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III. Qualité de l’image radiologique
A. Contraste et Flou
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A. Contraste Radiologique
Définition du contraste :
– Différence de signal entre deux zones adjacentes de l’image
A. Contraste Radiologique
1. Contraste de l’objet :
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A. Contraste Radiologique
Rappels :
– A travers chacun des tissus, l’intensité du faisceau transmis vaut :
I(E) = I (E)e- µx
0
• µ : Coefficient d’atténuation global
• x : épaisseur de tissu traversée
• I : quantité de RX transmis (RX primaire)
• e- µx : proportion de RX atténués
− De plus µ = τ + σ + π
− Deux tissus sont correctement individualisés si les termes µx de
chaque tissu sont significativement ≠
− Ces coefficients dépendent de la densité des tissus et de l’énergie
du rayonnement
− Le contraste est directement lié à la différence des coefficients
d’atténuation linéaire
A. Contraste Radiologique
1. Contraste de l’objet :
– Considérons 2 milieux constitués par des tissus ≠ :
• Exemple : Tissus osseux noyé au sein de tissus mous
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A. Contraste Radiologique
1. Contraste de l’objet :
– Par définition, le contraste de l’image est égale :
A. Contraste Radiologique
1. Contraste de l’objet :
– Par conséquent, le contraste dépend essentiellement de :
• Épaisseur de la structure que l’on veut observer (ici l’os) et non
de l’épaisseur totale traversée
+ la structure est fine, plus le contraste sera faible
Pas possible d’agir directement sur cette grandeur pour améliorer le
contraste
• Différence d’atténuation entre la structure et le milieu
environnant => ∆µ = µ1 - µ2
Aux énergies utilisées, la ≠ d’atténuation par effet Compton entre
les milieux est négligeable
Elle est due à l’effet Photoélectrique qui est donc susceptible de
participer au contraste
L’amélioration du contraste de l’image passe donc par ↑ ∆µ
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A. Contraste Radiologique
1. Contraste de l’objet :
– Par conséquent, le contraste dépend essentiellement de :
• Influence de la tension d’accélération :
A. Contraste Radiologique
1. Contraste de l’objet :
– Par conséquent, le contraste dépend essentiellement de :
• Influence de la tension d’accélération :
Problème : Basse tension bonne différenciation des tissus => ↑ hν
des basses énergies arrêtés dans le patient=> ↑ dose au patient
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A. Contraste Radiologique
2. Contraste du détecteur :
– Capacité du détecteur à convertir le faisceau de RX
transmis à la sortie du patient en amplitude signal
(détecteur électronique) ou en différente densité optique
(film)
– Il dépend :
• Composition et épaisseur du matériau
• Processus physique par lequel le détecteur converti les RX en
signal optique ou électronique
• Spectre de RX à la sortie du patient
A. Contraste Radiologique
3. Contraste de visualisation :
– Contraste des images numériques qui peut être modifié
en changeant les paramètres de visualisation
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A. Contraste Radiologique
4. Radiologie avec produits de contraste :
– Produits de contraste utilisés pour majorer le contraste naturel
des compartiments dans lesquels ils sont distribués ou éliminés
• Leurs actions est liés à leurs Z ou leurs poids moléculaire élevé
Iode => Z = 53
Sulfate de Baryum => Baryte : PM = 233
• Ces produits sont responsables d’un certain nombres de
complications et sont considérés comme des médicaments
Allergie à l’iode => CHOC ANALPHYLACTIQUE
• La radiographie avec produits de contraste se traduit par une
opacification qui apparaîtra blanche sur l’image => densité de
type os
• Technique double contraste => existence d’une ligne noire
entourant la cavité étudiée => densité aérienne et osseuse
A. Contraste Radiologique
4. Radiologie avec produits de contraste :
– Produits de contraste iodés (PCI) utilisés pour opacifier :
• Structures vasculaires (coronarographie, artériographie…)
• Le LCR (radiculo-saccographie, myélogrpahie…)
• Les voies d éliminations (UIV…)
• Des cavités (cystographies, hystérographie…)
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A. Contraste Radiologique
4. Radiologie avec produits de contraste :
• Artériographie sélective de l'artère rénale droite
• Le produit est injecté à l’aide d’un cathéter placé dans les artères
fémorales => Iliaque externe => Aorte Abdominale => Artère
rénale droite
• Il existe une sténose de l’artère rénale
B. Facteurs de Flou
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B. Facteurs de Flou
Contraste représente l’élément sémiologique à la base de
toute interprétation radiologique
L’image peut être altérée par les conditions d’acquisition des
images.
B. Facteurs de flou
Ces 4 facteurs sont la conséquence de l’altération de la
résolution spatiale et du bruit
Résolution spatiale :
– Plus petite distance séparant deux objets qui apparaissent toujours
distinct
Bruit :
– Incertitude ou imprécision avec laquelle le signal est enregistré. Ce
signal indésirable perturbe le signal utile
• Correspond à l’écart type des mesures du signal ou de la densité
optique de l’image dans une région homogène
• Inversement proportionnel à la racine carrée du nombre de
photons
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B. Facteurs de Flou
1. Flou géométrique :
– Du au caractère non ponctuel du foyer du tube utilisé
– Altération de la
résolution spatiale
B. Facteurs de Flou
2. Flou lié au détecteur :
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B. Facteurs de Flou
3. Flou cinétique :
– Tout mouvement du patient ou de l’organe provoque un
flou
– Altération de la résolution spatiale
– Si mouvement volontaire => Immobilisation du patient
• Soit de manière coopérative
Arrêt de la respiration
• Soit par contention ou préméditation
Personnes âgées ou pédiatrie
– Si le mouvement est involontaire => Battements
cardiaque
• Réduction du temps de pose
B. Facteurs de Flou
4. Flou lié au rayonnement diffusé :
– Tous les RX qui interagissent avec l’organisme ne sont pas
totalement arrêtés par Effet Photoélectrique
– Certains d’entre eux vont diffuser par Effet Compton et changer de
direction => Jusqu’à 5 fois le rayonnement direct
– Points d’origine :
• Patient
• Table
• Détecteur
• Accessoires à proximité
du faisceau RX
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B. Facteurs de Flou
4. Flou lié au rayonnement diffusé :
– Ceci provoque un flou sur l’image :
• La position de détection de ces photons ne correspond pas à un
trajet en ligne droite
B. Facteurs de Flou
4. Flou lié au rayonnement diffusé :
– Le rayonnement diffusé varie avec :
• Taille du faisceau
• Distance source objet
• Épaisseur et la composition (Z) du patient
• Énergie du faisceau
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III. Qualité de l’image radiologique
C. Moyens de réduction du rayonnement
diffusé
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C. Moyens de réduction du Rx diffusé
1. Localisateurs et collimateur :
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C. Moyens de réduction du Rx diffusé
2. Grilles anti-diffusantes :
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C. Moyens de réduction du Rx diffusé
2. Grilles anti-diffusantes :
– Remarque :
• Lorsque l’on utilise une grille, les lames de plomb apparaissent
sur le cliché
R=H/D
Varie entre 5 et 16
+ R est élevé => meilleure est du rayonnement diffusé
Meilleur quand H ↑ ou D ↓
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C. Moyens de réduction du Rx diffusé
2. Grilles anti-diffusantes :
– Performances des grilles :
• Rapport de transmission :
Dépend de la distance entre deux lamelles de plomb D et de
l’épaisseur des lames de plomb d
T = d / (d + D)
Plus T est petit meilleure est la transmission de la grille
Meilleur quand D ↑ ou d ↓
Ce rapport est inversement proportionnel à la qualité de la
grille
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C. Moyens de réduction du Rx diffusé
2. Grilles anti-diffusantes :
– Performances des grilles :
• Sélectivité :
Représente le rapport du rayonnement primaire qui passe au travers
de la grille et du rayonnement diffusé qui la traverse aussi
Σ = Primaire / Diffusé
Ce rapport augmente pour des kV + faible et avec R croissant
D. Exposeur automatique
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D. Exposeur Automatique
1. Définitions et principes :
– Permet de régler automatiquement l’exposition du film
radiologique donc son noircissement afin qu’il ne soit ni
sur exposé ni sous exposé au RX
D. Exposeur Automatique
1. Définitions et principes :
– Plusieurs réglages sont possibles au niveau de l’exposeur
automatique :
• Réglage un point : + courant
le manip estime les kV nécessaire pour la réalisation de l’image
Les mA et le temps de pose sont déterminés par l’exposeur
• Réglage deux points :
Manip détermine les kV et les mA
Le temps de pose est déterminé par l’exposeur
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D. Exposeur Automatique
1. Définitions et principes :
D. Exposeur Automatique
2. Les constantes d’exposition :
– L’exposition est réalisée en fonction de :
• La région à radiographier
• L’épaisseur du patient
• Les caractéristiques du détecteur
• Les filtres, collimation…
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D. Exposeur Automatique
2. Les constantes d’exposition :
– Les kV : déterminent :
• La qualité du faisceau => durcissement du faisceau
• L’énergie des RX
• Le contraste
D. Exposeur Automatique
3. Les éléments constitutifs :
– Les récepteurs :
• Éléments qui vont détecter le flux de rayonnement à la sortie du
patient et en amont du film => Cellules
Chambre d’ionisation
Photo-détecteur
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D. Exposeur Automatique
3. Les éléments constitutifs :
– Les récepteurs : Chambre d’ionisation
• Cavité contenant un gaz (Ar, Xe), dans laquelle règne un champ
électrique établit entre deux feuilles très fines d’aluminium
• En traversant cette cavité, les RX ionisent le gaz et créés des
paires électrons ions.
• Les ions migrent vers l’anode et les e- vers la cathode
• Formation d’un courant électrique ∝ à la quantité de RX ayant
traversés la CI
D. Exposeur Automatique
3. Les éléments constitutifs :
– Les récepteurs : Chambre d’ionisation
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D. Exposeur Automatique
3. Les éléments constitutifs :
– Les récepteurs : Photo-détecteur
• Chambre de mesure constituée d’un élément sensible
luminescent de nature voisine d’un écran renforçateur
• Le flux de rayonnement à la sortie du patient traverse le photo-
détecteur est par interaction forme des photons lumineux
• Ces photons lumineux sont ensuite envoyés vers un
photomultiplicateur qui convertit ces photons en e- et en courant
électrique
• Peu utilisé
• Risque de visualisation sur le film pour des tensions faibles
D. Exposeur Automatique
3. Les éléments constitutifs :
– Les récepteurs :
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D. Exposeur Automatique
3. Les éléments constitutifs :
– L’intégrateur :
• Élément situé juste après les récepteurs
• Mesure la quantité de courant électrique délivré par les
récepteurs
• Transmet à la minuterie du générateur le signal de fin de pose
quand la quantité nécessaire de RX programmée est atteinte
– La minuterie :
• Interrompt la production de RX lorsque :
l’intégrateur lui envoi le signal de fin de pose
La capacité thermique du tube est atteinte même si la dose
d’exposition est insuffisante
Joël GREFFIER Cours Physique MEM 2ème Année 49
Radiophysicien
D. Exposeur Automatique
4. Le matériel :
– Cas standard :
• Lors de la prise du cliché, le manip active ou non un ou plusieurs
cellules
• Cellules de tailles rondes ou quadrangulaires de 100 cm² de
surface
• Trois cellules : une centrale et deux latérales
• En fonction de la région à radiographier ou région dominante du
cliché, on fera le chois de la ou des cellule(s) à utiliser
Cellule centrale : rachis, hanche, thorax de profil…
Deux cellules latérales : thorax de face, bassin…
Trois cellules : ASP
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D. Exposeur Automatique
4. Le matériel :
– Cas particuliers :
• Matériel pédiatrique :
Taille des cellules réduites pour être adaptés à la taille des
nourrissons
• Matériel en mammographie :
D. Exposeur Automatique
5. Corrections de l’exposition :
– Correction en fonction du détecteur :
• Les écrans renforçateurs et les plaques ERLM n’ont pas la même
sensibilité pour toutes les valeurs de kV.
• L’exposeur dispose donc de corrections différentielles selon le kV
affiché.
• Un changement d’écran ou de plaque peut exiger une modification de
ces réglages
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D. Exposeur Automatique
5. Corrections de l’exposition :
– Correction en fonction du noircissement du film :
• Un correcteur permet de modifier le noircissement par pas de
25% en plus ou en moins (4 à 5 pas)
• Ceci assure toute la souplesse de réglage si le cliché n’est pas
suffisamment exposé
– Rappel :
• Un cliché trop blanc restera trop si l’on ajoute quelques kV sans
corriger le noircissement de l’exposeur => Ionisation n’est pas
modifié
D. Exposeur Automatique
5. Limites d’emploi de l’exposeur :
– Si le patient est mal positionné
» La zone anatomique à radiographier ne se situe pas sur la cellule
» On peut obtenir des clichés trop blanc ou trop noir
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