OPTIMISER

ET MASSIFIER
LERÉEMPLOI
DE
MATÉRIAUX

DHUP • QC2
ETUDE DE
FAISABILITÉ
Coordination Technique et
Centre de ressources
en faveur
du réemploi des éléments de construction

―
DATE 04 ― 10 ― 2019
Identifié comme l’un des principaux leviers pour prévenir la création
de déchets dans le domaine de la construction, le réemploi de
matériau constitue une priorité pour la transition écologique
de l’architecture. Les processus de réemploi font aujourd’hui
l’objet de nombreuses études à l’échelle territoriale, nationale
et européenne. Ils sont à l’origine d’initiatives économiques
innovantes qui permettent de les tester à grande échelle dans le
cadre d’opérations pilotes ambitieuses.

Ces actions conservent toutefois un caractère exceptionnel qui

traduit l’existence de freins, autant culturels que réglementaires,
techniques, économiques ou territoriaux, qui s’opposent à leur
généralisation. Pour autant, elles participent au changement de
paradigme de la transition écologique et solidaire dans le champ
du bâtiment, mettant en système des actions techniques, sociales
et comportementales de l’acte de construire qui œuvre pour une
transition éco-responsable à un échelon territorial.
Introduction
00

00. INTRODUCTION
― 00 REPAR, BELLASTOCK développe son expertise réem-
Prévenir
Le réemploi
DÉFINITION
La présente étude vise l’ensemble
des actions où des éléments de
construction sont mis en œuvre une
seconde fois dans le domaine du
bâtiment. De ce fait, l’utilisation du
terme « réemploi » recouvre ici les
notions de réemploi et de réutilisation
des opérations où des produits (et
non des déchets) sont collectés
pour être intégrés dans une nouvelle
construction, quel que soit le domaine
d’emploi et quel que soit le site.
prendre les outils, les mécanismes de gouvernance pour chaque projet, compte tenu du gisement ex-
L. 132-1 du code de l’urbanisme, à titre expérimental et pour une durée d
et les relations inter-chantier capables de rendre ploité, du composant d’ouvrage envisagé, du projet
compter de la promulgation de la présente loi, l’État et les collectivités t
lisible la mine urbaine, dans sa générosité et son et des acteurs.
autoriser les maîtres d’ouvrage ou locateurs d’ouvrage à déroger aux règ
imprévisibilité, pour apporter une réflexion sur Le réemploi se caractérise – pour REPAR, par :
à leurs projets dès lors que leur sont substitués des résultats à atteindre
les arbitrages complexes que génère une logique •  Une étape de diagnostic, dite diagnostic res-
objectifs sous-jacents auxdites règles.
d’économie circulaire territoriale, et de métabo- source ;
Le permis de construire prévu à l’article L. 421-1 du code de l’urbanisme
lisme urbain. •  Une étape de collecte de matériaux, avec de
cas, approbation de ces dérogations.
nombreuses variables propres à la méthodolo-
(…)
Depuis 2012 et le lancement du programme gie de l’entreprise missionnée, a fortiori s’il on
est dans un cas de démolition sélective ;
RECHERCHE & EXPERTISE
ploi POUR
au rythme de ses projets et du processus de
L’ARCHITECTURE ET L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE • Une ou des étapes de préparation au réemploi ;
réemploi réutilisation recyclage
construction en continu de son laboratoire Actlab, • Une étape de mise en œuvre ;
manifeste du réemploi de matériaux en architec- • A chaque étape, il peut être question de trans-
ture. Situé sur L’Île-Saint-Denis (93), au cœur du
chantier de la ZAC de l’Éco-quartier Fluvial, Actlab
Domaine
port et de stockage ;
Domaine de Matière
• A chaque étape, des opérations d’expertise ou
dʼemploi réemploi Première
est un complexe d’ateliers, de stocks, de bureaux, et de contrôle peuvent être décrites.Secondaire
- même site - déplacement de site
d’espaces de démonstration du réemploi utile - auxusage
même - détournement dʼusage
entre architecture et industrie
bâtispasserelle
et aux espaces publics. Situés en majorité sur Figure 1 : Grandes étapes du réemploi
PRODUIT ≠ DECHET
- garantie de site
- garantie dʼusage
PRODUIT ≠ DECHET
Figure 2 : La frontière produit-déchet
Comme le montre cette figure, la frontière entre produit et déchet est un cu
pouvoir évoluer entre le réemploi, la réutilisation et le recyclage.
#1 construction #2 vie du bâtiment #3 diagnostic ressource collecte de l’élément cible
#4 collecte
1.4. Éclairage complémentaire sur certains termes employé
• Un gisement se définit comme une unité de système constructif, de temps
permet de considérer les ressources le constituant comme ayant des caract
• Un produit de construction est ici un matériau, un élément ou un compos
#5 préparation
préparationen produit #6 stockagetechniquement
et expertise fiable. intégration du nouveau #8 vie du bâtiment
#7 construction
de construction composant
• Le réemploi de produits d’ouvrage
peut être employé ici comme terme générique, en
et la réutilisation de matériau comme deux actions de prévention à la créat
#2 qui est une proposition élargie de la définition donnée par les textes réglem
24
• BELLASTOCK 11
• Ainsi, le domaine de réemploi d’un produit peut être identique (réemploi a
différent (réutilisation) du premier domaine d’emploi. On parlera alors de d
• Le produit de réemploi peut également être le produit initial ou la recomp
de matériaux ou de composants issus de réemploi, avec éventuellement de
composants neufs.
• Le matériau de réemploi restant un produit de construction – et non un déch
cadres de propriété et de garantie, et non de responsabilité répartie entre dét
• Le marquage CE semble être un faux problème, compte tenu de l’absence
 secteurs, et nécessairement celles-ci sont différentes et collectables différemment.
Gisement naturel

01 LE RÉEMPLOI
A titre d’exemple, DANS
on s’intéressera au béton dans les cas de démolition, grâce à des opérations
LA FABRIQUE DE LA VILLE
Le réemploi en construction :
ancrage, méthode, exemples
d’abattage sélectif. Le métal, qui nécessite une déconstruction plus soignée, pourraGisement
être bio-sourcé

00. INTRODUCTION collecté dans des cas de démolition partielle ou dans des temps de curage à la fin de l’amont.
Les composants de façade, comme les ouvrants de fenêtres, sont des ressources tout à fait
Muret
privilégiées du secteur de la réhabilitation thermique. Elles sont déposées soigneusement,
Approche urbaine
car nous sommes en milieu occupé ; la collecte •n’engendrera
La mine urbaine
pas de surcoûts. Les erreurs de

―
commandes, fréquentes dans les lots d’aménagement et de finition en construction neuve, paysagère
Maçonnerie
ns d’une expertise consolidée et de nombreux retours • Dépasser l’imprévisible
permettent de récupérer d’autres familles de produits, parfois encore emballés.
et lire l’homogénéi
majoritaire dans les démolitions, sa collecte peut être
+ Les conditions techniques pour puiser dans les
eur, en phase de pré-abattage, d’abattage ou de tri au sol.
cellement, sciage, …) sont par contre des nouveautés en
ressoucres matérielles non standard.
Revêtement de sol extérieu

La ressource
isseur, qui conserve pour autant généralement la mission.
mbreux, et sont dépendants du niveau de confiance que
41,2 MILLIONS DE TONNES
Revêtement de sol extérieu
é pour revêtement de sol au mur porteur de bâtiments de
C'est la part de déchets que nous ciblons pour le réemploi,
echniques sont disponibles en troisième partie du rapport. il s'agit des déchets inertes et non-dangereux issus du bâtiment
Revêtement de sol extérieu
LADEMINE
MPS – ZAC L'ECO URBAINE
QUARTIER FLUVIAL DE L'ÎLE SAINT-DENIS

28% Mur
Réhabilitation
Le réemploi entre architecture et industrie Le réemploi en construction :
passerelle ancrage, méthode, exemples

MIE CIRCULAIRE 65% Construction neuve

7% Mur porteur
18% Démolition
L’ÎLE-SAINT-DENIS
B
Une filière pour laquelle nous disposons d’une expertise consolidée et de nombreux retours
d’expérience est le béton. Largement majoritaire dans les démolitions, sa collecte peut être Maçonnerie
réalisée avec les moyens du démolisseur, en phase de pré-abattage, d’abattage ou de tri au sol.
Les moyens liés à la préparation (morcellement, sciage, …) sont par contre des nouveautés en
termes de compétences pour le démolisseur, qui conserve pour autant généralement la mission.
82% TP 3%
Les domaines de réutilisation sont nombreux, et sont dépendants du niveau de confiance que Couverture
l’on aura dans le béton. Cela va du pavé pour revêtement de sol au mur porteur de bâtiments de
plusieurs niveaux. Deux référentiels techniques sont disponibles en troisième partie du rapport. Non-dangereux

DÉMOLITION DES ENTREPÔTS PRINTEMPS – ZAC DE L'ECO QUARTIER FLUVIAL DE L'ÎLE SAINT-DENIS
Déchets ménagers Déchets du BTP 23% 74% Dangereux
Façade légère
Le béton
37,7 MT 227,5 MT
Inertes

e L’Île-Saint-Denis Bardage

2 Missions, AMO Figure 5 #2

: La répartition des déchets du BTP, à partir des chiffres SOeS 2014.
Plaine Réemploi in situ, • BELLASTOCK
mune
déconstruction et
intra-ZAC, Vêture
orientation réemploi,
ppement 2014 et 2016
AMO espaces publics Pourtant, puiser dans cette mine n’est pas automatique, elle est très disparate, sujette à des
Matériaux Collecte interrogations techniques et organisationnelles propres à chaque chantier. Le principal outil
n Fermes et11poteaux
Figure béton
: le béton des démolitions Abattage sélectif 10
d’analyse qui existe aujourd’hui est donc à l’échelle des chantiers, et n’est obligatoire que pour
Tableau 3 : Le réemploi dans le cas de l’Éco-quartier fluvial de L’Île-Saint-Denis les surfaces à démolir de plus de 1000m2 : le diagnostic déchets. Son évolution en diagnostic
Préparation
t
Préparation générale, au
particulière, au regard
Sem Plaine
2 Missions, AMO ressource est la clef d’entrée dans un projet et une filière de réemploi, il est défini au point V
Réemploi in situ,
regard du gisement Éco-Quartier Fluvial de déconstruction et
du projet
L’Île-Saint-Denis (93)
Commune
orientation réemploi,
intra-ZAC,
Développement 2014 et 2016
AMO espaces publics

Ouvrage EntréeDécoupe Gisement

des champs
Morcellement des fermes Matériaux Collecte

et retrait des fers pour

SOURCING Entrepôts
trop aléatoire à la
en Printemps Démolition Fermes et poteaux béton Abattage sélectif 43
 Le réemploi entre architecture et industrie Le réemploi en construction :
passerelle ancrage, méthode, exemples

01 LE RÉEMPLOI DANS
00. INTRODUCTION

LA FABRIQUE DE LA VILLE

―Approche urbaine
Quels débouchés locaux ?
Avec quelle maîtrise des flux,
stocks de matière, avec quelle
Le réemploi entre architecture et industrie plateforme de valorisation?
Le réemploi en construction :

Agir
passerelle ancrage, méthode, exemples

01 LE RÉEMPLOI DANS
LA FABRIQUE DE LA VILLE Projet Permis de Construire
Construction RÉEMPLOI Marchés Travaux
Démolition
• Repenser
DANS LA FABRIQUE DU la culture du système
TERRITOIRE
Quels débouchés
Avec
Terrassement
quelle maîtrise
locaux ?
des flux,
FILIÈRE DE RÉEMPLOI
SOGED
Marchés Travaux

Approche
+ Hors la loi ? urbaine
Maîtrise
stocks de matière, avec quelle
d’œuvre
plateforme de valorisation? Cahier des Prescriptions
urbaine IDENTIFICATION DU PROJET RÉEMPLOI Urbaines, Architecturales
+ Rentable ? et Paysagères
Recensement des acteurs
+ Hors-norme ? Projet Permis de Construire économiques et de leurs
Construction RÉEMPLOI Marchés Travaux savoir-faire
Démolition
+ Dépassant les bornes
• Repenser la culture du système Terrassement FILIÈRE DE RÉEMPLOI
SOGED
Marchés Travaux
Maîtrise
des missions MOA, MOE, Entreprises ? d’œuvre Cahier des Prescriptions
+ Hors la loi ? urbaine IDENTIFICATION DU PROJET RÉEMPLOI
Urbaines, Architecturales
+ Rentable ? et Paysagères
Recensement des acteurs
+ Hors-norme ? Vente - gestion par lot MONTÉE
économiquesEN et
COMPÉTENCE
de leurs Acte d’engagement avec
• Des sujets largement imbriqués
+ Dépassant les bornes
MOA + MOE désignés DES ACTEURS ÉCO DU TERROTOIRE
savoir-faire
engagement de réemploi
Analyse et
Diagnostics EXPERTISE TECHNIQUE À PRIORI Diagnostic Déchet
+ La gouvernance
des missions + L’architecture
MOA, MOE, Entreprises ? Diagnostic Ressource
+ La technique + Le patrimoine Schéma directeur
Faisabilité CLAUSES RÉEMPLOI Référentiel et charte durable
Vente - urbaine
gestion par lot MONTÉE EN COMPÉTENCE Acte d’engagement avec
+ L’économie
• Des + La compétence
sujets largement imbriqués MOA + MOE désignés DES ACTEURS ÉCO DU TERROTOIRE engagement de réemploi
Dossiers ZAC, ANRU, PLU
Analyse et
+ L’environnement
+ La gouvernance + La construction
+ L’architecture Diagnostics EXPERTISE TECHNIQUE À PRIORI Diagnostic Déchet
Diagnostic Ressource
+ Le territoire + Le patrimoine
+ La technique Schéma directeur Quelle valeur ajoutée Référentiel et charte durable
Faisabilité urbaine CLAUSES RÉEMPLOI
+ L’économie + La compétence économique, sociale, culturelle,
Dossiers ZAC, ANRU, PLU
environnementale?
+ L’environnement + La construction
+ Le territoire Quelle valeur ajoutée
économique, sociale, culturelle,
Figure environnementale?
44 : Le réemploi dans la fabrique de la ville
#2 • BELLASTOCK 13

La figure 44 montre les actions de la MOA (au-dessous de la flèche) et à l’initiative de la

#2 • BELLASTOCK Figure 44 : Le réemploi dans la fabrique de la ville 13
MOA (au-dessus de la flèche) qui peuvent composer la fabrique d’un morceau de ville.
che urbaine
00. INTRODUCTION

―
ns les propres
du territoire
Agir
ercher à négocier
mentMETABOLISME
urbain URBAIN

• Une ÉCONOMIE de projet

contextuel et en coût globa

• Une plus forte utilisation

COMPÉTENCES et de l'em
u
lture d réemp
INTÉGRATION Cu anagem l • A partir d'un PATRIMOINE
M ons e

oi
p a matériel conservé
es

>
DU RÉEMPLOI

>
>

nt
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ble
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< MU
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ch ANALYSE

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f r ui t e c t u < DE LA MINE URBAINE

M
<
<F

rt
li è gale

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re s -c
i

e n c i rc u i t
• Un CYCLE CONTINU de
l'exploitation de la MATIÈR

• Et des bénéfices
ENVIRONNEMENTAUX
Figure 3 : Circularité du réemploi

LASTOCK 15

Le réemploi ne peut être envisagé seulement comme une finalité. C’est bien sûr l’intég
d’un matériau de seconde vie dans un nouveau bâtiment. Mais c’est aussi une filière q
 00. INTRODUCTION

―
Formation «Ré-emploi» _ Cluster Eco-Habitat

Agir FERME DES POSSIBLES Formation «Ré-emploi» _ Cluster Eco-Habitat

FERME DES POSSIBLES

DES OPÉRATIONS AMBITIEUSES
STAINS
STAIN
...mais exceptionnelles.

Commande AVP
Commande DCE AVP AO construction
DCE AO construction Chantier Chantier
2017 2017

Sourcing Préparation
Sourcing Préparation
00. INTRODUCTION
00. INTRODUCTION
00. INTRODUCTION
00. INTRODUCTION

― • Autour d’une gestion partagée des ressources

Dialoguer : techniques propices au réemploi de matériaux
Maitriser le risque - Pour l’adaptation du cadre réglementaire, normatif, contractuel,
structurel nécessaire à une montée en puissance des actions de
réemploi ;

- Avec des modes de preuves réalistes !

L’enjeu est la mise en place d’un
dialogue technique pour la constitution
• En vue d’optimiser et de massifier les opéra-
d’une expertise commune aux acteurs
du bâtiment, dans leur diversité. tions de réemploi dans la construction
- Pour la montée en compétence des acteurs à même de comman-
der, prescrire, évaluer, assurer et mettre en œuvre le réemploi.
 00. INTRODUCTION

―
Dialoguer

― ― ―
Assurer Prescrire Accompagner

C2P, AQC ICEB ODEYS, ENVIROBAT GRAND EST, VAD

Comment articuler référentiel Quels sont les guides et outils du Comment témoigner, former,
technique, bonne pratique et chaine de projet ? sensibiliser et encourager ?
responsabilité ?
00. INTRODUCTION

• Etat des lieux et enjeux

― • Une diversité d’acteurs sollicitant pour un large paysage d’actions

• Des besoins et objectifs précis quant au réemploi de matériaux

Les grands thèmes
• Mise en système de la maîtrise des risques
• Une coordination technique, neutre et représentative de l’ensemble
bellastock.com des secteurs du bâtiment à l’échelle nationale

• Des centres de ressources, ancrés dans les réseaux de la construc-

Légende de la photo, ou texte pour tion durable de chaque territoire
préciser de quoi on parle à tous les
cons ! Mais tu peux y aller hein en texte
aprce que des cons, y en a un paquet !
• Plan d’actions
• Enclencher l’optimisation et la massification du réemplo

• Basée sur la complémentarité dynamique des missions portées au

sein des deux axes stratégiques

• Ce qui est commencé

• En cohérence avec les actions privées qui ont court – sans interve-
nir en décompte de celles-ci – :

• Sur les projets pilotes

• Sur les filières émergentes de fourniture

Etat des lieux
& Enjeux
01
 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
Actions RECHERCHE,
DEVELOPPEMENT ACCOMPAGNEMENT DE FORMATION ET
& EXPERTISE PROJETS FLUX DE MATÉRIAUX SENSIBILISATION

- AMO - Offres - Formation continue

«SOLLICITATIONS» REEMPLOI - Produits (innovation et
expertise réemploi) entreprises
- Diagnostic ressource -Demandes
- Territoire (filières) - Formation continue
- Etudes techniques - Intermédiaires MOE et MOA
économiques
L’analyse qualitative des sollicitations - Projet (R&D en éco-
conception) - MOE mission -Formation initiale
reçues par Bellastock a permis de complète universitaire
- Chantier (prototypage
caractériser le paysage des actions bâtiment - MOE démolition - Sensibilisation
sélective (interventions grand
actuellement menées dans le domaine public)
du réemploi et de sa diffusion. - Conception/
construction en - Sensibilisation in situ
réemploi en urbanisme transitoire

Paysage des actions réemploi

 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
Actions
Accompagnement Flux de matériaux
de projets 30% 26%
BILAN

Ce classement met en lumière

l’importance de l’assurabilité du
réemploi.
En effet, plus de la moitié des actions
(Accompagnement de projet et
Flux de matériaux) impliquent des
garanties-produits et des assurances
Recherche,
construction (ex. : dommage ouvrage, développement Formation et
et expertise sensibilisation 31%
maîtrise d’œuvre, garantie décennale)
réemploi 13%
Echantillon = 316/316

Répartition des actions réemploi

 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

― INSTITUTIONS DIFFUSION ET ACTEURS DU PROJET ACTEURS DU CHANTIER

Acteurs PUBLIQUES FORMATION
-Organismes de diffusion
- Etat et agences de l’Etat privés
- Ministères - Institutions culturelles et
- Agences gouvernementales - Donneurs d’ordres privés
entreprises évenementielles - Associations et groupements
- Associations
«SOLLICITATIONS» RÉEMPLOI - Collectivités territoriales - MOA privées
- Régions - Promoteurs et bailleurs - Entreprises du BTP
- Organismes de diffusion immobiliers privés - Association et groupements
- Départements parapublics
- Communautés urbaines - PME, associations et - Grands groupes
- Institutions culturelles particuliers - PME, artisans
- Municipalités publiques - SIAE
- Centre de ressources - Donneurs d’ordres
En fonction de leur domaine régionaux parapublics - Entreprises de valorisation
CADRE NORMATIF - Maisons de l’architecture - Bailleurs immobilier publics - Association et groupements
d’intervention, ces catégories d’acteurs - CAUE
DE LA CONSTRUCTION - Promoteurs immobiliers - Entreprises de recyclage
répondent à trois enjeux principaux publics - Entreprise de démolition
- Organismes de formation - Aménageurs et MOA - Plateformes physiques
initiale publiques - Plateformes numériques
de la massification des pratiques du - Référentiels assurantiels - Universitaire / Diplômes
- Assureurs Niveau I et II
réemploi : - AQC - AMO - Fabricants
- Professionnelle / Diplômes - Association et groupements
niveau III, IV et V - MOE - Fabricants de produits de
- Référentiels techniques
- Centres techniques - Organismes de formation - Associations et groupements construction
• Les acteurs leviers, susceptibles - Architectes
continue - BET Bâtiment
- Référentiels - Centres de formation
d’impulser des changements dans la environnementaux - BE-QEB
indépendants
- Organismes de certification - Centres de formation
pratique environnementale accolés à une université

• Les acteurs de la commande et de la

conception, qui font le projet LEVIERS COMMANDE ET PROJET FOURNITURE ET POSE

Les acteurs à mobiliser pour la massification du réemploi

• Les acteurs de la fourniture et de la
pose, qui font le chantier
 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
Acteurs Organismes de formation Institutions publiques 12%
et de diffusion 31%
Cadre normatif de la
BILAN construction 1%

• L’analyse quantitative des

sollicitations reçues par Bellastock
montre un volume important de
sollicitations à l’origine d’acteurs
du projet qui traduit la nécessité
de structurer une offre de service
opérationnelle pour l’accompagnement
Acteurs du projet
de projet en réemploi. 44%

• La quasi-absence de sollicitations Acteurs du chantier 12%

de la part des référents du cadre Echantillon = 316/316
normatif de la construction justifie la
nécessité de mobiliser ces acteurs sur Répartition des acteurs par catégorie

la thématique du réemploi.
 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
Acteurs leviers
Organismes de
formation initiale 22% Etat et agences de l'état 6%
Recherche,
Départements et développement et
régions 5% expertise 17%
Sensibilisation et
formation 50%
Communauté
urbaines 8%

Municipalités 7%
Organismes de Accompagnement
formation de projets 19%
continue 7%
Garants du cadre de
la construction 3%

Flux de matériaux 14%

Organismes de
Organismes de diffusion privés
32% Volume = 139/316
diffusion publics 10%

Echantillon =139/316 Actions sollicitées par les acteurs leviers

Focus acteurs leviers

Enseignements :
Enseignements :
• 44% du total des sollicitations (139 entrées sur 316)
• Pour moitié des actions de sensibilisation et de formation
• Engagement nécessaire des acteurs publics pour créer une
• Concentrent la majorité des actions de recherche, développement et
impulsion en faveur du réemploi
expertise
• Montée en compétence des acteurs par la construction d’une offre
• Des acteurs également engagés dans le portage de projet et de
de formation sur le réemploi
chantier en réemploi
• Constituer une culture partagée du réemploi par la sensibilisation et
la mise en lumière des pratiques innovantes en réemploi
 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
Acteurs du projet
Recherche, expertise
Sensibilisation et
et développement 8%
Groupements MOE 1% Groupements MOA 2% formation 17%

MOE - BET 13% MOA privées - Grands

Donneurs d'Ordres 17%

MOA privées - PME,

Associations 6%

MOA publiques et
parapubliques 8%
Flux de matériaux
30% Accompagnement
AMO 4% de projets 45%

MOE - Architectes 49% Echantillon = 140/316

Echantillon = 140/316

Focus acteurs de la commande et de la conception Actions sollicitées par les acteurs de la commande et de la conception

Enseignements :
Enseignements :
• 44% du total des sollicitations (140 entrées sur 316)
• Les acteurs de la maîtrise d’œuvre interviennent au nom de la maîtrise
• Pour près de la moitié des actions d’accompagnement de projet
d’ouvrage par laquelle ils sont mandatés.
• Des acteurs concernés par la gestion des flux de matériaux sur le chantier
• Des acteurs également en demande de formation et d’une expertise détachée du
contexte d’un projet particulier
 01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
Acteurs de la fourniture et pose

Entreprises de valorisation - SIAE 3% Recherche, expertise et

Entreprises du BTP - Sensibilisation et formation 11% développement 13%
Entreprises de Grands groupes 30%
valorisation - PME 21%

Accompagnement
de projets 19%

Entreprises du
BTP - SIAE 8% Entreprises de
valorisation -
Grands groupes 8%

Fabricants de produits 3%
Flux de matériaux 57%
Entreprises du BTP - PME 27% Echantillon= 37/316
Echantillon = 37/316

Focus acteurs de la fourniture et de la pose Actions sollicitées par les acteurs de la fourniture et pose

Enseignements :
Enseignements :
• 12% du total des sollicitations (37 entrées sur 316)
• Environ 60% des sollicitations émanent des PME et SIAE contre 40% des • Une importante majorité de demande concernent la gestion des flux de matériaux
grands groupes • Des demandes en RD&E émanant des grands groupes uniquement
• Des acteurs également en demande de formation et d’une expertise détachée du contexte
d’un chantier particulier
01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX
―
Besoins pour une massification des actions
ACTIONS RÉEMPLOI
RECHERCHE,
DEVELOPPEMENT & EXPERTISE
- Produits (innovation et expertise
réemploi)
- Territoire (filières)
- Projet (R&D en éco-conception)
- Chantier (prototypage bâtiment
ACCOMPAGNEMENT DE PROJETS
- AMO
- Diagnostic ressource
- Etudes techniques
- MOE mission complète
- MOE démolition sélective
- Conception/construction en
réemploi
FLUX DE MATÉRIAUX
- Offres
-Demandes
FORMATION ET SENSIBILISATION
- Formation continue entreprises
- Formation continue MOE et MOA
-Formation initiale universitaire
- Sensibilisation interventions grand
publics
- Sensibilisation in situ en urbanisme
transitoire
BESOINS IDENTIFIÉS
A l’echelle nAtionAle
- Des produits réemploi à fiabiliser par la production de
référentiels faisant l’objet d’une évaluation technique
- Des principes de garantie et d’assurance du réemploi à
formaliser
- Des outils de gestion de projet à optimiser pour
simplifier la commande et la prescription du réemploi
A l’echelle de chAque region
- Une offre de services existante pour
l’accompagnement de projets en réemploi en AMO et
MOE
- Des acteurs « qui font déjà » à rendre visibles et à
mettre en réseau.
- Des propositions spontanées d’apport volontaire de
matériaux à guider vers les bons interlocteurs
- Un maillage territorial de centres de tri et de
plateformes inter-chantier à consolider
- Des formations existantes à structurer pour constituer
une offre complète et cohérente
- Des modules de formation ad hoc sur le réemploi à
créer et à intégrer aux formations existantes
- Des projets-pilotes à valoriser comme retours
d’expérience
01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
6 objectifs de gouvernance

• G1. Proposer une coordination technique neutre, transversale et représentative des

acteurs et de leurs besoins ;

• G2. Fédérer et impliquer tous les acteurs clés de la chaîne de valeur (MOA, MOE,
industriels, négoces, experts réemploi) ;

• G3. Contribuer à la représentation de chaque branche d’acteurs de l’immobilier et de la

construction intégrant des pratiques de réemploi ;

• G4. Animer des groupes de réflexions transverses et les nouvelles initiatives privées
(groupe de travail, études, expérimentations) ;

• G5. Assurer une dynamique générale et une cohérence des actions privées et publiques ;

• G6. Sensibiliser et former les acteurs de la commande (MOA publiques et privées).

01. ETAT DES LIEUX ET ENJEUX

―
6 objectifs opérationnels

• T1. Mettre à profit de l’intérêt général les initiatives de mise en commun du réemploi ;

• T2. Proposer un modèle de financement pour les initiatives en cours dans le domaine ;

• T3. Assurer une répartition plus large de la valeur ajoutée générée par des marchés de
réemploi ;

• T4. Créer et diffuser des outils et méthodologies communes et garanties ;

• T5. Contribuer à la levée des principaux freins au développement du réemploi ;

• T6. Créer un lien étroit avec les initiatives, acteurs significatifs et contextes européens.
Mise en
système
02
 02. MISE EN SYSTEME

―
Acteurs leviers

DÉFINITION DE DEUX PÔLES STRATÉGIQUES

LEVIERS
OPTIMISER ET CENTRES DE RESSOURCES COORDINATION TECHNIQUE
ACCOMPAGNENT LA CONFORTE LES OUTILS DE LA
Les objectifs d’optimisation et de MASSIFIER LE STRUCTURATION DE LA FILIÈRE FILIÈRE
massification du réemploi impliquent RÉEMPLOI
d’imaginer une déstandardisation des
commandes, des prescriptions et des - Diffusent la connaissance - Encourage la production de
- Accompagnent la montée en fiches et référentiels techniques
produits, avec une double action : compétences - Evalue les productions et
- Structurent l’offre de service écosystèmes d’acteurs
- Rendent visible les intitiatives - Produit une documentation
économiques innovantes technique validée
• Auprès des acteurs économiques,
pour accompagner une structuration
FILIÈRE LES OUTILS
de la filière réemploi ; LES ACTEURS ECONOMIQUES -Diagnostic ressource
METTRE EN - Conception - Fiabilisation de produits
OEUVRE LE - Fourniture et pose - Méthodologie de chantier
• Sur les outils du projet et du chantier - Diffusion et formation - Diagnostic territorial
RÉEMPLOI - Référentiels techniques
en réemploi, qui doivent monter en
généralité en vue de mettre au point
des méthodologies communes et
des solutions techniques validées et
partageables.
 02. MISE EN SYSTEME

―
ACTEURS DU RÉEMPLOI ACTEURS STRATÉGIQUES
À MOBILISER

DIFFUSION ET FORMATION MEMBRES DES RÉSEAUX

Acteurs leviers -Organismes de diffusion privés
BÂTIMENT DURABLE ET BEEP

- Organismes de diffusion Centres de ressources régionaux

parapublics - Envirobat Grand Est
- Cluster EcoHabitat
- Organismes de formation initiale
- Organismes de formation continue

ACTEURS LEVIERS
REPRÉSENTATIVITÉ INSTITUTIONS PUBLIQUES COMMANDITAIRES
- Etat et agences de l’Etat DHUP
ADEME
En plus des commanditaires de l’étude, trois - Collectivités territoriales

groupements d’acteurs stratégiques ont

CADRE NORMATIF MEMBRES DE LA C2P
été identifiés, sans pour autant présager de
DE LA CONSTRUCTION
Référents assurantiels
l’exhaustivité de leur représentativité. - AQC
- Référents assurantiels - FFA

• Ils sont impliqués dans les domaines de la - Référents techniques Référents techniques
- CSTB
- Référents environnementaux - BNTEC
qualité du bâtiment et de l’éco-construction et ils
Représentants référents
constituent des groupements représentatifs de
ACTEURS FOURNITURE
techniques
- AFOCERT
secteurs spécifiques du bâtiment. - COPREC
ACTEURS DU CHANTIER - CFEC
ET POSE

- Entreprises du BTP Représentatns entreprises BTP

- FFB
• Ils possèdent d’ores-et-déjà les outils et les - Entreprises de valorisation - CAPEB

réseaux d’acteurs indispensables pour répondre - Fabricants Représentants fabricants de

produits
- AIMCC
aux besoins spécifiques de l’optimisation et de la
massification du réemploi ;
ACTEURS DU PROJET
ACTEURS COMMANDE

- Donneurs d’ordres privés PRATICIENS / MOE

• Leur complémentarité permet d’assurer la
ET PROJET

- Donneurs d’ordres parapublics

représentation de l’ensemble des acteurs à Représentatns MOE
- AMO - ICEB
mobiliser autour du réemploi. - MOE
 02. MISE EN SYSTEME

― ACTEURS LEVIERS
Acteurs leviers CENTRES DE RESSOURCES COORDINATION TECHNIQUE
ETAT
Plan
Bâtiment C.R. C.R.
Durable
membres C2P
C.R. C.R. Centre de
métiers du
NEUTRALITE RELATIVE ressources
bâtiment
Groupement
écoconstruct. FEDE ASSO

Les acteurs leviers mobilisés au sein des deux

pôles stratégiques :
LEVIERS D’ACTION : STRUCTURELS NORMATIFS RÈGLEMENTAIRES
- Dispositifs expérimentaux - Diffuse la connaissance - Travaille sur les - Anime des dispositifs
• Doivent être représentatifs des acteurs pré- - Dispositifs obligatoires ou - Accompagne la montée en référentiels techniques volontaires
normatifs compétences - Travaille sur les - Actualise le cadre
cités, afin d’inscrire leur action dans un principe - Structure l’offre de service et de méthodologies réglementaire
produits
de réalisme répondant effectivement à leurs - Rend visible les initiatives
besoins ;
ACTEURS ÉCONOMIQUES DE LA FILIÈRE
• N’ont pas vocation à assumer une posture de
Acteurs de la conception
représentant de la filière, afin de ne pas inscrire
leur action en décompte de celle d’acteurs Acteurs de la
Acteurs de la fourniture Representants des métiers
économiques représentants un groupe ou commande
d’acteurs intégrés à un système les représentant.
Acteurs de la pose

(Echelle régionale) (Echelle nationale)

ACTEURS DU PROJET ET DU CHANTIER

 02. MISE EN SYSTEME

―
Les outils actuels pour agir
RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE
FICHE TECHNIQUE SPÉCIFIE
- Commandée par un MOA RÈGLE PROFESSIONNELLE
=> POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES MOA - Spécifique à un projet - A l’échelle de la filière
GÉNÉRALISE - Quelque soit le produit/le projet
APPARAIT COMME UN ROUAGE PRIORITAIRE : - Outille le diagnostic ressource
- Développement à court terme - Développement à moyen terme

Les MOA occupent un rôle central pour impulser

une massification des pratiques de réemploi par PROJET FABRICATION PRODUIT
le levier de la commande :
Préparation

COLLECTE
AMO ART.
Diagnostic
• pour soutenir l’offre de service des acteurs du MOE ressource Conditionnement
projet (AMO, MOE) par un clausier dédié C.T. IND.
Vente

FOURNITURE
• pour mobiliser les acteurs du chantier
(entreprises, artisans, industriels)
CHANTIER
• pour s’engager dans une refonte des chaines de Pose
responsabilité sur un chantier et un ouvrage livré MOA ENT.
Démolition
 de béton en murs (rédaction : CSTB) et pour le réemploi de béton en revétements de sol (rédaction
: Lerm)
• Ce type de référentiel est établi suivant un cahier des charges similaire à celui d’une règle
professionnelle (projet de normalisation de techniques de mise-en-œuvre non couvertes par un NF
DTU, porté par les acteurs d’une filière. Par exemple : règles professionnelles de construction en
paille, remplissage isolant et support d’enduit, rédigée par le RFCP en 2012).
• L’AQC a pour prérogative d’évaluer les règles professionnelles en vue de les intégrer ou non dans le
domaine des Techniques Courantes de la construction.
• L’AQC pourra décider d’évaluer les référentiels techniques réemploi, au même titre que les règles 101 bellastock.com OPTIMISER ET MASSIFIER LE RÉEMPLOI DHUP/QC2 — ETUDE DE FAISABILITÉ

―
professionnelles, en vue de les intégrer au domaine des Techniques Courantes de la construction.

L’existence de référentiels techniques fiabilisés constitue un levier puissant pour massifier les
pratiques du réemploi :
• Cadre technique pour faciliter la spécification de fiches techniques dans le cadre d’un projet
• Perspective du domaine des Techniques Courantes de la construction pour faciliter
l’assurabilité du réemploi
technique sur les performances des éléments de construction retenus définitivement pour un
réemploi. Il s’agit de qualifier concrètement un élément de construction référencé via une fiche
technique du diagnostic ressource en un produit de construction conforme à un nouvel emploi
précis.

Le diagnostic ressources
• Identification de Pour développer des filières spécialisées dans le réemploi d’un matériau
• Pour des acteurs économiques se positionnant sur la fourniture de produits de réemploi
Nous pouvons noter :
• Un engagement processuel et projectuel important du diagnostiqueur pour l’inventaire des
éléments de construction éligibles au réemploi, leurs débouchés au sein de projets.
• Une expertise précise du qualificateur pour la qualification en produit de contruction des
éléments de réemploi, sur les domaines d’emploi précis proposés par le diagnostiqueur.
VIII. Diagnostic ressources bâtiment et territoire • Un processus de co-construction avec les différents acteurs du projet (MOA, MOE,
entreprise de démolition, bureau de contrôle, assurances, etc.).
• La possible réunion ou dissociation des métiers d’architecte, BET, diagnostiqueur,
Dans le cadre d’un projet, le diagnostic ressources est un dispositif volontaire, complémentaire au diagnostic déchet avant
qualificateur...
démolition, puisque réalisé dans une optique de prévention à la création de déchet.

A visée technique et opérationnelle, le résultat du diagnostic ressource doit permettre au maître

Cet outil-clé de l’expertise réemploi se concentre sur les matériaux éligibles au réemploi et vise à
d’ouvrage de mettre en place une phase administrative de cession de la matière inter-MOA ou MOA-
caractériser des couples matériau/domaine d’emploi. Largement utilisé aujourd’hui, chaque acteur
entreprise, avec une parfaite traçabilité de la matière.
l’interroge à sa façon. REPAR#2, le programme open-source de Bellastock sur le réemploi, a posé les
fondamentaux de cet outil :
• Inventaire détaillé d’éléments de construction éligibles au réemploi dans un bâtiment -
Les mêmes principes du diagnostic ressource peuvent être appliqués à l’échelle d’un territoire, en vue de mettre en
gisement (reconnaissance in situ, investigations documentaires, analyse des expertises
œuvre des synergies inter-chantier et pour servir d’outils d’aide à la décision pour le développement local de filières de
complémentaires à mener) - pouvant donner lieu à des fiches techniques (voir supra) ;
réemploi dans une logique d’économie circulaire.
• Définition ou confirmation de (nouveaux) domaines d’emploi possibles ;
• Identification de débouchés possibles (si l’acteur-réalisateur du diagnostic ne prend pas à
Etendu à un ensemble d’opérations de démolitions, réhabilitations et constructions neuves, le
sa charge la gestion des éléments de construction retenus)
diagnostic ressource territorial consiste à :
• Référencer les matériaux en présence (mine urbaine) et les sites récepteurs sur le territoire ;
En option :
• Sourcer les acteurs et opérateurs économiques à même de faire circuler des éléments de
• Liste des (composants d’)ouvrages pouvant être réalisés avec les éléments de réemploi
réemploi (collecte, préparation, fourniture, pose)
visés au diagnostic (projets récepteurs sur site et/ou hors-site) ;
• Identifier les gisements récurrents susceptibles d’engendrer la mise-en-œuvre de filières de
• Suggestions ou préconisations techniques pour la dépose, la préparation et la mise-en-
réemploi et de recyclage
œuvre des matériaux de réemploi ;
• Planifier la logistique des flux de matièrr
• Analyse de la faisabilité par des études d’impact socio-économique, logistique et
environnementale.
Actions complémentaires au diagnostic ressources territorial :
• Accompagner les MOA volontaires et leur MOE dans la mise-en-œuvre d’une démarche
Le diagnostic ressource et sa fiabilisation constituent un outil stratégique d’assistance aux décisions
101 bellastock.com OPTIMISER ET MASSIFIER LE RÉEMPLOI DHUP/QC2 — ETUDE DE FAISABILITÉ réemploi opération par opération
pour le maître d’ouvrage, indispensable en amont de tout projet en réemploi.
• Identifier les stratégies territoriales et ressources foncières adéquates (pied de chantier,
friches, etc.)
La fiabilisation du diagnostic peut être assimilée à un audit, avec l’engagement d’un expert
• Favoriser la montée en compétence des acteurs, la sensibilisation des habitants et usagers
technique sur les performances des éléments de construction retenus définitivement pour un du territoire aux enjeux du métabolisme urbain
réemploi. Il s’agit de qualifier concrètement un élément de construction référencé via une fiche
technique du diagnostic ressource en un produit de construction conforme à un nouvel emploi
précis.

Nous pouvons noter :

• Un engagement processuel et projectuel important du diagnostiqueur pour l’inventaire des
éléments de construction éligibles au réemploi, leurs débouchés au sein de projets.
• Une expertise précise du qualificateur pour la qualification en produit de contruction des
éléments de réemploi, sur les domaines d’emploi précis proposés par le diagnostiqueur.
• Un processus de co-construction avec les différents acteurs du projet (MOA, MOE,
entreprise de démolition, bureau de contrôle, assurances, etc.).
• La possible réunion ou dissociation des métiers d’architecte, BET, diagnostiqueur,
qualificateur...

A visée technique et opérationnelle, le résultat du diagnostic ressource doit permettre au maître

d’ouvrage de mettre en place une phase administrative de cession de la matière inter-MOA ou MOA-
entreprise, avec une parfaite traçabilité de la matière.
―
Fiabiliser une solution :
Le cadre réglementaire et contractuel
#2 Le réemploi entre architecture et industrie
passerelle

Le réemploi dans la (obligatoire)

RÉGLEMENTAIRE CONTRACTUEL (volontaire)
fabrique de la ville
• Codes de l'urbanisme, • Normes
Approchede latechnique
construction NF, XP... NF DTU, NF EN, NF EN ISO AFNOR
et de l'habitation,...
• Règles de calcul
Cadre réglementaire Eurocodes (= 58 normes européennes NF EN) AFNOR
• Lois, décrets, arrêtés

• Réglementations (arrêtés ou décrets) • Règles professionnelles

Incendie, Thermique, Règles Construction Paille - CP2012, béton de chanvre,
RÉGLEMENTAIRE (obligatoire)
Sismique, Acoustique, vérandasCONTRACTUEL (volontaire)
en aluminium, terrasses et toitures
Accessibilité, ... végétalisées, enduits sur terre crue. .. FFB
• Codes de l'urbanisme, • Normes
• Marquage CE des produits • Certifications de qualité
de la construction NF, XP... NF DTU, NF EN, NF EN ISO AFNOR
Produit -> marques NF, NF Environnement (depuis
et de l'habitation,... 1991), Eco-label européen (depuis 1992)
• Règles de calcul
Construction -> labels BBC, HQE, THPE... Maison
• Lois, décrets, arrêtés Eurocodes
passive,(= 58 normes européennes NF EN) AFNOR
Minergie...

• Réglementations (arrêtés ou décrets) • Règles

• Avisprofessionnelles
Techniques (ATEc) – Atec + CE = DTA
Incendie, Thermique, Règles Construction Paille - CP2012, béton de chanvre,
Sismique, Acoustique, • Appréciations
vérandas techniques
en aluminium, d’expérimentation
terrasses et toitures (ATEX )
Accessibilité, ... végétalisées, enduits sur terre crue. .. FFB
• Enquêtes technique nouvelle (ETN)
• Marquage CE des produits • Certifications de qualité
• Pass’ innovation
Produit -> marques NF, NF Environnement (depuis
1991), Eco-label européen (depuis 1992)
Construction -> labels BBC, HQE, THPE... Maison
 ―
#2 Le réemploi entre architecture et industrie
passerelle

Le réemploi dans la
L’évaluation technique :
fabrique de la ville Le réemploi entre architecture et industrie Le réemploi en construction :

Maitriser les produits de construction

passerelle ancrage, méthode, exemples

Approche technique
Contexte technique et Produit, procédé, équipement qui relève du
domaine NON TRADITIONNEL
normatif domaine TRADITIONNEL

Règles professionnelles
Depuis 1958
DTU
Depuis 1969 Depuis 1982
Document technique unifié
Normalisation en cours depuis 1993 ATec ATex
Avis Technique Appréciation technique
d'expérimentation
NF DTU
Norme française DTU

HARMONISATION EUROPÉENNE
Depuis 1995
DTA = ATec + marquage CE Depuis octobre 1998
NORMALISATION
Document Technique ENT
EUROPÉENNE
d'Application Enquête de Technique Nouvelle
= Avis bureau de contrôle
(Accord COPREC/CSTB) Le diagnostic ressources et
sa montée en généralité :
RAGE Depuis juillet 2008
Recommandations professionnelles référentiel de type guide
Pass'innovation
Règles de l'Art Grenelle de bonnes pratiques sur le
?
(CSTB)
Environnement 2012
réemploi

BELLASTOCK Figure 28 : Techniques du domaine traditionnel et du domaine non traditionnel de la construction, au sens du CSTB –
(source : cours ENSAPB Christine Simonin)

Il existe donc plusieurs types d’appréciation technique d’un produit et de son procédé
 ― Le réemploi
passerelle
entre architecture et industrie

Prise en charge assurantielle des produits

Le diagnostic ressources

#2 Le réemploi entre architecture et industrie

passerelle

Normalisation et réglementation
Figure 29 : Relation entre domaine (non) traditionnel et techniques (non) courantes – (source : C2P, AQC)

L’objectif est d’éviter la production d’Avis Technique, d’Avis TechniqueGuidesd’Application

bonnes pratiques
ou encore Fiches techniques issues
Référentiels génériques de
aux textes réglementaires
d’ATEX. Ces(lois, décrets,ont
documents arrêtés…),
un titulaire,établis par faire appel pour
à qui il faut issues de la compilation
la fourniture de
et/ou la pose de la compilation de
ublics et d’application réemploi les normes
du obligatoire,
produit. Ces documents sont des
fournissent des références pour ensuite homologuer
diagnostics les produits
ressources diagnostics ressources
établis par les professionnels
dans le champ avec
Normalisation le consensus
et réglementation
traditionnel de l’ensemble
de la construction.
naires. Ce sont des textes contractualisables et donc à
Figure 29 : Relation entre domaine (non) traditionnel et techniques (non) courantes – (source : C2P, AQC)

ontaire. L’ATEX est de 3 types. Le type A s’adresse au fournisseur d’un produit. En ce sens il est
L’objectif est d’éviter la production d’Avis Technique, d’Avis Technique d’Application ou encore
Contrairement aux textes réglementaires
générique, il ned’ATEX. (lois,
s’arrête
Ces décrets,
pas
documentsau ontarrêtés…),
seul cadreétablis
un titulaire, àd’un par faire appelLe
chantier.
qui il faut type
pour B ne s’exerce
la fourniture et/ou la poseque pour un
les Pouvoirs publics et d’application
du obligatoire, les normes
produit. Ces documents sont des
fournissent des références pour ensuite homologuer les produits
chantier
contrats-types établis donné,
par les le rapporteur
professionnels
dans le champavec au comité
le consensus
traditionnel ded’experts
l’ensemble est le bureau de contrôle, et l’objectif est la
de la construction.
de leurs partenaires. Ce sont des textes BNTECet– donc
contractualisables www.bntec.fr
à
validation d’un procédé et d’un produit particulier élaborés en conception par le maître d’œuvre.
caractère volontaire. Bureau dedeNormalisation
L’ATEX est 3 types. Le type A des Techniques
s’adresse au fournisseuret d’un produit. En ce sens il est
Le type C est lagénérique,
validation
Equipements il nede
accélérée
la Construction
s’arrête
d’un procédé
pas au seul cadredu Bâtiment
d’un
et d’un produit élaborés par le maître d’œuvre
chantier. Le type B ne s’exerce que pour un
propriétaire dechantier
l’Atexdonné,
B dans lesdélégation
Par mêmes
le rapporteur conditions
au comité de est leque
l’AFNOR
d’experts celui-ci,
bureau mais
de contrôle, pourestun
et l’objectif la autre chantier. Il
BNTEC – www.bntec.fr
validation d’un procédé et d’un produit particulier élaborés en conception par le maître d’œuvre.
vérifie les aspects suivants
Le type C est
Bureau :de Normalisation des Techniques et
la validation
Equipements deaccélérée d’un procédé
la Construction et d’un produit élaborés par le maître d’œuvre
du Bâtiment
• Durabilité
propriétaire de l’Atex B dansPar lesdélégation
mêmes conditions
de l’AFNOR que celui-ci, mais pour un autre chantier. Il
vérifie les aspects suivants :
• Faisabilité • Durabilité
• Sécurité • Faisabilité
 02. MISE EN SYSTEME COORDINATION TECHNIQUE
- Créer de la connaissance
- Evalue la technique

―
- Propose un ajustement des cadres
normatif et législatif au niveau national
ENCOURAGE LA PRODUCTION DE DOCUMENTS TECHNIQUES
EVALUE LES PRODUCTIONS RÉEMPLOI
- Productions réemploi + écosystème d’acteurs
- Techniques non-courantes de la construction
- Réemploi et/ou réutilisation

Leviers d’actions - Fiches-techniques ou règles professionnelles

- Dispositifs incitatifs de type AMI, AAP, etc.

RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE
NOTRE PROPOSITION :
FICHE TECHNIQUE SPÉCIFIE
- Commandée par un MOA RÈGLE PROFESSIONNELLE
- A l’échelle de la filière
UNE VISION INTÉGRÉE - Spécifique à un projet GÉNÉRALISE - Quelque soit le produit/le projet
- Outille le diagnostic ressource
- Développement à court terme - Développement à moyen terme
POUR FAIRE EMERGER DE

NOUVEAUX RÉFÉRENTIELS PROJET FABRICATION PRODUIT

Préparation

COLLECTE
AMO ART.
Diagnostic
MOE ressource Conditionnement
C.T. IND.
Vente

FOURNITURE
ACCOMPAGNE LE DEVELOPPEMENT LOCAL CHANTIER
- Mise en réseau et synergies
- Structuration des offres de services
- Consolidation de l’offre de formations Pose
ENT.
RÉALISE UNE VEILLE PROSPECTIVE Démolition
- Opérations pilotes exemplaires
- Initiatives économiques

CENTRES DE RESSOURCES
DIFFUSE LA CONNAISSANCE
- Retours d’expérience
- Diffusent la connaissance
- Malettes pédagogiques
- Collectent les expériences de terrain
- Référentiels techniques fiabiliasés
- Valorisent les spécificités régionales
 02. MISE EN SYSTEME

―
Leviers structurels & normatifs

― ―
Harmoniser métiers
et compétences
• UN PROCESSUS BALISÉ POUR
LES MOA, POUR IMPULSER LA
COMMANDE DU RÉEMPLOI
• UNE BASE MÉTHODOLOGIQUE
COMMUNE POUR STRUCTURER
L’OFFRE DE SERVICE DES ACTEURS
DU PROJET
Construire
responsable
• DES METHODOLOGIES
DE QUALIFICATION DES
ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION
REPRODUCTIBLES, FIABLES
ET APPROPRIABLES PAR LES
BUREAUX D’ÉTUDES, LES ACTEURS
DU CONTRÔLE TECHNIQUE, LES
CONSTRUCTEURS ET INDUSTRIELS
DE LA FOURNITURE DE PRODUITS
• UN ENJEU DE COMPILATION
DES RÉFÉRENTIELS VALIDÉS
TECHNIQUEMENT, SOUS FORME DE
GUIDES DE BONNES PRATIQUES
• LA CRÉATION IN FINE D’UNE
NOUVELLE ÉVALUATION TYPE DE
TECHNIQUE NON TRADITIONNELLE
DE CONSTRUCTION, ASSURABLE
EN TANT QUE TECHNIQUE
COURANTE
 ―
02. MISE EN SYSTEME

Leviers réglementaires
― • ENCOURAGER LA RÉALISATION DES
Généralités
• RASSEMBLER RÉEMPLOI ET
RÉUTILISATION HORS DU STATUT
DECHET
• CLARIFIER LES DEFINITIONS
D’ELEMENTS DE CONSTRUCTION, DE
PRODUITS ET DE DECHETS ET INSISTER
SUR LA COMPLEMENTARITÉ DES
ACTIONS DE RÉEMPLOI/REUTILISATION
ET DE RECYCLAGE
• ORGANISER LA PORTABILITÉ DES
GARANTIES DES PRODUITS D’UN
BÂTIMENT À UN AUTRE (SUR LES FDES)
― ―
Curage / démolition
DIAGNOSTICS RESSOURCES PAR LES
ARCHITECTES, AVEC UN DISPOSITIF
REGLEMENTAIRE SANS SURFACE
DE PLANCHERS DEMOLIS SEUIL,
FLECHANT LES PRODUITS ELIGIBLES
AU REEMPLOI ET A LA REUTILISATION
• PROPOSER UN DISPOSITIF
VOLONTAIRE COMPLET ET SUJET À
SUBVENTION POUR GARANTIR LES
PRODUITS RELEVÉS AU DIAGNOSTICS
RESSOURCES, PAR DES EXPERTS
QUALIFIÉS
• PERMETTRE AVEC CE DIAGNOSTIC LA
PRODUCTION DE FICHES TECHNIQUES
FIABILISÉE ET OPEN-SOURCE, SOCLE
D’UN RÉFÉRENTIEL FUTUR
Construction
• FAVORISER DES PROCÉDURES
INNOVANTES ET RESPONSABLES :
EVALUATION TECHNIQUE HORS-
NORME, POSSIBILITÉ D’ACHAT-VENTE
DE FOURNITURE PAR UNE MOP SUR SA
PROPRE OPÉRATION, ...
• INSCRIRE DANS LES MARCHES
TRAVAUX UN OBJECTIF
PERFORMANTIEL DE PREVENTION A LA
CRÉATION DE DECHETS DISSOCIER DE
CELUI DU RECYCLAGE :
=> 10% DE RÉEMPLOI/REUTILISATION
EN MASSE PAR CATEGORIE : GROS
OEUVRE, SECOND OEUVRE, FINITION
=> OU 2% DE RÉEMPLOI/REUTILISATION
EN VALEUR DU COUT TRAVAUX DANS
TOUTE OPÉRATION DE CONSTRUCTION.

• INTÉGRER DANS LA FORMATION • DESTANDARDISER LA RÉPARTITION DES RESPONSABILITÉS ENTRE ACTEURS

INNITIALE ET CONTINUE DES MOA, POUR FACILITER LE PORTAGE DE LA GARANTIE «PRODUIT» PAR UNE MOA OU UN
INGENIEURS ET ARCHITECTES CONSTRUCTEUR - EN L’ABSENCE D’INDUSTRIEL
L’ECONOMIE CIRCULAIRE
02. MISE EN SYSTEME

―
Dimensionnement • Gouvernance
• Poser les bases d’un fonctionnement multi-partenarial neutre et
équitable

• Le rendre attractif et rayonnant auprès du secteur du bâtiment

• Plan d’actions
Le plan de dimensionnement propose
les premiers jalons des activités de • Consolider le plan d’action présenté en partie III.
cette coordination et du centre de
• Le décliner en plan d’actions stratégique et en plans d’actions spé-
ressource.
cifiques
Il n’est pas là pour enclencher
l’émergence et la montée en charge
• Modélisation économique
d’un organe autonome mais d’un • Mobiliser des ressources
système d’acteurs pour la plupart
existants. • Créer de la valeur
 LES GRANDS ETAPES LES PRODUCTIONS QUI ? QUAND ?

DEFINIR LES PREMICES DE LA GOUVERNANCE (Partenariat technique multi-acteurs)

02. MISE EN SYSTEME
Recruter les membres d'une première coordination technique
parmi les acteurs leviers identifiés

―
Valider les objectifs techniques et de gouvernance proposés
dans l'étude
Réunir un groupe de
Définir les prenières missions et actions collectives Année 1
travail "ECV" réemploi
prioritaires

Gouvernance
Formaliser un premier groupe de coordination technique
Rédiger et co-signer une convention multi-acteurs et un ECV
Etat/porteurs de la filière Réemploi Bâtiment
Intégrer les objectifs et le plan d'action de l'étude dans les
feuilles de route annuelle des centres de ressources et des
parties prenantes de la coordination technique
Actualiser les statuts des structures partenaires Année 1
Pilotage DHUP,
Animer une coordination Planifier et Organiser des conférences annuelles
Ademe, PBD
technique en lien avec un Organiser et animer des groupes de travail sur les missions et
plan d'action actions prioritaires
Actualiser les mandats de la coordination technique, mettre à
jour sa géométrie (entrée et sortie de structures partenaires
au besoin)
Actualiser les plans d'actions et de missions par structure
Définir la carte d'identité Nom, forme juridique, dirigeants, date de création
de la coordination Ecrire son livre blanc, sa charte, et sa politique de Année 2
technique officielle (nom, fonctionnement et de mandat
statut partenariall) Ecrire les conventions de partenariat type
Annoncer la création d'une
Liste de diffusion à jour
coordination technique du
Evenement de lancement
réemploi

DEMONTRER L'OPPORTUNITE D'INVESTIR / DE S'INVESTIR

Principes de gouvernance
Organisation et
Fréquence et type de coordination (Conférence annuelle,
gouvernance
Assemblée générale, etc.),
Valoriser le plan de partenariat auprès des centres de
ressources
- Rédaction / diffusion d'un plaidoyer aux centres de
ressources Année 1 puis en lien
Valoriser le plan de partenariat auprès des contributeurs de la avec le plan de
Valorisation des parties coordination technique communication
prenantes - Animation de rencontres techniques avec les partenaires
visés
Valoriser le projet auprès des cibles des centre de ressources
- Plan de communication sur l'offre de chaque centre de
ressources
 LES GRANDS ETAPES LES PRODUCTIONS QUI ? QUAND ?

ASSURER LE SUIVI DU PLAN D'ACTIONS STRATEGIQUE

02. MISE EN SYSTEME Compréhension du

marché :
Identifier les clients - Etat des lieux des acteurs et des actions réemploi

―
(catégories, zones - Définition d'objectifs et de thématiques transverses
géographiques…) et leurs
besoins
Etude de
Stabiliser les objectifs et missions attendus pour massifier / Fait
faisabilité
Modéliser les optimiser le réemploi
compétences et offres Stabiliser les compétences et domaines d'intervention de la

Plan d’actions nécessaires à

l'optimisation et la
coordination technique et des centres de ressources (leviers
d'action structurels, normatifs, réglementaires proposés dans
massification du réemploi l'étude)
Bâtir la structure du plan d'actions
Parties
- Décider des ambitions et des évolutions de l'offre en prenantes de la
fonction des étapes de structuration de la filière réemploi coordination
En continu
Evolution du marché : - Objectifs échelonnés An1 - An2 - An5 (Choix des actions à technique et
prioriser) des centres de
ressource;
Veille sur le paysage des acteurs leviers qui font déjà Centres de
En continu
- Etude d'opprtunité pour de nouveaux secteurs d'activités ressources
Veille sur les savoir-faire, la R&D, les partenaires techniques à
mobiliser, les technologies/outils qui seront développés, En continu
Valoriser les avantages
licences Coordination
concurentiels :
technique Pour chaque
Plans de communication sur l'offre existante et sur les
conférence
productions de la coordination technique
annuelle

DECLINER DES PLANS D'ACTIONS SPECIFIQUES

Etude de
Fonctions exécutives Plans des objectifs, missions, actions détaillé Réalisé
faisabilité
Plan de dvpt de nouveaux outils et services + les échéances
des versions successives
Volet R&D Trajectoire attendus des projets pilotes
Objectifs en valorisation des données (open source, licences,
…)
Plan de mise en place de service "clef en main" multi-
partenaires pour les opérateurs privés
Volet production
Plan de mutualisation des moyens (modules de formation,
malettes pédagogiques)
Plan de communication de la coordination technique Coordination
- annonce création technique et
- newsletter trimestrielle centres de
- calendrier des temps forts à intégrer ressource
Volet marketing et - Plan et objectifs des Conférences annuelles
communication Plan des besoins pour assurer l'animation des GT et la
diffusion des connaissances
- supports print et web, messages, cartes de visites…
- Graphisme : charte graphique web et impression
- Dévelppement Web

Le plan de développement Objectifs d'implantation, de rayonnement, partenariat échelle

sur le territoire web et hors francilienne…
 LES GRANDS ETAPES LES PRODUCTIONS QUI ? QUAND ?
MOBILISER DES RESSOURCES AU SEIN DES STRUCTURES PARTENAIRES
(de la Coordination technique et des centres de ressources)
Dimensionner les besoins Organigramme / principes RH :
02. MISE EN SYSTEME
en fonctions supports par - Fiche de poste pour les postes-clés (administrateur, chargé
structure de communication, etc.)
- Compétences en

―
- Politique de rémunération
direction
Définir un plan de montée en charge des RH supports :
- Compétences en
- Plan de recrutement à T0, +1an, +2ans Parties
développement et
- Plan de formation pour les RH internes prenantes de la
coordination
coordination
Dimensionner les

Economie - benchmarck des partenariats possibles entre les parties technique

Ressources Humaines
prenantes de la coordination technique et les entreprises
techniques:
privés porteurs d'offres spécifiques :
- Compétences
- Principes de partenariat :
techniques réemploi
> économique (business model)
- Compétences en Conférence
> juridique (conventions)
animation de réseaux annuelle
Plan de développement des partenariats :
- Coordiantion technique :
GT réemploi de la C2P
Acteurs leviers à associer en fonction des besoins du Inités dans
dialogue technique l'étude de
faisabilité
Définir un plan de montée - Centres de ressources :
Plan de conventionnement des centres de ressources A poursuivre
en charge des partenariats
(Objectifs à T0, +1an, +2ans) par sous
pilotage DHUP,
Plan de mobilisation : Ademe, PBD
- des services extérieurs (consultants, assurances, juristes)
- des investissement en supports technologiques (base de
donnée, serveur web)

CRÉER DE LA VALEUR

Liste des ventes : produits, services, formations, licences…

Identification des canaux de distribution (Liste des réseaux
professionnels touchés par les centres de ressources)
Définir les sources de Coordination
Définition des critères de rentabilité :
revenus des études et de technique et
- Liste des charges (couts supports, couts de production,
l'animation technique centres de
assurances, investissements…)
(prestations) ressource
- Liste des recettes
- Estimation de la marge générée et son évolution
Définition de la tarification
Année 1
Définition et validation des besoins
Définir les besoins de Etat des lieux des sources de financement (fonds propres,
financement fonds publics)
complémentaires Modalité de subventionnement des partenaires
conventionnés
Equilibrer les hypothèses budgétaires
Pilotage DHUP,
- Plan de trésorerie, budget et compte de résultat annuel
Plan de financement Ademe, PBD
prévisionnel
- Objectifs à T0, +1an, +2ans
Définition des montants recherchés en lien avec le plan de
Levée de fonds financement
En continu
(investisseurs privés) Rédaction / diffusion d'un plaidoyer sur la valeur ajoutée pour
les investisseurs privés
52 actions
pour faire
03
 03. 52 ACTIONS POUR FAIRE

― • 6 objectifs de gouvernance
Plan d’actions
• 6 objectifs techniques
PRINCIPE

• 1 coordination technique
• Spécifie des cas particuliers

• Généralise des connaissances, des • 1 réseau des centres de ressources

processus, des outils

• 3 leviers d’actions

• 3 thématiques

• 10 missions

• 52 actions
 03. 52 ACTIONS POUR FAIRE

• Une statégie nationale architecture & industrie

― • Mission 1. Actualiser les métiers et les compétences

Plan d’actions • Mission 2. Fiabiliser et distribuer les produits

• Mission 3. Capitaliser les données et restituer les bonnes pratiques

THÉMATIQUES ET MISSIONS
• Le réemploi, levier de l’attractivité des territoires
• Mission 4. Initier un schéma opérationnel à l’échelle de chaque territoire

• Mission 5. Optimiser des outils pour le territoire, le projet et le chantier

• Mission 6. Evaluer les réalisations

• Mission 7. Accompagner le développement local de filières durables

• Rayonnement et montée en compétences des ac-

teurs
• Mission 8. Diffuser les connaisances

• Mission 9. Accompagner la structuration d’une offre de formation

• Mission 10. Accompagner la structuration d’une offre de service pour le

projet
 Leviers
Missions / Actions Pôles Visée Objectifs
d'action
0. Fonction support
03. 52 ACTIONS POUR FAIRE 0.1 Conventionner des partenaires et effectuer le suivi des conventions
0.2 Actualiser les statuts des structures partenaires
Intégrer les objectifs techniques et de gouvernance dans les feuilles de route
0.3
annuelle des centres de ressources et des parties prenantes de la CT

―
Organiser des conférences annuelles pour mettre en commun le bilan du
0.4
projet
0.5 Actualiser le plan d'action sur une base annuelle Plan
0.6 Organiser et animer des groupes de travail sur les différentes missions

Plan d’actions 1. Actualiser les métiers et les compétences

Définir des protocoles de gestion raisonnée du projet pour simplifier les
1.1 conditions de commande et de prescription du réemploi (ex. : guide de CT Stru. Génér. T4, T5
bonnes pratiques MOA,MOE)
Formaliser les qualifications et les agréments par métier pour permettre le
1.2 CT Norm. Génér. T3, T4
52 MISSIONS réemploi (ex. : relation AMO / bureau de contrôle)
Définir les compétences du suivi technique (ex. : compétences de
1.3 CT Stru. Génér. T3, T4
diagnostiqueur ressource et de qualificateur de produit réemploi)

Stratégie nationale et montée en généralité du réemploi

Etablir des protocoles d'essais sur chantier pour la caractérisation technique
1.4 des matériaux en lien avec les métiers du contrôle technique (ex. : définir l' CT Norm. Spéc. T4, T5
"avis de chantier")
2. Fiabiliser des produits
2.1 Formaliser les principes de garantie et d'assurance du réemploi par projet CT Norm. Spéc. T4, T5
Définir des indicateurs techniques pour l'évaluation de couples
2.2 CT Norm. Génér. T4, T5
matériaux/domaine d'emploi
Constituer des guides de bonnes pratiques qui se posent en alternative au T1, T3,
2.3 CR Stru. Spéc.
classement en domaine courant/non-courant T4
Constituer des référentiels réemploi éligibles au domaine des techniques T1, T2,
2.4 CT Norm. Génér.
courantes de la construction T5
Mettre en place un schéma de tracabilité des matériaux de réemploi dans le
2.5 CT Norm. Spéc. T4, T5
cas de la mise sur le marché d'un produit réemploi
3. Capitaliser les données et restituer les bonnes pratiques
Constituer un comité de référencement des projets pilotes et du suivi de leur
3.1 CT Stru. Spéc. G1, G5
évaluation en lien avec le PUCA
Réaliser une veille prospective pour recenser les initiatives propices au
3.2 CR Stru. Spéc. G2
réemploi et les opérations pilotes (architecture et urbanisme)
Utiliser des dispositifs expérimentaux de l'état pour accompagner les
G4, G5,
3.3 opérations pilotes et les valoriser sous la forme de retours d’expériences (ex. CR Stru. Spéc.
G6
: Permis d'expérimenter)
Evaluer des pratiques d'écologie industrielle et territoriale et leurs résultats
T1, T4,
3.4 (ex : Fiches techniques de produits réemploi produites dans le cadre de CT Norm. Génér.
T5
projets)
Fédérer des écosystèmes d'acteurs et reprendre les travaux sur l'ECV T1, T4,
3.5 CT Régl. Génér.
Réemploi avec l'ensemble des parties prenantes publiques et privées T5
 d'action
4. Initier un schéma opérationnel à l'échelle de chaque territoire
Planifier le réemploi dès la production de documents cadres de planification
4.1 urbaine à l'échelle des régions, des EPT et des communes (ex. SRADDET, CR Régl. Spéc. G5, G6
SCOT, PLUi, PLU)
03. 52 ACTIONS POUR FAIRE Définir une méthodologie de diagnostic ressource à l'échelle d'un territoire T1, T2,
4.2 CT Norm. Génér.
intégrant l'ingénierie financière T3, T4
Inventorier le tissu économique local et les réserves foncières disponibles T3, T5,
4.3 CR Stru. Spéc.
pour permettre la circulation des matériaux à l'échelle d'un territoire G2
Encourager l'implantation d'acteurs ayant des pratiques artisanales et/ou
4.4 CR Stru. Spéc. T3, G2

―
industrielles du réemploi dans les territoires
Inventer des modèles de logistique urbaine créative (ex. : favoriser l'artisanat
4.5 CT Stru. Spéc. T4, T5
en pied de chantier, multiplier les plateformes inter-chantier)
Garantir une stratégie territoriale qui reste favorable à l'ensemble des T3, G1,
4.6 CR Régl. Génér.
acteurs et à la renouvelabité de la ressource G2

Plan d’actions
Mettre en œuvre des synergies urbaines via la définition de missions
4.7 CT Norm. Spéc. T3, T4
dédiées (ex. : OPC urbain et OPC inter-chantier)
5. Optimiser des outils pour le territoire, le projet et le chantier
Intégrer une vision et une stratégie territoriale de développement de filière
5.1 CT Stru. Spéc. G2, G5
réemploi dès les études urbaines (ex. : via des PIA)

Le réemploi, levier de l'attractivité des territoires

Faciliter l'accès aux outils développés pour le projet en réemploi (ex. :
5.2 CR Stru. Génér. T4, G6
52 MISSIONS diagnostic ressource)
5.3 Permettre l'expérimentation et les démonstrateurs dans le chantier CT Norm. Spéc. T4, G6
5.4 Faciliter le dialogue et les liens de confiance entre les parties prenantes CR Stru. Spéc. G2, G5
Fiabiliser les opérations de réception de matériaux (garantie d'usage,
5.5 CT Norm. Génér. T3, T4
garantie de site)
Développer un regard critique sur la mobilisation des pratiques BIM pour le
5.6 CT Stru. Génér. T1, T4
projet et le chantier en réemploi
6. Evaluer les réalisations
6.1 Identifier les dynamiques de gestion de projet ayant permis le réemploi CR Stru. Spéc. G4, G6
Quantifier la présence du réemploi et préciser les freins et leviers vécus dans T1, T4,
6.2 CR Stru. Spéc.
le projet T5
6.3 Homolguer les solutions de réemploi au cas par cas CT Norm. Spéc. T1, T5
Définir des indicateurs socio-économiques pour l'évaluation de la démarche T1, T3,
6.4 CT Norm. Génér.
EC des projets en réemploi T4
Définir des indicateurs d'impact environnementaux pour l'évaluation de la T1, T3,
6.5 CT Norm. Génér.
démarche développement durable des projets en réemploi T4
T1, T2,
Adapter les labels (dont les labels d'état) pour y valoriser les démarches
6.6 CT Régl. Génér. T6, G5,
réemploi (ex. E+/C-, Ecoquartier)
G6
7. Accompagner le développement local de filières durables
Mettre sur pied des dispositifs volontaires (AAP, AMI) pour inciter la G4, G5,
7.1 CT Régl. Spéc.
production de solutions réemploi G6
Organiser des rencontres et constituer des réseaux locaux d'acteurs
7.2 CR Stru. Spéc. G2, G4
économiques de la filière réemploi
Mettre en lumière les savoir-faire locaux, le patrimoine matériel et culturel
7.3 CR Stru. Spéc. G2, G3
du territoire
Promouvoir des lieux de partage sur la matérialité du territoire (ex. : en lien
7.4 CR Stru. Génér. G3, G4
avec les CAUE, CIAP)
7.5 Recenser les initiatives économiques locales (compétences et métiers) CR Stru. Spéc. G2, G3
7.6 Connecter l'offre de réemploi avec les plateformes de tri et de valorisation CR Stru. Génér. T3, T5
Recenser les propositions d’apport volontaire de matériaux (sollicitations T1, G2,
7.7 CR Stru. Spéc.
MOA et entreprises) et les orienter vers les bons interlocuteurs G6
 03. 52 ACTIONS POUR FAIRE

―
Leviers
Missions / Actions
Pôles d'action Sens Objectifs
8. Diffuser les connaissances
8.1 Sensibiliser la MOA et les professionnels du bâtiment CR Stru. Génér. G2, G6
Plan d’actions Diffuser/vendre en ligne des ressources techniques fiabilisées (référentiels

Rayonnement et montée en compétences des acteurs

8.2 techniques, banque de données sur les gisements fréquents) et des outils CR Stru. Génér. T1, T4
(diagnostic ressource)
Produire et diffuser des guides sur la valorisation du réemploi dans le cadre T4, T6,
8.3 CR Stru. Génér.
de labelisations développement durable et EC G2, G5
52 MISSIONS T1, T6,
8.4 Organiser des visites (ex. : opérations pilotes, centres de valorisation) CR Stru. Spéc.
G4
T1, T6,
8.5 Mutualisation avec les programmes européens (ex. : FCRBE, CHARM) CT Stru. Génér.
G4
9. Accompagner la structuration d'une offre de formation
9.1 Recenser les offres existantes de formation sur le réemploi CR Stru. Spéc. G2, G6
Construire un plan de formation qui reflète les besoins spécifiques à chaque
9.2 CR Stru. Spéc. T3, T4
territoire
Créer des modules de formation ad hoc sur le réemploi à destination des T3, T4,
9.3 CR Stru. Génér.
MOA, MOE et entreprises à intégrer dans l’offre des centres de formation G6
10. Accompagner la structuration d'une offre de service pour le projet
10.1 Recenser les MOE mobilisés sur le réemploi CR Stru. Spéc. G2, G3
Diffuser en ligne et en open source des mallettes pédagogiques sur le
10.2 CR Stru. Génér. T1, T4
réemploi adaptées aux différents acteurs (ex. : MOOC)
Constituer des réseaux de conseil/expertise à l’échelle des territoires
10.3 CR Stru. Spéc. G2, G4
opérationnels pour accompagner les projets en réemploi
 03. 52 ACTIONS POUR FAIRE
―
Actions en cours
COORDINATION TECNHIQUE - AVEC LA C2P
3 objectifs centrés sur la maîtrise des
risques et les modes de preuves :
• Définir un vocabulaire et un référentiel
commun pour le processus réemploi
afin de statuer sur les rôles et les
responsabilités endossés par chaque
catégorie d’acteurs.
• Présenter des retours d’expérience de
projets réalisés en réemploi avec des
chaines de responsabilités complètes
et vertueuses
• Evaluer les référentiels techniques
qui sont produits dans le segment
réemploi/bâtiment
• Actions engagées dans le cadre du groupe
de travail :
Action 0.6 : Organiser et animer des groupes de travail sur les dif-
férentes missions
Action 1.2 : Formaliser les qualifications et les agréments par
métier pour permettre le réemploi (ex. : relation AMO / bureau de
contrôle)
Action 1.3 : Définir les compétences du suivi technique (ex. : com-
pétences de diagnostiqueur ressource et de qualificateur de pro-
duit réemploi)
Action 2.1 : Formaliser les principes de garantie et d’assurance du
réemploi par projet
Actions 2.4 : Constituer des référentiels réemploi éligibles au do-
maine des techniques courantes de la construction
Actions 3.4 : Evaluer des pratiques d’écologie industrielle et territo-
riale et leurs résultats (ex : Fiches techniques de produits réemploi
produites dans le cadre de projets)
Action 6.1 : Identifier les dynamiques de gestion de projet ayant
permis le réemploi
Action 6.2 : Quantifier la présence du réemploi et préciser les le-
viers et freins vécus dans le projet
Action 6.3 : Homologuer les solutions de réemploi au cas par cas
 03. 52 ACTIONS POUR FAIRE
―
Actions en cours
CENTRES DE RESSOURCES
3 objectifs de mobilisation des centres
de ressources
• Témoigner de la volonté des centres
de ressources régionaux d’étendre
leur domaine d’action sur la qualité
environnementale
• Mettre en œuvre des dispositifs
répondant aux missions de diffusion
des connaissances et de montée en
compétences des acteurs
• Mettre à profit l’ancrage local du
centre de ressources et sa capacité
d’animation d’un réseau
1 Focus sur le territoire apprenant
• Quelques actions engagées en collaboration
avec les centres de ressources :
Action 0.2 : Intégrer les objectifs techniques et de gouvernance
dans les feuilles de route annuelle des centres de ressources et
des parties prenantes de la CT
Action 0.6 : Organiser et animer des groupes de travail sur les dif-
férentes missions
Action 1.1 : Définir des protocoles de gestion raisonnée du projet
pour simplifier les conditions de commande et de prescription du
réemploi (ex. : guide de bonnes pratiques MOA,MOE)
Action 2.3 : Constituer des guides de bonnes pratiques
Action 3.2 : Réaliser une veille prospective
Action 5.4 : Faciliter le dialogue et les liens de confiance entre les
parties prenantes
Action 8.1 : Sensibiliser la MOA et les professionnels du bâtiment
Action 9.3 : Créer des modules de formation ad hoc
Action 10.1 : Recenser les MOE mobilisés sur le réemploi
 03. 52 ACTIONS POUR FAIRE

―
• Formation de 200 enseignants en ENSA
les réseaux ENSA-ECO & FEEBAT, la faisabilité du CAAPP, ...
Actions en cours Intégration de modules pédagogiques expérimentaux et travaux
d’enseignants-chercheurs réguliers
QUELQUES IMMANQUABLES DE BELLASTOCK
• Promotion des bonnes pratiques
REX Odésis, Formation VAD, Fiches Envirobat, études AQC ...

• Actualisation réglementaire et dispositifs

expérimentaux
Loi EC, Permis d’expérimenter, ECV réemploi, ...

• Visibilité et qualité architecturale

Recencement de 800 opérateurs, soutien technique via des es-
paces web dédiés (Bazed, Site Bellastock, ...)

• Soutien et animation d’un réseau

Sans représentation d’intêret
merci
bellastock.com