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CHAPITRE 1
LA GEOTECHNIQUE ROUTIERE
2
Plan du cours
• Chapitre 1 : Géotechnique routière
route
4
Mouvement des terres ... c'est vérifier que les bosses rentrent dans les
creux
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Mouvement des terres ... c'est vérifier que les bosses rentrent dans les
creux
Lors des études, les choix réalisés auront des conséquences majeures sur
l'économie du projet.
Une mauvaise option concernant le réemploi des terres mènera à des surcoûts
importants dus à la nécessité d'un traitement non prévu, à la recherche d'un
nouveau gisement, au transport des matériaux, et au dépassement des délais.
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Chaussée: constituée
des couches d'assise
et de la couche de
surface
couche faisant la
liaison entre les
terrassements et la
chaussée
mètre supérieur des
terrassements
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En fonction de la durée de
vie de la chaussée et du
trafic (commande du Maître
d'Ouvrage), le Maître
d'Œuvre devra
dimensionner les
épaisseurs des couches de
forme et de chaussée.
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Affaissement de terrain
20
Affaissement de chaussée
21
Affaissement de chaussée
22
Venues d'eau
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Compactage insuffisant
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1- satisfaire les
préoccupations sociales pour les
générations présentes et futures
3- intégrer la notion
"d'environnement limité" comme condition
de durabilité : limité à la fois par ses
ressources (eau, nourriture, matériaux,
énergie, espace...) mais également par ses
capacités à absorber, dégrader nos rejets
(pollution, déchets..).
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• de percevoir l'intérêt :
Données d’archives
En début de projet, l'analyse de données d'archives apporte des informations sur
le contexte prévisible, notamment :
les sondages archivés
• dans les services de l'Etat (CETE, DDT, DREAL, DIR, etc..)
• dans les services des collectivités territoriales (Conseils Généraux, ...)
Les études et reconnaissances antérieures provenant
• d'autres projets, mêmes très anciens
• des phases antérieures du projet
45
Sondages à la tarière
57
Sondages carottés
58
Sondages destructifs
59
Sondage pressiometrique
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QUESTIONS
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Un sol, c’est:
• produit de la décomposition des
roches sous l'action d'agents
atmosphériques (air, eau)
• mélange en proportions variables de
particules de toutes dimensions
• matériaux de comportement complexe
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Phase gazeuse :
• air + gaz de décomposition ou vapeur d'eau
Un sol est saturé lorsque les vides sont remplis.
Phase liquide :
• eau absorbée : constitue un film entre les grains jouant ainsi un rôle de
lubrifiant.
Ne s'écoule pas, s'élimine par chauffage très intense (>300°).
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On distingue 3 familles :
• les SOLS de classe : A, B, C et D
• les MATÉRIAUX ROCHEUX de classe : R
• les SOLS ORGANIQUES et SOUS PRODUITS INDUSTRIELS de
classe : F
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Paramètres de nature :
Ce sont des paramètres intrinsèques ; ils ne varient pas, ou peu, ni dans
le temps ni au cours des différentes manipulations que subit le sol au
cours de sa mise en œuvre.
• Granularité qui permet de déterminer la distribution des tailles de
particules :
1. Analyse granulométrique
• Argilosité qui permet d'identifier la fraction argileuse :
1. Limites d'Atterberg
2. Essai au bleu
3. Equivalent de sable
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• Analyse granulométrique
• Limites d'Atterberg
• Essai au bleu
• Equivalent de sable
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Termes à retenir :
• d : dimension nominale d'ouverture d'un tamis
• tamisat : partie du matériau passant à travers les mailles d'un tamis
• classe granulométrique : ensemble des éléments dont les dimensions sont
comprises entre deux ouvertures de tamis définissant un intervalle (ex: 0
/50mm)
• courbe granulométrique : représentation graphique du pourcentage
massique
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Pour les sols de la classe C (sols comportant des fines et des gros éléments,
deux sous-classes sont distinguées selon l´importance de la fraction 0/50 mm :
Ce paramètre permet de distinguer les sols riches en fines des sols sableux et
graveleux
Seuils retenus :
12% : c´est un seuil conventionnel permettant d´établir une distinction entre les
matériaux sableux et graveleux pauvres ou riches en fines.
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Seuil retenu :
A partir des limites d'Atterberg, on peut calculer les indices suivants qui
expriment la sensibilité à l'eau du sol (Ip) et sa consistance (Ic) par
rapport à sa teneur en eau (Wn) :
indice de plasticité : 𝑰𝑷 = 𝑾𝑳 – 𝑾𝑷
𝑾 −𝑾
indice de consistance : 𝑰𝑪 = 𝑳𝑰 𝒏
𝑷
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Seuils retenus :
Seuils retenus :
0.1 : en dessous duquel sols insensibles à l’eau
0.2 : au dessus duquel apparaît la sensibilité à l’eau
1.5 : seuil distinguant les sols sablo limoneux des sols sablo argileux
2.5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sols limoneux
moyennement plastiques
6 : seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux
8 : seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux
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But de l'essai
Evaluer la résistance à la fragmentation de la matrice d'une roche.
Expression des résultats :
LA = 100 (m/M)
m : masses des éléments < 1,6mm après essai
M : masse totale du matériau
Le seuil retenu est : 45
105
But de l'essai :
Evaluer la résistance à l'usure par frottement des granulats et leur sensibilité à
l'eau.
Pesée Séchage
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1- L’Indice CBR après immersion : Il est utilisé pour caractériser un sol en tant
que support ou constituant une structure de chaussée. Il correspond au
poinçonnement, avec la surcharge annulaire, d’une éprouvette confectionnée à
l’aide d’un matériau mis en œuvre à sa teneur en eau naturelle et immergée dans
l’eau durant 4 jours.
Lorsque le poinçonnement est réalisé pour toutes les teneurs en eau de l’essai
Proctor, on peut tracer la courbe de l’indice CBR en fonction de la teneur en eau
w ; sa forme correspond à une hyperbole qui caractérise bien la sensibilité du sol
à l’eau.
C’est ainsi que l’on constate la grande sensibilité à l’eau des limons pour lesquels
un excès de 2 ou 3 points de teneur en eau par rapport à wopn fait chuter
considérablement sa portance.
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L’état hydrique :
L’état hydrique :
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La classe C Matériaux C1 et C2
d’éboulis, Tv CiAi ou CiBi ou CiDi
Dmax > 50 mm grossiers,..
La classe D Sables et graves D1 (Sables propres)
Dmax 50 mm et tamisat à 80m propres D2 (Graves propres)
12% VBS < 0.1
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7. Synthèse
EXERCICE
Classifiez les sols suivants
EXERCICE
Sol n° Classe
1 A1ts
2 C 1B 1
3 C1A2ts
4 C 2B 5m
5 D1
6 C 1B 6h
7 B 4m
130
et en couche de forme
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On distingue 2 plate-formes :
• l'arase (AR)
• la plate-forme (PF) support de chaussée
7 rubriques :
Les conditions d'utilisation des matériaux en remblai sont définis en 7
rubriques :
1. E : Extraction
2. G : Action sur la granularité
3. W : Action sur la teneur en eau
4. T : Traitement
5. R : Régalage
6. C : Compactage
7. H : Hauteur de remblai
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Le mode d'extraction des déblais peut interférer sensiblement sur la qualité des
remblais.
L’extraction par couches d’un sol d’humidité «h» est favorable en période de forte
évaporation. A l’inverse, l’extraction frontale, en période humide, permet de
conserver au mieux la teneur en eau initiale d’un matériau « m ».
Extraction en couche :
L'extraction en couche (épaisseur 0,1 à 0,3
m) permet une bonne fragmentation et un
tri relatif des différentes couches de
matériaux.
Motor scraper
(décapeuse)
146
Le mode d'extraction des déblais peut interférer sensiblement sur la qualité des
remblais.
Extraction frontale :
Pour l'extraction frontale, on
observe des effets exactement
opposés. Elle offre en plus la
possibilité dans des formations
stratifiées, de sélectionner le niveau
présentant la meilleure portance
pour le réserver à la circulation des
engins de transport.
147
l'aération l'humidification
149
Charrues
Tableau récapitulatif
155
156
Selon les cas (nature des sols, climat, environnement hydrogéologique, trafic de
chantier...) la couche de forme se présentera sous des formes différentes.
En premier lieu, pour que la couche de forme puisse être exécutée de manière
satisfaisante, il est nécessaire que l'orniérage de l'arase des terrassements soit
limité, ce qui amène à rechercher à ce niveau une portance minimale à court
terme.
L'expérience montre qu'une couche de forme en matériaux traités sera exécutée
sur une arase ayant un module équivalent à 35 MPa alors que pour une couche
de forme en matériaux granulaires il suffira d'avoir 15 à 20 MPa.
Exigences minimales
• insensible à l'eau :
le matériaux de couche de forme doit avoir les caractéristiques mécaniques
indépendantes de son état hydrique, soit à l'état naturel, soit par traitement à
la chaux ou avec des liants hydrauliques.
• dimension des plus gros éléments :
la dimension des plus gros éléments doit permettre d'assurer un nivellement
de la plate-forme dans les tolérances requises, en général +/Ŕ 3 cm
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G : Granularité
W : Etat hydrique
T : Traitement
Le traitement des sols constitue une technique attrayante pour constituer des
couches de forme performantes à condition de "réaliser le traitement selon des
modalités beaucoup plus rigoureuses que celles acceptables pour un traitement
en remblai".
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T : Traitement
La nécessité de réaliser le
réglage des plates-formes de
couche de forme en sols
traités exclusivement par
rabotage constitue également
une garantie de satisfaction
des exigences de
nivellement.
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S : Protection superficielle
S : Protection superficielle
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S : Protection superficielle
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Méthodologie de dimensionnement
Méthodologie de dimensionnement