Vous êtes sur la page 1sur 80

Mécanique des Milieux Continus

Licence 3
Génie Civil
Présenté par
Aboubakar COMPAORE

Docteur en Sciences et Technologies


Spécialité: Génie des Procédés Thermiques
Enseignant-Chercheur de Physique/Spécialité, Energie et Génie Climatique à
l’Université de Ouahigouya, Burkina Faso

Ouagadougou, le 5 novembre 2021


Mécanique des Milieux Continus
1
Dr. Aboubakar COMPAORE
Objectifs
A la fin de ce module, l’étudiant doit être capable de :
• Déterminer les Principes et équations des mouvements des milieux déformables;

• Déterminer les tenseurs de déformations;

• Déterminer les différents tenseurs de contraintes dans les objets déformables;

• Déterminer les relations entre les tenseurs de contraintes et déformations.

Prérequis
• Mécanique générale,
• Algèbre et
• Analyse.
Volume horaire annuel : 40 H ⤇ CM (25) + TD (15)

Mécanique des Milieux Continus


2
Dr. Aboubakar COMPAORE
Plan du cours
A ce module, l’étudiant verra :

• Elément d’algèbre tensorielle,

• Cinématique des Milieux Continus,

• Théorie des déformations,

• Tenseurs de contraintes et

• Lois de comportements : Relation entre contraintes et déformations.

Mécanique des Milieux Continus


3
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-Elément d’algèbre tensorielle

Mécanique des Milieux Continus


4
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-1) Convention de sommation d’Einstein
Dans un espace vectoriel de dimension 3
Notation:
aibi = a1b1+a2b2+a3b3 avec i est l’indice muet,
Un indice non muet est appelé indice franc.
Dans aijbj=ai1b1+ai2b2+ai3b3, l’indice i est franc et l’indice j est muet;
j peut être remplacé tout autre indice excepté i.

Exemple:
Notation
indicielle
(Equation) (Matrice)

Mécanique des Milieux Continus


5
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-2) Tenseur
• Définition
Un tenseur désigne un objet très général dont la valeur s'exprime dans un espace
vectoriel.
C’est la généralisation à n indices du concept de matrice carrée.

Exemple
Les grandeurs, qui ne dépendent pas de la direction de mesure et mesurées par un
seul nombre, sont représentés par des scalaire ou tenseurs d’ordre 0.

Les vecteurs sont des tenseurs d’ordre 1, ils représentent des grandeurs caractérisées
par un nombre et une direction.

Les grandeurs physiques plus complexes sont représentées par des tenseurs d’ordre
supérieurs.

Mécanique des Milieux Continus


6
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-2) Tenseur
• Tenseur d’ordre deux
Un tenseur d’ordre deux s’exprime par: (I.1a)

Généralisation

(I.1b)

Un tenseur d’ordre 3 (Tijk) possède 33=27 composantes.


Un tenseur d’ordre 4 (Tijkl)possède 34=81 composantes.
Un tenseur cartésien d’ordre (n) possède (3n) composantes

Mécanique des Milieux Continus


7
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-2) Tenseur
• Tenseurs particuliers
(I.2a)

Tenseurs symétrique et antisymétrique


Tenseur symétrique : (I.2b)

Tenseur antisymétrique: (I.2c)

• Produit contracté
Règle: Soit n l’ordre du premier tenseur et m l’ordre du second (m=1 pour un vecteur, m=2
pour un tenseur d’ordre deux...). Le résultat d’un produit simplement contracté est un tenseur
d’ordre n+m-2 et le résultat d’un produit doublement contracté est un tenseur d’ordre n+m-4.
(I.2d)

• Produit tensoriel
Règle: Soit n l’ordre du premier tenseur et m l’ordre du second. Le résultat du produit tensoriel
est un tenseur d’ordre n+m.
(I.2e)

Mécanique des Milieux Continus


8
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-3) Intégration par partie
• Formule de Green-Ostrogradski

(I.3a)

(I.3b)

(I.3c)

• Formule de Stokes

(I.3d)

Mécanique des Milieux Continus


9
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-4) Systèmes de coordonnées cartésiennes
Pour établir les équations et principes généraux de la MMC, les coordonnées cartésiennes sont
adéquates. Dans un espace vectoriel à 3 dimensions, on a les composantes de :
• Vecteur
(I.4a)

• Tenseur d’ordre 2
(I.4b)

• Opérateurs différentiels scalaires


(I.4c) (I.4d)

• Opérateurs différentiels vectoriels

(I.4e)

Mécanique des Milieux Continus


10
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-4) Systèmes de coordonnées cartésiennes
• Opérateurs différentiels vectoriels
(I.5a)

(I.5b)

(I.5c)

• Opérateur différentiel de type tensoriel

(I.5d)

Mécanique des Milieux Continus


11
Dr. Aboubakar COMPAORE
I-5) Exercice d’application
• Enoncé: Calculer les expressions suivantes

• Résolution

Mécanique des Milieux Continus


12
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-Cinématique des Milieux
Continus

Mécanique des Milieux Continus


13
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-1) Introduction

• La cinématique des milieux


continus se propose d’étudier les
mouvements et les déformations
au sein de milieux continus.
Fig. II-1 : Exemples de déformations d’un milieu continu

• Un milieu est désigné par tout solide déformable ou rigide considéré d’un point de vue
macroscopique.
• Les structures des matériaux réellement discontinues peuvent être remplacées par des
milieux hypothétiques continus.
• Toute particule de ces structures, de volume élémentaire (dV) et de masse dm, est définie
par sa masse volumique (ρ) comme suit:
(II.1)

Mécanique des Milieux Continus


14
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-2) Principes et équations
Lois fondamentales utilisées
• La loi de conservation de la masse
Elle traduit le fait que la masse soit conservée
• La loi de conservation de la quantité de mouvement
La somme de forces extérieures agissantes sur un corps est égale au produit de la masse de
celui-ci par son accélération

(II.2a)

• La loi de conservation de l’énergie


Elle traduit le premier principe de la thermodynamique.
La quantité de chaleur gagnée par un corps sert à augmenter son énergie interne et/ou réaliser un
travail.
(II.2b)

Mécanique des Milieux Continus


15
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-3) Mouvement et représentations
Le mouvement de tout corps déformable est caractérisé par 2 descriptions: la description
eulérienne et la description lagrangienne
• Description lagrangienne
Le mouvement est défini par un point M(x,y,z) à tout
instant (t) les coordonnées matérielles appartenant à un
solide (Ω0) en fonction des coordonnées initiales M0
(X,Y,Z) de ce point à l’instant t=0.
Fig. II-2:Description Lagrangienne du mouvement

(II.3)

 (II.3) définit la description lagrangienne du mouvement des corps déformables.


 (x,y,z) sont dites les variables matérielles ou variables de Lagrange.

Mécanique des Milieux Continus


16
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-3) Mouvement et représentations
Les grandeurs caractéristiques

(II.4a)

Fig. II-3:Vecteur déplacement

(II.4b)

 Le Jacobien et l’inverse du Jacobien


(II.4c)

 Champs de déplacement :le vecteur déplacement


(Notation indicielle)

(II.4d)

Mécanique des Milieux Continus


17
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-3) Mouvement et représentations
• Description Eulérienne

(II.3)
Fig. II-4: Description Eulérienne du mouvement

Les descriptions lagrangienne et eulériennes sont équivalentes.


Ainsi, La vitesse de Lagrange est égale à celle d’Euler: (II.5a)

• Application
Soit le mouvement décrit par les équations du mouvement suivantes :

(II.5b)

Calculer les composantes du vecteur de vitesse en termes des variables lagrangiennes puis eulériennes.

Mécanique des Milieux Continus


18
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-3) Mouvement et représentations
• Résolution de l’application
Variables de Lagrange Variables d’Euler

• Accélération d’Euler

(II.6a)

Accélération locale Accélération mobile

(II.6b)

[Ecriture matricielle dans (O,x,y,z)]


Mécanique des Milieux Continus
19
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-3) Mouvement et représentations
• Trajectoire

[dans (O,x,y,z)] (II.6b)

• Lignes de courant
A un instant donné, on appelle lignes de courant du mouvement, les lignes qui sont en tout point
tangentes au vecteur vitesse de la particule située en ce point. Soit pour t fixé, les lignes de
courant sont obtenues des 2 équations:
[dans (O,x,y,z)] (II.6a)

Mécanique des Milieux Continus


20
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-4) Jacobien de conservation de la masse
Soit un milieu matériel occupant la configuration
initiale (C0) à l’instant (t)=0 et (C) au temps t, et soit
(Ω) une partie de volume de ce milieu.

Masse volumique (II.7a)

Principe de conservation de masse

(II.7b)
Fig. II-5: Conservation de la masse du système

Jacobien J de la transformation
(II.7c)

Si on substitue (II.7c) dans (II.7b), on obtient:

(II.7d)

Mécanique des Milieux Continus


21
Dr. Aboubakar COMPAORE
II-5) Equation de continuité
Considérons un milieu continu de volume (Ω) entouré par une surface (S), le flux de masse
à travers un élément de surface (dS) est défini par :
(II.8a)

Flux total à travers la surface totale (S): (II.8b)

Taux de variation de la masse (m): (II.8c)

Sans accumulation de masse dans le volume (Ω), le flux massique à travers (S) provient de la
diminution de la masse de l’intérieur de (Ω), alors on a:

(II.8d)

(théorème d’Ostrogradsky)

(II.8e) (ρ=cte) (II.8f)

(équation de continuité) (équation de continuité)

Mécanique des Milieux Continus


22
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-Théorie des déformations

Mécanique des Milieux Continus


23
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-1) Introduction
Définition
On appelle déformation, un changement de distance entre deux points
matériels d’un milieu continu, elle s’accompagne généralement d’un
déplacement ainsi que d’un changement de forme.
Exemple de déformations simples
Fig. III-1: Déformation d’un milieu continu

(III.1a)

Fig. III-2: Illustration de cisaillement simple

(III.1b)

Fig. III-3: Déformation cubique d’un milieu continu


Mécanique des Milieux Continus
24
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-2) Déplacement
Définition

(III.2a)

Coordonnée lagrangienne Coordonnée eulérienne


Fig. III-4: Vecteur-déplacement

(III.2b) (III.2c)

Application:
Le cisaillement simple d’un milieu continu est décrit par:

(III.2d)

Déterminer les composantes du vecteur-déplacement selon les descriptions lagrangienne et


eulérienne.
Mécanique des Milieux Continus
25
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-2) Déplacement
Résolution
Déterminons les composantes du vecteur-déplacement selon les descriptions lagrangienne et
eulérienne.
(Relation indicielle) (III.3a)

Coordonnée lagrangienne: Ui=U(Xi)

(III.3b)

Coordonnée eulérienne: ui=u(xi)

(III.3c)

Ainsi: (III.3d)

Mécanique des Milieux Continus


26
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-3) Gradient de déformation
Pour exprimer le gradient de déformation, considérons un voisinage V(x)
d’un point matériel, positionné par (x) et appartenant à un milieu continu;
soit (y) un point appartenant au voisinage de V(x) et proche de (x).

(III.4a)
Définition Fig. III-5: Voisinage d’un point matériel

Le tenseur gradient de la transformation d’ordre deux est l’application linéaire tangente qui sert
au transport matériel d’un vecteur de la configuration (C0) à la configuration (Ct).

(III.4b)

Application : Une dilatation uniforme est représentée par les équations suivantes :

Tenseur gradient de déformation : (III.4c)

Mécanique des Milieux Continus


27
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-4) Relation entre Ui et Fij
Vecteur-déplacement: (Ecriture indicielle) (III.5a)

Dérivation par rapport à Xj: (III.5b)

Sachant que : (III.5c)

(III.5d)

(III.5e)

Mécanique des Milieux Continus


28
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-5) Tenseurs de déformation
On considère la déformation d’un petit élément linéaire
(vecteur) de cordonnées (dXi), celui-ci subit une déformation
et devient (dxi).
Notons (dS) et (ds) les longueurs respectives des vecteurs
(dXi) et (dxi) alors:
Fig. III-6: Déformation d’un élément linéaire
(III.6a)

Tenseur de déformation dit Tenseur de Cauchy-Green gauche :

(III.6b) (III.6c)

(III.6c) permet de donner la longueur initiale de l’élément avant déformation en fonction du


tenseur de Cauchy-Green gauche et des longueurs de l’élément après déformation.
On a aussi : (III.6d)

Tenseur de déformation de Cauchy-Green droit :

(III.6e) (III.6f)

Mécanique des Milieux Continus


29
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-5) Tenseurs de déformation
(III.7a) exprime la longueur de l’élément après déformation
(III.7a) en fonction du tenseur de Green-Cauchy droit et de la
longueur de l’élément avant déformation.
Calculons la différence D=ds²−dS² (Résultante de déformation) Posons
(III.7b) (III.7c)

(III.7d) (III.7e)

Eij représente le tenseur de déformation dit tenseur de Green-Lagrange


Ainsi: (III.7f)

Le même raisonnement conduit à:


(III.7g)

(III.7h)

Posons (III.7i)

Cette relation permet de définir le tenseur de déformation d’Euler-Almansi eij.


Mécanique des Milieux Continus
30
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-6) Relation entre le tenseur de déformation et le
vecteur déplacement

Sachant que: et (III.8a)

(III.8b)

(III.8c)

(III.8d)

(III.8e)

(III.8f)

Mécanique des Milieux Continus


31
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-6) Relation entre le tenseur de déformation et le
vecteur déplacement
Application 1: Les équations du cisaillement simple dans un milieu continu sont données:

(III.9a)

Déterminer les tenseurs de déformation : Fij.FijT , FijT.Fij et Cij pour ce cas de cisaillement. Que
peut-on conclure ?
• Calcul du tenseur de déformation Fij • Calcul du tenseur de déformation Fij.FijT :

(III.9b)
(III.9c)
• Calcul du tenseur de déformation Cij :

• Calcul du tenseur de déformation FijT :

(III.9e)
(III.9d)

Mécanique des Milieux Continus


32
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-6) Relation entre le tenseur de déformation et le
vecteur déplacement
• Calcul du tenseur de déformation Cij:

(III.10a)

(III.10b)

On peut conclure que : 𝐂𝐢𝐣=𝐅𝐢𝐣𝐓. 𝐅𝐢𝐣 est similaire à 𝐜𝐢𝐣=(𝐅𝐢𝐣−𝟏)𝐓.(𝐅𝐢𝐣−𝟏)


Mécanique des Milieux Continus
33
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-6) Relation entre le tenseur de déformation et le
vecteur déplacement
Application 2:
Pour cette même application 1, déterminer les tenseurs de déformation de Lagrange Eij d’Euler-
Almansi eij.
Résolution :

(III.11a) Sachant que : (III.11b)

(III.11c)

 Les équations du cisaillement simple en coordonnées eulériennes: (III.11d)

(III.11e)

(III.11f)

On peut conclure que les tenseurs : C𝐢𝐣, 𝐜𝐢𝐣, 𝐄𝐢𝐣 𝐞𝐭 𝐞𝐢𝐣 sont des tenseurs symétriques.

Mécanique des Milieux Continus


34
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-7) Hypothèses des petits perturbations (HPP)
Si on néglige les termes non linéaires dans l’expression des
tenseurs de Lagrange et d’Euler-Almansi, on obtient les
tenseurs de déformations infinitésimales:

(III.12a)

Fig.III-7: Variation de longueur d’un élément

(III.12b)

• Variation de longueur

(III.12c)

(III.12d)

Mécanique des Milieux Continus


35
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-7) Hypothèses des petits perturbations (HPP)
• Variation de longueur

(III.13a) (III.13b)

Le tenseur de déformation de Lagrange permet de calculer la variation relative des carrés de


longueur d’un vecteur infiniment petit d’orientation quelconque.

(III.13c) (III.13d)

De (III.13b), on a: (III.13e)

(III.13f)

(III.13g)

Mécanique des Milieux Continus


36
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-7) Hypothèses des petits perturbations (HPP)
• Variation de volume
Soit (V0) le volume initial d’une particule et soit (V) son volume final, sachant que :

(III.14a)

Appelons (𝜃) la variation relative du volume (V):

(III.14b)

Sachant que : (III.14c)

(III.14d)

Mécanique des Milieux Continus


37
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-8) Interprétation du tenseur des déformations
infinitésimales
• Eléments de la diagonale

(III.15a)

(III.15b)

Pour les petites déformations, on a Eij=εij:


(III.15c)

εii représente la déformation d’un élément suivant l’axe Xi

(III.15d)

De même: et (III.15d)

Mécanique des Milieux Continus


38
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-8) Interprétation du tenseur des déformations
infinitésimales
• Eléments non diagonaux du tenseur de déformation
Soient 2 vecteurs infinitésimaux (MN1) et (MN2) tels qu’à l’état
non déformé :
et (III.16a)

(M), (N1) et (N2)


(déformation)
(M’), (N’1) et (N’2)

(III.16b)

(III.16c)

Fig.III-8: Eléments non diagonaux du tenseur de déformation


(III.16d)

De même : (III.16e)
(III.16g)
(III.16f)

Mécanique des Milieux Continus


39
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-8) Interprétation du tenseur des déformations
infinitésimales
• Eléments non diagonaux du tenseur de déformation
L’angle (γ1) entre les directions (MN1) et (M′N′1) avant et après déformation est donné par :

(III.17a)

(III.17c)

(III.17b)
(III.17d)

Angle de déformation : (III.17e)

Tenseur de déformation: (III.17f)

Les éléments diagonaux: (III.17g)

Les éléments non diagonaux: (III.17h)

Mécanique des Milieux Continus


40
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-8) Interprétation du tenseur des déformations
infinitésimales
• Application
Déterminons le tenseur de déformation (εij)
Les allongements mesurés:
εA=6×10-3, εB=4,5×10-3, εC=3×10-3, εD=1,5×10-3, εE=0, εF=3×10-3

(III.18a)
Fig.III-9: Dispositif de mesure composé de 6 jauges

On sait : (III.18b)

(III.18c)

(III.18d)

Mécanique des Milieux Continus


41
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-8) Interprétation du tenseur des déformations
infinitésimales
• Application
(III.19a)

(III.19b)

(III.19c)

(III.19d)

Mécanique des Milieux Continus


42
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-8) Interprétation du tenseur des déformations
infinitésimales
• Application
Le système d’équations deviennent :

(III.20a)

La résolution de ce système permet de déterminer les composantes de εij

(III.20b)

Mécanique des Milieux Continus


43
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-9)Tenseur de rotation

(III.21a)

 Le tenseur de rotation ωij

(III.21b) Fig.III-10: Rotation rigide d’un solide

Remarque:
 ωij est antisymétrique et ωii =0,

(III.21c)

 Le trace du tenseur (εij) exprime la dilatation cubique.


 Les déformations principales sont déterminés par la résolution de
l’équation caractéristique:
(III.21d)
Fig.III-11: Rotation rigide dans un plan
Mécanique des Milieux Continus
44
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-10)Exercice d’application

2. A quelle classe particulière ce mouvement appartient-il ?

• Résolution
1. Tenseur gradient de déformation dans la base B:

Tenseur des dilatations:

Tenseur des déformations :

2. Le tenseur des déformations est nul, on est donc en présence d'un mouvement rigidifiant.
Mécanique des Milieux Continus
45
Dr. Aboubakar COMPAORE
III-10)Exercice d’application

Calculer :
 le tenseur gradient de la transformation Fij,
 le tenseur des dilatations de Cauchy-Green,
 la dilatation selon les trois axes X1, X2 et X3,
 le tenseur des déformations de Green-Lagrange,
 la déformation selon les trois axes, (Représentation lagrangienne)
 le tenseur des petites déformations
 La différence entre E et ε. Tenseur Gradient déplacement H
• Résolution
Tenseur gradient de la transformation Déformation de Green-Lagrange

Tenseur des petites déformations

Tenseur des dilatations de Cauchy-Green

HPP
Différence entre E et ε
Vecteur déplacement

Dilatation dans une direction

Mécanique des Milieux Continus


46
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-Tenseurs de contraintes

Mécanique des Milieux Continus


47
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-1) Introduction
Dans un milieu continu, il existe 2 types de forces: les forces
massiques (volumiques) et les forces surfaciques.
Forces massiques ou forces de pesanteur
Où ρ est la masse volumique, g,
l’accélération de la pesanteur et dV, (IV.1a)
l’élément de volume.
Forces surfaciques ou forces de contact

(IV.1b) Fig. IV-1: Coupure sur une facette

Notion de contrainte
Un solide est en état de contrainte s’il est soumis à l’action de forces
extérieures.
Considérons un domaine (D) délimitant un solide (Ω) qui est en
équilibre sous l’action de forces Fi.
On voit la naissance de contraintes à l’intérieur de (Ω).
La contrainte sur la facette au point (M) est :

(IV.1c) (IV.1d)
Fig. IV-2: Etat de contraintes sur une facette
Mécanique des Milieux Continus
48
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-1) Introduction
Notion de contrainte

Fig. IV-3: Composantes du vecteur-contrainte

(IV.2a)

Mécanique des Milieux Continus


49
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-2) Tenseur de contraintes

(IV.3a)

Produit scalaire: (IV.3b)


Fig. IV-4: Composantes du tenseur de contrainte
(IV.3c)

(IV.3d)

(IV.3d)

σ11, σ22 et σ33 = contraintes normales


σ12, σ23 et σ13=contraintes de cisaillement
Fig. IV-5: Composantes du tenseur de contrainte

Mécanique des Milieux Continus


50
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-3) Vecteur contrainte sur une facette quelconque
Loi fondamentale de la dynamique
(IV.4a)

Bilan des forces agissant sur la particule

Fig. IV-6: Composantes du tenseur-


contrainte sur une particule tétraédrique.

(IV.4b)

(IV.4c) (IV.4d)

(IV.4e)

(IV.4g)
(IV.4f)
(IV.4h)
σij permet de déterminer l’état de contraintes autour d’un point
Mécanique des Milieux Continus
51
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-4) Symétrie du tenseur de contraintes
Etude de la rotation d’une particule parallélépipédique de dimensions (dx1, dx2, dx3)
autour de son centre de masse (P).

(IV.5a)
Fig. IV-7:Symétrie du tenseur de contrainte.
(IV.5b)

Loi fondamentale de la dynamique de rotation

(IV.5c) (IV.5d)

(IV.5e)

(IV.5f)

(IV.5g)

Mécanique des Milieux Continus


52
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-5) Contraintes principales et invariants
Par la symétrie, le tenseur de contrainte σij possède 3 vecteurs propres σ3,
σ2, σ1, appelés contraintes principales. En formant un repère principal
avec ces 3 vecteurs, σij devient une matrice diagonal:

(IV.6a) (IV.6b)

Fig. IV-8: Contraintes principales


Intérêt des contraintes principales: Application en RDM avec le calcul de la contrainte de rupture σr
dans les matériaux.
(IV.6c)
Recherche de contraintes principales

(IV.6d) (IV.6e)

(IV.6f)

(IV.6g)

Mécanique des Milieux Continus


53
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-5) Contraintes principales et invariants
Recherche de contraintes principales

(IV.7a)
Posons:
(IV.7b)

(IV.7c)

(IV.7d)

(IV.7e)

(IV.7f)

(IV.7g)

Mécanique des Milieux Continus


54
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-6) Déviateur de contraintes
Le tenseur de contraintes σij se décompose en tenseur sphérique σ et tenseur déviatorique Sij
(IV.8b)

(IV.8a)
(IV.8c)

(IV.8d)

Les invariants notés J1, J2 et J3 de Sij sont définis de la même manière que ceux de σij
(IV.8e)

(IV.8f)

(IV.8g)

Remarque : Les invariants sont utilisés en plasticité des solides (Critère de Von Mises).
Mécanique des Milieux Continus
55
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-7) Tenseur de contraintes particuliers
Etat de contraintes uni axial (traction ou compression simple)
(IV.9a)
(IV.9b)
Fig. IV-9: Etat de contraintes uni-axial

Etat plan de contrainte

(IV.9c)

Fig. IV-10: Etat plan de contraintes

Etat de contrainte isotrope


(IV.9d)

(IV.9e)
Fig. IV-11: Etat de contrainte isotrope

Etat de cisaillement simple

(IV.9f)

N.B: L’unité de mesure des contraintes dans le système international (SI) est le Pascal (1 Pa=1N/m2) Fig. IV-12: Etat de cisaillement simple
Mécanique des Milieux Continus
56
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-8) Représentation géométrique des cercles de
Mohr
Définition
La représentation de Mohr consiste à représenter l’état tridimensionnel des contraintes d’un point (P) sur un
graphe bidimensionnel appelé plan de Mohr ou plan des contraintes (normale σN et tangentielle τt).
Les axes de cordonnées choisis sont les axes principaux dont les contraintes principales sont des valeurs
distinctes prises par convention dans l’ordre σ1˃σ2˃σ3.
(IV.10a)

(IV.10b)

(IV.10c)
Fig. IV-13: Composantes du vecteur-contrainte

(IV.10d)

(IV.10e) (IV.10f)

(Ecriture matricielle)
Mécanique des Milieux Continus
57
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-8) Représentation géométrique des cercles de
Mohr
(IV.11a)

(IV.11b)

(IV.11c) (IV.11d)

La normale unitaire est définie par la relation suivante : (IV.11e)

(IV.11f)

(Ecriture matricielle)
Par la méthode de Cramer, la résolution du système d’équations donne:

(IV.11h)

(IV.11g)

(IV.11i)

Mécanique des Milieux Continus


58
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-8) Représentation géométrique des cercles de
Mohr
(IV.12a)

(IV.12b)

C’est l’équation du cercle de centre et de rayon :

(IV.12c) Fig. IV-14: Représentation graphique des


cercles de Mohr
(IV.12d)

C’est l’équation du cercle de centre et de rayon :


(IV.12e)

(IV.12f)

C’est l’équation du cercle de centre et de rayon :

Mécanique des Milieux Continus


59
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-8) Représentation géométrique des cercles de
Mohr
Discussions du lieu géométrique du point (M)
n12˃0, n22˃0 et n32 ˃0
Sachant que: (IV.13a)
σ1˃ σ2 ˃σ3
(IV.13b)

(IV.13c)

M est à l’extérieur du cercle (C ).


1

(IV.13d) (IV.13e)

M est à l’intérieur du cercle (C )


2

(IV.13f) (IV.13g)

M est à l’extérieur du cercle (C ). 3 M varie dans la zone coloré en bleu

Cas 1: σ2= σ3 Cas 1: σ2= σ2 = σ3


le tri-cercles de Mohr le tri-cercles de Mohr

Périmètre de cercle 1 point


Mécanique des Milieux Continus
60
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-9) Cercles de Mohr dans le cas d’état plan de
contraintes

(IV.14a)

(IV.14b)

(IV.14c)

(IV.14d)

Contrainte normale (IV.14e)

(IV.14f)

Contrainte tangentielle (IV.14g)


(IV.14d) dans (IV.14g)
(IV.14h)

(IV.14h)
Mécanique des Milieux Continus
61
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-9) Cercles de Mohr dans le cas d’état plan de
contraintes
Transformations trigonométriques
(IV.15b)

(IV.15a)
(IV.15c)

Contrainte normale (IV.15d)

Contrainte tangentielle
(IV.15e)

Mécanique des Milieux Continus


62
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-9) Cercles de Mohr dans le cas d’état plan de
contraintes

(IV.16a)

Contrainte normale (IV.16b)

Contrainte tangentielle (IV.16c)

(IV.16d) (IV.16e)

• Angle de cisaillement nul


(IV.16f)

(IV.16g)

Mécanique des Milieux Continus


63
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-10) Exercice d’application
En un point (M) d’un milieu continu, l’état de contrainte est donné par le tenseur :

Résolution
1) Contraintes principales

2)Contrainte totale

3)Contrainte normale

4)Contrainte tangentielle

Mécanique des Milieux Continus


64
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-11) Equations d’équilibres

(IV.17a)

Forces de surface
Fig. IV-17 : Particule soumise à un chargement extérieur
(IV.17b)

Développement en série de Taylor (IV.17c)

(IV.17d)
(IV.17e)
(IV.17f)

(IV.17g)

(IV.17h)

Mécanique des Milieux Continus


65
Dr. Aboubakar COMPAORE
IV-11) Equations d’équilibres
Forces de volume

(IV.18a) (IV.18b)

(IV.18c)

(IV.18d) Posons: (IV.18e)

(IV.18f)

Equations d’équilibre

(IV.18g) (IV.18h)

Mécanique des Milieux Continus


66
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-Lois de comportements : Relation
entre contraintes et déformations

Mécanique des Milieux Continus


67
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-1) Introduction
La réponse d’un milieu continu aux sollicitations extérieures
se traduit par des déformations élastiques pour les matériaux
élastiques.
Déformations élastiques linéaire et non linéaire
 L’élasticité linéaire concerne les petites perturbations (HPP) où les Fig. IV-1: Déformation linéaire d’un ressort
déformations sont réversibles:
(V.1a)
Le coefficient de proportionnalité K est appelé raideur du ressort

 L’élasticité non linéaire concerne les grandes déformations où les déformations sont irréversibles

(V.1b)

(V.1c)

Le coefficient de proportionnalité (ν) est appelé le coefficient de Poisson Fig. IV-2: Déformation d’une barre prismatique

Mécanique des Milieux Continus


68
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-2) Loi de Hooke
Définition:
C’est la relation entre la contrainte et la déformation d’un milieu déformable

Résultats:
Phase OA : loi de Hooke
Domaine de déformations élastiques (allongements proportionnels aux charges) Fig. IV-3: Eprouvette soumise à
un essai de traction simple.
(V.2a)

(V.2b)
E, le module de Young, ou bien module d’élasticité longitudinale.

Phase (AB+BC) : Domaine de déformation plastique


(AB) zone de plasticité répartie où les allongements sont
uniformément répartis.
(BC) zone de plasticité localisée où les allongements sont localisés.
Fig. IV-4: Courbe (contrainte-déformation)
Mécanique des Milieux Continus
69
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-3) Solide élastique isotrope
Expérience

 La jauge 1 enregistre les déformations suivant la direction 3,


 La jauge 2 enregistre les déformations suivant la direction 1,
 La jauge 3 enregistre les déformations suivant la direction 2.
Résultats Fig. IV-5: Barreau soumis à un
état de traction triaxial
Tenseur de contrainte
(V.3a) (V.3b)
(V.3c)
Sur la Jauge 1 et la Jauge 3,on a : (V.3d)

Tenseur de déformation: (V.3e) (V.3f)

(Loi de Hooke selon les axes principaux)


(superposition)

Mécanique des Milieux Continus


70
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-4) Loi de Hooke généralisée
Dans un système d’axes quelconques, la loi de Hooke est généralisée en posant : (V.4a)

(V.3f) dans (V.4a), on a: (V.4b) Sachant que : (V.4c)

Sur les axes principaux : (V.4d)

(V.4b) dans (V.4d), on a: (V.4e)

(V.4f)

Contrainte normale: (V.4g)

Axes quelconques: Contrainte normale Déformation normale


(V.4h) (V.4i)

(V.4j) Or: (V.4k)

(V.4l) (V.4m)
Loi de Hooke généralisée en axes quelconques
Mécanique des Milieux Continus
71
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-4) Loi de Hooke généralisée
Application 1 : Déterminons les composantes du tenseur de déformation à partir de la loi de Hooke :

(V.5a)

(V.5b)

(V.5c)

(V.5d)

(V.5e)

(V.5f)

(V.5g)

Mécanique des Milieux Continus


72
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-5) Module de Young et coefficient de Poisson
Loi de Hooke généralisée (équation de constitution): (V.6a)

Où μ, λ sont dit coefficients de Lamé et θ la dilatation cubique : (V.6b)

Eléments diagonaux de σij :

avec (V.6c)

(V.6d) (V.6e)
Et

Application 2 : On se propose de déterminer les composantes de (εij).

(V.6f)

Mécanique des Milieux Continus


73
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-5) Module de Young et coefficient de Poisson
Après arrangement:
(V.7a)
(V.7b)

(V.7b)
(V.7c)
(V.7d)
(V.7e)

La comparaison des résultats avec l’application 1 donne:

(Relation entre le module de


Young (E) et les coefficients (V.7f)
de Lamé (λ) et (μ))

On a : (V.7g)

(V.7g) dans (V.7f), on obtient: (V.7f) (V.7f)

Relation entre le module de


cisaillement (μ) et celui de Young (E).
Mécanique des Milieux Continus
74
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-6) Tenseurs d’élasticité
Les champs de déformation et de contrainte dans un milieu continu sont liés par des lois
appelées lois de comportement.
Le comportement élastique d’un milieu continu est caractérisé par une relation linéaire liant
les contraintes aux déformations: (V.8a)

Le comportement élastique d’un milieu continu est aussi caractérisé par une relation linéaire
liant les déformations aux contraintes:
(V.8b)
(Cijkl) et (Sijkl) représentent respectivement les tenseurs de rigidité et de souplesse.
La symétrie de (σij) et (εij) entraine celles de (Cijkl) et (Sijkl). On a:
(V.8c)

Les tenseurs d’élasticité (Cijkl) et (Sijkl) de 36 coefficients se réduit à 21 coefficients à travers


la symétrie:

(V.8d) (V.8e)

Mécanique des Milieux Continus


75
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-7) Coefficient du tenseur d’élasticité pour un
milieu isotrope
L’équation de constitution du milieu isotrope (V.9a)

(V.9a) est appelée aussi relation de Lamé où (μ) et (λ) sont les coefficients de Lamé et (θ)
la dilatation cubique.
Sachant que : (V.9b) et (V.9c)

(V.9d) et (V.9e)

Application : Détermination des composantes du tenseur de rigidité (Cijkl) en fonction des


coefficients de Lamé.
(V.9f)

N.B: Le comportement d’un milieu déformable est défini par le module de Young (E) et le coefficient de Poisson (ν).
Mécanique des Milieux Continus
76
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-8) Relation entre déformations angulaires et
contraintes
Loi de Hooke généralisée suivant les principaux axes :

(V.10a)

Une contrainte tangentielle (τij) qui agit sur une facette quelconque d’un solide produit une
déformation angulaire (εij)/(γij). (V.10b)

Déformations angulaires (V.10c)

Avec (V.10d)

Mécanique des Milieux Continus


77
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-9) Equations de compatibilité
Imaginons une structure divisée avant sa déformation en
petits cubes.
Si chaque élément subit une déformation à part, les cubes
deviennent des parallélépipèdes et leurs arrangement pour
former un corps déformé continu peut devenir un problème. Fig. IV-6: Déformation d’un corps discontinu

Pour assurer cette continuité, les composantes de εij doivent satisfaire les équations de compatibilité

(V.11)

Mécanique des Milieux Continus


78
Dr. Aboubakar COMPAORE
V-10) Résolution d’un problème de mécanique des
solides déformables

 Loi fondamentale de la dynamique (V.12a) Fig. IV-7: Les conditions aux


limites d’un problème
 Relation déformation et déplacement (V.12b)

 Les équations de compatibilité

(V.12c)

 Les conditions aux limites (V.12d)

 La loi de comportement du matériau (V.12e)


Mécanique des Milieux Continus
79
Dr. Aboubakar COMPAORE
Merci de votre aimable
attention

Mécanique des Milieux Continus


80
Dr. Aboubakar COMPAORE

Vous aimerez peut-être aussi