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Dosimétrie photonique et

biologique
Chapitre III: Dosimétrie biologique

Grandeurs dosimétriques

Effets déterministes

Effets stochastiques

Contexte de la radioprotection
INTRODUCTION
Position du problème

Le corps humain est composé principalement d’atomes d’hydrogène,


d’oxygène, de carbone et d’azote. Ces atomes sont regroupés en
molécules, la molécule d’eau étant notre constituant principal.

L’organisme est également constitué de lipides, protides, glucides,


acides nucléiques.

Ces molécules sont organisées pour constituer les cellules, petits


compartiments limités par une membrane et contenant une solution
aqueuse de composés chimiques.

Un organisme est composé de milliards de cellules qui coopèrent au


sein de l’organisme.
Position du problème

On s’intéresse aux rayonnements ionisants mais il en existe


d’autres (téléphone mobiles, micro-ondes,…)

Tout repose sur la notion d’ionisation des molécule


(radicaux libres,…)
Position du problème
La radiobiologie est l’étude de l’action des RI sur l’organisme
vivant
Les effets biologiques sont le résultat final des événements
physiques initiaux produits par les RI sur le milieu biologique.

L’effet biologique final résulte d’une chaîne de réactions


physicochimiques qui est déclenchée par les ionisations
initiales et qui aboutit à endommager les grosses molécules
indispensables à la vie.

La proportion des molécules qui subissent une ionisation est


très faible. En cas de non réparation, les lésions provoquées
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peuvent être irréversibles.
Position du problème
Notion centrale: énergie transférée
◼ Effet thermique

◼ Excitations

◼ Ionisations

Il faut envisager successivement les effets


◼ Moléculaire

◼ Cellulaires

◼ Sur l’organisme

Ces effets dépendent de divers facteurs liés


◼ À la dose et au débit de dose

◼ Aux caractéristiques du rayonnements (type, énergie)

◼ Aux types de cellulaire, au tissu et au sujet (susceptibilité

individuelle) qui sont irradiés


Exposition de l’homme aux RI
L’exposition de l’homme aux RI peut être:
◼ Globale: corps entier

◼ Partielle: partie organisme

Les différents modes d’irradiation:


◼ Exposition externe
◼ Contamination externe
◼ Contamination interne
Exposition de l’homme aux RI
Exposition de l’homme aux RI
Les RI sont utilisés dans différents secteurs:

◼ Domaine médicale+++: radiobiologie, médecine


nucléaire et radiothérapie

◼ Domaine de recherche+++:université,..

◼ Milieu industriel civil

◼ Domaine militaire: armes nucléaires


A fission « bombe A »: Hiroshima, Nagasaki (1945)
A fusion (bombe à neutron,…)
Exposition des travailleurs
L’exposition d’un travailleur est due à l’émission des
rayonnements suivants:
Caractéristiques des RI
Profondeurs de référence
Effets cellulaires des radiations
Lorsque les rayonnements traversent la matière, ils rencontrent
et interagissent avec les atomes: au passage, ils arrachent des
électrons et cèdent de l’énergie.

Ces ionisations endommagent plus ou moins les propriétés


fonctionnelles des molécules constituant l’organisme. En
particulier:

◼ L’eau, pour des raisons quantitatives puisqu’elle compose environ


70 % du poids du Corps.

◼ L’acide désoxyribonucléique (ADN) pour des raisons qualitatives,


puisque c’est le support de l’information génétique.
Effets cellulaires des radiations
Ionisations (excitation)
◼ L’effet de l’interaction du rayonnement peut être direct. Dans ce

cas, l’énergie est directement transférée à la molécule d’intérêt


biologique (protéine) en l’occurrence l’ADN
◼ Indirect par radiolyse de l’eau: radicaux libre très réactifs

Soit oxydants: HO*


Soit réducteur: H*
Puis trois possibilités
◼ Recombinaison en composés inertes:

(HO* + H* > H2O et H* + H*>H2)


◼ Diffusion et altérations moléculaires (oxydations, rupture de

double liaisons)
◼ Radical H2O2* et peroxydes R-O-O-H*: oxydants très puissants à

vie longue
Effets cellulaire des radiations

Il est communément admis de considérer l’ADN comme la principale


molécule cible des rayonnements ionisants en termes de
conséquences
Grandeurs Dosimétriques
Grandeurs physiques
Activité

L’activité d’une source décroit de manière exponentielle


La période caractérise un radioélément:
◼ Ir 192: 74 jours
◼ Cs 137: 30 ans Curiethérapie
Médecine Nucléaire
◼ Tc 99: 6 heures
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Période radioactive, période biologique
et période effective
Période physique (ou radioactive) : (Tp)
Il s’agit du temps nécessaire à la désintégration de la moitié des atomes d’une quantité
d’un radionucléide donné.

Période biologique : (Tb)


Elle est égale au temps nécessaire pour que la moitié de la masse de radionucléides
donnés présente dans l’organisme soit évacuée par les voies biologiques naturelles.

Période effective : (Te)


Elle correspond au temps nécessaire à la diminution d’un facteur 2 de la radioactivité
spécifique d’un radionucléide donné dans l’organisme.
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Période radioactive, période biologique
et période effective
1 1 1
= +
Teff Tbiol Tradio

Teff = Tbiol . Tradio


Tbiol + Tradio

Exemple : comparaison des périodes effectives de deux isotopes d’un


même élément, l’iode.
131I : Tp = 8 jours 129I : Tp = 1,57.107jours
Tb = 138 jours Tb = 138 jours
Te ~ 7,5 jours Te = 120 jours
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La Fluence:

La fluence est, en un point donnée du champ de rayonnement,


le rapport entre le nombre dN de particules pénétrant dans la
sphère centrée en ce point et l’aire da du plan diamétral de la
sphère
Le Kerma:
Le Kerma représente la somme des énergies cinétiques
initiales dEr de toutes les particules chargées directement
ionisantes dans un volume élémentaire de masse dm
Dose absorbée D
❖ Transfert d’énergie par unité de masse (énergie déposée dans
la matière par unité de masse)

Da = dE / dm

❖ Unité : Gray = J / kg = Gy
Ancienne unité rad : 1 rad = 0,01 Gy = 10 mGy

❖ Permet de quantifier l’énergie déposée par les rayonnements


dans un échantillon de matière par unité de masse

❖ Définition valable qq soit


la nature du rayonnement
La matière irradiée
Dose absorbée D:
◼ Importance fondamentale en radiobiologie et en radioprotection
◼ Variable selon les applications:
0,2mGy: RX dentaire, 2Gy: séance de radiothérapie
1mGy: cliché thorax
++++ionisation des aliments
Doses utilisées en radiothérapie de 40 à 80 Gy
Doses en radiologie de l ’ordre de 10 mGy
Irradiation des aliments à des fins de conservation : de l’ordre de 1 000 Gy

◼ Une dose de 1Gy provenant d’une source β ne produira pas les


mêmes effets biologiques qu’une dose de 1Gy provenant d’une
source α!
D’où la nécessité d’introduire un autre paramètre
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ACTIVITE A DOSE ABSORBEE DOSE EQUIVALENTE H


(Bq) D (Gy) (Sv)
Dose équivalente HT
En radioprotection, pour tenir compte de la nocivité propre
des différents RI, on applique à D un facteur de pondération
WR lié à la qualité du RI:

HT = DTR x WR (l’unité est le Sievert :Sv)

HT: dose équivalente à l’organe T irradié ne se mesure pas,


il se calcule

DTR: dose moyenne dans l’organe T due au rayonnement


R en Gy
Facteur de pondération WR

WR dépend du type de l’énergie du RI

Mais WR est indépendant de la nature du tissu ou de l’organe


Exemple:
Débit de dose équivalente

Pour des raisons de pratique opérationnelle il est


commode de mesurer le débit de dose équivalente
qui correspond à la dose équivalente délivrée par
unité de temps (Sv/h)

Débit de dose équivalente = Dose équivalente/Temps


Débit de dose équivalente

Exemple

Une personne qui séjourne dans une


ambiance de 10 µSv/h pendant 2h aura
intégré une dose de 20 µSv
Mesure du débit de dose dans les lieux
de travail

Dosimètre
Électronique

Mesure des neutrons


Mesure de
Mesure des gamma contamination
Dose efficace DE

➢ Somme des doses équivalentes pondérées


délivrées aux différents tissus et organes.

DE = ΣT WT . HT Unité : Sv (Sievert)

WT : facteur de pondération tient compte de la


radiosensibilité des organes et tissus

➢ Dépend de la radiosensibilité de l’organe ou du tissu irradié


Autre facteur = facteur de pondération
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tissulaire
Facteurs de pondération
tissulaire
Facteurs liant la dose au risque
Ordre de grandeurs
L’équivalent de dose individuel Hp(d)
L’équivalent de dose individuel est estimateur majorant de la
dose . Son unité est le Sievert (Sv)

Le coefficient Hp(d) varie en fonction de la nature du


rayonnement son énergie et son angle d’incidence
Effets Biologiques des RI
Effets Biologiques des RI
Effets de nature déterministe
◼ Effets précoces (qqs heures à qqs semaines)

◼ manifestation obligatoire

◼ Apparaissent à partir d’un certain seuil

◼ Lésion létales

◼ la gravité proportionnelle à la dose

◼ Effets différents selon que l’irradiation est globale ou

partielle

Effets de nature aléatoire


◼ manifestation non obligatoire

◼ Lésions non létales

◼ pas d’effet de dose seuil


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◼ la gravité est constante.
Caractéristiques des effets déterministes

◼ L’existence d’un seuil d’exposition, qui est la valeur de dose


au-dessus de laquelle des lésions ou pathologies seront
observées, d’où le terme obligatoire.

◼ La gravité du dommage qui augmente avec la dose.

Toute fois, avec l’application de la réglementation, l’exercice


normal d’une activité mettant en œuvre des rayonnements
ionisants n’est pas susceptible d’entraîner d’effets déterministes
Effets déterministes
Les effets déterministes résultent de la mort d’un grand nombre
de cellules et sont donc associés aux lésions importantes de la
molécule d’ADN.

◼ la mort de quelques cellules n’affecte pas les caractéristiques


physiologiques d’un organe

◼ la destruction d’un grand nombre de celles-ci va conduire à son


dysfonctionnement.

Effets sont observés à la suite d’expositions accidentelles


(accidents dans une installation, manipulation intempestive d’une
source radioactive de forte activité) ou d’expositions volontaires
de patients à des fins thérapeutiques (radiothérapie)
Effets d’une irradiation localisée

La peau :

L’épiderme est un système dynamique constitué d’une


assise de cellules souches, de quelques couches de
cellules épithéliales et de cellules mortes

Coupe d’épiderme (dessin Marion Solvit).


Effets d’une irradiation localisée

La peau :

Les lésions radio induites de la peau sont appelées


radiodermites.

◼ Une dose d’1 Gy délivrée localement induit la mort de cellules basales de


l’épiderme mais sans lésions observables

◼ Une dose de 5 Gy conduit à la formation d’un érythème (coup de soleil).

◼ Au delà de 10 Gy, il y a épidermite exsudative avec ulcération due à


l’atteinte des cellules basales mais aussi du système vasculaire.
Effets d’une irradiation localisée
Les yeux:

Le cristallin est la partie la plus sensible de l’œil et la cataracte


due à l’opacification de ce dernier sera susceptible de se
développer en cas d’exposition directe de l’œil.

Pour une exposition unique, une opacité détectable mais non


évolutive apparaîtra pour une dose de 1 à 2 Gy.

La dose seuil conduisant à une cataracte est de 2 à 5 Gy.


Effets d’une irradiation localisée
Les organes reproducteurs:

La grande différence de radiosensibilité entre les deux types


de cellules germinales s’explique par la genèse des deux
types cellulaires.
Effets d’une irradiation localisée

La thyroïde:
◼ Hypothyroïdie chez 50% des sujets pour 200Gy
(traitement des hyperthyroïdies par iode131)

Les os
◼ Radionécrose avec fractures spontanées à partir de 70Gy

Les reins
◼ Radionéphrite avec hypertension artérielle et insuffisance

rénale à partir de 20Gy


Effets d’une irradiation localisée
L’embryon :
La radiosensibilité de l’embryon et du fœtus humain varie selon
son stade de développement :

◼ Avant l’implantation de l’œuf, c’est-à-dire avant le 9ème jour après la


conception, les effets de l’exposition sont du type tout ou rien
(disparition de l’embryon, ou bien nidation et développement de
l’embryon).
◼ Au stade de l’organogenèse (de 9ème au 60ème jour) la radiosensibilité
des tissus est maximale, l’exposition peut être responsable de
malformations.
◼ Au cours de la phase fœtale, le système nerveux reste radiosensible,
l’irradiation peut entraîner un retard mental en particulier du 60 eme au
110eme jour.
Effets d’une irradiation unique,
globale de tout l’organisme

Les valeurs de dose seuil peuvent varier selon les auteurs et


sont données à titre d’ordre de grandeur:

◼ A partir de 0,3 Gy, il est observé une modification


temporaire de la formule sanguine.

◼ Au-delà de 1 Gy, c’est l’atteinte des cellules souches du


sang, appelées cellules hématopoïétiques et contenues
dans la moelle osseuse, qui conduira au syndrome
hématopoïétique.
Remarque:
Parmi les cellules sanguines et outre les globules rouges, ce
sont les lymphocytes, responsables des défenses immunitaires,
qui disparaissent les premiers puis, plus tardivement, les
globules blancs (polynucléaires) qui jouent un rôle dans la
destruction des germes infectieux, et enfin les plaquettes (rôle
de coagulation). Ces atteintes expliquent les symptômes
observés : infections et hémorragies
Effets d’une irradiation unique,
globale de tout l’organisme

◼ A partir d’une exposition à 6 Gy, à l’atteinte de la moelle


osseuse s’ajoute celle de la muqueuse intestinale (syndrome
gastro-intestinal).

◼ L’atteinte des cellules de renouvellement conduit à la


destruction du revêtement cellulaire des villosités de l’intestin
grêle. Les phénomènes d’absorption sont totalement modifiés et
compliqués de risques d’infection.
Effets d’une irradiation unique,
globale de tout l’organisme

◼ Au-delà de plusieurs dizaines de grays, l’irradiation du


cerveau conduit à l’apparition d’un syndrome neurovasculaire
caractérisé par un œdème cérébral, coma et mort par arrêt
respiratoire dans un délai de 1 à 2 jours.

◼ La mort de 50 % des sujets survient en l’absence de tout


traitement pour une valeur d’exposition corps entier moyenne
de 4,5 Gy.
Effets d’une irradiation unique, globale de
tout l’organisme

Trois syndromes en cas d’exposition globale aiguë


syndromes d’une irradiation unique, globale
de tout l’organisme
En cas d’irradiation accidentelle aiguë, le tableau clinique
correspondant au syndrome d’irradiation, comprend 4 phases:

◼ Phase initiale ou précoce caractérisée par des nausées et des


vomissements, le délai d’apparition de ces premiers symptômes et leur
gravité varient avec la dose

◼ Phase de latence durant laquelle les symptômes disparaissent, elle est


d’autant plus courte que la dose est élevée

◼ Phase critique durant laquelle se développent les signes caractéristiques de


chaque syndrome décrits précédemment

◼ La dernière phase peut être soit fatale, soit phase de récupération, ou de


convalescence.
Remarque:

En cas d’incident/d’accident, il est important d’évaluer la dose


reçue, puisque la gravité de la pathologie dépend de cette dose.
Cette évaluation va se faire à l’aide de :

◼ La dosimétrie physique et légale, bien que souvent difficilement


exploitable en situation accidentelle

◼ L’examen clinique, en effet pour chaque symptôme il existe,


comme pour les doses létales, des doses moyennes reliées à
l’apparition de certains effets chez les personnes exposées
Remarque

◼ La dosimétrie biologique comprend les bilans


hématologiques, biologiques et cytogénétiques, ces derniers
analysant le nombre et la forme des chromosomes

◼ La reconstitution dosimétrique par simulation numérique ou


par reconstitution expérimentale à l’aide de mannequin
contenant des dosimètres.
Ordre de grandeurs
Cas d’une exposition aigue, corps entier, en profondeur
(CIPR103)
Ordre de grandeurs
Cas d’une exposition des tissus (CIPR103)
Effets stochastiques

Ce sont des effets qui apparaissent de façon aléatoire,


secondairement à des lésions non létales (mutations)

Probabilité d’apparition proportionnelle à la dose

La gravité des effets stochastiques est maximale

Pas de seuil

Cancers radio-induit et anomalie génétiques


Caractéristiques des effets
stochastiques

Ils n’apparaîtront que chez certains individus ;

Leur gravité est indépendante de la dose ;

Par précaution, la CIPR et les organismes de contrôle


considèrent que la relation entre la fréquence d’apparition
de ces effets et la dose est linéaire sans seuil.
Cancers radio-induits:

Le cancer est le principal risque tardif des irradiations

La mise en évidence d’une relation irradiation/cancer est difficile:


◼ Aucun critère ne permet de différencier un cancer radio-induit d’un cancer
d’autre origine

◼ Développement de façon très tardive: plusieurs dizaines d’années après


l’irradiation: en moyenne 8-10ans pour les leucémies, 16-24ans pour les
tumeurs solides observation sur des périodes très longue

◼ Existence concomitantes d’autres facteurs de risque (tabac, alimentation,


toxiques) pouvant biaiser les études
Aucune étude n’a mis en évidence une augmentation
des cancers pour des faibles doses (<0,5 Sv)

Le risque de cancers radioinduit dépend :


◼ Du tissus irradié: sein >thyroïde>moelle
◼ De l’âge: enfants et adolescents
◼ Du sexe: chez des femmes
◼ Du débit de dose: hauts débits
Effets aléatoires (CIPR103)
Contexte de la Radioprotection

Travailleurs exposés

Public

Patient
Philosophie Générale
Principe de justification

Principe d’optimisation (« ALARA »


As Low As Reasonably Achievable)

Distinguer la prévention:
◼ Des effets déterministes (accidents)

◼ Des effets stochastiques: limiter au

maximum les doses reçues…


Radioprotection des travailleurs
exposés
On distingue:

Les personnes Directement affectées à des travaux


utilisant des rayonnements ionisants (DATR) ou catégorie
A (par exemple les manipulateurs de radiologie ou de
médecine nucléaire

Les personnes Non directement affectées à des Travaux


utilisant des rayonnements ionisants (NDATR) ou
catégorie B (par exemple les secrétaires d’un service de
radiologie ou de médecine nucléaire)
Mesure réglementaires
Personnes professionnellement exposé

Pour catégorie A:

◼ La somme des doses efficaces reçues par exposition


externe et interne ne doit pas dépasser 20mSv sur
12 mois consécutifs
Mesure réglementaires
Personnes professionnellement exposé

◼ Les limites de doses équivalentes pour les différentes parties du


corps exposées sont les suivantes

Pour les mains les avants bras, les pieds et les chevilles
l’exposition reçue au cours de douze mois consécutifs ne doit pas
dépasser 500mSv. Cette limite s’applique à la dose moyenne sur
toute surface de 1cm2, quelle que soit la surface exposée

Pour le cristallin l’exposition reçue au cours de douze moi


consécutifs ne doit pas dépasser 150mSv
Valeurs limites d’exposition fixés par la
réglementation
Radioprotection des personnels
« Principe ALARA »
Radioprotection du Public
Donc le problème….

Comprendre (information, réflexion….)

Identifier les risques

Evaluer ces risque (en absolu et en relatif)

Adopter des mesures adaptées

Dépassionner le débat…

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