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- OUADAH ABDERRAHMEN
Promotion N° 26
2018/2021
Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Introduction générale
CHAPITRE I...................................................................................................................................................6
FOND DU RAPPORT......................................................................................................................................6
I.1 PERESENTATION DE L’ENTREPRISE................................................................................................7
I.2 Présentation de projet...............................................................................................................11
I.3 Immersion professionnelle.........................................................................................................15
CHAPITRE II................................................................................................................................................17
Préparation du chantier.............................................................................................................................17
II.1 Le marché...................................................................................................................................18
II.2 Etude de sol...............................................................................................................................31
II.3 Installation de chantier..............................................................................................................35
II.4 ORGANISATION DE CHANTIER....................................................................................................55
II.5 Planification................................................................................................................................59
II.6 PLAN D’HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT.....................................................................69
CHAPITRE III...............................................................................................................................................72
CONDUITS DES TRAVAUX DE REALISATION................................................................................................72
III.1 Gros œuvre...................................................................................................................................73
III.2 Infrastructure.............................................................................................................................92
III.3 Superstructure............................................................................................................................97
III.4 Corps d’etat secondaire...............................................................................................................97
CHAPITRE IV.............................................................................................................................................119
IV.1 La gestion.................................................................................................................................120
IV.2 La gestion de la main d’œuvre + personnel..............................................................................122
IV.3 Gestion du matériel..................................................................................................................126
IV.4 Hygiènes et sécurité.................................................................................................................131
REMERCIMENTS
Avant tout, nous remercions le bon ALLAH clément et miséricordieux de nous avoir
donné la force, le courage et l'intelligence pour réaliser ce modeste « mémoire » fin
de formation qui consiste à mettre en pratique tous les savoirs et savoir-faire acquis
tout au long des semestres au cours du stage.
D'une autre part, Nous tenons à remercier fortement nos familles respectives ; la
famille OUADAH et la famille AMMI qui ne nous ont jamais abandonné et qui nous
ont soutenu dans les moments difficiles, nous sommes fiers d'avoir des familles
comme vous.
Nous ne pouvons pas oublier notre cher professeure Mlle. BRAMGI qui est aussi
notre promotrice ; pour sa patience, son courage et son amour, pour tout son
possible de nous inculquer toutes les connaissances nécessaires pour réaliser ce
modeste travail.
Ainsi qu'à tous les professeurs qui nous ont enseignés nous tenons à remercier tous
les employés de l'institut national spécialisé dans la formation et l'enseignement
professionnel (EX ITTPB) en allant du directeur jusqu' au dernier employé ; pour leur
accueil, leur assistance et leur conseil durant les année passés nous vous remercions
pour le temps qu'on a vécu ensemble.
tendres encouragements et leurs grands sacrifices, ils ont pu créer le climat affectueux
profonds sentiments envers eux. On prit ALLAH de les bénir, de veiller sur eux en
espérant qu'ils seront toujours fiers de nous, a nos sœurs et nos frères.
A nos frères et sœurs : Ceux qui ont partagé avec nous tous les moments
A tous nos professeurs : Leur générosité et leur soutien nous oblige de leur
A tous nos amis et collègues : Ils pont trouver ici le témoignage d’une fidélité et
d'une amitié infinie. Tout l’équipe CTB p26 et les amis de 3MT.
Introduction générale
Comme toute construction destinée à servir et à isoler qui a été réalisé pour l'innervation
humaine ou un ouvrage d'un seul tenant composé de corps des bâtiments couvrant des espaces
habités lorsqu'il est d'une taille importante. Pour toute le payes dont le développement est lié à la
construction ; précisément la construction de logement sociaux pour protéger ses habitant. La
crise du logement est devenue un souci majeur pour tout Algérien aspirant à une vue décente.
Vieux, jeunes, homme, femme tous sont confronté au problème épineux qui est le logement,
malgré le multiple formel mise en place par l'état pour permettre tout un chacun d'y accéder ce
droit. Elle est engagée à la construction des 2110/5000 logements sociaux à Sidi Abdellah «
Rahmania » pour une entreprise de réalisation Cosider Construction Dar El Beïda. Comment
l'entreprise pourra réaliser sans l'intervention d'un conducteur de travaux, qui est un
professionnel de premier ordre dans le chantier ? Et pourquoi le projet n'a pas été réalisé
dans le délai donné par le maitre d'ouvrage ? Et pour répondre à cette problématique, notre est
structuré en quatre (4) chapitres comme suite : Chapitre 1 : FOND DU RAPPORT : Le fond du
rapport explique la représentation de l'entreprise qui a pour objectif de réaliser le projet.
Chapitre 2 : PREPARATION DE CHANTIER : C'est un lieu où on regroupe les hommes,
machines et matériaux et nécessite à chaque fois une nouvelle organisation. Chapitre 3 :
CONDUITE DES TRAVAUX DE REALISATION : Le suivi est l'ensemble des méthodes
utilisées sur un chantier dans le souci de respecter les différentes normes de construction et
conformément au cahier de charge (plan d'exécution, devis descriptifs). Chapitre 4 : GESTION
DE CHANTIER : Tous les chantiers requièrent de l'organisation de l'organisation et de la
méthode, mais les conditions de travail (conforts et sécurité) les moyennes humaines et
matérielles, les contraintes logistiques et environnementales différent selon les types de
chantiers.
CHAPITRE I
FOND DU RAPPORT
I.1 PERESENTATION DE L’ENTREPRISE
I.1.1 HISTORIQUE DE COSIDER :
- COSIDER construction
- COSIDER canalisation
7
Le département d’affection pour notre projet actuelle est « COSIDER
1. Division fondation.
4. Division bâtiment.
8
(coffrage tunnel) et dispose de moyens matériels en bon état de fonctionnement
9
lui permettant d’assurer la couverture totale des besoins de ses clients notâmes
pour les activités de terrassements et de gros œuvres.
10
I.1.3 Organigramme de l’entreprise Cosider construction pole B131
11
I.2 Présentation de projet
I.2.1 Situation de terrain du projet :
Le terrain de ce projet se situe à RAHMANIA W. ALGER, l’assiette du projet est délimitée
comme suit :
1- Au nord, par un terrain vague
2- Au sud, par des broussailles et un talweg
12
I.2.2 La géologie locale :
D’après la visite du laboratoire de sol (LCTP ALGER), le terrain constituant
le site du projet est de nature argile marneuse en surface avec une mince couche
de terre végétale.
I.2.3 Sismicité :
La région d’Alger est située dans la zone III, zone de forte sismicité. La
conception et la réalisation des ouvrages projetés devront tenir compte de la
sismicité de la région et du règlement parasismique algérien en vigueur.
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I.2.5 Fiche technique générale du projet
Projet :Etude (Logements Locaux à usage Etude et Réalisation de 5000 logements sis à
commercial et professionnel, Service, RAHMANIA
conciergeries et VRD) et Réalisation de
5000 logements location-vente en Tous
Corps d’Etat(TCE) avec locaux à usage
commercial et professionnel, conciergeries
sans VRD, EAC 08 et 02 Ex DAS
Boussalem Boualem (Q19) ville nouvelle
de Sidi Abdellah, Commune de
RAHMANIA, Wilaya d’ALGER.
Programme :
14
I.2.6 La surface habitable :
La surface habitable totale de la partie logement est évaluée à 387 500.00 m², avec
une tolérance de l’ordre de moins trois pour cent (- 3%), déterminée comme suit :
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I.3 Immersion professionnelle
Finalement se stage nous permettra d’être plus performants et réactif dans notre poste de
responsabilité qui est conducteur de travaux
16
I.3.2 Le rôle du conducteur de travaux
Véritable chef d’orchestre du chantier, le conducteur de travaux à un rôle clé afin de mener à
bien le projet de construction. Focus sur ce métier à hautes responsabilités du secteur du
bâtiment et travaux publics.
Il intervient durant toutes les phases du chantier depuis l’étude du dossier jusqu’à la livraison
du projet. Durant le processus, il est amené à travailler en relation avec les acteurs qui
interviennent durant les travaux (architectes, ingénieurs, techniciens, chef de chantier et
ouvriers).
Organiser le chantier. Cela implique de choisir les entreprises partenaires durant les
travaux, d’analyser les plans qui lui sont soumis (plans d’architecte, cahiers des
charges, devis, etc.) et de déterminer la main-d’œuvre nécessaire ainsi que les méthodes
de réalisation ;
17
CHAPITRE II
Préparation du
chantier
18
II.1 Le marché
II.1.1 DÉFINITION :
Le marché est un contrat (accord) écrit entre deux ou plusieurs personnes morale ou
physique.
- Le marché de travaux.
- Le marché d’étude.
- Le marché de contrôle.
- gré à gré : Un contrat de gré à gré est une forme de contrat en droit civil, défini par opposition
au contrat d’adhésion. Alors que le contrat d’adhésion est un texte défini à l’avance par l’une
des parties qui ne peut être qu’accepté ou rejeté par le cocontractant, le contrat de gré à gré est
négocié entre les deux parties pour aboutir à un accord.
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II.1.4 MODE DE PASSATION DU MARCHE
Le présent marché est passé selon la procédure de gré à gré simple en application des
dispositions de l’article 49 alinéas 4 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015
portant réglementation des marchés publics et des délégations du service public et après l’accord
préalable du gouvernement donné lors de sa réunion tenue le 20 Juin 2017, et approuvé par le
conseil des ministres du 06 septembre 2017.
Le montant du présent marché est arrêté sur la base d’un prix de revient du mètre carré
habitable moyen.
De : 42.800,00 DA/TTC.
REALISATION
14.987.362.385,33 09% 1.348.862.614,67 16.336.225.000,00
(98,5%)
En hors taxes :
En toutes taxes :
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En chiffres : 16.585.000.000,00DA/TTC.
En Lettres : SEIZE MILLIARDS CINQ CENT QUATRE VINGT CINQ MILLIONS
DINARS, en toutes taxes comprises.
Prix du
Gabarit Taux (%) Surface (m²) m²/hab Montant en TTC
DA/TTC
R+5 60 232 500 42 000,00 9 765 000 000,00
R+9 40 155 000 44 000,00 6 820 000 000,00
La nature et l’importance des prestations sont décrites dans les pièces contractuelles
énumérées à l’article 06 ci-dessous et annexées au présent marché.
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A. ETUDES
B. REALISATIONS
SUPERSTRUCTURE SUPERSTRUCTURE
LOT 1. Gros œuvre 1. Gros œuvre
N°II 2. Maçonnerie 2. Maçonnerie
3. Etanchéité 3. Etanchéité
4. Enduits et revêtement 4. Enduits et revêtement
5. Menuiserie a bois 5. Menuiserie a bois
b) PVC b) PVC
c)MDF c) MDF
6. Electricité 6. Electricité
7. Plomberie sanitaire 7. Plomberie sanitaire
8. Peinture et vitrerie 8. Peinture et vitrerie
9. Ascenseur
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II.1.7 DELAI D’EXECUTION
Le délai objet du présent marché est à QUARANTE DEUX (42) mois de quantième à
quantième. Ce délai cours à partir du lendemain de la date de signature de l’ordre de service
notifié par le service contractant au cocontractant prescrivant le commencement des travaux et ce
conformément aux dispositions de l’article 35 ci-dessous.
Dans un délai de cinq (05) jours suivant l’ordre de service prescrivant le commencement des
travaux, le cocontractant soumettra à l’approbation du service contractant un planning actualisé
sur les échéanciers de réalisation des ouvrages dont il a la charge.
Le délai global du présent marché est de QUARANTE DEUX (42) mois et se décompose
comme suit :
Dans le cas où il ne peut être tenu compte des prix contractuels fixés au marché, pour les
opérations nouvelles, de nouveaux prix seront déterminés par les deux parties
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En tout état de cause, tout changement intervenant dans l’exécution des travaux du présent
marché en plus ou en moins des prévisions initiales sera sanctionné obligatoirement par avenant
conformément aux articles 135 à 139 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015,
portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
En application des articles 147 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 Septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public. Tout retard accusé par
le cocontractant sur le délai d’exécution dûment constaté entraînera à son encontre l’application
de pénalités journalières calculées de la manière suivante :
M
P = -----------
10 X D
Cette pénalité sera appliquée sans préavis par rapport au délai global conformément au
planning contractuel.
Le montant total des pénalités sera limité à dix pour cent (10%) du montant initial du marché,
augmenté le cas échéant du montant des avenants.
P = Pénalité journalière
M = Montant du marché
D = Délais contractuels exprimés en jours calendaires (jours ouvrables et non ouvrables).
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le service
contractant qui, peut sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduire le montant
de ces pénalités de toutes les sommes dont le cocontractant est redevable. Le paiement de ces
pénalités par le cocontractant, qui représentent une évaluation forfaitaire des dommages et
intérêts dus au titre du retard dans l’exécution des travaux, ne libère en rien le cocontractant de
l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il a souscrit au titre du marché.
24
Dans le cas où le montant des pénalités de retards viendrait à dépasser le seuil de 10% du
montant du marché et ses avenants, le service contractant se réserve le droit de résilier le marché
aux torts du cocontractant, sans préjudice des poursuites judiciaires et des sanctions qui pourront
être exercées à l‘encontre du cocontractant.
Toutefois, le cocontractant, peut être dispensé des pénalités de retards dans les conditions
prévues à l’article N° 147 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 Septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics, et des délégations de service public.
II.1.11 ATTACHEMENTS
Le contractant devra sous sa responsabilité faire connaître en temps utile et avant qu’ils ne
soient cachés, les ouvrages et fournitures dont les quantités et les qualités ne pourraient pas être
constatées ultérieurement.
Les attachements des travaux ou fournitures dont la nécessité serait rendue évidente en cours
d’exécution, sont établis par le cocontractant et le maître d’œuvre, puis soumis à la vérification
du service contractant.
Pour tous les travaux comportant des canalisations (collecteurs, tuyauteries, câbles, lignes,
etc.) apparentes ou cachées, le cocontractant devra joindre aux mémoires, les schémas complets,
plans de montage, notices de fonctionnement et d’entretien de ses installations .
25
Etudes (Logements, Locaux à usage commercial et professionnel, Service, conciergeries et
VRD) et Réalisation de 5 000 logements location-vente en Tous Corps d’Etat (TCE) avec
locaux à usage commercial et professionnel, conciergeries sans VRD, EAC 08 et 02 Ex
DAS Boussalem Boualem (Q19), ville nouvelle de Sidi Abdellah, Commune de RAHMANIA,
Wilaya d’ALGER.
RECAPITULATION GENERALE
BATIMENT R+ 5 ET R+9
Désignation des ouvrages Montant Ratios
26
II.1.12 SOUS-TRAITANCE
En application des articles N° 140 à 144 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre
2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public ; le
cocontractant ne peut sous-traiter une ou plusieurs parties de son marché sans l’autorisation
expresse du service contractant.
Les études sont sous-traitées avec un bureau d’études de droit Algérien inscrit au tableau
National de l’ordre des architectes.
La sous-traitance ne sera permise qu’avec un bureau d’études qualifié et ayant des références
professionnelles et des moyens conformes aux tâches à sous-traiter sous réserves des dispositions
de l’article 75 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des
marchés publics et des délégations de service public.
Le partenaire cocontractant ne peut pas engager des sous-traitants qu’après accord écrit du
service contractant.
L’entreprise doit privilégier la sous-traitance avec des petites et moyennes entreprises par le
biais de l’ANSEJ, le CNAC et l’ANDI et œuvrer à recruter et former une main d’œuvre locale.
27
En outre, le service contractant veillera à vérifier que les sous-traitants proposés ne sont pas
exclus de la participation aux marchés publics, en application des dispositions de l’article 75, 89,
90, 91, 92, 93 et 94 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
L’ordre de commencement des prestations fait l’objet d’un ordre de service obligatoire établi
et signé par le service contractant et notifié au cocontractant conformément aux articles 135 et
136 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés
publics et des délégations de service public.
Lorsque le cocontractant estime que les prescriptions d’un ordre de service dépassent ses
obligations contractuelles, il doit, sous peine de forclusion en présenter l’observation écrite et
motivée dans les cinq (05) jours à dater de la notification de l’ordre de service. La réclamation ne
suspend en aucun cas l’exécution de l’ordre de service mis en cause.
28
ODS N°4 : (20/05/2020)
- La prorogation du délai.
29
ODS de démarrage
30
ODS arrêt des travaux
31
II.2 Etude de sol
II.2.1 Introduction :
Avant le commencement des travaux on passe sur une étape très importante qui est l’étude de
sol des fondations sur lequel notre projet devrait reposer. Connaissant la structure très hétérogène
de la croute terrestre pour projeter correctement une fondation il est nécessaire d’avoir une bonne
connaissance d’état des lieux au voisinage des fondations a édifier, mais il est surtout
indispensable de posséder des renseignements aussi précis que possible sur les caractéristiques
des différentes couches qui constituent le terrain de fondation et ceci a une profondeur suffisante
qui dépend des dimensions de fondations projeté.
Donc une reconnaissance des lieux et du sol est indispensable et ceci pour des raisons de
sécurité afin de limiter le tassement de la fondation et en même temps pour éviter le basculement
ou la ruine de l’ouvrage.
32
II.2.5 Contrainte admissible :
A partir des essais pressiométriques :
33
De ce qui précède, la contrainte admissible par zone sera limitée comme suite :
34
II.2.8 Conclusion :
Le présent rapport expose les résultats obtenus des investigations géotechniques du projet de
5ooo logements AADL, au niveau de RAHMANIA dans la wilaya d'Alger.
Du point de vue topographique, le site occupe un terrain relativement en pente, avec une
morphologie collinaire à pente accentuée par endroit.
Le site est du point de vue géologique, constitué par une couche de recouvrement de nature
argilo-marneux, peu sableux par endroit, surmontant un substratum marneux de couleur grisâtre.
La campagne de reconnaissance géotechnique, basée sur les sondages carottés ainsi que les
sondages pressiométriques ont pu mettre en évidence la présence d'un sol d'assez bonne
résistance.
Les valeurs de la pression limite (Pl) et du module pressiométrique obtenus ont révélé pour la
couche de nature argile marneuse un sol normalement consolidé à sur consolidé, avec des valeurs
de pressions limites comprises entre 4.11 bars et 39.02 bars et de modules pressiométriques
comprises entre 31.66 et 1486.05 bars.
Les valeurs de la pression limite (Pl) et du module pressiométrique obtenus ont révélé pour la
couche de nature marne grise un sol normalement consolidé à sur consolidé, avec des valeurs de
pressions limites comprises entre 10.45 et 65.34 bars et des modules pressiométriques
comprises entre 85.60 et 1774.52 bars.
Nous préconisons des fondations superficielles de type semelles isolées chainées par des
longrines de liaisons ou filantes croisées dans les deux sens selon l'appréciation du bureau
d'étude, ancrées dans la couche de nature argile marneuse à partir de -02.00 m de profondeur par
rapport au niveau de terrains naturel actuel.
35
II.3 Installation de chantier
II.3.1 INTRODUCTION :
C’est la première opération à réaliser par l’entreprise dans la phase d’exécution des
travaux.
Elle nécessite des études préalables sur les différentes postes de travail et elle est
matérialisée par un plan d’installation de chantier.
Dossier d’architecture.
Le cahier de prescription spécial.
Vous pouvez voir le plan d’installation dans les annexes a la fin du mémoire.
36
III. Les éléments à porter sur le plan :
Ce plan doit être situé, un repère identifiable et permanent ou le nom d’une
rue ou deux rues adjacentes.
Les limites du chantier tel que la clôture et des éléments de repérage, nom
de rue et repère particulier.
Implantation de tous postes de travail, poste de bétonnage, poste de
ferraillage, poste de levage, zone de stockage, air de préfabrication et enfin les
cantonnements et les réseaux.
II. La grue :
a. La hauteur : la hauteur du bâtiment plus 5m de sécurité.
b. Aire de balayage : au minimum 75%.
c. La charge en bout de flèche : en fonction de l’élément le plus lourd sur chantier.
37
-La disposition des voies d’accès et de la circulation.
I. La clôture du chantier :
Pour déterminer le chantier et assurer une sécurité.
La clôture du chantier
38
II.3.5.1 Accès du chantier :
On doit prévoir une entrer principale et éventuellement des entrées secondaires qui permettent
l’accès facile au chantier et évitant le plus possible les encombrements.
39
II.3.5.2 Poste de gardiennage :
Le gardiennage est très important dans le chantier, vu le matériel et matériaux existant sur
le chantier devra être assuré en permanence jour et nuit.
Poste de gardiennage
40
II.3.5.3 Panneaux de signalisation :
Ils sont nécessaires et obligatoires dans tous les chantiers, placés à l’entrée en précisant le
lieu où se trouve le projet, le délai d’exécution, le maître de l’ouvrage, le maître de l’œuvre ;
panneaux de signalisation pour la circulation (danger sortie d’engins…etc.)
41
PANNEAU DE SIGNIALISATION
42
II.3.5.5 Installation des locaux :
On distingue par locaux les bureaux, magasins, sanitaires, vestiaires, ces locaux doivent
être bien équipés et en dehors des aires de balayages.
-Poste de ferraillage.
-Poste de coffrage.
-Poste de bétonnage.
-Poste de levage.
43
II.3.5.8 Le branchement du chantier :
a. Electricité :
Les bureaux, les sanitaires, Les grues, le poste de ferraillages et la centrale à béton
alimenté par des groupes électrogènes. En cas de coupure d’électricité un groupe électrogène de
secours est disponible.
Groupe électrogène
b. L’eau :
L’alimentation des eaux se fait par une conduite qui mente directement du réseau
d’alimentation publique ver les sanitaires.
c. Le gasoil :
Il est transporté par des camions citernes puis stokers dans une citerne fixée dans le
chantier.
44
Citerne du gasoil
45
II.3.6 Etude différents postes :
II.3.6.1 Étude du poste de bétonnage
II.3.6.1.1 INTRODUCTION :
Le béton est le matériau le plus utilisé dans la construction, sa fabrication va être
importante à la fois pour l’organisation du chantier et pour la bonne conduite du chantier.
Pour cela, on doit prendre soin de deux aspects critères qui sont :
Dans notre chantier le béton est préfabriqué par une centrale à béton situé à l’intérieur
précisément (Bloc 69 – 70) durant une période précise, a fin d’entamer les travaux au niveau de
cette air ils exige un déplacement de la centrale à l’extérieur du site.
Le béton est transporté par des malaxeurs avec une capacité de 6 m³, coulé par des bennes (à
l’aide d’une grue) et pompe à béton (girafe).
46
Tableau de bord de la centrale
47
II.3.6.2 Étude du poste de ferraillage
II.3.6.2.1 Introduction :
Vu l’importance du mode et de sa réalisation, il est commandé au poste de ferraillage,
une production d’une quantité d’armatures importantes pour l’alimentation parfaite du chantier
à un temps minimum en évitant le plus possible des pertes.
Le poste de ferraillage est une ressource très importante dans le chantier, il doit être bien
équipé et organisé.
48
II.3.6.2.3 LE MATERIEL DU POSTE DE FERRAILLAGE :
La cisaille électrique.
La codeuse électrique.
Table de façonnage des aciers (cadres, épingles…etc)
Le poste de ferraillage est alimenté par un groupe électrogène.
Cisaille électrique
49
Poste (Atelier) de ferraillage
50
II.3.6.3 Étude du poste de levage
51
La grue pour pouvoir assurer le transport des objets, doit pouvoir passer au-dessus des
obstacles en particulier les bâtiments à construire, donc elle doit avoir une hauteur qui = à la
hauteur du bâtiment + 5m de sécurité.
52
Grue à tour POTAIN
-Grue mobile :
Marque : LIEBHERR.
53
II.3.7 Coffrage tunnel
Le coffrage tunnel permet en même temps le coulage des voiles et dalle des cellules, pou cela
nous supposons qu’il s’agit de tunnel coquille présente des avantages précieux mais toute
fois comporte certains inconvénients.
Souplesse de fonctionnement.
II.3.7.2 Inconvénients :
Réglage parfois complexe.
Ne s’adapte pas à des hauteurs d’étages différents processus d’exécution (la norme du
C.T.C ).
Une pression est créée par la pompe pour faire monter les vérins, ce dernier fait monter les
tirants horizontaux pour le réglage de verticalité et les tirants diagonales pour le réglage du
niveau de la dalle enfin les tirants d’équerre pour avoir un angle de 90°.
54
Pour avoir un cycle de rotation équilibré qui donne une solution rationnelle et économique, il
faut suivre et tenir compte des paramètres suivants :
Mettre les calles à béton pour réserver l’enrobage, les gains électriques à l’intérieur du
ferraillage.
Décoffrage.
Nettoyage du coffrage.
II.3.7.6 La manutention :
La manutention des tunnels est une tâche très difficile qui consiste beaucoup d’attention. Elle
consiste à faire sortir la coquille en l’accrochant par des élingues classiques. Elle se fait a l’aide
de la grue à tour et transporter par un camion.
55
Pose tunnel pour voile de soubassement
Le chantier est un lieu où l’on construit durant une période mais comme on trouve, tous
les chantiers sont différents à cause de l’importance du projet, la nature du terrain et le site.
C’est pour cela que chaque chantier correspond une étude d’organisation différente et ce
dernier est d’une importance dans la réalisation des travaux, elle consiste à rechercher la
meilleure façon d’utiliser le facteur de production pour assurer l’efficacité et rentabilité de
l’action de l’entreprise (matériaux, matériel, main d’œuvre et moyens financiers).
L’organisation d’un chantier demande et impose un rythme de travail et pour cela il faut
une bonne utilisation des moyens humains et matériels dans le but de rechercher :
La rapidité.
La qualité.
L’économie.
56
II.4.2 DEFINITION :
L’organisation du travail intervient avant même son début et pour cela il faut une étude et
une planification qui s’adapte aux situations et conditions de travail.
Pour tous les projets de réalisation de bâtiment, il faut penser à leurs organisations
spéciales, dans le but de trouver :
Le mode du commencement des travaux.
Leurs emplacements.
Leurs dispositions.
57
La livraison de l’ouvrage au client dans les meilleures conditions.
58
critères simultanés A la suite chevauchement
Simplicité d’étude + + _
Nombre de manœuvre _ + +
_ _ +
Utilisation du matériel
Approvisionnement
_ + +
Remarque :
59
II.5 Planification
II.5.1 Le Métré
II.5.1.1 Le but :
Le but de métré est de déterminer le prix global d’un ouvrage ou d’une partie de l’ouvrage.
60
PROJET : 5000 logement AADL à Rahmania
MAITRE D'OUVRAGE : AADL
BUREAU D'ETUDES CHARGE DE SUIVI : BEREG
ENTREPRISE : COSIDER CONSTRUCTION
62
ETANCHEITE
AXE(1-2) (10-11) 6.45 3.75 02 48.37
AXE(2-3) (9-10) 15.50 3.70 02 114.70
AXE(3-4) (8-9) 12.60 3.80 02 95.76
AXE(4-5) (7-8) 13.00 3.70 02 96.20
1.10 2.05 02 4.51
AXE(5-6) 7.40 3.80 01 28.12
2.05 1.10 01 2.25
AXE(6-7) 10.35 3.70 01 38.29
M2 2.05 1.10 01 2.25
ENTREE 2.30 3.60 01 8.28
438.73
A DEDUIRE
RESERVATIONS 0.55 0.40 08 1.76
0.62 0.45 08 2.23
0.40 0.40 06 0.96
1.20 1.20 01 1.44
6.39
TOTAL ETANCHEITE 432.34
RELEVE D'ETANCHEITE
Fcde pple et post 37.65 02 1 75.30
fcd ltrl 15.50 02 1 31.00
AXES(3-9) 2.75 02 1 5.50
AXES(4-8) 2.60 02 1 5.20
ML
AXES(5) 5.35 01 1 5.35
AXES(6) 2.70 01 1 2.70
AXES(7) 2.65 01 1 2.65
Entree 3.60 01 1 3.60
RESERVATIONS 0.55 08 2 8.80
0.40 08 2 6.40
0.62 08 2 9.92
0.45 08 2 7.20
0.40 06 4 9.60
1.20 01 4 4.80
TOTAL RELEVE 178.02
JOINT PERIPHERIQUE
ML 131.40 01 1 131.40
TOTAL JOINT PERIPHERIQUE 131.40
GARGOUILLES EN PLOMB LAMINE 4mm
TERRASSE 4 4
U
ENTREE 1 1
TOTAL GARGOUILLES 5
63
II.5.2 Les Temps Unitaires
II.5.2.1 Définition :
C’est un temps nécessaire à un ouvrier ou une équipe pour réaliser une unité de travail.
Mode de construction
a) Le bureau de métré : pour établir les quantitatifs et l’estimatifs les métreurs ont forcément
besoin des temps unitaires.
c) Le bureau des méthodes : pour l’élaboration des plannings il faut connaître le temps unitaire.
Remarque : COSIDER construction possède ces propres temps unitaires portants le nom
« RACIAUX ».
64
II.5.2.5 Les temps unitaires du chantier
Terrassement M3 0.02
Ferraillage voile de
kg 0.05
soubassement
Coffrage voile de
M2 0.14
soubassement
Béton voile de soubassement M3 0.78
65
II.5.3 Les Plannings
II.5.3.1 1-définition :
Un planning est un calendrier des différentes phrases à réaliser qui fixe le début et la durée de
chaque une d’elles.
Préparer le travail
Organiser
Programmer
Lancer
Le planning dépend très largement du délai d’exécution fixé par le maître de l’œuvre.
Prévoir
Coordonner
Contrôler
66
II.5.3.4 L’objectif visé par le planning :
-Le planning permet au conducteur :
L’organisation du chantier.
Planning matériel.
Planning matériaux.
67
II.5.3.6 Le planning « GANTT » :
Il a été préconisé par GANTT, c’est un planning à grosse maille.
Il est le plus utilisé par les entreprises, facile à comprendre il interprète le déroulement des
travaux d’une manière explicable.
Dans cette représentation le travail est décomposé en tâches disposer les unes au-dessus des
autres (ordonné) en face de chaque tâche les (abscisses) on dessine un trait horizontale dont la
longueur est proportionnelle à la durée de la tâche.
Etablir le métré.
68
II.6 PLAN D’HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT
II.6.1 Définition de la sécurité :
La sécurité, c’est l’ensemble des mesures techniques, médicale et organisationnelles
qui a pour but de protéger la vie des travailleurs (physique et morale et sauvegarder l’état
du matériel)
Assurer que les employés et les intervenants sont informés et bien former
pour engagés dans les processus d’amélioration HSE et qu’aucune activité
n’est suffisante et importante pour ignorer les règles de sécurité.
69
II.6.5 Document de références pour réaliser le PHS :
La réglementation algérienne et la législation HSE.
1. Renseignements généraux :
Calendrier d’exécution des travaux : date de début des travaux durés prévisible de
travaux ……
Identification des différents risques d’un accident de travail sur le chantier : (Conflits
de circulation (véhicule), Collisions, Ecrasement, Choc, Chute de matériaux sur les
70
voies publiques et chute d’hauteur, chute de charge, Glissement, Renversement,
Effondrement, Conduite d’engins)
Protections individuelles :
Protections collectives :
71
CHAPITRE III
CONDUITS DES
TRAVAUX DE
REALISATION
72
III.1 Gros œuvre
III.1.1.1DEFINITION :
Le levé topographique est l’ensemble des techniques qui permettent de mesurer et de
contrôler tous les détails d’une surface terrestre afin de réaliser un plan ou une carte.
III.1.1.2L’IMPLANTATION :
L’implantation consiste à matérialiser sur le terrain tous les tracés géométriques prévus
par le « dossier des travaux » indispensable à la réalisation d’un ouvrage.
- Position des puits, des pieux, des semelles isolées ou continus pour les fondations.
De façade.
De pignons.
De refends.
73
-plan de situation
-plan de fondation
-plan d’implantation
-plan des coupes
Le niveau.
Décamètre.
La chaux.
Le fil d’attache.
Le but de piquetage :
La plupart des ouvrages se composent de lignes droites et parfois des courbes.
Disposer les jalons sur les points avec précision et dans une verticalité parfaite.
74
II. Le nivellement de terrain :
Le nivellement est la mesure des déférences de hauteurs entre deux ou plusieurs ponts.
Le nivellement sert à définir le relief d’un terrain, en fixant l’altitude d’un certain nombre
des points.
Les hauteurs de ces points sont données par rapport à le niveau de base.
III.1.1.6L’implantation de l’ouvrage :
L’implantation du bâtiment se fait par le topographe qui implante ce bâtiment à l’aide d’un
matériel spécial (t2, le niveau, décamètre, le fil d’attache, théodolite) et aussi les documents
nécessaires comme le plan de masse, situation, d’implantation, et plan de fondation ainsi que les
courbes de niveaux.
- Après avoir réalisé les fonds de fouilles on passe pour l’implantation de bâtiment :
L’implantation du projet a été réalisée avant les terrassements et après avoir terrassé la surface
de l’ouvrage on passe à l’implantation du bâtiment par projeter les points et les angles des
chaises ou piquets au fond de fouille.
On implante le bâtiment par des piquets ou des chaises pour marquer les points importants a
tracé on les fixe dans les angles du bâtiment.
Implantation BT35
75
III.1.2 Terrassement :
III.1.2.1Généralité :
Le mot terrassement s’applique à tout mouvements de terre réalisés en déblai ou en remblai dans
le but de :
a)-Terrassement général :
Décapage de la terre végétal de 30 cm tout au long de la surface du bâtiment.
Les terres des déblais propres seront utilisées pour les remblais au niveau des fondations et les
autres terres hétérogènes seront évacuées à la décharge publique.
Le partenaire cocontractant établira les plans de terrassement avec les niveaux, les pentes, etc.
sur la base des plans du dallage et des plans de fondations.
76
Dans le cas d’un terrain en pente, le partenaire cocontractant doit élaborer un plan de
terrassement en veillant à ne pas déstabiliser le terrain.
La réalisation des fouilles a été faite à l’aide d’un matériel spécifique (pelles mécanique, engin,
chargeur, camion)
Pour les fouilles en excavations on a utilisé des pelles mécaniques pour décaper tout au long de
la surface du bâtiment à un fond de fouille connu pour réaliser les fondations.
Elle décape une partie de la terre elle directement ces terres dans un camion a benne de 15t,
Ces camions vont déplacer ces terres vers la mise en dépôt (décharge spécial réservé pour les
terres) les fonds des fouilles sont connu et calculés a l’aide d’un topographe qui utilise un jalon et
l’appareil de niveau. En cours d’exécution on doit respecter le calcul exact du fond de fouille
puisque tout dépassement au-dessus de ce calcul revient négatif sur l’entreprise.
Photo du terrassement
77
Terrassement en grand masse
78
III.1.3 Le béton
III.1.3.1 GENERALITES :
Le béton est un mélange de sable, de gravier, de ciment et de l’eau, dans le gros
béton on rajoute des cailloux.
Le béton diffère de mortier par la présence de granulats dont le diamètre est
supérieur à 5cm.
III.1.3.2QUALITES ESSNETIELLES :
Pour déterminer la qualité du béton, on doit connaitre la qualité de ces composants (ciment,
sable, gravier, eau et adjuvant)
Parmi beaucoup d’autres qualités non négligeables nous reteindrons « l’ouvrabilité et la
résistance ».
I. Ouvrabilité :
C’est la qualité d’un béton qui permet sa maniabilité en conservant son homogénéité. Sur
le plan pratique cela se traduit par la facilité :
De mise en œuvre dans les coffrages.
D’enrobage des aciers.
D’obtention d’un parement brut acceptable, qu’il soit dans le plan horizontal ou vertical.
« La condition d’ouvrabilité est fixée par la plasticité du béton »
II. Essai d’affaissement :
Il permet de mesurer et contrôler l’affaissement du béton à l’aide de CONE d’ABRAMS,
moule tronconique en tôle de 20cm de diamètre à la base, de 10cm à la partie haute, de 30cm de
hauteur portique avec réglette coulissante permettant après démoulage de mesurer l’affaissement
« Tige de piquage ».
79
L’essai de l’affaissement au cône d’Abrams
80
III. La résistance :
Il s’agit surtout de la résistance à la compression mais également à la
Traction.
Résistance en compression :
Désignée par fc28 (résistance en compression à 28 jours) elle se mesure par
compression axiale de cylindres de béton dont la hauteur est double du diamètre (ø =
16cm). La section est de 32cm.
L’essai se fait à la presse à plateau articulé et cela sur un nombre d’éprouvettes selon le volume
de la gâchée ou de la charge.
81
La résistance du béton en compression à 7jour est de 20 à 21Mpa, et à 28jour elle
est > 30Mpa.
Echantillonnage du béton :
Soit V le volume de la gâchée ou de la charge :
* Si V ≤ 0,5m3 on fait un prélèvement au milieu de la gâchée.
* Si 0,5m3 < V ≤ 2m3 on fait deux prélèvements au tiers et au deux tiers de la gâchée.
* Si V > 2m3 on fait six prélèvements au quart, au milieu et au trois quarts de la
>But de l’essai :
Connaître la résistance du béton va nous conduire ver le choix du dosage en ciment dont on
devra connaître la classe vraie sur la quelle on peut compter en moyenne.
82
Rapport d’essai de compression a 28 jours
83
III.1.3.3BETON ARME :
On appelle béton matériau constitué par le mélange dans proportion convenable de
ciment, sable, gravier et eau. Le matériau (béton) obtenu résiste bien à la compression qu’à la
traction c’est pour ça qu’on lui associer l’acier qui résiste à la traction.
Le béton sert à réaliser la structure porteuse du bâtiment (fondations, poteaux, poutres,
planché….etc.).
le dosage : le dosage de béton est différent de catégorie à une autre, on donne par
exemple :
Béton armé : 350-400kg/m3
Gros béton : 200-250kg/m3
Béton de propreté : 150-200kg/m3
84
II. Béton :
Il protège les aciers.
Il résiste en compression 12 à 15 fois plus qu’en traction.
85
Les pervibrateurs doivent être retirés lentement du béton et en vibration, afin
d’éviter d’y laisser des trous qui se rempliraient ultérieurement de mortier,
laitance ou eau
III.1.3.6LA SEGREGATION :
C’est un phénomène inhérent à l’hétérogénéité du béton qui se trouve soumise à des
différentes manipulations : telles que malaxage, transport, chute dans les coffrages à travers les
armatures, vibration, excès de mortier et d’eau... etc. Il en résulte que les éléments constituants le
béton ont tendance à se séparer les uns des autres, à se « ségréguer » en fonction de leurs
grosseurs ou de leurs densités. Les bétons ségrégués sont plus sensibles à l’action des eaux
agressives, du gel et des intempéries et protégé mal les armatures contre la corrosion, et les
défauts d’esthétiques sur les parements.
III.1.3.8L’ENROBAGE :
C’est la distance entre les armatures et le coffrage qui a pour rôle de protéger les
armatures, et qui varie en fonction de la zone où se situe l’ouvrage.
En assure le bon enrobage à l’aide des calles à béton.
1. GENERALITE :
Il y a déjà longtemps qu’a été remarquée et étudiée l’action sur les bétons de ciment de
certains produits employés en faibles quantités.
Cependant, ce n’est guère que depuis une quinzaine d’années que sont apparus, de plus
en plus nombreux sur le marché, des produits d’addition couramment désignés maintenant sous
le nom d’adjuvants.
86
2. DEFINITION :
On entend par « adjuvants » un produit qui est ajouté aux bétons en faible quantité permet
d’améliorer certaines propriétés ou qualités souhaitées soit sur béton frais ou béton durci. Un
adjuvant a en général une action principale d’après laquelle il se trouve défini et classé mais il
peut présenter également certaines actions secondaires.
Un adjuvant n’est qu’un palliatif. Il n’a ni pour mission ni pour effet de faire un bon
béton à partir d’un mauvais dosage ou d’une mauvaise composition ou d’une mise en
œuvre défectueuse « ce n’est pas un produit miracle ».
On peut classer les adjuvants selon leur fonction dans les catégories suivantes :
Fluidifiants,
Plastifiants,
Accélérateurs,
Retardateurs,
Entraîneurs d’air,
Hydrofuges,
Antigels et antigélifs,
Adjuvants divers.
87
Adjuvants Utilisation
Nécessité d’une bonne ouvrabilité.
Fluidifiants Préfabrication.
Bétons à haute résistance.
Transport pneumatique du béton (béton pompé…).
Béton coulé sous l’eau (délavage diminué).
Plastifiants Béton maigre.
Béton routier.
Béton très ferraillé.
Décoffrage rapide.
Temps froid, préfabrication.
Accélérateurs
Travaux d’étanchement, cachetage, travaux à la mer.
Réparation rapide, piste d’aérodromes.
Temps chaud.
Injection à grande profondeur (élévation de température).
Voiles d’étanchéité.
Retardateurs
Transport de béton sur longue distance.
Reprise de bétonnage.
Parois moulée dans le sol.
Routes, barrages, ponts.
Travaux maritimes.
Entraineur d’air
Ouvrage exposé au gel.
A l’action des eaux agressives.
Bétonnage jusqu’à -10°c (temps très froid)
Antigels
sous réserve de particulières précautions.
Mortier d’enduit
Enduits et chapes étanches pour cuvelage.
Citernes, réservoirs, piscines, galeries, tunnels.
Hydrofuges
Travaux souterrains (mur de cave, fondation) et maritimes.
Toitures, terrasse.
Mortier de joints (maçonnerie).
REMARQUE :
Dans notre chantier on a utilisé l’adjuvant Hydrofuges
88
Citerne de SIKA liquide Hydrofuge
89
Le béton de propreté c’est une assise de béton réalisé tout autour de la surface du bâtiment
implanté d’un épaisseur de 10cm et débord de 20cm de chaque coté, il est destinée a protéger le
béton armé des étendu des terres et protéger également les aciers des fondations du contact du
sol et les eaux oxydante donc il joue le rôle d’étanchéité.
III.1.4.2Réalisation :
Pendant la réalisation du projet le coulage de béton de propreté se fait par un béton dosé à
150kg/m3 a l’aide d’un malaxeur on transporte le béton du centrale a béton jusqu'à a notre projet,
on utilise une grue sur rail et aussi une benne a béton d’une capacité de 1000L (1m3) et on réalise
notre coulage.
90
Le fil de traçage
91
III.2 Infrastructure
III.2.1 Fondations :
III.2.1.1Définition :
Les fondations d'un ouvrage assurent la transmission et la répartition des charges (poids propre
et surcharges climatiques et d'utilisation) de cet ouvrage sur le sol. Le mode de fondation sera
établi suivant la capacité portance du sol. Soit le sol en place a des qualités suffisantes pour qu'on
puisse y fonder l'ouvrage, soit ses qualités sont médiocres et il faut alors le renforcer.
Les fondations profondes (par exemple les pieux) sollicitent le sol par deux types d'action.
o Le premier est le frottement de la fondation sur le sol qui l'entoure, et qui offre ainsi
une résistance à l'enfoncement.
o Le second est le terme de pointe qui correspond à l'appui vertical de la fondation sur un
sol de qualité acceptable.
92
Coffrage des semelles filants en bois et gibrendina
93
Ferraillage des semelles filantes
III.2.2.3Coulage des semelles filantes :
Le bétonnage vient après la réception qui ce faite par BET qui donne son avis favorable après
vérification de ferraillage et coffrage des semelles on ramène du béton dosé à 400kg/m3 du
central à béton par des malaxeurs, on prépare notre benne à béton d’une capacité de 1000L, et on
utilise la grue sur rail pour le coulage des semelles.
III.2.3.1Définition :
Sont des voiles en béton armé dosé à supérieur ou égal 350kg/m3, épaisseur de 20cm, ils sont
continués jusqu’au dernier niveau du bâtiment.
Ils sont Liés à la fondation, ils assurent la transmission des charges entre les voiles et les semelles.
94
III.2.3.2Ferraillage des voiles de soubassements
Après avoir terminé la réalisation des fondations on passe à l’étape suivante, c’est le traçage
des voiles de soubassement et périphériques et le voile central en marquent les axes et les angles
des voiles.
Ensuite on passe pour le ferraillage des voiles on le posse sous les barres d’attente des
fondations par la méthode de recouvrement et on utilise deux nappe de treillis soudés T5.5
(15x250) et des barres transversal T8 espacé de 15cm et aussi on réalise des potelées noyés au
axes des voiles avec de ferraillage de T12 et des cadres de T8 espacé de 15cm et avec des
épingles on raccordes les potelées avec les barres longitudinal T8 espacé de 15cm formant des
mailles « 20 » et aussi le treillis a soudé a l’aide de fil d’attache.
Le coffrage exécuté permet le coulage des voiles et les planchers en même temps.
On prend l’appareil de niveau on fixe 6cm au-dessus des fondations et on trace un trait sur les
talonnettes pour réaliser un coffrage à niveau.
Après avoir réalisé le traçage sur les talonnettes on procède à l’emplacement du coffrage, on
utilise la grue pour l’emplacement de coffrage tunnel et à l’aide des coffreurs pour guider le
grutier et essayer de stabiliser notre coffrage après on procède à son réglage de niveau par des
vérins et aussi a l’aide du trait laissé sur les talonnettes.
95
Après avoir réalisé le coffrage des voiles on passe au coulage de béton des voiles et dallage en
même temps à l’aide d’une grue et d’une benne à béton et un vibreur on réalise notre coulage de
béton.
Voiles de soubassements
96
III.3 Superstructure
III.4 Corps d’état secondaire
III.4.1 La maçonnerie
III.4.1.1 DEFINITION :
Définition de la maçonnerie prise au sens de construction. On peut dire que la
construction en maçonnerie résulte de la juxtaposition de matériaux solides : pierres, briques ou
agglomérés, liés ou non entre eux et formant un ensemble stable de forme et de dimensions
déterminées. L’ensemble des matériaux doit se comporter comme un seul élément.
III.4.1.2 GENERALITES :
Les ouvrages en maçonneries peuvent être porteur ou servir de remplissage (séparation)
entre les éléments de la structure, les panneaux en agglomérés ou en briques de terre cuite.
Eventuellement avec une isolation thermique par une lame d’air, la pose des agglomérés
ou des briques se fera à l’aide de mortier, ils seront bien assujettis avec des joints bien pleins.
Les briques et les agglomérés cassés devront être remplacés.
La liaison des briques ou des agglomérés doit se faire par assises horizontales à joints
croisés (non alignés) et à recouvrement de 10cm.
III.4.1.3 CLOISONS :
Les cloisons sont pour mur extérieur en double cloison
Dans notre chantier :
La superstructure :
97
Maçonnerie extérieure
III.4.2 La menuiserie
III.4.2.1 DEFINITION :
C’est un ouvrage destiné à l'ameublement simple ou à la décoration des bâtiments.
La menuiserie dans le bâtiment, consiste la pose des éléments de fermeture dans
les ouvertures pratique dans les murs porteurs comme dans les murs en maçonnerie, pour
but de donner jour, de ventiler ou de permettre un passage.
Sous cette dénomination, on trouve donc les fenêtres et les portes.
REMARQUE :
Dans notre projet, il existe quatre types de menuiserie en bois, métallique,
aluminium et coupe-feu.
98
Menuiserie en aluminium
III.4.3 L’électricité
99
Les réseaux et les branchements son sous la responsabilité de la SONELGAZ, à l’entrée
de chaque bâtiment une boite de coupure permet au distributeur d’isolée chaque installation
individuelle du réseau et de la protéger.
III.4.3.4 LE MATERIEL :
Appareillage utilisé en électricité de bâtiment se divise en quatre groupes :
Les organes de commande
Les organes de liaison et de raccordement.
Les organes de protection.
Les organes de contrôle et de mesure.
a. Les conducteurs :
Les câbles sont utilisés soit en montage apparent ou sous terrain selon leur référence.
100
La dénomination des séries des conducteurs isolés est composée d’un groupe de chiffres
et de lettre
U : désigne la norme ou la recommandation d’U.T.E.
S : le câble est souple, absence de S câble rigide.
M : câble méplat, absence de M câble rond.
Dans les logements on utilise le plus couramment ceux de la série U500V.
La section : pour les circuits terminaux des installations des logements
d’habitation, les conducteurs des circuits ont en pratique les sections suivantes :
Eclairage : 1,5mm2
Prise de courant : 2,5mm2
Chauffe-eau : 2,5mm2
Machine à laver : 4mm2
Cuisinier : 6mm2
Les couleurs :
Conducteur neutre bleu clair.
Conducteur phase rouge.
b. Les canalisations :
Dans l’électricité du bâtiment il existe plusieurs types de canalisations :
Les canalisations apparentes :
Ce type concerne les services généraux de bâtiment d’habitation, les bâtiments à usage
collectif et à usage industriel.
Les canalisations encastrées :
Dans les logements et les bâtiments.
101
Les prises de courant :
Elles sont destinées à alimenter les appareils de faible et forte puissance :
Les prises (2P + T) : pour la cuisine, les salles d’eau.
Les prises (2P) : pour les autres pièces.
Les prises (3P), (3P + T) ou (3P + T + N) : pour les appareils de forte puissance.
REMARQUE :
Dans notre chantier la mise à la terre est réalisée par un câblé en cuivre enterré sur toute
la périphérie du bâtiment, a condition qu’il soit ininterrompu.
102
III.4.3.5 LES MONTAGES :
I. Simple allumage :
Ce montage est employé chaque fois que l’on désire commander un circuit d’un seul
endroit, il est utilisé dans les pièces, cuisine, W.C.
II. Double allumage :
Ce montage est utilisé pour commander deux éclairages différents dans un même local,
convient pour l’allumage des lustres, l’éclairage des vitrines, etc…
III. Va et vient :
Ce montage convient pour l’éclairage des couloirs, pièces assez grandes, montées
d’escalier.
Le montage « V.V » il permet de commander une lampe de deux points différents.
C’est le nom donné aux travaux à tous travaux intérieurs de finition destinés à :
- Agrémenter et décorer l’intérieur d’un local.
- Résister à l’humidité et aux agents chimiques.
- Résister à l’usure et être d’un entretien facile.
Il faut en distinguer deux formes :
- Ceux sur lesquels l’homme déplace ou revêtement de sol.
- Ceux qui assurent une protection des surfaces verticales : revêtements muraux
ou placages, ils sont exécutés dans les locaux ou il y a la présence des points
d’eau. La décoration intérieure d’un logement est intimement liée à la couleur
et la forme de ces revêtements.
III.4.4.2 LES REVETEMENT DE SOL :
Il est possible de faire les distinctions suivantes qui permettront de préciser la nature des produits
à utiliser :
103
- L’utilisation de la pièce (chambre, séjour, cuisine, bains, …etc.).
- Les conditions climatiques et régionales du lieu d’implantation de la construction.
Les revêtements du sol et parois comprennent :
Carreau granito 30x30cm.
Les marches et contremarches en plaques de marbre
Les plinthes en terre cuites vernissée de 7cm.
La faïence 20x30 pour cuisine, SDB, WC.
Carreaux de gré cérame (compacto) 30x30 pour les circulations communes
(halls, paliers)
III.4.4.3MODE D’EXECUTION :
Les carrelages sont posés sur la forme de sable de 2 à 4cm d’épaisseur, elle est stabilisée
sous forme de sable et ciment. Humidifié à raison de 9/10 de sable pour 1/10 de ciment.
Les revêtements de parois sont à exécuter en carreaux de faïence blanche, la surface
apparente des joints est coulée au ciment blanc.
Apres pose de mortier refluant des joints devra être enlevés au fur et à mesure de
l’exécution des travaux.
104
Carreaux granito gré cérame (compacto)
Les plinthes
105
III.4.5 Les enduits
III.4.5.1 DEFINITION :
Matière molle dont on couvre la surface de certains objets. Mélange utilisé pour la
préparation, le lissage d’une surface avant l’application de la peinture. En distingue de enduits :
- Enduit au plâtre.
- Enduit au mortier.
106
Un support gelé qui transforme en glace l’eau du plâtre.
Une 2eme couche trop serrée ou trop épaisse.
Une pellicule d’huile de décoffrage sur le support.
III. Remèdes préventifs :
Pour les fissurations ayant pour origine une menuiserie humide, une évaporation lente ou
un plâtre rebattu, il suffit d’effectuer un rebouchage après stabilisation. Pour les autres cas la
réfection de l’enduit est indispensable, ce travail peut être évité si l’on prend à l’exécution les
précautions suivantes :
Chauffer et ventiler le local pour favoriser l’évaporation.
Eviter de réaliser un enduit par température inférieur à 2°c.
Par temps chaud diminuer la ventilation du local.
Toutes traces de peinture ou de métier diverses doivent être éliminées.
Le parement de mur à recouvrir doit être propre et sans poussier.
107
Pour éviter une dessiccation trop rapide de la première couche d’enduit, il est
nécessaire de bien mouiller le support (mur) avant l’application du mortier.
108
III.4.6 La plomberie
III.4.6.1DEFINITION :
Ce sont des travaux qui se font au service du bâtiment pour lui apporter
l’alimentation ou l’évacuation des eaux et sa concerne « cuisine, W.C et salle de bain ».
109
Creuser des saignées dans le sol.
Isoler la conduite grâce à des tuyaux en PVC ou des bandelettes de plastique, car
la terre et le ciment corrodent le galvanisé.
Remblai au sable.
Installer une prévention, sorte de grillage qui signale la présence de l’installation en
cas de réparations ultérieures.
La tuyauterie doit toujours être plus haute que les conduites d’évacuation des eaux.
III.4.6.4LES MATERIAUX :
Baignoire avec robinet mélangeur et douchette.
Cuvette anglaise.
Evier de cuisine avec robinet mélangeur et vidage.
Lavabo individuel avec robinet mélangeur siphon et raccordement.
Conteur individuel d’eau.
Robinet d’arrêt machine à laver.
Siphon de sol carre.
Tuyauteries alimentation en cuivres.
Tuyauteries PVC pour évacuation des eaux usées.
110
Travaux de la plomberie dans la douche travaux de la plomberie dans la salle de bain
111
III.4.7 L’étanchéité
III.4.7.1 DEFINITION :
On appelle étanchéité l’ensemble des matériaux et du dispositif réaliser pour donner à
l’ouvrage les caractéristiques d’imperméabilité à l’eau provenant de l’extérieur et séjournant son
contacte.
En effet, la terrasse subit des effets de dilatation et de contraction qui peuvent y
occasionner des fissurations importantes due à l’ensoleillement de la terrasse ainsi que les
variations brusque de température aux quelle elle est exposée.
112
III.4.7.4 Protection de l’étanchéité :
Terrace inaccessible : La protection est meublée par 5cm de gravillon concasses 8/15 au
minimum, roulé de préférence.
Terrasse inaccessible
113
Pose de l’étanchéité multicouche
114
III.4.8 L’assainissement
III.4.8.1DEFINITION :
L’assainissement est l’ensemble des techniques qui permettent l’évacuation par voie
hydraulique des eaux usées et eaux pluviales hors bâtiment. Chaque construction comprend un
réseau de canalisation. L’évacuation se fait en deux systèmes :
Le système unitaire.
Le système séparatif.
L’assainissement est réalisé en fonction du plan des V.R.D (Voirie Réseau Divers) établis
par le maître de l’œuvre.
Les eaux vannes : on appelle les eaux vannes les eaux issus des W.C.
Les eaux ménagères : c’est les eaux provenant des cuisines, des salles de bains
et buanderies.
Dans la construction les eaux usées sont recueillies par des colonnes à l’intérieur des
réservations spéciales, ces colonnes sont en PVC, chaque une comporte un regard à la base en
prévision du nettoyage.
115
Les descentes extérieures des eaux pluviales sont réalisées par des colonnes en PVC dont
le nombre des colonnes prévues dépend de la disposition du plan et la surface de la terrasse, et
le débit des eaux à évacuer.
116
III.4.8.8 MODE D’EXECUTION :
Les canalisations sont posées sur un lit de sable de 10cm, disposé sur toute la longueur de
la tranchée. Ce lit de sable dresse le fond de fouille ayant été soigneusement débarrassé des
cailloux ou d’autres éléments durs. Le but de lit de sable est :
Eviter les risques d’écrasement des canalisations qui sont très sensibles à
la compression.
Il permet de donner la pente désirée à la canalisation qui facilite l’écoulement des
eaux.
REMARQUE :
Le système utiliser dans notre chantier est LE SYSTEME SEPARATIF.
117
Système unitaire
EP EP
Regard
EU
Égout
EV
EP
Système séparatif
EP EP
EU
Regard
EV
EP
118
CHAPITRE IV
Gestion de chantier
119
IV.1 La gestion
IV.1.1 Introduction :
La gestion est un pilier essentiel et primordial du développement équilibre de n’importe
quelle entreprise. Ce lui, afin d’attendre une productivité et un rendement en s’appuyant sur
rationalité d’utilisation des moyens, et une planification rigoureuse pour atteindre les délais .
IV.1.2 Définition :
La gestion consiste à faire avancer les travaux en utilisant le matériel et la main d’œuvre d’une
façon rationnelle pour obtenir une meilleure rentabilité donc la gestion et la capacité des
responsables à faire prospérer leur entreprise et d’atteindre une productivité importante
Elle existe aussi une carte de pointage elle est attribuée à chaque ouvrier elle détermine le
nombre exact d’heures de travail, sont but est de faciliter le calcul d’un salaire et surveiller la
présence des ouvriers.
120
Rapport journalier d’une équipe
121
IV.2 La gestion de la main d’œuvre + personnel
IV.2.1 Introduction
La gestion de la main d’œuvre est un pilier essentiel et primordial du développement équilibré de
n’importe quelle entreprise.
La main d’œuvre dans la construction de bâtiment représente un groupe important, et une part
importante de prix de revient global de l’ouvrage.
Pour la bonne conduction du chantier, il est nécessaire de gérer la main d’œuvre avec
précision donc de planifier en nombre et en qualification.
Elle est gérée par un chef du personnel assisté par un gestionnaire du personnel ainsi un
correspondant social, son rôle est :
Recrutement
Suivi de la carrière du personnel.
Etablissement de la paie
122
IV.2.3 Le personnel qui s’occupe de la gestion :
Chef du personnel.
Gestionnaire
Correspondant sociale.
Pointeur.
Chef de chantier
Chef d’équipe
Ferrailleurs
Coffreurs
Manœuvres spécialisés
Manœuvres ordinaires
Electriciens
Soudeurs
Conducteur d’engin
Grutiers
Magasinier et aide Magasinier
Electricien
IV.2.3.3 Technique :
Responsable technique
Responsable production
123
Conducteur travaux
Chargée Des Méthode et Organisation
Métreur
Ingénieur
Topographe
Aide métreur
IV.2.3.4 Administration :
Chef de personnel
Comptable
Gestionnaire administratif
Correspondant social
Secrétaire de direction
Femme de ménage
Agent d’hygiène et sécurité
Secrétaire de chantier
Gardien
IV.2.3.5 Matériel :
Responsable matériel
Gestionnaire matériel
Gestionnaire de stock
Chauffeur / Démarcheur
Chauffeur du personnel
Agent d’entretien
Mécanicien
124
IV.2.5 -les absences :
le taux d’absence de travailleur au niveau du chantier est bas ceci est dus à la sérénité des
travailleurs
IV.2.10 Paie :
L’agent du service paie entame les calculs des payes des ouvriers sur la base d’un
attachement, ce dernier doit être signée par le pointeur, le responsable du projet, chef de
Personnel et le directeur.
Le procédé :
-Salaire de base = Heurs de travail * le coût horaire
-Salaire de poste = pour le calcul des cotisations de la sécurité social et des congés payés
125
IV.3 Gestion du matériel
IV.3.1 GENERALITES :
La direction est chargée de bien gérer son propre matériel au niveau du chantier le
gestionnaire du matériel s’occupe de la gestion.
Si le chantier à besoin d’un engin pour les terrassements c’est le chef du projet qui
remplis et signe le bon d’ordre dans lequel il doit préciser :
La nature de l’engin
La durée du besoin sur chantier
126
IV.3.5 LES MATERIELS EXISTANTS SUR CHANTIER :
Location interne :
Un (01) Chargeur.
Deux (02) Camions à benne.
Trois (03) Malaxeurs (06) m3.
Deux (02) Grues à tour.
Une (01) grue mobile.
Trois (03) Groupes électrogènes.
Deux (02) Codeuses électriques.
Deux (02) Cisailles électrique.
Un Compacteur manuel.
Une (01) Citerne pour le gasoil (1000 L).
Cinq (05) Cie a bois.
Trois (03) Citernes d’eau.
Quatre (04) Marteau piqueur.
Un (01) Compresseur mobile.
Un (01) Tracteur agricole.
Coffrage tunnel.
Cinq (05) Véhicules légers.
Location externe :
Fourgon transport personnel.
Véhicule léger.
02 Autobus
127
Fiche d’entretien matériel (groupe électrogène)
128
IV.3.6 GESTION DU COFFRAGE :
L’expression du besoin en coffrage traditionnel, modulaire et de tout outil spécifique de
coffrage qui constitue l’élément déclencheur.
Des décisions de la direction générale peuvent également déclencher des étapes de mise à
disposition de ces moyens.
L’unité de gestion de coffrage possède à l’étude de préparation des éléments de coffrage.
Apres transfert sur site des coffrages des équipes spécialisées interviennent aux premières
opérations de mise en exploitation.
Lors de la réalisation des travaux des inspections programmées portent assistance aux équipes de
projet.
En fin de travaux, le repli des coffrages est assuré par le pôle concerné. Ces
coffrages sont entretenus et conservés par des équipes spécialisés. Les mouvements des
coffrages sont gérés au moyen d’un programme et mouvement des coffrages.
129
IV.3.8.3LES QUANTITES PAR TACHES :
Les quantités sont généralement calculées par niveaux des taches sur le planning.
Il est donc relativement facile d’obtenir les quantités.
Pour ces calculs, on prend compte des inévitables coefficients de perte ou de casse.
IV.3.8.4LES COMMANDES :
Les commandes des matériaux se faite en fonction des documents suivants :
Le planning d’avancement des travaux.
Le planning d’approvisionnement des matériaux.
Le devis descriptif.
130
IV.4 Hygiènes et sécurité
IV.4.1 SECURITE :
IV.4.1.1GENERALITES :
La sécurité est l’ensemble des mesures techniques, médicales et d’organisation qui a pour
but de sauvegarder, la vie des travailleurs « physique et morale » et le matériel.
Pour obtenir cette sécurité, on doit prendre certaines mesures :
Aménagement des lieux de travail en équipement et en installation.
Le port du casque, des chaussures de sécurité sur le chantier est obligatoire.
L’installation des barrières et garde-corps.
Maintenance préventive.
La formation et l’information.
Le suivi médical.
Ces mesures doivent être appliquées par l’animateur d’hygiène et sécurité et vérifier par le
chef du projet. Toute fois pour assurer une bonne sécurité, il faut prévenir.
131
IV.4.1.3LA PREVENTION INDIVIDUELLE :
La sécurité ne doit pas uniquement se contenter des conditions matérielles, mais elle doit
aussi s’intéresser à l’homme, pour cela il faut surveiller des aspects :
Technique.
Médical.
Légal.
132
b) LES MESURES DE SECURITE CONCERNANT LA MANUTENTION :
133
IV.4.2 HYGIENE :
IV.4.2.1GENERALITES :
L’hygiène est la propreté de l’eau et du milieu dans lequel évoluent les ouvriers sur
l’enceinte du chantier, ainsi que dans leur base vie.
Donc l’hygiène primordiale au niveau du chantier pour éviter toute sorte de maladies et
pour le bon déroulement des travaux.
REMARQUE :
On remarque que les conditions d’hygiène et de sécurité sont presque existantes :
Le port des casques (sauf quelques ouvriers)
Présences de garde-corps dans la plupart des ouvertures.
Présence du matériel contre incendie (extincteur).
Existence de boites a pharmacies dans tous les bureaux de chantier.
-consigne de sécurité-
134
Extincteur Boite pharmacie
Remarque : malheureusement, un accident dans la centrale a béton 80m3/h qui finis par
le décès de l’ouvrier de nettoyage malaxeur de centrale a béton a cause dune panne
technique de détecteur port intérieur de centrale à béton.
135
Conclusion
Il nous a ouvert les portes du monde professionnelle (pratique d’un conducteur des travaux afin
de mieux comprendre le rôle et l’importance de ce dernier dans la gestion de chantier, puisqu’il
est un élément essentiel pour réaliser le projet dans les délais exigés par le maître de l’ouvrage.
Sachant que l’application des méthodes de travail s’appuie sur l’organisation de chantier,
il ne suffit pas seulement de planifier les ouvrages à exécuter mais aussi de le suivre, c’est-à-dire
de faire un suivi des travaux pour optimiser la production et de respecter les délais d’exécution
des travaux.
Malgré que la réalisation d’un projet est longue, pleine d’obstacle, c’est le CTB qui doit
chercher des solutions, afin de récupérer le retard, sans modifier la qualité et les délais de
réalisation.
136
Annexes
- planning avancement des travaux.
137