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PATHOLOGIE RÉGLEMENTATION

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QUELS PROTOCOLES DE COMMUNICATION ?

Si la question des protocoles de communication utilisés par la GTB n’est pas au cœur du Guide du Programme RAGE, celui-ci rappelle
néanmoins quelques notions utiles. Pour commencer, il recommande de ne retenir que des protocoles dits ouverts, c’est-à-dire dont les
sources (codes) sont publiées et qui peuvent être utilisées par tous les fabricants d’automates et d’actionneurs qui le souhaitent. Employer
des protocoles ouverts permet de brancher dessus des appareils provenant de différents fabricants. Le Guide RAGE cite LonWorks, KNX et
BACNet pour les applications générales, Dali pour l’éclairage et M-Bus pour le comptage. Il souligne aussi qu’il existe pour ces protocoles
des certifications qui vérifient la compatibilité des appareils, notamment les marques BTL pour BACNet et LonMark pour LonWorks. Ensuite,
le Guide RAGE ne traite que de protocoles filaires, fonctionnant sur des réseaux matériels – de la paire torsadée à la fibre optique – plutôt que
des réseaux sans fils. Les rédacteurs estiment en effet que dans les bâtiments, le ferraillage du béton peut présenter des obstacles efficaces
contre les transmissions RF et qu’il est inutile d’aller au-devant de difficultés lorsqu’on peut les éviter.

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GTB

L’APPROCHE
PÉDAGOGIQUE
QUE L’ON ATTENDAIT
DEPUIS LONGTEMPS Une installation de GTB (Gestion technique du
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bâtiment) est un édifice délicat auquel il faut de solides fondations. Le récent


Guide du Programme RAGE alterne utilement les principes fondamentaux à
respecter pour réussir une installation et les prescriptions détaillées à
observer à chaque étape par chacun des acteurs concernés. C’est, à notre
connaissance, le premier document qui mette véritablement l’accent sur le
rôle respectif des différents acteurs et qui insiste autant sur les
responsabilités du maître d’ouvrage.

juste titre, le nouveau Guide du Pro- • les études de conception – partie la plus lon-

À gramme RAGE, Gestion technique du bâ-


timent – Bonnes pratiques pour concevoir
et réaliser des systèmes de GTB, insiste
sur toutes les étapes initiales dont dépend
le succès d’un projet de GTB, en neuf ou en rénova-
tion (1). Quantité de projets de GTB tournent mal
car les participants se lancent bien trop tôt dans le
guement détaillée – qui se concrétisent par la
rédaction du cahier des clauses techniques;
• la réalisation de l’installation, englobant le
commissionnement et la mise en service.
Ce Guide RAGE s’adresse au maître d’ouvrage qui
doit rédiger un cahier des charges fonctionnel, au
bureau d’études spécialisé qui, dans ses études de
choix de matériels, de protocoles, de passerelles, conception, transforme le cahier des charges en
de supervisions. Ce Guide RAGE commence no- fonctions et précise le type de technologie à rete-
tamment par un point trop souvent négligé: à quoi nir, à l’entreprise qui traduit tout cela en appareils,
va servir l’installation de GTB ? Ce faisant, le do- réseaux, programmations, liens, jusqu’à l’exploi-
cument restaure du même coup le rôle clef du tant pour qui la GTB doit être un outil quotidien et
maître d’ouvrage auquel il appartient de définir aux utilisateurs. Ce document vise plus particuliè-
clairement les objectifs du système de GTB qu’il rement les bâtiments résidentiels ou tertiaires de
souhaite pour son bâtiment. Le Guide RAGE définit taille modeste.
trois étapes principales:
• la rédaction du cahier des charges fonctionnel, sans (1) Téléchargeable gratuitement Le cahier des charges fonctionnel
doute l’étape la plus importante. Le reste, sans être sur le site Internet Concevoir un système de GTB va bien plus loin et
du tout négligeable, n’est qu’affaire de bon sens et www.reglesdelart-grenelle- commence bien plus tôt que la liste des fonctions
de technique que l’on peut apprendre et maîtriser; environnement-2012.fr. surveillées, des automates qui en sont 

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“Les auteurs de tous les Guides RAGE, et celui-ci n’y fait pas exception,
soulignent à quel point il est profitable pour les acteurs de se parler
très tôt dans le déroulement du projet pour aplanir toutes les difficultés
qu’une conception trop compartimentée peut générer, d’où
l’importance de désigner très tôt tous les acteurs”

chargés et du nombre de points raccordés. À très tôt les énergies disponibles sur le site puis
l’image du vieil adage « Ce qui se conçoit bien celles finalement retenues;
s’énonce clairement », il appartient au maître • la façon d’utiliser ces énergies (autoconsomma-
d’ouvrage de définir les consommations qui seront tion, revente ou stockage de la production de
suivies – énergie, eau, etc. -, les raisons de leur suivi photovoltaïque par exemple, effacement partiel
et les opérateurs chargés de ce suivi (services de de la puissance électrique souscrite…) et les
maintenance, services propres à la maîtrise d’ou- équipements qui vont rendre cette utilisation pos-
vrage, voire occupants…). Si possible, ce cahier sible (des batteries pour stocker la production de
des charges fonctionnel se prépare avec ceux qui photovoltaïque, etc.). Il s’agit tout autant de po-
seront chargés de le mettre en œuvre: le service litique vis-à-vis de l’énergie produite, stockée ou
technique du bâtiment ou l’exploitant s’il est connu, consommée par le bâtiment que de définition
voire avec des spécialistes de l’efficacité énergé- des équipements à piloter;
tique. Les auteurs de tous les Guides RAGE, et • les différents usages et zones du bâtiment, de
celui-ci n’y fait pas exception, soulignent à quel manière à prévoir zone par zone une régulation,
point il est profitable pour les acteurs de se parler voire un comptage si nécessaire, de la chaleur,
très tôt dans le déroulement du projet pour apla- de l’éclairage, du rafraîchissement, de la venti-
nir toutes les difficultés qu’une conception trop lation, des protections solaires, de l’eau froide et
compartimentée peut générer, d’où l’importance de l’eau chaude, etc.;
de désigner très tôt tous les acteurs. Concrètement, • les implantations des moyens dédiés au système
le Guide RAGE recommande de préciser dans le ca- de GTB et son éventuel local technique;
hier des charges fonctionnel les points suivants: • les installations techniques à gérer, car le choix
• les sources d’énergie choisies. En principe, l’étude des fonctions rassemblées sous une même GTB
de faisabilité d’approvisionnement énergétique et pilotées par une supervision unique compte
obligatoire en construction neuve pour les beaucoup pour définir cette GTB. Le système ne
bâtiments de plus de 50 m2 (à l’exception des sera pas le même (taille, programme, techno-
maisons individuelles) doit permettre de lister logie, superviseur…) s’il s’occupe seulement du

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confort thermique –chauffage, rafraîchissement et 1 Physiquement, une installation technique permet au maître d’ouvrage de décider
ventilation – ou s’il doit piloter aussi l’éclairage, les de GTB commence aux du degré de précision et de performance de son
ascenseurs, le contrôle d’accès, la production photo- actionneurs, c’est-à-dire aux système de GTB. Elle décrit les solutions de
voltaïque, le groupe électrogène de secours, etc.; moteurs électriques qui pilotent GTB et qualifie leur efficacité en 4 classes de A
• les opérateurs de la GTB, de manière à définir les vannes de ventilo-convecteurs à D par ordre décroissant (une GTB de classe A,
(photo) et tous les autres
les droits d’accès et les obligations d’actions par exemple, va jusqu’à donner les actions de
équipements raccordés.
(que faire en cas de telle ou telle alarme ?) qui maintenance préventive). La norme NFEN ISO
peuvent être différentes selon qu’il s’agit d’un 2 Dans son cahier des charges 50001 Systèmes de management de l’énergie – Exi-
service sur place ou externalisé; fonctionnel, le maître d’ouvrage gences et recommandations de mise en œuvre et
• les bénéfices attendus, soit la classique sur- doit indiquer les processus les certifications «NF HQE™ Bâtiments Tertiaires
veillance pour assurer le fonctionnement des techniques qui seront suivis et en Exploitation», «Breeam in-Use» et «Leed for
équipements, ou la supervision afin de maîtriser pilotés par la GTB, et les raisons de Existing Buildings» proposent des méthodes et
les coûts d’exploitation, le suivi énergétique et l’in- ce suivi. Outre le CVC (Chauffage, un cadre à l’efficacité énergétique du bâtiment en
formation aux occupants sur les performances ventilation, climatisation), phase exploitation;
du bâtiment – ou de leurs zones spécifiques – en l’éclairage en fait désormais • la flexibilité à donner au système pour faire face
systématiquement partie.
regard des objectifs; à des évolutions planifiées ou imprévues du bâ-
• le type de maintenance : simple réaction aux 3 Les installations électriques, timent et de son occupation. Toutes les évolutions
alarmes, maintenance préventive grâce à l’ana- notamment les TGBT (Tableaux du bâtiment ne peuvent être prévues, mais deux
lyse des temps de fonctionnement des équi- généraux basse tension) au moins sont systématiques: le changement de
pements à travers la supervision, voire solution et les tableaux de répartition, destination de certaines zones et le déplacement
de GMAO (Gestion de la maintenance assistée sont raccordées à la GTB et soumis de cloisons pour réaménager les locaux. Autant
par ordinateur), ce qui implique alors que GMAO à la supervision. les anticiper au plus en le mentionnant dans le
et GTB devront partager la même base de don- cahier des charges fonctionnel et en en tenant
4 Tous les types de générateurs,
nées décrivant les équipements, leur localisa- compte lors de la conception du système.
tion, les réseaux de communication, etc.; depuis les panneaux solaires
thermiques jusqu’aux groupes
• le cadre de l’efficacité énergétique. Pour préci-
électrogènes, sont suivis par
Les études de conception
ser cette notion assez vague, et donc faciliter le la GTB pour leur maintenance,
Les études de conception sont menées par le bu-
dialogue et éviter au plus des litiges ultérieurs, pour la bonne conduite du bâtiment reau d’études techniques en application du cahier
il est sage pour le maître d’ouvrage d’adopter et pour maintenir son exploitation des charges fonctionnel, et aboutissent aux spéci-
une procédure permettant d’attester que les buts dans les valeurs déterminées fications techniques du système de GTB qui équi-
d’efficacité énergétique, voire environnemen- par le maître d’ouvrage. pera le bâtiment. Mais ces BET ne sont pas si nom-
taux, du bâtiment sont atteints. Des normes et breux et fréquemment, l’entreprise chargée des
certifications proposent ainsi des approches travaux réalise elle-même la totalité ou une grande
méthodologiques. La norme NF EN15232 Perfor- partie des études de conception, en même temps
mance énergétique des bâtiments – Impact de que ses études de réalisation. Ce n’est pas un obs-
l’automatisation, de la régulation et de la gestion tacle, simplement il faut un pilote dans 

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5 La production d’énergie, l’avion. Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre l’esprit les impératifs du cahier des charges fonc-
notamment photovoltaïque, doivent à ce stade bien réfléchir à l’organisation du tionnel: le caractère évolutif des locaux, les buts
doit être pilotée par la GTB lot GTB: sera-t-elle confiée à une seule entreprise de maîtrise de consommation d’énergie, voire le ni-
pour s’inscrire dans la politique ou bien répartie entre les entreprises chargées du veau de l’empreinte environnementale du bâtiment
de consommation, production lot « Chauffage, ventilation, climatisation (CVC) », défini par le maître d’ouvrage.
et stockage d’énergie déterminée
du lot «Électricité courants forts», etc.? Si le lot Cette étape est également celle où l’on doit veiller
par le maître d’ouvrage.
GTB est éclaté entre plusieurs entreprises, un à la cohérence du système. Si par exemple, dans
6 Certains équipements coordonnateur doit être désigné et doit posséder une zone donnée, plusieurs processus (CVC, l’éclai-
ne peuvent être raccordés suffisamment d’autorité pour contraindre les rage, etc.) sont commandés par une détection de
directement à la GTB, mais offrent entreprises à respecter les cahiers des charges, de présence, le bureau d’études doit le spécifier ainsi
des passerelles entre leur contrôle manière à permettre sans difficulté la convergence, que le fait que les détecteurs seront partagés par
propriétaire et la GTB du bâtiment. sous une même supervision, des différents sys- tous ces processus, de manière à éviter lors de
C’est notamment le cas de toute tèmes de GTB installés. l’installation que chaque entreprise prévoit un dé-
la climatisation à détente directe. À l’occasion de ces études, le Guide RAGE rappelle tecteur pour le processus dont elle est responsable.
7 Le comptage de l’énergie
que la division d’un bâtiment en zones, aussi ho- Partager des détecteurs impliquant qu’ils soient
mogènes que possible, favorise les économies raccordés à un bus de terrain pour mutualiser l’in-
et des autres fluides permet
d’énergie qui naissent avant tout de la possibilité formation de présence, c’est aussi lors de cette
de vérifier si le bâtiment atteint
bien les objectifs qui lui sont de mettre à l’arrêt ou de programmer au plus près étape que l’architecture détaillée des réseaux est
assignés. Les compteurs sont des besoins les équipements consommateurs prévue: quels bus de terrains? Jusqu’à quel niveau?
désormais raccordés à la GTB. d’énergie : chauffage, ventilation, climatisation, Quelles passerelles ? Etc. Connaître à ce stade
éclairage, etc. Par ailleurs, dans chaque zone, les l’entreprise qui assurera la maintenance est im-
processus techniques à commander par la GTB portant à ce moment de la conception, car celle-ci
peuvent être différents. Si le CVC et l’éclairage peut être plus familiarisée avec un bus de terrain
forment la base constante des processus pilotés qu’un autre. Aujourd’hui, des équipements de
par la GTB, d’autres systèmes ne sont pas néces- toutes sortes – depuis la centrale de traitement
sairement présents dans chaque zone, mais doivent d’air jusqu’au plus petit bouton poussoir – dis-
être pris en compte lorsqu’ils sont là: les protec- posent de sorties pour chacun des principaux bus
tions solaires motorisées, les ouvrants motorisés de terrain ouverts KNX, LonWorks ou BACNet.
pour une participation à la ventilation naturelle, la Choisir un bus de terrain précis n’est donc plus un
production et la distribution d’ECS, dont les pompes obstacle pour construire une installation de chauf-
de bouclage et les surpresseurs éventuels, les fage, de ventilation, d’éclairage ou de climatisation
pompes de relevage, les circulations mécaniques efficace.
(ascenseurs, escalators, etc.), le système de désen- Au final, l’étape des études de conception doit abou-
fumage, le contrôle d’accès des véhicules et des tir à un CCTP (Cahiers des clauses techniques
personnes, etc. Chaque zone fait donc l’objet d’un particulières) beaucoup plus précis et détaillé que
traitement particulier, en conservant toujours à ceux que l’on peut lire couramment aujourd’hui…

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Réalisation et réception 8 Tous les fabricants boucle, etc.) en fonction des segments d’installa-
Après l’étape des études de conception, il reste en- d’automates sont désormais tions, etc. –, soulignant que les erreurs de câblage
core à déterminer la cohérence de détail de l’ins- capables de fournir des solutions sont particulièrement difficiles à détecter lorsque
tallation: ce sont les études de réalisation. C’est communicantes sur les principaux l’installation est en fonctionnement et peuvent
notamment à ce moment-là que l’on vérifie la bonne protocoles de communication peser sur ses performances. Chaque ouvrage doit
ouverts que sont BACNet, KNX et
qualité du dialogue entre tous les régulateurs et la être repéré par un étiquetage ou un marquage et
LonWorks. Le choix d’un protocole
GTB. Si par exemple un générateur de chaleur d’un dépend surtout de la diversité des
documenté dans les dossiers techniques que
bâtiment tertiaire demande une consigne de tem- processus intégrés à la GTB. l’entreprise remet au maître d’ouvrage à l’issue du
pérature toutes les 30 secondes mais que la GTB BACNet et LonWorks sont les plus chantier. La réalisation englobe aussi tout l’adres-
ne peut lui répondre que toutes les minutes, le risque étendus, KNX s’en rapproche. sage et l’appairage des appareils connectés, toute
est que le générateur se mette en sécurité et donc la programmation initiale et la mise en service des
9 Dans les bâtiments les plus
s’arrête. Une grosse partie du savoir-faire de l’entre- installations. L’adressage et l’appairage consistent
prise réside dans cette familiarité avec les détails récents, la GTB est également à affecter une adresse unique à chaque point piloté
de fonctionnement de tous les éléments raccordés chargée de comptabiliser les par la GTB et à lui indiquer de quel régulateur ou
à la GTB. Le Guide RAGE recommande aussi de limi- consommations et de les actionneur il dépend. Si l’installation comporte des
communiquer de manière claire
ter la variété des types d’équipements retenus, de- milliers de points connectés, ce travail est réalisé
aux occupants du bâtiment,
puis les régulations terminales jusqu’aux automates afin qu’ils sachent où
à l’aide de logiciels spécifiques que le Guide RAGE
et aux passerelles entre protocoles, de manière à ils se situent par rapport n’évoque pas, ce qui constitue son unique faiblesse.
simplifier l’installation et surtout la maintenance ul- aux objectifs assignés et qu’ils Après l’installation, le commissionnement consiste
térieure. Les études de réalisation servent également réagissent aux éventuelles dérives. à vérifier que l’ensemble de l’installation remplit bien
à organiser le chantier: par quoi va-t-on commen- les fonctions assignées. Selon sa taille, ce peut être
cer? Que faut-il approvisionner? À quel rythme? relativement long. La dernière étape détaillée par
Le Guide RAGE insiste ensuite sur la nécessité de le Guide RAGE consiste en la remise de l’installa-
l’autocontrôle des installations par l’entreprise, no- tion à l’entreprise de maintenance, qui s’accom-
tamment à propos du câblage - choix du bon câble pagne d’une formation des opérateurs la plus dé-
en termes de débit de données, de blindage pour taillée possible sur les logiques de régulation, les
une protection contre des perturbations électro- objectifs poursuivis, les matériels mis en œuvre, les
magnétiques, de la bonne topologie (râteau, étoile, logiciels installés, etc. ■

“Le Guide RAGE insiste sur la nécessité de l’autocontrôle des installations


par l’entreprise, notamment à propos du câblage […], soulignant que les
erreurs de câblage sont particulièrement difficiles à détecter lorsque
l’installation est en fonctionnement et peuvent peser sur ses performances”

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