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Chapitre I
Concepts de Base
Sommaire
I.1 Introduction sur la méthode des éléments finis
I.2 Rappels en élasticité linéaire
I.3 Energie de déformation
I.4 Méthodes d’analyse matricielle
I.5 Principe des travaux virtuels
I.6 Principe Variationnel
I.7 Méthode de Galerkin (Résidus pondérés)
Les méthodes numériques nous permettent de résoudre les équations différentielles aux dérivés partiels
EDDP (Problème continu) dans le cas où la solution analytique n’existe pas (surtout pour les problème non
linéaire). Ces méthodes numériques nous donnent une solution approchée da la solution exacte.
-Chaque problème continu est décrit par une formulation mathématique (équations différentielles aux
dérivés partiels EDDP).
La méthode des éléments finis est l’une des techniques numériques les plus puissantes. L’un des avantages
majeurs de cette méthode est le fait qu’elle offre la possibilité de développer un programme permettant de
résoudre, avec peu de modifications, plusieurs types de problèmes. En particulier, toute forme complexe
d’un domaine géométrique où un problème est bien posé avec toutes les conditions aux limites, peut être
facilement traité par la méthode des éléments finis.
Cette méthode consiste à diviser le domaine physique à traiter en plusieurs sous domaines appelés
éléments finis. La solution recherchée est remplacée dans chaque élément par une approximation avec des
polynômes simples et le domaine peut ensuite être reconstitué avec l’assemblage ou sommation de tous
les éléments.
Application
Mécanique des fluides: Résolution de l’équation de Navier-Stocks,
Transfert thermique : Résolution de l’équation de chaleur,
Calcul de structures: Calcul les contraintes, déformations, déplacement . . . . . .
Problème dynamique: Vibration des structures
Couplage entre les domaines: Fluide-Structure…
Historique
Les bases théoriques de la méthode des éléments finis (M.E.F) reposent d'une part sur la
formulation énergétique de la mécanique des structures et d'autre part sur les méthodes d'approximations.
La M.E.F (Méthode des éléments finis) est mise au point en 1953 chez Boeing (Seattle, USA, calcul
des structures d'ailes d'avion) ; on y développe le premier élément fini, sa matrice de rigidité, l'assemblage
et la résolution par la méthode des déplacements (publié par Turner, Clough, Martin et Topp en 1956) [TUR
56].
Quant aux basses théoriques générales, alliant l'analyse des structures en barres et poutres avec
celle des solides, elles sont étudiées de 1954 à1960 (Argyris, Kelsy) [ARG 60].certaines idées apparurent
auparavant, en particulier chez les mathématiciens pour résoudre divers problèmes aux limites par
exemple celui de la torsion de Saint-Venant en divisant la section en triangles, mais elles restèrent sans
suite.
L'expression élément finie a été inventée par clough en 1960. Années 60, la M.E.F s'attaque à tous
les domaines du calcul de structures. Des programmes on trouve, la M.E.F, principalement dans le domaine
de la mécanique des solides et des structures. Ont été conçus pour être exécutés sur de gros ordinateurs
tels que : ANSYS, ABAQUS, FRANC 2D, CATIA.
La crédibilité des résultats obtenus va permettre l'utilisation de la méthode des éléments finis par
des entreprises et des bureaux d'études de taille réduite.
C'est évidemment l'apparition d'ordinateurs puissants qui a permis le développement de la
simulation numérique. Le rythme d’évolution de l'informatique est actuellement gigantesque et les
possibilités d'application augmentent sans cesse.
{ }=
[ ]=
Il faut faire attention au fait que l’on utilise également d’autres composantes de déformations notées :
=2
=2
=2
On utilise également une notation du tenseur des déformations (qui à la base est une matrice symétrique à
9 composantes) sous la forme d’un vecteur à 6 composantes. Dans ce cas, les composantes considérées
sont les suivantes:
[ ]=
c) Tenseur des contraintes
On considère ensuite le tenseur σ du champ des contraintes (appelé tenseur de Cauchy-Euler) qui est une
matrice symétrique notée { } et qui a pour composantes (en 3D) :
[ ]=
Tout comme pour les déformations, on utilise également une notation du tenseur des contraintes (qui à la
base est une matrice symétrique à 9 composantes) sous la forme d’un vecteur à 6 composantes. Dans ce
cas, les composantes considérées sont les suivantes:
[ ]=
= , = , = , = + , = + , = +
D’ où on déduit que :
= ⇒ = + ,
= ⇒ = + ,
= ⇒ = +
On peut exprimer cette même relation matricielle en utilisant les notations tensorielles (ou indicielles).
1
= , + ,
2
Ces résultats a une importance particulière dans l’interprétation des résultats de calcul par EF car, en EF, on
calcul les déformations en dérivant les composantes de déplacement.
En résume :
Les relations entre le champ de déplacements et le champ de déformations impliquent des conditions (ou
relation) de compatibilité entre composantes du tenseur des déformations. Ces conditions de compatibilité
sont exprimées par les 6 relations :
+ −2 =0 + − + =0
+ −2 =0 + − + =0
+ −2 =0 + − + =0
On peut ensuite déterminer facilement les contraintes à partir de la connaissance des déplacements en
utilisant la loi de Hooke. Cette loi peut être exprimée de manière matricielle (pour un état de contraintes
et de déformations tridimensionnels) :
{ } = [ ]. { }
La matrice [ ] est appelée la matrice de Hooke. Pour un matériau homogène et isotrope défini par le
module de Young et le coefficient de poisson .
(1 − ) 0 0 0
⎡ ⎤
1− ) 0 0 0
⎢ ⎥
[ ]= ⎢ (1 − ) 0 0 0⎥
(1 − 2 )(1 + ) ⎢ 0 0 0 0 0⎥
⎢ 0 0 0 0 0⎥
⎣ 0 0 0 0 0 ⎦
Avec : =
On peut exprimer cette même relation matricielle en utilisant les notations tensorielles (on indicielles). La
loi de Hooke s’exprime alors par :
= +2
υ
Où: G est le module de cisaillement G = et λ est le module volumétrique λ = (
( ν) ν) ( )
En conséquence, toutes les déformations associées à l’axe transversal, z en l’occurrence, seront prises
égales à zéro (Figure I.2).
On a donc :
= = = 0 et = =0
Par conséquent, la matrice des déformations se réduit aux termes non nuls suivants :
0
[ ]= 0
0 0 0
En effet, pour cet état, les termes non nuls de la matrice des contraintes sont les suivants :
0
[ ]= 0
0 0
On résume alors la relation entre les contraintes et les déformations, pour un état de déformations
planes par:
1− 0
0 1− 0
=[ ] ⇒ = 1
(1 − 2 )(1 + )
0 0 −
2
Avec: = + = +
(1 − 2 )(1 + )
On note que cet état de déformations peut se produire pratiquement pour des objets très épais dans
certaines conditions de sollicitation.
Etat de contraintes planes
À l’inverse de l’état de déformation plane, l’hypothèse de contrainte plane suppose que toutes les
contraintes associées à l’axe transversal, z en l’occurrence, sont nulles (Figure I.3).
On a donc :
= = = 0 et = =0
Par conséquent, pour cet état, la matrice des contraintes se réduit aux termes non nuls suivants :
0
[ ]= 0
0 0 0
Les termes non nuls de la matrice des déformations sont les suivants :
0
[ ]= 0
0 0
On résume alors la relation entre les contraintes et les déformations, pour un état de contraintes
planes par:
1 0
1 0
=[ ] ⇒ = 1
1− 0 0 (1 − )
2
Avec: =− +
Cette approche étant directement applicable aux éléments de faibles épaisseurs, les éléments
membranes, plaques et coques suivront cette hypothèse de contrainte plane.
I.2.5 Equations d’équilibre
En EF, on utilise habituellement une formulation dite en déplacement, qui consiste à formaliser le problème
avec seulement 3 inconnues scalaire (les composantes du vecteur des déplacements ⃗). La solution
recherchée est donc un champ de déplacements ⃗( , , ), qui est transformé par la suit en un champ de
déformation, puis de contraintes, grâce aux équations vues aux graphes précédents.
( , , )
{ ( , , )} = ( , , )
( , , )
{ }=
A l’intérieur du volume V on applique des efforts de volume (notés F⃗ ) et qui sont de composantes :
{ }=
On peut remarquer également sur la figure I.4 : qu’en tout point de l’enveloppe S on note le vecteur normal
unitaire sortant n⃗ et ses composantes sont les suivantes :
{ }= : ‖ ⃗‖ = + + =1
A partir de là, on peut exprimer les équations qui réguisant un problème d’élasticité en 3D. La figure I.5
illustre l’ensemble des efforts qui s’appliquent sur un élément de volume infinitésimal de dimensions ,
et .
On commence par exprimer l’évolution des contraintes entre face parallèles. On a par exemple :
= + , = + , etc.
L’équilibre des moments, dans les trois directions de l’espace autour du point central conduit, lorsqu’on fait
tendre , et vers zéro, au fait que la matrice des contraintes est nécessairement symétrique.
L’équilibre des forces, dans les trois directions de l’espace, conduit aux équations d’équilibre. Par exemple,
l’équilibre des forces dans la direction de l’axe s’exprime par:
+ . − . + + . − . + + . −
. + . =0
+ + + . =0
On en déduit qu’en tout point à l’intérieur du volume , s’appliquent trois équations d’équilibre qui
peuvent être notées en utilisant le calcul tensoriel :
, + = 0⃗
+ + + =0
+ + + =0
+ + + =0
Ceci constitue, en élasticité, le système d’équations aux dérives partielles dont il a été fait mention dans le
texte précédemment.
{ }= = ̅
avec , ̅ et connus.
Sur S on applique des efforts de surface ⃗f qui vont influer sur le champ de contraintes à l’endroit où on
applique ces efforts. Cela s’exprime, en utilisant le calcul tensoriel, par la relation σ . n = f . En notation
différentielle classique, ces équations de condition aux limites sur S s’écrivent :
. + . + . =
. + . + . =
. + . + . =
[ ]. { } = { }
Les équations d’équilibres à l’intérieur de ainsi que les équations correspondant aux conditions aux
limites sur S et S constituent le point de départ de l’application de la MEF à des problèmes d’élasticité
linéaire tridimensionnelle. La solution recherchée dans la résolution de ce système d’équations est un
champ de déplacements.
= .
Comme = . et = . , peut également s’exprimer sous la forme :
= . .
= ∫ . . = ∫ . .
L’extension du cas uniaxial précédent aux deux autres axes y et z permettra d’obtenir par superposition:
1
= ( . + . + . ).
2
Cas général
La démarche étant similaire pour les cisaillements, on a également
= ( . ). . = . .
Le calcul par éléments finis nécessitant le maniement de nombreuses valeurs numériques, il est plus aisé
d’exprimer celles-ci sous forme matricielle.
Ceci nécessite néanmoins la maîtrise des opérations de base associées à ce type de calcul : l’addition ou le
produit de plusieurs matrices, la résolution de systèmes linéaires, etc.
et sa dérivée :
′( ) = + 2 +3
Cependant, ce système peut être exprimé de manière plus synthétique sous forme matricielle en
posant que le vecteur { } = peut être relié au vecteur { } = via une matrice [ ].
1 0 0 0
{ }= 0 1 0 0
= . = [ ]. { }
1
0 1 2 3
Dans ce cas { } et { } sont des vectrices « colonne » à 4 lignes alors que la matrice [ ] est une matrice dite
carrée à 4 lignes et 4 colonnes.
b) Produit
Produit d’une matrice par un scalaire
Produit de 2 matrices
Produit de 3 matrices
c) Matrice transposée
b) Matrice inverse
Calcul du déterminant
= { } . { }.
= { } .{ }. + { } .{ }.
⟹ =− { } . { }. + { } .{ }. + { } .{ }. =
Cette expression ne s’applique que dans le cas où il n’ya a pas de forces ponctuelles qui sont appliquées.
Dans le cas de l’application de m forces ponctuelles F⃗ et que chaque point d’application subit un
déplacement virtuels égal à δU⃗ , l’expression du travail des forces ponctuelles est donnée
par ∑ δU⃗ . F⃗ . Cela conduit à une expression modifiée du théorème, en tenant compte des
forces ponctuelles :
=− { } . { }. + { } .{ }. + { } .{ }. + δU⃗ . F⃗ =
Avec les méthodes variationnelles, le point de départ n’est pas l’équation locale : on exprime les conditions
d’extremum d’une fonctionnelle, qui peut être par exemple l’énergie potentielle totale pour l’équilibre
statique d’une structure.
La forme de l’approximation que l’on se donne pour la solution cherchée est introduite dans la
fonctionnelle et on détermine pour quelle valeur des coordonnées généralisées la fonctionnelle est
minimale. C’est la méthode de Ritz. Soit ( ) l’énergie potentielle totale de la structure en équilibre
statique. On remplace par son approximation ∗ . Puisque toutes les coordonnées généralisées sont
indépendantes, la condition d’extremum = 0 s’écrit :
où N est le nombre de coordonnées généralisées. Les N équations forment un système mais elles sont
entièrement couplées : la matrice associée est pleine. Se donner sur le domaine une expression vérifiant
toutes les conditions aux limites n’est pas envisageable dans le cas général. On décompose donc le
domaine en sous-domaine de forme géométrique simple, sur lesquels on se donne une approximation
locale de la solution. Les coordonnées généralisées décrivant l’approximation sur un sous-domaine n’ayant
pas d’interprétation physique, on écrit l’approximation sous la forme :
Les inconnues du problème (les ) ont une interprétation physique directe, la méthode variationnelle est
alors la méthode des éléments finis. On impose la continuité du champ de déplacement aux nœuds de la
structure et sur les frontières de tous les éléments. Les conditions aux limites cinématiques sont appliquées
sur la structure et non sur chaque élément. La condition d’extremum conduit d’un point de vue formel au
même système que précédemment
où sont les degrés de liberté indépendants de la structure. Par rapport à la méthode de Ritz, chaque
n’influence que les degrés de liberté appartenant aux mêmes éléments que lui, conduisant à une matrice
de type bande. Lorsque l’approximation que l’on se donne porte uniquement sur le champ de déplacement
et qu’elle est introduite dans les champs de contrainte et de déformation, on parle de l’approche
cinématique. C’est la technique la plus simple à mettre en œuvre et la plus largement répandue : la très
grande majorité des éléments finis utilisés dans les programmes industriels sont basés sur cette approche.
La fonctionnelle utilisée est l’énergie potentielle totale de la structure, à laquelle on se limitera dans cet
ouvrage. Les éléments finis développés par cette méthode sont dits de type cinématique. Lorsque
l’approximation que l’on se donne porte uniquement sur le champ de contrainte et qu’elle est introduite
dans les autres champs, on parle de l’approche statique, la fonctionnelle utilisée est l’énergie potentielle
complémentaire. Les éléments finis développés par cette méthode sont dits de type équilibre. Il est
également possible de travailler conjointement sur les deux approches donnant ainsi des éléments mixtes
ou des éléments hybrides.
2.3. EXEMPLE
Le but de l’exemple simple présenté ici est d’illustrer l’approche variationnelle dans le cadre de la théorie
cinématique et d’introduire un certain nombre de concepts fondamentaux. Une structure dont deux
dimensions sont petites par rapport à la troisième et dont les caractéristiques sont constantes (section S,
module de Young E, longueur L, masse volumique ρ), est encastrée à une extrémité et soumise à un
chargement volumique réparti dont l’intensité est g (Figure I.8). Le déplacement dans la structure et la
contrainte peuvent être calculés analytiquement en tout point d’abscisse x, comptée à partir de
l’encastrement. Le but de l’étude n’étant pas de regarder des effets locaux dans la zone d’encastrement, le
problème peut être considéré comme mono-dimensionnel et la structure peut être modélisée par une
barre (cf. chapitre 7).
La seule composante non nulle du tenseur des déformations pour ce problème est avec la condition
essentielle (0) = 0 car la barre est encastrée à l’extrémité prise comme origine du repère. La loi de
comportement se réduit à l’équation scalaire = . La force vérifie en tout point de la barre
En reportant cette relation dans l’équation d’équilibre, on obtient l’équation différentielle du second ordre
à coefficients constants qui régit le déplacement dans la barre.
On détermine la solution analytique exacte par deux intégrations successives, et les deux constantes
d’intégration en utilisant les deux conditions aux limites, l’une cinématique et l’autre statique : (0) = 0 et
( )=0
= −
On choisit pour commencer un développement polynomial de degré 1, la constante étant nulle car il faut
vérifier (0) = 0.
On choisit maintenant un polynôme du second degré, la constante étant nulle pour que soit vérifiée la
condition (0) = 0.
On peut couper la barre en deux parties, délimitées par trois points : l’origine, le point milieu et le point
extrémité. C’est la méthode de Ritz par morceaux : on ne cherche plus une approximation sur tout le
domaine qui satisfait les conditions aux limites. On suppose le déplacement linéaire sur chaque tronçon, et
continu au point milieu. et sont respectivement les déplacements du point milieu et de l’extrémité
libre. On écrit pour chacune des deux parties :
L’énergie potentielle totale de la structure est la somme des énergies potentielles totales de chaque partie
de la structure, et sa dérivée est nulle à l’équilibre, quelles que soient les caractéristiques réelles de la barre
donc quels que soient les déplacements et : elle est indépendante de ces valeurs. Chaque dérivée
partielle est donc nulle, ce qui fournit un système linéaire de deux équations à deux inconnues et :
Dans cet ouvrage, nous nous limiterons à la méthode de Galerkine, sans aborder les autres méthodes de
chois des fonctions de pondération.
Le problème variationnel associé au système (2.1) s'écrit en prenant l’intégrale du système d’équations
gouvernantes pondérées par des fonctions poids, l’énoncé devient :
Trouver Î tel que :
" Î : . ( ). Ω=0
( ) appelé le résidu.
est un vecteur de fonctions de pondération.
Cette équation est appelée forme intégrale forte de l'équation différentielle (ou du système d’équations
différentielles). Elle est analogue à l'expression des travaux virtuels. En fait la solution de (2.2) a encore plus
de portée, on peut affirmer que si elle est satisfaite pour toute fonction poids w, alors l'équation
différentielle (2.1) est satisfaite en tout point du domaine .
Exemple
On considère l’équation différentielle du second ordre suivante :
Définie dans le domaine unidimensionnel = [0, L] avec les conditions aux limites :
Dans ce cas B(u) est l’ensemble des valeurs imposées aux deux bords du domaine. En unidimensionnel, G se
réduit à deux points. La forme intégrale associée à l’équation A(u) s’écrit :
Avec la forme des termes à intégrer, on voit que la recherche de solutions approximatives pour la fonction
inconnue u, requiert l’utilisation de polynômes ou de fonctions d’interpolation dérivables au moins deux
fois. De plus les conditions aux limites doivent être vérifiées à part puisqu’elles n’interviennent pas dans
l’équation intégrale ci-dessus, d’où l’introduction de la forme intégrale faible.
Pour satisfaire les conditions aux limites nous avons deux manières de procéder; soit par le choix de la
fonction de pondération, soit vérifier que :
Dans la pratique, il est possible d'intégrer (2.2) par partie et de la remplacer par :
Les opérateurs C, D, E et F contiennent des dérivées d'ordre moins élevé, d'où un choix de fonctions
d’approximation de u plus large.
Cette équation est la formulation faible de l'équation différentielle, elle forme la base de l'approximation
par éléments finis.
Exemple
Pour obtenir la forme variationnelle faible de l’exemple précédent (équation 2.5) on intègre par partie le
premier terme.
On voit maintenant que les conditions aux limites notamment sur les dérivées sont explicitement prises en
compte dans l’équation. Les valeurs imposées à la fonction elle-même seront traitées lors de la résolution
des systèmes discrets.