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M. CHATEAU David
31/08/2009
Résumé
Fiche d’Electromagnétisme de L1, extrait du livre « Electromagné-
tisme » de M. José-Philippe Pérez, collection Fondements et applications,
Éditions Dunod, que je vous recommande fortement.
Les leçons suivies d’une étoile sont les plus importantes, les plus fon-
damentales.
1
Table des matières
1 Charges électriques. Distributions de charges.* 4
1.1 Essentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
5 Dipôles électrostatiques. 11
5.1 Essentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.2 Formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
7 Conductivité électrique. 15
7.1 Essentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
7.2 Formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2
12 Symétries des distributions de courants et symétries des
champs. 26
12.1 Essentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
12.2 Formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3
1 Charges électriques. Distributions de charges.*
1.1 Essentiel
Énumérons les principaux résultats.
1. Les lois qualitatives de l’électrisation s’interprètent à l’aide du concept
de charge électrique élémentaire dont l’existence est prouvée par de nom-
breuses expériences.
2. La charge est une grandeur extensive, conservative, invariante par chan-
gement de référentiel et quantifiée :
Δ𝑄 = 𝑄𝑟 et 𝑒 ≈ 1, 602 × 10−19 𝐶
1.2 Formules
1.2.1 Caractère conservatif de la charge électrique.
𝑄𝑐 = 0 d′ où Δ𝑄 = 𝑄𝑟
𝛿𝑄 = 𝜌 d𝑉
ˆ
𝑄= 𝜌 d𝑉
𝑉
4
2 Loi de Coulomb. Champ électrostatique. Théo-
rème de Gauss.*
2.1 Essentiel
Retenons les points essentiels de ce chapitre.
1. La loi de Coulomb entre deux charges 𝐴 et 𝐵 distantes de 𝑟 a pour ex-
pression :
−−→
−−−−→ 1 𝑞𝐴 𝑞𝐵 →
− →
− 𝐴𝐵
𝐹𝐴→𝐵 = 𝑒𝑟 avec 𝑒𝑟 =
4𝜋𝜖0 𝑟2 𝐴𝐵
2. Le champ électrostatique créé par une charge ponctuelle 𝑞, placée à l’ori-
gine, en un point 𝑀 , de vecteur position → −
𝑟 , a pour expression :
→
− → 1 𝑞→ 𝑞 →−
𝑟
𝐸 (−𝑟)= 2
−
𝑒 𝑟 =
4𝜋𝜖0 𝑟 4𝜋𝜖0 𝑟3
Celui créé par une distribution volumique quelconque de charge s’écrit :
ˆ −−→ ˆ →
− →
−
→
− → − 1 𝑃𝑀 1 𝑟 − 𝑟′ →
−′
𝐸( 𝑟 ) = 𝜌(𝑃 ) d𝑉 = −′ 3 𝜌( 𝑟 ) d𝑉
→
4𝜋𝜖0 𝑉 𝑃 𝑀 3 4𝜋𝜖0 𝑉 ∥ →−
𝑟 −𝑟 ∥
→
−
où 𝑟′ représente le point courant de la distribution. On en déduit les cas
limites de distribution surfacique et linéique :
ˆ →
− →
− ˆ →
− →
−
→
− → 1 𝑟 − 𝑟′ →
−′ →
− → 1 𝑟 − 𝑟′ →
−′
𝐸 (−𝑟)= →
−′ 3 𝜎( 𝑟 )d𝑆 et 𝐸 ( −
𝑟 ) = −′ 3 𝜆( 𝑟 )d𝑙
→
4𝜋𝜖0 𝑆 ∥ → −𝑟 −𝑟 ∥ 4𝜋𝜖0 →
−
𝐶 ∥ 𝑟 − 𝑟 ∥
→
−
3. La décroissance en 1/𝑟2 du champ électrostatique 𝐸 , créé par une charge
ponctuelle, est à l’origine des formes globales et locales du théorème de
Gauss, respectivement :
˛
→
− → 𝑄𝑖𝑛 →
− 𝜌
𝐸 .−
𝑛 d𝑆 = et 𝑑𝑖𝑣 𝐸 =
𝑆 𝜖0 𝜖0
Cette propriété appliquée à la traversée d’une distribution superficielle
donne la relation suivante :
− −
→ − → 𝜎
𝑛→12 .(𝐸2 − 𝐸1 ) =
𝜖0
Ces résultats, caractéristiques de la forme de la loi de Coulomb en 1/𝑟2 ,
rappellent ceux connus en gravitation (cf. Mécanique).
2.2 Formules
2.2.1 Enoncé de la loi de Coulomb
−−→
−−−−→ 𝑔(𝐴, 𝐵) →
− 𝐴𝐵
𝐹𝐴→𝐵 = 2
𝑒 𝑟 = 𝑔(𝐴, 𝐵) (𝑔(𝐴, 𝐵)coeff dépendant descharges présentes.)
𝐴𝐵 𝐴𝐵 3
5
2.2.2 Angle solide sous lequel est vue une surface fermée
→
−
2.2.4 Expression de la divergence de 𝐸 en coordonnées cartésiennes
→
− ∂𝐸𝑥 ∂𝐸𝑦 ∂𝐸𝑧
𝑑𝑖𝑣 𝐸 = + +
∂𝑥 ∂𝑦 ∂𝑧
− −
→ − → 𝜎
𝑛→
12 .(𝐸2 − 𝐸1 ) =
𝜖0
6
3 Énergie potentielle. Potentiel électrostatique.*
3.1 Essentiel
Résumons les points essentiels.
1. La force électrostatique, comme la force de gravitation, est une force qui
dérive d’une énergie potentielle.
2. Le potentiel électrostatique créé par une distribution de charge est l’éner-
gie potentielle d’interaction d’une charge unité avec cette distribution. Il
s’écrit :
1 ∑ 𝑞𝑖
𝑉 = pour une distribution discrète de charges
4𝜋𝜖0 𝑖
∥ 𝑟 −→
→
− −
𝑟𝑖 ∥
ˆ →
−
1 𝜌( 𝑟′ )
𝑉 = d𝑉 pour une distribution volumique de charges
4𝜋𝜖0 𝑉 ∥→
−
𝑟 −→ −𝑟𝑖 ∥
→
−
3. La relation entre le champ électrostatique 𝐸 et le potentiel correspondant
𝑉 est :
ˆ
→
− − →
− −−→
𝑉 = − 𝐸 .d→ 𝑟 + 𝐶𝑡𝑒 ce qui s′ écrit localement 𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉
→
−
4. Comme le champ électrostatique satisfait à l’équation : 𝑑𝑖𝑣 𝐸 = 𝜌/𝜖0 , il
en découle pour le potentiel 𝑉 l’équation :
𝜌
Δ𝑉 = −
𝜖0
7
3.2 Formules
3.2.1 Énergie potentielle associée
𝑞 ∑ 𝑞𝑖 𝑞 ∑ 𝑞𝑖
ℰ𝑝𝑒 (→
−
𝑟)= =
4𝜋𝜖0 𝑖 𝑃𝑖 𝑀 4𝜋𝜖0 𝑖 ∥ 𝑟 − →
→
− −
𝑟𝑖 ∥
ℰ𝑝𝑒 (→
−
𝑟) 1 ∑ 𝑞𝑖 1 ∑ 𝑞𝑖
𝑉 (→
−
𝑟)= = =
𝑞 4𝜋𝜖0 𝑖 𝑃𝑖 𝑀 4𝜋𝜖0 𝑖 ∥ 𝑟 − →
→
− −
𝑟𝑖 ∥
ˆ →
− ˆ →
−
1 𝜌( 𝑟′ ) 1 𝜌( 𝑟′ )
𝑉 = d𝑉 = − d𝑉
→
4𝜋𝜖0 𝑉 𝑃𝑀 4𝜋𝜖0 𝑉 ∥ →
−
𝑟 − 𝑟′ ∥
→
−
3.2.4 Relation entre le champ 𝐸 et le potentiel 𝑉
ˆ 𝐴 ˆ 𝐵
→
− → →
− →
𝑈 = 𝑉 (𝐴) − 𝑉 (𝐵) = − 𝐸 .d−
𝑟 = 𝐸 .d−
𝑟
𝐵 𝐴
˛
→
− →
𝐸 .d−
𝑟 =0
𝒞
→
− −−→
𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉
−−→ 𝜌
Δ𝑉 = 𝑑𝑖𝑣 (𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉 ) = − (Δ est le laplacien)
𝜖0
𝑁
1∑
ℰ𝑒 = 𝑞𝑖 𝑉 (𝑖)
2 𝑖=1
ˆ
1
ℰ𝑒 = 𝜌𝑉 d𝑉
2 𝑉
8
3.2.8 Expression de l’énergie électrostatique en fonction du champ
ˆ
𝜖0 𝐸 2
ℰ𝑒 = d𝑉
𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 2
9
4 Symétrie des distributions de charges et symé-
trie des champs.
4.1 Essentiel
Retenons les points essentiels
→
−
1. Le champ électrostatique 𝐸 produit par un système de charge est contenu
dans les plans de symétrie et il est orthogonal aux plans d’antisymétrie de
la distribution de charge.
2. Pour tout système invariant par translation le long d’un axe, les valeurs de
→
−
𝐸 et 𝑉 en un point 𝑀 ne dépendent pas de la coordonnée de 𝑀 suivant
cet axe.
3. Pour tout système invariant par rotation autour d’un axe, les valeurs de
→
−
𝑉 et les composantes de 𝐸 dans la base tournante ne dépendent pas de
la coordonnée angulaire correspondante.
4. Lorsqu’une distribution de charge présente certains éléments de symétrie,
le principe de Curie permet d’affirmer que le champ et le potentiel créés
par cette distribution possèdent ces mêmes éléments de symétrie.
4.2 Formules
4.2.1 Distribution de charge ayant un plan de symétrie
𝑉 (𝑀 ′ ) = 𝑉 (𝑀 )
→
− →
− −→ −→ −
→ −
→
𝐸 (𝑀 ′ ) = 𝑠𝑦𝑚 𝐸 (𝑀 ) soit 𝐸𝑛 (𝑀 ′ ) = −𝐸𝑛 (𝑀 ) et 𝐸𝑡 (𝑀 ′ ) = 𝐸𝑡 (𝑀 )
𝑉 (𝑀 ′ ) = −𝑉 (𝑀 )
→
− →
− −→ −→ −
→ −
→
𝐸 (𝑀 ′ ) = −𝑠𝑦𝑚 𝐸 (𝑀 ) soit 𝐸𝑛 (𝑀 ′ ) = 𝐸𝑛 (𝑀 ) et 𝐸𝑡 (𝑀 ′ ) = −𝐸𝑡 (𝑀 )
4.2.3 Invariance des sources par translation le long d’un axe (ici 𝑧)
∂𝑉 →
−
𝑉 (𝑀 ) = 𝑉 (𝑥, 𝑦) 𝐸𝑧 = − = 0 et 𝐸 (𝑥, 𝑦) = 𝐸𝑥 (𝑥, 𝑦)→
−
𝑒𝑥 + 𝐸𝑦 (𝑥, 𝑦)→
−
𝑒𝑦
∂𝑧
4.2.4 Invariance des sources par rotation autour d’un axe (ici 𝜃)
→
−
𝑉 (𝑀 ) = 𝑉 (𝑟⊥ , 𝑧) et 𝐸 (𝑀 ) = 𝐸𝑟⊥ (𝑟⊥ , 𝑧)→
−
𝑒𝑟 + 𝐸𝑧 (𝑟⊥ , 𝑧)→
−
𝑒𝑧
10
5 Dipôles électrostatiques.
5.1 Essentiel
Retenons les points importants
1. Le dipôle électrostatique est entièrement caractérisé par son moment di-
polaire →
−𝑝 . Placé à l’origine, il créé en tout point 𝑀 (→
−𝑟 ) le potentiel et le
champ d’expressions respectives :
1 → −𝑝 .→
−
𝑒𝑟 →
− − 1 3(→−𝑝 .→
−
𝑒𝑟 )→
−
𝑒𝑟 − →
−
𝑝
𝑉 (→−
𝑟)= 2
et 𝐸 (→ 𝑟)= 3
4𝜋𝜖0 𝑟 4𝜋𝜖0 𝑟
−
→
2. Soumis à l’action d’un champ appliqué 𝐸𝑎 , un dipôle rigide subit les ac-
tions (force et moment) suivantes :
→
− −−→ − − → →
− −
→
𝐹 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 (→ 𝑝 .𝐸𝑎 ) et Γ = → −𝑝 × 𝐸𝑎
L’énergie potentielle associée a pour expression :
−
→
ℰ𝑝𝑒 = −→−
𝑝 .𝐸𝑎
𝑞𝑖 →
−
∑
𝒫= 𝑟𝑖
𝑖
4. Enfin, l’interaction entre les dipôles microscopiques que forment les édi-
fices atomiques et moléculaires joue un rôle décisif dans l’interprétation
des forces de cohésion des milieux matériels. Le chapitre 24 sur les méca-
nismes microscopiques de la polarisation permettra d’illustrer l’importance
physique du dipôle électrique.
5.2 Formules
5.2.1 Potentiel électrostatique créé par un dipôle
1 →−𝑝 .→
−
𝑒𝑟
𝑉 = 2
4𝜋𝜖0 𝑟
→
− 1 3(→
−
𝑝 .→
−
𝑒𝑟 )→
−
𝑒𝑟 − →
−
𝑝
𝐸 = 3
4𝜋𝜖0 𝑟
→
− −
→
Γ =→
−
𝑝 × 𝐸𝑎
11
5.2.4 Cas d’un champ non uniforme
→
− −−→ −→
𝐹 = (→
−
𝑝 .𝑔𝑟𝑎𝑑)𝐸𝑎
−→ → −
→
Γ𝑂 = −
𝑝 × 𝐸𝑎 (𝑂) (O quelconque)
−
→
ℰ𝑝,𝑒 = −→
−
𝑝 .𝐸𝑎 = −𝑝𝐸𝑎 𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝑞𝑖 →
−
∑
𝒫= 𝑟𝑖
𝑖
12
6 Milieux conducteurs. Loi d’Ohm.*
6.1 Essentiel
Rappelons les points fondamentaux suivants
1. Pour étudier les milieux conducteurs, on introduit les grandeurs nivelées
→
−
que sont la charge volumique 𝜌 et le vecteur courant volumique 𝐽 , cela
afin de gommer les fluctuations microscopiques.
2. La conservation de la charge électrique est traduite localement par l’équa-
tion :
∂𝜌 →
−
= −𝑑𝑖𝑣 𝐽
∂𝑡
3. En régime stationnaire, les grandeurs macroscopiques ne dépendent pas
→
−
explicitement du temps. Le courant volumique 𝐽 est alors à flux conser-
→
−
vatif (𝑑𝑖𝑣 𝐽 = 0). Son flux à travers une surface, appelé intensité 𝐼 du
courant, ne dépend que du contour sur lequel s’appuie cette surface.
4. Dans un milieu conducteur, homogène et isotrope, la loi d’Ohm est une
relation constitutive linéaire qui permet de caractériser ce milieu par sa
conductivité 𝛾 :
→
− →
−
𝐽 = 𝛾𝐸
5. En régime stationnaire, un conducteur ohmique est neutre en volume et
les lignes de courant sont tangentes à sa surface.
6. La relation entre la résistance 𝑅 d’un conducteur, la différence de potentiel
𝑈𝐴𝐵 = 𝑉 (𝐴) − 𝑉 (𝐵) appliquée entre ses extrémités 𝐴 et 𝐵 et l’intensité
𝐼𝐴𝐵 qui parcourt le conducteur de 𝐴 vers 𝐵, s’écrit :
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅𝐼𝐴𝐵
7. La valeur de la résistance dépend de la nature du conducteur, de sa forme,
ainsi que de la manière dont est appliquée la d.d.p. Celle d’un conducteur
homogène, de section constante, s’écrit : 𝑅 = 𝑙/(𝛾𝑠).
8. Enfin, les résistances d’un ensemble de résistors en série s’ajoutent, alors
que ce sont les conductances (inverses des résistances) qui s’ajoutent pour
un ensemble de résistors connectés en parallèle.
6.2 Formules
6.2.1 Courant volumique
−
→
𝐽𝛼 = 𝑛𝛼 𝑞𝛼 −
𝑣→ −
→
𝛼 = 𝜌 𝛼 𝑣𝛼
13
6.2.3 Équation locale du bilan de charge
∂𝜌 →
−
= −𝑑𝑖𝑣 𝐽
∂𝑡
→
−
𝑑𝑖𝑣 𝐽 = 0
→
− →
−
𝐽𝑠 = 𝐽 𝑎 (𝑎 est l′ épaisseur)
→
− →
−
𝐽 = 𝛾𝐸
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅𝐼𝐴𝐵
𝑙
𝑅=
𝛾𝑆
𝑛
∑
𝑅= 𝑅𝑘
𝑘=1
𝑛 𝑛
∑ 1 ∑ 1
𝐺= 𝐺𝑘 soit =
𝑅 𝑅𝑘
𝑘=1 𝑘=1
14
7 Conductivité électrique.
7.1 Essentiel
Retenons les points importants.
1. La conductivité 𝛾 est un paramètre qui caractérise la réponse que donne
un milieu matériel, lorsqu’on le soumet à l’action d’un champ électrique
macroscopique.
2. L’interprétation microscopique du phénomène permet de rendre compte
du large éventail des valeurs de conductivité. Deux paramètres essentiels
caractérisent les différentes charges mobiles dans un milieu donné : leur
mobilité 𝜇 et leur densité volumique 𝑛. Ces paramètres sont directement
liés à la structure, à la nature des constituants et à la température.
3. Le classement des différents milieux, relativement à la conduction élec-
trique, traduit des différences à la fois qualitatives et quantitatives :
(a) métaux (𝛾 élevé) ; la conduction est assurée par des électrons ; 𝛾 di-
minue avec la température,
(b) isolants (𝛾 pratiquement nul) ; toutes les charges (ions et électrons)
sont liées et assurent les liaisons chimiques,
(c) semi-conducteurs (𝛾 faible ou moyen) ; la conduction est assurée par
les électrons et les trous ; 𝛾 augmente rapidement avec la température
et la présence d’impuretés dopantes,
(d) électrolytes (𝛾 moyen) ; la conduction est assurée par des ions (ca-
tions et anions) ; la conductivité dépend de la concentration et de la
température,
(e) plasmas (𝛾 moyen) ; la conduction est assurée par des ions et surtout
par des électrons ; la loi d’Ohm est facilement mise en défaut sous
fort champ électrique ou sous faible pression.
Notons que, dans un solide, toute perte de symétrie (défaut structuraux, impu-
retés, vibrations de réseau) diminue la mobilité des porteurs. Dans les milieux
où des porteurs peuvent être créés, leur densité augmente avec la température.
La supraconductivité, qui ne se réduit pas à une simple superconductivité,
sera analysée ultérieurement, une fois étudiées les propriétés magnétiques des
matériaux (cf. chapitre 27).
7.2 Formules
7.2.1 Mobilité. Interprétation collisionnelle
𝑞𝜏
𝜇= (𝜏 durée de relaxation des vitesses)
𝑚
𝑛𝑞 2 𝜏
( )
→− →
− →
−
𝐽 = 𝜌→
−
𝑣 = 𝑛𝑞 →
−
𝑣 = 𝑛𝑞𝜇 𝐸 = 𝛾 𝐸 et 𝛾 =
𝑚
15
8 Conducteurs en équilibre électrostatique.
8.1 Essentiel
Rappelons les points essentiels.
→
−
1. Dans un conducteur en équilibre, le champ 𝐸 est nul et le potentiel 𝑉
uniforme. La distribution purement surfacique de charge ne dépend que
de la géométrie du conducteur.
2. Au voisinage de la surface d’un conducteur en équilibre, le champ est lié
à la charge surfacique par le théorème de Coulomb :
→
− 𝜎 →
𝐸 = − 𝑛𝑒𝑥
𝜖0
Ce champ est très important au voisinage des pointes conductrices.
3. L’équilibre électrostatique d’un système de deux conducteurs est carac-
térisé seulement par deux variables choisies parmi leurs charges ou leurs
potentiels. Les relations entre les charges et les potentiels sont linéaires et
homogènes :
avec 𝐶11 > 0, 𝐶22 > 0, 𝐶12 < 0, 𝐶21 < 0. La généralisation de ces relations
à 𝑛 conducteurs est immédiate. L’application au cas de trois conducteurs
permet de comprendre l’intérêt pratique des écrans électriques.
4. Les applications de l’électrostatique des conducteurs sont nombreuses : on
les trouve en électricité atmosphérique mais aussi dans des secteurs indus-
triels aussi importants que la séparation des métaux et la xérographie.
8.2 Formules
8.2.1 Champ à l’intérieur d’un conducteur en équilibre électrosta-
tique
−−→ → −
𝐸𝑖𝑛 = 0
𝑉𝑖𝑛 = 𝐶𝑡𝑒
−−→ 𝜎 →
𝐸𝑒𝑥 = − 𝑛𝑒𝑥
𝜖0
16
8.2.4 Pression électrostatique
𝜎2 𝜖0 𝐸 2
𝑝𝑒 = =
2𝜖0 2
𝑄 = 𝐶𝑉 avec 𝐶>0
1
ℰ𝑒 = (𝑉1 𝑄1 + 𝑉2 𝑄2 )
2
17
9 Effet Joule. Générateurs et récepteurs électriques.*
9.1 Essentiel
A l’issue de l’étude des convertisseurs, il importe de retenir les points suivants
qui sont les plus importants.
1. La puissance électrique reçue par un dipôle 𝐴𝐵 quelconque est :
𝒫 = 𝑈𝐼 où 𝑈 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 et 𝐼 = 𝐼𝐴𝐵
2. Dans un résistor, cette puissance qui vaut 𝒫 = 𝑅𝐼 2 est dissipée sous forme
thermique : c’est l’effet Joule. Localement, la puissance dissipée par unité
de volume est :
→
− →
− 𝐽2
𝐸.𝐽 =
𝛾
3. Un convertisseur est un dipôle capable de transformer en énergie électrique
toute autre forme d’énergie et réciproquement. L’efficacité de la conversion
est :
−𝑈 𝐼
𝜂𝑔 = dans le cas d′ un générateur
𝒫𝑐
−𝒫𝑐
𝜂𝑟 = dans le cas d′ un récepteur
𝑈𝐼
𝑈 𝐼 étant la puissance électrique reçue du circuit extérieur et 𝒫𝑐 la puis-
sance de conversion.
4. On caractérise un convertisseur soit par sa force électromotrice 𝐸 (f.e.m)
soit par son courant électromoteur 𝐼𝑒𝑚 (c.e.m), suivant le mode d’utilisa-
tion :
𝒫𝑐 𝒫𝑐
𝐸= ou 𝐼𝑒𝑚 =
𝐼 𝑈
5. Pour un dipôle 𝐴𝐵, la loi d’Ohm généralisée s’écrit, en convention récep-
teur :
𝑈 = 𝑅𝐼 − 𝐸
6. Enfin, rappelons les exemples concrets de récepteurs et de générateurs
électriques : la pile Daniell, la diode à jonction, la photodiode et la pho-
topile.
9.2 Formules
9.2.1 Puissance électrique reçue par les charges mobiles d’un élé-
ment de volume conducteur
𝛿𝑊 →
− →−
𝛿𝒫 = = 𝐸 . 𝐽 d𝑉
d𝑡
18
9.2.2 Puissance électrique reçue par un dipôle électrocinétique en
régime stationnaire
𝐽2
𝛿𝒫𝐽 = − d𝑉 < 0
𝛾
𝒫 = 𝑈 𝐼 = 𝑅𝐼 2 = 𝐺𝑈 2
𝒫𝑐 𝛿𝑊𝑐 𝛿𝑊𝐶
𝐸= = =
𝐼 𝐼 d𝑡 𝛿𝑞
𝑈 = 𝑅𝐼 − 𝐸
1 𝐸
𝐺= et 𝐼𝑒𝑚 = −
𝑅 𝑅
→
− →
− −→
𝐽 = 𝛾( 𝐸 + 𝐸𝑚 ) (𝐸𝑚 champ électromoteur)
19
10 Condensateurs en électrostatique. Aspect éner-
gétique.
10.1 Essentiel
Énumérons les résultats essentiels.
1. La relation entre la charge 𝑄 d’un condensateur et la différence de potentiel
𝑈 à ses bornes est linéaire :
𝑄 = 𝐶𝑈 avec 𝑈 = 𝑉1 − 𝑉2 et 𝑄 = 𝑄1 = −𝑄2
1 1 1 𝑄2
ℰ𝑒 = 𝑄𝑈 = 𝐶𝑈 2 =
2 2 2 𝐶
4. Quant aux actions qui s’exercent sur les armatures du condensateur, on
les détermine généralement à partir de l’énergie en dérivant l’expression
de l’énergie par rapport au paramètre de déformation 𝑥. L’analyse éner-
gétique montre alors que l’on a :
10.2 Formules
10.2.1 Charge et capacité d’un condensateur
𝜖0 𝑆
𝐶=
𝑒
20
10.2.3 Condensateur cylindrique
2𝜋𝜖0 𝑙
𝐶=
𝑙𝑛(𝑏/𝑎)
𝑅1 𝑅2
𝐶 = 4𝜋𝜖0
𝑅2 − 𝑅1
𝜖 𝜖0 𝜖𝑟
𝑅𝐶 = =
𝛾 𝛾
𝑛
𝑄 ∑
𝐶= = 𝐶𝑖
𝑈 𝑖=1
𝑛
1 ∑ 1
=
𝐶 𝑖=1
𝐶𝑖
1 1 1 𝑄2
ℰ𝑒 = 𝑄𝑈 = 𝐶𝑈 2 =
2 2 2 𝐶
1
𝑤𝑒 = 𝜖0 𝐸 2
2
𝜎12
𝑝𝑒 =
2𝜖0
21
10.2.11 Expression de la force dans le cas du condensateur plan
dℰ𝑒,𝑄 (𝑥)
𝐹𝑥 = −
d𝑥
dℰ𝑒,𝑈 (𝑥)
𝐹𝑥 =
d𝑥
22
11 Champ électromagnétique. Propriétés.*
11.1 Essentiel
Rappelons les résultats essentiels.
→
− →
−
1. Le champ électromagnétique ( 𝐸 , 𝐵 ) a été défini à partir de la force de
Lorentz qui s’exerce sur une particule de charge 𝑞 et de vitesse →
−
𝑣 :
→
− →
− − → −
𝐹 = 𝑞( 𝐸 + →
𝑣 × 𝐵)
˛
→
− → →
− −
→ − →
𝐵 .−
𝑛 d𝑆 = 0 𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0 −
𝑛→
12 .(𝐵2 − 𝐵1 ) = 0
𝒮
L’analyse que nous ferons prochainement (cf. chapitre 12) du rôle des symétries
→
− →
−
permettra de faciliter la technique du calcul des champs 𝐵 et 𝐴 produits par
diverses distributions de courants linéiques, surfaciques ou volumiques.
11.2 Formules
11.2.1 Définition du champ électromagnétique
→
− →
− − → −
𝐹 = 𝑞( 𝐸 + →
𝑣 × 𝐵)
−
→ → − −
→ → − → − → −
𝐵′ = 𝐵 et 𝐸 ′ = 𝐸 + 𝑉 × 𝐵
ˆ −−→
→
− 𝜇0 →
− 𝑃𝑀
𝐵 (𝑀 ) = 𝐽 × d𝑉
4𝜋 𝑉 𝑃𝑀3
23
11.2.4 Champ magnétique créé par un fil rectiligne infini
→
− 𝜇0 𝐼 − −7 𝐼 −
𝐵 = 𝑒→
𝜑 = 2 × 10 𝑒→
𝜑
2𝜋𝜌 𝜌
→
− →
− →
− 1 →
− 𝜇0 𝐼 →
− 𝐼−
𝐵 (𝑀 ) = 𝐵 (𝑂)𝑠𝑖𝑛3 𝛼 = 𝐵 (𝑂) 3/2
avec 𝐵 (𝑂) = 𝑒𝑧 = 2𝜋×10−7 →𝑒𝑧
[1 + (𝑧/𝑅)2 ] 2𝑅 𝑅
−→ →− →
−
𝑟𝑜𝑡 𝐵 = 𝜇0 𝐽 (forme locale)
→
−
𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0 (forme locale)
→
− −→ →−
𝐵 = 𝑟𝑜𝑡 𝐴
˛
→
− →
Φ= 𝐴 .d−𝑟
𝐶
→
−
𝑑𝑖𝑣 𝐴 = 0
→
− →
−
Δ 𝐴 = −𝜇0 𝐽
24
11.2.11 Potentiel vecteur créé par une distribution volumique de
courant
ˆ →−
→
− 𝜇0 𝐽 (𝑃 )
𝐴 (𝑀 ) = d𝑉
4𝜋 𝑉 𝑃𝑀
→
−
11.2.12 Continuité de la composante normale de 𝐵
− −
→ − →
𝑛→
12 .(𝐵2 − 𝐵1 ) = 0
→
−
11.2.13 Discontinuité de la composante tangentielle de 𝐵
− −
→ − → →
−
𝑛→
12 × (𝐵2 − 𝐵1 ) = 𝜇0 𝐽𝑠
→
− 𝜇0 𝑛𝐼
𝐵 = (𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼2 )→
−
𝑒𝑧
2
−−→ −−→ → −
𝐵𝑖𝑛 = 𝜇0 𝑛𝐼 →
−
𝑒𝑧 et 𝐵𝑒𝑥 = 0
−→ →− →
−
𝑟𝑜𝑡 𝐸 = 0
25
12 Symétries des distributions de courants et sy-
métries des champs.
12.1 Essentiel
Retenons les points essentiels.
1. Les considérations de symétrie et d’invariance permettent de simplifier
→
− →
−
considérablement le calcul des champs 𝐵 et 𝐴 en limitant respectivement
le nombre des composantes à déterminer et le nombre des variables signi-
ficatives.
→
−
Le champ magnétique 𝐵 , qui est axial, est normal aux plans de symé-
→
−
trie de la distribution de courants, alors que le potentiel vecteur 𝐴 est
normal aux plans d’antisymétrie.
2. Un dipôle magnétique ou boucle élémentaire de courant créé, en tout point
de l’espace, un potentiel vecteur et un champ magnétique d’expressions
respectives :
→
− 𝜇0 →
−
𝑚×→−
𝑒𝑟 →
− 𝜇0 3(→
−
𝑚.→
−
𝑒𝑟 )→
−
𝑒𝑟 − →
−
𝑚
𝐴 = et 𝐵 =
4𝜋 𝑟2 4𝜋 𝑟3
où →
−
𝑚 est le moment magnétique du dipôle.
3. Le champ magnétique terrestre est approximativement celui produit par
un dipôle magnétique de moment 𝑚 = 8, 3 × 1022 𝐴.𝑚2 . En France, la
composante horizontale de ce champ est 𝐵ℎ = 20 𝜇𝑇 .
12.2 Formules
12.2.1 Distribution de courant ayant un plan de symétrie
→
− →
−
𝐴 (𝑀 ′ ) = 𝑠𝑦𝑚 𝐴 (𝑀 )
→
− →
− −→ −→ −
→ −
→
𝐵 (𝑀 ′ ) = −𝑠𝑦𝑚 𝐵 (𝑀 ) soit 𝐵𝑛 (𝑀 ′ ) = 𝐵𝑛 (𝑀 ) et 𝐵𝑡 (𝑀 ′ ) = −𝐵𝑡 (𝑀 )
→
− →
−
𝐴 ∈𝒫 et 𝐵 ⊥𝒫 (pour un point du plan de symétrie)
→
− →
− →
− →
−
𝐴 (𝑀 ′ ) = −𝑠𝑦𝑚 𝐴 (𝑀 ) et 𝐵 (𝑀 ′ ) = 𝑠𝑦𝑚 𝐵 (𝑀 )
→
− →
−
𝐴 ⊥ 𝒬 et 𝐵 ∈ 𝒬 (pour un point du plan d′ antisymétrie)
26
12.2.3 Potentiel vecteur produit par un dipôle magnétique
(→
−
𝑚×→ − )
→
− 𝜇0 𝑒𝑟
𝐴 = avec →
−
𝑚 = 𝐼𝜋𝑅2 →
−
𝑒𝑧 (= 𝐼𝑆 →
−
𝑒𝑧 ) (𝑅 le rayon de la spire)
4𝜋 𝑟2
→
− 𝜇0 3(→
−
𝑚.→
−
𝑒𝑟 )→
−
𝑒𝑟 − →
−
𝑚
𝐵 = 3
4𝜋 𝑟
−
→ − ˆ
→
− 𝜇0 𝑀 × →
𝑒𝑟 → 1
− −−→ →−
𝐴 = 2
où ℳ = 𝑂𝑃 × 𝐽 d𝑉
4𝜋 𝑟 2 𝑉
→
− →
− →
− →
−
𝐴 (𝑀 ′ ) = 𝑠𝑦𝑚 𝐴 (𝑀 ) et 𝐵 (𝑀 ′ ) = −𝑠𝑦𝑚 𝐵 (𝑀 )
→
− →
− →
− →
−
𝐴 (𝑀 ′ ) = −𝑠𝑦𝑚 𝐴 (𝑀 ) et 𝐵 (𝑀 ′ ) = 𝑠𝑦𝑚 𝐵 (𝑀 )
27
13 Electrodynamique des régimes stationnaires.
13.1 Essentiel
Retenons les points essentiels.
→
− →
−
1. Dans un conducteur, la loi d’Ohm locale 𝐽 = 𝛾 𝐸 reste valable, avec une
→
−
très bonne approximation, en présence d’un champ magnétique 𝐵 sta-
→
−
tionnaire, pourvu que 𝐸 soit exprimé dans le référentiel où le conducteur
est immobile. Dans un référentiel où le conducteur est mobile avec une
→
− →
− → −
vitesse 𝑉 , il faut tenir compte du champ supplémentaire 𝑉 × 𝐵 .
→
−
2. La force élémentaire de Laplace, qui s’exerce sur chaque élément d 𝑙 d’un
conducteur filiforme parcouru par un courant d’intensité 𝐼, s’écrit :
−
→ →
− → −
d𝐹𝐿 = 𝐼 d 𝑙 × 𝐵
Alors que le travail de la force magnétique de Lorentz est nul, celui de la
force de Laplace en général ne l’est pas.
3. On en déduit la somme et le moment des forces sur un circuit :
˛ ˛
−→ →
− − → −−→ −−→ →
− − →
𝐹𝐿 = 𝐼 d 𝑙 × 𝐵𝑎 et Γ𝐿,𝑂 = 𝐼 𝑂𝑃 × (d 𝑙 × 𝐵𝑎 )
13.2 Formules
13.2.1 Expression de la loi d’Ohm locale
→
− →
−
→
− −
→ −→ −
→ 𝐽 −→ 𝐽 →
−
𝐸 = 𝐸∥ + 𝐸⊥ avec 𝐸∥ = et 𝐸⊥ = − ×𝐵
𝛾 𝑛𝑣 𝑞
28
13.2.2 Expression générale de la loi d’Ohm locale
( →
− )
→
− →
− →− →− 𝐽 →
− →
− → − → −
𝐽 =𝛾 𝐸+𝑉 ×𝐵+ × 𝐵 ≈ 𝛾( 𝐸 + 𝑉 × 𝐵 )
𝑛𝑞
˛ ˛ →
− →
−
−−−→ 𝜇0 d 𝑙2 × (d 𝑙1 × −
𝑟→
12 )
𝐹1→2 = 𝐼1 𝐼2 3
4𝜋 𝒞1 𝒞2 𝑟12
−−−→ 𝜇0 𝐼1 → 𝜇0 𝑙− 𝑙−
𝐹1→2 = 𝐼2 𝑙→
−
𝑒𝑧 × −
𝑒𝑦 = − 𝐼1 𝐼2 →𝑒𝑥 = −2 × 10−7 𝐼1 𝐼2 →𝑒𝑥
2𝜋𝑑 2𝜋 𝑑 𝑑
(2ème équation : fils parallèles selon 𝑧 dans un même plan 𝑂𝑥𝑦 ; 𝑙 longueur du
fil ; 𝑑 distance)
→
− →−
𝛿𝒫 = 𝐸 . 𝐽 d𝑉
˛ (→ −)
→
− → →
− →
− 𝐵 →
−
𝑟
𝛿ℰ𝑒𝑚 = −d𝑡 𝑅 .−
𝑛 d𝑆 avec 𝑅 = 𝐸 × ( 𝑅 vecteur de Poynting)
𝑆 𝜇0
29
13.2.8 Expression du travail des forces de Laplace. Flux coupé
˛
→
− −→𝑐 𝛿 2 𝑆𝑐
𝛿𝑊𝐿 = 𝐼𝛿Φ𝑐 avec 𝛿Φ𝑐 = 𝐵 .𝑛
𝒞
𝛿𝑊𝐿 = 𝐼 dΦ
dΦ𝑎
𝐹𝐿,𝜆 = 𝐼
d𝜆
dΦ𝑎
Γ𝐿/Δ = 𝐼
d𝛼
−
→− →
ℰ𝑝,𝑚 = −𝑀 .𝐵𝑎
𝜇0 −
→1 .−
𝑚 →2 − 3(−
𝑚 →1 .−
𝑚 𝑒→ −→ −→
12 )(𝑚2 .𝑒12 )
ℰ𝑝,𝑚 =
4𝜋 𝑟3
−
→ −−→ −−→ − →−→
𝐹𝐿 = −𝑔𝑟𝑎𝑑 ℰ𝑝,𝑚 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 (ℳ.𝐵𝑎 )
−
→ − → − →
Γ𝐿 = ℳ × 𝐵𝑎
30