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1 Notion de Dosimétrie
L'exposition : Lorsqu’un individu est sous à l’action de ces RI, on dit qu’il est exposé ; on distingue
l’exposition externe où la source d’exposition est à l’extérieur de sujet et l’exposition interne où la source
d’exposition est à l’intérieur de sujet.
La dose absorbée : Lorsque le rayonnement traverse le sujet, il y dépose une énergie ; l’énergie déposée
(dE) dans une unité de masse (dm) est la dose absorbée notée D. On a :
ⅆE
D = ⅆm son unité est le Gray (symbole : Gy) et par définition : 1 Gray (Gy) = 1 Joule par kilogramme
(J.kg-1).
Le KERMA K : le Kerma (Kinetic energy released per unit mass) est une grandeur physique tout comme
la dose absorbée ; il s’agit de l’énergie moyenne radioactive transmise par les rayonnements ionisants non
chargés aux électrons d’un milieu
Le débit de dose absorbée : la Dose absorbée par unité de temps est le Débit de dose. Elle mesure la
diminution de la dose ; dans le SI d’unités, il se mesurer en Gray par seconde (Gy.s-1). Dans le pratique on
utilise souvent des sous-multiples comme le milli Gray par heure (mGy.h-1).
Les grandeurs que nous venons d’explorer sont appelées grandeur dosimétriques. On peut directement la
mesurer contrairement à la dose équivalente et à la dose efficace ; l’intérêt d’introduit ces deux dernières
est qu’elles sont des grandeurs de protection contre les rayonnements ionisants. En princes la dose reçue
dépend non seulement de l’énergie du rayonnement mais aussi du type de rayonnement (plus ou moins
pénétrant) et du tissu sur lequel se dépose l’énergie
Dose équivalente HT : elle s’exprime elle s’exprime en J/kg dans le SI et en Sievert (Sv) dans la pratique.
Le Roentgen R fut la toute première unité (1R = 0,01Sv = 0.00877 µGy). On a :
H T WR DTR
R
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DTR est la dose moyenne absorbée pour tout tissu ou organe T provenant du rayonnement R et W R le facteur
de pondération du rayonnement. Le tableau II.1 suivant résume les différents facteurs de pondération
radiologique à chaque type de radiation
Dose Efficace E : elle s’exprime dans le SI en joule par kilogramme (J.kg-1), et son unité usuelle est le
sievert (Sv). La dose efficace est la seule qui permette d’estimer la dose totale reçue par un patient en
radiologie et donc le risque qui est lié à cette dose. Elle est donnée par :
E WRWT DTR WT HT
R T T
WT est le facteur de pondération tissulaire ; les valeurs correspondantes sont données dans le tableau suivant
Facteurs de pondération tissulaire : Gonades : WT = 0.08 ; Moelle osseuse, colon, poumons, estomac,
(Autres organe*) : WT = 0,12 ; Vessie, foie, œsophage, thyroïde : WT = 0,04 : Peau, Surface osseuse,
cerveau, glandes salivaires : WT = 0,01 ; Organisme total : WT = 1
* surrénales, région extra thoracique, vésicule biliaire, cœur, reins, ganglions lymphatiques, muscles,
muqueuse buccale, pancréas, prostate (♂), intestin grêle, rate, thymus, utérus/col de l’utérus (♀) ; le
facteur de pondération est 0,12 pour l’ensemble de ces autres organes.
Pour les grandeurs dosimétriques, le débit de dose est donné en Sv/s mais dans la pratique
Les effets déterministes : ce sont des effets qui surgissent immédiatement après l’irradiation (brulures par
exemple) ; Leur gravité augmente avec la dose absorbée. Pour une exposition partielle, le seuil est de 0.3
Gy et pour une exposition globale, il est de 0.5G ; Pour une forte dose absorbée (environ
2 gray) il y a un risque de décès. Lorsque le risque de décédé 60 jours après l’irradiation est de 50%, on
parle de Dose létale (DL50). Elle vaut environ de 4,5 Gy.
Les effets stochastiques : ce sont des effets qui surgissent des semaines ou des mois ou même des années
après l’irradiation (cancers et mutations génétiques).
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2. Notion de radioprotection
2.1. Principes de la radioprotection
La radioprotection est l’ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l’homme contre les effets
néfastes des rayonnements ionisants. Elle est gouvernée par 3 grands principes qui sont :
Justification : l’utilisation des rayonnements ionisants n’a lieu que si autre moyen pouvant apporter
les résultats satisfaisants n’existe pas. On doit se rassurer que le bénéfice est au-dessus du risque.
Optimisation : On doit se rassurer que la dose administrer est plus basse que possible pour
l’obtention du résultat satisfaisant ; d’où le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable c’est à
dire Aussi Bas que Raisonnablement Possible)
Limitation : excepter les patients, l’on est tenu de limiter la dose reçue par tout individu. Pour les
travailleurs, la dose limite (dose efficace) est en générale de 20 mSv par an et 1 mSv pour la population.
Autour d’une installation de RI, on distingue généralement trois catégories de travailleurs à savoir :
catégorie A, catégorie B et Non Exposés (NE) selon la quantité de dose reçue par chacun.
Si la dose efficace sur 12 mois est en dessous de 1 mSv, le travail est supposé NE ; si elle est comprise
entre 1 mSv et 6 mSv, il est classé en catégorie B ; elle est au-delà de 6mSv (limite 20mSv), le personnel
est classé en catégorie A.
On peut également s’en servir de la dose équivalente pour classifier les travailleurs ; dans ce cas, on doit
soit tenir compte de la dose aux extrémités ou à la peau, soit de la dose au cristallin.
Dose aux extrémités ou à la peau : si elle est inférieure à 1mSv, le personnel est NE, et entre 1 mSv
et 150 mSv, il est de catégorie B et au-delà de 150mSv (limite 500mSv), le travailleur est de catégorie A
Dose au cristallin : entre 150 mSv et 45mSv, on est en catégorie A et entre 45 mSv et 1mSv, on est
en catégorie B.
NB : les femmes enceintes et les femmes allaitantes doivent être affectées aux poste qui leurs classent en NE
alors que les jeunes travailleurs (moins de 18 ans) doivent être affectés aux taches qui requièrent un
classement en catégorie B automatiquement.
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Exercice : Identifier les symboles suivants
µi xi
x
, le nombre de rayons émergeants sera : N ( x) N 0 e
1
Exercice
1. Exprimer le nombre de rayons émergent d’un matériau de masse volumique peut en fonction de
son coefficient d’atténuation massique
3. Considérons un faisceau rayons X ayant une énergie de 100 keV. L’on souhaite réduire son
intensité à 1% de son intensité incidente. Pour ce on dispose de l’eau comme matériau atténuant. Dans
l’eau, la CDA est de 4,15 cm et le coefficient d’atténuation linéaire est de 0,167 cm -1. Déterminer
l’épaisseur nécessaire à la réalisation de cette tâche.
Les produits radioactifs (sources ou déchets) ne doivent pas etre stockés pas stocké dans les lieux de
travail à séjour permanent.
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Les sources radioactives non scellées doivent être stockées dans des récipients appropriés (étanchéité
blindage)
Les déchets radioactifs peuvent etre classés les déchets en plusieurs catégories : Haute activité, Déchets
alpha, Faible activité et Très faible activité . Pour ce qui concerne les déchets issus des installations
nucléaires, les déchets ne font pas l'objet de remise en circulation dans des filières dites classiques.
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