Cahier de Travaux Pratiques - NYB - Électricité Et Magnétisme

203NYB SECTION 2.
2 Laboratoire 1
203-NYB-05
ÉLECTRICITÉ
ET
MAGNÉTISME
CAHIER
DE
TRAVAUX PRATIQUES
Hiver 2018
1
203NYB SECTION 2.2 Laboratoire 1
Table des matières

Section Page
1 Marche à suivre pour la résolution de problèmes………………………………...3
2.1 Points à surveiller dans les rapports de laboratoire……………………. …..……4
2.2 Déplacement et équilibre des charges électriques………………………..…….. 6
2.3 Lignes équipotentielles et champ électrique…………………………………..…12
2.4 Étude théorique de la déviation des électrons dans un TRC………………..…14
2.5 Guide d’utilisation d’un TRC……………………………………….……….….…..18
2.6 Déviation des électrons dans un TRC (labo)……………….………………..…..20
2.7 Résistance ohmique et non-ohmique……………………………………………. 25
2.8 Lois de Kirchhoff……………………………………………………………….……29
2.9 Décharge et charge d’un condensateur…………………………………………. 34
2.10 Force et champ magnétiques…………………………………………...……….…46
2.11 Force magnétique entre deux conducteurs…………………………………….. 48
2.12 Démonstrations expérimentales sur l’induction électromagnétique………...... 50
2.13 Évaluation des incertitudes au laboratoire………………………………………. 54
2.14 Tableaux et tracés un graphique avec EXCEL 2013…………………….…….. 64
2.15 Exercice avec EXCEL………………………………………………………………77
2.16 Rappel sur le multimètre …………………………………………………………..79
2
Marche à suivre pour la résolution de

problèmes
1. Dessin du système étudié avec diagramme vectoriel (forces, champs,…)
Tous les symboles(angles, distances, coordonnées, forces,…) utilisés dans la résolution du problème
doivent être définis sur le dessin.
2. Toutes les étapes de résolution sont requises, en commençant par l’application des principes de base de
la physique(2ème loi de Newton, loi de Coulomb, théorème de Gauss,…)
3. Un résultat numérique doit avoir un nombre raisonnable de chiffres significatifs ( 3 la plupart du temps) et
être affecté d’une unité. On doit utiliser la notation scientifique(par exemple e = 1,60 x 10-19C) pour les
nombres très grands ou très petits.
4. Vérifier la validité de la solution trouvée : si on trouve pour la vitesse d’un électron trois fois la vitesse de
la lumière, il y a sûrement une erreur.
5. Dans le cas d’une résolution algébrique, vérifier la validité de la solution par analyse dimensionnelle ou
en affectant à certains paramètres des valeurs limites(par exemple une force doit toujours tendre vers
zéro si la distance tend vers l’infini).
Outils mathématiques utilisés

1. Algèbre élémentaire : résolution d’équations du premier et du deuxième degré, de systèmes d’équations
linéaires.
2. Trigonométrie élémentaire : sinus, cosinus, tangente dans le triangle rectangle et dans le cercle
trigonométrique.
3. Algèbre vectorielle : addition de vecteurs, composantes rectangulaires et polaires, vecteurs unitaires,

 
produit scalaire ( deux formes : A  B  AB cos  Ax B x  Ay B y ) et produit vectoriel.
4. Intégrales définies pour le calcul du champ et du potentiel d’une distribution continue.
5. Dérivées de fonctions simples pour le calcul des extremums et pour le calcul du champ à partir du
potentiel.
6. Développement en série(formule du binôme) : si 𝒛 ≪ 𝟏, alors :(𝟏 + 𝒛)𝒏 ≅ 𝟏 + 𝒏𝒛; ce développement vise à

obtenir une approximation du champ ou de la force d’une distribution de charge à grande distance.
3
Exigences au niveau de la présentation du

rapport de laboratoire
1) Préparez une page titre avec les informations suivantes :
 Titre du rapport.
 Les auteurs.
 Le destinataire.
 Titre et numéro du cours, numéro du groupe et date.
2) Indiquez le but du laboratoire.
3) Rédigez à l’aide du tableur Excel un tableau des mesures recueillies au laboratoire.

Le tableau comprend :
 Un titre.
 Symbole approprié des quantités mesurées ou calculées.
 Unités.
 Incertitudes.
 Valeur numérique en tenant compte des chiffres significatifs.
4) Tracez le ou les graphiques s’il y a lieu à l’aide du tableur Excel (voir le texte « Tableaux et
graphiques avec EXCEL ») en insérant:
 Un titre.
 Les barres d’erreur.
 La courbe de tendance à l’aide d’un trait plein et fin.
 Les points permettant de tracer les droites de pente maximale et minimale.
 Les droites de pente maximale et minimale à l’aide d’un trait en pointillé.
 Les équations de ces droites et leur coefficient de détermination.
5) Pour chaque cas différent, établissez la formule algébrique de l’incertitude absolue (éventuellement
établir d’abord celle de l’incertitude relative): pour ce faire, on utilisera la méthode des extrêmes ou
les règles simples. Voir le texte « Évaluation des incertitudes au laboratoire ».
Ensuite, pour chaque cas différent, calculer la valeur numérique de l’incertitude.
6) Indiquez la source principale d’incertitude sur les résultats obtenus à l’aide de l’incertitude relative.
Voir le texte « Évaluation des incertitudes au laboratoire ».
7) Conclusion: On peut répondre aux questions suivantes :

a) Les buts du laboratoire sont-ils atteints?
b) Les résultats expérimentaux confirment-ils le modèle théorique?
On doit vérifier à cet effet si l’écart entre les valeurs expérimentales obtenues et les valeurs
attendues (généralement admises ou déduites du modèle théorique) est significatif ou non. On
doit illustrer cet écart par un diagramme et indiquer la cause éventuelle d’un écart significatif.
Voir le texte « Évaluation des incertitudes au laboratoire ».
4
INCERTITUDES SUR LES

INSTRUMENTS DE MESURE
MULTIMÈTRE EXTECH 410
NOTE : Selon les conditions de l’expérience, on ajoutera l’écart statistique entre plusieurs prises de la
mesure.
5
DÉPLACEMENT ET ÉQUILIBRE DES

CHARGES ÉLECTRIQUES (Version2)
Description du générateur Van de Graaff
Conducteur
sphérique qui
emmagasine les
charges
Peigne Courroie de
métallique qui caoutchouc qui
collecte les transporte les
charges sur la charges
courroie et les
transfère sur la
sphère
Matériau (laine) qui 6

cède ses électrons
par frottement à la
courroie
DÉPLACEMENT ET ÉQUILIBRE DES CHARGES (version 2)
INSTRUMENTS UTILISÉS
- Un électroscope : il détecte des charges électriques et donne une indication de leur grandeur.
Collecteur L’indicateur de l’électroscope bouge sous l’influence d’objets chargés

Bague qu’on approche du collecteur sans le toucher ou lorsqu’on dépose par
isolante contact des charges sur le collecteur.
Indicateur
- Une source électrostatique (3000V)
- Trois sphères conductrices :
Aluminium On se sert de l’une d’elles pour « prélever » des

charges sur la source électrostatique (3000V)
Tige
isolante
- Un condensateur ajustable à plateaux circulaires :
P1 P2
P1 et P2 sont des plateaux circulaires à distance

d d variable.
Base
isolante
7
HYPOTHÈSES:
On devra fonder les explications des phénomènes observés sur les trois hypothèses
suivantes :
1. Des charges de même signe se repoussent et des charges de signes contraires s’attirent.
2. Seules les charges électriques NÉGATIVES se déplacent dans un conducteur solide sous
l’influence d’autres charges, celles-ci pouvant être soit positives soit négatives.
3. À l’équilibre électrostatique (tout mouvement de charge a cessé) la force électrique résultante sur
chaque charge est nulle.
Il suit de ces hypothèses qu’un objet chargé placé près d’un conducteur produit une séparation
des charges.
EXPÉRIENCES:
Répondez aux questions sur les feuilles du texte à l’endroit prévu: ce texte peut être à
remettre, demandez à votre professeur.
Expérience I: Charge d’une sphère conductrice par influence.
Initialement la sphère I est chargée positivement à l’aide de

la source électrostatique (3000V) et les sphères II et III sont
neutres.
I II III
a) Il s’agit maintenant en se servant des sphères II et III de charger la sphère II négativement sans
que ni II ni III ne viennent en contact ( contact physique ou étincelle) avec I durant l’opération.
Vérifiez avec l’électroscope que la sphère II est bien chargée négativement.
b) Illustrez à l’aide de schémas et pour chacune des étapes suivantes la façon de procéder pour
charger la sphère II négativement. Indiquez par des signes – et/ou + la présence de charges sur
chacune des sphères.
8
Étape A:
Étape B:
c) Expliquez comment vous avez procédé pour identifier le signe des charges sur la sphère II à
l’aide de l’électroscope.
Expérience II: Mouvement d’une petite sphère conductrice suspendue entre les plateaux du
condensateur.
État initial du système
P1 d1=d2=1mm
P2
La sphère est chargée positivement et
d1 d2 est tenue éloignée du condensateur.
Le condensateur et la petite sphère
suspendue sont initialement neutres.
9
Mouvement initial de la petite sphère
P1 P2 P1 P2
On éloigne ensuite la sphère chargée.

On touche le plateau P1 avec la sphère Sur le dessin dessus, indiquez les
chargée. signes sur les plaques et sur la petite
sphère et décrire son mouvement
jusqu’à l’arrêt de celle-ci. Utilisez au
besoin les autres dessins de la page
suivante.
1
2
3 4
Sur les dessins ci-dessus, indiquez les signes sur les plaques et sur la sphère et indiquez
où se trouve la petite sphère
10
Mouvement final de la petite sphère.

On relie P2 à la terre. Décrivez le mouvement
P1 P2 de la petite sphère en indiquant les charges
prises par les plaques et par la petite sphère.
Au besoin, complétez les dessins ci-dessous.
Mise à la terre
P1 P2
P1 P2
P1 P2 P2
P1
11
LIGNES ÉQUIPOTENTIELLES ET
LIGNES DE CHAMP
I. But
Étudier expérimentalement le concept de champ électrique et sa relation à celui de potentiel électrique.
Schéma du montage:
Source de tension
(V)
II. Manipulations
1. À l’aide des gabarits en plastique, dessiner sur une feuille blanche le système de charges choisi.
Suivre les instructions données oralement. Veillez à ce que la feuille soit bien fixée sur l’appareil.
2. Régler la source de tension à 6,5V à l’aide du multimètre.
3. À l’aide de la sonde, repérer 7 points où le potentiel vaut 6V. Utiliser un crayon à mine pour
marquer le point.
4. Répéter l’étape 2. pour les valeurs de potentiel de 5V, 4V, 3V, 2V, 1V.
5. Relier les points de même potentiel par une courbe lisse. Identifier chaque ligne équipotentielle par
sa valeur en volt.
6. Tracer sept lignes de champ.
12
III. Calcul et tracé du champ moyen.
V
Le champ moyen est défini par E  où V est la différence de potentiel et s la distance entre les
s
deux équipotentielles. Il est à peu près égal au champ à mi-chemin entre deux équipotentielles.
Choisir un point situé entre deux

équipotentielles et calculer la valeur du
4V 3V Équipotentielle champ moyen.
Tracer le champ moyen en utilisant une
Ligne de champ échelle convenablement choisie. Voir la
figure.
Le champ est dirigé vers les petits
potentiels.
s Exemple de calcul :
Si s = 2cm, alors
∆𝑉 (4 − 3)V
𝐸= =
𝑠 2cm
0,5V
𝐸= = 50V/m
cm
Choix d’une échelle:

Pour représenter un champ électrique en V/m par une flèche mesurée en cm, on doit choisir une
échelle.
Le choix de l’échelle n’est pas unique mais on doit s’arranger pour que la flèche ne soit ni trop grande
ni trop petite. Dans le cas présent une échelle possible serait : 25V/m↔1cm, donc le champ serait
représenté par une flèche de 2cm.
Refaire le même travail pour deux autres points situés entre deux équipotentielles. On doit prendre la
même échelle pour tous les points.
Conserver la feuille contenant les lignes équipotentielles, les lignes de champ et les tracés des champs
électriques pour consultation ultérieure.
IV. Éventuellement refaire les étapes II et III pour un autre système de charges
13
203NYB SECTION 2.4 Laboratoire 3 (Théorie)
ÉTUDE THÉORIQUE DE LA DÉVIATION

DES ÉLECTRONS DANS UN TRC
SCHÉMA D’UN TRC
y
e
D Dv
A B
e
e z
C L
I II
III
L
Le filament chauffé éjecte des électrons avec une vitesse négligeable(effet thermoélectronique). Les électrons
pénètrent dans la région I.
Région I les électrons sont accélérés par la différence de potentiel Va = VB - VA entre les plaques
accélératrices A et B.
Région II les électrons sont déviés par la différence de potentiel Vv=VD – VC entre les plaques déviatrices
verticales C et D. Cette région peut être aussi celle de la déviation horizontale due à la différence
de potentiel Vh

Région III Les électrons suivent une trajectoire rectiligne puisqu’ils ne sont plus soumis à aucune force et
leur vitesse est constante.
Note Contrairement aux schémas de ce texte, les distances entre les plaques accélératrices et déviatrices sont en réalité
beaucoup plus petites que leurs largeur et longueur; ce qui justifie l’approximation de considérer le champ uniforme
entre les plaques.
14
RÉPONDRE AUX QUESTIONS SUIVANTES :
I. Région I : plaques accélératrices

 
1. Tracer les vecteurs E et Fe qui représentent le champ électrique et la force exercée sur l’électron
dans la région I
2. En supposant la vitesse de l’électron négligeable en A, trouver l’expression de sa vitesse vZ en B en

appliquant la conservation de l’énergie K+q V=0. L’expression de vZ est fonction de Va , de me et
de e.
me et e représentent la masse et la valeur absolue de la charge de l’électron.
A B
Calculs
15
II. Région II : plaques déviatrices
Y1
Z1
On suppose que Y1 est beaucoup plus petit que Z1 pour pouvoir considérer le champ électrique uniforme entre
les plaques.
 
1. Tracer les vecteurs E (champ électrique) et Fe (force s’exerçant sur l’électron) entre les plaques C et
D de la figure précédente.
2. Déterminer une expression du temps de séjour t de l’électron entre les plaques déviatrices C et D; t est
fonction de Z1 et de vZ .
Calculs
3. Déterminer l’expression de l’accélération ay de l’électron entre les plaques C et D; ay est fonction de

Vv , Y1 ,e et me .
Calculs
4. À partir des expressions trouvées en 2. et 3. , établir l’expression de la vitesse finale vyf de l’électron à
sa sortie des plaques C et D; vyf est fonction de Vv , Y1 , vZ , Z1 , e et me .
Calculs
16
III. Région III (hors plaques)

e Dv
D

L
Écran
C
L est la distance entre le centre des plaques déviatrices et l’écran. On a :DV = L tan 
1. À partir de cette dernière équation, établir l’expression suivante pour DV :
 Z1 L 
DV    Vv
 2Y1 Va 
Calculs
Z1 L
2. On définit la « constante du tube » KT = qui ne dépend que de la géométrie du tube.
2Y1
 K 
Donc : DV   T  Vv . Le graphique de DV en fonction de Vv est une droite de pente
 Va 
m =( KT / Va )
Si l’origine de l’axe DV ne coïncide pas avec le centre de

DV l’écran, la droite ne passe pas par l’origine et l’équation
devient DV = m Vv + D0 où D0 est l’ordonnée à l’origine.
Do
Vv
17
203NYB SECTION 2.5 Laboratoire 3 (Guide TRC)
GUIDE D’UTILISATION DU TRC
ON-OFF
ÉCRAN
INTENSITÉ
FOYER
D.C. PLAQUES HORZONTALES
D.C. PLAQUES VERTICALES
PLAQUES
HORIZONTALES
GAIN
VERTICAL ONDE EN DENTS DE SCIE GAIN
HORIZONTAL
FRÉQUENCE
50
1 100
ENTRÉE
EXT.
X50
X1 X100
VERNIER(FRÉQUENCE)
ENTRÉE VERTICALE TÉMOIN ENTRÉE HORIZONTALE
18
203NYB SECTION 2.5 Laboratoire 3 (Guide TRC)
BOÎTE DE LECTURE GRISE
DÉVIATION VERTICALE
DÉVIATION HORIZONTALE
DENTS DE SCIE
POTENTIEL
PLAQUES
ACCÉLÉRATEUR
HORIZONTALES
_
DESCRIPTION DES FONCTIONS DU TRC
 ON-OFF INTENSITÉ :contrôle l’intensité du faisceau d’électrons

 D.C. PLAQUES VERTICALES : applique une d.d.p. constante aux plaques verticales.
 D.C. PLAQUES HORIZONTALES : applique une d.p.p. constante aux plaques horizontales.
 GAIN VERTICAL : les deux contrôles permettent d’amplifier le signal appliqué à l’ « ENTRÉE
VERTICALE »
 PLAQUES HORIZONTALES : les deux contrôles permettent d’ajuster la fréquence de l’onde en dents
de scie appliquée aux plaques horizontales. Si le sélecteur est placé sur « ENTRÉE EXT »,
l’alimentation des plaques se fait aux bornes de « ENTRÉE HORIZONTALE ».
 GAIN HORIZONTAL : permet d’amplifier le signal appliqué aux plaques horizontales.
 ENTRÉE VERTICALE : bornes permettant d’alimenter les plaques verticales.
 TÉMOIN : s’il est allumé, tous les circuits internes de l’appareil sont alimentés.
 ENTRÉE HORIZONTALE : permet d’alimenter les plaques horizontales.
 FOYER : permet d’ajuster la taille du spot.
BOÎTE DE LECTURE
 DÉVIATION VERTICALE :permet la lecture de la d.d.p. aux bornes des plaques de déviation verticale.
 DÉVIATION HORIZONTALE :permet la lecture de la d.d.p. aux bornes des plaques de déviation
horizontale.
 POTENTIEL ACCÉLÉRATEUR : permet de lire la d.d.p. accélératrice réduite.( 1V que l’on doit
ensuite multiplier par le facteur d’amplification F).
 DENTS DE SCIE- PLAQUES HORIZONTALES: en court-circuitant les deux bornes, les plaques
horizontales sont alimentées par une onde en dents de scie.
19
203-NYB SECTION 2.6 Laboratoire 3 (TRC)
DÉVIATION DES ÉLECTRONS
DANS UN TUBE À RAYONS CATHODIQUES (TRC)
1. BUTS
1.1. Valider expérimentalement deux lois fondamentales en physique : celle de l’électrostatique et

celle de la conservation de l’énergie, et le faire en déterminant expérimentalement si la relation
entre la déviation et la différence de potentiel déviatrice est linéaire tel que prévu par le modèle
théorique développé précédemment.
Dv  m Vv  D0
Dv est la déviation verticale du spot lumineux sur l’écran.
V v est la différence de potentiel de déviation verticale (d.d.p. 1 déviatrice)
m est la pente du graphique
D0 est la valeur de D lorsque Vv = 0
Il y a une relation analogue pour la déviation horizontale.
1.2. Déterminer expérimentalement la constante du tube KTexp
KTexp = m Va
Va est la différence de potentiel entre les plaques accélératrices.
#OSC ΔVa (V) #OSC ΔVa (V)

1 1350 ± 50 8 1250 ± 50
2 1250 ± 50 9 1230 ± 50
3 1350 ± 50 11 1330 ± 50
4 1250 ± 50 12 1350 ± 50
5 1350 ± 50 13 1350 ± 50
6 1230 ± 50
Il est aussi intéressant de calculer la valeur de la constante du tube telle qu’obtenue dans le modèle
Z L
théorique : K Tthéo  1 . Les symboles Z1, L et Y1 sont définis dans le texte précédent.
2Y1
Notons qu’il y a une constante du tube pour chaque type de déviation : KTh pour la déviation horizontale et
KTv pour la déviation verticale.
2. MATÉRIEL
 1 oscilloscope
 1 Voltmètre EXTECH 410 pour mesurer la différence de potentiel déviatrice.
 Fils de connexion
1
d.d.p : abréviation de différence de potentiel
20
3. SCHÉMA DE L’OSCILLOSCOPE
D D’ Dv
A B
 Dv
C C’
Plaques Plaques de Plaques de

accélératrices déviation déviation
verticale horizontale
Va=VA - VB Vv=VD - VC Vh=VD’ - VC’
4. MANIPULATIONS
Ajuster la taille et l’intensité du spot lumineux à l’aide des boutons appropriés sur le devant de l’appareil
(FOYER et INTENSITÉ)
Déviation verticale :
Brancher le voltmètre EXTECH 410 pour mesurer la d.d.p. (différence de potentiel) de déviation verticale
Vv entre les bornes de la boîte grise sur le côté de l’appareil.
Prise des mesures :
En utilisant le bouton DC PLAQUES VERTICALES sur le devant de l’appareil, faire varier la déviation Dv
de –2,5cm à 2,5cm (avec un pas de 0,5cm) par rapport au centre du quadrillage de l’écran; ce qui fait 11
mesures.
Pour tenir compte des fluctuations et pour chaque valeur de Dv mesurer les valeurs maximum Vvmax et
minimum Vvmin de Δ𝑉𝑣 avec le voltmètre EXTECH 410 (ajuster l’échelle au besoin).
Δ𝑉 +Δ𝑉
Pour calculer Δ𝑉𝑣 : Δ𝑉𝑣 = 𝑣𝑚𝑎𝑥 𝑣𝑚𝑖𝑛
2
Ne pas oublier de relever le numéro sur le dessus de l’appareil ce qui vous permettra de déterminer le
potentiel accélérateur Va .
Déviation horizontale :
Procéder comme pour la déviation verticale mais en branchant le voltmètre EXTECH 410 entre les bornes
de déviation horizontale de la boîte grise pour mesurer maintenant Vh (d.d.p. de déviation horizontale)
Utiliser le bouton DC PLAQUES HORIZONTALES sur le devant de l’appareil pour faire varier la déviation
horizontale Dh de –2,5cm à 2,5cm avec un pas de 0,5cm.
21
5. Incertitude dans les mesures (aussi voir page 5 du cahier)
 Sur Vv ou Vh :

Δ𝑉 −Δ𝑉
o Incertitude due à la fluctuation pour Vv : 𝑣𝑚𝑎𝑥 𝑣𝑚𝑖𝑛 (idem pour Vh )
2
o Incertitude due au manque de précision de l’appareil : 2 unités sur le dernier chiffre à droite.
o Incertitude due au manque de justesse de l’appareil: 0,5% de la valeur lue (attention si la valeur
est négative, prendre la valeur absolue)
 Sur Dv ou Dh :
o Incertitude due à la fluctuation de la position du spot : cette position varie-t-elle de 1mm, 2mm,
plus?
o Incertitude due à l’étendue du spot (≈ 1mm)
o Incertitude due à la lecture sur l’échelle millimétrique : on peut l’évaluer à une fraction de la plus
petite division. Le choix de cette fraction dépend, entre autres, de l’acuité visuelle de
l’expérimentateur.
6. Incertitudes sur les valeurs calculées
Les valeurs calculées sont la pente m et la constante du tube KTexp =m Va
 Pour la pente, utiliser la méthode décrite pages 2.13.3 et 2.13.4 du cahier de travaux pratiques :
m = (mmax – mmin) / 2.
 Pour KTexp utiliser les règles simples relatives au produit et au quotient :
A B C
Si A = B C ou B / C, alors :  
A B C
A B C D
 Pour KTthéo utiliser la règle simple au produit et au quotient : si A=BC/D alors   
A B C D
7. Comparaison de KTthéo avec KTexp
KTexp est la valeur expérimentale de la constante calculée à partir de la pente du graphique :

KTexp =m Va
Z L
KTthéo est la valeur théorique de la constante du tube : K T théo  1
2Y1
Pour la déviation horizontale les valeurs sont :L=(22,0 ± 0,2)cm

Z1=(1,9 ± 0,1)cm
Y1=(0,35 ± 0,02)cm
Pour la déviation verticale les valeurs sont : L=(24,0 ± 0,2)cm

Z1=(1,9 ± 0,1)cm
Y1=(0,35 ± 0,02)cm
Comparer deux valeurs signifie : déterminer si, compte tenu des incertitudes, les deux valeurs sont compatibles
ou non compatibles ; pour deux valeurs compatibles, on doit avoir recouvrement des zones d’incertitude (Voir
pages 66 et 67).
22
Déviation verticale des électrons dans un TRC
 Vv max  Vv min L
Géométrie du tube
# V V cm
1 ±
2
3 Z1
4 cm
5 ±
6
7 Y1
8 cm
9 ±
10
11 Va
V
±
 Vv Dv
# V cm
1 ± ± cellules blanches:rentrer
les données à la main.
2 ± ±
Cellules bleues:rentrer une
3 ± ± formule ou une fonction
4 ± ±
5 ± ±
6 ± ± m D0
7 ± ± cm/V cm
8 ± ±
9 ± ±
10 ± ± m:pente du graphique
11 ± ± Do:ordonnée à l'origine
mmax :pente maximum
mmin: pente minimum
Nouveaux points
1 ± ±
2 ± ±
Points pour pente maximum m max

1 cm/V
2
Points pour pente minimum m min K exp

1 cm/V cm
2 ±
K théo
m cm
cm/V Écart relatif(%) ±
±
23
Déviation horizontale des électrons dans un TRC
 Vh max  Vh min L
Géométrie du tube
# V V cm
1 ±
2
3 Z1
4 cm
5 ±
6
7 Y1
8 cm
9 ±
10
11 Va
V
±
 Vh Dh
# V cm
1 ± ± cellules blanches:rentrer
les données à la main.
2 ± ±
3 ± ± formule ou une fonction
4 ± ±
5 ± ±
6 ± ± m D0
7 ± ± cm/V cm
8 ± ±
9 ± ±
10 ± ± m:pente du graphique
11 ± ± Do:ordonnée à l'origine
mmax :pente maximum
mmin: pente minimum
Nouveaux points
1 ± ±
2 ± ±
Points pour pente maximum m max

1 cm/V
2
Points pour pente minimum m min K exp

1 cm/V cm
2 ±
K théo
m cm
cm/V Écart relatif(%) ±
±
24
203-NYB SECTION 2.7 Laboratoire 4 (Résistance)
RÉSISTANCE OHMIQUE ET NON-

OHMIQUE
1. BUTS
Valider expérimentalement la loi d’Ohm dans le cas de deux types de conducteurs.

Valider éventuellement un modèle linéaire ou un autre.
En déduire la valeur de la résistance du conducteur.
2. MATÉRIEL
 Une résistance de  500 (10W)

 Une lampe à incandescence
 Deux multimètres EXTECH 410
 Une source de différence de potentiel (d.d.p.)
 Fils de connexion
3. RÉSISTANCE NON-OHMIQUE
 SCHÉMA DU MONTAGE Lampe à

incandescence
Ampèremètre
+ _
f.é.m. 
Voltmètre
+ _
20
 MANIPULATIONS
 Prendre 18 valeurs de la d.d.p. comprises entre 0 et 30V (sur l’échelle 200V) et de l’intensité de courant (sur
l’échelle 20A).
 Incertitudes des mesures :

 voltmètre: sur l’échelle 200V: deux unités sur le dernier chiffre à droite + 0,5%
de la valeur lue.
 Ampèremètre: sur l’échelle 20A: trois unités sur le dernier chiffre à droite
+2,5% de la valeur lue.
4. RÉSISTANCE OHMIQUE
 SCHÉMA DU MONTAGE
Ampèremètre Voltmètre
_ + _
+
Source 
R
 MANIPULATIONS
o Mesurer la valeur de la résistance avec l’ohmmètre.

o Prendre 10 valeurs de la d.d.p comprises entre 0 et 30V (sur l’échelle 200V) et de l’intensité
de courant (sur l’échelle 200mA).
 Incertitude des mesures (aussi voir page 5 du cahier) :

 voltmètre: sur l’échelle 200V :deux unités sur le dernier chiffre à droite + 0,5%
de la valeur lue.
 Ampèremètre: sur l’échelle 200mA: trois unités sur le dernier chiffre à droite
+ 1,5% de la valeur lue.
 Ohmmètre: sur l’échelle 2000, deux unités sur le dernier chiffre à droite +
1% de la valeur lue.
21
Résistance non ohmique
I V
A V
1 ± 0.00 ±
2 ± 1.000 ±
3 ± 2.0 ±
4 ± 3.0 ±
5 ± 4.0 ±
6 ± 6.0 ±
7 ± 8.0 ±
8 ± 10.0 ±
9 ± 12.0 ±
10 ± 14.0 ±
11 ± 16.0 ±
12 ± 18.0 ±
13 ± 20.0 ±
14 ± 22.0 ±
15 ± 24.0 ±
16 ± 26.0 ±
17 ± 28.0 ±
18 ± 30.0 ±
Utiliser une courbe de tendance de type

polynomiale de degré 2
22
Résistance ohmique
Nom
Nom
I V m V0
mA V k V
1 ± ±
2 ± ±
3 ± ± cellules blanches:rentrer les données à la main.
Cellules bleues:rentrer une formule ou une fonction
4 ± ±
5 ± ±
6 ± ± m: pente du graphique
7 ± ± mmax:pente maximum
8 ± ± mmin:pente minimum
9 ± ± V0: ordonnée à l'origine
10 ± ± Vomax : ordonnée à
l'origine maximum.
Nouveaux points
Vomin :ordonnée à l'origine
minimum
1 ± ±
2 ± ±
Points pour pente maximum m max  V 0 min

1 k V
2
Points pour pente minimum m min  V 0 max

1 k V
2
R mesurée à R m
l'ohmmètre  k
± ±
V0
V
±
23
203-NYB SECTION 2.8 Laboratoire 5 (Kirchhoff)
LABORATOIRE SUR LES LOIS DE

KIRCHHOFF
1.- BUT DU LABORATOIRE
Vérifier expérimentalement les lois de Kirchhoff.
2.- SCHEMA DE MONTAGE
3.- PROCÉDURE À SUIVRE

i. Mesurer les valeurs exactes des six résistances et utiliser ces valeurs par la suite.
ii. Monter le circuit en ajustant la tension de la source à 7.5 volts.
iii. Mesurer les courants dans chacune des résistances (échelle 200mA).
iv. Mesurer les tensions aux bornes de chacune des résistances (échelle 2V ou 200V)
v. Établir les trois équations de Kirchhoff pour les courants I dans les trois nœuds a, b, et c.
vi. Vérifier que ∑ 𝐼𝑒𝑥𝑝 = 0 (Tab. 6.1) ou ∑ 𝐼𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 = ∑ 𝐼𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 (tab.6.2) selon la convention
utilisée en classe pour les trois nœuds a, b et c.
vii. Établir les trois équations de Kirchhoff pour les tensions dans les trois mailles x, y, et z.
viii. Vérifier que  𝛥𝑉𝑒𝑥𝑝 = 0 pour les trois mailles x, y, et z (Tab. 6.1 ou 6.2).
20
Incertitudes des mesures (aussi voir page 5 du cahier) :
-Voltmètre : échelles 2 V et 200 V : 2 unités sur le dernier chiffre à droite + 0,5% de la lecture.
-Ampèremètre : échelle 200 mA : 3 unités sur le dernier chiffre à droite + 1,5% de la lecture.
4.- TABLEAU DES MESURES ET DES RÉSULTATS

Rnom Rexp Iexp ΔVexp
() () (mA) (Volts)
R1 50 ± ±
R2 25 ± ±
R3 75 ± ±
R4 100 ± ±
R5 15 ± ±
R6 15 ± ±
5.- VÉRIFICATION EXPÉRIMENTALE DES LOIS DE KIRCHHOFF

Utiliser les tableaux 5.1 ou 5.2 selon la convention utilisée en classe.
Tableau 5.1
IR1 IR2 IR3 IR4 IR5 IR6  Iexp
Nœud a ± ± ± ±
Nœud b ± ± ± ±
Nœud c ± ± ± ±
ΔVR1 ΔVR2 ΔVR3 ΔVR4 ΔVR5 ΔVR6 ΔV  ΔVexp
± ± ± ± ±
Maille x
± ± ± ±
Maille y
± ± ± ±
Maille z
21
Tableau 5.2
Nœud a IR6 = IR1+ IR2

± = ±
Nœud b IR1+ IR5 = IR3
± ±
Nœud c IR2 = IR4+ IR5
± = ±
Maille x ΔVR1 + ΔVR3 + ΔVR6 + ΔV =  ΔVexp

± + ± + ± + ± = ±
Maille y ΔVR1 + ΔVR2 + ΔVR5 =  ΔVexp

± + ± + ± = ±
Maille z ΔVR3 + ΔVR4 + ΔVR5 =  ΔVexp

± + ± + ± = ±
6.- VALEURS THÉORIQUES DES COURANTS
Tableau 6
𝐼𝑡ℎé𝑜 ∆𝐼𝑡ℎé𝑜
(mA) 𝐼𝑡ℎé𝑜
I1 ± 7%
I2 ± 6%
I3 ± 6%
I4 ± 6%
I5 ± 11%
I6 ± 5%
22
Lois de Kirchhoff(II) - Branchement
R6≈ 𝟏𝟓𝛀
A A
+ R2≈ 𝟐𝟓𝛀
_ R1≈ 𝟓𝟎𝛀
R5≈ 𝟏𝟓𝛀
B C
R3≈ 𝟕𝟓𝛀 R4≈ 𝟏𝟎𝟎𝛀
D D
23
LOI de KIRCHHOFF(II)
Matrice des coefficients-Résistances en  Constantes
I1 I2 I3 I4 I5 I6 ( en V)
=
=
=
=
=
=
Résultats Vérification
La colonne
A mA
Vérification doit
I1  #VALEUR! #VALEUR! #VALEUR!
être identique à
la colonne des
Constantes
Note : équations sous forme matricielle.

Exemples :
L’équation 𝑅1 𝐼1 + 𝑅4 𝐼4 − 𝑅6 𝐼6 − 4 = 0
S’écrit sous forme matricielle :
𝑅1 0 0 𝑅4 0 −𝑅6 = 4
L’équation 𝐼1 + 𝐼4 = 𝐼5
S’écrit :
1 0 0 1 -1 0 = 0
24
203-NYB SECTION 2.9 Laboratoire 6 (Condensateur)
DÉCHARGE ET CHARGE D’UN

CONDENSATEUR
BUT
Étudier la variation de la différence de potentiel (d.d.p.) aux bornes d’un condensateur pendant sa
charge et sa décharge en fonction du temps.
Déterminer la constante de temps  du circuit.
MATÉRIEL
1 chronomètre au centième de seconde.

1 multimètre EXTECH 410 utilisé en voltmètre (incertitude: deux unités sur le dernier chiffre à droite +
0,5% de la valeur lue) de résistance interne 10 M =107 (incertitude : 2%)
1 source de d.d.p. (0-30V)
1 condensateur 1,0F=10-6F à ± 10%
Commutateur et fils
EXPÉRIENCES
A. Décharge d’un condensateur

Mesure préliminaire : ajuster la tension (différence de potentiel) de la source à 30,0V à l’aide du
voltmètre. Garder ce réglage pendant tout le laboratoire.
 Construire le circuit suivant et le faire vérifier par le professeur.
Position A : charge instantanée

Position B : Décharge à travers la résistance R du voltmètre
Le voltmètre mesure la d.d.p. à ses propres bornes; elle est la même que celle aux bornes du
condensateur, soit VC.
 Mesurer les temps requis pour que la d.d.p. aux bornes du condensateur VC passe de 30 à
20V; répéter 4 fois cette mesure (5 essais en tout).
De la même façon, mesurer les temps requis pour que VC passe de 30 à 12 V, de 30 à 10V de
30 à 8V, de 30 à 6V, de 30 à 4V, de 30 à 2V. (5 essais à chaque fois)
20
Analyse des résultats (décharge)
Tracer deux graphiques de VC en fonction du temps (temps moyen des 5 essais). Voir les feuilles ci-
jointes sur l’utilisation d’EXCEL.
1er graphique
 Utiliser une échelle logarithmique en VC (axe vertical)
 Tracer les barres d’erreur
 Tracer la meilleure droite
 Tracer les droites limites (pente max, min)
 Calculer la pente et son erreur. En déduire la constante de temps et son erreur
Rappel :
Pendant la décharge d’un condensateur de capacité C dans une résistance R on a :
t
VC (t )  V0 e 
où =RC et V0 est la d.d.p. initiale aux bornes du condensateur.
Si t=, on a: VC (t   )  V0 e

1
 0,368V0
−𝑡
On a aussi: 𝑙𝑛(𝛥𝑉𝐶 ) = + 𝑙𝑛(𝛥𝑉0 ).Cette équation est bien celle d’une droite avec une échelle
𝜏
logarithmique sur l’axe vertical. -1/ représente la pente du graphique (m = -1/).
2ème graphique
 Mêmes données que pour le 1er graphique mais avec une échelle ordinaire sur l’axe
vertical(VC )
 Tracer les barres d’erreur.
 Tracer une courbe de tendance exponentielle. Tracer à la main les deux courbes
limites (supérieure et inférieure). Déduire de ce graphique la valeur de la constante de
temps  et de son erreur .Voir à ce sujet les feuilles « Utilisation d’EXCEL à la fin de ce
texte »
Note: donner un exemple de calcul d’erreur pour chaque cas différent.
21
B. Charge d’un condensateur

Construire le circuit suivant :
Position A : charge à travers la résistance R du

voltmètre
R
Position B : décharge instantanée
A B
Voltmètre
Source de tension
 C
 A V

Le voltmètre mesure la différence de potentiel à ses propres bornes, soit VR .Si VC désigne la
différence de potentiel aux bornes du condensateur, on a :
VR + VC = 
Donc VC =  VR ( = 30,0 V )
On va mesurer VR avec le voltmètre et en déduire VC par l’équation ci-dessus.
 Mesurer les temps requis pour que la d.d.p. aux bornes de la résistance VR passe de 30 à
20V; répéter 4 fois cette mesure(5 essais en tout).
De la même façon, mesurer les temps requis pour que VR passe de 30 à 15V, de 30 à 12 V,
de 30 à 8V, de 30 à 6V, de 30 à 4V, de 30 à 2V. (5 essais à chaque fois)
Note : remarquer que VR diminue (car le courant diminue) alors que VC augmente comme il
se doit pour une charge.
Analyse des résultats (charge).
3ème graphique
 Tracer le graphique de VC en fonction du temps(temps moyen des 5 essais). Voir les feuilles ci-
jointes sur l’utilisation d’EXCEL.
 Tracer les barres d’erreur
 Tracer à la main la meilleure courbe qui passe le plus près de tous les points et les deux courbes
limites. Déduire de ce graphique la valeur de la constante de temps  et de son erreur. Voir à ce
sujet les feuilles « Utilisation d’EXCEL à la fin de ce texte »
22
Rappel :
Pendant la charge d’un condensateur de capacité C à travers une résistance R on a :

𝛥𝑉𝐶 = 𝛥𝑉0 (1 − 𝑒 ⁄𝜏 ) où =RC et V0 est la d.d.p. maximale aux bornes du condensateur.
−𝑡
Si t = , on a:𝛥𝑉𝐶 (𝑡 = 𝜏) = 𝛥𝑉0 (1 − 𝑒 −1 ) = 0,632 𝛥𝑉0
 COMPARAISON ENTRE LES 4 VALEURS DE  OBTENUES 
Comparer entre elles les 4 valeurs de  :théo =RC et les valeurs expérimentales obtenues à partir des
3 graphiques. Les 4 valeurs sont-elles compatibles? L’écart entre elles est-il significatif? Illustrer par un
graphique.
Note: donner un exemple de calcul d’erreur pour chaque cas différent.
23
DÉCHARGE ET CHARGE D'UN

CONDENSATEUR (Excel 2013)
Dans ce laboratoire, référez-vous également au texte "Tableaux et graphiques avec
Excel 2013"
1- DÉCHARGE D'UN CONDENSATEUR
a- 1er GRAPHIQUE : (utiliser la procédure générale pour tracer un graphique)

Voici quelques indications supplémentaires pour les graphiques et les calculs qui s'y réfèrent:
 Axes :X: tmoy en s ; Y : VC en Volt .
 Erreurs :
sur tmoy : précision du chronomètre (0,01s) + écart max./2
sur VC : 0,5% de VC + deux unités sur le dernier chiffre à droite.
 Insérer une courbe de tendance "exponentielle"
 Choix d'une échelle logarithmique en Y:

Voir le texte "Tableaux et graphiques avec Excel 2013"point 10.
 Ajout d'un quadrillage horizontal (principal et secondaire).
Voir le texte "Tableaux et graphiques avec Excel 2013" points 13 et 14
 Quadrillage vertical (principal). Normalement il est déjà présent, mais on peut le modifier.
Voir le texte "Tableaux et graphiques avec Excel 2013" point 14
 Pour les valeurs de ln(VC): si I8 est la cellule qui contient la 1ère valeur de VC, faire:
=LN(I8) dans la cellule L8 qui contient la 1ère valeur de ln(VC)
Copier, coller pour les autres valeurs de ln( VC )
 Pour le calcul des pentes:

Cliquer Formule→ Insérer une fonction, (sélectionner statistique) et choisir la fonction
PENTE
Les valeurs de Y sont les valeurs de ln( VC ) et non celles de VC (à cause de l'axe
logarithmique en Y)
 Pour l'ordonnée à l'origineV0 : Cliquer Formule→ Insérer une fonction, (sélectionner

statistique) et choisir la fonction ORDONNÉE.ORIGINE
Les Y sont les ln(VC).
La valeur qu'on obtient est ln(V0); si cette valeur de ln(V0)se trouve dans la cellule B19, on
obtient la valeur de V0 en faisant: =EXP(B19) dans C19 qui contient la valeur de V0.
 Pour calculer les valeurs de VC des 2 nouveaux points: si C19 contient la valeur de V0 , A19 la
valeur de la pente et F17 la valeur de t du premier nouveau point, faire :
=C19 *EXP(A19*F17). Procéder de même pour le 2ème nouveau point.
 Calcul de  = -1/(pente); calculer l'erreur sur la pente et sur 
24
 Choisir le tracé pour la courbe de tendance :
Cliquer la courbe de tendance, bouton de droite de la souris →format de la courbe de
tendance→ type de tiret: plein. Choisir la valeur voulue(0,25).
b- 2ème GRAPHIQUE: avec les mêmes X et Y que pour le premier graphique, ne pas sélectionner
d’échelle logarithmique.
 Insérer une courbe de tendance "exponentielle".
Choisir le tracé .Voir plus haut.
Insérer les barres d'erreur.
Ne faire aucun calcul de pente ou d'ordonnée à l'origine.
 Modifier les échelles des axes pour avoir des subdivisions plus précises:
Voir le texte "Tableaux et graphiques avec Excel 2013" au point 10.
Utiliser les options suivantes pour les deux axes :
→unités
principale →1
secondaire →0,2
→ Graduations :
Type principal →à l’extérieure
Type secondaire →à l’intérieure
Procéder pour les deux axes.
 Quadrillages principal et secondaire pour les 2 axes :

Voir le texte "Tableaux et graphiques avec Excel 2013" points 13 et 14.
À partir du graphique fait à l'ordinateur tracer "à la main" deux courbes qui passent par les limites des barres
d'erreurs. Déterminer graphiquement max et min. En déduire ; voir la figure 2 plus loin dans ce texte.
25
2- CHARGE D'UN CONDENSATEUR

3ème graphique:
 Axes : X: t en s
Y: V C en V (Volt)
 Insérer les barres d'erreurs
 Pas de pente, pas d'ordonnée à l'origine et pas de courbe de tendance.
 Modifier les échelles sur les deux axes ( comme dans le graphique 2).
 Quadrillages principal et secondaire pour les deux axes.
 Tracer "à la main" une courbe lisse qui passe au mieux par tous les points.
 Tracer les courbes limites qui passent par les extrémités des barres d'erreur.
Déterminer graphiquement max et min. En déduire ;Voir la figure 3 plus loin dans ce texte.
Conclusion : comparer les trois valeurs de  obtenues avec les 3 graphiques) avec la valeur théorique théo= RC
(voir les valeurs de R et C dans le cahier de laboratoire)
A-t-on compatibilité ? Ou non?
26
Décharge d’un condensateur
Exemple d’échelle logarithmique sur l’axe vertical:
Décharge d'un condensateur

100
y = 50,756e-0,0513x
R2 = 1
y = 49,398e-0,0492x
R2 = 1
y = 50,06417e-0,05024x
R² = 0,99999
différence de potentiel en V
10
1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62
temps en s
Figure 1
On remarque que sur l’axe vertical les divisions ne sont pas égales, ce qui est typique
d’une échelle logarithmique. Le graphique a l’allure d’une droite à cause de l’échelle logarithmique
choisie sur l’axe vertical.
27
Différence de potentiel en V Décharge d'un condensateur
0,368V0
min  max Temps en s

Prendre V0 = 30V
Figure 2:
Décharge d’un condensateur
Détermination de  et 
28
Charge d'un condensateur
0,632V0
Différence de potentiel en V
min
max
 Temps en s
Prendre V0 = 30V
Figure 3
Charge d’un condensateur
Détermination de et 
Note : les trois graphiques doivent comporter un quadrillage. Vérifier le type de quadrillage(principal,
secondaire ,horizontal, vertical) aux pages 45, 46, 47.
29
Décharge d'un condensateur(graphique#1)

VC  V0e mt
t t moy Vc ln(  V c )

s s V
#1 #2 #3 #4 #5
± 20,0 ±
± 12,0 ±
± 10,0 ±
± 8,0 ±
± 6,0 ±
± 4,0 ±
± 2,0 ±
nouveaux points
m ln(  V 0 ) V0 1 ± ±
s -1 V 2 ± ±
Points pour pente maximum ln(  V c )

cellules blanches:rentrer les 1
données à la main. 2
f ormule ou une f onction
Points pour pente minimum ln(  V c )
1
2
m max m min
-1
s s -1
m
s -1
±
 calculé à partir de m  (1)

(gra phique #1) s
±
30
Charge d'un condensateur(graphique #3)
 V C   V 0 (1  e mt )
t t moy VR VC

s s V V
#1 #2 #3 #4 #5
± 20,0 ± 10,0 ±
± 15,0 ± 15,0 ±
± 12,0 ± 18,0 ±
± 8,0 ± 22,0 ±
± 6,0 ± 24,0 ±
± 4,0 ± 26,0 ±
± 2,0 ± 28,0 ±
(Vc)=(VR)
Comparaison des quatre valeurs de
 calculé du graphique # 1  (1) cellules blanches:rentrer les

s données à la main.
± Cellules bleues:rentrer une
formule ou une fonction
 calculé du graphique # 2  (2)

s
±
 calculé du graphique # 3  (3)

s
±
Capacité du condensateur C
F
±
Résistance interne du R
voltmètre M
±
 théorique  ( théo )
s
±
31
203-NYB SECTION 2.10 Magnétisme
FORCE ET CHAMP MAGNÉTIQUES

INTRODUCTION
Dans ce cours-laboratoire, nous allons étudier la force magnétique, son intensité et sa direction. Comme pour la
force électrostatique, on dira que la force magnétique s’exerce par l’intermédiaire d’un champ magnétique.
a. CHAMP MAGNÉTIQUE D’UN AIMANT

Un aimant constitue un système simple produisant un champ magnétique B .
Ligne de champ
Boussole
SUD NORD
S N
Les lignes de champ magnétique sortent par le pôle Nord et entrent par le pôle Sud.
Une boussole est un petit aimant pivotant. À sa position d’équilibre, son pôle Sud pointe toujours vers le
pôle Nord de l’aimant. On dit qu’il y a attraction entre deux pôles différents.
1. À l’aide d’une boussole, identifie les pôles de deux tiges aimantées.

2. Vérifie l’attraction entre deux pôles différents et la répulsion entre deux pôles identiques.
20
203-NYB SECTION 2.10 Magnétisme
b. FORCE EXERCÉE PAR UN CHAMP MAGNÉTIQUE SUR UN COURANT
1. Réalise le montage suivant :
Source de
d.d.p. A
+ Aimant
I
_ N S
B
2. Approche le pôle Nord de l’aimant du segment AB et augmente le courant dans le segment AB jusqu’à
l’obtention d’un mouvement de ce segment.
3. D’après ce mouvement, identifie le sens de la force exercée sur AB.
4. Inverse le sens du courant et recommence l’expérience.
5. Inverse le sens de l’aimant et recommence l’expérience.
6. Pour chacun des 4 cas illustrés, indique le sens du champ magnétique et le sens de la force magnétique
exercée sur le segment AB.
A A
N S S N
B B
A A
N S S N
B
B
Utiliser la notation « point », « croix »
Vecteur sortant de la page x Vecteur entrant dans la page
  
7. Vérifie si tes résultats sont conformes à l’équation F  I l  B
21
203-NYB SECTION 2.11 Magnétisme (démonstrations 2)
FORCE MAGNÉTIQUE ENTRE DEUX CONDUCTEURS
1. CHAMP MAGNÉTIQUE D’UN COURANT
Autour d’un courant, les lignes de champ magnétique ont la forme de cercles concentriques. Le sens du champ est
donné par la règle de la main droite.
I
I
2. À l’aide de la balance de courant( appareil qui contient deux segments conducteurs: un mobile et un fixe), réaliser
le montage suivant :
miroir
Source de d.d.p.
_
+
A B
C D
3. Un petit miroir est solidaire du segment AB; Il peut réfléchir un rayon lumineux provenant d’un laser. On peut
ainsi observer sur un écran le déplacement du rayon réfléchi qui correspond au mouvement du segment très
amplifié.
Écran
AB
CD Laser
48
203-NYB SECTION 2.11 Magnétisme (démonstrations 2)
4. Ajuster la balance de courant pour que les deux segments soient bien parallèles et pour que la distance entre les
segments soit de 3mm à l’équilibre quand aucun courant ne traverse les segments.
5. Ajuster le rayon-laser sur le miroir de la balance de courant et marquer la position du rayon réfléchi sur l’écran à 2
m du miroir. Attention : ne jamais envoyer le rayon-laser directement dans l’œil.
6. Faire circuler un courant de 4 A dans chacun des segments AB et CD. Réaliser les 4 combinaisons possibles pour
les sens des courants. D’après vos résultats, indiquer sur les dessins le sens du champ magnétique produit par le
segment CD à l’endroit où se trouve le segment AB et le sens de la force magnétique sur le segment AB.
I
A B A B A B A B
C D C D C D
C D
I
7. Vérifier vos résultats à l’aide de la règle de la main droite.
49
203-NYB Section 2.12 Magnétisme (démonstrations 3)
1.Induction dans une boucle ou un solénoïde
Aimant
Solénoïde
2. Lévitation magnétique
Anneau conducteur
Noyau de fer
Solénoïde
3. Courant induit utilisé pour

vaporiser de l’eau
solénoïde
Anneau conducteur
Circuit magnétique
50
4. Générateur de courant alternatif
Oscilloscope
Bobine Bobine
Aimant rotatif
51
5. Tube de Lenz
S
Métal non aimanté
N
Aimant
Tube
métallique
52
6. Frein magnétique
Plaque ou cadre
métallique qui pivote
et pénètre dans la
zone entre les deux
Pivot pôles d’un aimant
Sens du
mouvement
de la plaque

F freinage

B
Zone entre les deux pôles d’un

aimant
53
203-NYB Section 2.13 Évaluation des incertitudes
ÉVALUATION DES INCERTITUDES

DANS LES LABORATOIRES
1. Erreur absolue ou incertitude absolue sur une mesure effectuée plusieurs fois
En général, on peut identifier trois causes d’incertitude:
a. Manque de précision des instruments :
Instruments analogiques
échelle graduée
règle fraction de la plus petite division
thermomètre
etc.
Instrument numérique : une unité (ou deux) sur le dernier chiffre affiché à droite.
b. Manque de justesse des instruments : pourcentage fourni par le fabricant

Valeurmax  Valeurmin
c. Erreur de nature statistique : Écart par rapport à la moyenne2:
2
Exemple : on a mesuré 5 fois la longueur d’un objet avec une règle graduée en mm
L en cm
Essai#1 Essai#2 Essai#3 Essai#4 Essai#5 moyenne
10,05 10,10 10,10 9,90 9,95 10,02
a. Manque de précision de l’instrument : 0,5mm x 2 = 1mm = 0,1cm
(on multiplie par deux car il y a deux lectures)
b. Manque de justesse de l’instrument: 0,2%x10,02cm=0,02 cm
10,10cm  9,90cm
c. Erreur de nature statistique :  0,1cm
2
On fait la somme des trois sources d’erreur :0,22cm ≈ 0,2cm

On arrondit toujours l’incertitude absolue à un chiffre significatif
Notation : l’incertitude absolue se note  :

Donc l’incertitude absolue sur L se note L=0,2cm
Présentation du résultat : L = (10,0 ± 0,2)cm
2. Erreur ou incertitude sur une grandeur calculée - méthode des extrêmes.
On veut calculer l’aire A d’une sphère dont on a mesuré le rayon auparavant

r = (10,0±0,2) cm
On utilise la formule suivante :A=4r2
A = 4 x (10,0)2 = 1256,64cm2
Question : Quelle est l’incertitude sur l’aire de la sphère?

Une méthode pour évaluer cette incertitude est la méthode des extrêmes :
Amax  Amin
A 
2
2
On suppose une distribution de valeurs relativement symétrique
54
Amax=4(r + r ) 2 = 4 x (10,2)2 = 1307,40 cm2
A = 50,26cm2 ≈ 50cm2 (1 seul C.S., le 0 n’est pas
significatif)
Amin=4(r - r ) 2 = 4 x (9,8)2 = 1206,87 cm2
Présentation du résultat : A = (1260 ± 50) cm 2 Notation acceptable
Utilisation de la notation scientifique :A = (126±5)x101 cm2 Notation correcte
A
Incertitude relative :
A
Elle indique le degré de précision d’une grandeur; on peut l’exprimer sous forme de pourcentage.
A 50
  0,04  4%
A 1260
3. Erreur ou incertitude sur une grandeur calculée – règles simples. (Voir démonstrations en annexe)
(i) Règle sur la somme ou la différence (l’incertitude sur 𝛼 et 𝛾 est supposée nulle) :
𝐴 = 𝛼𝐵 + 𝛾𝐶
ou ⇒ Δ𝐴 = 𝛼Δ𝐵 + 𝛾Δ𝐶 Si 𝛼 = 𝛾 = 1, alors: Δ𝐴 = Δ𝐵 + Δ𝐶
𝐴 = 𝛼𝐵 − 𝛾𝐶
(ii) Règle sur le produit et le quotient
A = BC
A B C
ou   
A B C
B
A
C
(iii) Règle sur la puissance
A B
A  Bn   n
A B
Exemple : application simultanée des règles (ii) et (iii)
mv 2 F m v r
F   2 
r F m v r
55
4. Applications des règles simples
 Exemple de la sphère
L
 Si L = (151,2±0,2)cm et t = (4,15±0,02)s, calculer v  et son incertitude absolue.
t
Réponse : v = (36,4±0,2)cm/s
1 2
 Si x  at avec a = (2,1±0,3)m/s2 et t = (0,53±0,04)s calculer x et son incertitude.
2
Réponse : x = (0,29±0,09)m
 Si v  2ad avec a = (9,81±0,01)m/s2 et d = (5,00±0,05)m calculer v et son incertitude
v
Réponse : v = (9,90±0,05) m/s  0,55%
v
5. Traitement des incertitudes dans les graphiques expérimentaux de type linéaire. Utilisation d’EXCEL.
X2 - X2 Zone d’incertitude

Y en fonction de X
Y2 + Y2
Y
Y2
Droite de
pente min.
X2 + X2
Y2 - Y2
X1 - X1
Y1 + Y1
Droite de pente max.
Y1
X1 + X1
Y1 - Y1
X1 X2 X
Figure 1
Sur un graphique Y en fonction de X, on représente les incertitudes sur X et sur Y par des barres
d’incertitude ou barres d’erreur. On trace les barres d’erreur (les croix) sur le graphique mais pas les rectangles.
56
Zone d’incertitude
Y
Y
Y
X X
Figure 2
La figure 1 représente un graphique linéaire fait à partir de cinq points expérimentaux dont les barres d’erreurs
sont représentées en traits fins.
Méthode de calcul de la pente et de l’ordonnée à l’origine d’un graphique linéaire.

(i) À partir des points expérimentaux, on trace la droite qui représente le mieux les points expérimentaux; c’est
la «meilleure droite» ou droite de régression linéaire; cette droite est obtenue par une fonction EXCEL. Voir le
texte « Tracer un graphique avec EXCEL » dans le cahier de laboratoire.
(ii) Ajouts de deux nouveaux points non expérimentaux (sur la figure 1, ces points ont des barres d’erreurs en
gros traits)
Ces deux points sont situés sur la meilleure droite, proches des limites de la zone expérimentale (autrement
dit l’un de ces points est proche du premier point expérimental et l’autre proche du dernier point
expérimental). On obtient les coordonnées de ces deux points à partir de l’équation de la meilleure droite.
Ces points vont servir à tracer la droite de pente maximum et la droite de pente minimum.
Les barres d’erreurs des deux nouveaux points sont les mêmes que celles des points expérimentaux les plus
proches
(iii) Points pour tracer la droite de pente maximum. (représentés par  sur la figure 1)
Voir la figure 1 pour la façon de calculer les coordonnées de ces points.
(iv) Points pour tracer la droite de pente minimum. (représentés par sur la figure 1)
Voir la figure 1 pour les coordonnées de ces points.
(v) Calcul de la pente maximum.
Avec le logiciel EXCEL, on peut calculer la pente de la droite de pente maximum à partir des coordonnées
obtenues en (iii).
(vi) Calcul de la pente minimum.
Avec le logiciel EXCEL, on peut calculer la pente de la droite de pente minimum à partir des coordonnées
obtenues en (iv).
(vii)Calcul de l’incertitude sur la pente.
Pentemax  Pentemin
On utilise la méthode des extrêmes : (pente) 
2
(viii) Calcul de l’incertitude sur l’ordonnée à l’origine.
On procède de la même façon que pour la pente : le logiciel EXCEL permet de calculer l’ordonnée à
l’origine à partir des coordonnées des points d’une droite.
57
Ordonnée max  Ordonnée min )
On utilise aussi la méthode des extrêmes : (ordonnée à l' origine) 
2
6. Mesures compatibles ou non compatibles. Écart significatif ou non significatif.
Soient les deux valeurs de l’accélération gravitationnelle terrestre g effectuées par deux méthodes
différentes, par exemple une valeur est obtenue théoriquement et l’autre expérimentalement.
a. Mesures compatibles. Écart non significatif.
𝑔𝑡ℎé𝑜 = (9,79 ± 0,02)m/s 2
𝑔𝑒𝑥𝑝 = (9,82 ± 0,07)m/s2
Les deux valeurs sont compatibles (écart non significatif) car leurs zones d’incertitude se recoupent) :
Comparaison des deux valeurs de g en m/s²
gthéo
gexp
9,75 9,77 9,79 9,82 9,85 9,87 9,89
b. Mesures non compatibles. Écart significatif.

Les deux valeurs sont incompatibles (écart significatif) si leurs zones d’incertitude ne se recoupent pas.
𝑔𝑡ℎé𝑜 = (9,77 ± 0,02)m/s2

𝑔𝑒𝑥𝑝 = (9,82 ± 0,01)m/s2
Comparaison des deux valeurs de g en m/s²
gexp
gthéo
9,75 9,77 9,79 9,82 9,85 9,87 9,89
58
7. Évaluation des incertitudes par le calcul différentiel
Soit une grandeur physique Z qui dépend de N paramètres ai (i=1à N). L’incertitude absolue Z est égale
à:
N
Z
Z   ai
i 1 ai
Exemple : la vitesse v d’une onde sur une corde dépend de deux paramètres : la tension dans la corde F et
F
la densité linéaire de la corde  v  

L'incertitude v de la vitesse est égale à :
v v
v  F  
F 
1 1
 
1F  2 1 1F  2 F
v    F    
2    2   2
1 1 1 F
v  F  
2 F 2 3
Si on calcule l’incertitude relative, on retrouve les règles simples :

v 1 F 1 
 
v 2 F 2 
59
ANNEXE 1
Démonstrations des règles simples (i) et (ii)
et (iii)
(i) On utilise la méthode des extrêmes
A BC
Bmax  B  B et Bmin  B  B , même chose pour C.
Donc Amax  Bmax  C max  B  B  C  C
Amin  Bmin  Cmin  B  B  C  C
A  Amin
A  max  B  C
2
(ii) pour le produit
A  BC
𝐴𝑚𝑎𝑥 = (𝐵 + 𝛥𝐵) × (𝐶 + 𝛥𝐶) = 𝐵𝐶 + 𝐶𝛥𝐵 + 𝐵𝛥𝐶 + 𝛥𝐶𝛥𝐵
𝐴𝑚𝑖𝑛 = (𝐵 − 𝛥𝐵) × (𝐶 − 𝛥𝐶) = 𝐵𝐶 − 𝐶𝛥𝐵 − 𝐵𝛥𝐶 + 𝛥𝐶𝛥𝐵
A  Amin
A  max  C  B  B C
2
A CB  BC B C
  
A BC B C
Dans le cas suivant, on néglige les termes du deuxième ordre comme C

2
(ii) pour le quotient

B
A
C
B  B B  B
Amax  et Amin 
C  C C  C
Amax  Amin
A 
2
𝟏 𝑩 + 𝜟𝑩 𝑩 − 𝜟𝑩 𝟏 𝑩𝑪 + 𝑩𝜟𝑪 + 𝑪𝜟𝑩 + 𝜟𝑩𝜟𝑪 − 𝑩𝑪 + 𝑩𝜟𝑪 + 𝑪𝜟𝑩 − 𝜟𝑩𝜟𝑪
𝜟𝑨 = ( − )= ( )
𝟐 𝑪 − 𝜟𝑪 𝑪 + 𝜟𝑪 𝟐 𝑪𝟐 − (𝜟𝑪𝟐 )
B C  C  B
A 
C2
A B C
 
A B C
(iii) Pour n = 2, on applique le règle (ii) du produit avec B=C

 A  B B B
  2
A B B B
60
ANNEXE 2
Régression linéaire
Annexe 2: Régression linéaire

15
y
10
y = 3,643x + 0,833
R² = 0,997
5
0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 x 4
-5
-10
-15
Soit un nuage de points{𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 , 𝑖 = 1. . 𝑛}.On veut savoir si ce nuage de points peut être représenté par
une droite d’équation {𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏}. Il s’agit de trouver la pente a et l’ordonnée à l’origine b. La
méthode utilisée est celle des moindres carrés qui consiste à minimiser la somme S des carrés des écarts
entre les points de la droite et les points du nuage.
𝑛 n
2
𝑆 = ∑(𝑦𝑖 − 𝑎𝑥𝑖 − 𝑏) dans la suite on remplace pour simplifier ∑ par ∑
𝑖=1 i=0
Chacune des dérivées de S par rapport à a et b est égale à zéro; cela donne lieu à deux équations :
𝜕𝑆
= 0 ⇒ − ∑ 2(𝑦𝑖 − 𝑎𝑥𝑖 − 𝑏)𝑥𝑖 = 0 ⇒
𝜕𝑎
∑ 𝑥𝑖2 𝑎 + ∑ 𝑥𝑖 𝑏 = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 (Eq1)
𝜕𝑆
= 0 ⇒ − ∑ 2(𝑦𝑖 − 𝑎𝑥𝑖 − 𝑏) = 0 ⇒
𝜕𝑏
∑ 𝑥𝑖 𝑎 + 𝑛𝑏 = ∑ 𝑦𝑖 (Eq2)
61
On résout ce système de deux équations par la méthode de Cramer :
𝑛 ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − ∑ 𝑥𝑖 ∑ 𝑦𝑖 ∑ 𝑥𝑖2 ∑ 𝑦𝑖 − ∑ 𝑥𝑖 ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖
𝑎= 𝑏=
𝑛 ∑ 𝑥𝑖2 − (∑ 𝑥𝑖 )2 𝑛 ∑ 𝑥𝑖2 − (∑ 𝑥𝑖 )2
62
Coefficient de corrélation R
1 1
Écart type des valeurs de x : 𝜎𝑥 2 = 𝑛 ∑(𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2 avec : 𝑥̅ = 𝑛 ∑ 𝑥𝑖
1 1
Écart-type des valeurs de y : 𝜎𝑦 2 = 𝑛 ∑(𝑦𝑖 − 𝑦̅)2 avec : 𝑦̅ = 𝑛 ∑ 𝑦𝑖
Si les points du nuage étaient exactement sur la droite, on aurait : 𝑦𝑖 = 𝑎𝑥𝑖 + 𝑏 pour tout i et donc
aussi : 𝑦̅ = 𝑎𝑥̅ + 𝑏
La pente serait égale à :
𝑦𝑖 − 𝑦̅
𝑎=
𝑥𝑖 − 𝑥̅
On aurait donc également :
2
∑(𝑦𝑖 − 𝑦̅)2 𝜎𝑦 2
𝑎 = =
∑(𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2 𝜎𝑥 2
Si tous les points du nuage étaient sur la droite, la quantité

𝑎2 𝜎𝑥 2
𝜎𝑦 2
serait égale à 1.(corrélation parfaite)
Pour un nuage quelconque, on pose :

𝑎2 𝜎𝑥 2
𝑅2 =
𝜎𝑦 2
R est le coefficient de corrélation; plus il est proche de ± 1, plus la corrélation est bonne, c'est-à-dire
plus la variable y est corrélée à la variable x.
𝑅 2 reçoit le nom de coefficient de détermination.
63
203-NYB Section 2.14 Guide Excel
Tableaux et graphiques avec EXCEL 2013

1. Placer des points dans un graphique.
a. Saisir les données
Saisir d’abord les valeurs de X, ensuite saisir les valeurs de Y en appuyant en même temps sur la clé
CTRL.
b. Cliquer Insertion→ nuage de points (premier en haut à gauche)
64
c. Cliquer le bord de la zone graphique (pas le graphique lui-même) avec le bouton de droite de la souris :
Déplacer le graphique
→ Nouvelle feuille→OK
65
2. Barres d’erreurs.
Cliquer les points expérimentaux du graphique.
Les barres d’erreur en Y (barres verticales) sont introduites comme suit :
Onglet Création → Ajouter un élément de graphique → Barres d’erreurs→ Autres options de barres
d’erreur
(EXCEL impose arbitrairement la valeur {1} pour les barres d’erreur. On va changer ces valeurs)
Choisir les options suivantes :
 Positives et négatives
 Sans empattement
 Personnaliser →spécifier une valeur : Effacer la valeur imposée {1} (positives et négatives)
Cliquer Feuil1
Sélectionner les valeurs de Y (valeurs positives) → OK
Cliquer Feuil1
Sélectionner les valeurs de Y (valeurs négatives) →OK
Fermer la fenêtre(croix en haut à droite)
Fermer la fenêtre
Barres d’erreur en X :
Cliquer les barres horizontales déjà existantes →Bouton de droite de la souris: format de barre d’erreur et
procéder comme pour les barres verticales.
66
Modifier la couleur des barres d’erreur :

Cliquer les barres d’erreurs →Bouton de droite de la souris:
format de barre d’erreur : remplissage et ligne→ trait plein et choisir la couleur (noire). Fermer la
fenêtre.
Remplissage et
ligne
67
3. Réduire la taille du motif des points :
Cliquer les points expérimentaux du graphique, puis avec bouton de droite de la souris →Mettre en forme
une série de données →Remplissage et ligne→marque→options du marqueur → prédéfini →taille 2
Fermer la fenêtre.
Remplissage et
ligne
68
4. Courbe de tendance (tracé de la meilleure droite ou droite principale)
Cliquer les points expérimentaux du graphique → Onglet Création → Ajouter un élément de graphique
→ Courbe de tendance→ Autres options de la courbe de tendance
→ choisir linéaire ou autre (polynômial, exponentielle,…), afficher l’équation, afficher le coefficient de
détermination. Fermer la fenêtre.
Modifier la couleur et largeur du trait: cliquer la courbe de tendance, bouton de droite de la souris
→format de la courbe de tendance→remplissage et ligne → trait plein, style du tiret →plein, largeur
→0,25, couleur→noire. Fermer la fenêtre.
69
5. Autre méthode pour ajouter des éléments de graphique.
Cliquer dans le graphique, cliquer la croix en haut à droite et choisir les éléments voulus. Attention, en
cliquant sur un élément, EXCEL lui donne la valeur par défaut : il faut personnaliser chaque élément. Par
exemple, pour les barres d’erreur, procéder comme au point 2. Pour les titres, inscrire ceux désirés.
70
6. Calcul de la pente et de l’ordonnée à l’origine par des fonctions Excel.
Cliquer fx→ Insérer une fonction, sélectionner statistique et choisir PENTE dans la liste. Cliquer la
fenêtre « Y connues » et aller saisir dans la feuille les valeurs de Y. De même pour X →OK.
Opérer de même pour l’ordonnée à l’origine. Choisir ORDONNÉE.ORIGINE.
71
7. Ajout des deux nouveaux points (points non expérimentaux)
a. Calcul des valeurs X et Y des nouveaux points.
(i)La valeur de X du premier nouveau point est choisie proche de la première valeur expérimentale de X
et la valeur de X du deuxième nouveau point est choisie proche de la dernière valeur expérimentale de X.
(ii)Les valeurs de Y des deux nouveaux points est calculée avec les paramètres de la meilleure droite :
pente et ordonnée à l’origine.
Exemple : si la valeur de X du premier nouveau point est dans la cellule A6, la pente dans la cellule C6 et
l’ordonnée à l’origine dans la cellule A7, alors la valeur de Y correspondante est calculée par la formule
EXCEL suivante :
=C6*A6+A7
b. Saisir les nouveaux points dans la feuille.
Pour cela, procéder comme dans 1. a.
Les copier (Icône dans accueil) -Nouvelle série
c. Aller dans le graphique → accueil → coller → collage spécial → -Valeurs de Y en colonnes
-Abscisses dans la 1ère colonne
→OK.
Réduire la taille du motif des nouveaux points (procéder comme en 3.)
8. Barres d’erreur des nouveaux points.

Les erreurs des nouveaux points sont identiques à celles des points expérimentaux les plus proches.
Sélectionner les nouveaux points dans le graphique et procéder comme au point 2.
72
9. Points pour les droites limites, tracé de ces droites, calcul de leur pente.
Cas d’une pente positive :
a. Coordonnées des points de la droite de pente maximum.
#1 X1 + ΔX1 Y1 – ΔY1
#2 X2 – ΔX2 Y2 + ΔY2
b. Pour les points de la droite de pente minimum : inverser les + et les -
Y en fonction de X X2 - X2 Zone d’incertitude

Y
Y2 + Y2
Y2
Droite de
pente min.
X2 + X2
Y2 - Y2
X1 - X1
Y1 + Y1
Droite de pente max.

Y1
X1 + X1
X
Y1 - Y1
X1 X2
Illustration des droites de pente maximum et minimum à partir des barres des nouveaux points.
Cas d’une pente positive. On trace sur le graphique les barres d’erreur mais pas les rectangles.
Cas d’une pente négative

a. Coordonnées des points de la droite de pente maximum.
#1 X1 – ΔX1 Y1 – ΔY1
#2 X2 + ΔX2 Y2 + ΔY2
b. Pour les points de la droite de pente minimum : inverser les + et les -
Ajouter ces points (pour pente max. et pour pente min.) sur le graphique comme des nouvelles séries par
un collage spécial (voir 7.b et 7.c).
Tracé des droites limites :
Cliquer les points et procéder comme au point 4.
Calcul de la pente et de l’ordonnée à l’origine des droites limites :
Aller dans la feuille et procéder comme au point 6.
9. Faire disparaître le motif des points du graphique.
À la toute fin, si on le veut, on peut ôter le motif des points :
Cliquer les points expérimentaux du graphique, puis avec le bouton de droite de la souris :
→Mettre en forme une série de données →Remplissage et ligne → marque→ options du marqueur
→aucun
73
10. Modifier les propriétés des axes. (S’il y a lieu)
Cliquer l’axe (vertical ou horizontal) avec le bouton de droite de la souris→ Mise en forme de l’axe :
Choisir les options voulues : Options d’axe
 Choisir les limites minimum et maximum et les unités principale et secondaire.
 Graduations : type principal et type secondaire : choisir les options.
 Étiquettes : choisir l’option pour la position de l’étiquette.
 Nombre : choisir la catégorie : nombre ou scientifique ainsi que le nombre de décimales.
 Choisir une échelle logarithmique s’il y a lieu.
11. Titre du graphique

Cliquer « Titre du graphique » et remplacer par le titre approprié.
12. Titre des axes

 Axe horizontal.
Création→ ajouter un élément de graphique → Titre des axes → horizontal principal.
Remplacer « Titre de l’axe » par le titre approprié.
 Axe vertical : procéder comme précédemment.
13. Ajout de quadrillages secondaires (s’il y a lieu)

Les quadrillages principaux sont déjà présents, mais on peut les modifier si on veut (couleur, largeur); voir
 Horizontal :
Création→ ajouter un élément de graphique → quadrillages : horizontal mineur principal.
 Vertical :
Création→ ajouter un élément de graphique → quadrillages : vertical mineur principal.
74
14. Modification du quadrillage.
Cliquer sur un quadrillage existant (par exemple quadrillage principal): bouton de droite → format du
quadrillage. En cliquant sur la flèche à droite à droite de « OPTIONS DE QUADRILLAGE PRINCIPAL »,
choisir le type de quadrillage à modifier : principal horizontal, secondaire horizontal, principal vertical ou
secondaire vertical. Choisir la couleur (gris foncé pour le quadrillage principal et gris clair pour le
secondaire).Augmenter la largeur s’il y a lieu. Fermer la fenêtre.
15. Écrire une formule et la copier

Écrire une formule :
Exemple 1: on veut calculer 1 x dans la cellule D1, avec X dans A1 et ΔX dans B1: écrire dans D1:
2 x
=0,5*B1/A1^0,5
L'étoile (*)représente la multiplication, / la division et ^ une puissance.
Exemple 2 : on veut calculer dans la cellule G25 l’erreur sur une mesure effectuée 5 fois, les 5 valeurs étant
dans les cellules G18 à G22 et la moyenne dans G 24. L’erreur due à l’imprécision de l’appareil est de
0,001s, l’erreur due au manque de justesse de l’appareil est de 0,01%. L’erreur de nature statistique est
calculée par la moitié de l’écart maximum.
Dans G25 : =0,001+0,01/100*G24+(max(G18:G22)-min(G18:G22))/2
Note : au lieu d’écrire G18:G22, on peut aller saisir les cellules avec la souris.
75
Copier une formule:
Sélectionner la cellule où se trouve la formule à copier.
Placer le curseur de la souris sur le coin inférieur droit de la cellule à copier.Une petite croix apparaît.
Cliquer et glisser sur les cellules où on veut copier la fornule.
Note: les cellules copiées sont actualisées c'est-à-dire, par exemple, que A1 devient A2,A3,A4,etc., selon la
ligne où elle se trouve. Si on veut qu'une cellule ne soit pas actualisée, on doit l'affecter du signe $.(par
exemple $A$1 au lieu de A1)
76
203-NYB Section 2.15 Exercice EXCEL
Exercice avec EXCEL( NYA, 701, NYB)

Tableau, calcul d’erreur, tracé de graphique
1- Ouvrir le fichier EXCEL disponible sur la page WEB de Jacques Bridet (Électricité, Exercice avec EXCEL, tableau de
données).
L
2- La vitesse v est calculée par la formule v  .
t
Si la cellule m5 contient la valeur de L et i5 la première valeur de t, calculer la première valeur de v en entrant la
formule =$m$5/i5.
On doit écrire $m$5 au lieu de m5 pour garder toujours la même valeur de L pour les autres valeurs de v.
Cliquer et glisser pour copier la formule et calculer toutes les autres valeurs de v.
Pour copier une formule :
Sélectionner la cellule où se trouve la formule à copier. Placer le curseur de la souris sur le coin inférieur droit de la
cellule : une petite croix noire apparaît. Cliquer et glisser sur les cellules où on veut copier la formule.
3- Compte tenu de l’appareil utilisé, t l’incertitude absolue sur t est donnée par :
t =0,001s+0,5% t (erreur d’affichage + erreur de justesse)
Calculer la première valeur de t par la formule : =0,001+0,5/100*i5

On suppose toujours que i5 contient la première valeur de t.
Cliquer et glisser pour les autres valeurs de t.
Attention : une valeur et son incertitude sont dans 2 colonnes différentes.

Le ± n’est pas nécessaire au calcul. On obtient ± avec AltCar et 1 pesés simultanément.  s’obtient avec D en
grec(Police Symbol).
4- Calculer de la même façon les valeurs de t’.
 L t 
5- L’incertitude sur v est donnée par la formule : v   v
 L t 
(Voir les règles simples dans «Évaluation des incertitudes au laboratoire» page 2)
Si le contenu des cellules est :
o5:L
m5 : L
k5 : t
i5 : t
e5 : v
Calculer la première valeur de v par la formule : =($o$5/$m$5+k5/i5)*e5
Cliquer et glisser pour les autres valeurs de v
6- Maintenant vous avez complété le tableau des valeurs de v et de t’.

Pour tracer le graphique de v en fonction de t’ ( avec barres d’erreur et courbes de tendance), suivez le texte de la section
2.14 «TABLEAUX ET GRAPHIQUES AVEC EXCEL 2007» .Voyez aussi les vidéo sur EXCEL sur le site du
département de physique.
77
v  at   b
Graphique de la vitesse en fonction du temps
t' v t L
# s cm/s s cm
1 0,532 ± ± 0,140 ± 5,0 ± 0,2
2 0,658 ± ± 0,117 ±
3 0,768 ± ± 0,103 ± a b
4 0,867 ± ± 0,094 ± cm/s² cm/s
5 0,957 ± ± 0,086 ±
6 1,04 ± ± 0,081 ±
Dans les cellules bleues:
7 1,119 ± ± 0,076 ±
Entrer soit une formule soit une
8 1,192 ± ± 0,072 ± fonction
9 1,262 ± ± 0,068 ±
10 1,329 ± ± 0,065 ±
11 1,393 ± ± 0,063 ±
12 1,455 ± ± 0,060 ±
13 1,514 ± ± 0,058 ± Ne rien écrire dans Les séparent
14 1,572 ± ± 0,056 ± les cellules les valeurs de
15 1,627 ± ± 0,055 ± jaunes leur incertitude
16 1,681 ± ± 0,053 ±
17 1,73 ± ± 0,052 ±
18 1,79 ± ± 0,050 ±
19 1,84 ± ± 0,049 ±
20 1,88 ± ± 0,048 ±
21 1,93 ± ± 0,046 ±
Nouveaux points
t' v
s cm/s
1 ± ±
2 ± ±
Points pour pente max

t' v amax bmin
s cm/s cm/s² cm/s
1
2
Points pour pente min

t' v amin bmax
s cm/s cm/s² cm/s
1
2
a b
cm/s² cm/s
± ±
78
Vitesse en fonction du temps
140
120
100
80
v en cm/s
60
y = 50,745x + 9,1709
R² = 0,9994
40
y = 44,089x + 14,775 y = 57,53x + 3,4461
R² = 1 R² = 1
20
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
t' en s
79
79
203-NYB Section 2.16 Rappel sur le Multimètre
RAPPEL SUR LE MULTIMÈTRE
79
80
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Cahier de Travaux Pratiques - NYB - Électricité Et Magnétisme

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203NYB SECTION 2.

Table des matières

Marche à suivre pour la résolution de

Outils mathématiques utilisés

3. Algèbre vectorielle : addition de vecteurs, composantes rectangulaires et polaires, vecteurs unitaires,

4. Intégrales définies pour le calcul du champ et du potentiel d’une distribution continue.

6. Développement en série(formule du binôme) : si 𝒛 ≪ 𝟏, alors :(𝟏 + 𝒛)𝒏 ≅ 𝟏 + 𝒏𝒛; ce développement vise à

Exigences au niveau de la présentation du

3) Rédigez à l’aide du tableur Excel un tableau des mesures recueillies au laboratoire.

7) Conclusion: On peut répondre aux questions suivantes :

INCERTITUDES SUR LES

DÉPLACEMENT ET ÉQUILIBRE DES

Matériau (laine) qui 6

DÉPLACEMENT ET ÉQUILIBRE DES CHARGES (version 2)

Collecteur L’indicateur de l’électroscope bouge sous l’influence d’objets chargés

- Une source électrostatique (3000V)

- Trois sphères conductrices :

Aluminium On se sert de l’une d’elles pour « prélever » des

- Un condensateur ajustable à plateaux circulaires :

P1 et P2 sont des plateaux circulaires à distance

Expérience I: Charge d’une sphère conductrice par influence.

Initialement la sphère I est chargée positivement à l’aide de

État initial du système

Mouvement initial de la petite sphère

On éloigne ensuite la sphère chargée.

Mouvement final de la petite sphère.

Choisir un point situé entre deux

Choix d’une échelle:

ÉTUDE THÉORIQUE DE LA DÉVIATION

I. Région I : plaques accélératrices

2. En supposant la vitesse de l’électron négligeable en A, trouver l’expression de sa vitesse vZ en B en

me et e représentent la masse et la valeur absolue de la charge de l’électron.

3. Déterminer l’expression de l’accélération ay de l’électron entre les plaques C et D; ay est fonction de

Si l’origine de l’axe DV ne coïncide pas avec le centre de

D.C. PLAQUES HORZONTALES

D.C. PLAQUES VERTICALES

ENTRÉE VERTICALE TÉMOIN ENTRÉE HORIZONTALE

DESCRIPTION DES FONCTIONS DU TRC

 ON-OFF INTENSITÉ :contrôle l’intensité du faisceau d’électrons

1.1. Valider expérimentalement deux lois fondamentales en physique : celle de l’électrostatique et

Il y a une relation analogue pour la déviation horizontale.

1.2. Déterminer expérimentalement la constante du tube KTexp

Va est la différence de potentiel entre les plaques accélératrices.

#OSC ΔVa (V) #OSC ΔVa (V)

Plaques Plaques de Plaques de

Prise des mesures :

 Sur Vv ou Vh :

6. Incertitudes sur les valeurs calculées

Les valeurs calculées sont la pente m et la constante du tube KTexp =m Va

 Pour KTexp utiliser les règles simples relatives au produit et au quotient :

7. Comparaison de KTthéo avec KTexp

KTexp est la valeur expérimentale de la constante calculée à partir de la pente du graphique :

Pour la déviation horizontale les valeurs sont :L=(22,0 ± 0,2)cm

Pour la déviation verticale les valeurs sont : L=(24,0 ± 0,2)cm

Points pour pente maximum m max

Points pour pente minimum m min K exp

Points pour pente maximum m max

Points pour pente minimum m min K exp

RÉSISTANCE OHMIQUE ET NON-

Valider expérimentalement la loi d’Ohm dans le cas de deux types de conducteurs.

 Une résistance de  500 (10W)

 SCHÉMA DU MONTAGE Lampe à

 Incertitudes des mesures :