des cas de démolition avec des rendements
par personne et par jour compris entre 0.24 à 0.48 m3 en fonction du niveau de difficultés
rencontrées dans la démolition.
En général, l’application des prototypes est d’une simplicité déconcertante une fois la quantité
des activités bien déterminée. Ce qui exige un certain niveau de connaissance en la matière.
Les informations ci-dessous sont tirées des "SPECIFICATIONS STANDARDS POUR LA
CONSTRUCTION DES ROUTES ET PONTS" (ED. 1982 SAT/TPTC), d’un ensemble de documents
utilisés au pays et ailleurs, et découlent de l’expérience haïtienne de ces genres d’activités tant
au niveau de l’Etat, de la société civile et des ONG.
1. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS, PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ET STANDARDS.
Les terres arables seront mises en réserve en un endroit approprié. Ces terres seront ramenées
sur les parties du terrain désignées, étalées et compactées soigneusement. Toutes les
dispositions seront prises pour assurer l’écoulement des eaux pluviales.
1.2. IMPLANTATION
L’implantation exacte se fait au moyen du décamètre, en reportant sur le terrain les distances
indiquées par les plans. Lorsque l’on doit reporter des angles, on utilise l’équerre de maçon ou
le transit suivant l’importance du chantier. Après avoir vérifié l’implantation, on pratique des
encoches ou l’on enfonce des clous dans la planchette de la chaise afin de tendre les cordeaux.
Il faut aussi noter que, outre les bornes suscitées, on doit penser à des repères naturels fixes
(grosse pierre, arbre, maison etc..)
Les produits de ces deux activités ne doivent pas rester sur le chantier. Ils seront brûlés et/ou
évacués.
1.5. DEBLAI
1.5.1. DOMAINE D’APPLICATION
C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain naturel, par enlèvement de
matériaux, à une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant à la
surface à améliorer. Suivant les sols traversés, les déblais sont classés en deux catégories:
a) Déblais Meubles
Sont considérés comme déblais meubles, les fouilles exécutées dans des terrains susceptibles
d’affouillement.
b) Déblais Rocheux
Sont considérés comme déblais rocheux, les fouilles exécutées dans des terrains qui sont très
durs.
1.6 REMBLAI
1.6.1 DOMAINE D’APPLICATION
C’est l’opération qui consiste à amener progressivement le terrain naturel, par la mise en place
de matériaux, à une forme géométrique ayant les caractéristiques techniques correspondant à la
surface à améliorer. Les matériaux destinés au remblai proviendront soit des déblais produits au
moment des fouilles effectuées sur le chantier ou d’autres. Des emprunts seront considérés
dans le cas de matériaux non appropriés.
1.6.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
Le procédé de mise en place des remblais consiste à la mise en place des matériaux par couches
successives à compacter. Dans le cas de construction de logement simple, le compactage se fera
à la dame. Ces terres seront débarrassées des matières putrescibles et de tous les autres
déchets jugés indésirables. L’étalage des couches se fera sur toute la largeur de la partie à
remblayer. L’épaisseur de chaque couche ne dépassera pas 20 centimètres sauf pour les
matériaux rocheux dont l’épaisseur des couches pourra atteindre 40 centimètres.
Avant toute pose de pierre, si la fondation est en maçonnerie, les surfaces d'appui seront bien
nettoyées et arrosées d'eau immédiatement avant l'étalement du mortier. Les grosses pierres
seront utilisées en première couche et sélectionnées pour les coins. Toutes les pierres ainsi que
la forme où elles seront posées, seront nettoyées et arrosées avant l'étalement du mortier.
Toutes les pierres, y compris celles de la première couche, seront posées à la main avec leur face
la plus longue horizontale dans le bain de mortier qui devra refluer dans les joints. Si les pierres
utilisées ont une origine sédimentaire, elles seront posées avec leur couche de stratification aussi
normale que possible à la direction des efforts.
A l’exception des parements vus, chaque pierre sera complètement noyée dans le mortier. Les
pierres seront manipulées de manière à ne pas heurter ou déplacer les pierres déjà posées. Un
matériel adéquat sera mis en place sur le site pour assurer la mise en œuvre des grosses pierres
qui ne peuvent être manipulées par deux hommes. L'utilisation d'un marteau, pour rouler ou
tourner les pierres une fois posées sur le mur, n'est pas permise. Si une pierre se relâche après la
prise du mortier, elle sera enlevée et nettoyée, et reposée avec du mortier frais. Les maçonneries
seront élevées par bandes de deux (2) mètres de hauteur au plus.
Composition de mortiers
No 1 Enduits étanches 600 kg de CPA 325 par m3
No 2- Chapes 400 kg de CPA 325 par m3
No 3 Hourdage de maçonnerie en fondation 300 kg de CPA 325 par m3
No 4 Hourdage de maçonnerie d’agglomérés 250 kg de CPA 325 par m3
Joints
La maçonnerie sera placée en couches horizontales. Un soin particulier sera apporté aux
parements vus; toutefois il sera permis d'utiliser deux pierres dans l'épaisseur d'une couche
d'angle. Les angles de quatre pierres ne doivent en aucun endroit être adjacents. La distance
entre deux joints verticaux ne doit pas être inférieure à dix (10) centimètres. L'épaisseur des
joints ne doit pas être supérieure à quatre (4) centimètres. Tous les huit à dix (8 à 10) mètres, un
joint de dilatation sera exécuté, ce joint ne devra pas être rejointoyé ni avoir plus de deux (2)
centimètres de largeur.
Rejointoiement
Les joints horizontaux et verticaux seront remplis de mortier et seront lissés à l'aide d'un outil en
bois de forme arrondie de manière à laisser une dépression cuve dans le mortier d'environ un (1)
centimètre de largeur et un demi (0.5) centimètre de profondeur.
Nettoyage des parements nus
Immédiatement après la pose et alors que le mortier est encore frais, tous les parements vus
seront nettoyés des tâches de mortier et maintenus propres jusqu'à la fin des travaux.
Protection
Par temps chaud ou sec, la maçonnerie sera maintenue humide pendant une période d'au moins
(3) jours après sa construction. Avant une période d'au moins quatorze (14) jours aucune
surcharge extérieure ne sera appliquée sur ou contre une maçonnerie achevée.
1.8.2.MÉTHODE D'EXÉCUTION
CLASSE ET RÉSISTANCE
Le béton sera dosé à 350 Kg. de ciment par m 3 de béton décrit dans les spécifications
normalisées de l’A.A.S.H.O. et verra ses constituants mélangés en proportions afin d’obtenir,
après 28 jours, une résistance minimale à la compression de 270 Kg/cm 2 et une résistance à la
traction de 23 Kg/cm2.
MATÉRIAUX
a) Ciment
Le ciment sera de type Portland I ou II, en conformité avec les exigences de l’A.A.S.H.O. M.85.
Les liants seront livrés sur le chantier en emballages étanches, portant d’une manière apparente
la classe du liant. Les emballages seront en bon état au moment de l’emploi et les liants ne
seront pas altérés par l’humidité. Le ciment devra être garanti sans chlore ni produit chloré. Le
ciment sera livré en sacs. On veillera à ce que, dans chacun des locaux de stockage, le ciment
soit bien stocké.
b) Eau
L’eau utilisée sera propre, débarrassée des huiles, acides, sels alcalins, chlorates, matières
organiques ou toutes autres substances nuisibles au mélange. L’eau de gâchage ne doit pas
dépasser une température de 30o centigrade.
c) Agrégats
Les gravillons seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. désignation M 16. Les
graviers seront conformes aux exigences des normes A.A.S.H.O. sous le descriptif M 80.
Les sables et graviers pour béton seront de bonne qualité, exempts de matières argileuses ou
organiques, dépoussiérés et lavés.
Le sable ne devra pas contenir plus de 5% de matériaux passant au tamis de 80 microns.
MALAXAGE
Sous contrôle strict, le malaxage à la main peut être admis. Autrement, le béton sera mélangé à
la machine. La capacité d’un malaxeur ne sera pas inférieure à celle requise pour assurer le
mélange d’un sac de ciment complet, plus la proportion équivalente des autres éléments
constitutifs du béton. (agrégats, eau).
Les matériaux seront mélangés pendant une durée d’une minute et demie minimum, le malaxeur
tournant dans les limites de vitesse comprises entre 14 et 20 tours/minute.
COULÉE DU BÉTON
Avant que le béton ne soit coulé, les coffrages seront inspectés pour vérifier qu’ils sont
parfaitement propres et qu’ils ne contiennent aucune trace de béton, mortier ou laitance anciens
ni de corps étrangers indésirables. Les produits antirouille pour coffrages métalliques ne devront
ni attaquer ni tacher le béton. Le béton sera manipulé et coulé de manière à éviter la ségrégation
des différents composants du mélange.
CURE
Tous les bétons coulés auront une cure d’une durée minimum de trois (3) jours et de huit (8)
jours au maximum. Elle consistera à mouiller directement le béton ou à le recouvrir de
paillassons humidifiés pour protéger les surfaces d’une évaporation excessive.
Composition de béton
N0 1 – Béton pour semelles de propreté 150 KG de CPA par m3
N0 2 – Béton pour semelles non armé 250 KG de CPA par m3
N0 3 – Béton pour béton armé 350 KG de CPA par m3
L’enduissage présente un mélange plus riche en ciment (1 :1) avec un sable plus fin. Dans les
deux cas (crépissage et enduissage), le mélange doit avoir la quantité d’eau optimale pour en
faciliter l’application. Le mortier pourra être remalaxé, au cours de l’opération, sans addition
d’eau.
Les enduits devront être tenues humides pendant au moins trois jours après achèvement. Ils ne
seront réalisés qu’après la pose et le réglage des huisseries et bâtis destinés à recevoir les
menuiseries.
Mise en place des bandes à l’épaisseur voulue
Mise en place du mortier entre les bandes
Nivelage à la règle
Flottage à la taloche
1.10 COFFRAGE
1.10.1 DOMAINE D’APPLICATION
La mise en place du béton, compte tenu de sa consistance, nécessite un moule ou un coffrage. Ils
seront construits de façon à être facilement démontés sans aucun dommage.
Après son décoffrage, le béton devra présenter des arrêtes vives, des profils bien nets, les
parements vus devront être parfaitement réguliers et ne laisser apparaître aucune pierraille ou
armature qui ne soit enrobé de mortier. Les faces verticales pourront être décoffrés 96 heures
après le coulage.
Les surfaces horizontales 14 jours après leur mise en œuvre. Le béton devra être arrosé
abondamment. Description de l’activité de coffrage en général (poutres, poteaux, bordures)
Préparation des planches
Assemblages des planches
Mise à niveau et à la verticale
Mise en place des cales et de support
1. 11 FERRAILLAGE
1.11.1 DOMAINE D’APPLICATION
La forme, la section et l’emplacement prévus pour les armatures devront être conformes aux
spécifications et à la conception. Les armatures seront débarrassés de rouilles, boue, peinture,
graisse et tout autre enduit nuisible à l’adhérence du béton.
Description de l’activité
Mise en place de tuyaux plastiques
Mise en place de boites (prises, interrupteurs, circuit de sûreté)
Mise en place de fil de fer
Mise en place de fils conducteurs appropriés
Connexion des circuits
Contrôle du système (Tests)
La tuyauterie pour le réseau d’alimentation d’eau froide enterrée (conduites galvanisées et/ou
PVC PSCH 40) sera placée à une profondeur minimum de 50 cm. Les canalisations enterrées ou
encastrées seront en PVC SCH 40, les canalisations exposées aux ultra violets seront en
galvanisées. La tuyauterie sera installée avec tous les accessoires utiles et nécessaires.
Les réseaux d’évacuation des eaux usées provenant des éviers et salles de bain seront canalisés
vers les regards à l’aide de tuyaux PVC DWV 50. Le réseau de conduite des PVC DWV 100 mm
pour le réseau de collecte des eaux pluviales (conduite en tôle galvanisée pour les descentes
pluviales et PVC DWV pour les parcours enterrés) ainsi que les accessoires de fixation pour la
partie des conduites non enterrée, les bouchons de nettoyage, les évents seront réalisés selon les
règles de l’art.
Les latrines seront munis d’un système de ventilation pour diminuer les odeurs désagréables. Ce
procédé facilite l’utilisation de ces appareils sanitaires améliorés surtout dans les écoles.
1.14 PORTES/FENETRES
1.14.1 DOMAINE D’APPLICATION
Les ouvertures seront traitées en portes et fenêtres pleines fabriquées en pin. Elles seront
munies de volets, huisseries et moulures en vue de recevoir la quincaillerie encastrée.
Les portes et fenêtres seront chanfreinées sur les deux champs verticaux pour recevoir
paumelles, serrures etc. rabotées aux dimensions requises en vue d’un fonctionnement
convenable.
Les portes seront entreposées sur une surface de niveau dans un endroit sec et bien ventilé.
Description de l’activité
Mise en place des attentes en bois
Mise en place des encadrements
Ajustage des portes /fenêtres
Montage des portes /fenêtres
Mise en place de couvre joints/butoirs
1.15 CHARPENTE
1.15.1. DOMAINE D’APPLICATION
Il se rapporte à tout assemblage de pièces de bois ou de métal formant un comble qui constitue
la partie supérieure d’un bâtiment destiné à protéger celui ci contre le ruissellement des eaux de
pluie.
La charpente d’un comble ne peut pas être une simple poutre rectiligne puisqu’il doit épouser la
forme de l’aire. Elle conduit à la construction d’une ferme pour assurer la répartition du poids de
la couverture sur les points d’appui, qu’il s’agisse de murs ou de poteaux.
Tous les éléments servant de charpente d’un comble sont composés de fermes, de chevrons et
de pannes. Ils ne doivent subir aucun dommage.
Les éléments de la structure: pièces de bois, boulons, vis, clous seront de grosseur réunis, en
nombre suffisant et fixés assez solidement pour pouvoir supporter sans dommage, les efforts,
charges et autres forces auxquels les ouvrages seront normalement soumis tels les vents
violents.
Le charpentier suivra les plans ou croquis préparés à cet effet. Les pièces à assembler seront
préfabriquées et transportées sur le chantier.
1.17 PEINTURE
1.17.1. DOMAINE D'APPLICATION
La peinture est l’une des dernières activités de la construction. C’est l’opération qui consiste à
revêtir les parements d’un pigment supporté par une base liquide aqueuse, plastique ou de
caoutchouc.
1.17.2. MÉTHODE D'EXÉCUTION
A l’aide de pinceaux ou de rouleaux, le peintre applique les couches de peinture. Les parements à
peindre doivent être secs et propres. Il est même recommandé, dans certains cas, de bien
nettoyer la surface en question.
Les peintures sont prohibées dans des pièces ou les ouvrages de maçonnerie et d’enduit ne sont
pas achevés, ni complètement secs. Les peintures seront livrées dans leurs contenants d ‘origine,
munis de leurs étiquettes et leurs cachets.
Description de l’activité
Sur béton et maçonnerie
Brossage et dégraissage des surfaces
Sablage et nettoyage des surfaces
Mise en place de la première couche
Mise en place de la deuxième couche
Retouches
Sur métaux ferreux
Brossage et dégraissage des surfaces
Reprise de la peinture anti rouille (minium)
Deux couches de peinture aux résines époxydiques
2. PROTOTYPES
2.1 CONSTRUCTION EN TERRAIN ROCHEUX
2.1.2. IMPLANTATION
Coût unitaire: 15.00 Gdes par ml de fondation
- Rendement : 25 ML / Personne /Jour
- Équipe type : 1 Ouvrier spécialisé, 4 journaliers
Rendement/équipe/jour : 100 ML
2.1.6. REMBLAI
Coût unitaire: 586.67 Gdes par m3
- Rendement: 0,375 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour : 7.50 m3
2.2.2. IMPLANTATION
Coût unitaire: 13.00 Gdes par ml de fondation
- Rendement : 25 ML / Personne /Jour
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 6 journaliers
Rendement/équipe/jour : 150 ML
2.2.5. DÉBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
- Rendement: 0,80 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3
2.2.6. REMBLAI
Coût unitaire: 275.00 Gdes par m3
Outil nécessaire par équipe type
- Rendement: 0,80 m3/personne/jour
- Équipe type: 1 chef d’équipe, 20 journaliers
Rendement/équipe/jour :16 m3
AUTRES ACTIVITÉS
2.4. BETONNAGE
Coût unitaire: 1350.00 Gdes par m3
- Rendement: 1 m3 00/Equipe/Jours
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
2.5 FONCAGE
Coût unitaire: 75.00 Gdes par m2
- Rendement: 8 m2 /Equipe/Jours
- Équipe type: 3 journaliers.
2.6. POSE BLOC 15X20X40
Coût unitaire: 14.21 Gourdes par unité
- Rendement: 95 u /Equipe/Jour
- Équipe type: 1 maçon, 3 journaliers
2.7. CREPISSAGE
Coût unitaire: 90.00 gdes/m2
- Rendement: 15 m2 /Equipe
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
2.8 ENDUISSAGE
Coût unitaire: 90.00 gdes/m2
- Rendement: 15 m2 /Equipe
- Équipe type: 1 ouvrier spécialisé, 3 journaliers
2.9 COFFRAGE
2.9.1: COLONNES
Coût unitaire: 310.00 Gdes par unité
- Rendement: 5 unités /Equipe/Jour
- Équipe type: 4 journaliers, 1 charpentier
2.9.2. POUTRE
Coût unitaire 129.17 Gdes / ml
- Rendement: 12 ml/Équipe/jour
- Équipe type: 3 journaliers, 1 charpentier
2.9.3. DALLE
Coût unitaire 153.35 gdes / m2
- Rendement: 15 m2/Équipe/jour
- Équipe type: 4 journaliers, 2 Ouvrier spécialisés
2.10. FERAILLAGE
Coût unitaire 4.75 Gdes / lbs
- Rendement: 200 lbs/Équipe/jour
- Équipe type: 1 journalier, 1 ouvrier spécialisé
2.14. CHARPENTE
Coût unitaire 15,33 Gdes / BMF
- Rendement: 75 BMF/Équipe/jour
- Équipe type: 2 journaliers, 1 Ouvrier spécialisé
2.16 PEINTURE
Coût unitaire 50.00 Gdes / m2
- Rendement: 15 m2/personne/jour
- Équipe type: 1 peintre
1. CONSIDERATIONS GÉNÉRALES...........................................................................................
2. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES............................................................................................
2.1. STRUCTURES MÉCANIQUES...........................................................................................
2.1.1. TERRASSE................................................................................................................
2.1.2. CANAL DE CONTOUR...............................................................................................
2.1.3. EXUTOIRE................................................................................................................
2.1.4. MUR SEC.................................................................................................................
2.1.5. GABIONNAGE..........................................................................................................
2.1.6. FASCINAGE..............................................................................................................
2.1.7. SEUILS (EN PIERRES SÈCHES OU AUTRES).................................................................
2.2. STRUCTURES BIOLOGIQUES...........................................................................................
2.2.1. MATÉRIEL VÉGÉTAL.................................................................................................
2.2.2. PÉPINIÈRE...............................................................................................................
2.2.3. CLAYONNAGE.........................................................................................................
2.2.4. PLANTATION...........................................................................................................
3. PROTOTYPES.....................................................................................................................
3.1. TERRASSEMENT.............................................................................................................
3.1.1. SOL RÉSISTANT, ROCHEUX.......................................................................................
3.1.2. SOL DE TEXTURE MOYENNE....................................................................................
3.4. FASCINAGE....................................................................................................................
3.4.1. ÉQUIPE DE BASE......................................................................................................
3.4.2. OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE..........................................................................................
3.7. CLAYONNAGE................................................................................................................
3.7.1. BOUTURES DISPONIBLES EN GRANDE QUANTITÉ...................................................
3.7.2. BOUTURES EPARSES................................................................................................
3.7.3. BOUTURES PEU DISPONIBLES..................................................................................
3.8. PÉPINIÈRE......................................................................................................................
3.8.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU FACILE, BONNE TERRE DISPONIBLE SUR PLACE,
MATÉRIEL VÉGÉTAL ACCESSIBLE POUR TONNELLES............................................................
3.8.2. APPROVISIONNEMENT EN EAU DIFFICILE, BONNE TERRE A TRANSPORTER DE LOIN,
DIFFICULTÉS D’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIEL VÉGÉTAL POUR TONNELLES..............
3.9. PLANTATION.................................................................................................................
3.9.1. ÉQUIPE DE BASE......................................................................................................
3.9.2 OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE..........................................................................................
3.11. GABIONNAGE............................................................................................................
3.11.1. PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE.......................................................................
3.11.2. PIERRES ÉLOIGNÉES............................................................................................
3.12. DÉBROUSSAILLAGE....................................................................................................
3.12.1. SOLS PIERREUX....................................................................................................
3.12.2. SOLS PROFONDS..................................................................................................
NOTE À L’ATTENTION DE L’UTILISATEUR
DES PROTOTYPES
Il est présenté dans ce document des prescriptions techniques et prototypes assez simples
susceptibles d’aider l’utilisateur, même non averti, d’avoir une compréhension suffisante du
domaine en question.
Les points abordés dans ce document sont ceux les plus couramment rencontrés dans les travaux
de ce type en matière de conservation de sol et de l’eau. Ce qui laisse supposer que certains points
importants ne sont pas touchés. Toutefois, il est conseillé pour ces points de consulter la
littérature y relative. Le manuel étant conçu de manière telle qu’il puisse être adapté à n’importe
quelle situation non prévue par les prototypes, naturellement en s’appuyant sur les prototypes
proposés comme modèles.
CONSIDERATIONS GENERALES
Le plus possible les structures physiques décrites doivent être renforcées par des
plantations d’herbes (citronnelle, vétiver, napier, guatemala, canne-à-sucre, par exemple) ou de
haies vives diverses sur leurs bordures (aval et amont). On a toujours intérêt à planter sur les
plates-formes des terrasses.
Des structures telles les terrasses et notamment les canaux de contour ne doivent être
construites à l’horizontal que dans des sols assez perméables et dans des zones où la pluviométrie
n’est pas trop élevée pour éviter des éboulements et des glissements de terrain. Autrement, les
responsables veilleront à ce qu’elles soient piquetées avec une pente longitudinale comprise entre
1 à 10/00 en moyenne pour faciliter le drainage vers des exutoires naturels sans causer d’érosion
au niveau des parois de la structure considérée.
Les seuils seront édifiés de façon à ce que le profil longitudinal des ravines soit transformé
en profil scalariforme. Cette instruction doit être respectée de la façon la plus stricte dans tous
les projets/programmes de conservation du sol et de l'eau , sauf dans les cas de chutes libres en
cascades. Dans le présent document de référence, les calculs ont été réalisés en conséquence.
Certaines structures jouent des fois simultanément les rôles mécaniques et biologiques.
Elles sont alors appelées “structures mécanico-biologiques”
On construit des structures en pierres sèches dans des endroits où il existe des pierres.
Cela semble une lapalissade. Cependant, dans de nombreux projets de conservation du sol et de
l'eau, il a été déjà constaté que des responsables autorisent l’achat de pierres transportées par
des camions pour édifier des structures de défense et de restauration des sols. Cette pratique
n’est pas à encourager.
En un point donné, toutes les fois que les pierres devant servir à l’édification d’une
structure doivent être ramassées sur un rayon dépassant 100 mètres, l’initiative n’est pas
payante.
En ce qui concerne les différentes structures et activités décrites dans le chapitre des
prototypes, on notera que la présentation de textes relatifs à la gestion des pépinières et des
plantations a pour but de fournir aux groupements et institutions intéressés des informations
sommaires pour leur fonctionnement. Le MARNDR, à cause de contraintes inhérentes à son
mandat, ne pourra entrer dans la logique de production de plantules que dans la mesure où les
institutions de base et les bénéficiaires s'engagent à en assurer la mise en terre et le suivi global.
Dans ce dernier cas, les organisations communautaires de base (OCB) devront s'engager à assurer
le suivi y relatif. Il est fourni un appui technique et/ou financier consistant en apport de matériel
et de fonds. Il demeure entendu que pour les pépinières, même lorsqu’il est fourni le maximum
d'encadrement possible, toutes les responsabilités techniques de terrain incombent à l’institution
d’exécution, aux soumissionnaires et bénéficiaires du projet. Ce sont là les conditions préalables
au financement des activités de quelque nature que ce soit.
Enfin, la documentation fournie ici est réduite, mais suffisante. L'éventail d'informations
disponibles reste assez vaste. Les responsables techniques du MARNDR et des institutions
partenaires ne désirent pas mieux que de fournir aux directeurs techniques et administrateurs
des organismes d’exécution toute l'assistance nécessaire pour compléter les informations
incluses ici et améliorer leurs performances sur le terrain.
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
Les "PRESCRIPTIONS TECHNIQUES" établies dans le présent document, décrivent deux types de
structures utilisées en conservation du sol et de l'eau: 1) les structures mécaniques et 2) les
structures biologiques. Certaines structures biologiques jouent à la fois le rôle de structures
mécaniques et celui de la régénération du sol.
STRUCTURES MÉCANIQUES
En techniques de conservation du sol et de l'eau, l'expression "structures mécaniques" désigne
toutes les interventions réalisées sans l'utilisation de matériel vivant. Les principales structures
mécaniques connues sont: la terrasse, le canal de contour, l'exutoire, le mur sec, le gabionnage,
le fascinage, le seuil (en pierres sèches et/ou en sacs remplis de terre, ou autres matériaux).
Certaines tendances penchent parfois vers le classement du fascinage ou des bandes enherbées
comme "structure mécanico-biologique" vu qu'ils s'établissent avec du matériel d'origine
végétale. Le classement strict envisagé ici repose sur le fait que tout ce qui n'est pas
actuellement vivant intègre l'univers minéralogique pur ou gazeux.
TERRASSE
Domaine d'application
L'eau qui ruisselle sur la pente finit par atteindre une vitesse telle qu'elle crée l'érosion en
ravines, et appauvrit le sol et les récoltes. La terrasse a essentiellement pour objectifs directs
d'arrêter définitivement les eaux de ruissellement et le transport de matériaux, d'augmenter la
percolation, de conserver l'humidité et la fertilité des sols.
Dimensions de la plate-forme :
longueur: = absorption : 10 mètres
= dérivation : variable
largeur: = 1.20 mètre / 4 pieds
Méthode
Le terrassement consiste à effectuer dans le flanc d'un terrain déclive une entaille aux fins
d'arrêter les eaux de ruissellement qui dévalent la pente. Selon leurs vocations finales, les
terrasses peuvent accuser une pente longitudinale variant de 0 à 1%, une largeur de 1 à 1,50
mètre (3 à 5 pieds) et une longueur variable. La terrasse a une pente intérieure dont l'inclinaison
dépend des buts fixés. Les principales opérations y relatives sont:
a) le piquetage;
b) le nettoyage du sol;
c) la réalisation de l'entaille par incision dans le sol et déblais.
N.B. Lorsque l’on établit des plantations et que l’humidité des sols est faible, on construit des
terrasses individuelles dites terrasses de plantation de longueur atteignant 1.20 (ou 1.50) ml
CANAL DE CONTOUR
Domaine d'application
Canal construit sur pente horizontale ou légèrement inclinée pour diriger les eaux de
ruissellement vers la ravine ou tout autre exutoire naturel ou artificiel. Le canal utilisé comme
exutoire joue le même rôle que la terrasse dont la plate-forme est fortement inclinée. Sa
construction répond à la nécessité d'arrêter l'eau de ruissellement soit pour la dériver vers un
exutoire ou pour la stocker de façon à en augmenter l'infiltration dans le sol.
Dimensions: section => 1 1/2 pied x 1 1/2 pied
longueur: => dérivation: variable
=> absorption: 10 mètres
Méthode
Le choix de cette structure dépend des caractéristiques physiques du sol et de la pluviométrie
locale. Les étapes de la construction du canal de contour sont respectivement;
a) Le piquetage ;
b) Le nettoyage de la surface d'implantation ;
c) Les fouilles ;
d) La vérification des dimensions et de l'inclinaison longitudinale ;
On prendra soin de consolider les bordures du canal en utilisant de la
végétation herbacée.
EXUTOIRE
Domaine d'application
À force de ruisseler sur le sol de surface et de le saturer les eaux de pluie finissent par atteindre
une certaine hauteur et une vitesse qui peuvent causer des dommages aux structures et à la
nature. On les oriente alors vers des exutoires. Les exutoires sont de deux natures. Les
exutoires naturels, - en l’occurrence les ravines,- drainent les eaux sauvages vers la mer. Les
exutoires artificiels sont construits généralement pour retenir les eaux sauvages et les conduire
aux exutoires naturels ou à la mer. Les dimensions d'un exutoire varient avec les buts poursuivis.
Méthode
Les exutoires artificiels sont des canaux ordinaires auxquels on impose une pente calculée de
façon à rester en dessous des limites acceptables d'érosion des berges et du lit.
MUR SEC
Domaine d'application
Le mur sec se construit dans les terrains pierreux pour libérer l'espace agricole. Structure en
pierres sèches construite sans utilisation de quelque liant ou grillage, il a pour rôle de diminuer la
vitesse des eaux de ruissellement. Les dimensions et la localisation du mur sec dépendent des
objectifs poursuivis.
Dimensions: section = 0.50m2
longueur = 10 mètres
Méthode
Pour construire un mur sec, on effectue les opérations suivantes:
a) Le piquetage sur courbe de niveau;
b) Le choix, le rassemblement et la pose de pierres selon les dimensions choisies;
GABIONNAGE
Domaine d'application
Les berges de rivières et les talus de routes tendent le plus souvent à céder et à ébouler suite aux
effets de l'érosion ou des vibrations. Le gabionnage permet de stabiliser les bordures par
l'utilisation de grillages de dimensions diverses.
Dimensions de l'ouvrage : = variables selon le type de gabion utilisé.
Méthode
Seront considérés comme travaux de gabionnage les travaux qui auront nécessité
séquentiellement les interventions suivantes:
a) Construction d'un terrassement comme surface de réception de l'ouvrage;
b) Déploiement et mise en place du grillage en question sur la surface préparée à le recevoir;
c) Remplissage de pierres selon les normes techniques admises;
d) Ligature du gabion rempli et couture avec les autres gabions qui constituent l'ouvrage
proprement dit.
FASCINAGE
Domaine d'application
Dans certains terrains, l'état de dénuement ou l'exiguïté de la propriété ne permettent pas
l'établissement de clayonnage par manque de matériel vivant. Alors, on utilise les déchets de
récoltes pour construire les rampes de paille ou fascinage.
Méthode
La marche à suivre dans le fascinage est ainsi décrite:
a. Définition des espaces de plantation et piquetage des rangées de fascines ;
b. Fouille de trous ;
c. Plantation.
d. Il est plus pratique de creuser ces trous avec une barre à mine ;
STRUCTURES BIOLOGIQUES
MATÉRIEL VÉGÉTAL
Domaine d'application
L'érosion est un phénomène qui appauvrit considérablement les sols surtout quand les pratiques
culturales se révèlent défectueuses. On restaure la fertilité en utilisant le reboisement ou
l'introduction de tout matériel génétique vivant susceptible de constituer un apport en biomasse
appréciable de fertilisants organiques ou de contribuer à enrichir la structure du complexe
colloïdal argilo-humique. Toute partie de la plante utilisée à de telles fins, en particulier les
boutures, répond à la définition de matériel végétal.
Dimensions des trous pour plantules:
section = 1/2 pied carré ou diamètre = 7.5 cm
profondeur = 1 1/2 pied ou 18 cm
Méthode
S'agissant de boutures ou de plantules, l'utilisation du matériel végétal peut nécessiter :
a) le piquetage;
b) la fouille de trou, de préférence avec une barre à mine ;
c) la mise en terre de la bouture ou de la plantule ;
S'agissant de semences, selon leurs grosseurs, les étapes seront:
d) le piquetage, si nécessaire
e) la fouille de trou (ou le tracé d'un sillon)
f) la plantation (ou le semis).
PÉPINIÈRE
Domaine d'application
Dans certains endroits, la couverture forestière a presque disparu suite aux interventions
anarchiques dans la gestion des ressources naturelles. La pépinière s'entend de l'activité de
production de plantules en nombre généralement assez élevé aux fins de regarnir les espaces
dénudés.
Méthode
L'établissement et l'entretien de la pépinière comprend globalement les étapes et activités
suivantes:
a) choix du site à reboiser;
b) choix des espèces et collection de semences ;
c) construction de tonnelles ;
d) construction de plates-bandes et semis ;
e) fouille de terre et remplissage des contenants ;
f) repiquage des jeunes plantules dans les récipients choisis et alignement des sachets sous
les tonnelles ;
g) sarclage ;
h) transport d'eau et arrosage ;
i) phytosanitation et fertilisation ;
j) transports divers ;
k) pralinage.
CLAYONNAGE
Domaine d'application
Parfois le sol est relativement franc, ne renferme pas de pierres, ou ne se prête pas à
l'implantation de structures mécaniques. Alors le clayonnage est utilisé pour établir en premier
lieu une structure filtrante, et comme moyen de restauration des caractéristiques physiques,
chimiques et organiques du sol.
Méthode
La protection des sols par clayonnage requiert les activités suivantes :
a) Définition des espaces de plantation et piquetage des rangées de claies ;
b) Fouille de trous ;
c) Plantation.
PLANTATION
Domaine d'application
Dans la production forestière ou fruitière, la préparation en pépinière représente une étape où
l'on prodigue à la jeune plante les soins les plus importants pour son développement végétatif. Il
vient un moment où le développement radiculaire et frontal requiert la transposition en pleine
nature pour l'épanouissement final de la plante. Cette opération appelée plantation ou
transplantation en plein champ se fait après préparation de la plante pour faciliter son
adaptation aux rudesses de la vie sauvage.
TERRASSEMENT
SOL DE TEXTURE MOYENNE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur talus amont et aval =2
Rendement personne/jour = 6 ml
Rendement/équipe/jour = 120 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 36.67 / ml
N.B. Caractéristique retenue: Largeur de la plate-forme = 1.20 ml
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CANAUX DE CONTOUR
SOL DE PROFONDEUR MOYENNE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement personne/jour = 0.600 m3
Rendement/équipe/jour = 12.00 m3
soit = 48.00 ml.
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 21.00/ ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CANAUX DE CONTOUR
SOL DUR ET RÉSISTANT
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =6
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement par personne et par jour = 0.45 m3
rendement/équipe/jour = 9.00 m3
soit = 36.00 m. linéaires
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 122,22 / ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CANAUX DE CONTOUR
SOL DUR ET RÉSISTANT, ROCHE MÈRE
SUPERFICIELLE PAR ENDROITS
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE l'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =8
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement par personne/jour = 0.40 m3
Rendement/équipe/jour = 8.00m3
soit = 32.00 m. linéaires
Cout/ml de la main d’0euvre pour une équipe : = Gdes 137.50 / ml
CANAUX DE CONTOUR
SOLS TRES FACILES A TRAVAILLER
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la fouille = 12
Travailleurs affectés au déblai =8
Plantation sur bordures de canaux =2
Rendement par personne/jour = 0.800 m3
rendement/équipe/jour = 16.00 m3
soit = 64 m. linéaires
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 68.75 / ml
N.B. Caractéristique technique:Section conventionnelle retenue = 0.25 m2
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 4
Dérapines 6
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
MUR SEC
PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE EN QUANTITÉ
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de pierres = 12
Travailleurs affectés à la pose de pierres =6
Travailleurs à la taille de pierres =2
Rendement par personne/jour = 0.550 m3
Rendement/équipe/jour = 11.00 m3
soit =22.00 m.linéaires
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 200.00 / ml
Caractéristiques techniques retenues:
Hauteur = 1 mètre
Epaisseur = 0.50 mètre
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 6
Pelles 3
Dérapines 5
Brouette 2
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
MUR SEC
PIERRES PEU DISPONIBLES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de pierres =7
Travailleurs affectés à la pose de pierres =2
Travailleurs à la taille de pierres =3
Rendement personne/jour = 0.450 m3
Rendement/équipe/jour = 9.00 m3
soit = 18 mètres linéaire
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 244.44 / ml
Caractéristiques techniques retenues:
Hauteur = 1 mètre
Epaisseur = 0.50 mètre
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 6
Pelles 3
Dérapines 5
Brouette 2
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
FASCINAGE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de fascines = 12
Travailleurs affectés à la fouille de trous =6
Travailleurs affectés à la plantation de fascines =2
Rendement personne/jour = 10 ml
Rendement/équipe/jour = 200 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe : = Gdes 22.00 / ml
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 3
Pelles 3
Dérapines 2
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CLAYONNAGE
BOUTURES DISPONIBLES EN GRANDE QUANTITE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 20 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de boutures =7
Travailleurs affectés à la fouille de trous =6
Travailleurs affectés à la plantation
de boutures et de bandes enherbées =7
Rendement personne/jour = 20 ml
Rendement/équipe/jour = 400 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 11.00 / ml
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CLAYONNAGE
BOUTURES EPARSE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de boutures =4
Travailleurs affectés à la fouille de trous =4
Travailleurs affectés à la plantation
de boutures et de bandes enherbées =4
Rendement/personne/jour =15 ml
Rendement/équipe/jour = 300 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 14.67 / ml
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
CLAYONNAGE
BOUTURES PEU DISPONIBLES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la préparation de boutures =7
Travailleurs affectés à la fouille de trous =4
Travailleurs affectés à la plantation
de boutures et de bandes enherbées =3
Rendement personne/jour = 13 ml
Rendement/équipe/jour = 260 ml
Cout/ml de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 16.92/ ml
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Niveau A 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
PÉPINIÈRE
APPROVISIONNEMENT EN EAU FACILE, BONNE TERRE DISPONIBLE SUR PLACE,
MATÉRIEL VÉGÉTAL ACCESSIBLE POUR TONNELLES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE l'Equipe
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de l'eau =6
Travailleurs affectés à l'arrosage =3
Travailleurs affectés au sarclage des plantules =2
Travailleurs affectés aux activités diverses =1
Production saisonnière: = 40,000 plantules
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 3
Sécateurs 3
Pioches 5
Arrosoirs 6
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 6
Limes 3
Drums 6
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière
PÉPINIÈRE
APPROVISIONNEMENT EN EAU DIFFICILE, BONNE TERRE A TRANSPORTER DE LOIN,
DIFFICULTÉS D’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIEL VÉGÉTAL POUR
TONNELLES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de l'eau =6
Travailleurs affectés à l'arrosage =3
Travailleurs affectés au sarclage des plantules =2
Travailleurs affectés aux activités diverses =1
Production saisonnière: = 30,000 plantules
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 3
Sécateurs 3
Pioches 4
Pelles 4
Arrosoirs 6
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 6
Limes 3
Drums 6
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière
PLANTATION
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés à la distribution de plantules =4
Travailleurs affectés à la fouille de trous =4
Travailleurs affectés à la mise en terre de plantules =4
Rendement personne/jour = 20 plantules
Rendement/équipe/jour = 240 plantules
Cout/Plantule de la main d’œuvre pour une équipe: =Gdes 18.33 / plantule
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 3
Pioches 4
Pelles 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 8
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière
TRANSPORT DE PLANTULES
PENTES FORTES ET ELOIGNEES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de plantules =8
Travailleurs affectés à la distribution
des plantules autour des trous =4
Rendement/personne/jour = 12 plantule
Rendement/équipe/jour = 240 plantules
Cout /plantule de la main d’œuvre pour une équipe: = Gde 18.33/ plantule
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 4
Pioches 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 12
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière
TRANSPORT DE PLANTULES
PENTES FORTES ET DISTANCE MOYENNE
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de plantules =8
Travailleurs affectés à la distribution
des plantules près des trous =4
Rendement/personne/jour = 18 plantules
Rendement/équipe/jour = 360 plantules
Cout/plantule de la main d’œuvre pour une équipe: =Gdes 12.22 / plantule
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 4
Pioches 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 12
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière
TRANSPORT DE PLANTULES
PENTES MOYENNES ET PROCHES
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au transport de plantules =8
Travailleurs affectés à la distribution
des plantules autour des trous =4
Rendement/personne/jour = 24 plantules
Rendement/équipe/jour = 480 plantules
Cout / plantule de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 9.16 / plantule
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Barre à mine 1
Dérapines 4
Pioches 4
Niveau A 1
Machette 1
Bacs à plantes (1'x1') 12
N.B. Les bacs à plantes restent toujours à la pépinière
GABIONNAGE
PIERRES DISPONIBLES SUR PLACE
EQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'EQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au terrassement,
au remblayage et à la plantation d'herbes =2
Travailleurs affectés au transport de pierres =8
Travailleurs affectés à la pose de gabions
et au remplissage de pierres =2
Rendement/personne/jour = 0.20 m3
rendement/équipe/jour = 4 m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 1100.00 / m3
OUTILLAGE DE L'EQUIPE
Pioche 1
Pelle 1
Dérapine 1
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
GABIONNAGE
PIERRES ÉLOIGNÉES
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq(5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au terrassement,
au remblayage et à la plantation d'herbes =2
Travailleurs affectés au transport de pierres =8
Travailleurs affectés à la pose de gabions
et au remplissage de pierres =2
Rendement/personne/jour = 0.10 m3
rendement/équipe/jour = 2.00 m3
Cout/m3 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 2200.00/ m3
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioches 4
Pelles 4
Dérapines 3
Machette 1
Barre à mine 1
Masse 1
DÉBROUSSAILLAGE
SOLS PIERREUX
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour quatre équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au débranchage =6
Travailleurs affectés à l’essouchage =6
Rendement/personne/jour = 25 m2
Rendement/équipe/jour = 500 m2
Cout/m2 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 8.80 / m2
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioche 4
Pelles 4
Dérapines 3
Machette 10
Barre à mine 1
Masse 1
DÉBROUSSAILLAGE
SOLS PROFONDS
ÉQUIPE DE BASE
COMPOSITION DE L'ÉQUIPE
1 chef d'équipe
20 travailleurs
Nombre de personnes -jour/équipe = 21 p/j
Un contrôleur pour cinq (5) équipes
ASSIGNATION DE TACHES
Travailleurs affectés au débranchage =6
Travailleurs affectés à l’essouchage =6
Rendement/personne/jour = 30 m2
Rendement/équipe/jour = 600 m2
Cout/m2 de la main d’œuvre pour une équipe: = Gdes 7.33/ m2
OUTILLAGE DE L'ÉQUIPE
Pioche 4
Pelle 4
Dérapine 3
Machette 8
Barre à mine 1
Masse 1
Q = H ÷ h= = (x) seuils
N = V ÷ R= 60 Equipes
F = Nombre de personnes/jour
F = (21D + E) T= = x P-j
C1 = Cout de la main d’œuvre par équipe et par unité de travail=20 Travailleurs Salaire + 1
Chef d’équipe x salaire = x G
C2 = Cout journalier par contrôleur = Salaire Contrôleur= x G
H = Support à la gestion:H = x% G
I = Montant: I = G + H = x Gdes
EXEMPLE CHIFFRE DE CACUL RELATIF AU PROTOTYPE SEUIL EN PIERRE SECHE
MÉTHODES DE CALCUL
N = V ÷ R= 957.60/16=60 Eq
F = Nombre de personnes/jour
C1 = Cout de la main d’œuvre par équipe et par unité de travail :20x 200 + 1x 400 =4400 G
C2 = Cout journalier par contrôleur = 600 G
1. CADRE BIO-PHYSIQUE
2.1 POPULATION
2.2 EDUCATION
2.3 SANTE
2.4 FONCIER
2.5 AGRICULTURE
2.6 ELEVAGE
2.7 COMMERCE
2.8 ACTIVITES DIVERSES
3. JUSTIFICATION DU SOUS-PROJET
6. BUDGET
ANNEXE 2 - PRESENTATION ET PROCEDURES
Des contrats seront passés avec les organismes sollicitant sur la base d'un dossier de projet dûment
établi et conforme aux modalités de financement, aux procédures de gestion et de contrôle mises en
place par le Gouvernement et ses partenaires. Le partenaire de l’Etat se réserve également de participer
à l'ouverture des chantiers de manière à s'assurer que tout est mis en place pour garantir les meilleures
chances de succès au projet. Dans cette perspective, le partenaire cherchera préalablement le support
des autorités légalement constituées et organisera des séances de motivation avec la population.
Chaque fois que le Gouvernement entreprend, à travers un partenaire, le financement d'un projet, il
envisagera autant que possible la réhabilitation de l'infrastructure et son entretien sur une période ne
dépassant pas 3 à 6 mois, l’entretient sera par la suite à la charge des bénéficiaires directs à travers
leurs organisations.
b. EVALUATION EX ANTE
Tout organisme ou Institution sollicitant pour la première fois un financement, fournira autant que
possible les renseignements permettant de remplir le formulaire de demande de financement afin de
permettre une appréciation de:
Présenter une structure budgétaire telle que le budget de la main-d’œuvre oscille entre 40 et
65% du coût total du projet, compte non tenu de l'assistance éventuelle pour le renforcement
administratif prévu par le programme.
La capacité de l'organisme à gérer le projet en vue de déterminer le renforcement
administratif éventuel pour garantir le succès du projet.
les caractéristiques techniques du projet
l'impact économique et social sur la population et la zone d'implantation
la structure de coût du projet et partant sa comptabilité avec les objectifs du programme.
Il reste entendu que cette organisation n'est pas rigide et peut être modulée suivant le type et la
dimension des ouvrages à exécuter. On déterminera cas par cas les ouvrages et les types de travaux
pour lesquels ['organisation s'arrête au chef d'équipe, ceux qui nécessitent un ou plusieurs
contremaitres et ceux pour lesquels un ingénieur est indispensable. Dans chaque cas, la responsabilité
de l'organisation du chantier incombe directement au "chef de chantier" qui sera en l'occurrence le
technicien le plus qualifié.
Le Chef de Chantier
Compte tenu de l'envergure et de la complexité des travaux à exécuter, le Chef de Chantier
(Responsable Technique) sera éventuellement un Ingénieur ou un Contremaitre. Le Chef de Chantier,
Ingénieur ou Contremaitre, sera responsable du fonctionnement du chantier, de la réalisation des
travaux, de la gestion du personnel et des matériaux.
Le Contrôleur
Il est le responsable administratif du chantier. TI veille à la tenue régulière des cahiers de stocks de
matériaux et d'outils, du cahier de présence générale et de tous les autres outils de contrôle qui
pourront lui être confiés par le Chef de Chantier (Responsable Technique).
Le Chef d'équipe
Le Chef d'Equipe sera directement responsable du contrôle de présence des manœuvres et des
ouvriers, du contrôle des outils mis à sa disposition, A cet effet. il remplira régulièrement les
instruments de contrôle qui seront développés ci-après et dont les formes sont présentées en annexe 3.
Il est responsable de la performance de l'équipe.
a. Le Cahier de Chantier
C'est la minute de l'exécution des travaux; il est tenu au jour le jour par le Chef de Chantier (Responsable
Technique) et contient toutes les informations du chantier. Devront y être consignés particulièrement: le
jour, la date, le nombre total de présents par catégorie d'employés, la visite des contrôleurs du
Partenaire, le mouvement des stocks, le travail réalisé pour la journée et tout évènement important
pouvant influencer la marche des travaux. Le jour de leur visite, les Représentants du Partenaire devront
y inscrire leurs remarques et les signer. Il est tenu sur un cahier à couvertures rigides de 96 pages par
exemple.
b. Le Cahier de Stock
Ce cahier, tenu au dépôt principal du projet, fera ressortir les mouvements "entrée" et "sortie" des
matériaux et des matériels ainsi que l'état des stocks. Il est tenu par un contrôleur qui y dressera
l'inventaire des outils et les renseignements pertinents des fiches de rentrée.
Concernant l'utilisation journalière des outils, le contrôleur établira conjointement avec le Responsable
Technique le moyen le plus efficace pour le suivi de leur entrée et sortie au dépôt. Il est tenu sur un
cahier à couvertures rigides.
Figurent aussi dans ce tableau pour chaque activité, le nombre d'homme-mois espéré et celui
effectivement employé ainsi que l'avancement des dépenses correspondantes.
Le tableau fera aussi ressortir les montants dépensés par catégorie:
Le montant pour les travailleurs, chef d'équipes, ouvriers
spécialisés et contrôleurs
Le montant pour l'achat des matériaux et transports etc..
Les montants pour les dépenses de bureaux, comptable, rapports, photos, foreman,
Ingénieurs etc ..
3.6 SANCTIONS
Les sanctions seront celles généralement adoptées dans le cadre de ce genre de travaux, allant de
la suspension pour quelques jours, la retenue sur la paie pour outils non rendus jusqu'à la
révocation pure et simple, sans dédommagement, ni préavis.
Ces salaires sont prévus pour des journées de 7 heures de travail dont les horaires restent
flexibles notamment en milieu rural, surtout avec l’exécution par contrat.
Ces inspecteurs seront présents sur les chantiers au minimum deux heures par jour de travail.
Eléments Contractuels: Les chiffres inscrits sous cette rubrique proviennent des articles un, et trois
du contrat.
Tâches Complétées: Les chiffres inscrits sous cette rubrique proviennent de sources différentes,
ainsi:
La ligne "Totaux au début de cette Période" est la même que "Total Réalisé à ce jour" du
rapport précédent.
La ligne "Réalisations de la période" provient: (1) du nombre réel de kilomètres réalisés et
constatés par l'Ingénieur du Partenaire; (2) des 152 tableaux "F" attachés au tableau "B" pour le
nombre de jours, le nombre de travailleurs et le montant des salaires payés.
La ligne "Total Réalisé à ce jour" est la somme de Totaux au Début et de Réalisation à ce jour.
Le "Pourcentage de Réalisation' est le rapport de Total Réalisé sur les Eléments Contractuels.
Ce rapport est une copie du Journal des déboursés. Les salaires (tableau "F") sont considérés
comme un déboursé par tableau. Il n'est donc pas nécessaire d'inscrire le nom de chaque salarié.
Les factures ou reçus originaux doivent être attachés au rapport. Toute dépense non justifiée par
un reçu ou une facture originale sera rejetée et non remboursée, jusqu'à régularisation.
Le montant de la ligne Solde disponible doit être le même que le montant du Solde disponible du
tableau "E".
Les catégories et les montants du budget sont les mêmes que ceux qui apparaissent à l'article en
question du contrat.
Le total des déboursés de la période est le même que celui du tableau "B", mais disposés par
poste budgétaire.
Le total des déboursés cumulatifs est l'addition des Déboursés cumulatifs du rapport de la
période précédente et des Déboursés de la période par poste de budget.
La colonne Solde permet de connaître le solde non décaissé du budget par catégorie et permet
de préparer un réalignement des catégories du budget si nécessaire.
Afin d'être en mesure de compléter ce tableau sans dépassement, un budget par période de
deux semaines et par poste budgétaire (voir article 5 du contrat) doit être préparé
immédiatement après la signature du contrat, afin d'établir avec autant de précision que possible
les besoins de fonds nécessaires à la bonne réalisation du projet par période.
A noter. Lors de la deuxième demande d'avance, la première colonne "Première Période" devient
"Deuxième Période" et la "Deuxième Période" devient "Troisième Période" et ainsi de suite d'une
demande à l'autre.
Le montant de la ligne:
"Avances cumulatives du début de la période": provient de la demande d'avance
précédente;
"Avance reçue durant la période": provient du tableau "B";
"Avances cumulatives à ce jour": est la somme des deux lignes précédentes;
"Déboursés cumulatifs à ce jour": provient du tableau "C";
"Solde disponible': est la différence entre les avances cumulatives et les déboursés
cumulatifs et doit être le même que dans le tableau "B";
"Budget des deux prochaines périodes": provient du tableau "D";
"Montant demandé": est la différence entre le budget des deux prochaines périodes et le
solde disponible.
La certification doit être signée par le Directeur du projet, qui est aussi le Contracteur.
Il est à noter:
Que la première demande d'avance sera préparée pour les deux premières périodes du
budget. A ce moment, les tableaux D et E seulement sont complétés et signés.
Les demandes d'avance suivantes seront préparées chacune pour deux périodes, en
préparant tous les tableaux (A, B, C, D et E) à partir du budget initial.
Les demandes d'avance sont faites dès qu'une période est terminée. Ces demandes seront
successivement pour les deuxième et troisième périodes. La suivante pour la troisième et la
quatrième période et ainsi de suite.
Exemples:
1ère demande pour 1ère et 2ème périodes
2ème demande pour 2ème et 3ème périodes
3ème demande pour 3ème et 4ème périodes, etc ...
A la fin de la semaine, le comptable fait le calcul des salaires de chacun des travailleurs et totalise
la colonne "Salaire Total". Ce total est porté comme déboursé au tableau "B". Le Directeur vérifie
l'ensemble du tableau "F", l'approuve et le date. Les salaires sont ensuite distribués aux
travailleurs.
Afin de respecter les termes de l'article quatre, le contracteur est tenu de compléter et de
conserver pour fin de vérification la fiche d'embauche de chaque travailleur embauché.
La Fiche d'embauche est tenue à Jour en y indiquant tout changement survenant au cours de
ce projet, tel la raison de fin d'emploi ou autre.
Les fiches sont classées et conservées de tel sorte qu'elles demeurent disponibles pour
vérification en tout temps.
Tableau A
Nombre DU PROJET
RAPPORT D'EXÉCUTION ET D'INSPECTION Nombre Nombre Montant
Km Jours Travai11eurs Salaires
ELEMENTS CONTRACTUELS
..
Projet de réfection d'un tronçon de: ...................
De 1 a route entre ... et entre ". Nom du Contracteur
sur une période de: ...................
Travailleurs budgétisés Nom du Projet ...................
Salaires budgétisés ............
(Selon article 2 du contrat) Numéro: .................................. .......
TACHES COMPLETEES
Pour 1e mois se terminant le .............................................................
.............
Totaux au début de cette période ................ . ............... ................
...
.............
Réalisation de la période (tableau B) ................ ................ . ...............
...
Total réalisé à ce jour ................ . ............... ................ ............
....
Nom du Contracteur
Nom du Projet
Numéro: ............................
.......................................................................
....................... ...............................................................................
Nom du Contracteur
Nom du Projet
Numero: ............................
A Montant B C A-C
No Catégorie du Budget Déboursés Déboursés Solde
Période Cumulatifs
Total
Tableau D
Nom du Contracteur
Nom du Projet
Numero: ............................
No
Catégorie Première Deuxième Total
Période Période
1 Postes Budgétaire
2 selon
Total
TABLEAU E
Nom du Contracteur
Nom du Projet
Numéro: ............................
Moins:
Déboursés cumulatifs à ce jour (tableau C) < .................................................)
Moins:
Budget des deux prochaines périodes (tableau D) .......................
CERTIFICATION:
Le soussigné certifie par la présente: (1) que le montent ci-dessus représente la meilleur
estimation des fonds nécessaire pour les déboursés encourus pour la période décrite, (2)
qu'un remboursement sera fait dans le ces de déboursés
re Jetés en accord avec les termes du contrat.
Ti tre: .................................................................
. Tableau G
FICHE D'EMBAUCHE.
NOM DU CONTRACTEUR
NOM DU PROJET
NUMERO DU PROJET
Nom de l'employé:
Adresse:
Date d'embauche:
Raison:
Salaire Journalier:
Position:
Superviseur:
Signature de l'Employé:
Préparé par:
Date:
PROCÉDURES ADMINISTRATIVES ET FINANCIÈRES POUR LES SOUS-PROJETS
Le Partenaire du Gouvernement espère clarifier certains points relatifs aux divers types de
documents de support qu'il acceptera concernant les dépenses des sous-projets. Ainsi on se met
d'accord sur des points spécifiques en ce qui concerne l'acceptation ou le refus de certaines
formes d'évidences pour la gestion des fonds dont le sous-projet assumera l'entière
responsabilité.
Ces procédures sont des règles uniques applicables dans le cas d'Haïti. Cependant, ce document
ne prétend pas être une étude exhaustive. Les Principes Comptables Généralement Reconnus
sont les règles qui devront être suivies sauf avis contraire.
Le partenaire du Gouvernement demande aux sous-projets de soumettre les CVs des trois (3)
personnages clés de l'administration pour approbation. Ces dits personnages devront participer à
un séminaire sur les procédés administratifs et financiers avant toute avance de fonds.
REÇUS DE PA YROLL
L’expérience haïtienne a montré que les reçus de payroll pour les travaux de main d'œuvre sont
souvent paraphés par des individus ne sachant ni lire, ni écrire. Le sous-projet aura soin de
fournir la liste des travailleurs avec le montant payé et la période couverte portant la signature
de la personne qui a préparé et approuvé le payroll. Les individus recevant la paye devront ou
signer leur nom, faire une marque ou mettre leur empreinte digitale. Ceux qui auront fait une
marque ou auront mis leur empreinte, devront avoir aussi la signature de deux témoins. Le
Partenaire acceptera ce type d'évidence pour les dépenses concernant le payroll des travailleurs.
DOSSIERS DU PERSONNEL
PROFORMAS
Le plus souvent, lors de l'achat de certains matériels, il est impossible de se procurer 3 proformas en
Haïti. Cependant, les sous-projets auront à cœur d'obtenir et de soumettre des proformas quand cela
est possible. Autrement, il faudra noter dans les dossiers qu'il était impossible de trouver d'autres
fournisseurs. Cette pratique sera acceptée par l’institution partenaire.
REÇUS
Il est très commun aussi en Haïti que les fournisseurs en dehors de Port-au-Prince, Cap-Haitien, Cayes
et Gonaïves, ne puissent délivrer de reçus imprimés. Dans ce cas les sous-projets peuvent préparer les
reçus et les faire signer par les fournisseurs comme preuve de réception de paiement; ou encore, le
fournisseur peut préparer un reçu à partir d'un bloc de reçus vierges et le signer. Ces sortes de reçus
ont très peu d'information dû à la faiblesse du système administratif du fournisseur. Pour ces
acquisitions il est très difficile d'avoir des reçus marqués "Payé" ou "Livré". Dans ce cas, on demandera
aux sous-projets de mentionner que le matériel a été reçu sur place.
COUTS DIRECTS DE SUPERVISION
Les couts directs de supervision sont limités à un pourcentage bien spécifique par rapport aux couts
d'opération (main d'œuvre). Cependant, les dépenses ne sont pas limitées à des postes spécifiques. Le
programme est flexible sur cette catégorie budgétaire à cause des imprévus dans les travaux
d'implantation de projet. Cependant on insiste sur le fait que les dépenses doivent être raisonnables,
supportées par des reçus et justifiées pour les besoins de supervision du sous-projet. Les 3 personnes
clés de chaque organisation devront préparer un bref rapport mensuel indiquant les travaux réalisés
pour la période déterminée.
BANQUES
En Haïti, les banques et les coopératives fournissent les états de compte en retard, et prennent plus de
12 jours pour rendre disponibles les chèques provenant d’un autre banque et encore plus pour des
chèques d’une institution bancaire étrangère. En conséquence, les sous-projets soumettront les
réconciliations bancaires quand elles sont disponibles, mais les contraintes dues à la production des
rapports ne nous permettent pas d'attendre les états de compte. L’institution partenaire du GOH
demandera aux sous-projets de préparer une réconciliation bancaire quand les états de compte sont
disponibles. Si les états de compte arrivent après la date prévue pour la présentation du rapport
financier, le sous-projet présentera le rapport financier au moment prévue et donnera la réconciliation
bancaire quand elle sera prête. Le staff révisera les réconciliations bancaires sur place et le sous-
projet fournira une copie au bureau de l’institution partenaire à la soumission du prochain
rapport financier. Le fait de ne pas produire la réconciliation bancaire après l'arrivée des états de
compte, peut entrainer un retard pour les avances futures.
DEBOURSÉS
Quelques-uns des sous-projets pourront être exécutés par des organisations relativement petites
et tous les débours et responsabilité des numéraires tombent entre les mains d'un seul individu,
qui est généralement le Directeur du sous-projet. La situation n'est pas idéale pour un contrôle
financier, mais c'est une réalité pour quelques-uns des plus petits projets. On demande toujours
au Directeur de projet de signer une déclaration selon laquelle il ou elle est entièrement
responsable de la sécurité des actifs et toutes sorties d'argent. On essaie de séparer le contrôle
des liquidités et des déboursés de la comptabilité. Cependant, ce n'est pas toujours possible avec
certains sous-projets. On demande aux sous-projets de préparer des demandes de dépenses qui
contiennent le nom du projet, ce que l'on doit acheter et quelques explications. Le Directeur du
projet ou la personne autorisée doit signer cette demande et y joindre le reçu.
COMPTE BANCAIRE
On demande à tous les sous-projets d'ouvrir un compte bancaire au nom de l'organisation afin
de séparer les fonds du projet des fonds provenant d'autres sources. Sinon, on ne fera pas
d'avance de fonds. Autrement, on remboursera le sous-projet sur présentation des reçus qu'il
aura payés.
CAISSE
La caisse est utilisée dans plusieurs régions rurales, faute d'institution bancaire dans les
environs. Certaines banques limitent le nombre de chèques que l'on peut émettre à trois ou
quatre par mois. Les mêmes procédures sont appliquées pour les caisses que pour les chèques.
Chaque mois, une réconciliation de la caisse est requise quand elle est utilisée à la place des
chèques. Le Directeur du projet et le Comptable devront certifier et signer la réconciliation.
RAPPORT
Chaque sous-projet soumettra un rapport financier 30 jours après la signature du contrat. Afin
d'assurer un apport continu et régulier de fonds, il est extrêmement important de soumettre
ces rapports au moment prévu. L’institution partenaire donnera le format à suivre pour la
préparation des rapports qui devront inclure les informations financières ou autres, requises.
DEMANDE DE PAIEMENT
Nom de l'Organisation:
Date: ________________________________________________
Bénéficiaire ---------------------------
Montant o
0
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Commentaires: (Donner tous les détails: Pourquoi, où, ce qui justifie cette dépense)
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RECU
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SIGNATURE DU VENDEUR:
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SIGNATURE DU BÉNÉFICIAIRE:
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