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REGLEMENTATION
TECHNIQUE
ALGERIENNE DU
BATIMENT
PRESENTATION
L'ambition légitime de tout pays, pour ce qui est du domaine particulier de la
construction, est, Bien entendu, de réaliser quantitativement et qualitativement à la mesure
des besoins et dans la limite de ses possibilités économiques.
Pour un maitre d'ouvrage ou futur propriétaire, son objectif principal est de réaliser
son projet de construction au moindre cout possible et dans les conditions de qualité
(sécurité, durabilité, confort) qu'il aura fixées au préalable.
Les minima au plan de la qualité sont, en principe, consignes dans les « règlements
et normes de construction » qui fixent à cet égard les critères de performance à respecter
par les différents intervenants dans I’ acte de bâtir (maitre d'ouvrage, maitre d'œuvre,
contrôleur, entrepreneur, sous-traitant, fournisseur, fabricant de matériaux et composants) et
pour toutes les phases du processus de conception, d'étude et d'exécution du projet.
Le problème qui se pose de manière très cruciale est que, très souvent, les
intervenants concernes ignorent ou connaissent mal ces « règlements et normes de
construction », quand ils existent, et ne savent pas quoi faire exactement quand ils n'existent
pas, ce qui était majoritairement le cas jusqu'il y a quelques années.
Une première version avec la liste des documents et textes existant au 31 décembre
1996 a été éditée en 1997. La présente édition actualise ou révise le contenu au 31
décembre 2006.
La révision du RETAB à porte essentiellement sur, dune part, la mise a jour de la liste
des documents techniques réglementaires et normes et, d'autre part, sur la nouvelle loi
relative a la normalisation.
Dans la mise a jour de la liste des documents réglementaires (édictes notamment suite
au séisme de Boumerdes) on peut citer :
SOMMAIRE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
4.4.1. Introduction
4.4.2. Statut des normes algériennes et règlements techniques
4.4.2.1. Normes
4.4.2.2. Règlements techniques
4.4.2.3. Evaluation de la conformité
4.4.3. Organes de normalisation
4.4.4. Liste des normes pour matériaux, produits et composants de construction (niveau 4)
4.5. DOCUMENTS POUVANT ETRE UTILISES A TITRE TRANSITOIRE : circulaire du 15
Aout 1989
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
7. CONTROLE DE QUALITE
7.1. GENERALITES
7.2. CONTROLE TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION
7.21. Fondement et but du contrôle technique de la construction
7.22. Mission de contrôle et responsabilité des contrôleurs
7.23. Analyse de la situation actuelle
7.3. CERTIFICATION DE QUALITE DES MATERIAUX PRODUITS, COMPOSANTS OU
SYSTEMES CONSTRUCTIFS TRADITIONNELS
7.4. CERTIFICATION DE QUALITE POUR MATERIAUX, PRODUITS, COMPOSANTS ET
SYSTEMES CONSTRUCTIFS NOUVEAUX
ANNEXES
ANNEXE A
Décret exécutif n° 92-176 du 4 mai 1992 fixant les attributions du ministère de l'habitat.
ANNEXE B
Décret exécutif n°92-177 du 4 Mai 1992 portent orga nisation de l'administration centrale du
ministère de l'habitat. Modifie et complète par le décret n°93-53 du 06 février 1993.
ANNEXE C
Décret exécutif n° 92-178 du 4 Mai 1992 portent cré ation missions, organisation et
fonctionnement de l'inspection générale du ministère de l'habitat
ANNEXE D
Arrêté interministériel du 2 Juin 1991 fixant le nombre de directions regroupant les services
de l'équipement au niveau de chaque wilaya et déterminant l'organisation interne des
services les composant
ANNEXE E
Arrêté interministériel du 30 Janvier 1994 modifiant et complétant l'arrêté interministériel du
29 Novembre 1992, fixant le nombre des subdivisions des directions chargées de
l'urbanisme, de la construction et de l’habitat de la wilaya en précisant leurs missions,
modifie et complète par l'arrêté interministériel du 31 janvier 1994.
ANNEXE F
Arrêté interministériel du 23 Joumada El Oula 1419 correspondent au 14 septembre 1998
définissant les taches dévolues aux directions de wilaya relevant du ministère de l’habitat et
des services les composant, p.16, (JORA N° 97 du 27 -12-1998)
ANNEXE G
Arrêté interministériel du 14 Rabie El Aouel 1420 correspondant au 28 juin 1999 modifiant et
complétant l'arrêté interministériel du 25 Dhou El Hidja 1418 correspondant au 22 avril 1998,
fixant le nombre de directions de wilaya relevant du ministère de !'Habitat et déterminant
l'organisation interne des services les composant, p 28. (JORA N° 52 du 04-08-1999)
ANNEXE H
Arrêté interministériel du 3 Rabie El Aouel 1422 correspondant au 26 mai 2001 complétant
l'arrêté interministériel du 25 Dhou El Hidja 1418 correspondant au 22 avril 1998 fixant le
nombre de directions de wilayas relevant du ministère de l'habitat et déterminant
l'organisation interne des services les composant, p.15 (JORA N° 63 du 28-10-2001)
ANNEXE I
ANNEXE J
Instruction ministérielle du 10 décembre 1989 relative à la prévention du risque sismique
ANNEXE K
Décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 portant création d u centre national de recherche appliquée
en génie parasismique (C.G.S.).
ANNEXE L
Décret n°86-212 du 19 aout 1986 modifiant et compl étant le décret n°85-71 du 13 Avril 1985
portant création du centre national de recherche appliquée en génie parasismique (C.G.S.).
ANNEXE M
Décret n° 86-213 du 19 Août 1986 portant création d une commission technique permanente
pour le contrôle technique de la construction.
ANNEXE N
Arrêté n° 27 du 6 octobre 2003 correspondant au 30 chaabane 1424 portant composition de
la commission technique permanente pour le contrôle technique de la construction
ANNEXE O
Arrêté fixant le règlement intérieur de la commission technique permanente pour le contrôle
technique de la construction
ANNEXE P
Circulaire du 15 Aout 1989 relative à l'application des règlements techniques et Normes de
Constructions
ANNEXE Q
Loi n° 04-20 du 13 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 25 décembre 2004 relative a la
prévention des risques majeurs et a la gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable.
ANNEXE R
Loi n° 0405 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondan t au 14 Aout 2004 modifiant et
complétant la loi n° 9029 du ter décembre 1990 rela tive a l'aménagement et l'urbanisme.
ANNEXES
Loi n° 04-04 du 5 Joumada El Oula 1425 correspondan t au 23 juin 2004 relative a la
normalisation.
CHAPITRE 1
Bien que les obligations qui s'imposent a ('art de construire des logements ou bâtiments,
c'est a dire assurer la sécurité, l'hygiène, le confort et la satisfaction des autres besoins des
habitants ou des usagers dans des immeubles construits a un cout acceptable, soient pour la
plu part partout identiques, Interprétation de certaines de ces obligations qu'on donne sous
forme de lois et de règlements pour les rendre obligatoires, varie largement d'un pays a I’
autre. Ceci s'explique surtout par le fait que les modes de construire ainsi que les moyens
techniques mis a la disposition des constructeurs étaient et sont encore différents dune
région du
monde a une autre. II n'est donc pas étonnant que les documents réglementaires dans
divers pays soient souvent appelles différemment.
Ces travaux ont mis en évidence le fait que pour aborder de manière systématique le
problème des règlements de construction et des documents connexes dans les différents
pays, il est nécessaire d'élaborer un cadre général ou conceptuel pour ces documents.
De cadre général ces travaux ont débouche sur une proposition qui comporte une
structure des documents réglementaires dont on distingue jusqu'a cinq niveaux. Cette
structure par niveau est présentée dans le tableau 1 ci-après :
TABLEAU 1
Niveau Contenu
Affirmation générale : Objectifs généraux de la construction,
1 fondes sur
des decisions
Principes politiques.
: Définitions et principes fondamentaux (activités et
2 mesures)
necessaires pour
Prescriptions interpreter chiffrées
: Prescriptions les objectifs du niveau 1.
contraignantes,
concernant la construction (ou ses éléments), exprimées en
3
termes fonctionnels et définissant les objectifs généraux de
construction en termes opérationnels
Méthodes de vérification : Méthode agréées de vérification ou
4 critères dévaluation a utiliser pour s'assurer qu'une solution
satisfait bien aux
prescriptions
Solutions enoncees.
techniques : Exemples de solutions "jugées propres à
5 satisfaire " aux prescriptions données, informations sur des
détails techniques, etc. ...
Alors, pour faire une nette distinction entre les documents énonçant les prescriptions
(exigences), ceux qui décrivent les méthodes de vérification et ceux qui offrent des exemples
de solutions techniques, il a bib propose de fusionner les niveaux 1,2 et 3 du tableau 1.
On arrive ainsi a un cadre général plus simple, compose de trois niveaux sur le plan
vertical. Compte tenu du fait que dans certains cas il pourrait titre nécessaire de faire une
distinction entre les documents relatifs a l'ensemble de la construction et ceux qui se
rapportent aux éléments et même aux matériaux et produits, il a été propose aussi de faire
sur le plan horizontal une distinction de ce genre, ce qui aboutirait a un cadre général
bidimensionnel.
Cela dit, et après examen approfondi par des experts, le cadre bidimensionnel pour tous
les documents réglementaires est quand même apparus trop complexe.
Un système de ce genre qui commence par énoncer les prescriptions définissant les
objectifs de la construction pour en dégager un règlement plus technique (méthodes de
vérifications, exemples de solutions techniques), ménage un lien entre son contenu
sociopolitique et son contenu technique.
portant sur les normes pour les matériaux et produits qui entrent directement dans le
processus de la construction.
- quel doit titre le produit final (bâtiment à usage donne), c'est à dire a quelles exigences
doit-il satisfaire ?
- comment satisfaire aux exigences qui sont formulées vis à vis des bâtiments à usage
donne ?
Etant donne que la réponse a la première question doit prendre en considération les
conditions socio -économiques, et qu'elle est en grande partie fondée sur des décisions
politiques les documents qui y correspondent sont dits "d'ordre supérieur".
Ils ont un caractère législatif et sont promulgues par de hautes autorités d'état, comme le
parlement, le Président le Premier Ministre ou les Ministres.
Quant a la réponse a la deuxième question, c'est à dire « comment » die est fournie par
des documents ayant un caractère technique. Ils sont d'un ordre inferieur par rapport aux
documents précédents et ils sont en général élaborés par les instituts charges de la
normalisation et de la réglementation technique en coopération avec les organismes
professionnels.
A ces deux questions s'ajoute la troisième, qui intéresse ces deux phases a la fois,
quoique d’une façon différente, a savoir : quelles sont les caractéristiques et les qualités des
matériaux, produits et composants à employer ?
TABLEAU 2
Schéma général par niveaux des documents réglementaires de construction.
II en ressort que le règlement devrait titre base sur les exigences des utilisateurs, d'ou
s'impose un caractère "éxigentiel’’ du règlement.
Quant aux exigences de l'homme vis a vis des logements - on les nomme les
exigences d'habitabilité - elles ont pour but tout d'abord de protéger la vie, ensuite de
protéger la sante et assurer le bien titre. Elles sont énumérées ci-après :
II faut souligner que les règlements "exigentiels", qui fixent des buts, non des moyens,
sont encore peu nombreux. Pour titre précis il faut même dire qu'ils sont en partie
"exigentiels " et en partie "descriptifs". Cela résulte des lacunes existant encore dans
certaines sciences appliquées au bâtiment. Néanmoins, les experts en la matière sont
persuades que le règlement "exigentiel" est le règlement de l'avenir. Tant que les sciences
du bâtiment étaient entièrement empiriques, on ne
La situation n'est pas la même dans le domaine de la sécurité des ouvrages. Dans ce
domaine et en l'état actuel des choses, la probabilité de défaillance a ne pas dépasser ne
peut titre encore expressément définie dans les documents réglementaires du niveau 1.
Malgré les développements constates au cours des dernières années sur le contenu
des coefficients de sécurité en vue d'arriver, si possible, à une meilleure détermination des
conditions de la sécurité, jusqu'a présent la détermination de ces coefficients pour divers
ouvrages reste essentiellement empirique. On s'accorde a estimer qu'il importe de
développer encore les connaissances dans ce domaine.
Néanmoins, le problème de sécurité des constructions est tellement essentiel qu'il doit
toujours titre aborde en première priorité par le règlement de bâtiment.
On peut espérer qu'au fur et a mesure des progrès acquis par certaines sciences, cette
partie "descriptive" sera remplacée par celle à caractère exigentiel.
II est évident que toutes les prescriptions du niveau 1 doivent trouver, bien qu'a un degré
différent en fonction de leur caractère, leur prolongement dans les documents ou normes de
conception et de calcul, soit au niveau des normes d'exécution soit encore au niveau des
normes de qualité pour les matériaux de construction, et, le plus souvent, a tous ces niveaux
a la fois;
II faut ajouter qu'en dehors des exigences d'habitabilité qui sont a la base de
prescriptions réglementaires, il y a encore des exigences économiques. Si on fait construire,
on désire que toutes les exigences d'habitabilité soient satisfaites au niveau souhaite sans
que le prix de la construction, les dépenses d'exploitation, d'entretien, de renouvellement,
n'excédant ce qu'il est normal d'y consacrer dans les conditions économiques données.
Bien que les problèmes économiques n'entrent pas dans le cadre de cet expose qui vise
la réglementation du bâtiment sur le plan technique, il faut souligner que les exigences
économiques (coat, durabilité) doivent titre prises en compte au cours de élaboration des
documents réglementaires de chaque niveau. Autrement dit, on fait la politique de ses
moyens".
Ce sont les documents qui ont pour but de définir les méthodes servant a vérifier si les
solutions techniques adoptées correspondent aux exigences énoncées dans les documents
du niveau 1 ainsi que de préciser les principes généraux a respecter au cours de élaboration
des projets de bâtiments. Dans la structure des documents réglementaires adoptée, il est
prévu que ces documents sortent sous forme de normes ou de règles de conception et de
calcul.
Dans le cas, des exigences dont la satisfaction peut titre démontrée par un calcul, ces
normes précisent les valeurs des paramètres de calcul de base (surcharges, températures
extérieures, etc.) et indiquent les principes et les règles de conception, le cas échéant, elles
peuvent titre complétées par certains exemples de solutions assurant la satisfaction des
exigences en question.
Etant donne qu'il existe certaines exigences (sécurité incendie, confort acoustique
par exemple) qui peuvent titre satisfaites, entre autres, par l'emploi des matériaux et des
composants dont les qualités requises peuvent actuellement titre vérifiées uniquement par
des essais, les normes de ce niveau doivent donc aussi définir des méthodes d'essais y
afférentes.
La classification proposée des sujets qui doivent titre couverts par les normes de
conception et de calcul est donnée ci-après :
Liste des sujets a couvrir par les documents techniques réglementaires « DTR » de
niveau 2
10
La liste des documents du niveau 2 est donnée dans le deuxième chapitre du présent
ouvrage.
Les normes de conception et de calcul sont élaborées par les organismes désignés par
le Ministère charge de la construction et amendes par des comites spécialisés groupant les
spécialistes des instituts de recherche, des bureaux d'études, des représentants
d'entreprises de réalisation ainsi que de ministères. Elles peuvent titre publiées soit par le
ministère charge de la construction ou par l'organisme désigné par le ministère
(C.N.E.R.I.B., C.G.S.) soit enfin par I' IANOR pour ce qui est des normes nationales
officialisées.
Elie constituent une série de documents qui servent a définir les ouvrages dans leur
différentes phases de mise en œuvre selon les "règles de Part". Ce sont les "codes de bonne
pratique".
En France, ils sont appelés "cahiers des charges d'exécution des ouvrages", en Pologne
"directives et recommandations techniques", mais on considère officiellement qu'ils font
partie intégrante du système de réglementation technique de la construction. En général ces
documents ne décrient pas dans le détail le processus de réalisation de l'ouvrage, mais ils
interviennent surtout par touches successives d'obligations et d'interdictions sur la façon
d'élaborer les ouvrages. Ils traitent de prescriptions portant sur :
S'agissant de règles ou normes d'exécution pour les travaux de construction qui sont lies
directement avec la réalisation de telle ou telle autre partie d'un bâtiment, il a été adopte une
classification de ces documents selon les éléments constructifs du bâtiment :ceux de gros
œuvre, ceux du second œuvre et ceux d'installations et d'équipement technique. La liste des
travaux de construction qui devraient titre traites par les normes en question, suivant la
classification adoptée, est donnée ci-après :
11
Groupe de D.T.R. ou
N° Travaux de
Normes
Sols et fondations - sondage des sols de fondation
- terrassement pour le bâtiment
1 - fondations
- fondations superficielles
- fondations profondes
Structures porteuses et
éléments secondaires - construction en béton banche
- construction en grand panneaux maçonnerie
2
- construction métallique
- charpente en bois
Couverture et bardage - couvertures en tuiles
couvertures en plaques ondulées amiante-ciment
couvertures en plaques ondulées de PVC,
- bardage en pierre
3
- bardage en bois
- bardage en amiante-ciment
- bardage en matières plastiques
- bardage en metal
Etanchéité, isolation,
joints - étanchéité des toitures terrasses et des toitures inclinées
4 - étanchéité des joints dans les constructions préfabriquées
- étanchéité des murs traditionnels
12
Ce sont les documents qui ont pour but de définir les performances ou décrire les
qualités des matériaux, produits et composants à utiliser pour l'exécution des ouvrages.
De même qu'il est indique pour un règlement de construction de passer d'un niveau
descriptif au niveau exigentiel, de même il est recommande de caractériser, a chaque fois
que c'est possible, les produits, non d'après la manière dont ils sont réalisés, reportée dans
les descriptions, mais par les qualités qui rendent aptes a leur emploi unique ou multiple, ce
qu'on appelle leurs performances.
Ainsi, chaque fois que c'est possible, la normalisation des produits doit titre faite par
l'expression des performances choisies d'un commun accord entre
13
producteur et utilisateur lorsque toutefois la vérité scientifique n'impose pas le choix, car on
évité ainsi de s'opposer au progrès par des descriptions des méthodes de fabrication.
Un autre but vise par la normalisation des produits de construction est de réduire la
variété des produits par une typification et la coordination dimensionnelle. Cela permet dune
part la substitution d'un élément un autre et d'autre part la réduction de la variété des produits
dans le but de concentrer la fabrication, d'augmenter les séries, donc de permettre des
accroissements de la productivité et l'abaissement des couts.
Quant a la classification des normes de qualité il a été d'abord fait une distinction entre les
matériaux et les produits dits "de base" qui sont utilises dans les différents travaux de
construction et pour l'exécution de différents ouvrages, comme par exemple le ciment,
béton, mortier, etc., et les produits et composants plus élaborés ayant une destination
précise, par exemple un hourdis de terre cuite destine a titre composant d'un plancher ou un
carreau de plâtre destine a une cloison. II a été adopte une classification de ce dernier
groupe de produits en fonction de leur destination c'est à dire en fonction des types
d'ouvrage (ou d'organe) bien déterminés, comme dans le cas des normes d'exécution pour
les travaux de construction.
Les principes de cette classification sont adoptés dans la liste des principaux matériaux et
produits de construction qui doit titre couverts par les normes de qualité. Cette liste est
présentée ci-après :
14
1.5. Briques
- briques pleines de terre cuite
- briques perforées de terre cuite
- briques creuses de terre cuite
- briques silico -calcaires
15
16
17
Une liste plus détaillée des normes de niveau 4 est donnée dans le deuxième chapitre
du présent ouvrage.
Les normes pour matériaux, produits et composants doivent titre élaborées par les
comités attachés directement a I' IANOR Ces comités groupent, soit directement, soit à
travers les ministères concernés, les représentants des fabricants (producteurs), des
entreprises de réalisation (utilisateurs), des instituts de recherche et, le cas échéant, des
bureaux d'études.
18
Les Ministères Techniques concernes peuvent néanmoins, soit directement, soit a travers
les organismes techniques en dépendant, établir des prescriptions provisoires ou des
recommandations suppléant a des normes de niveau 4 n'existant pas encore.
19
CHAPITRE 2
2.1. GENERALITES-SYMBOLES
Dans cette partie est donnée la nomenclature arrêtée pour le système réglementaire de
la construction du bâtiment en Algérie. Du fait que la majorité des règlements reste encore a
produire, cette nomenclature de documents techniques réglementaire (D.T.R.) s'apparente
beaucoup plus a un programme d'action pour les années a venir.
II y a donc lieu de considérer cette nomenclature beaucoup plus comme un cadre souple
de travail que comme une liste rigide de laquelle on ne peut sortir, c'est-a-dire qu'elle sera
certainement enrichie et améliorée périodiquement en fonction de l'expérience des
operateurs nationaux dans ce domaine d'une part, de révolution de la réglementation au plan
international, et des progrès de la recherche aux niveaux national et international, d'autre W.
Le premier groupe de chiffres correspond a une division principale des sujets traites, et le
deuxième a une subdivision (objet du D.T.R ou de la norme).
C1 - GENERALITES
C1-1. Dessin technique
C1-2. Coordination modulaire
C1-3. Tolérances
20
C3 - EXIGENCES D'HABITABILITE
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E1 - SOLS ET FONDATIONS
E1-1. Travaux de sondages des sols de fondation
E1-2. Travaux de terrassement pour bâtiments
E1-3. Travaux de fondation
E1-31. Travaux de fondations superficielles
El-32. Travaux de fondations profondes
E3 - COUVERTURE ET BARDAGES
E3-1. Travaux de couverture en tuiles ondulées d'amiante-ciment
E3-2. Travaux de couverture en plaques de PVC
E3-3. Travaux de couverture en plaques ondulées
E3-4. Travaux de bardages
22
E5 - MENUISERIE ET SERRURERIE
E5-1. Travaux de menuiserie en bois
E5-2. Travaux de menuiserie métallique
E5-3. Travaux de menuiserie plastique
E5-4. Travaux de pose pour divers types de serrurerie
E6 - REVETEMENTS
E6-1. Travaux d'enduits aux mortiers de liants hydrauliques
E6-2. Travaux de platerie
E6-21. Travaux d'enduits intérieurs en plâtre
E6-22. Travaux de plafonds en plaques de plâtre et Placoplatre
E6-3. Travaux de revêtements des sols scènes (carreaux)
E6-4. Travaux de revêtements des sols colles (PVC)
E6-5. Travaux de revêtements muraux scelles
E6-6. Travaux de peinture
E6-7. Travaux de papiers de teinture
E7 - VITRERIE MIROITERIE
E7-1. Travaux de vitrerie et de miroiterie
E9 - INSTALLATION DE GAZ
E9-1. Travaux d'installation de gaz
23
M1 MATERIAUX DE BASE
M1-1. Liants hydrauliques
M1-11. Définitions, classification et spécifications des ciments
M1-12. Ciments portland
M1-13. Ciments métallurgiques
M1-14. Ciments spéciaux
M1-15. Caractéristiques des chaux hydrauliques
M1-16. Caractéristiques des plâtres de construction
M1-17. Essais des liants hydrauliques
M1-2. Bétons, mortiers, granulats
M1-21. Définitions et classifications des bétons et des mortiers
M1-22. Détermination des caractéristiques des bétons et méthodes d'essais
M1-23. Détermination des caractéristiques des mortiers et méthodes d'essais
M1-24. Granulats lourds pour bétons et mortiers
M1-25. Granulats légers pour bétons
M1-26. Eau de gâchage pour bétons et mortiers
M1-27. Adjuvants pour bétons et mortiers
M1-3. Acier de construction
M1-31. Profiles famines à chaud
M1-32. Profilé à froid
M1-33. Acier pour béton arme, ronds lisses, barres a haute adhérence et treillis
soudes
M1-34. Armature pour béton précontraint
M1-35. Tôles minces, moyennes
M1-4. Bois de construction
M1-5. Briques
M1-51. Briques pleines de terre cuite
M1-52. Briques perforées de terre cuite
24
M3 - COUVERTURES ET BARDAGES
M3-1. Tuiles
M3-2. Laques d'amiante-ciment
M3-3. Plaques en matières plastiques
M3-4. Accessoires de couvertures pour évacuation des eaux pluviales et accessoires
divers de couvertures
M3-5. Eléments de bardages
M5 - MENUISERIE, SERRURERIE
M5-1. Performances générales pour portes et fenêtres
M5-2. Menuiserie en bois
M5-3. Menuiserie métallique
25
M6 - REVETEMENTS
M6-1. Produits en grès cérame
M6-2. Produits de terre cuite
M6-3. Carreaux et éléments divers (granito, faïence, mosaïque, pierres naturelles etc.)
M6-4. Pates de verre
M6-5. Revêtements de sols en pvc
M6-6. Peintures
M6-7. Papiers de teinture
M6-8. Panneaux contre-plaques
M6-9. Placoplatre
M6-10. Revêtements d'escaliers
M7 - VITRERIE, MIROITERIE
M7-1. Verre en feuilles
M7-2. Verre coule (arme ou non)
M7-3. Glaces
M7-4. Matériaux divers pour vitrerie et miroiterie
M9 - INSTALLATION DE GAZ
M9-1. Tubes divers avec raccordements pour installations de gaz
M9-2. Appareils à gaz
M9-3. Robinetterie et accessoires divers pour installations de gaz
26
27
CHAPITRE 3
3.11. Historique-introduction
Pour donner réponse a ces problèmes les autorités ont procédé, dans la foulée de la
restructuration a la création de la Commission Technique Permanente (CTP) avec les
prérogatives de "conseil" et de "coordination" dans les deux (2) domaines du contrôle et de la
réglementation techniques (décret 86-213 du 19.08.86).
28
3.1.2. Missions
29
3.21. Composition
30
Par ailleurs des membres associes sont adjoints a la CTP pour assister a ses travaux
pour des réunions ponctuelles ou pour des durées plus longues en fonction du programme
de travail.
3.22. Organisation
Le secrétariat des travaux est assure par le directeur général du centre national de
recherche appliquée en génie parasismique (C.G.S).
La commission technique permanente se réunit en session ordinaire, trois (3) fois par an,
sur convocation du président qui en fixe I’ ordre du jour. Elie peut également se réunir en
session extraordinaire, a la demande soit du président, soit du directeur du centre national
de recherche appliquée en génie parasismique (C.G.S)
II est établi, par le président pour chaque réunion, un projet d'ordre du jour qui est
communique aux membres suffisamment à temps pour permettre un bon déroulement des
travaux.
Ces avant-projets sont élabores dans une première phase sur la base d'étude
préliminaire, essentiellement bibliographique. Cette étude prend en compte les différents
supports réglementaires existants en la matière.
Apres une longue réflexion et évaluation des différents paramètres, un avant-projet est
établi.
31
Le groupe de travail spécialise GTS est propose par la structure ou I’ organisme pilote.
Sa composition est soumise a I’ approbation des autorités, la CTP étant consultée
préalablement ou informée a posteriori, selon son agenda de réunions.
32
CHAPITRE 4
Dans ce chapitre sont listes I’ ensemble des textes ou documents techniques et normes
des différents niveaux du domaine de la construction édictes et en vigueur a la date du 31
décembre 2004 ce listing se veut aussi exact et exhaustif que possible et appelle toute
remarque et enrichissement éventuels des responsables ou professionnels concernes. II
aura naturellement a titre actualise périodiquement comme il vient d'être présentement
actualise par rapport au 31-12-1997, date de la première version du document.
Pour ce qui est des documents de niveau 1, il a été juge plus adéquat de ne pas confiner
la liste au domaine spécifique de la construction mais de l'étendre a l'ensemble des
domaines de compétence du Ministère de l'Habitat, d'autant plus que pour ce qui est de
l'architecture, de l'urbanisme et de l'habitat (y compris la gestion immobilière), les règlements
se situent en quasi-totalité a ce niveau. Ainsi, avec les textes en matière d'hygiène et de
sécurité, nous avons un tableau d'ensemble aussi exhaustif que possible de la
réglementation des domaines ou intervient, a un titre ou a un autre, le Ministère de l'Habitat.
Les textes généraux concernent des aspects, soit non classables dans des domaines
répertoriés, soit des aspects lies a plusieurs des dits domaines, soit enfin des aspects lies à
la gestion administrative de l’un ou l'autre de ces domaines.
Ordonnance n° 74-186 du 17 septembre 1974 fixan t les prix des matériaux pierreux
(JORA n° 77 du 24.09.1974).
33
Décret n° 76-148 du 23 octobre 1976 portant modalit és de fixation des prix des matériaux
pierreux (JORA n° 86 du 27.10.1976 P.974).
Décret n°85-231 du 25 aout 1985 fixant les conditi ons et modalités d'organisation et de mise
en œuvre des interventions et secours en cas de catastrophes
Décret n° 85-232 du 25 aout 1985 relatif a la préve ntion des risques de catastrophes
Décret n° 86-126 du 13 mai 1986, modifiant et compl étant le décret n° 82-145 du 10 avril
1982, portant réglementation des marches de l'operateur public (JORA n° 20 du 14.05.1986
P.535).
Décret n° 86-220 du 16 septembre 1986, portant créa tion d’une comite nationale pour le
recensement général de la population et de l'habitat (JORA n° 36 du 17.09.1986 P.1086).
Arrêté du 15.02.1986 portant mode de calcul des prix des travaux de construction (JORA n°
18 du 29.04.1987 P.458).
Décret n° 86-250 du 30 septembre 1986 portant créat ion de l'Office National de Métrologie
Légale (ONML) (JORA N° 40 du 01/10/1986).
Accord partiel ouvert sous forme de la résolution n° 87 (2) du 20 mars 1987 instituant un
groupe de coopération en matière de prévention, de protection et d'organisation des secours
contre les risques naturels et technologiques majeurs.
Décret n° 90-328 du 27 octobre 1990, fixant les règ les d'organisation et de fonctionnement
des services de l'équipement de wilaya.
Loi N° 91-11du 27avril 1991, fixant les règles rela tives à l'expropriation pour cause d'utilité
publique
Décret n° 91-144 du 12.06.1991 portant restructurat ion de la CNEP distribution dune partie
de son patrimoine et création de la caisse nationale du logement (JORA n°25 du
29.05.1991).
Décret n° 91-147 du12.05.1991 portant transformatio n de nature juridique des statuts des
OPGI et détermination des modalités de leur organisation et de leur fonctionnement (JORA
n° 25 du 29.05.1991) abroge le décret n° 85-270 du 25.04.1985).
Décret exécutif n° 91-175 du 28 mai 1991, définissa nt les règles générales d'aménagement,
d'urbanisme et de construction (JORA N° 26).
Décret exécutif n° 91-176 du 28 mai 1991 fixant les modalités d'instruction et de délivrance
du certificat d'urbanisme, du permis de lotir, du certificat de morcellement, de permis de
construire, du certificat de conformité et du permis de démolir.
Décret exécutif n° 92-238 du 06.05.1992 fixant les modalités d'application des dispositions
de l'article 140 du décret exécutif n° 91-434 du 09 .1 1.1991 portant réglementation des
marches publics (JORA n° 43 du 07.06.1992).
Arrêté interministériel du 27 novembre 1992 relatif aux subdivisions relevant des directions
chargées de l'urbanisme de la construction et de l'habitat de wilaya et précisant leurs
missions.
Arrêté interministériel du 29 novembre 1992 relatif aux subdivisions des directions chargées
de l'urbanisme, de la construction et de l'habitat de wilaya en précisant leurs missions.
Modifie et complété par l'arrêté interministériel du 31 janvier 1994
Circulaire n° 446/DC du 07.11.1992 relative a l'exé cution des marchés publics (problème de
la révision des prix).
Décret exécutif n° 93-156 du 07 juillet 1993 relati f a la concession d'un droit d'usage de bien
relevant du domaine national aux associations et organisations a caractère social (JORA n°
45 du 11.07.1993).
Décret exécutif n° 93-186 du 27 juillet 1993 déterm inant les modalités d'application de la loi
n° 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles relativ es a l'expropriation pour cause d'utilité
publique (JORA n° 51 du 01.08.1993).
Décret exécutif n° 93-271 du 10 novembre 1993 fixan t les modalités d'évaluation des biens
immeubles bâtis et non bâtis, ainsi que des revenus fonciers pour
37
Décret exécutif n° 93-279 du 23 novembre 1993 modif iant la répartition par secteur des
dépenses a caractère définitif du plan national pour 1993 (JORA n° 77 du 24.11.1993).
Décret exécutif n° 93-289 du 28 novembre 1993 porta nt obligation pour toutes les
entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics, du bâtiment des
travaux publics et hydraulique d'être titulaires du certificat de qualification et de classification
professionnelles. (JORA N° 79du 01/12/1993).
Décret exécutif n° 93-303 du 08 décembre 1993 modif iant et complétant le décret exécutif n°
91-454 du 23 novembre 1991 fixant les conditions et modalités d'administration et de gestion
des biens du domaine prive et du domaine public de l'état (JORA n° 82 du 12/12/1993).
Arrêté interministériel du 22 juin 1993 fixant les taux de réduction du prix des terrains cèdes
aux organismes publics ou d'utilité publique charges de la réalisation de logement
bénéficiant des soutiens financiers du trésor public. (JORA n° 52 du 08.08.1993).
Arrêté du 1er février 1993 portant composition du conseil d'orientation du CNERIB (JORA n°
30 du 09.05.1993).
Instruction du 18 avril 1993 portant amélioration des conditions de prise en charge au niveau
local des questions liées au foncier, a l'urbanisme, au logement et aux professions et
moyens de réalisation.
Circulaire n° 02 aout 1993 portant rappel de certai nes dispositions réglementaires relatives
aux marchés publics.
38
Décret Exécutif n° 96-49 du 17 Janvier 1996 (JORA n ° 5), fixant la nomenclature des
ouvrages publics dispensent de ('obligation d'assurance de responsabilité professionnelle et
de responsabilité décennale.
39
Loi n° 99-09 du 15 Rabie Ethani 1420 correspondant au 28 juillet 1999 relative a la maitrise
de l'énergie.
Décret exécutif n°2001-100 du 24 Moharram 1422 corr espondant au 18 avril 2001 modifiant
et complétant le décret exécutif n°90-402 du 15 déc embre 1990 portant organisation et
fonctionnement du fonds de calamites naturelles et de risques technologiques majeurs.
Loi n° 02-08 du 8 mai 2002 relative aux conditions de création des villes nouvelles et de leur
aménagement.
Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative a la prote ction de l'environnement dans le cadre du
développement durable
Décret exécutif n°2003-332 du 12 Chaabane 1424 corr espondant au 8 octobre 2003 portant
création, organisation et fonctionnement du centre opérationnel national d'aide a la décision.
40
Décret exécutif n° 2004-268 du 13 Rajab 1425 corres pondant au 29 août 2004 portant
identification des événements naturels couverts par l'obligation d'assurance des effets des
catastrophes naturelles et fixant les modalités de déclaration de l'état de catastrophe
naturelle.(JORA n° 55 du 01-9-2004)
Décret exécutif n° 2004-269 du 13 Rajab 1425 corres pondant au 29 août 2004 précisant les
modalités de détermination des tarifs et des franchises et fixant les limites de couverture des
effets des catastrophes naturelles.
Décret exécutif n° 2004-270 du 13 Rajab 1425 corres pondant au 29 août 2004 définissant
les clauses types a insérer dans les contrats d'assurance des effets des catastrophes
naturelles.
Décret exécutif n° 2004-271 du 13 Rajab 1425 corres pondant au 29 août 2004 précisant les
conditions d'octroi et de mise en œuvre de la garantie de l'Etat dans le cadre des opérations
de réassurance des risques résultant des catastrophes naturelles.
Décret exécutif n° 2004-272 du 13 Rajab 1425 corres pondant au 29 août 2004 relatif aux
engagements techniques nés de l'assurance des effets catastrophes naturelles. (JORA
N°55 du 01-9-2004)
Loi n° 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de fin ances pour 2005, fixant les règles
relatives à ('expropriation pour cause d'utilité publique. Modifiant la loi n° 91-11 du 27 avril
1991 et complétant les articles (12 bis et 12 ter) par l'article 65 de la loi n° 01-20du 12
décembre 2001 relative a l'aménagement et au développement durable du territoire.
41
Année 1963 :
Décret n° 63-77 du 04 mars 1963 relatif a la protec tion touristique du littoral (JORA n° 13 du
15 mars 1963).
Décret n° 63-282 du 30 juillet 1963, portant autori sation de réservation au profit de l'état des
collectivités locales et des établissements publics, des terrains nécessaires a la réalisation
des projets de construction (JORA n° 53 août 1963).
Décret n° 63-478 du 20.12.1963 relatif a la protect ion du littoral et des sites touristiques
(JORA n° 98.du 31.12.1963 P.1356).
Année 1966 :
Ordonnance n° 66-62 du 26 mars1966 relative aux zon es et aux sites touristiques (JORA n°
25 du 29.03.1966).
Année 1967/1968:
Décret n° 67-66 du 25 avril 1967, portant concessio n par l'état des biens immobiliers situent
dans les zones touristiques (JORA n° 36 du 02.05.19 67).
Décret n° 68-06 du 11 janvier 1968, portant conditi ons d'implantation des constructions le
long de certaines voies routières (JORA n° 5 du 16 janvier 1968).
Année 1975 :
Ordonnance n° 75-67 du 26 septembre 1975, relative au permis de construire et au permis
de lotir (abrogée) (JORA n° 83 du 26.09.1975 P.910) .
42
Décret n° 75-166 du 12 novembre 1975 portant limite s des zones steppiques (JORA n° 106
du 30.12.1975 P.22).
Circulaire MTPC n° 00335 P.V 2/75 du 19 février 197 5, portant création de zones d'habitat
urbain nouvelles (ZHUN) (P.312 R. INERBA).
Circulaire n° 00683 P.V 2/75 du 19 avril 1975 sur l a délimitation provisoire des périmètres
d'urbanisation, estimation des surfaces a réserver aux activités.
Circulaire MTPC n° 00753 P.V 2/75 du 20 avril 1975 portant création et aménagement des
zones industrielles.
Circulaire MTPC n° 02015 P.V 2/75 du 02 décembre 19 75, précisant la circulaire n° 00335
portant création des ZHUN (modifiée) (P. 312 R. INERBA).
Année 1976 :
Ordonnance n° 76-48 du 25 mai 1976 fixant les règle s relatives a ('expropriation pour cause
d'utilité publique (JORA n° 44 du 01.06.1976 P. 560 ).
Décret n° 76-63 du 25 mars 1976 relatif a ('institu tion du livre foncier (JORA n° 30 du
13.04.1976 P. 399 R.P 497).
Année 1981 :
Décret n°81-134 du 27 juin 1981 relatif aux servit udes de dégagement et de balisage (JORA
n° 26 du 30.06.81).
Décret n°81-135 du 27 juin 1981 portant modificati on de l'ordonnance n°67-281 relative aux
fouilles et a la protection des sites et monuments historiques et naturels (JORA n° 26 du
30.06.81).
Année 1982 :
Décret n° 82/305 du 9 octobre 1982, portant régleme ntation des constructions régies par la
loi n° 82-02 du 6 février 1982, relative au permis de construire et au permis de lotir (JORA n°
41 du 12.10.1982).
Année 1983 :
Décret n° 83-180 du 12 mars 1983, définissant les z ones rurales à haute valeur agricole
(JORA n° 11 du 15.03.1983).
Décret n° 83-352 du 12 mai 1983 instituant une proc édure de constatation de la prescription
acquisitive et d'établissement d'acte de notoriété prouvant reconnaissance de propriété
(JORA n° 21 du 24.05.83).
Décret n°83-683 du 26 novembre 1983, fixant les co nditions d'intervention sur le tissu urbain
existant (JORA n° 49 du 29.11.83).
Année 1984 :
Décret n°84-55 du 3 mars 1984, relatif à l'adminis tration des zones industrielles (JORA n°10
du 6.3.1984).
Arrêté interministériel du 5 mars 1984, portant cahier des charges types relatif à
l'administration des zones industrielles (JORA n° 1 0 du 6 mars 1983).
44
Circulaire REF n° 1502/BODG/84/09/H.3.2.1 du 22 jan vier 1984. Qualité du cadre bâti initie
par les particuliers.
Année 1985 :
Décret n°85-211 du 13 aout 1985, fixant les modali tés de délivrance du permis de construire
et du permis de lotir (JORA n° 34) M et C le décret n° 82-304 du 9.10.1982).
Décret n° 85-212 du 13 aout 1985 déterminant les co nditions de régularisation dans leurs
droits de disposition et d'habitation des occupants effectifs de terrains publics ou prives objet
d'actes et/ou de construction non conformes aux règles en vigueur (JORA n° 34).
Année 1986 :
Décret n°86-01 du 7 janvier 1986, déterminant la c omposition et la classification des voieries
et réseaux divers (VRD) et les modalités de leur prise en charge (JORA n° 1 du 8.1.1986).
Décret n° 86-04 du 7 janvier 1986 relatif a l'agenc e foncière locale (JORA n°1 du 8.01.1986).
Décret n° 86-05 du 7 janvier 1986 fixant les condit ions et modalités de cession des terrains
nouveaux appartenant a l'Etat, reconnus nécessaires a la réalisation des programmes
d'investissement prives dument agrées (JORA n°1 du 08.01.1986).
Décret n° 86-258 du 7 octobre 1986 fixant les modal ités de cession des terrains a bâtir au
profit des travailleurs du secteur agricole public en application de l'article 9 de la loi de
finances complémentaire pour 1985 (JORA n° 42 du 15 .10.1986 P.1184).
45
Année 1987
Arrêté interministériel portant désignation et délimitation de la zone d'habitat urbaine
nouvelle à créer a Bouzareah wilaya d'Alger (JORA n° 25 du 17.06.1987).
Année 1989
Décret exécutif n° 89-09 du 07 février 1989 portant modalités de détermination des zones a
promouvoir dans le cadre de l'article 51 de la loi n° 87-03 du 27.01.1987 relative a
l'aménagement du territoire (JORA n° 6 du 08.02.198 9).
Année 1990
Loi n° 90-25 du 18 novembre 1990 portant orientatio n foncière (JORA n° 49 du 18.11.1990)
abroge ordonnance 74-26 et 71-73 et son rectificatif
46
Année 1991
Loi n° 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles rel atives à l'expropriation pour cause d'utilité
publique (JORA n° 21 du 27.04.1991).
Décret exécutif n° 91-175 du 28 mai 1991 définissan t les règles générales d'aménagement
d'urbanisme et de construction.
Décret n° 91-175 du 28 mai 1991 définissant les règ les générales d'aménagement
d'urbanisme et de construction (JORA n° 26 du 01.06 .1991).
Décret n° 91-177 du 28 mai 1991 fixant les procédur es d'élaboration du plan Directeur
d'aménagement et d'urbanisme et le contenu des documents y afférents (JORA n° 26 du
01.06.1991).
Décret n° 41-178 du 28 mai 1991 fixant les procédur es d'élaboration et d'approbation des
plans d'occupation des sots ainsi que le contenu des documents y afférents (JORA n° 26 du
01.06.1991).
Décret exécutif n° 91-321 du 14 septembre 1991 modi fiant le décret exécutif n° 89-09 du
07.02.1989 portant modalités de détermination des zones a promouvoir dans le cadre de
l'article 51 de la loi n° 87-03 du 27.01.1987 relat ive a l'aménagement du territoire (JORA n°
44 du 25.09.1991)
Année 1992
Décret exécutif n° 92-63 du 12 février 1992 modifia nt et complétant le décret exécutif n°
92-134 du 19.12.1989 portant création de l'agence nationale du cadastre (JORA n°13 du
19.02.1992).
Décret exécutif n°92-134 du 07 avril 1992 modifian t et complétant le décret exécutif n°76-62
du 25.03.1976 modifie et complété, relatif a l'établissement du cadastre général (JORA n°26
du 07.04.1992).
47
Arrêté interministériel du 19 février 1992 fixant les conditions et les modalités de cession
d'immeubles bâtis ou non bâtis appartenant a l'Etat et destines a titre utilises pour des
réalisations d'opérations d'urbanisme ou de construction et contenu des cahiers des
charges. (JORA 23)
Arrêté du 5 mai 1992 relatif aux personnes habilitées à établir les projets de construction
soumis au permis de construire (JORA n° 59 du 02.08 .1992).
Arrêté du 5 mai 1992 fixant les modalités de délibération et de classement des territoires
d'implantation des projets de construction exempte de l'obligation de recours a l'architecte
(JORA n° 59 du 02.08.1992).
Arrêté n° 037/92 du 20 décembre 1992 portant approb ation des modèles de déclaration
d'ouverture de chantier et du panneau.
Circulaire n°22/DAG/92 du 10 février 1992 portant mise en œuvre des dispositifs de la loi sur
l'aménagement et l'urbanisme cas permis de construire.
48
Circulaire n° 205/SPM du 17 aout 1992, portant la c ession des terrains relevant du domaine
prive de l'état pour la réalisation d'investissements.
Année 1993
Décret exécutif n° 93-123 du 19 mai 1993 modifiant et complétant le décret n° 76-63 du 25
mars 1976 modifie et complété relatif a l'institution du livre foncier (JORA n° 34 du
23.05.1993).
Décret exécutif n°93-186 du 27 juillet 1993 détermi nant les modalités d'application de la loi
n°91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles relative s a l'expropriation pour cause d'utilité
publique
Instruction interministérielle n° 236 du 22 mai 199 3 relative aux terres des E.A.C et E.A.I.
objet d'intégration dans les secteurs d'urbanisation.
Année 1994
Décret exécutif n°94-89 du 10 avril 1994 modifiant et complétant le décret exécutif n°91-117
du 27 avril1991 portant création d’une comite internationale du foncier (JORA n° 22 du
18.04.1994).
Décret exécutif n° 94-375 du 14 novembre 1994 modif iant le décret exécutif n° 85-238 du
25/08/1985 fixant les modalités d'attribution du prix national d'architecture et d'urbanisme
(JORA n°76 du 20.11.1994).
Décret exécutif n° 94-452 du 19 décembre 1994 compl étant le décret exécutif n° 85-237 du
25 /08/1985 portant création du prix national d'architecture et d'urbanisme (JORA n°85 du
20.11.1994).
Arrêté interministériel du 05 septembre 1994, fixant les taux de réduction applicables aux
prix des terrains destines a la réalisation d'opérations de promotion foncière et ou
immobilière a caractère social.
49
Année1995
Décret n° 95-318 du 14 octobre 1995 fixant les cond itions de désignation des agents
fonctionnaires habilites a rechercher et a constater les infractions a la législation et a la
réglementation en matière d'architecture et d'urbanisme.
Années 1996/1997
Décret Exécutif n° 96-49 du 17 janvier 1996, fixant la nomenclature des ouvrages publics
dispensent de l'obligation d'assurance de responsabilité.
Décret Exécutif n° 96-293 du 2 septembre 1996 (JORA n° 51) fixant les modalités de
fonctionnement des instances de l'ordre de la profession d'architecte.
Décret Exécutif n° 97-36 du 5 Ramadahn 1417 corresp ondant au 14 janvier 1997, modifiant
le décret exécutif n° 95-318 du 19 Joumad El Oual c orrespondant au 14 octobre 1995 fixant
les conditions de désignation des agents fonctionnaires habilites a rechercher et a constater
les infractions a la législation et a la réglementation en matière d'architecture et d'urbanisme.
Année 2005
Décret exécutif n° 05-317 du 10 septembre 2005, fix ant les procédures d'élaboration et
d'approbation du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme et le contenu des documents
y afférents modifiant et complétant le décret exécutif n° 91-177 du 28 mai 1991
Décret exécutif n° 05-318 du 10 septembre 2005, fix ant les procédures d'élaboration et
d'approbation du plan d'occupation des sols ainsi que le contenu des documents y afférents
modifiant et complétant le décret exécutif n° 91-17 8 du 28 mai 1991.
50
Année 2006
Décret exécutif n° 06-03 du 7 janvier 2006, fixant les modalités d'instruction et de délivrance
du certificat d'urbanisme, du permis de lotir, du certificat de morcellement, du permis de
construire, du certificat de conformité et du permis de démolir modifiant et complétant le
décret exécutif n° 91-176 du 28 mai 1991
Décret exécutif n° 06-55 du 30 janvier 2006 fixant les conditions et les modalités de
désignation des agents habilites à rechercher et à constater les infractions a la législation et
a la réglementation en matière d'aménagement et d'urbanisme, ainsi que les procédures de
contrôle.
Année 1973 :
Décret n° 73-82 du 5 juin 1973 fixant les condition s de vente de logements neufs par les
organismes publics promoteurs d'immeubles et d'ensembles d'habitation (JORA n° 47 du
12.06.1973).
Années 1976/1978
Ordonnance n° 76-92 du 23 octobre 1976 relative à l 'organisation de la coopérative
immobilière (JORA n° 12 du 09.02.1977 P.180).
51
Décret n° 76-146 du 23 octobre 1976 portant règleme nt type de copropriété des immeubles
bâtis et des ensembles immobiliers divises par fraction (JORA n° 12 P.192).
Décret n° 76-147 du 23 octobre 1976 régissant les r apports entre bailleur et locataire d'un
local a usage principal d'habitation relevant des OPGI (JORA n° 12 P. 204).
Année 1981 :
Loi n° 81-01 du 7 février 1981 portant cession des biens immobiliers a usage d'habitation
professionnel, commercial ou artisanal de l'état, des collectivités locales des offices de
promotion et de gestion immobilière et des entreprises établissements et organismes publics
(JORA n° 6 du 10.02.1981).
Décret n° 81-44 du 21 mars 1981 fixant les conditio ns et modalités de cession des biens
immobiliers a usage d'habitation, professionnel, commercial ou artisanal de l'état, des
collectivités locales, des OPGI et des entreprises, établissements et organismes publics
(JORA n° 12 du 24.03.1981).
Décret n° 81-96 du 16 mai 1981 relatif aux concessi ons de logements dans les immeubles
appartenant ou détenus en jouissance par l'état, les collectivités locales et les
établissements publics et entreprises socialistes en dépendant (JORA n° 20 du 19.05.1981
complété par le décret n° 81-330).
Décret n° 81-97 du 16 mai 1981 fixant les modalités de détermination des prix de cession
des locaux a usage d’habitation cessible dans le cadre de la loi n° 81-01 du 7 février 1981
(JORA n° 20 du 19.05.1981 M et C par décret n° 82-3 31 du 06.12.1982).
Arrêté interministériel du 18 mai 1981 portant classification des communes par zones
géographiques en vue de la fixation des indices correctifs du prix de cession
52
des logements et locaux qui s'y situent ainsi que celui des terrains sur lesquels ifs sont
édifies ou qui en constituent leur dépendance (JORA n° 24 du 16.06.1981).
Année 1982 :
Décret n° 82-331 du 6 novembre 1982, modalités de d étermination du prix de cession des
locaux à usage d'habitation.
Année 1983 :
Loi n°83-01 du 29 janvier 1983 modifiant et complé tant l'ordonnance n°75-58 du 26.09.1975
portant code civil (JORA n° 5 du 01.02.1983).
Loi n° 83-02 du 29 janvier 1983 complétant la loi n ° 81-01 février 1981 portant cession des
biens immobiliers, a usages d'habitation et professionnel.
Loi n° 83-04 du 21 mai 1983 portant approbation de l'ordonnance n° 83-02 du 10 avril 1983,
février 1981, portant cession des biens immobiliers, a usage d'habitation, professionnel,
commercial, ou artisanal de l'état, des collectivités locales, des OPGI et des entreprises,
établissements et organismes publics (JORA n° 24 du 07.06.1983).
Décret n° 83-256 du 9 avril 1983 portant régime des foyers des locaux a usage d'habitation
et professionnel du secteur public immobilier (JORA n° 15 du 12.04.1983). (L'article 2
renvoie aux dispositions du décret n° 81-96 du 16.0 5.1981).
Décret n° 83-376 du 28 mai 1983 fixant les conditio ns de cession des logements réalisés
dans le cadre de l'habitat rural intégré (JORA n° 2 2 du 31.05.1983).
53
Décret n° 83-720 du 10 décembre 1983 modifiant et c omplétant la liste des emplois ouvrant
droit a la concession de logement par nécessité absolue de service ou par utilite de service
(JORA n° 51 du 31.12.1983 P.3018).
Décret n° 85-75 du 13 avril 1985 modifiant et compl étant le décret n° 76-143 du 23 octobre
1976 portant création des OPGI de wilaya (JORA n° 1 7 du 17.04.1958) rectificatif (JORA n°
23 du 29.05.1985).
Arrêté interministériel du 1 juin 1985 portant organisation interne des OPGI (JORA n° 30 du
17.07.1985).
Année 1986
Loi n°86-03 du 4 février 1986 modifiant et complét ant la loi n°81-01 du 7 février 1981 portant
cession des biens immobiliers a usage d'habitation, professionnel, commercial ou artisanal
de l'habitat des collectivités locales, des OPGI et les entreprises établissements et
organismes publics (JORA n° 5 du 05.02.1986).
Loi n°86-07 du 4 mars 1986 relative à la promotion immobilière (JORA n°10 du 05.03.1986).
Décret n° 86-38 du 4 mars 1986, fixant les conditio ns et modalités de souscriptions a une
opération de promotion immobilière et définissant le cahier des charges type ainsi que les
modèles "type" d'acte de réservation (JORA n° 10 du 05.03.1986 P. 24).
Décret n° 86-39 du 4 mars 1986 fixant les condition s et modalités d'attribution de crédits au
titre d'opérations de promotion immobilière (JORA n° 10 du 05.03.1986).
Décret n°86-40 du 4 mars 1986 portant application de l'article 36 de la loi n°86-07 du 4 mars
1986, relative a la promotion immobilière (JORA n° 10 du 05.03.1986 P. 254).
54
Décret n° 86-54 du 18 mars 1986 modifiant et complé tant le décret 73-82 fixant les
conditions de vente de logements neufs par les organismes publics promoteurs d'immeubles
collectifs et d'immeubles d'habitation (JORA n° 12 du 19.03. 1986).
Décret n° 86-55 du 18 mars 1986 modifiant le décret 81-43 du 21 mars fixant la composition
et les modalités de fonctionnement des commissions instituées par la loi 81-01 du
07.02.1981 (JORA n° 12 du 19 mars 1986).
Décret n° 86-56 du 18 mars 1986 modifiant et complé tant le décret 81-44 du 21.03.1981
fixant les conditions et modalités de cession des biens immobiliers du secteur public (JORA
n° 12 du 19 mars 1986).
Arrêté interministériel du 8 octobre 1986 fixant les modalités d'application de l'alinéa 8 article
3 de la loi n° 81-01 du 7 février 1981, modifiée et complétée par la loi n° 86-03 du 4 février,
relative a la cession des biens immobiliers du secteur public.
Arrêté interministériel du 8 octobre 1986 précisant les modalités de transfert au profit des
OPGI crées pour chacune des nouvelles wilayas issues de l'organisation territoriale
découlant la loi n° 84-09 du 4 février 1984, des él éments du patrimoine des organismes de
gestion dissous et des OPGI existant au niveau des 31 anciennes wilayas.
Année 1987 :
Décret n° 87-183 du 18 aout 1987 fixant les taux de la redevance locative due au titre des
logements concédés pour utilité de service (JORA n° 34 du 29.08.1987).
Arrêté interministériel du 15 avril 1987 relatif aux surfaces et répartitions applicables aux
logements sociaux urbains (JORA n° 25 du 17.06.1987 P.668).
Arrêté interministériel du 15 avril 1987 relatif aux surfaces et répartitions applicables aux
logements promotionnels publics (JORA n° 39 P.978).
Arrêté interministériel du 15 avril 1987 portant cahier des charges "type" d'opération de
promotion immobilière (JORA n° 24 du 10.06.1987).
55
Année 1989 :
Décret exécutif n° 89-10 du 17 février 1989 fixant les modalités d'occupation des logements
concédés par nécessité absolue de service ou utilité de service et les conditions de
cessibilité de ces logements (JORA n° 06 du 08.02.1 989).
Décret exécutif n° 89-35 du 21 mars 1989 fixant les conditions et modalités d'attribution des
logements sociaux urbains neufs (JORA n° 12 du 22.0 4.1989).
Décret exécutif n° 89-36 du 21 mars 1989 fixant les conditions et modalités d'attribution des
locaux a usage autre que d'habitation réalisés dans le cadre des programmes de logements
sociaux (JORA n° 12 du 22.03.1989).
Arrêté interministériel du 17 mai 1989 fixant la liste des fonctions et emplois ouvrant droit a la
concession de logements répondant a une nécessité absolue de service ou a une utilité pour
le service ainsi que les conditions de leur cessibilité (JORA n° 21 du 24.05.1989).
Décret exécutif n°89-98 du 20 juin 1989 fixant les règles régissant les loyers applicables aux
logements et locaux appartenant a l'Etat, aux collectivités locales et aux établissements et
organismes en dépendant (JORA n° 26 du 28.06.1989).
56
Instruction ministérielle n° 06 du 05 juin 1989 por tant sur les conditions et modalités
d'attribution des logements sociaux urbains neufs et des locaux a usage autre que
d'habitation
Année 1990 :
Arrêté du 20 février 1990 définissant les programmes d'habitat susceptibles de bénéficier de
concours budgétaire (JORA n° 14 du 04.04.1990).
Année 1991 :
Décret exécutif n° 91-67 du 02 mars 1991 modifiant et complétant le décret n° 88-189 du
14.10.1988 fixant les modalités de fonctionnement du compte l'affectation spéciale n°
302-05 "Fond National du Logement" (JORA n° 10 du 0 6.03.1991).
Arrêté interministériel du 23 décembre 1991 portant révision des prix moyens de référence
du M2 applicable pour la cession des biens publics immobiliers mis en exploitation avant le
01.01.1981 (JORA n° 21 du 18 mars 1991).
Année 1992
Décret exécutif n° 92-249 du 16 juin 1992 fixant le s conditions et modalités de cession des
biens publics immobiliers endommagent par le séisme du 10 octobre 1980 (JORA n° 45 du
14.06.1992).
57
Année 1993
Décret exécutif n° 93-08 du 02 janvier 1993 modifia nt et complétant le décret exécutif n°
91-147 du 12 mai 1991 portant transformation de la nature juridique des statuts des offices
de promotion et de gestion immobilière et détermination des modalités de leur organisation
et de leur fonctionnement (O.P.G.I) (JORA n° 02 du 06.01.1993).
Décret exécutif n° 93-84 du 23 mars 1993 définissan t les conditions d'attribution des
logements finances par des fonds du trésor public ou garantis par lui (JORA n° 20 du
28.03.1993).
Décret exécutif n° 93-290 du 28 novembre 1993 porta nt transfert de propriété aux OPGI des
biens vacants dévolus à l'état par l'ordonnance n° 66-102 du 06 mai 1966 (JORA n° 79 du
01.12.1993).
Arrêté interministériel n° 10 du 30 mars 1993 fixan t les coûts de référence servant de base a
l'évaluation des programmes d'habitat urbain, social, locatif et des programmes
d'accompagnement finances sur concours budgétaire.
58
Année 1994
Décret exécutif n° 94-58 du 07 mars 1994 relatif au modèle de contrat de vente sur plan
applicable en matière de promotion immobilière (JORA n° 13 du 09/03/1994).
Arrêté du 26 mai 1994 fixant les chiffres limites relatifs aux opérations d'acquisition et de
prise en location d'immeubles, devant titre soumises a l'avis de l'administration par les
services publics et les établissements publics a caractère administratif de l'Etat (JORA n° 76
du 20/11/1994).
Arrêté du 15 aout 1994 portant approbation du cahier des charges générales pour la
location, par voie d'adjudication, d'immeubles relevant du domaine prive de l'Etat, gérés
directement par l'administration des domaines.
59
Circulaire n°02 relative a la détermination des rém unérations des cadres dirigeants des
entreprises publiques non autonomes des EPIC et CRD.
Circulaire n° 191/SPM du 07 juin 1994 portant condi tions et modalités d'aliénation des
terrains nus ou bâtis relevant du domaine prive de l'Etat et destines a des opérations
d'aménagement foncier et d'urbanisme.
Année 1995
Décret exécutif n° 95-175 du 24 juin 1995 modifiant le décret exécutif n° 94-218 du 23 juillet
1994 fixant les modalités de fonctionnement du fonds d'affectation spéciale n° 302-050
intitule fonds national du logement
Décret du 07 octobre 1995 relatif aux bonifications du taux d'intérêt consenties sur les prêts
finançant la construction ou l'acquisition de logement.
Décret exécutif n°95-318 du 14 octobre 1995 fixant les conditions de désignation des agents
fonctionnaires habilites à rechercher et à constater les infractions a la liquidation et a la
réglementation en matière d'architecture et d'urbanisme.
Arrêté du 15 novembre 1995 (JORA n° 2) fixant les c onditions et les modalités de livraison
des biens de crédits par le trésor public pour le financement du logement social.
60
Annee1996
Décret exécutif n°96-35 du 15 janvier 1996 (JORA n °4) portant actualisation du taux de lover
applicables aux locaux a usage principal d'habitat appartenant a l'Etat, aux collectivités
locales et aux établissements et organismes en dépendant.
Décret exécutif n°96-210 du 05 juin 1996 (JORA n° 35) portant actualisation du taux de lover
applicables aux locaux a usage principal d'habitat appartenant a l'Etat, aux collectivités
locales et aux établissements et organismes en dépendant.
Décret exécutif n° 96-293 du 2 septembre 1996 fixan t les modalités de fonctionnement des
instances de l'ordre de la profession d'architecte.
Arrêté interministériel du 15 septembre 1996 fixant les modalités d'attribution des logements
sociaux urbains locatifs par des commissions instituées par les dispositions de l'article 10 du
décret exécutif n° 93-84 du 23 mars 1993.
Circulaire du 05 février 1996 portant attribution des logements sociaux urbains réalisés par
les OPGI.
Circulaire du 04 avril 1996 portant vente par adjudication de logements des OPGI.
Année 1997
Décret exécutif n° 97-35 du 5 Ramadhan 1417 corresp ondant au 14 janvier, 1997 fixant les
conditions et les modalités de location, de vente, de location-vente des biens usage
d'habitation et de vente des biens a usage commercial, professionnel et autres réalisés par
les offices de promotion et de gestion immobilière, finances sur fonds remboursables du
Trésor public ou garantis par lui et réceptionnes après octobre 1992.
Décret exécutif n° 97-154 du 10 mai 1997 relatif a l'administration des biens immobiliers.
Décret exécutif n° 97-406 du 2 Rajab 1418 correspon dant au 3 novembre 1997 portant
création du fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière.
Décret exécutif n° 97-409 du 2 Rajab 1418 correspon dant au 3 novembre 1997 portant
actualisation des taux de loyers applicables aux locaux a usage principal d'habitation
appartenant a l'état, aux collectivités locales et aux établissements et organismes en
dépendant.
Années 1998/1999
Décret exécutif n°98-42 du 4 Chaoual 1418 correspo ndant au 1er février 1998 définissant les
conditions et modalités d'accès aux logements publics locatifs a caractère social.
61
Décrets exécutifs n° 98-115 et n° 98-313 correspond ant respectivement aux 18 avril 1998 et
30 septembre 1998 fixant les modalités de fonctionnement du compte d'affectation spécial n°
302-050 « FONAL ».
Arrêté interministériel du 16 Dhou El Kaada 1418 correspondant au 15 mars 1998 fixant les
modalités d'application du décret exécutif n° 94-30 8 du 28 Rabie Ethani 1415 correspondant
au 4 octobre 1994 définissant les règles d'intervention de la caisse nationale du logement en
matière de soutien financier des ménages.
Arrêté du 30 Dhou El Hidja 1418 correspondants au 27 avril 1998 fixant les conditions et
modalités de transfert du droit au bail aux occupants sans titre régulier des logements
relevant du patrimoine des offices de promotion et de gestion immobilière (O.P.G.I).
Décret exécutif n° 98-153 du 13 mai 1998 définissan t la forme, le contenu, la durée et les
modalités d'accomplissement du stage pour l'inscription au tableau national des architectes.
Décret exécutif n° 98-237 du 4 Rabie Ethani 1419 co rrespondant au 28 juillet 1998 portant
majoration des taux de loyers applicables aux locaux a usage principal d'habitation
appartenant a l'Etat, aux collectivités locales et aux établissements et organismes en
dépendant.
Arrêté interministériel du 12 avril 1998 portant modèle type de cahier des charges relatif a
l'exonération de 'IRG et I'IBS applicables aux bénéfices tires des activités de réalisation de
logements sociaux et promotionnels.
Arrêté du 30 Dhou El Hidja 1418 correspondants au 27 avril 1998 fixant les conditions et
modalités de transfert du droit au bail aux occupants sans titre régulier des logements
relevant du patrimoine des offices de promotion et de gestion immobilière (O.P.G.I).
62
Année 2000
Arrêté interministériel du 19 Chaabane 1421 correspondant au 15 novembre 2000 fixant les
modalités d'application du décret exécutif n° 94.30 8 du 28 Rabie Ethani 1415 correspondant
au 4 octobre 1994 définissant les règles d'intervention de la caisse nationale du logement en
matière de soutien financier des ménages.
Année 2002
Arrêté interministériel du 2 avril 2002 fixant les conditions et les modalités de cession
d'immeubles bâtis ou non bâtis appartenant a l’Etat et destines a titre utilises pour la
réalisation d'opération d'urbanisme ou de construction et contenu des cahiers des charges
type 1 et 2.
Instruction ministérielle n° 83/SPM du 22 avril 200 2 fixant les conditions et modalités d'octroi
des aides financières prévues par l'arrêté interministériel du 9 avril 2002 modifiant et
complétant l'arrêté interministériel du 15 novembre 2000 fixant les modalités d'application du
décret exécutif n° 94-308 du 4 octobre 1994 définis sant les règles d'intervention de la CNL
en matière de soutien financier des ménages.
63
Année 1968 :
Ordonnance n° 68-9 du 23 janvier 1968 relative aux constructions scolaires (JORA n° 5 du
16.01.1968).
Année 1970 :
Décret n° 70-224 du 25 décembre 1970 relatif au con trôle des produits bitumeux utilisés
dans les infrastructures et dans le bâtiment (JORA n° 108 du 29.12.1970).
Année 1974 :
Ordonnance n° 74-186 du 17 septembre 1974 fixant le s prix des matériaux pierreux (JORA
n° 77 du 24.09.1974).
Année 1976 :
Décret n° 76-148 du 23 octobre 1976 portant modalit és de fixation des prix des matériaux
pierreux (JORA n° 86 du 27.10.1976 P.974).
Année 1982
Décret n° 82-305 du 9 octobre 1982, portant régleme ntation des constructions régies par la
loi n° 82-02 du 6 février 1982, relative au permis de construire et au permis de lotir (JORA n°
41 du 12/10/1982).
Année 1983 :
Décision interministérielle n° 02 du 04 janvier 198 3 portant création de la commission
interministérielle chargée de la coordination technique des matériaux, produits et
équipements entrant dans la construction.
Année 1985 :
Décret n° 85-71 du 13 avril 1985 portant création d u Centre Nationale de Recherche
Appliquée en Génie Parasismique (modifie et complété par décret n°86-212 du 19.08.1986).
64
Année 1986
Décret n° 86-212 du 19 aout 1986, modifiant et comp létant le décret n° 85-71 du 13 avril
1985 portant création du Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique
(JORA n° 34 du 20.08.1986 P.1005).
Arrêté ministériel n° 21/SPM du 04 aout 1986 portan t application des règles techniques pour
la conception et la réalisation d'isolation et d'étanchéité des toitures en zone saharienne
Année 1987
Arrêté ministériel du 12.04.1987 portant sur l'application du règlement technique des
installations intérieures de gaz dans les habitations.
Instruction ministérielle portant sur l'utilisation de la chaux et de ses dérives par les
entreprises de réalisation du 12.04.1987.
65
Année 1988
Arrêté ministériel n° 43/SPM du 14 février 1988 por tant modification des zones d'application
des règles techniques pour la conception et la réalisation d'isolation et d'étanchéité des
toitures en zone saharienne.
Arrêté ministériel n°60/SPM du 24 octobre 1988 por tant approbation du document technique
réglementaire DTR BC 2.1 intitule principes généraux pour la vérifier la sécurité des
ouvrages ».
Arrêté ministériel n°59/SPM du 8 novembre 1988 por tant approbation des recommandations
pour la construction de plâtre.
Année 1989
Instruction ministérielle du 10.12.1989 relative a la prévention du risque sismique Circulaire
du 27.03.1989 relative au règlement Neige et Vent applicable en Algérie. Circulaire du
15.05.1989 relative à l'utilisation du SIPOREX.
Circulaire du 16.10.1989 relative à l'élaboration d'une banque de données sur les systèmes
constructifs.
Année 1991
Arrêté du 20.02.1991 portant approbation du document technique réglementaire DTR BE2.1
relatif aux règles d'exécution des travaux et d'ouvrages en béton arme (JORA n° 25 du
29.05.1991 P.219).
66
Années 1992/1994
Arrêté du 02.08.1992 portant approbation du document technique réglementaire DTR BC
2.31 relatif a la dénomination provisoire des sols et des roches (JORA n° 62 du 19.08.1992).
Année 1996
Arrêté du 18 Ramadhan 1416 correspondant au 7 février 1996 modifiant et complétant le
règlement parasismique algérien (R.P.A. 88).
Arrêté ministériel n°10 du 8 Rabie El Aouel 1417 co rrespondant au 24 juillet 1996 portant
approbation du document technique réglementaire DTR BE 1.1 relatif aux travaux de
sondages et d'essais de sol.
67
Années 1997/1999
Arrêté ministériel n° 08/SPM/MH du 18 janvier 1997p ortant approbation du document
technique réglementaire DTR E 5.2 relatif aux travaux de menuiserie métallique
DTR C 3.2 relatif aux - règles de calcul des déperditions calorifiques "Fascicule 1".
DTR BC 2.44 relatif aux règles de conception et de calcul des structures métalliques. CCM97
DTR BC 2.42 relatif a la révision des règles de conception et de calcul des parois et murs en
béton banche.
68
Années 2000/2004
Arrêté ministériel n°1/SPM/MH du 04 janvier 2000 po rtant approbation du document
technique réglementaire DTR B C2.48 intitule règles parasismiques algériennes RPA99
Décret exécutif n° 02-176 du 20 mai 2002, fixant le s conditions dans lesquelles les
personnes privées peuvent conclure des contrats ou marches d'études avec les services du
ministère des travaux publics et de la construction, modifiant le décret n° 68-652 du 26
décembre 1968.
Arrêté interministériel du 03 Rabie Ethani 1424 correspondant au 04 juin 2003 portant sur
aux spécifications techniques et aux règles applicables aux ciments (JO n°40 du 02 juillet
2003).
69
Décret exécutif n° 05-114 du 7 avril 2005, portant obligation pour toutes les entreprises
intervenant dans le cadre de la réalisation des marches publics du bâtiment, des travaux
publics et de l'hydraulique, d'être titulaires du certificat de qualification et de classification
professionnelles, modifiant et complétant le décret exécutif n° 93-289 du 28 novembre 1993
Année 1976 :
Ordonnance n° 76-04 du 20 février 1976 relative aux règles applicables en matière de
sécurité contre les risques d'incendie et de panique et a la création de commissions de
prévention et de protection civile (JORA n° 18 du 0 2.03.1976).
Décret n° 76-35 du 20 février 1976 portant règlemen t de sécurité contre les risques
d'incendie et de panique dans les immeubles de grande hauteur (JORA n° 21 du 20.02.1976
P.242 rectificatif P.773).
Décret n° 76-36 du 30 février 1976 relatif a la pro tection contre les risques d'incendie et de
panique dans les établissements recevant du public (JORA n° 21 du 20.02.1976 P.244
rectificatif P. 812).
Décret n° 76-37 du 20 février 1976 relatif à la séc urité contre l'incendie dans les bâtiments
d'habitation (JORA n° 21 du 20.02.1976 P.246).
Décret n° 76-38 du 20 février 1976 relatif aux comm issions de prévention et de protection
civile (JORA n° 21 du 20.02.1976 P.249 rectificatif P.976).
70
Années 1981/1985 :
Loi n° 83 du 03 février 1983 relative a la protecti on de l'environnement
Décret 81-267 du 10 octobre 1981 relatif aux attributions de I'APC en matière de voirie, de
salubrité et de tranquillité publiques (JOA n° 41 d u 13.10.1981).
Décret n°84-378 du 15 décembre 1984 fixant les con ditions de nettoiement, d'enlèvement et
du traitement des déchets solides urbains (JORA n° 66 du 16.12.1984).
Années 1988/1999
Loi n° 88-07 du 26.01.1988, relative à l'hygiène, a la sécurité et a la médecine du travail
(JORA n° 04 du 27.01.1988).
Décret exécutif n° 99-95 du 3 Moharram 1420 corresp ondant au 19 avril 1999 relatif a la
prévention des risques lies l'amiante.
71
72
Règles d'exécution des travaux de construction des parois DTR BE 2.2 C.G.S.
et murs en béton banche (1991)
Travaux de fondations profondes (1991) DTR BE 2.31 C.G.S.
Règles d'exécution des chapes et dalles à base de liants
hydrauliques (2004) DTR BE 2.1a C.G.S.
Règles particulières d'exécution de dalles et volées
d'escaliers préfabriqués en béton arme posées sur appuis DTR BE 2.l b C.G.S.
horizontaux (2004)
Règles générales pour la fabrication, le transport et la miseDTR BE 2.3 C.G.S.
en œuvre des murs extérieurs en panneaux préfabriqués
(2004)
Travaux d'enduits pour le bâtiment DTR E 6-1 CNERIB
Règles de mise en œuvre des revêtements de sots DTR E 6.3 CNERIB
Travaux de peinture en bâtiments DTR E-6.6 (1) CNERIB
Travaux d'étanchéité des toitures terrasses et toitures DTR E 4-1 CNERIB
inclinées « support maçonnerie » (1997)
Travaux d'étanchéité des joints dans les constructions DTR E 4-2 CNERIB
préfabriquées en grand panneaux (1997)
Travaux d'isolation thermique et étanchéité des toitures en DTR E 4-4 CNERIB
tôle d’acier nervuré (2004)
Travaux de menuiserie en bois (2004) DTR E5-1 CNERIB
Travaux de menuiserie métallique (1998) DTR E5-2 CNERIB
Travaux de maçonneries de petits éléments (1998) DTR E 2-4 CNERIB
'
Travaux d enduits intérieurs en plâtre (2004) DTR E 6-21 CNERIB
Travaux d'exécution des plaques de parement en plâtre DTR E 6-23 CNERIB
(ouvrages verticaux) (2004)
Travaux de miroiterie et de vitrerie DTR E 7-1 (1) CNERIB
Travaux de plomberie sanitaire DTR E 8-1 CNERIB
Travaux de plomberie sanitaire DTR E 8-1 CNERIB
Canalisation plastique pour alimentation en eau potable DTR E 8-2 (1) CNERIB
avec pression
Travaux d'exécution des installations électriques des DTR E 10-1(1) CNERIB
bâtiments a usage d'habitation
Travaux de charpente en bois DTR E 2-6 (1) CNERIB
'
Travaux d isolation thermique et étanchéité des toitures en DTR E 4-4 (1) CNERIB
zone saharienne
Travaux de menuiserie en plastique DTR E 5-3 (1) CNERIB
Travaux de plafond en plâtre et plocoplatre DTR E 6-22 (1) CNERIB
Travaux d'installation de gaz DTR E 9-1 (1) CNERIB
Travaux d'installation de chauffage DTR E 11-1 (1) CNERIB
73
4.4.1. Introduction
Le système algérien de normalisation était régi par les textes législatifs et réglementaires
suivants :
• La loi n° 89-23 du 19 décembre 1989 relative a la normalisation.
• Le décret exécutif n° 90-132 du 15 mai 1990 relati f a l'organisation et au
fonctionnement, du système de normalisation.
• L'arrêté du 3 novembre 1990 relatif a l'élaboration des normes.
• L'arrêté du 3 novembre 1990 relatif a ('organisation et au fonctionnement des comites
techniques
4.4.2.1. Normes
Le système algérien de normalisation prévoit suite a la nouvelle loi n°04-04 du 23 Juin
que toutes les normes sont des documents sans force obligatoire (les normes homologuées
étant supprimées).
74
La conformité d'un produit aux règlements techniques et aux normes nationales est
attestée par l'attribution d'un certificat de conformité ou matérialisée par l'apposition sur le
produit dune marque de conformité.
Pour assurer sa mission dans le domaine de la normalisation, I'IANOR est assiste par les
Comites techniques nationaux (CTN)
Les comites techniques nationales (CTN) charges des normes du bâtiment sont :
75
76
77
78
79
80
81
82
83
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87
88
NB:
1. E : Norme enregistrée
H: Norme homologuée
89
CHAPITRE 5
CONSTRUCTION
5.1. Généralités
90
CHAPITRE 6
Le problème consiste a savoir comment introduire des produits et procédés nouveaux, tout
en limitant au maximum le risque encouru, le limiter mais non le supprimer tout a fait. Car un
produit nouveau peut titre analyse, décortique, teste, vieilli artificiellement, mais on ne pourra
jamais reproduire exactement les conditions réelles de son utilisation et certaines réactions
d'incompatibilité peuvent se manifester après plusieurs années qui peuvent entrainer des
désordres extrêmement ; préjudiciables et la ruine de certains ouvrages ;
C'est d'ailleurs rune des raisons pour lesquelles l'agrément et l'avis technique qui le
sous-tend est toujours limite dans le temps : un an, deux ans, cinq ans renouvelables ;
II peut même titre annule durant la période de validité. On se donne ainsi un certain délai
pour s'assurer de la constance des performances des produits agréés.
Ceci explique également pourquoi les organismes d'assurance ont été à l’ origine de la
mise en place de la procédure d'avis technique et d'agrément. En effet, ceux-ci leur servent
de base pour l'appréciation des risques et par conséquent la détermination du taux des
primes d'assurance.
Lorsque certains produits, suffisamment nombreux et assez proches les uns des autres
pour constituer une famille, ont reçu durant une assez longue période des avis techniques
favorables et des agréments, la commission d'agrément peut proposer cette famille de
produits a la normalisation et/ou a la réglementation technique.
91
6.2. Procédure d'obtention d'un avis technique et d'un agrément dans le domaine de
la construction :
La procédure d'agrément des produits ou procédés nouveaux utilises dans le bâtiment est
régie par l'arrêté du 15 mai 1988 du Ministère de l'Habitat.
L'agrément est délivré par le Ministère sur la base d'un dossier technique comprenant
notamment un avis technique favorable d'un organisme spécialisé compétent en la matière.
Trois organismes ont été désignés a ce jour pour prendre en charge la délivrance des avis
techniques.
− Le CNERIB pour les produits et les matériaux du gros œuvre et du second œuvre.
− LES CTC et CNERIB pour les procédés de construction.
− Le CNIC pour la construction métallique.
L'agrément délivré par le Ministère et l'avis technique délivré par l'organisme spécialisé
ne font pas double emploi. Tous les deux consacrent certes l'aptitude a l'emploi d'un produit
ou procédé nouveau, le comportement en service, la durabilité des ouvrages, leur sécurité.
Mais alors que l'avis technique s'appuie exclusivement sur un dossier technique :
- description du produit
- conditions de mise en œuvre
- compte rendu des essais et expériences
- références d'emplois antérieurs,
92
Intitulé de
N° l’Avis Produit Fabricant Groupe Spécialisé REF
Technique
Bloc en béton cellulaire Maçonnerie et
1 SIPOBLOC EPRC 1/92-1
autoclave composants
maçonnerie
2 GRANIJOINT SP Liant colle pour montage GRANITEX 1/92-2
et composants
HYDROFUGE Adjuvant pour bétons, SIKA-
3 adjuvant 3/92-1
SIKA LIQUIDE mortiers et coulis OUTRE-MER
Adjuvant pour bétons,
4 MEDAFUGE P GRANITEX adjuvants 3/92-2
mortiers et coulis
Adjuvant pour bétons
5 MEDACCEL 02 GRANITEX adjuvants 3/92-3
(accélérateur de prise)
BRIQUE SILICO- SOPRESICAL maçonnerie
6 Bloc silice -calcaire 1/93-1
CALCAIRE Bou-Saada et composants
Bloc en béton cellulaire maçonnerie
7 SIPOBLOC 10 EPRC 1/93-2
(extension de I'A.T n° 1/92-1) et composants
Dalle Plancher en EPRC systèmes
8 Dalle plancher 2/94-1
béton cellulaire Boumerdes constructifs
MEDARETARD Adjuvant pour béton, mortiers
9 GRANITEX adjuvants 3/94-4
RPF coulis (retardateur de prise)
MEDARETARD Adjuvant pour béton, mortiers
10 GRANITEX adjuvants 3/94-5
RP coulis (retardateur de prise)
Adjuvant pour béton, mortiers
11 MEDAFLUID SF GRANITEX adjuvants 3/94-6
coulis (Plastifiant)
Adjuvant pour béton, mortiers
coulis (Diminution de
12 MEDAFUGE L GRANITEX adjuvants 3/94-7
l'absorption-capillaire du
béton mortier ou coulis)
Adjuvant pour béton, mortiers
13 MEDAFLUID SFR coulis (Super plastifiant a GRANITEX adjuvants 3/92-8
prise retardée)
ETPH maçonnerie
18 COMPAXOL Bloc de maçonnerie 1/97-1
HASNAOUI et composants
93
POLISER 400-
Revêtement d'étanchéité Société
27 P/POLISER étanchéité 5/2005-1
des toitures YALTEKS
3000- C-AL
ELASTOPHENE
FLAM 25- Revêtement d'étanchéité SOPREMA
28 étanchéité 5/2005-2
ELASTOPHENE des toitures S.A
FLAM 25 AR
DBAGUM.50PY Revêtement d'étanchéité
29 DBA étanchéité 5/2006-1
120 des toitures
IBER CONS-
30 POLYS BETO Chape chape 7/2006-1
TRUCTION
PROULX
31 UNIFIX element de remplissage Systèmes constructifs 2/2006-2
Mondial Ltée
32 TEXOR Système constructif TEXOR Ingénier Systèmes constructifs 2/2006-4
ITALAGERIA
33 NDIYON Système constructif Systèmes constructifs 2/2006-3
Constructor
SOPRALENE
FLAM 180- Revêtement d'étanchéité SOPREMA
34 étanchéité 5/2006-3
SOPRALENE des toitures S.A
FLAM 180 AR
ITER NORD -Revêtement d'étanchéité
35 Nord Bitumi étanchéité 5/2006-2
ITER des toitures
Revêtement d'étanchéité étanchéité
36 PARALON NT4 IMPER ITALIA 5/2005-1
des toitures
UNOVELE- Revêtement d'étanchéité étanchéité
37 des toitures IMPER ITALIA 5-2005-2
UNOSINT E
Système de ventilation ventilation
38 ASTATO ASTATO
naturelle naturelle
94
CHAPITRE 7
7. CONTROLE DE LA QUALITE
7.1, Généralités
La qualité de la construction indispensable pour assurer la préservation du patrimoine bâti
ainsi que la sécurité et le confort des usagers est un objectif que doivent s'efforcer d'atteindre
tous les pays en fonction de leurs moyens humains et matériels. Cette qualité s'apprécie
généralement par rapport aux règles de l'art en la matière qui sont, dans les pays avances
tout au moins, consignées dans les règlements techniques ou normes de construction. Elle
est obtenue a travers le développement du savoir et savoir-faire des différents operateurs et
intervenants dans l'acte de bâtir et par l'organisation rationnelle et efficiente de leurs
missions respectives et des rapports qui doivent régir leur relation. Elle est également et
surtout obtenue par des systèmes et procédures de contrôle diversifies et de plus en plus
performants.
La garantie prévue par l'alinéa précédent s'étend aux défauts qui existent dans les
constructions et ouvrages et qui menacent la solidité et la sécurité de l'ouvrage.
L'article 178 (et suivants) de l'ordonnance n° 95 -07 du 25 janvier 1995 relative aux
assurances se réfère a l'article 554 du code civil algérien et précise :
La responsabilité décennale prévue a l'article 554 du code civil, doit faire l'objet de la
part des architectes, des entrepreneurs et des contrôleurs techniques, dune
souscription d'assurance qui prend effet à compter de la réception définitive.
Cette garantie bénéficie au maitre et/ou aux propriétaires successifs de l’ouvrage, jusqu'a
l'expiration de la garantie.
95
En vertu de l'ordonnance n° 71-85 bis du 29 déc embre 1971 qui le créé, l'organisme de
contrôle technique de la construction (C.T.C.), un établissement public a caractère industriel
et commercial, est seul agréé auprès des institutions d'assurances nationales, dans le cadre
des garanties que celles-ci octroient aux entreprises et aux architectes pour couvrir leur
responsabilité civile décennale, ainsi que leur responsabilité en cas d'effondrement en cours
de travaux.
Les décrets portant création des différents C.T.C. précisent que chacun des organismes
« Est seul habilite, dans le cadre de sa compétence territoriale et de son objet, à délivrer les
visas exigibles auprès des institutions nationales d'assurances, dans le cadre de la loi ».
Par ailleurs, dans le but de généraliser la mission de contrôle technique a toutes les
constructions autres que les bâtiments, il a été créé un organisme de contrôle technique des
ouvrages hydrauliques C.T.H. et un autre pour le contrôle des ouvrages de travaux publics
C.T.T.P.
Afin d'harmoniser les actions et missions des différents organismes de contrôle, il a été
créé une commission technique permanente pour le contrôle technique de la construction la
C.T.P. (voir Chapitre 3).
Pour cela le contrôleur examinera les parties d'ouvrages ou tout élément indépendant de
l'ouvrage ayant un impact sur la stabilité (drainage, voiries, bâtiments avoisinants...).
Le contrôleur doit se démarquer des actions et missions des autres intervenants dans
l'acte de bâtir afin d'éviter d'avoir la position « de juge et partie ». Ainsi, il est précisé dans les
conventions C.T.C. que le contrôle ne comporte :
96
Cette situation doit a présent titre nuancée a partir du moment où la nouvelle loi sur les
assurances dans son article 178 inclut le contrôleur technique, aux cotes de l'entrepreneur et
de l'architecte, dans l'obligation d'assurance vis-à-vis de la responsabilité décennale et donc
induit cette responsabilité du contrôle, tout au moins pour la part qui peut lui titre imputée
valablement dans le cadre de ses missions.
97
- les missions de contrôle assignées s'adressent exclusivement aux travaux neufs (nouvelles
constructions) et d'énormes problèmes se posent aux maitres d'ouvrages des qu'ils
entreprennent des travaux sur existants (confortement, restauration, transformation ou
surélévation).
- L’obligation d'assurance ne concernant pas les maisons individuelles, celles-ci sont, de fait,
exclues de l'obligation de contrôle technique et présentent de ce fait un niveau de qualité
(durabilité et sécurité en particulier) aléatoire.
D) Réexamen de la loi sur les assurances en relation avec l'aspect contrôle technique
des maisons individuelles et responsabilité des autos constructeurs.
Les certificats de conformité a une norme seront délivrés par des organismes
certificateurs agréés par l'état pour les produits et systèmes "traditionnels". C'est le cas de
I'IANOR (Institut Algérien de Normalisation).
98
Les certificats de qualité et de conformité a une norme d'un matériau, produit ou système
constructif traditionnel sont délivrés par des organismes certificateurs agréés par l'état.
Ils comportent une garantie des caractéristiques techniques (nature des matériaux,
dimensions) et des qualités (résistance, perméabilité et de constance de ces qualités), des
méthodes de fabrication, a partir de matières premières identiques, ce qui suppose des
contrôles mis en place par le producteur a tous les stades de sa production.
Tout un dispositif est mis en place pour s'assurer, par des essais et des contrôles
effectues par des organismes indépendants, soit en usine d'une manière inopinée, soft sur
les lieux de mise en œuvre, que les produits sont conformes aux caractéristiques fixées par
la norme et restent d'une qualité constante.
Pour ce qui est des matériaux ou procédés nouveaux on utilise la procédure d'avis
technique et agrément ministériel (voir Chapitre 6), et la certification de leur qualité peut titre
assurée par les organismes habilites à délivrer les avis techniques.
La question qui se pose est : sur quelle base juger de l'aptitude d'un produit ou d'un
procédé à remplir une fonction donnée, en l'absence de normes.
Une approche nouvelle et tout a fait originale de la question a été adoptée. II s'agit d'une
approche dite "performantielle" (voir Chapitre 6).
99
ANNEXE A
du ministère de l'habitat.
Le chef du Gouvernement,
Décrète :
Article 1er.
Article 2.
100
Article 3.
Article 4.
Article 5.
101
Article 6.
Pour assurer les missions définies par l'article 3 ci-dessus en matière d'urbanisme, le
ministre de l'habitat :
Dans ce cadre, il définit et veille a la mise en place des mesures de planification urbaine a
tous les échelons en cohérence avec les schémas nationaux et régionaux d'aménagement
du territoire et les plans de développement.
II propose pour ce qui le concerne, les plans de développement a long, moyen et court
termes en matière d'aménagement ou de réaménagement urbain.
II veille à l'utilisation rationnelle des sols et édicte les règles y afférentes. A cet effet, il
participe a la confection des instruments juridiques et techniques régissant le classement
des sols, les règles d'appropriation et d'expropriation, la protection des sites et, de manière
générale, toute mesure propre a assurer un développement urbain équilibré.
Article 7.
Pour assurer les missions définies par l'article 4 ci-dessus en matière de construction, le
ministre de l'habitat élaboré et met en œuvre les mesures législatives et réglementaires et
veille a leur application.
102
Article 8.
Article 9.
Article 10.
II initie, propose et met en œuvre l'action de l’Etat a cet effet, notamment en matière de
formation et de perfectionnement.
Article 11.
Article 12.
103
les objectifs, les stratégies, l'organisation et en définit les moyens en cohérence avec le
système national de contrôle a tous les échelons.
Article 13.
Le ministre de l'habitat :
− Participe et apporte son concours aux autorités compétentes concernées dans toutes
les négociations internationales, bilatérales et multilatérales liées aux activités
relevant de sa compétence.
− accomplit toute autre mission de relation internationale qui pourrait lui être confiée par
l'autorité compétente.
Article 14.
Pour assurer la mise en œuvre des missions et la réalisation des objectifs qui lui sont
assignés, le ministre de l'habitat propose l'organisation de l'administration centrale placée
sous son autorité et veille à son fonctionnement dans le cadre des lois et règlements.
Article 15.
Sont abroges toutes les dispositions contraires au présent décret, notamment celles
prévues par le décret n° 90-122 du 30 avril 1990 su svisé.
Article 16.
104
ANNEXE B
Le chef du Gouvernement,
Décrète :
Article 1er.
− le directeur de cabinet assiste de deux (02) directeurs d'études et auquel est rattache
le bureau du courrier et de la communication.
− le chef de cabinet :
105
106
Article 5 bis.
Article 6.
Article 7.
1 °) la sous-direction de ('architecture.
Article 8.
Le nombre de bureaux est fixe de deux (02) à quatre (04) par sous-direction.
Article 9.
Elles exercent, en outre, sur les organismes du secteur, les prérogatives et taches qui leur
sont confiées dans le cadre des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
107
Article 10.
Article 11.
Article 12.
(*) Les modifications du décret 93-53 ont été insérées dans le présent texte (rajout
d'une direction supplémentaire dans le domaine de l'habitat, de la promotion, et de la
gestion immobilière...)
108
ANNEXE C
Décret exécutif n° 92-178 du 4 Mai 1992 portant cré ation missions, organisation et
fonctionnement de l'inspection générale du ministère de l'habitat
Le chef du Gouvernement,
− Vu le décret exécutif n°90-188 du 23 juin 1990 dét erminant les structures et les
organes de l'administration centrale des ministères ; notamment son article 17 ;
− Vu le décret exécutif n° 90-226 du 25 juillet 1990 fixant les droits et obligations des
travailleurs exerçant des fonctions supérieures de l'Etat,
Décrète :
Article 1er.
En application des dispositions de l'article 17 du décret exécutif n°90-188 du 23 juin 1990
susvisé, il est créé au sein du ministère de l'habitat un organe
109
Article 2.
Article 3.
− de s'assurer que les organismes soumis a un cahier des charges, subissant des
sujétions de service public ou gérant un service public, respectent les engagements
souscrits par eux.
L'inspection générale peut titre, en outre, appelée a effectuer toute étude et analyse, toute
mission ponctuelle de contrôle sur des dossiers précis, des situations particulières ou des
requêtes relevant des attributions du ministre de l'habitat.
Article 4.
L'inspection générale intervient sur la base d'un programme annuel d'inspection qu'elle
établit et qu'elle soumet a l'approbation du ministre.
Elie peut en outre, intervenir d'une manière inopinée à la demande du ministre pour
effectuer toute mission d'enquête rendue nécessaire par une situation particulière.
110
Article 5.
Toute mission d'inspection, d'enquête ou de contrôle est sanctionnée par un rapport que
l'inspecteur général adresse au ministre.
L'inspecteur général établit, en outre, un rapport annuel d'activité qu'il adresse au ministre
et dans lequel il formule des observations et suggestions portant sur le fonctionnement des
services du secteur et la qualité de leurs prestations.
Article 6.
Article 7.
Article 8.
L'inspecteur général anime, coordonne et suit les activités des inspecteurs places sous
son autorité.
Les inspecteurs en mission régulière sont habilites a avoir accès et demander toutes
informations et documents, juges utiles pour leurs missions.
Article 9.
La répartition des taches entre les inspecteurs est fixée par le ministre de l'habitat sur
proposition de l'inspecteur général.
Article 10.
Les emplois d'inspecteur général et d'inspecteurs, prévus par le présent décret, sont
pourvus, classes et rémunérés dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur
relative aux fonctions supérieures de l'Etat.
111
Article 11.
112
ANNEXE D
Le ministre de l'équipement,
Le ministre de l'économie,
Le ministre délégué aux collectivités locales,
Le directeur général de la fonction publique,
Arrêtent :
er
Article 1
II est institue dans le cadre des dispositions du décret n°90-328 du 27 octobre 1990 susvisé,
auprès des wilayas de :
113
c) le bureau de a réglementation.
114
Article 2.
II est institue dans le cadre des dispositions visées a l'article ter ci-dessus auprès des
wilayas de :
Alger (16), Annaba (23), Constantine (25), et Oran (31) les directions suivantes :
115
b) le bureau de la réglementation,
c) le bureau du contentieux
b) le bureau de la promotion,
116
c) Le bureau du contentieux.
Article 3.
Le présent arrêté sera publie au journal officiel de la république algérienne démocratique
et populaire.
117
ANNEXE E
Le Chef du Gouvernement,
Le ministre de l'habitat et
− Vu le décret exécutif n° 91-306 du 24 aout 1991 fi xant la liste des communes anime
par chaque chef de daïra ;
Arrêtent :
Article 1er
Article 2.
118
1) En matière d'urbanisme :
− de veiller au respect de la réglementation d'urbanisme, à mise en œuvre des instruments
d'urbanisme,
− d'émettre un avis technique sur l'ensemble des actes d'urbanisme (permis de construire,
permis de lotir, etc.),
− de constituer une banque de données statistiques et techniques dans les domaines
fonciers et autres,
− d'assister les communes en matière :
• d'établissement des instruments d'urbanisme (P.D.A.U, P.O.S, etc.) a leur
approbation et a leur mise en œuvre,
• d'examen de la conformité des projets par rapport au permis de construire et au
permis de lotir,
• de mise en œuvre des mesures de police d'urbanisme,
• de sauvegarde de l'esthétique, de l'harmonie architecturale des monuments et sites
historiques, des zones naturelles sensibles, relevant des prérogatives des services de
l'urbanisme.
119
Article 3.
Selon l'importance des programmes et des besoins, des subdivisions fonctionnelles visées a
l'alinéa 2 de l'article 1er ci-dessus au sein des directions chargées de l'urbanisme, de la
construction et de l'habitat de wilaya, doivent titre créées.
Article 4.
La subdivision fonctionnelle est créée par arrêté conjoint du ministre de l'habitat, du ministre
de l'intérieur et des collectivités locales, du ministre charge du budget et de l'autorité chargée
de la fonction publique.
Le texte déterminé en outre, les missions détaillées qui lui sont dévolues ainsi que les
modalités de cessation des activités de la dite subdivision.
Article 5.
Les subdivisionnaires sont nommes et rémunérés conformément aux dispositions de l'article
104 du décret exécutif n°91-225 du 14 juillet 1991 portant statut particulier des travailleurs
appartenant aux corps techniques spécifiques au ministre de l'équipement et du logement.
Article 6.
Le présent arrêté sera publie au journal officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
120
Le Chef du Gouvernement,
Le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, Le Ministre de l'Habitat,
Le Ministre de l'Economie,
ARRETENT
Article 1er:
Le présent arrêté a pour objet de modifier et compléter certaines dispositions de l'arrêté
interministériel du 29 Novembre 1992 susvisé.
Article 2.
Les alinéas 1 et 2 de l'article 1er de l'arrêté interministériel du 29 Novembre 1992 susvisé
sont modifies et complétés comme suit :
1) des subdivisions territoriales comportant trois (03) sections dont chacune couvre le
territoire d'une ou plusieurs communes en faisant de l'étendue du territoire et des
considérations d'encadrement, dans la limite d'une subdivision par portion de territoire
regroupant un ensemble de communes anime par un chef de Daïra conformément au décret
exécutif n° 91-306 du 24 Aout 1991 susvisé.
121
Article 3.
L'article 2 de l'arrêté interministériel du 29 Novembre 1992 susvisé est complété par
l'article 2 bis rédigé ainsi qu'il suit :
Article 2 bis :
La subdivision territoriale des Directions de l'Urbanisme, de la Construction et de l'Habitat
de la Wilaya dispose pour son fonctionnement des sections suivantes :
- Section Urbanisme,
- Section Construction,
- Section Habitat.
Article 4.
Les dispositions de l'article 5 de l'arrêté interministériel du 29 Novembre 1992 susvisé
sont complétées comme suit :
Article 5.
Les subdivisionnaires et les Chefs de sections sont nommes et rémunérés conformément
aux dispositions de l'article 104 du décret exécutif n° 91-225 du 14 Juillet 1991 portant statut
particulier des travailleurs appartenant aux corps techniques spécifiques au Ministère de
l'Equipement et du Logement.
Article 6.
Le présent arrêté sera publie au journal officiel de la République algérienne démocratique
et populaire.
122
ANNEXE F
Le ministre de ('habitat,
Le ministre des finances et ;
Le ministre délégué après du Chef du Gouvernement, charge de la reforme administrative et
de la fonction publique ;
Vu le décret exécutif n° 90-328 du 27 octobre 1 990, modifie et complété, fixant les règles
d'organisation et de fonctionnement des services de l'équipement de wilaya ;
Arrêtent :
- de veiller, en relation avec les services des collectivités locales, a la mise en œuvre des
instruments d'urbanisme ;
123
1) Le service de l'urbanisme :
- de veiller, en relation avec les services des collectivités locales, a l'existence et a la mise en
œuvre des instruments d'urbanisme ;
- de donner des avis techniques pour l'établissement des divers actes d'urbanisme ;
- d'assurer la conservation et la gestion des documents relatifs aux actes d'urbanisme et aux
instruments d'aménagement et d'urbanisme ;
124
- d'encadrer les opérations de promotion foncière pour une utilisation des sols ;
- de promouvoir des actions d'intégration des tissus spontanés et des grands ensembles en
matière d'urbanisme et d'architecture ;
- de veiller, en relation avec les structures habilitées a la prise en charge des dispositions
législatives et réglementaires applicables aux sites et localités spécifiques du territoire ;
2) Le service de la construction :
125
- de mettre en œuvre, dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés, le plan annuel du
secteur en conformité avec les textes Législatifs et réglementaires ;
- d'assurer le soutien technique au service de l'urbanisme tors des différents examens des
dossiers de permis de construire, notamment pour les projets structurants ;
- de veiller a la maitrise de la qualité et des coûts dans la construction a travers les procédés
et technologies adaptes au contexte local.
- de constituer les dossiers réglementaires nécessaires aux consultations pour les études et
les travaux, ainsi qu'a la délivrance du permis de construire ;
- de préparer les contrats d'études et marches de travaux et de veiller a leur approbation par
les organes concernes et leur notification aux partenaires cocontractants ;
- de suivre les études et les travaux de réalisation des constructions d'équipements publics ;
126
- de procéder, dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés et des crédits alloues, aux
opérations de règlement des comptes et des litiges ;
- de procéder, en relation avec les services habilites, a la réception des études et travaux de
réalisation des opérations d'équipements publics ;
- de proposer à partir dune évaluation périodique, les éléments d'un plan d'habitat adapte
aux conditions et spécificités de la wilaya ;
- de développer toute action de nature a garantir la disponibilité pour chaque service des
moyens nécessaires a son fonctionnement régulier ;
- de suivre les affaires juridiques liées a l'activité et de mettre en œuvre les procédures y
afférentes.
Art. 4. - Les directions instituées par les dispositions de l'article 2 de l'arrêté interministériel
du 22 avril 1998 susvisé, sont charges.
- de veiller en relation avec les services des collectivités locales, a l'existence, a l'étude et a
la mise en œuvre des instruments d'urbanisme ;
- de donner des avis techniques pour l'établissement des divers actes d'urbanisme et d'en
assurer le contrôle ;
128
- de promouvoir des actions d'intégration des tissus spontanés et des grands ensembles en
matière d'urbanisme et d'architecture
- de proposer a partir dune évaluation périodique les éléments dune politique d'habitat
adaptée aux conditions et spécificités de la wilaya notamment en ce qui concerne la
typologie ;
- de créer en relation avec les structures concernées et les collectivités locales les conditions
de dynamisation de la réalisation des opérations d'habitat social et d'encourager
l'investissement prive dans le domaine de la promotion immobilière ;
- d'initier des études de normes en matière d'habitat rural et habitat évolutif adaptes aux
spécificités locales, et d'encourager es initiatives en matière d'auto construction par un
encadrement permanent ;
- de constituer les divers dossiers réglementaires nécessaires aux consultations des études
et des travaux, ainsi qua la délivrance des permis de construire et d'assurer la gestion des
opérations des équipements publics dans le cadre du pouvoir qui lui sont confies et des
crédits alloues ;
1) Le service d’urbanisme :
- de donner des avis techniques pour l'établissement des divers actes d'urbanisme ;
129
- de veiller en relation avec les structures habilitées a la prise en charge des dispositions
législatives et réglementaires spécifiques a certaines parties du territoire ;
- d'encadrer les operateurs fonciers pour une rationalisation de l'utilisation des sols ;
130
- de promouvoir des actions d'intégration des tissus spontanés et des grands ensembles en
matière d'urbanisme et d'architecture ;
2) Le service de la construction :
- de mettre en œuvre dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés, le plan annuel du
secteur, conformément aux textes législatifs et réglementaires ;
- d'effectuer un suivi constant des actions engagées et de les évaluer périodiquement en vue
de leur transmission a la tutelle.
131
- d'assurer le soutien technique au service de l'urbanisme lors des différents examens des
dossiers de permis de construire, notamment pour les projets structurants ;
- d'assurer la diffusion locale des systèmes et procédés de construction agrées et d'en suivre
la mise en œuvre ;
132
- de développer toute action de nature a garantir la disponibilité pour chaque service, des
moyens nécessaires a son fonctionnement régulier ;
- de connaitre, suivre et régler le contentieux général dans le cadre des activités du secteur,
en relation avec les structures concernées et d'en évaluer, périodiquement les résultats ;
1) Le service du logement :
- de proposer, a partir dune évaluation périodique les éléments d'une politique d'habitat
adaptée aux conditions et spécificités de la wilaya ;
- d'effectuer un suivi constant des actions engagées et de les évaluer périodiquement en vue
de leur transmission a la tutelle.
- de suivre les opérations d'habitat rural initiées par les pouvoirs publics ;
- d'initier des études de normes en matière d'habitat rural et logement évolutifs adaptes aux
spécificités locales ;
- d'animer et de contrôler les activités des operateurs publies et prives charges du logement
bénéficiant du soutien de l'Etat ;
- d'entreprendre en relation avec les structures concernées et les collectivités locales toutes
mesures de mobilisation de terrains urbanisables, de leur viabilisation et de leur mise a la
disposition des promoteurs de logements.
- de constituer les divers dossiers réglementaires nécessaires aux consultations des études
et des travaux, de la délivrance permis de construire ;
- de préparer les contrats d'études et marches de travaux et le veiller a leur approbation par
les organes concernes et leurs notification aux partenaires cocontractants
- de suivre les études et les travaux de réalisation des constructions d'équipements publics ;
- de procéder dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés et des crédits alloues aux
opérations de règlement des comptes et des litiges ;
- de suivre les études et les travaux de réalisation des constructions d'équipements publics ;
134
- de constituer les divers dossiers réglementaires nécessaires aux consultations des études
et des travaux, ainsi qu'a la délivrance du permis de construire ;
- de veiller a l'application des textes législatifs et réglementaires, notamment ceux relatifs aux
marches publics ;
- de préparer les contrats d'études et de réalisation une fois les propositions agréées par le
service contractant ;
- de veiller a la mise en vigueur des contrats et a leur notification une fois ces derniers
approuves ;
- de suivre les études et les travaux de réalisation des constructions d'équipements publics ;
- de procéder dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés et des crédits alloues aux
opérations de règlement de comptes et des litiges ;
135
- de développer toute action de nature à garantir la disponibilité pour chaque service, des
moyens nécessaires à leur fonctionnement régulier.
- de suivre les affaires juridiques liées a l'activité et de mettre en œuvre les procédures y
afférentes.
136
ANNEXE G
Arrêté interministériel du 14 Rabie El Aouel 1420 correspondant au 28 juin 1999
modifiant et complétant l'arrêté interministériel du 25 Dhou El Hidja 1418
correspondant au 22 avril 1998, fixant le nombre de directions de wilaya relevant du
ministère de l'habitat et déterminant l'organisation interne des services les
composant, p.28. (JORA N° 52 du 04-08-1999)
Le ministre de l'habitat,
Arrêtent :
Article 1er. - La liste des wilayas prévue a l'article 1er de l'arrêté interministériel du 25 Dhou El
Hidja 1418 correspondant au 22 avril 1998 susvisé, est modifiée comme suit :
Art. 2. - La liste des wilayas prévue a l'article 2 de l'arrêté interministériel du 22 avril 1998
susvise, est complétée par les wilayas ci-après :
137
Laghouat, Oum El Bouaghi, Biskra, Bouira, Tebessa, Djelfa, Jijel, Sidi Bel Abbas,
Guelma, Mostaganem, M'Sila, Mascara, Bordj-Bou-Arreridj, Boumerdes, Tipaza, Ain Defla.
138
ANNEXE H
Le Chef du Gouvernement,
Vu le décret exécutif n° 90-328 du 27 octobre 19 90, modifie et complété, fixant les règles
d'organisation et de fonctionnement des services de l'équipement de wilaya ;
Arrêtent :
Article 1er - La liste des wilayas prévue a article 2 de l'arrêté interministériel du 25 Dhou El
Hidja 1418 correspondant au 22 avril 1998, susvisé, est complétée comme suit :
139
140
ANNEXE I
Le ministre de l'habitat,
Vu le décret exécutif n° 90-328 du 27 octobre 19 90, modifie et complété, fixant les règles
d'organisation et de fonctionnement des services de l'équipement de wilaya ;
Vu le décret exécutif n°92-176 du 4 mai 1992 fi xant les attributions du ministre de l'habitat
Arrêtent :
Article 1er - II est institue dans le cadre des dispositions de l'article 4 du décret exécutif n°
90-328 du 27 octobre 1990 susvisé, auprès des wilayas de :
Adrar, Laghouat, Oum El Bouaghi, Biskra, Bouira, Tamenghasset, Tebessa, Djelfa, Jijel,
Saida, Sidi Bel Abbes, Guelma, Mostaganem, M'Sila, Mascara, El Bayadh, Illizi, Bordj Bou
Arreridj, Boumerdes, El Tarf, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, Khenchela, Souk Ahras, Tipaza,
Mila, Ain Defla, Naama, Ain Temouchent, Ghardaia et Relizane, une direction de I'urbanisme
et de la construction, composant les services suivant :
141
Art. 2. - II est institue dans le cadre des dispositions visées a l'article 1er ci-dessus auprès
des wilayas de: Chief, Batna, Bejaia, Bechar, Blida, Tlemcen, Tiaret, Tizi-Ouzou, Setif,
Skikda, Annaba, Constantine, Medea, Ouargla et Oran, les directions suivantes :
142
Art. 3. - Les dispositions de l’article 1er et 2 ci-dessus, sont modifiées, en tant que de besoin,
par arrêté interministériel.
143
ANNEXE J
Instruction ministérielle du 10 décembre 1989 relative à la prévention du risque
sismique
REPUBLIQUE ALGERIENNE
DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
N° 167/89/SPM/ME/CIR/DRTC
− Messieurs les walis
− Messieurs es Directeurs des Offices Publics de Promotion et de Gestion Immobilière
(OPGI)
− Messieurs es Directeurs des Etablissements Publics de Promotion et de Logement
Familial (EPLF)
− Messieurs les Chefs de Daïra
− Messieurs les Presidents d'APC
− Messieurs les Maitres d'Ouvrages et Maitres d'Œuvre
Le séisme qui a frappe la région du Chenoua le 29 octobre 1989 vient rappeler que le
Nord de notre pays ou sont concentres la majorité de la population et l'essentiel des
infrastructures économiques et sociales est sujet a un risque sismique important qu'il y a lieu
de prendre en charge de manière organisée et soutenue.
Rappelons que la récente secousse est survenue après le tragique séisme du 10 octobre
1980 a Chief suivi d'autres séismes destructeurs tels ceux de Constantine (27-10-1985),
Bordj Bounaama (26-01-1987) et Oued Djer (31-10-1988).
L'un des enseignements essentiels qui ont été tires de ces différents événements est que
les bâtiments détruits ou sévèrement endommages ont été
144
parmi ceux qui n'ont pas fait ('objet d'une conception et d'une réalisation suivant les normes
parasismiques.
II y a lieu de noter a cet égard que notre pays s'est dote depuis 1981 de règles
parasismiques modernes et éprouvées (RPA-81 version 83) qui ont, de plus, fait récemment
l'objet d'une mise a jour (RPA-88), et dont l'utilisation a été rendue obligatoire par voie
d'arrêté ministériel.
Aussi je rappelle avec la plus grande fermeté aux maitres d'ouvrages et aux autorités
responsables de l'application de la réglementation l'obligation impérative qui est la leur
d'appliquer et de faire appliquer ces règles pour toute nouvelle construction de bâtiment
quels qu'en soient la nature, la destination ou le propriétaire.
Par ailleurs, les récents séismes ont mis en évidence un certain nombre de vices de
conception et de réalisation susceptibles, en cas de secousse, même modérée, de mettre en
danger la vie de nombreuses personnes et d'occasionner la perte d'un patrimoine important
(Etablissements scolaires, centres de sante, maisons individuelles...). Parmi ces erreurs, on
peut citer notamment :
− La construction de bâtiments avec vides sanitaires sur poteaux courts (sans voile
périphérique).
− Les dispositions architecturales faisant apparaitre des poteaux courts (exemple des
ouvertures en vasistas dans de nombreuses salles de classe).
145
construction (CTC). Pour des problèmes présentant une certaine complexité ou des
compléments d'information concernant les règles parasismiques, le Centre national de
Recherche Appliquée en Génie Parasismique (CGS) pourra également titre mis a
contribution.
Ministre de l'équipement
RAHMANI Cherif
10 Décembre 1989
146
ANNEXE K
Le président de la République,
Article 2.
Le centre est régi par les dispositions du décret n° 83-521 du 10 septembre 1983
susvisé.
Article 3.
147
− d'utiliser les techniques appropriées pour l'étude approfondie de l'histoire des séismes
les plus caractéristiques ;
− d'installer, exploiter et contrôler les réseaux de stations d'accélérographes pour
l'enregistrement aussi bien des faibles séismes que des séismes importants, et d'en
analyser les résultats ;
− de procéder, pour l'ensemble du territoire national, aux études de microponction des
régions particulièrement exposées ;
− de mener des études de sismicité des sites destines a des ouvrages importants ou
stratégiques ;
− d'étudier le comportement aux séismes d'ouvrages exceptionnels,
− de mener des études de vulnérabilité du tissu urbain existant dans les zones
sismiques et établir un modèle d'estimation de pertes ;
− d'expérimenter, sous charge dynamique, les différents matériaux et structures
d'usage courant, dans le cadre de ses missions ou pour le compte d'organismes
demandeurs ;
− de réunir, traiter et conserver les informations liées a son objet en vue de contribuer a
la création d'une banque de données ;
− d'assurer la diffusion des connaissances de l'expérience acquise, notamment par
('organisation de conférences et séminaires, et la publication des résultats des études
et recherches effectuées ;
− de souscrire des conventions et des contrats de recherches et d'études dans le cadre
de la législation en vigueur, pour la réalisation de travaux ainsi que pour des
prestations de service et la mise au point de techniques, matériaux et matériels y
afférents ;
− d'entretenir toutes relations utiles avec les organismes de même vocation nationaux
ou étrangers.
148
Article 4.
Article 5.
Article 6.
Chadli BENDJEDID
149
ANNEXE L
Décret modificatif
Décret n° 86-212 du 19 août 1986 modifiant et compl étant le décret n° 85-71 du 13 Avril
1985 portant création du centre national de recherche appliquée en génie
parasismique (C.G.S.).
Le Président de la République,
Décrète :
Article 1er
L'article 3 du décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 susvisé est complété ainsi qu'il suit :
150
Article 2.
Pour l'accomplissement de sa mission nouvelle, le Centre est dote, en tant que de besoin,
par l'Etat, dans le cadre de la réglementation en vigueur, en application et conformément aux
dispositions du décret n° 86-205 du 19 aout 1986 su svisé, du patrimoine, des activités, des
structures et des moyens lui revenant pour la réalisation globale de ses objectifs, ainsi que
des personnels lies a la gestion et au fonctionnement de cette nouvelle mission.
Article 3.
L'article 4 du décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 susvisé est modifie ainsi qu'il suit :
Article 4.
L'article 5 du décret n° 85-71 du 13 avril 1985 susvisé est modifie ainsi qu'il suit :
151
Article 5.
152
ANNEXE M
Le Président de la République,
Décrète :
Article 1er
153
Article 2.
La commission technique permanente est chargée de la garantie de la haute valeur
scientifique, de l'objectivité et de la réunion des avis, pour l'élaboration de a reglementation
technique et des modalités d'exercice du contrôle par la fixation des mesures tendant a la
définition des méthodes appropriées dans ce domaine.
A ce titre, elle a pour mission de contribuer en liaison avec les organismes concernes a
l'élaboration des règles et normes techniques de la construction de bâtiments, ouvrages d'art
et infrastructures ou tout équipement devant satisfaire aux exigences en la matière par des
prescriptions légales et réglementaires.
Elle fait établir et actualiser les nomenclatures spécifiques aux différents secteurs.
Elle reçoit des autorités et structures concernées tous actes ou conclusions lies a ses
missions ou dossiers.
Article 3.
Pour l'exercice de ses attributions, la présidence de la commission technique permanente
est assurée par le ministère chargé de la constitution.
La vice-présidence de ladite commission est assurée par le ministère des travaux publics
et le ministère de l'hydraulique, de l'environnement et des forêts.
Elle comprend :
154
Article 4.
Elle peut faire appel également à toute personne jugée compétente pour les questions à
débattre ou susceptibles d'éclairer ses travaux.
Article 5.
Le secrétariat des travaux est assuré par le directeur du centre national de recherche
appliquée en génie parasismique (C.G.S.).
Article 6.
La commission technique permanente se réunit en session ordinaire, trois (3) fois par an,
sur convocation du président qui en fixe l'ordre du jour. Elle peut également se réunir en
session extraordinaire, à la demande soit du président, soit du directeur du centre national
de recherche appliquée en génie parasismique (C.G.S).
Il est établi par le président pour chaque réunion, un projet d'ordre du jour qui est
communiqué aux membres suffisamment à temps pour permettre un bon déroulement des
travaux.
155
Article 7.
Article 8.
Article 9.
Article 10.
156
ANNEXE N
ARRETE
Article 1.
157
158
Article 2.
Article 3.
159
Article 3.
Article 4.
− propose aux tutelles concernées toute mesure propre à impulser ou à encadrer les
travaux d'élaboration des règlements techniques ou de mise à jour de ces règlements,
− approuve la composition des groupes de travail spécialisés (G.T.S.) proposée par les
structures ou organismes pilotes,
Article 5.
Article 6.
160
de son président, soit du Directeur du C.G.S. en tant que secrétaire des travaux de la
commission.
Article 7.
Les convocations sont transmises au moins quinze (15) jours avant la date prévue de la
réunion pour les sessions ordinaires et extraordinaires.
Article 8.
Les avis de la commission sont prononcés à la majorité simple des voix. En cas d'égalité
des voix, le président tranche après concertation avec le vice président.
Article 9.
Article 10.
− les modalités de mise en œuvre du financement des actions pour inscription au plan
(étude et élaboration des règlements techniques),
161
Article 11.
Article 12.
Pour la mise en œuvre des axes retenus dans les programmes annuels et pluriannuels
visés à l'article 10 ci-dessus, la commission technique permanente pour le contrôle
technique de la construction contribue à la désignation de groupes techniques spécialisés
(G.T.S.), parmi les spécialistes et experts connus en la matière.
Article 13.
Les groupes de travail spécialisés (G.T.S) visés à l'article 12 ci-dessus, sont constitués
par l'organisme pilote désigné qui soumet la liste nominative du groupe de travail spécialisé à
l'approbation de la commission technique permanente pour le contrôle technique de la
construction.
162
Article 14.
Article 15.
Article 16.
Les sources de financement et les modalités de mise en œuvre sont fixées par les
ministères concernés, en fonction du programme de travail arrêté, après approbation finale
du programme de travail de la commission technique permanente pour le contrôle technique
de la construction.
Article 17.
Ministre de L'Habitat
Fait à Alger, le 15 Février 1995
163
ANNEXE P
ET CONSTRUCTON
15 Août 1989
N° 368 780
2318780/DCC/89
Créée par décret n° 86-213 du 19 août 1986, la c ommission technique permanente pour
le contrôle technique de la construction (C.T.P.) est chargée principalement de la promotion
de la réglementation technique algérienne.
Dans le cadre de ses travaux, cette commission a retenu à titre transitoire, et en attendant
l'élaboration progressive des règlements techniques algériens, l'application des règlements
techniques et normes de constructions étrangers en usage en Algérie et cités en annexe.
Je vous adresse cette liste qui est donnée à titre indicatif, et qui doit faire l'objet de
révision dés promulgation des textes réglementaires algériens, en vous priant d'en assurer la
diffusion la plus large aux services et organismes techniques de votre wilaya.
Le Secrétaire général
F. TEBBAL
P.J : Liste des règlements
et normes autorisés
164
C1. GENERALITES
165
C3.3. VENTILATION
C3.31. VENTILATION NATURELLE DTU-P 50.702 à 705
C3.32. VENTILATION MECANIQUE (règles Th-k77, Th -77)
C3.4. CLIMATISATION
C3.5. CONDUITS DE FUMEE DTU-P 51.201, 701
C3.6. ECLAIRAGE NATUREL ET ARTIFICIEL NFC 01.045
NFC03.101
NFC15.100, 150
C4. EQUIPEMENT TECHNQIUE ET SANITAIRE
(REGLES GENERALES, CONCEPTION ET CALCUL)
C4.1. INSTALLATIONS HYDRAULIQUES ET
SANITAIRES DTU-P 40.41
(DTU 60)
NFP41.201.205
C4.3. INSTALLATION ELECTRIQUE DTU-P 80.201.202
(DTU 70)
C4.4. ASCENSEURS DTU-P 82 (DTU 75)
C4.5. VIDES ORDURES DTU-P81 (DTU 63)
166
E6. REVETEMENT
E6.1. TRAVAUX D'ENDUITS AUX MORTIERS
DE LIANTS HYDRAULIQUES DTU-P 15.201 (DTU 26)
E6.2. TRAVAUX DE PLATRERIE
E6.21. TRAVAUX D'ENDUITS INTERIEURS EN
PLATRE DTU-P 71.201
E6.22. TRAVAUX DE PLAFONDS EN PLAQUES
DE PLATRE ET PLACOPLATRE DTU-P 72,73
DTU 25.22.1
DTU-P 68.201
167
168
169
170
M6. REVETEMENTS
M6.1. PRODUITS EN GRES CERAME NFP 61.311, 314
M6.2. PRODUITS DE TERRE CUITE
M6.3. CARREAUX ET ELEMENTS DIVERS
(GRANITO, FAÏENCE, MOSAÏQUE,
PIERRES NATURELLES, etc.) NFP 61
171
172
173
174
ANNEXE Q
Le Président de la République,
Vu l'ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modif iée et complétée, portant code pénal ;
Vu l'ordonnance n° 76-04 du 20 février 1976 rel ative aux règles applicables en matière
de sécurité contre les risques de l'incendie et de panique et à la création de commissions de
prévention et de protection civile ;
Vu la loi n° 83-17 du 16 juillet 1983, modifiée et complétée portant code des eaux ;
Vu la loi n° 84-12 du 23 juin 1984, modifiée et complétée portant régime général des
forêts ;
Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
175
Vu la loi n° 91-11 du 27 avril 1991 fixant les r ègles relatives à l'expropriation pour cause
d'utilité publique ;
Vu la loi n° 99-09 du 15 Rabie Ethani 1420 corre spondant au 28 juillet 1999 relative à la
maîtrise de l'énergie ;
Vu la loi n° 01-10 du 11 Rabie Ethani 1422 corre spondant au 3 juillet 2001 portant loi
minière ;
Vu la loi n° 02-01 du 22 Dhou El Kaada 1422 corr espondant au 5 février 2002 relative à
l'électricité et à la distribution du gaz par canalisation ;
Vu la loi n° 02-03 du 5 Joumada El Oula 1421 cor respondant au 5 août 2002 fixant les
règles générales relatives aux postes et télécommunications ;
Vu la loi n° 04-04 du 5 Joumada El Oula 1425 cor respondant au 23 juin 2004 relative a la
normalisation ;
Article 1er - La présente loi a pour objet d'édicter les règles de prévention des risques
majeurs et de gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
TITRE I
DISPOSITIONS PRELIMINAIRES
Chapitre 1
Art. 2. - Est qualifié, au sens de la présente loi, de risque majeur toute menace probable pour
l'Homme et son environnement pouvant survenir du fait d'aléas naturels exceptionnels et/ou
du fait d'activités humaines.
177
Art. 4. - Est qualifié de système de gestion des catastrophes, lors de la survenance d'un aléa
naturel ou technologique entraînant des dommages au plan humain, social, économique
et/ou environnemental, l'ensemble des dispositifs et mesures de droit mis en œuvre pour
assurer les meilleures conditions d'information, de secours, d'aide, de sécurité, d'assistance
et d'intervention de moyens complémentaires et/ou spécialisés.
Art. 5. - L'ensemble des actes relevant de la prévention des risques majeurs et de la gestion
des catastrophes sont des actes d'intérêt public, et qui, a ce titre, peuvent déroger à la
législation en vigueur dans les limites fixées par la présente loi.
Chapitre 2
Art. 6. - Les règles de prévention des risques majeurs et de la gestion des catastrophes
visent a. prévenir et prendre en charge les effets des risques majeurs sur les établissements
humains, leurs activités et leur environnement dans un objectif de préservation et de
sécurisation du développement et du patrimoine des générations futures.
— la prise en compte des risques dans l'utilisation des sols et dans la construction ainsi que
la réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens aux aléas ;
— la mise en place de dispositifs ayant pour objectif la prise en charge cohérente, intégrée et
adaptée de toute catastrophe d'origine naturelle ou technologique.
Art. 8. - Afin de permettre aux établissements humains, aux activités qu'ils abritent, et a leur
environnement de façon générale, de s'inscrire dans l'objectif
178
d'un développement durable, les règles de prévention des risques majeurs et de gestion des
catastrophes ont pour fondement les principes suivants :
- le principe d'action préventive et de correction par priorité a la source : selon lequel les
actes de prévention des risques majeurs doivent, autant que possible, en utilisant les
meilleures techniques, et à un coût économiquement acceptable, veiller à prendre en charge
d'abord les causes de la vulnérabilité, avant d'édicter les mesures permettant de maîtriser
les effets de cette vulnérabilité ;
Chapitre 3
Du champ d'application
Art. 9. - La prévention des risques majeurs et la gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable constitue un système global, initie et conduit par l'Etat, mis en œuvre
par les institutions publiques et les collectivités territoriales dans le cadre de leurs
compétences respectives, en concertation avec les opérateurs économiques, sociaux et
scientifiques, et en associant les citoyens dans les conditions définies par la présente loi et
ses textes d'application.
Art. 10. - Constituent des risques majeurs pris en i charge par des dispositifs de prévention
de risques majeurs au sens des dispositions de l'article 5 ci-dessus, les risques suivants :
- les inondations,
179
Chapitre 4
Section 1
De l'information
Art. 11. - L'Etat assure aux citoyens un accès égal et permanent a toute information relative
aux risques majeurs.
- l'information sur les dispositifs de prévention des risques majeurs applicables à son lieu
de résidence ou d'activité ;
Les modalités d'élaboration, de diffusion et d'accès à ces informations sont fixées par voie
réglementaire.
180
Section 2
De la formation
Art. 13. - II est institue en vertu de la présente loi un enseignement des risques majeurs dans
tous les cycles d'enseignement.
- inculquer tine formation sur la connaissance des aléas, des vulnérabilités, et des moyens
de prévention modernes ;
- informer et préparer l'ensemble des dispositifs devant être mis en œuvre lors de la
survenance de catastrophes.
Les modalités d'application du présent article sont précisées par voie réglementaire.
Art. 14. - L'Etat veille à relever le niveau de qualification, de spécialisation et d'expertise des
institutions et de l'ensemble des corps qui interviennent dans la prévention des risques
majeurs et dans la gestion des catastrophes.
TITRE II
- des règles et des prescriptions générales applicables à tous les risques majeurs,
Chapitre 1
Des règles et des prescriptions générales applicables à tous les risques majeurs
Art. 16. - Pour chaque risque majeur, au sens des dispositions de l'article 10 ci-dessus, il est
institue un plan général de prévention de risque majeur adopte par décret.
181
Ce plan fixe l'ensemble des règles et procédures visant à atténuer la vulnérabilité à l'aie
a concerné et à prévenir les effets induits par la survenance de cet aléa.
Art. 17. - Chaque plan général de prévention de risque majeur doit déterminer :
- Le système national de veille, par lequel est organisée, selon des paramètres
pertinents et/ou significatifs, une observation permanente de l'évolution des aléas et/ou des
risques concernés ainsi qu'une capitalisation, une analyse et une valorisation des
informations enregistrées, et permettant :"
Les institutions, les organismes et/ou les laboratoires de référence charges de la veille
pour un aie a ou un risque majeur ainsi que les modalités d'exercice de cette veille sont
fixées par voie réglementaire.
* système national,
Art. 18. - Le plan général de prévention des risques majeurs doit également comporter :
182
Art. 19. - Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur en matière de construction,
d'aménagement et d'urbanisme, sont strictement interdites, pour risque majeur, les
constructions, et notamment dans les zones à risques suivantes
- les terrains inondables ; les lits d'oueds et l'aval des barrages en dessous du seuil
d'inondabilité fixe conformément aux dispositions de l'article 24 ci-dessous,
- les périmètres de protection des zones industrielles, des unités industrielles a risque ou
de tout ouvrage industriel ou énergétique présentant un risque important,
Art. 20. - Chaque plan général de prévention des risques majeurs prévus par les dispositions
de l'article 16 ci-dessus, fixe les zones frappées de servitude de non-aedificandi pour risque
majeur ainsi que les mesures applicables ,aux constructions existantes avant la
promulgation de la présente loi.
183
Chapitre 2
Section 1
Art. 22. - Pour les zones exposées aux séismes et aux risques géologiques, et selon
l'importance du risque, le plan général de prévention des séismes et des risques
géologiques peut prévoir des procédures complémentaires de contrôle ou d'expertise des
bâtiments, installations et infrastructures réalisées avant l'introduction de règles
parasismiques 04 selon des règles parasismiques non actualisées.
Les organes, les modalités et les procédures de ce contrôle sont fixés par voie
réglementaire.
Section 2
Art. 24. - Le plan général de prévention des inondations prévu par les dispositions de l'article
16 ci-dessus doit comporter :
184
- les seuils, conditions, modalités et procédures de déclenchement des prés alertes et des
alertes pour chacun de ces aléas, ainsi que les procédures de suspension des alertes.
Art. 25. - Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur, dans les zones déclarées
inondables par le plan général de prévention des inondations et situées au-dessus de la
hauteur de référence, les autorisations d'occupation, de lotissement ou de construction
doivent sous peine de peine de nullité, préciser l'ensemble des travaux, aménagements,
canalisations ou ouvrages de correction destinés à réduire le risque des eaux pour la
sécurité des personnes et des biens.
Les modalités d'application des dispositions du présent article sont fixées par voie
réglementaire.
Section 3
Art. 26. - Constituent des aléas climatiques pouvant engendrer un risque majeur au sens
des dispositions de l'article 2 ci-dessus :
- la sécheresse,
- la désertification,
- les seuils, conditions, modalités et procédures de déclenchement des prés alertes et des
alertes pour chacun de ces aléas ainsi que les procédures de suspension des alertes,
185
- les mesures de prévention applicables lors de l'annonce des avis de pré alerte ou
d'alerte.
Art. 28. - Le plan général de prévention des aléas climatiques peut fixer toute règle de
prévention ou de sécurité applicable aux zones exposées à ces aléas.
Section 4
Art. 29. - Sans préjudice des dispositions de la loi n° 84-12 du 23 juin 1984, modifiée et
complétée, susvisée, le plan général, de prévention des feux de forêts doit:
- comporter une classification des zones forestières selon le risque encouru par les villes,
Art. 30. - Sur la base de la classification des zones forestières, le plan général de prévention
des feux de forêts doit déterminer en outre :
- les mesures de prévention applicables lors de l'annonce des avis de pré alerte ou
d'alerte.
Art. 31. - Le plan général de prévention contre les feux de forêts peut également fixer toutes
mesures de prévention ou prescriptions de sécurité applicables aux zones forestières.
Section 5
Art. 32. - Le plan général de prévention des risques industriels et énergétiques fixe
l'ensemble des dispositifs, règles et/ou procédures de prévention
186
et de limitation des risques d'explosion, d'émanation de gaz et d'incendie, ainsi que ceux liés
a la manipulation de matières classées dangereuses.
Art. 33. - Le plan général de prévention des risques industriels et énergétiques détermine :
Art. 34. - Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur, le plan général de
prévention des risques industriels et énergétiques comporte l'ensemble des règles et
procédures applicables à des installations ou ensembles d'installations particulières et
notamment les mines, les carrières, les ouvrages ou installations de traitement et de
transport de l'énergie et notamment des hydrocarbures.
Section 6
Art. 35. - Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur et sur la base des risques
prévisibles, un décret précise le dispositif de prévention des risques radiologiques et
nucléaires, ainsi que les moyens et les modalités de lutte contre ces sinistres lors de leur
survenance.
Section 7
Art. 36. - Le plan général de prévention des risques pour la santé humaine définit, pour les
affections présentant un risque de contagion au d'épidémies :
187
Art. 37. - Le plan général de prévention des risques pour la santé humaine détermine
également les mesures de prévention pouvant être mises en œuvre en cas de survenance
de ces risques.
Section 8
Art. 38. - Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur, le plan général de
prévention des risques pour la santé animale et végétale doit définir :
Art. 39. - Le plan général de prévention des risques pour la santé animale et végétale doit,
en outre, prévoir l'ensemble des procédures et mécanismes concernant la veille, la
prévention, la pré-alerte, l'alerte ainsi que la mobilisation des moyens adaptés en matière de
risques d'épizootie, de zoonoses majeures ou d'atteinte au patrimoine végétal.
Section 9
Art. 40. - Le plan général de prévention des risques dus a des regroupements humains
importants doit déterminer les mesures de prévention applicables aux établissements
recevant un nombre élevé de visiteurs, tels que les stades, les gares routières, portuaires ou
aéroportuaires importantes, les plages ou tous autres lieux publics et nécessitant de ce fait
des mesures de prévention particulières.
Art. 41. - Le plan général de prévention des risques dus a des regroupements humains
importants définira en outre, selon le type d'infrastructure ou de lieu et selon la nature du
regroupement, l'ensemble des moyens et/ou des personnes devant être mobilisés pour
garantir la sécurité de ces regroupements humains importants.
188
Chapitre 3
Section 1
Des infrastructures routières et autoroutières
Art. 42. - Sans préjudice des dispositions de la loi n° 01-14 du 29 Joumada El Oula 1422
correspondant au 19 août 2001 susvisée, l'Etat peut prescrire toute mesure ou ensemble de
mesures destinées a assurer la sécurité du réseau routier et autoroutier lors de la
survenance des risques majeurs.
Art. 43. - Les mesures prévues a l'article 42 ci-dessus doivent notamment concerner :
- l'expertise des ouvrages d'art n'ayant pas fait l'objet, au moment de leur réalisation, de
mesures techniques de prévention des risques majeurs.
Section 2
Art. 44. - L'Etat peut prescrire toute mesure ou ensemble de mesures destinées à
développer un réseau national de télécommunications fiable, sécurise et conçu pour pouvoir
pallier tout dysfonctionnement ou rupture du fait de la survenance d'un risque majeur.
Art. 45. - Les mesures prévues par les dispositions de l'article 44 ci-dessus doivent
notamment viser à :
189
Section 3
Art. 46. - Les bâtiments à valeur stratégique ou patrimoniale des villes font l'objet de plans
d'étude de vulnérabilité destinés à les préserver contre les effets des risques majeurs du fait
de leur emplacement, de leur mode de réalisation ou de l'ancienneté de leur édification.
Les modalités d'élaboration de ces plans, notamment les bâtiments concernés sont
fixées par voie réglementaire.
Art. 47. - Sur la base des plans d'étude de vulnérabilité prévus dans les dispositions de
l'article 46 ci-dessus, il est institué des plans de confortement priorisés visant à préserver les
bâtiments a valeur stratégique ou patrimoniale.
Chapitre 4
Art. 48. - Afin de garantir la protection la plus étendue des personnes et des biens face aux
risques majeurs et le caractère durable des activités humaines, les plans de prévention des
risques majeurs institués par les dispositions de l'article 16 ci-dessus doivent comporter des
dispositifs visant un recours systématique au système national d'assurance pour les risques
assurables.
Art. 49. - Sans préjudice des dispositions de la loi n° 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles
d'expropriation pour cause d'utilité publique, la procédure d'expropriation pour cause d'utilité
publique peut être mise en œuvre lorsqu'un danger grave et permanent constitue une
menace pour les personnes et les biens situes dans une zone exposée a des risques
majeurs.
Les modalités de l'expropriation pour risque majeur sont mises en œuvre conformément
aux dispositions de la loi n° 91-11 du 27 avril 199 1 susvisée.
190
TITRE III
Art. 50. - Le système national de gestion des catastrophes est constitué par :
Chapitre 1
- une planification des secours pour la prise en charge des catastrophes, notamment
celles résultant de la survenance de risques majeurs, dénommée "plans ORSEC",
Section 1
Art. 52. - Selon l'importance de la catastrophe et/ou des moyens à mettre œuvre, les plans
ORSEC se subdivisent en :
Les plans d'organisation des secours peuvent se combiner notamment lorsqu'il s'agit d'une
catastrophe nationale.
Art. 53. - Chaque plan ORSEC est composé de plusieurs modules visant à prendre en
charge et à gérer chaque aspect particulier d'une catastrophe.
Lors de la survenance d'une catastrophe, les modules requis sont activés selon la nature
du sinistre. Pour chaque catégorie de plans ORSEC, les modules-la
191
composant et les moyens mobilisés au titre de ces modules sont fixés par voie
réglementaire.
Art. 54. - L'organisation et la planification des opérations de secours doivent être conçues de
manière à prendre en charge par ordre de priorité les segments d'intervention suivants :
Art. 55. - Les plans ORSEC sont organisés et planifiés selon les trois phases suivantes :
Art. 56. - Outre les moyens mobilisés par l'Etat au titre des plans ORSEC, lors de la
survenance d'une catastrophe et en vertu du caractère d'utilité publique de la gestion des
catastrophes institué par les dispositions de l'article 5 ci-dessus, l'Etat procède à la
réquisition des personnes et des moyens nécessaires.
Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent article sont fixées par voie
réglementaire.
Art. 57. - L'intervention de I Armée nationale populaire dans les opérations de secours dans
le cas de catastrophes obéit aux règles fixées par la loi n° 91-23 du 6 décembre 1991,
relative à la participation de l'Armée nationale populaire à des missions de sauvegarde de
l'ordre public hors des situations d'exception.
Section 2
Art. 58. - II est institue des plans particuliers d'intervention fixant les mesures spécifiques
d'intervention en cas de catastrophes.
192
Art. 59. - Les plans particuliers d'intervention ont pour objet, pour chaque aléa ou pour
chaque risque majeur particulier identifié et notamment en matière de pollution
atmosphérique, tellurique, marine ou hydrique :
- de mettre en œuvre les mesures particulières requises pour maîtriser les accidents ;
- d'informer les citoyens sur les mesures prises aux abords des installations concernées.
Art. 60. - Sans préjudice des dispositions de la loi n° 03-10 du 19 Joumada El Oula 1424
correspondant au 19 juillet 2003, susvisée, toute installation industrielle doit, avant sa mise
en exploitation, être soumise a une étude de danger.
Art. 61. - Les plans particuliers d'intervention sont élaborés sur la base des informations
fournies par les exploitants d'installations ou d'ouvrages comportant le risque concerné.
Art. 62. - Outre les plans particuliers d'intervention, les exploitants d'installations industrielles
doivent élaborer un plan interne d'intervention définissant, au titre de l'installation concernée,
l'ensemble des mesures de prévention des risques, les moyens mobilisés à ce titre ainsi que
les procédures à mettre en œuvre lors du déclenchement d'un sinistre.
Les modalités d'élaboration et de mise en œuvre des plans internes d'intervention sont
fixées par voie réglementaire.
Chapitre 2
Art. 63. - Les mesures structurelles pour la prise en charge des catastrophes sont :
193
Section 1
Art. 64. - L'Etat constitue les réserves stratégiques destinées à assurer la gestion de la
phase d'urgence consécutive à la catastrophe telle que définie dans les dispositions de
l'article 55 ci-dessus.
Art. 65. - Les réserves stratégiques prévues dans les dispositions de l'article 63 ci-dessus
sont constituées notamment par :
- des tentes, des chalets, ou tout autre moyen destiné à loger provisoirement les sinistrés
sans abri,
- des vivres ;
- national,
- inter-wilayas,
- wilaya.
Section 2
Art. 67. - Les conditions et les modalités d'octroi des aides financières aux victimes des
catastrophes sont fixées conformément à la législation en vigueur.
Section 3
Art. 68. - Outre les institutions intervenant dans la mise en œuvre du système national de
prévention des risques majeurs et de gestion des
194
catastrophes et des attributions qui leur sont conférées, il est institué, sous l'autorité du Chef
du Gouvernement, une délégation nationale aux risques majeurs chargée de l'évaluation et
de la coordination des actions relevant du système national de prévention des risques
majeurs et de gestion des catastrophes.
TITRE IV
DISPOSITIONS PENALES
Art. 69. - Outre les officiers et agents de police judiciaire sont habilités à rechercher et à
constater les infractions aux dispositions de la présente loi et aux textes pris pour son
application, les personnes et organes de contrôle habilités par la loi, dans les conditions,
formes et procédures fixées par la législation applicable aux secteurs et activités concernés.
Art. 70. - Sans préjudice des dispositions de la loi n° 90-29 du 1er décembre 1990, modifiée
et complétée, relative à l'aménagement et l'urbanisme, toute infraction aux dispositions de
l'article 19 de la présente loi est punie d'un emprisonnement de un (1) an à trois (3) ans et
d'une amende de trois cent mille dinars (300.000 DA) à six cent mille dinars (600.000 DA) ou
de l'une de ces deux peines seulement.
Art. 71. - Toute infraction aux dispositions de l'article 23 de la présente loi est punie
conformément aux dispositions de la loi n° 90-29 du 1er décembre 1990, modifiée et
complétée, relative à l'aménagement et à l'urbanisme.
Art. 72. - Tout exploitant d'installation industrielle qui n'aura pas élaboré un plan interne
d'intervention tel que prévu a l'article 62 ci-dessus est puni d'un emprisonnement de deux (2)
mois à un (1) an et d'une amende de trois cent mille dinars (300.000 DA) à six cent mille
dinars (600.000 DA) ou de l'une de ces deux peines seulement. En cas de récidive la peine
est portée au double.
195
TITRE V
DISPOSITIONS PARTICULIERES
Art. 73. - L'ensemble des plans généraux de prévention des risques majeurs, des plans
ORSEC et des plans particuliers d'intervention doivent, tant pour les systèmes de veille, les
systèmes d'alerte et/ou de pré-alerte que pour les mécanismes de prévention ou de gestion
des catastrophes, préciser chaque intervenant, les missions et les responsabilités qui lui
sont conférées.
TITRE VI
DISPOSITIONS FINALES
Art. 74. - Toutes dispositions contraires à celles de la présente loi sont abrogées. Toutefois,
les dispositions régissant les aspects liés à la prévention des risques majeurs, demeurent en
vigueur jusqu'à publication des textes d'application de la présente loi.
Art. 75. - La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Abdelaziz BOUTEFLIKA
196
ANNEXE R
Le Président de la République,
Après son adoption par le Parlement ; Promulgue la loi dont la teneur suit :
Article 1er. - La présente loi a pour objet de modifier et de compléter les dispositions de la loi
n° 90-29 du 1 er décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme.
Art. 2. - Les dispositions de l'article 4 de la loi n°90-29 du 1er décembre 1990, susvisée, sont
complétées et rédigées comme suit :
- qui respectent l'économie urbaine lorsqu'elles sont situées à l'intérieur des parties
urbanisées de la commune ;
- dans les limites compatibles avec la viabilité des exploitations agricoles lorsqu'elles
sont situées sur des terres agricoles ;
- dans les limites compatibles avec les objectifs de sauvegarde des équilibres
écologiques lorsqu'elles sont situées sur des sites naturels ;
- dans les limites compatibles avec la nécessite de sauvegarde des sites archéologiques
et culturels ;
Les modalités d'application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
197
Art. 3. - Les dispositions de l'article 7 de la loi n°90- 29 du 1er décembre 1990, susvisée, sont
modifiées et rédigées comme suit :
"Art. 7. - Toute construction a usage d'habitation doit justifier d'un point d'alimentation en
eau potable,
Elle doit, en outre, être équipée d'un système d'assainissement évitant le rejet direct
des effluents en surface ».
Art.4. - Les dispositions de l'article 11 de la loi n° 90- 29 du 1er décembre 1990, susvisée,
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Dans ce cadre, les terrains exposés aux risques résultant de catastrophes naturelles ou
aux glissements de terrains sont identifiés au moment de l'élaboration des instruments
d'aménagement et d'urbanisme et font l'objet de mesures de limitation ou d'interdiction de
construire qui sont définies par voie réglementaire.
Les zones sismiques sont identifiées et classées selon leur degré de vulnérabilité au
risque sismique. Les normes de construction dans ces zones seront fixées par voie
réglementaire.
Les zones exposées aux risques technologiques sont identifiées par les instruments
d'aménagement et d'urbanisme qui leur déterminent des périmètres de protection en
conformité avec les prescriptions de la législation et de la réglementation en vigueur".
Art. 5. - Les dispositions de l'article 55 de la loi n° 90-2 9 du 1er décembre 1990. Susvisée,
sont modifiées et rédigées comme suit:
"Art. 55. Les projets de construction soumis à permis de construire doivent être élaborés
conjointement par un architecte et un ingénieur agréés dans le cadre d'un contrat de gestion
de projet.
198
façades ainsi que le choix des matériaux et des couleurs qui mettent en relief les spécificités
locales et civilisationnelles de la société algérienne.
Les études techniques comprennent notamment le génie civil des structures ainsi que les
lots état secondaires.
Les modalités de mise en œuvre des dispositions du présent article seront fixées par voie
réglementaire ».
Art. 6. - Les dispositions de l'article 73 de la loi n° 90-2 9 du 1er décembre! 990, susvisée,
sont modifiées et rédigées comme suit :
"Art. 73. Le président de l'Assemblée populaire communale ainsi que les agents dûment
habilités doivent visiter les constructions en cours, procéder aux vérifications qu'ils jugent
utiles et se faire communiquer, à tout moment, les documents techniques se rapportant à la
construction ».
Art. 7. - II est inséré dans les dispositions de la loi n° 9 0-29 du 1er décembre 1990, susvisée
un article 76 nouveau rédigé comme suit :
« Art. 76. Il est interdit d'entreprendre des travaux de construction sans permis de construire
ou de les réaliser au mépris des plans graphiques ayant servi a l'obtention du permis de
construire ».
Art. 8. - II est inséré dans les dispositions de la loi n°9 0-29 du 1er décembre 1990, susvisée,
un article 76 bis rédigé comme suit :
« Art. 76 bis. Outre les officiers et les agents de la police judiciaire prévus par la législation en
vigueur, sont habilités à rechercher et à constater les infractions aux dispositions de la
présente loi :
Les conditions et modalités de désignation des agents légalement habilités ainsi que les
procédures de contrôle seront définies par voie réglementaire ».
Art. 9. - II est inséré dans les dispositions de la loi n°9 0-29 du 1er décembre 1990, susvisée,
un article 76 ter rédigé comme suit :
« Art. 76 ter. En cas d'entrave a l'exercice de leur mission les agents mentionnés à l'article 76
bis ci-dessus, sont habilités à requérir la force publique.
199
Art. 10. - II est inséré dans les dispositions de la loi n° 9 0-29 du 1er décembre I990 ;
susvisée, un article 76 quater rédigé comme suit :
« Art. 76 quater. La constatation d'une infraction donne lieu à un procès-verbal dans lequel
l'agent verbalisateur légalement habilité relate avec précision les faits dont il a constaté
l'existence et les déclarations qu'il a recueillies de la part du contrevenant.
Le procès-verbal est signé par l'agent habilité et par l'auteur de l'infraction. En cas de
refus de signature par le contrevenant, mention en est portée.
Dans tous les cas, le procès-verbal fait foi jusqu'à preuve du contraire ».
Art. 11. - II est inséré dans les dispositions de la loi n° 9 0-29 du 1er décembre 1990,
susvisée, un article 76 quinquiès rédigé comme suit :
"Art. 76 quinquiès.- L'infraction donne lieu, selon le cas, soit a la mise en conformité de la
construction érigée soit à sa démolition".
Art. 12.- Il est inséré dans les dispositions de la loi n° 9 0-29 du 1er décembre 1990,
susvisée, un article 76 sixties rédigé comme suit :
"Art. 76 sixties. Lorsque la construction est érigée sans la délivrance d'un permis de
construire, l'agent légalement ou dûment habilité est tenu de dresser un procès-verbal de
constatation de l'infraction et de le transmettre au président de l'Assemblée populaire
communale et au wali, compétents, dans un délai n'excédant pas soixante douze (72)
heures.
Les travaux de démolition sont exécutés par les services de la commune ou, à défaut, par
les moyens réquisitionnés par le wali.
Les frais de démolition sont mis à la charge du contrevenant et recouvrés par le président
de l'Assemblée populaire communale par tout moyen de droit.
Art. 13. - II est inséré dans les dispositions de la loi n°9 0-29 du 1er decembrel990, susvisée,
un article 76 septiès rédigé comme suit :
200
"Art. 76 septies. Lorsqu'il est constaté la non-conformité d'une construction aux prescriptions
du permis de construire délivré, l'agent légalement ou dûment habilité dresse un
procès-verbal de constatation de l'infraction, qu'il transmet a la juridiction compétente ; une
copie en est également adressée au président de l'Assemblée populaire communale et au
wali, compétents, dans un délai n'excédant pas soixante-douze (72) heures".
Dans ce cas, la juridiction saisie pour statuer, dans l'action publique, prononce soit la mise
en conformité de la construction, soit sa démolition partielle ou totale dans un délai qu'elle
aura fixé.
Si le contrevenant n'a pas obtempéré a la décision de justice dans les délais prescrits, le
président de l'Assemblée populaire communale ou le wali, compétents, procède d'office aux
frais du contrevenant, à l'exécution desdits travaux",
Art. 14. - Les articles 79, 80 et 81 de la loi n° 90-29 du 1er décembre I990, susvisée, sont dé
numérotés en articles 78, 79 et 80 dans la présente loi.
Art. 15. - La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne
démocratique et populaire.
Abdelaziz BOUTEFLIKA.
201
ANNEXE S
Le Président de la République,
Vu l'ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modif iée et complétée, portant code pénal ;
202
correspondant au 19 juillet 2003, relative aux règles générales applicables aux opérations
d'importation et d'exportation de marchandises ;
CHAPITRE I
Article 1er - La présente loi a pour objet de fixer le cadre général de la normalisation.
1 - La normalisation :
L'activité propre à établir, face à des problèmes réels ou potentiels, des dispositions
destinées à un usage commun et répété, dans la confrontation, des problèmes réels visant à
l'obtention du degré optimal d'ordre dans un contexte donné. Elle fournit des documents de
référence comportant des solutions à des problèmes techniques et commerciaux concernant
les produits, biens et services qui se posent de façon répétée dans les relations entre les
partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
2 - Etat membre :
3 - Norme :
203
4 - Objectif légitime :
7 - Règlement technique :
Document, pris par voie réglementaire, qui énonce les caractéristiques d'un produit ou
les procédés^.et méthodes de production s'y rapportant, y compris la réglementation qui s'y
applique dont le respect est obligatoire. Il peut aussi traiter en partie ou en totalité de
terminologie, de symboles, de prescriptions en matière d'emballage, de marquage ou
d'étiquetage, pour un produit, un procédé ou une méthode de production donnés.
9 - Certification de conformité :
Action ayant pour objet de certifier au moyen d'un certificat de conformité et/ou d'une
marque de conformité, qu'un produit est conforme à des normes ou à des règlements
technique tels que définis dans la présente loi
11 -Produit:
CHAPITRE II
Art. 4. - II est créé une institution nationale de normalisation dénommée, " Institut algérien de
normalisation ".
Les modalités d'application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Art. 6. - Lorsque des normes internationales pertinentes existent ou lorsqu'elles sont sur le
point d'êtres mis en forme, elles sont utilisées comme base des règlements techniques et
des normes nationales, sauf si ces normes internationales s'avèrent inefficaces ou
inappropriées pour réaliser les objectifs légitimes recherchés, en raison notamment d'un
niveau de protection insuffisant de facteurs climatiques ou géographiques fondamentaux ou
de problèmes technologiques fondamentaux.
Art. 7. - Dans tous les cas où cela est approprié, les règlements techniques et les normes
nationales sont basés sur les prescriptions relatives au produit en fonction des propriétés
d'emploi du produit plutôt qu'en fonction de sa conception ou de ses caractéristiques
descriptives.
205
Art. 10. - L'élaboration et l'adoption des règlements techniques doivent êtres nécessaires
pour réaliser un objectif légitime, en prenant en considération les risques que leur
non-adoption entraînerait. Pour évaluer ces risques, les éléments pertinents à prendre en
considération sont, notamment, les données scientifiques et techniques disponibles, les
techniques de transformation connexes ou les utilisations finales prévues pour les produits.
Les règlements techniques ne sont pas maintenus si les circonstances ou les objectifs
qui ont conduit à leur adoption ont cessé d'exister ou ont changé, de telle sorte qu'il devient
possible de satisfaire à l'objectif légitime d'une manière moins restrictive pour le commerce.
Art. 11. - Les règlements techniques sont élaborés par les secteurs concernés.
Section 3 : Normes
Art. 12. - Les normes nationales sont élaborées par l'organisme national de normalisation.
Art. 13. - L'organisme national de normalisation fait paraître tous les six (6) mois son
programme de travail indiquant les normes nationales en cours d'élaboration et celles qui
sont adoptées dans la période précédente.
CHAPITRE III
ÉVALUATION DE LA CONFORMITE
Art. 14. - La recherche d'une assurance suffisante afin que les produits soient conformes
aux règlements techniques ou aux normes nationales ne doit pas être un prétexte pour
exagérer la rigueur des procédures d'évaluation, ni leur
206
application plus stricte qu'il est nécessaire compte tenu des risques que la non-conformité
entraînerait.
Art. 16. - Les fournisseurs de produits originaires du territoire d'un État membre ont accès
aux procédures d'évaluation de la conformité selon les mêmes règles et dans les mêmes
conditions que les nationaux.
Art. 17. - Les informations obtenues par les personnes, ou organismes chargés de
l'évaluation de la conformité d'un produit ou service sont couverts par le secret professionnel.
Art. 19. - La conformité d'un produit aux règlements techniques et aux normes nationales est
attestée par l'attribution d'un certificat de conformité ou matérialisée par l'apposition sur le
produit d'une marque de conformité.
Art. 20. - Les marques de conformité aux règlements techniques et aux normes nationales
sont des marques collectives régies par les dispositions législative et réglementaire en
vigueur.
Art. 21. - Les procédures de certification et les caractéristiques des marques nationales de
conformité aux règlements techniques et aux normes nationales sont fixées par voie
réglementaire.
Art. 22. - Les produits qui touchent à la sécurité, à la santé des personnes et/ou des animaux
et des végétaux et à l'environnement font l'objet d'une certification obligatoire.
Les modalités d'application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
207
CHAPITRE IV
INFORMATION ET NOTIFICATION
Art. 23. - Le point d'information sur les obstacles techniques au commerce, placé auprès de
l'organisme national de normalisation, est chargé de répondre à toutes les demandes
raisonnables de renseignements émanant d'États membres et de parties intéressées et de
fournir les documents pertinents, comprenant des règlements techniques, normes
nationales et procédures d'évaluation adoptés ou en projet conformément aux accords
internationaux pertinents auxquels l'Algérie fait partie, à l'exception de renseignements dont
la divulgation est contraire aux intérêts de la sécurité nationale.
Art. 24. - Tous les secteurs et organismes à activité normative doivent communiquer de
façon diligente au point d'information les règlements techniques, normes et procédures
d'évaluation de la conformité adoptée ou en projet.
Art. 25. - Tout règlement technique est publié intégralement dans le Journal officiel de la
République Algérienne Démocratique et Populaire dès son adoption.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Art. 26. - Toutes les dispositions contraires à la présente loi sont abrogées, notamment la loi
n° 89-23 du 19 décembre 1989 relative à la normalis ation.
Les textes pris en application de la loi susvisée restent en vigueur jusqu'à la publication
des textes d'application de la présente loi.
Art. 27. - La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
Abdelaziz BOUTEFLIKA
208
Autres Publications
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Composé par :
EI-Mokhtar BENBOUKHA
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Imprimé par :
(O.P.U.)