Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ET PRATIQUE
en RADIOPROTECTION
• Définition de la radioprotection
• Différents rayonnements
• Protection contre l’exposition externe
• Protection contre l’exposition interne
Définition de la radioprotection
20 mSv/an
⇒Abaisser le risque stochastique
(50 mSv/an auparavant)
Décret 2003-296 du 31 mars 2003
Pour
.
les effets déterministes, les doses
équivalentes maximales annuelles
restent inchangées.
• La dose maximum Cristallin reste à
150 mSv/an (risques: cataractes)
• La dose maximum Extrémités (et peau) reste
à 500 mSv/an (risques: radiodermites)
Décret 2003-296 du 31 mars 2003
=
Pour la professionnelle allaitant,
Pas d’exercice de poste à risque
d’exposition interne (médecine nucléaire)
Décret 2003-296 du 31 mars 2003
Le chef d’établissement délimite
et signale une Zone Surveillée si
•Dose efficace comprise entre 1 et 6
mSv/an
•Dose équivalente supérieure à 1/10ème
des limites (15 mSv cristallin, 50 mSv mains)
(expo conditions normales de W)
Décret 2003-296 du 31 mars 2003
Zone Surveillée
•Port obligatoire:
dosimètre passif au moins trimestriel
Décret 2003-296 du 31 mars 2003
Le chef d’établissement délimite
et signale une Zone Contrôlée si
+
Triptyque de la radioprotection
BASES THEORIQUES
(enseignement et formations)
MOYENS DE PROTECTION
(individuelles et collectives)
Spectrométrie alpha:
0
BASES THEORIQUES
α
• Transfert Linéique d’énergie (énergie
transmise au milieu par µm) +++
⇒ parcours faible dans l’air
⇒ parcours très faible dans la matière
⇒ irradiation intense des cellules en interne
⇒ arrêté par une « feuille de papier » en externe
(ne traverse pas l’épaisseur cutanée 70 µm)
BASES THEORIQUES
α
• Pour l’exposition aux α
• Électrons
(util. en Médecine nucléaire (thérapie)
et Radiothérapie)
⇒ Interactions obligatoires dans la
matière = TLE +
BASES THEORIQUES
e-/β-
dN/ dE
• Pour émission β-
Spectre continu (anti-neutrino)
énergie
E max et E moy 0
E moy E max
BASES THEORIQUES
noyau
e-/β-
• Dans la matière à Z élevé, l’électron à
grande vitesse transmet son énergie
sous forme de X (rayonnements
continus dits « de freinage »)
=> Écrans de type Z faible (plexiglas,
verre, alu) pour arrêter les e- et ne pas
trop créer de X
BASES THEORIQUES
e-/β-
Idéal pour Haute énergie (90Y= 2,2 MeV,
32P= 1,7 MeV)
X et γ
• Nature électro-magnétique
• Interaction non obligatoire dans la
matière = probabiliste du type
I = I0.e-(μ.x)
μ est le coefficient linéique d’absorption ou probabilité totale
d’absorption caractéristique du milieu considéré
BASES THEORIQUES
X et γ
3 effets possibles dans la matière:
• Effet Photo-électrique
• Effet Compton
• Effet de production de paire
2° électron Ea= E - W
1° photon γ
incident E BASES THEORIQUES
3° photon de
fluorescence
ou 3° électron
Auger ++
X et γ
L’effet Photo-électrique est protecteur
puisque les photons s’arrêtent dans
l’écran et l’électron y a un parcours
faible
Formule: τ = Ctek ρ Z3
E3
(écran à Z et densité ρ élevés)
2° électron Ea= E - W
1° photon γ
incident E BASES THEORIQUES
3° photon de
fluorescence
ou 3° électron
Auger ++
Photo-électrique X et γ
Sa probabilité augmente donc avec:
• La densité
• Le numéro atomique « Z »
• Si l’énergie est faible
BASES THEORIQUES
Photo-électrique X et γ
On utilise généralement le plomb
(Z= 82, ρ = 11,3) pour des raison
de coût ou de souplesse,
mais il y a + efficace :
le tungstène W (Z= 74, ρ = 19)
(=> usinage matériel MN) coût ++
Ea électron
Compton
photon γ incident
BASES THEORIQUES
X et γ
Es photon
diffusé
BASES THEORIQUES
X et γ
Es photon
diffusé
X et γ
e+ Electron
atomique
Photon 0,511
MeV
n
L’effet photonucléaire (X,n) en
radiothérapie se rencontre et les
neutrons ne sont pas stoppés par
les écrans plombés => écrans
hydrogénés (paraffine) des parois
(faible activation neutronique post-TTT aussi)
BASES THEORIQUES
Moyens de radioprotection
BASES THEORIQUES
1. Abaisser la dose
DISTANCE
ECRANS
TEMPS
2. Surveiller la dose reçue
DOSIMETRES
BASES THEORIQUES
X et γ
• La loi « de l’inverse carré de la distance » est
fondamentale en RDP: son influence est très
grande. La formule est :
D2 = D1 x (L1)² D1 D2
S
(L2 )² L1 L2
X et γ
Ainsi un débit de 20 microSv/h à 0,5 m passe
à un débit de 5 microSv/h à 1 m (/4)
à un débit de 1,25 microSv/h à 2 m (/16)
à un débit de 0,312 microSv/h à 4 m (/64)
Une condition: la distance L1 > 8 fois la
dimension de la source
D1 D2
S
L2
BASES THEORIQUES
L1
X et γ
Traduction:
Le fait de s’éloigner de quelques pas,
si c’est possible, permet de baisser
fortement le débit de dose.
BASES THEORIQUES
Géométrie de l’exposition
X et γ
Tube
- Rayonnement primaire
- Rayonnement diffusé primaire
- Rayonnement diffusé secondaire
- Fuite de gaine
objet
BASES THEORIQUES
Radiologie standard
Durant l’exposition du patient, les RX qui
diffusent , retournent principalement vers le
tube.
Toute la salle est soumise aux RX diffusés et
les interactions (PE, Compton) se font avec
tous les objets environnants.
=> Éviter les sources de diffusion
« secondaire » : réserve de poches G5 dans
la salle
BASES THEORIQUES
Radiologie standard
La très grande majorité du temps, le personnel
se trouve protégé derrière le « paravent »
plombé (vitre plombé et plomb épaisseur
équiv. 2 mm Pb) et un minimum de 2 m de
haut (protection contre l’effet « de ciel » =
rétrodiffusé du plafond => se rapprocher du
paravent)
⇒ Pas de protection supplémentaire
mais surveillance passive
(Zone Surveillée = dosifilms)
BASES THEORIQUES
Effet de ciel
Radiologie standard
Écran de plomb
+ distance
= Expo très faible
G5
Diffusion secondaire
BASES THEORIQUES
Radiologie standard
La dosimétrie des personnels ne travaillant que
dans cette configuration reste très faible
(< seuil de détection des appareils de mesure
et << 30 µSv/mois )
Tablier plombé
Distance ++
BASES THEORIQUES
Radiologie au lit/bloc
Pour un cliché
Distance 3 m patient 0,025 µGy
Distance 3 m + tablier 0,00055 µGy
ATTENTION
Le tablier plombé ne protège pas tous les
organes radiosensibles (15 % de la moelle
osseuse est hors protection)
(Dans certains pays, un dosifilm hors tablier
est également porté et l’on pondère les
doses sous et hors tablier)
BASES THEORIQUES
Radiologie
11 x 11 cm2
100 kV / 1mA
3,2 mGy/h 0,8 mGy/h
2,4 mGy/h 0,6 mGy/h
L’angulation
1,2 mGy/h 0,3 mGy/h du faisceau
est importante
Tube au dessous
=> exposition des chevilles
Protection contre l’exposition externe
Protection contre l’exposition externe
Profils = Bien se positionner par rapport au tube:
Se mettre du coté de l’ampli et non du tube
(Diminution de la dose
reçue d’un facteur 10)
Pb de la mesure
de dose
Protection contre l’exposition externe
Radiothérapie
Protection contre l’exposition externe
Curiethérapie
L’exposition du personnel est réduite par la mise
en place de gaines radio-opaques permettant de
vérifier leurs emplacements et de calculer la
dosimétrie patient avant d’implanter les
sources radioactives
(192 Ir et 137 Cs)
Ir 192 Période: 74 jours
Cs 137 Période: 30 ans
Protection contre l’exposition externe
Curiethérapie
Pour la curie à bas débit de dose (< 2 Gy/h) ,
les fils sont coupés par le manipulateur, la mise
en place des fils et le retrait post-traitement
s’effectue par le médecin
=> Écran plombé sur roulettes + pinces +dosi
Protection contre l’exposition externe
Curiethérapie
Lors de curiethérapie pulsée à haute dose (> 12 Gy/h)
– Pas de préparation des sources
– Chargement différé
Médecine Nucléaire
Radioprotection
protection contre l'exposition externe
Labo chaud:
• Travailler avec un détecteur de contamination
adapté
• Vérifier l’absence de sources inutiles (matériel
contaminé dans une boite plombée avec liquide de
décontamination DL1) (n’ y déposer que le
matériel contaminé)
• Ne jeter dans la poubelle froide que le matériel
n’ayant aucun risque de contamination (pas de
contact dans l’enceinte)
Radioprotection
protection contre l'exposition externe
Labo chaud:
• Ne jamais mettre ses mains sans gants dans
l’enceinte
• Travailler avec les manchettes (contre les
projections), s’assurer régulièrement de leur
non-contamination
• Utiliser la pince pour les flacons
Radioprotection
protection contre l'exposition externe
Salle d’injection:
• Expliquer l’examen au patient et répondre à
ses questions avant de l’injecter (laisser la
seringue dans le passe en attendant)
• Changer l’aiguille au-dessus d’une
compresse dans un plateau (et pas au dessus
de la poubelle à aiguille, ni au dessus de ses
chaussures=> contamination +)
Radioprotection
protection contre l'exposition externe
Salle d’injection:
• Ne pas jeter de seringue pleine de
radionucléide dans la poubelle à aiguille
blindée (épaisseur insuffisante)
=> les épaisseurs sont calculées pour une
activité et une énergie donnée.
Radioprotection
protection contre l'exposition externe
Voies de
pénétration
inhalation
ingestion Milieux concernés
transcutanée atmosphère
blessure surfaces ( paillasses )
peau - vêtements
produits de
consommation
Radioprotection
incorporation et parcours d ’un radionucléide
poumons peau
appareil
fluides extracellulaires sang
digestif
FÉCÈS URINE
Radioprotection
durée d'exposition interne par un radionucléide
99m Tc 6h 4h 2,4 h
201Tl 72 h 10 j 68 h
67 Ga 78 h 25 j 68 h
Mbq mCi mSv (dose
Organe vecteur efficace
patient)
Thyroïde Tc99m 100 2,7 1 ,2
• S’assurer de la non-contamination
des mains avant de sortir de Zone
Radioprotection
détection et mesure d'une exposition interne
1. Balisage de la Zone
2. Epongeage avec papiers jetés
dans les poubelles blindés
3. Dispersion de mousse
ou de liquide spécifique(agents séquestrants)
4. Essuyage avec papiers jetés
dans les poubelles blindés
5. Contrôle
TRANSFERT
Gestion de contamination de personne
Cuves de décroissance
– Ses intérêts
• Détection de faibles doses (1µSv)
• Connaissance du débit de dose
• Alarme en cas de dépassement
• Surveillance quotidienne de l’exposition du
personnel => enquête en cas de dépassement
important
• Meilleure gestion des résultats dosimètriques
LA RADIOPROTECTION
Surveillance
La protection du personnel
ne se conçoit pas
sans surveillance dosimétrique.
Il est important de connaître
l’exposition professionnelle
afin de la réduire à son minimum.
LA RADIOPROTECTION
Conclusion