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Chapitre II
Eléments linéaires de structures
Sommaire
II. 1 Introduction
II. 2 Elément de barre élastique
II. 3 Elément ressort linéaire et spiral
II. 4 Elément de Poutre
II. 5 Système treuils
II.1 Introduction
Le but de ce chapitre est d’introduire les principales démarches de la MEF appliquée aux calculs de
résistance mécanique en utilisant des exemples très simples (Elément de barre, de ressort et de poutre),
pour lequel on peut déterminer les matrices de rigidité et les vecteurs forces sans utiliser la formulation
intégrale.
Il est à noter que cette approche directe ne peut pas être généralisée à tous les types d’éléments finis
utilisés dans la pratique.
On considère ensuite les déplacements aux deux nœuds résultant des efforts et on les notes
(déplacement au nœud 1) et (déplacement au nœud 2).
L’élongation de barre : ∆L = u − u
L’équilibre de la barre : + =0 ⟹ =−
∆
Cette barre est dans un état de déformation : ε = = =
Contrainte : = =−
Ou bien : { } = [ ] { }
Cette forme permet d’introduire le concept de matrice de rigidité [ ] pour l’élément (e) telle que :
[ ]= 1 −1
−1 1
{ } est le vecteur forces.
{ } est le vecteur déplacements.
La matrice [ ] représente bien la rigidité de l’élément de barre dans le repère local.
II.2.2 Assemblage
Application1 :
- On place deux barres de longueur unité (L=1), de même module de Young E et de sections
respectives A1 et A2.
- On applique une force F verticalement à l’extrémité de la deuxième barre. On fixe le point
supérieur de la première barre (Fig. II.4).
( ) ( )
. 1 −1
Elément 1 : ( )
= ( )
−1 1
( ) ( )
. 1 −1
Elément 2 : ( )
= ( )
−1 1
Etant donné que les deux barres sont ensuite assemblées (reliées) on a forcement l’égalité :
( ) ( )
= =
Elément 1 : (L=1)
( )
1 −1 0
( ) = −1 1 0
0 0 0 0
Elément 2 : (L=1)
0 0 0 0
( )
= 0 1 −1
( ) 0 −1 1
Assemblage :
( ) 0 − 0 0 0 0
( )
( ) + = − 0 + 0 −
( ) 0 0 0 0 −
0
( )
− 0
( ) ( )
⇒ + = − ( + ) −
( ) 0 −
( ) ( )
La force totale au nœud 2 est notée avec : = +
On utilise les conditions aux limites pour résoudre le système : = 0, = , = 0.
La force de réaction aux nœuds 1 est inconnue ( =? ) et les déplacements u et u sont aussi
inconnues.
− 0 =0
⇒ − ( + ) − = 0
0 −
( + ) − 0
=
−
Ceci implique :
( + ). − . =0 = =
⟹ ⇒ (en remplace dans )
− . + . = =
( )
=
( )
Jusqu’ici, la matrice de rigidité élémentaire a été déterminée suivant le repère local de l’élément.
Dans le cas général, une structure peut être composée de plusieurs éléments disposés dans
directions différentes. Donc, il est nécessaire de calculer la matrice de rigidité [ ] non pas dans
le repère local de l’élément mais dans le repère global adopté pour tout la structure.
Il est très important de noter que l’élément barre possède un seul degré de liberté en repère local
et deux dans le repère global (matrice [ ] de dimensions 2x2) (Fig. II.3). Pour calculer la matrice
élémentaire [ ] dans le repère global, il est nécessaire d’exprimer [ ] sous la forme d’une
matrice de dimensions 4x4. Pour ce faire, on reprend l’expression de [ ] établie précédemment
et on ajoute deux lignes et deux colonnes de zéros associées à des et fictifs.
On a alors :
[ ]=[ ] .[ ] .[ ]
cos sin 0 0
avec : [ ]= − cos 0 0
0 0 cos
0 0 − cos
α αβ −α −αβ
⎡ ⎤
⎢ αβ β −αβ −β ⎥
[ ]= ⎢ −α −αβ α
⎢ αβ ⎥⎥
⎣−αβ −β αβ β ⎦
On considère une barre définie le long de l’axe x entre les coordonnées x1 et x2 (Fig. II.6).
Les paramètres caractérisant le matériau et la géométrie de la barre sont les suivant : E (Module de
Young), A (Section de la barre) et L (Longueur de la barre).
Fonction de déplacement
L’interpolation des déplacements sur l'élément est linéaire. Pour cela, la fonction de déplacement est
décrite sous forme polynomiale du 1ére Degré :
( )= + (1)
et sont des constants déterminés par les conditions aux limites aux points nodaux 1 et 2.
−
( )= + (5 )
⟹
( )= 1− + (5 )
⟹ ( )= ( ). + ( ). (6)
Avec : ( )= 1− et ( )=
( ) et ( ) sont des fonction de forme.
Déplacement ( ) :
( ) = 1− . (7 )
( ) = [ ( )] . [ ] (7 )
Déformation ( ) :
( ) ( )
⎧ ( )= = .[ ] (8 )
⎪
−1 1
⎨ ( )= . (8 )
⎪
⎩ ( ) = [ ] .[ ] (8 )
Contrainte ( ):
( ) = . ( ) = .[ ] .[ ] (9 )
−
( )= . (9 )
1
= . . (10 )
2
⎧ ⎫ ⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎪ ⎪
Avec : { }= et { } =
⎨ ⎬ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎩ ⎭
{ } : Vecteur de déformations
{ } : Vecteur de contraintes
1
⟹ = ( . + . + . + . + . + . ).
2
Dans le cas uniaxial, l’expression de l’énergie de déformation est donnée par :
1
= ( ). ( ) . (10)
2
On sait que si : = . [ ]. [ ] ⇒ = . ([ ]. [ ]) ⇒ = .[ ] [ ]
1
= [ ] [ ] . [ ][ ]. ( : = . ) (11)
2
1
= [ ] [ ] [ ] . .[ ] (12)
2
1
= [ ] .[ ] .[ ] (13)
2
1
= [ ] . [ ]. (14)
2
Avec∶ [ ] = ∫ .[ ] .[ ] .
⇒ [ ]=∫ . . . (15)
⇒ [ ]= . ∫ (16)
⇒ [ ]= [ ] (17)
1 −1
⇒ [ ]= (18)
−1 1
1 −1
⇒ [ ]= (19)
−1 1
[ ] est la matrice de rigidité élémentaire de l’élément barre, déterminée dans le repère local.
On supprime la 1ére ligne et la 1ére colonne 1, et la 3éme ligne et la 3éme colonne 1, on trouve :
0
[3]{ }={ }⇒ = et = 1
0
Calculer les forces et :
2 −2 0 0 =
−2 3 −1 = ⇒
0 −1 1 =
0
Calculer les contraintes :
La contrainte dans l’élément 1 est :
= = . =
⇒ = . = −0 =
= = . =
⇒ = . = 0− =−
On considère un ressort défini le long de l’axe x entre les points 1 et 2 (Fig. II.7). On considère deux forces
ponctuelles F1 et F2 appliquées respectivement aux points 1 et 2.
Le ressort est caractérisé par la raideur de rigidité k.
On considère ensuite les déplacements aux deux nœuds résultant des efforts et on les notes
(déplacement au nœud 1) et (déplacement au nœud 2).
L’élongation de ressort: ∆ = u − u
L’équilibre de ressort : + =0 ⟹ =−
Relation entre la force et le déplacement est donnée par : = .∆ = .( − )
= .∆ = .( − ) = .( − )
⇒
= − = − .( − ) = − .( − )
− 1 −1
= ⇒ =
− −1 1
Ou : { } = [ ] { }
{ } est le vecteur forces.
{ } est le vecteur déplacements.
[K] est la matrice raideur.
Cette matrice représente bien la rigidité de l’élément ressort dans le repère local.
Remarque :
L’élément ressort suit exactement les mêmes règles de construction que l’élément barre. Sa seule
différence se situe dans le terme de rigidité. Les matrices de rigidité élémentaires sont donc tout à
fait similaires, la valeur de se substituant à la rigidité de l’élément barre.
De ce fait et en cas de nécessité, l’élément barre peut être substitué à un élément ressort en
remplaçant par une combinaison de termes E, A et L.
Dans le cas d’une structure composée de plusieurs éléments de ressort (et des éléments de barre)
disposés dans directions différentes, il est nécessaire de calculer la matrice de rigidité [ ] non pas
dans le repère local de l’élément mais dans le repère global adopté pour tout la structure.
Déterminer :
a) La matrice de rigidité globale,
b) Les déplacements aux nœuds 2 et 3,
c) Les forces de réaction aux nœuds 1 et 4,
Solution :
Les matrices de rigidité élémentaire sont :
100 −100
−100 300 −200 0
Ou : =
−200 300 −100
0 −100 100
Assemblage :
On considère une poutre définie le long de l’axe x entre x1 et x2, ne travaillant qu’en flexion, c'est-à-dire
nous avons un effort tranchant et un moment fléchissant.
On considère deux types de chargements appliqués à la poutre (Fig. II.11) :
La relation reliant le vecteur de charge nodale { } et le vecteur de déplacement nodale { } est donnée
par :
{ } = [ ]. { } (1)
[ ] est la matrice de rigidité élémentaire.
{ }= et { } =
Chaque vecteur étant composé de quatre termes, matrice [ ] est une matrice carrée d'ordre quatre par
quatre (4x4).
Fonction de déplacement
Le comportement de la poutre est décrit par une fonction polynomiale du 3 degré (fonction de
déplacement), défini par :
( )= + + + (2a)
( )
( )= = +2 +3 (2b)
Les équations des déplacements aux nœuds peuvent être écrites sous la forme matricielle suivante :
( )
⟹ = 1 (3)
( ) 0 1 2 3
Ainsi pour l'élément de poutre de la fig. 1 ou les coordonnés des nœuds sont 0 et L on aura :
Au nœud 1 : x = 0
=
= (4a)
Au nœud 2 : x = L
= + + +
(4b)
= +2 +3
Sous forme matricielle, on peut écrire :
1 0 0 0
0 1 0 0
Eqs.(4a)et (4b) ⟹ = (5)
1 L L L
0 1 2L 3L
1 0 0 0
⎡0 1 0 0⎤
⎢ ⎥
Eq. (5) ⇒ =⎢ ⎥. (6)
⎢ ⎥
⎣ ⎦
On remplaçant l’éq. (6) dans l’éq. (3), on trouve :
1 0 0 0
⎡0 1 0 0⎤
( ) ⎢ ⎥
= 1 ⎢ ⎥. (7)
( ) 0 1 2 3
⎢ ⎥
⎣ ⎦
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
⇒ = ʹ ʹ ʹ ʹ . (8)
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
⎧ ( ) = (1 − )+ ( )
⎪
⎪ ( )= − +
Avec : (9)
⎨ ( )= −
⎪
⎪
⎩ ( )= +
( ) ʹʹ ʹʹ ʹʹ ʹʹ
⟹ = ( ) ( ) ( ) ( ) . (12)
On peut écrire :
( )
= [ ] .[ ] (13)
avec: [ ]= ʹʹ ʹʹ ʹʹ ʹʹ
( ) ( ) ( ) ( )
1 ( ). ( ).
⟹ = . . . (16)
2
( )
avec : ( )=−
1 ( ) ( )
⟹ = − . − . . . (17)
2
avec: = .
1 ( ) ( )
⟹ = . . (18)
2
1
= ([ ] [ ]) . . [ ][ ]. (19)
2
Rq : si [ ] = [ ] [ ]
⇒ [ ] = ([ ] [ ]) = [ ] [ ]
1
= [ ] [ ] . . [ ]. .[ ] (20)
2
1
= [ ] .[ ] .[ ] (21)
2
⟹ [ ]= [ ] . . [ ]. (22)
⎧ ( ) = (1 − )+ ( )
⎪
⎪ ( )= − +
avec et [ ]= ʹʹ ʹʹ ʹʹ ʹʹ
( ) ( ) ( ) ( )
⎨ ( )= −
⎪
⎪
⎩ ( )= +
6 12
⎡ − ⎤
⎢ ⎥
4 6
⎢ − ⎥
⎢ ⎥. 6 12 4 6 −6 12 2 6
⟹[ ]= . − − + − . (23)
⎢−6 + 12⎥
⎢ ⎥
⎢2 6 ⎥
⎣ − ⎦
12 6L −12 6L
[ ]= 6L 4L −6L 2L (24)
⟹ .
−12 −6L 12 −6L
6L 2L −6L 4L
La relation reliant le vecteur de charge nodale { } et le vecteur de déplacement nodale { } est donnée
par :
{ } = [ ] .{ } (25)
12 6L −12 6L
6L 4L −6L 2L (26)
⟹ = . .
−12 −6L 12 −6L
6L 2L −6L 4L
Les forces FX1 et FX2 appliquées aux deux extrémités : induisant un effort normal.
Les forces FY1 et FY2 appliquées aux deux extrémités : induisant un effort tranchant.
Les moments fléchissant M1 et M2 appliquées également aux deux extrémités.
Pour un élément de barre en traction, nous avons démontrés que (dans le repère locale) :
+1 −1
= . (27)
−1 +1
Pour un élément de poutre en flexion, nous avons démontrés que (dans le repère locale) :
12 6L −12 6L
6L 4L −6L 2L (28)
= . .
−12 −6L 12 −6L
6L 2L −6L 4L
On peut déduire facilement la relation globale reliant le vecteur de charge nodale { } et le vecteur de
déplacement nodale { } pour un élément de poutre (en traction et flexion combinées) :
⎡ 0 0 0 0 ⎤
⎢ 0 0 ⎥
⎧ ⎫ ⎢ ⎥ ⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ 0 0 ⎥ ⎪ ⎪
⟹ = ⎢ ⎥ . (29)
⎨ ⎬ ⎢ 0 0 0 0 ⎥ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ ⎥ ⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎢ 0 0 ⎥ ⎩ ⎭
⎢ ⎥
⎣ 0 0 ⎦
La matrice de rigidité [K] élémentaire est carrée, symétrique, non inversible, et elle dépend de la géométrie
et des caractéristiques du matériau. Elle ne dépend donc pas des conditions aux limites.
II.5. 3 Assemblage
Application 5 :
Soit une poutre encastrée dans ces deux extrémités, sollicitée à une charge concentrée P et un moment de
flexion M (Figure 2). La poutre de longueur 2 est caractérisée par le module d’élasticité E et le moment
d’inertie I.
a) Déterminer la matrice de rigidité globale.
b) Déterminer les déplacements nodaux et les rotations nodales ( et ).
c) Calculer les réactions d’appuis ( , , et ).
Données: P=10 KN, M= 20 KN.m, L=3m, E =210 GPa (= 210.109 Pa) et I =4.10-4 m4
Assemblage : (Système: = . )
A-N :
= −1.339. 10 et = 8.928. 10
F1Y=10000 N , M1= 12500 N.m, F3Y=0 N; M3= -2500 N.m
Assemblage :
Système : { } = [ ] .{ }
Système réduit :
Solution :
Avec : =
Solution du système :
A.N :
Application 8 :
Pour le système de 02 barres illustré dans la figure ci-dessous, déterminer le déplacement suivant la
direction y au nœud 1 et la force axiale pour chaque élément.
Le nœud 1 est placé à une distance δ=50 mm dans le sens négative de la direction x. Une force ponctuelle
verticale P= 1000 kN est supposée appliquer au nœud 1.
Données: E =210 GPa et A = 6.00 10-4 m2 pour chaque élément. Les longueurs des éléments sont données
sur la figure ci-dessous.
Application 9 :
Soit un système de deux barres connectées au point 1 par un ressort comme le montre la figure ci-dessous.
Trouver le déplacement du point1
Calculer les contraintes des deux barres.
Données:
E =210 GPa et A =5.0 10-4 m2.
Les longueurs des deux barres sont 5 et 10m, respectivement.
Constant de rigidité : k =2000 kN/m.
Solution:
Les structures discrètes sont souvent des structures en treillis constituées des éléments barres ou
éléments poutres, assemblées par soudure au rivetage et soumises à des forces extérieurs. Sous
l’effet de ces forces, la structure peut se déformer et des contraintes internes dans chaque élément
peuvent se manifester, et des déformations en chaque nœud peuvent être déterminées. Pour
l’élément barre seulement les forces axiales de l’élément sont considères, tandis que pour
l’élément poutre, en plus du cette force, la force normale et les moments de flexion en chaque
nœud sont pris en compte.
On appelle nœuds les points d’articulation communs à plusieurs barres.
Lorsque les barres et les forces appliquées sont dans un même plan, le système est un système
réticulé plan.
Un système triangulé est un système réticulé formé de triangles juxtaposés.
Dans le cas général, une structure peut être composée de plusieurs éléments disposés dans directions
différentes. Donc, il est nécessaire de calculer la matrice de rigidité [ ] non pas dans le repère local de
l’élément mais dans le repère global adopté pour tout la structure.
Application 8 :
Solution
Avec :
he : Longueur de l’élément
Ceci implique :
2) Assemblage :
Application 9 : page 54
Soit la structure suivante formée de cinq éléments barres et quatre nœuds (Fig. II.18). Le chargement se
décompose en 2 charges horizontale et verticale, respectivement PX et PY appliquées au nœud 4. Les
conditions d’appui à prendre en compte sont des appuis rotulés aux nœuds 1 et 3. On désire déterminer les
déplacements, les réactions et les efforts dans cette structure.
Fig. II.19
Application 10 :
Soit la structure suivante formée de hui éléments barres et cinq nœuds. Une force 2P est appliquée au
nœud 4. Calculer les déplacements aux nœuds 2, 4 et 3.
Solution :
THÉORÈME DE CASTIGLIANO
Introduction :
Il existe plusieurs méthodes énergétiques qui ont utilisées pour le calcul des structures :
Énergie de déformation
Théorème de réciprocité (Maxwell-Betti)
Théorème de Castigliano
Travail virtuelle (Principe des forces virtuelles et des déformations virtuels)
On peut écrire : =
Cas pratiques
Barreau en traction
=∫ . =∫ . . =∫ .
Torsion d’un arbre circulaire
( / )
=∫ . =∫ . =∫ . ∫ . =∫ .
Si la section est constante =
Flexion
( / )
=∫ . =∫ . =∫ . ∫ . =∫ .
Effort tranchant
( / )
=∫ . =∫ . =∫ . ∫ . =∫ .
a) Elément de barre
Fonction de déplacement
Pour un élément barre la fonction de déplacement est décrit sous forme polynomiale du 1ére Degré, qui
est la fonction de déplacement caractéristique à cet
( )= + (1)
Tel que et des constantes sont déterminées par les conditions aux limites aux points nodaux 1 et 2.
Pour x= 0 :
( ) = (0) = = (2)
Pour x = L:
( )= ( )= = + (3)
= (4)
Après substitution des coefficients ai dans l’équation (1), et après réarrangement on obtient la forme de
fonction de déplacement suivante :
−
( )= + (5 )
( )= 1− + (5 )
( )= ( ). + ( ). (6)
Avec : ( )= 1− et ( )=
Déplacement ( ) :
( ) = 1− . (7 )
( ) = [ ( )] . [ ] (7 )
Déformation ( ) :
( )
⎧ ( )= = .[ ] (8 )
⎪
⎪ ( ) ( )
( )= . (8 )
⎨
⎪
⎪ −1 1
( )= . (8 )
⎩
d = (10)
1
= ( . ) (11)
2
1
= . ( . ) (11)
2
1
= . ( . ) (11)
2
= .
= . )
( ) ( )
= . + . .
( ) ( )
= ∫ . + .
= ∫ [ . + . ]
( ) ( )
avec : = =
= = 2. ∫ [ . + . ] .
⇒ = = ∫ . . + ∫ . .
:[ ] = .
= = 2. ∫ [ . + . ] .
⇒ = = ∫ . . + ∫ . .
{ }=[ ]{ }
= .∫ . .
:Coeff de rigidité i=1,2 et j=1,2
⎡ . . . . ⎤
⎢ ⎥
= .⎢ ⎥
⎢ . . . . ⎥
⎣ ⎦
1 −1
⇒ [ ]= (18)
−1 1
b) Elément de poutre
( )= + + + (2 )
( )
( )= = +2 +3 (2 )
Les équations des déplacements aux nœuds peuvent être écrites sous la forme matricielle suivante :
( )
⟹ = 1 (3)
( ) 0 1 2 3
Ainsi pour l'élément de poutre de la fig. 1 ou les coordonnés des nœuds sont 0 et L on aura :
Au nœud 1 : x = 0
=
= (4a)
Au nœud 2 : x = L
= + + +
(4b)
= +2 +3
Sous forme matricielle, on peut écrire :
1 0 0 0
0 1 0 0
Eqs. (4a)et (4b) ⟹ = (5)
1 L L L
0 1 2L 3L
1 0 0 0
⎡0 1 0 0⎤
⎢ ⎥
Eq. (5) ⇒ =⎢ ⎥. (6)
⎢ ⎥
⎣ ⎦
( ) ( ) ( ) ( )
⇒ = . (8)
( ) ( ) ( ) ( )
⎧ ( ) = (1 − )+ ( )
⎪
⎪ ( )= − +
Avec : (9)
⎨ ( )= −
⎪
⎪
⎩ ( )= +
: Forces généralisées { } =
Pour un élément poutre à section droite uniforme, l’énergie de déformation est donnée par :
( )
=∫ . = ∫ .
( ) ( )
= ∫ 2 .
On sait que :
= ( )=[ ( ) ( ) ( ) ( )] . (11)
( )
⟹ =[ ( ) ( ) ( ) ( )] . (12)
On peut calculer maintenant les forces et les moments en fonction des déplacements :
⎧ =
⎪
⎪ =
⎨ =
⎪
⎪
⎩ =
Après toutes les procédures de dérivation et de substitution, la relation reliant le vecteur de charge nodale
{ } et le vecteur de déplacement nodale { } est donnée par :
{ } = [ ] .{ }
12 6L −12 6L
6L 4L −6L 2L
⟹ = . . (20)
−12 −6L 12 −6L
6L 2L −6L 4L
D’une manière générale et dans le cas de forces orientées dans le sens y négatif, le vecteur charges d’un
élément de poutre plane soumis à un système de charges transversales est égal à l’inverse des réactions et
moments d’encastrement de la poutre bi-encastrée subissant le même chargement. En d’autres termes, ce
vecteur traduit les actions nodales équivalentes au chargement appliqué sur la poutre (tableau II.1 des
charges nodales équivalentes).
Exemple 0 : page183
On considère un exemple de poutre encastrée de longueur soumise à une charge répartie orienté vers le
bas. Déterminer les forces et les moments inconnus sur les extrémités.
Solution:
Exemple 0 :
La poutre droite représentée sur la figure 2.10 est encastrée en 1. Les nœuds 2 et 3 reposent sur des appuis
comme la montre la figure ci-dessous. La poutre porte entre des forces uniformément réparties.
Déterminer les réactions inconnues.
On donne = 2. 10 / et = 5. 10
Solution :
= 2. 10 = 2. 10 . = 2. 10
= 5. 10 = 5. 10
= 2. 10 . 5. 10 = 1000 .
Assemblage :
Exemple 1 :
Exemple 1 : page183
On considère un exemple de poutre encastrée de longueur soumise à une charge ponctuelle au centre de
la poutre. Déterminer les forces et les moments inconnus sur les extrémités.
Solution :
Exemple 2 : cas 4
Considérons un élément de structure de longueur L, chargé sur sa longueur et à ses extrémités (figure ci-
dessous). Déterminer les forces et les moments inconnus sur les extrémités.
Exemple 3 : cas 4 et 5