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REGLEMENTATION METHODES
SOMMAIRE
LE QUANTITATIF
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LA REGLEMENTATION
1 - Le code civil 22
12 - La procédure ATEx : 26
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Le prescripteur :
Est désigné « prescripteur », celui qui dans son rôle de conception et de direction d’un chantier,
préconise les techniques et les matériaux que les entreprises doivent acheter et mettre en œuvre. Le
maître d’œuvre, l’architecte, le décorateur et l’économiste sont des prescripteurs du bâtiment
(Dicobat).
Les pièces techniques doivent compléter et préciser les indications portées aux plans pour définir les
choix retenus et le niveau de qualité recherchés. Certains choix de matériaux ou de mises en œuvre ne
peuvent pas se traduire graphiquement et la description est dans ce cas indissociable des plans,
quelque soit leur niveau de précision.
Cette description des ouvrages permettra ensuite aux entreprises consultées d’établir l’estimation des
travaux.
Notice de Présentation
Programmation Esquisse
Notice technique
P.R.O.
Cahier des Clauses Techniques Particulières
(Projet)
Nota : les phases citées ci-dessus sont issues de la loi MOP N°78-704 du 12 juillet 1985
Les quatre pièces descriptives citées ici ne sont pas toutes systématiquement présentes en fonction de
la nature et du volume des marchés à réaliser. Elles ont cependant un caractère contractuel dans les
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pièces de marché et serviront de document de référence en cas de litige entre les parties. C'est dire le
soin et la rigueur avec lesquels elles doivent être mise en œuvre.
N.B. : La forme de tous ces documents de description n’est pas précisée par des normes, mais la
pratique a permis une certaine uniformisation pour ceux-ci.
LOT : ensemble des travaux à réaliser par une entreprise titulaire du marché
Elle est une pièce importante du dossier d'A.P.S. car elle précise les vœux du programme dans les
domaines fonctionnel, architectural et technique. Le dossier de plans de l'A.P.S. est souvent assez peu
précis et la notice descriptive est un complément indispensable.
L'approbation par le Maître d'ouvrage de l'ensemble du dossier se traduira par le lancement véritable de
l’opération (phase d’études A.P.D.).
Pour qui ?
• Le Maître d'ouvrage pour concrétiser l'ouvrage envisagé et la qualité apparente à atteindre
• L'Economiste afin qu'il procède à une estimation sommaire en vue de la faisabilité.
• L'équipe de conception qui s'y référera pour les études de la phase d'A.P.D.
Contenu :
• Références du Maître d'ouvrage
• Note de présentation (objet des travaux, destination de l'ouvrage, contexte, etc...)
• Exposé de la qualité apparente globale de l'ouvrage
• Conditions d'utilisation de l'ouvrage (voire conditions de mise en œuvre)
• Choix technologiques de construction
• Présentation du projet par fonction
• Description sommaire des ouvrages assurant ces fonctions
Etabli par l'équipe de conception au stade de l'A.P.D., le descriptif des ouvrages doit préciser
complètement le niveau des prestations requises pour chacun des lots du projet. Il reprend plus en
détail, et sans omission, les indications fournies par la Notice Descriptive Sommaire.
A ce stade, la réalisation de l'ouvrage est décomposée en lots et la description doit suivre ce découpage.
Le choix des lots dépend du Maître d’œuvre, il est fonction :
• Des difficultés propres de l'ouvrage (qualifications particulières des entreprises à envisager)
• De la répartition des travaux entre plusieurs corps d'état (découpage des tâches, importance
des travaux)
• Des coûts et délais ou d'un choix économique (coordination)
Pour qui ?
• Le Maître d'ouvrage pour accord
• Le projeteur (Bureau d'Etudes Techniques) qui mettra au point les documents graphiques.
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Contenu :
• Description générale du projet (données géographiques, climatiques, géologiques, etc...)
• Description des choix constructifs (description des éléments)
• Affectation des travaux à chaque lot (limites de prestations) et coordination entre lots
Remarque : Les textes réglementaires ne définissent pas précisément ce document et il est souvent
remplacé directement par le CCTP dont il est très voisin. Sa rédaction constitue cependant une bonne
préparation pour la rédaction du CCTP.
• Donner une description globale du projet (qui peut • Prescrire des solutions si un choix est possible (on
être le lot 00) devrait se limiter aux spécifications qualitatives)
• Pour chacun des lots: • Donner une liste non ordonnée d'ouvrages à
o indiquer l'importance des travaux et le niveau réaliser, ce sont les fonctions qui priment.
de qualification requis pour les réaliser
o souligner les problèmes de coordination avec • Oublier des parties d'ouvrages à réaliser (ils seront
d'autres lots concernés sans doute omis par l'évaluateur)
o regrouper les éléments et parties d'ouvrage
selon la fonction pour laquelle ils sont à
réaliser.
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Le CCTP est le document final. Il est l’aboutissement des phases ESQ, APS et APD.
Les Cahiers des Charges sont des documents établis dans tous les domaines industriels. La norme NF
X 50.151 donne une définition générale du « Cahier des charges Fonctionnel » (CdCF).
« Document dans lequel le demandeur exprime son besoin en termes de fonctions, de services et de
contraintes. Pour chacune d’elles sont définis des critères d’appréciation et leurs niveaux.
Le CdCF est un document qui évolue et s’enrichit progressivement au cours de la création du produit,
depuis la « saisie » du besoin jusqu’au lancement du « développement ».
Le CdCF est un des documents constituant le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE).
Le Code des Marchés Publics (C.M.P.) précise les définitions des différents cahiers des charges
(administratif et technique) dans le cadre des Marchés Publics de travaux.
Les Cahiers des Charges administratif et technique déterminent les conditions dans lesquelles les
marchés sont exécutés. Ils comprennent des documents généraux et des documents particuliers.
• Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) qui fixent les dispositions techniques
nécessaires à l’exécution des prestations prévues au marché.
• Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) qui fixent les dispositions
administratives spécifiques au bon déroulement des travaux.
Ces documents sont des documents contractuels qui lient par le contrat le maître d’ouvrage et
l’entreprise. Par ce contrat, l’entreprise s’engage à effectuer les travaux définis dans le marché, et le
maître d’ouvrage s’engage à payer l’entreprise pour les travaux réalisés.
Le CCTP est un document fondamental du marché, il prime sur les plans en cas de litige ou de
contradiction; d’où l’importance de sa rédaction.
Les documents particuliers comportent l’indication des articles des documents généraux auxquels ils
dérogent.
Le maître d'ouvrage
Afin qu'il ait la possibilité de vérifier globalement ou de manière plus détaillée le respect du
programme et les chances de succès possible de la consultation d'entreprises.
Le C.C.T.P. doit permettre également au contrôleur technique (si le Maître d'Ouvrage le décide
ou s'il est obligé par un texte réglementaire d'y faire appel) de fournir, préalablement aux
travaux et alors qu'il est encore possible d'en modifier les dispositions, un avis concernant la
solidité de l'ouvrage et la sécurité des personnes.
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Les entreprises
Afin qu'elles aient la possibilité d'identifier exactement et précisément les prestations, leurs
limites et les sujétions d'exécution, compte tenu des contraintes provenant d'obligations
également précises imposées aux entrepreneurs des autres lots. Le CCTP et les plans
permettent aux entreprises d’estimer les travaux lors d’une consultation.
Le maître d'œuvre
Afin d'assurer la compatibilité du projet avec le programme et avec sa propre conception du
projet de construction; bonne probabilité de pouvoir cadrer, directement ou moyennant de
faibles ajustements dont la possibilité a été prévue à l'avance, avec l'enveloppe financière du
maître d'ouvrage.
Qualité rédactionnelle :
L'efficacité d'un CCTP est basée sur les qualités suivantes :
• Clarté : le texte doit être parfaitement organisé selon une classification logique et codifiée des
paragraphes. On devra adopter une présentation des documents facilitant la lecture.
• Précision de la description : aucune incertitude ou ambiguïté ne doit apparaître quant à la
nature des ouvrages décrits et la qualité envisagée pour ceux-ci.
• Précision du vocabulaire : chaque partie d'ouvrage possède une terminologie particulière et
précise et il est indispensable de l'utiliser pour ne pas aboutir à des interprétations
divergentes par les différents lecteurs.
• Style de rédaction : les pièces descriptives doivent être rédigées en bon français, en utilisant
des phrases simples, courtes et bien construites.
La rédaction d’un CCTP ne pourra être menée à bien sans une connaissance synthétique des
nombreux facteurs régissant les choix à faire :
• Technologies générales de tous les corps d'état (principes, éléments, mises en oeuvre).
• Limites d'intervention de chaque corps d'état
• Spécifications administratives réglementaires (permis de construire, réglementations, cahiers
des charges des marchés, etc...)
• Méthodes de quantification (éléments ou fonctions)
- Le sommaire
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Elle font généralement l'objet d'un document commun à tous les LOTS appelé PRESCRIPTIONS
GENERALES (LOT / CHAPITRE : 00) comprenant la présentation de l'opération, les obligations
des entrepreneurs, la coordination technique, les conditions d’exécution, etc.
- Le niveau de qualité demandé (tolérances), les normes françaises ou autres imposées, marques de
qualité, labels, etc.
• Définir la gestion des interfaces de coordination des intervenants (maître d'œuvre, contrôleur
technique, entrepreneurs, sous-traitants et fournisseurs de composants) en vue d'un résultat
global.
• Définir les points nécessitant une vérification formelle d'une conformité, d'une exactitude,
d'une qualité.
• Définir les points où l'exécutant doit obtenir contradictoirement le quitus du contrôle.
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Exemple :
ELEMENT…… - Poteaux
CHAPITRE Superstructure
Etc…
XX XX XX Exemple : 02 04 01
Remarque : la codification des ouvrages du CCTP pourra être réutilisée pour l’estimation des travaux :
devis estimatif ou décomposition du prix globale et forfaitaire.
• L'ordre des articles est en principe le même que l'ordre d'exécution des travaux (sauf si une
autre méthode permet une classification plus claire).
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02 GROS ŒUVRE
02 14 Aménagements extérieurs
02 14 01 Trottoirs périphériques
EN QUOI ?
COMMENT ?
OU ?
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Ce qu’il ne faut pas faire
• Donner des indications superflues ou contradictoires,
• Utiliser des documents standards qui peuvent diverger elles limitent les possibilités de propositions des
du projet en cours (dans le sigle CCTP, Techniques entreprises.
Particulières se réfère aux particularités du projet).
• Recopier une partie des normes et D.T.U. (s'y référer
• Eclater en plusieurs éléments un ouvrage élémentaire suffit généralement)
formant un tout.
• Prescrire des marques pour les dossiers de marchés
• Placer en fin de description un élément qui doit être publics.
réalisé avant un autre ou qui est indispensable pour la
réalisation d'un autre. On fournira des renvois quand • Fournir des données non contrôlables.
un élément est commun à plusieurs ouvrages
élémentaires
(Code civil, Code de l'urbanisme, Code de la construction et de l'habitation, Code de la santé publique,
Code du travail) ayant trait à la construction (bien que nul ne soit censé ignorer la loi!).
Bien que ces documents figurent pour la plupart au C.C.T.G., et qu'il soit précisé dans le code des
Marchés Publics qu'il est inutile de placer le C.C.T.G. dans le dossier de consultation, ce document
étant approuvé par décret et publié (donc suppose, comme la loi, connu de tous !), il peut être prudent
(sans alourdir le C.C.T.P.) de rappeler aux entrepreneurs certaines dispositions importantes (texte ou
plans).
Ces articles sont destinés à définir exactement les travaux à exécuter pour le lot concerné ainsi qu’à
fixer les limites de ces travaux vis à vis des autres lots d’une part, mais aussi à rapprocher et
harmoniser les systèmes de qualité des divers intervenants dans l'exécution des travaux d’autre part. Il
est très important de préciser son rôle essentiel de gestion des interfaces de coordination des divers
plans de qualité des intervenants (Maître d’œuvre, contrôleur technique, entrepreneurs, sous-traitants
et fournisseurs de composants) en vue d'un résultat global.
Remarque : la consistance des travaux de même que la coordination avec les autres entreprises sont
généralement décrites dans le Cahier des Clauses Spéciales des différentes Normes techniques. Ci
dessous, l’exemple de la norme P 31-202 (DTU 40.21) (Couvertures en tuiles de terre cuite à
emboîtement ou à glissement à relief) :
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D'une manière générale, le C.C.T.P. d'un dossier de consultation ne doit pas définir la prestation à
fournir par référence à un produit, une prestation, une provenance déterminée ou des procédés
particuliers ayant pour effet de favoriser ou d'éliminer certaines entreprises ou certains produits. Est
notamment PROSCRITE l'indication de MARQUES, BREVETS ou TYPES ou celle d'une ORIGINE ou
d'une PRODUCTION déterminée.
Ce n'est que dans le cas où l'objet du marché ne peut être décrit aux moyens de spécifications
suffisamment précises qu'il peut être admis de viser une marque, un brevet ou un type de produit, à
condition de l'accompagner de la mention : « OU EQUIVALENT » (et non "ou similaire").
Cette règle résulte non seulement des principes généraux de CMP (égalité des chances d'accès à la
commande publique, jeu normal de la concurrence), mais également des engagements contractés
par la France au niveau Européen. La Directive CEE n° 91.305 relative au marché de travaux reprend
d'ailleurs très précisément ce principe dans son article 10.
En conséquence, ce n'est que dans ces cas où la personne responsable du marché peut justifier que
seul tel produit de telle société commerciale peut répondre à ses besoins, qu'il peut être admis de ne
pas accompagner sa mention au C.C.T.P. des termes « ou équivalents ».
Dans le cas particulier où une société n'est pas la seule susceptible de fournir un produit répondant
aux besoins du Maître d'ouvrage, le marché passe sur la base d'un C.C.T.P. imposant le recours au
seul produit de cette société parait ENTACHE D'IRREGULARITE (Télégramme Marchés Publics n° 137
de juin 1989).
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LE QUANTITATIF / LE METRE
1 - Qu’est-ce qu’un Quantitatif ?
L’art du métré a toujours été inséparable de l’acte de bâtir. En effet il n’est pas d’ouvrage qui n’ait
été construit sans qu’on ne se soit préoccupé des quantités et des coûts des différents travaux à
exécuter.
Le métré consiste donc à analyser qualitativement et quantitativement l’ensemble des travaux
nécessaires à la réalisation des projets, afin de pouvoir en déterminer le prix. C’est un document
dressé au vu des plans, avant l’exécution des ouvrages, pour établir des quantitatifs et des devis
estimatifs. Ce document est une « minute » quantitative.
Les caractéristiques essentielles du quantitatif sont sa clarté, sa lisibilité, sa précision technique, son
exploitabilité, son exactitude.
Le quantitatif sera exploité par des techniciens du bâtiment autre que le rédacteur; ce qui implique
pour le métreur l’utilisation d’une méthode uniforme comprise par tous, une bonne qualité
d’écriture car ce document peut être manuscrit ou réalisé directement sur informatique avec un
logiciel adapté. Les termes techniques employés doivent être précis, et les quantités déterminées
fiables.
Le mode de métrer (ou mode de mesurage) est la manière dont le métreur décompose, détaille,
énumère et présente les articles de métré; c’est aussi la manière dont il exprime les dires.
Pour la rédaction du métré, aussi bien que pour en faciliter la vérification et en rechercher les
erreurs, il importe de suivre le deux règles suivantes qui ne font que rarement exception :
1. L’ordre des éléments quantifiés doit être l’ordre chronologique de la construction (ordre du
CCTP).
2. L’avant métré doit indiquer la localisation de l’ensemble des ouvrages ou partie d’ouvrages
mesurés.
Les métrés sont établis sur des feuilles spécialement prévues à cet effet. La forme la plus courante
est la suivante :
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1 Colonne « N°» :
Chaque article fait l’objet d’un numéro. Celui-ci peut être le même que celui indiqué dans le
CCTP correspondant, ou simplement une numérotation croissant (1,2,3,4,...). Il y aura autant
d’articles que d’éléments mesurés. Afin d’éviter de répéter plusieurs fois le même « dire »
l’utilisation de 1a, 1b, 1c...ou 1f est vivement conseillée.
2 Espace « dire » ou « éléments descriptifs » :
Le « dire » est une description courte et précise de l’ouvrage quantifié. Il doit comporter tous
les éléments utiles au choix du prix unitaire dans un bordereau. Le dire est placé avant la
décomposition du mesurage.
3 Colonne « index » :
La technique de métré fait appel couramment à des index. Ceux-ci servent à repérer
rapidement une quantité dont on peut avoir besoin par ailleurs. En pratique, la valeur indexée
et repérée par un « * », et dans la colonne « index » sur la ligne correspondante on baptise
l’index :
s1, ou S1 s’il s’agit d’une surface, et que cette surface est la 1ère indexée.
s2, ou S2 si c’est la 2ème surface indexée....
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9 « A reporter »
Lorsqu’une analyse quantitative n’est pas terminée en bas de la page, il est nécessaire de
reporter les résultats (totaux) partiels sur la page suivante. Indiquer sur la ligne « 9 » les totaux
partiels par colonne et les reporter dans les mêmes colonnes sur la page suivante, pour pouvoir
poursuivre l’analyse.
9* « Report »
Indiquer sur la ligne « 9* », et à chaque colonne correspondante le(s) résultat(s) partiel(s) de la
page précédente.
10 « Bas de page »
Lors de la réalisation d’un QUANTITATIF ESTIMATIF, indiquer en bas de chaque page, le montant
partiel des travaux estimés et attribuer un numéro d’ordre à chaque. Sur la dernière page du
métré, établir un « récapitulatif des bas de page » en reprenant la numérotation définie.
Le métré conduit à évaluer une certaine quantité de travaux à effectuer. Le mesurage se fait à partir
soit des plans de l’architecte, soit à partir des plans d’exécution. Le détail des ouvrages correspond
toujours à une décomposition géométrique de lignes, puis de surfaces, puis de volumes. Le métreur
utilisera bien sur des formules usuelles de calcul (longueur, surface, volume, poids ...)
La décomposition devra toujours être faite de façon à supprimer les causes d’erreurs ou d’omissions.
Elle devra également éviter les mêmes calculs à un stade ultérieur d’achèvement ou de finition. Les
quantités évaluées correspondent toujours à des travaux réellement faits !
Donc, la détermination de ces quantités nécessite l’application de quelques règles de base.
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Règle N°1 :
Exemple n°1:
A + B + C + D + E + G + H + I
surface = L x ht =....S...
à déduire:
1 porte P
2 fenêtres 2F
______
ens à déd = (P + 2F)
_____
reste = S - (P + 2F)
Exemple n°2 :
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Règle N°2
AB + DC oui
AB + BC . non
Cette seconde méthode entraîne le double
mesurage de tous les angles de murs.
Pour éviter cela, il faut appliquer la méthode
« Hors-Œuvre, Dans-Œuvre » (HO, DO).
HO : cote extérieure
DO : cote intérieure
Exemple n°1:
longueur des murs
2 fois HO =...........
2 fois DO =...........
______
ens =.............
Exemple n°2 :
longueur des murs
2 fois HO =...........
3 fois DO =...........
______
ens =............
Exemple n°3 :
longueur des murs : certaines cotes peuvent être prises HO/DO
NOTA :
Le choix des cotes HO et DO est déterminé au moment de la lecture des plans, indiqué sur les plans,
et conservé pour l’ensemble de l’avant métré, quelque soient les ouvrages mesurés.
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Règle N°3 :
plan horizontal :
plan vertical :
Règle N°4 :
Remarque :
Cette convention fait qu’on n’écrira pas pour les cubes : 24,7 m3 mais : 24,700 m3, bien que le
résultat soit identique.
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Règle N°5 :
ABREVIATIONS UTILISEES
Pour faciliter la lisibilité et la compréhension, l’utilisation d’abréviation est tout à fait conseillée. Pour
cela il est important que tous les métreurs pratiquent la même.
ép ou épr épaisseur.
pr ou prof profondeur.
s/ sur.
s/s sous.
q.q quelques.
coefft coefficient.
déd déduire.
Φ diamètre.
éval évaluation.
Lg Longueur
lg largeur
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LA REGLEMENTATION
La construction des bâtiments suit une législation très précise. Cette législation répond à des
besoins ressentis depuis que l’on construit des ouvrages, comme la stabilité des structures, la
solidité des matériaux, le confort des occupants, les économies d’énergie, la sécurité des personnes
vis à vis des incendies, l’accessibilité à tous et notamment aux handicapés,... La législation définie
également toutes les relations entre les acteurs de l’acte de construire.
Chaque intervenant de la construction a des responsabilités et doit respecter des engagements,
qu’ils soient législatifs ou contractuels.
1 - Le code civil
Articles concernant le « louage d’ouvrage »
• N°1788 : Responsabilité de l’entreprise avant la réception des travaux. Les risques et la garde
de l’ouvrage à la charge de l’entreprise quelle que soit la cause.
N°1131 : Responsabilité du constructeur.
N°1137 : Responsabilité de moyen : obligation de veiller à la conservation de l’ouvrage.
N°1147 : Responsabilité de moyen : soit à raison de l’inexécution de l’obligation, soit à raison
du retard dans l’exécution.
N°1792 : Tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître de
l’ouvrage, des dommages, qui compromettent la solidité de l’ouvrage, ou qui le rende
impropre à sa destination.
N°2770 : Responsabilité décennale.
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Depuis 1993, ces documents ont dans leur quasi-totalité acquis le statut de norme française AFNOR
(on parle alors des NF-DTU).
L’application des DTU est réglementairement obligatoire pour les marchés de l’état.
La nécessité d’une stipulation contractuelle : quel que soit leur contenu, les DTU ne sont pas
applicables de plein droit aux marchés privés. En pratique, l’insertion des DTU dans un marché est
exigée par les cocontractants et par les assureurs, car elle représente un gage de sécurité et de
fiabilité, de plus, ces textes font autorité en cas de litige ou d’expertise.
Différents moyens peuvent être utilisés pour donner valeur contractuelle à un DTU : les parties
peuvent y faire référence dans le Cahier des Clauses Particulières (CCTP), ou renvoyer à une circulaire
énumérant les prescriptions applicables.
A défaut de stipulation contractuelle, un maître d’ouvrage ne peut se prévaloir des dispositions d’un
DTU à l’encontre d’un entrepreneur. Certes, ce dernier n’en demeure pas moins assujetti au respect
des règles de l’art, mais leur contenu est plus flou et moins rigoureux lorsqu’elles ne sont pas
formalisées dans un document.
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Par ailleurs, lorsque les contrats obéissent à la norme NF P 03-001, ils sont de ce fait soumis à
l’obligation de respect des DTU. La norme précise de plus que ces documents n’ont pas à être
matériellement joints aux pièces du marché, car ils sont supposés connus des parties.
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La Nouvelle Approche fixe des directives qui font référence aux normes. Dès lors, et sous l’égide des
structures européennes de normalisation, les instituts nationaux créent les normes européennes
harmonisées correspondantes. Les directives “Nouvelle Approche” fixent des exigences dans les
domaines de la santé, de la sécurité, de l’hygiène et de la protection de l’environnement. 23% des
normes européennes découlent des directives "Nouvelle Approche".
Les normes européennes sont obligatoirement reprises dans les collections nationales de normes.
Elles annulent et remplacent les normes nationales préexistantes, et assurent une véritable
harmonisation technique. L'Europe est ainsi la seule région du monde à bénéficier d'un outil normatif
aussi puissant.
Pour les marchés publics : les normes françaises et les normes européennes qui y sont intégrées,
lorsqu’elles sont homologuées, ont été rendues applicables par décret.
Pour les marchés privés : le CCAG impose que les fournitures devront répondre aux spécifications des
normes françaises existantes.
12 - La procédure ATEx :
Dans le cas d’un matériau, équipement ou procédé de construction nouveau ne faisant pas l’objet
d’une procédure d’Avis technique, l’obtention d’un Avis technique exigé par les assureurs doit être
demandé par l’entrepreneur. Le délai d’obtention de cet Avis technique étant très long,
l’entrepreneur pourra faire appel à une procédure dite « procédure ATEx » (appréciation technique
expérimentale).
Cette procédure ATEx aboutit dans un délai de l’ordre de deux mois à compter de la présentation du
dossier auprès du CSTB.
Pour pouvoir être mis sur le marché, les produits doivent être aptes à l’usage, en respectant
certaines exigences essentielles : résistance mécanique et stabilité ; sécurité en cas d’incendie ;
hygiène, santé et environnement ; sécurité d’utilisation ; protection contre le bruit ; économie
d’énergie et isolation thermique. Les produits attestent de leur conformité à ces exigences
essentielles par l’apposition d’un symbole visuel : le marquage CE.
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