RakotoarimananaTianaA ESPA LIC 2018 SPAH

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
MENTION GENIE DES PROCEDES CHIMIQUES ET

INDUSTRIELS
PARCOURS SCIENCES ET TECHNIQUES DE

L’ENVIRONNEMENT
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Pour l’Obtention du Diplôme de Licence en Génie des Procédés

Chimiques et Industriels
CONTRIBUTION AU TRAITEMENT DES

EAUX USEES DE TANNERIE
CAS DE LA TANNERIE
D’ AMBOHIMANAMBOLA
Présenté par : RAKOTOARIMANANA Tiana André
Soutenu le 26 Juillet 2018
Promotion 2017
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
MENTION GENIE DES PROCEDES CHIMIQUES ET INDUSTRIELS
PARCOURS SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’ENVIRONNEMENT
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
Pour l’Obtention du Diplôme de Licence en Génie des Procédés Chimiques et Industriels
CONTRIBUTION AU TRAITEMENT DES EAUX USEES DE

TANNERIE
CAS DE LA TANNERIE D’AMBOHIMANAMBOLA
D’AMBOHIMANAMBOLA
Membres du jury
Président : Docteur RAZANAJAO Jules Milson
Encadreur : Docteur RATSIMBA Marie Hanitriniaina
Examinateurs : Professeur RAMANAMBE Ravelomanatsoa Nicole
Professeur ROBIJAONA RAHELIVOLOLONIAINA Baholy
Madame RANAIVOSON Sahondra
Soutenu le 26 juillet 2018 par

RAKOTOARIMANANA Tiana André
Promotion 2017
Joba 8:7
Ka na dia kely aza no niandohanao, dia

ho lehibe indrindra no hiafaranao
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre i

Dédicace
Je dédie ce mémoire
• A Dieu tout puissant, Jésus, vous êtes mon Dieu je ne serai jamais
parvenu à réaliser ce mémoire si vous n’étiez pas avec moi. Grâce à vous j’ai accompli
ce travail.
L’honneur est à vous seul Dieu tout puissant
• A ma grand-mère RABODOARIMANANA Aimeline, je n’oublie jamais votre
dernière parole, j’exhausserai votre souhait même péril de ma vie
« Vos nièces et neveux seront bien diplômés et réussiront à l’étude et nous resterons
toujours unis »
Que votre âme repose en paix
• A mes parents
Vous avez fait tout même l’impossible pour que je devienne un vrai homme et ne
manque rien dans ma vie.
Mère, père je vous promets que votre sacrifice ne saura pas vaine
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre ii

REMERCIEMENTS :
Je tiens à exprimer mes vifs et sincères remerciements
• A Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur titulaire et Directeur de

l’École Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;
• A Monsieur RANDRIANA Nambinina Richard Fortuné, Professeur et

Responsable de la Mention Génie des Procédés Chimiques et Industriels à l’École
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;
• A Monsieur RAZANAJAO Jules Milson à l’ESPA, Maître de conférences à

l’ESPA, qui malgré vos plusieurs occupations, vos lourdes tâches et responsabilités,
vous avez accepté de présider ce mémoire
• A Madame RAMANAMBE Ravelomanantsoa Nicole, Professeur titulaire à
l’ESPA, Madame ROBIJAONA RAHELIVOLOLONIAINA Baholy, Professeur titulaire à

l’ESPA, et Madame RANAIVOSON Sahondra, enseignant-chercheur à l’ESPA, veuillez
accepter l’expression de mon profond respect pour avoir accepté d’examiner ce
mémoire.
• A Madame RATSIMBA Marie Hanitriniaina, Maître de conférences à l’ESPA,
mon encadreur votre aide, encouragement, suggestions et conseils me sont précieux

tout au long de cette étude
• Au Vice maire de la commune Ambohimanambola et tout le personnel de son
accord, pour la coopération.
• A Monsieur RAKOTOARIVELONANAHARY Bruno, Chef de Service Contrôle
qualité physico-chimique et tous les techniciens du Laboratoire au sein de la JIRAMA

Mandroseza qui nous ont encadrés durant le stage
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre iii

• Nous saisirons l'occasion pour exprimer toute notre reconnaissance et notre
gratitude à monsieur « Ratiana mpanao hoditra » qui nous a accueilli et donné la

permission de prélever les eaux usées et ont bien voulu répondre à nos questions.
• A mes parents, et ma famille vos aide sont très précieuses, je ne serai jamais
parvenu à ce stade sans votre soutien moral, matériel et financière
• A tous les enseignants, à mes amis et tous ceux qui ont contribué à de près
ou de loin pour l’accomplissement de ce travail
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre iv

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE ET GENERALITES
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EAU
CHAPITRE II : LA TANNERIE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE
CHAPITRE II : ANALYSE ET ESSAIS DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS DE LA
TANNERIE D’AMBOHIMANAMBOLA
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE 1 : RESULTATS ET INTERPRETATION SUR LES ANALYSES DE L’EAU
USEE
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION SUR LES ESSAIS DE TRAITEMENT
CHAPITRE III : PROPOSITION DE TRAITEMENT
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre v

LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Propriété de l'eau en fonction de température ..................................................................3
Tableau 2 : Constante Ke .........................................................................................................................4
Tableau 3 : Solubilité des gaz ..................................................................................................................5
Tableau 4 Source et conséquence de pollution dans les tanneries .................................................20
Tableau 5 Usines dans la commune Ambohimanambola ..................................................................22
Tableau 6 Caractéristiques des eaux usées de la tannerie d’Ambohimanambola ........................37
Tableau 7 Résultat du jar-test avec le sulfate d’alumine ....................................................................41
Tableau 8 Résultats du jar-test avec le chlorure ferrique...................................................................42
Tableau 9 Résultats des analyses de l’eau traitée avec le sulfate d’alumine .................................43
Tableau 10 Résultats des analyses de l’eau traitée avec le ferrique ...............................................44
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre vi

LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Matériels de la tannerie d’Ambohimanambola ....................................................................24
Photo 2: bassin de tannage ....................................................................................................................26
Photo 3: pH-mètre ..................................................................................................................................28
Photo 4 : turbidimètre ...........................................................................................................................28
Photo 5:Conductimètre .........................................................................................................................29
Photo 6:Warning UV light ........................................................................................................................32
Photo 7: DBO mètre .................................................................................................................................32
Photo 8: Appareil de mesure de DCO ...................................................................................................33
Photo 9: Floculateur .................................................................................................................................34
Photo10: Eau usée de la tannerie d’Ambohimanambola .............................................................36
Photo11: Jar-test avec le sulfate d'alumine ..........................................................................................40
Photo12 : Jar-test avec le chlorure ferrique .........................................................................................41
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre vii

LISTE DES UNITES ET ABREVIATIONS
°C : degré Celsius.
µS : micro-Siemens
BBT : Bleu de bromothymol
DBO : Demande Biochimique en Oxygène
DCO : Demande Chimique en Oxygène
E.D.T.A : Acide Ethylène Diamine Tétraacétique
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
ET1 : Eau Traitée avec le Sulfate d’Alumine
ET2 : Eau Traitée avec le Chlorure ferrique
g : gramme
JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy
m : mètre
MES : Matière en suspension
mg : milligramme
ml : millilitre
MO : Matière organique
mol/L : moles par litre
N : normal
NTU :Nephelometric turbidity unity
OMS : Organisation Mondiale de santé
pH : Potentiel d’hydrogène
S.A : Sulfate d’Alumine
S.D.T : solides Totaux Dissous
TA : Titre alcalimétrique
TAC : Titre alcalimétrique complet
TH : Titre hydrotimétrique
THCa : Titre hydrotimétrique en calcium
THmg : Titre hydrotimétrique en magnésium
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre viii

CONTRIBUTION A L’ETUDE D’AMELIORATION DES EAUX USEES DE TANNERIE CAS DE TANNERIE
D’AMBOHIMANAMBOLA
INTRODUCTION
De nos jours, la menace de pénurie d’eau frappe tous les pays du monde. Elle
est devenue une des préoccupations majeures du monde d’aujourd’hui. De ce fait, il est
alors conseillé de conserver, de ne pas gaspiller et de réutiliser l’eau s’il y a possibilité.
Le traitement de l’eau est l’un des moyen de conserver (ou de réutiliser l’eau).
L’eau est l’un des agents indispensables et précieux dans la vie des hommes,
elle est inséparable à l’homme dès la naissance jusqu’à la mort. L’eau joue aussi un
rôle considérable dans divers processus industriels surtout après l’évolution industrielle
vers XIX siècle. On distingue : les eaux destinées aux divers appareils de l’industrie
chimique (chaudière, réfrigérant…) et les eaux qui entrent même dans le processus de
fabrication comme dans la tannerie. Cette dernière est parmi les usines qui
consomment beaucoup d’eau dans le monde car tous les processus de fabrication de
cuir sont dépendants de l’eau : traitement de trempage, de lavage, de tannage, et de
corroyage. Par conséquent, les rejets industriels des tanneries apportent quelques
soucis sur l’environnement, surtout dans le milieu aquatique, dus au rejet de liquides et
à l’émission de mauvaise odeur.
La tannerie artisanale d’Ambohimanambola est une usine de tannerie artisanale
à Madagascar. Ses activités engendrent des eaux usées ne subissant aucun traitement
préalable, et pourtant évacuées dans le milieu récepteur. La présente étude consiste à
purifier ces eaux usées de tannerie avant son rejet, d’où le titre de ce
mémoire :« Contribution au traitement des eaux usées de la tannerie artisanale
d’Ambohimanambola »
Comment allons-nous faire pour traiter l’eau et éliminer la mauvaise odeur
source de nuisance et perturbation de l’écosystème?
. Dans la première partie, nous apporterons d’abord des précisions sur les
généralités sur l’eau et la tannerie. La deuxième partie sera consacrée aux études
expérimentales: analyse et essais de traitement de cet effluent de la tannerie
d’Ambohimanambola. Nous apporterons dans la dernière partie de ce travail les
résultats, discussions et suggestions pour le traitement des eaux usées de la tannerie
d’Ambohimanambola
RAKOTOARIMANANA Tiana Andre 1

D’AMBOHIMANAMBOLA
PARTIE I RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR L’EAU
I Physique de l’eau [2]

I.1. Etat de l’eau
L’eau possède trois états :
→ L'état gazeux (vapeur),

→ l'état solide,
→ l'état liquide
I.2. Propriétés physiques

Les propriétés physiques sont variables en fonction de la température, pour l’eau pure
la variation est la suivante :

D’AMBOHIMANAMBOLA
Tableau 1 : Propriété de l'eau en fonction de température
Température Masse Propriétés Viscosité Tension conductivité

(°c) volumique thermiques (mPa.s) superficielle électrique
(kg dm-3 ) 10-3 N m-1
(dyn.cm1)
0 0,99987 Chaleur 1,797 75,60
massique
4,18
kJ/kg.°C
(1kcal/kg.
°C)
10 0,99973 1,301 74,22
15 0,99913 1,138
20 0,99828 1 ,007 72,75 4,2 µS/m
25 0,99707 0,895
100 0,95838 la
vaporisation
2250 kJ.kg-1
(ou 539
Kcal.kg-1) à
la pression
normale
Source : l'eau, élément fondamental
Remarque: la conductivité augmente lorsque des sels sont dissous dans l'eau
II Chimie de l’eau [2] [11]

L’eau est très stable grâce à l'énergie de formation de la molécule, 242 kJ.mol-1
(58 kcal.mol-1). Elle est composée de deux molécule hydrogène et une molécule
d’oxygène, ainsi que des matières solubles, matières insolubles et des gaz

D’AMBOHIMANAMBOLA
• Les matières solubles [2] [11]
-les liquides solubles dans l’eau : les molécules très polaires, sont très solubles tel
que des groupes OH- (exemple: l'alcool, les sucres) par contre les molécules apolaires
sont moins solubles tels que les hydrocarbures, le tétrachlorure de carbone, les huiles
et les graisses, etc. Certaines ont une miscibilité partielle: par exemple eau-phénol sont
deux substances qui ne sont miscibles qu’à une température supérieure à 63,5 °C,
-L’eau dissout le composé minéral suivant la réaction :
AB A++B-
Le corps dissous est appelé électrolyte; il favorise le passage du courant électrique

L'eau aussi peut se dissocier partiellement en ions OH- (ion hydroxyde) et ion H+ (sous
forme hydratée H30+ appelé ion hydronium suivant la réaction réversible
H2O H++OH-
Cette relation donne la constante d’équilibre ou ionisation de l’eau

[H+] [OH-] = Ke.
Avec Ke a une valeur de l'ordre de 10-14 (mol.l-1) 2
à 23 °C variable suivant la
température tel que
Tableau 2 : Constante Ke
Température en °C Constante d’ionisation PKe
Ke 10-14
0 0,12 14,93
25 1,04 13,98
100 58,5 12,24
Remarque : Dans l'eau pure, on a (H+) = (OH-) = 10-7 mol.l-1.
-L’eau participe aussi au phénomène d’oxydo-réduction suit les réactions

2H2O + 4e- 4H+ + O2
2 H2O +2 e- 2OH- +H2

D’AMBOHIMANAMBOLA
Remarque les réactions sont très lentes en l'absence de catalyseurs et plus souvent on
néglige l'action de l'eau du point de vue oxydo-réduction.
L’eau se décompose en oxygène et hydrogène selon la relation
2 H2O 2H2 + O2
• Les matières insolubles [11]
Ce sont :
- les matières minérales solides comme les débris de roches, les sables, les argiles …
- les matières organiques provenant par exemple des décompositions des végétaux
-les matières colloïdes en suspension
-les matières vivantes comme les poissons
• Les gaz [2] [11] [12]
Les gaz dans l’eau sont sous forme dissoute ou libre

Ce sont l’azote N2, l’oxygène O2, le gaz carbonique CO2, le sulfure d’hydrogène H2S
Par exemple, le tableau suivant montre la solubilité des gaz à 10°C sous une sous une
pression de gaz pur égale à 102 kPa (1 bar),
Tableau 3 : Solubilité des gaz

Gaz Solubilité en mg.l-1
N2 23,2
O2 54,3
C02 2 318
H2S 5 112
CH4 32,5
H2 1,6
Remarque : les gaz dissous extraits d'une eau sont plus riches en oxygène que
l'atmosphère initiale dont ils proviennent.

D’AMBOHIMANAMBOLA
Autre propriété chimique : L'eau est un composé amphotère, c'est-à-dire qu'elle peut
être une base ou un acide
2 H 2O H3O++OH-
III Types d’eau naturelle [2]

Les eaux naturelles se répartissent en :
• eaux de mer : eaux saumâtres qui représentent 97% de volume d’eau sur terre
• eaux douces qui constituent seulement les 3% et se divisent en :
➢ Eaux souterraines
Elles sont considérées comme des eaux propres et répondant naturellement aux
normes de potabilité. Elles sont moins sensibles aux pollutions accidentelles mais elles
peuvent être touchées par l'émanation du radium, ce dernier est présent dans les
comme les autres radioéléments tels que l'uranium, le thorium, le plomb et le polonium
qui sont associés aux roches granitiques.
➢ Eaux minérales et aux de source
Les eaux minérales sont des eaux profondes qui peuvent contenir beaucoup de
minéraux dissous
Les eaux de source ne subissent aucun traitement mais répondent directement aux
critères de potabilité.
➢ Les eaux de surface
Ce sont des eaux qui circulent ou sont stockées à la surface des continents. Elles sont
constituées par les eaux de pluie, lacs, nappes profondes, océans, cours d'eau, et
rivières. Elles sont rarement potables mais sont presque polluées. Elles peuvent être
aussi radioactives par la présence des radio-éléments émis dans l'atmosphère qui se
fixent sur les aérosols et qui sont entraînés par les eaux de pluie, ce sont:
essentiellement, l’argon et le beryllium et le phosphore.

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV Usage d’eau [14]

L’eau est un élément essentiel dans la vie des hommes,
Elle entre dans :
-l’usage domestique (boisson, arrosage, éteindre le feu, tout lavage,…)
-l’usage en élevage et agriculture (alimentation des bétails, pour nourrir les plantes,
irrigation,….)
-l’usage industriel (matière première indispensable dans l’usine comme dans l’usine de
tannerie, pour faire tourner des machines)
-l’usage aquatique (héberger et nourrir les animaux aquatiques, transporter les bateaux
et les marchandises)
V Qualité physico-chimique des eaux [1] [11]

Les paramètres essentiels de qualité de l’eau sont :
• Paramètres organoleptiques :
-Couleur
Elle provient de la présence de matières organiques dissoutes ou colloïdales. Il n'y a
pas de relations entre la couleur et la concentration en matières organiques.
- Turbidité
En général elle est liée aux matières en suspension, elle donne une première indication
sur la teneur en matières colloïdales d'origine minérale ou organique.
- Matières en suspension (MES)
Le paramètre englobe tous éléments en suspension dans l'eau.
-Odeur
Elle provient des matières organiques en décomposition, des produits chimiques, du
manque d’oxygène (H2S) ou des ammoniacs
• Paramètres bactériologiques
Ce sont les germes totaux (banaux) suivant :

-Coliformes totaux
-Coliformes fécaux (thermo-tolérants)
-Streptocoques fécaux
-Clostridium sulfito-réducteurs

D’AMBOHIMANAMBOLA
• Paramètres physico-chimiques
On distingue :
-les indicateurs globaux comme le pH, le CO2
-les principaux cations K+, Na+, NH4+
-les principaux anions : CO32-, HCO3-, SO42-, NO3-, NO2-, PO43-, Cl-
-les éléments indésirables ou toxiques en excès : Fe, Mn, I, Br, F, Cu, phénolés
-les éléments toxiques : Pb, Cd, Se, Ag, Hg, CN-, Cr, Sn
-Titre hydrotimétrique (TH)
Le titre hydrotimétrique représente la concentration en ions alcalinoterreux présents
dans l'eau.
On distingue :
A) TH total: teneur en Ca et Mg.
B) TH calcique: teneur en Ca.
C) Dureté carbonatée: teneur en hydrogénocarbonate et carbonate de Ca et de
Mg. Elle est égale au TAC, si le TH TAC, (ou au TH, si le TAC TH.)
D) Dureté non carbonatée: (dureté permanente) : indique la teneur en Ca et Mg
correspondant à des anions forts. Elle est égale à la différence entre le TH total et le TH
calcique
-Titre alcalimétrique (TA) et titre alcalimétrique complet (TAC)
Les valeurs relatives du TA et du TAC permettent de connaître les teneurs en
hydroxydes, carbonates ou hydrogénocarbonates alcalins ou alcalinoterreux contenus
dans l'eau
Le TA indique la somme des hydroxydes et la moitié des carbonates contenus dans
l’eau.
Le TAC assure donc la détermination de la teneur en hydrogéno-carbonates.
Dans certaines eaux très polluées (résiduaires), le TAC recouvre aussi des acides
organiques (acétique...).
-Titre en sels d'acides forts SAF
Dans les eaux naturelles il n'y a pas d'acide fort libre; ne sont présents que des sels de
ces acides, surtout sulfates et chlorures. Le SAF exprime la teneur globale en sels de
ces acides forts.

D’AMBOHIMANAMBOLA
-Salinité
La salinité totale d'une eau correspond au total des cations et des anions présents. Elle
est exprimée en mg.l-1.
-Oxydabilité au permanganate
On groupe dans cette expression toutes les substances capables d'être oxydées, par le
permanganate de potassium (KMnO4).
-Demande chimique en oxygène (DCO)
La DCO correspond à la consommation globale à chaud de l'oxygène du dichromate de
potassium. Elle est représentative de la majeure partie des composés organiques ainsi
que des sels minéraux oxydables contenus dans une eau polluée.
-Demande biochimique en oxygène (DBO)
C'est la quantité d'oxygène consommée à 20°C et à l'obscurité pendant un temps
donné pour assurer par voie biologique l'oxydation des matières organiques présentes
dans l'eau. On utilise conventionnellement la DBO5, c'est-à-dire la quantité d'oxygène
consommée après 5 jours d'incubation. La DBO5 n'est représentative normalement que
de la pollution organique carbonée biodégradable.
-Carbone organique total (COT)
Il représente la teneur en carbone lié à la matière organique, et repose sur une mesure
de CO2 après oxydation complète.
-Azote Kjeldahl (NTK)
Le NTK regroupe l'azote présent sous forme organique et celui sous forme
ammoniacal. Il est souvent appelé, à tort, azote total.
-Azote global (NGL)
Le terme couvre l'ensemble des formes azotées présent dans une eau, c'est-à-dire
azote organique, azote ammoniacal, nitrite et nitrate. Il correspond donc à l'addition au
terme NTK des formes oxydées de l'azote.

D’AMBOHIMANAMBOLA
VI Source de pollution de l’eau [1] [2] [4]

Les principales sources de pollution de l’eau sont :
- pollution bactériologique (l’algue, les virus, les micro-organismes)
- pollution d'origine urbaine: les rejets provenant du métabolisme de l'homme et du
confort domestique après leur traitement en station d'épuration,
- pollution d'origine industrielle: polluants et micropolluants organiques (hydrocarbures,
solvants, produits de synthèse, phénols) ou inorganiques (métaux lourds, ammoniaque,
produits toxiques),
- pollution d'origine agricole: engrais et produits pesticides ou herbicides entraînés par
les eaux de pluie et le ruissellement et également les rejets organiques dus à la
présence d'élevages importants
-pollution d’origine naturelle : lessivage des roches, hydrolyse, réactions chimiques, et

bactériologiques diverses etc
-les eaux pluviales : elles peuvent aussi constituer la cause de pollution importante des
cours d’eau, notamment pendant les périodes orageuses car l’eau de pluie peut, par
exemple, se charger en fumée d’usine au contact de l’air
VII Les effluents industriels [2] [11]

VII.1. Caractérisation générale des effluents
La connaissance des éléments suivant sont très indispensable avant d’installer une
station de traitement
- types fabrication, capacités et cycles de production, matières premières consommées,
- composition de l'eau d'appoint à l'usine,
- possibilité de séparation des rejets, et/ou de recyclages,
- volumes journaliers d'effluents par catégories,
- débits horaires moyens et maximaux (durée et fréquence par catégorie),
- flux de pollution moyen, maximal (fréquence et durée) par catégorie de rejet et pour
une pollution spécifique de l'industrie considérée.

D’AMBOHIMANAMBOLA
VII.2.Paramètres spécifiques de pollution [2]

Les eaux usées industrielles sont composées de plusieurs éléments. Les apports
significatifs de pollution énumérés ci-après sont classés en fonction des modes de
traitement dont ils sont justiciables :
• Éléments insolubles séparables physiquement avec ou sans floculation
- Matières flottantes (graisses, hydrocarbures aliphatiques, goudrons, huiles

organiques, résines...).
- Matières en suspension (sables, oxydes, hydroxydes, pigments, soufre colloïdal, latex,
fibres, adjuvants de filtration,...).
• Éléments organiques séparables par adsorption
- Colorants, détergents, composés macromoléculaires divers, composés phénolés,

dérivés nitrés, dérivés chlorés.
• Éléments séparables par précipitation
-Métaux toxiques ou non, Fe, Cu, Zn, Ni, Al, Hg, Pb, Cr, Cd, Ti, Be précipitables dans
une certaine zone de pH, sulfures.
- Po42-, SO42-, SO32-, F-
• Éléments séparables par dégazage oustrippage
- H2S. NH3, SO2, phénols, hydrocarbures légers ou aromatiques, dérivés chlorés.
• Éléments pouvant nécessiter une réaction d'oxydo-réduction
- CN- , Cr (VI), S2-, Cl2, NO2-
• Acides minéraux et bases
- Acides chlorhydrique, nitrique, sulfurique et fluorhydrique.

- Bases diverses.
• Eléments concentrables par échange d'ions ou par osmose inverse
- Sels d'acides et de bases forts, composés organiques ionisés (échange d'ions) ou non
(osmose inverse).
• Éléments biodégradables
- Par exemple sucres, protéines, phénols.

D’AMBOHIMANAMBOLA
VIII TRAITEMENT DES EAUX USEES INDUSTRIELLES [1] [11]

Le traitement des eaux usées industrielles comporte plusieurs étapes :
• Traitement de dégrossissage ou prétraitement
En général, ce sont des traitements physiques : dégrillage, dessablage, tamisage,

décantation/flottation, adsorption, filtration, irradiation. Leur objectif est d’éliminer les
corps flottants et les gros ainsi que la petite particule solide
• Traitement primaire
En général, ce sont les traitements Chimiques comme la coagulation-floculation,

l’oxydation chimique, la neutralisation, l’adoucissement, l’échange d'ions. Leur objectif
est d’éliminer les particules colloïdales
• Traitement secondaire
En général, c’est un traitement biologique mettant en œuvre les activations

bactériennes
• Traitement tertiaire
Ce dernier traitement consiste à améliorer les performances sur les paramètres

classiques comme les MES et DBO5, la désinfection, la neutralisation, l’élimination des
éléments nutritifs ou des azotes.

D’AMBOHIMANAMBOLA
CHAPITRE II :
LA TANNERIE
I-Généralités [4]
L’usine tannerie possède comme activité la transformation des peaux de bovins en
cuir. Ce dernier est subir quelque opération et nous avons des produit en cuire comme
la chaussure, les sacs …… Le procédé de fabrication de cuir est très variable en
fonction de la technique utilisée (tannage végétal ou tannage minéral), les peaux
brutes, de mode de conservation et des produits chimiques utilisés. Pour cette raison la
durée du travail est variable aussi. La technique de tannage minéral en chrome est
rapide mais la technique de tannage végétal traditionnel est lente.
Mais en général après l’abattage, les peaux sont amenées dans l’usine de tannerie
pour être transformées en cuir en suivant les trois phases d’opération suivantes :
- phase préparatoire
-phase de tannage
- phase de finissage
II-Les matières premières de tannerie

II.1 Eau [10]
L’eau est très importante et indispensable au travail de tannerie, la quantité d’eau
utilisée par jour est très considérable, elle atteint 5m3 par 100kg de peau séchée, le
travail de rivière seulement en consomme 70%. Le volume moyen de l’eau utilisée dans
la tannerie est situé entre 25 et 80 m3 par tonne de peaux.
II .2 La peau
La peau est composée de trois couches :
• l'épiderme:[10]
Elle est formée par des protéines appelle kératines
• Le derme: [3] [8]
Elle est formé par des protéines appelées « collagène »
• Le tissu sous-cutané : [4]

D’AMBOHIMANAMBOLA
C’est une couche graisseuse, elle est aussi constituée par des protéines de collagène
II.3 Les produits chimiques [5]

Les produits chimiques utilisés dans le tannage sont :
Produits inorganiques standard (sel de salage, acides, bases, sulfures et produits
chimiques ammoniaques)
Produits organiques standard non mentionnés ci-dessous (acides, bases, sels)
Produits chimiques de tannage (chrome, tanins, autres agents tannants)
Colorants et auxiliaires
Huiles de nourriture (graissage)
Produits chimiques de finissage (pigments, produits chimiques pour effets spéciaux
liants et agents de réticulation)
Solvants organiques
Surfactifs
Biocides
Enzymes
Autres (produits séquestrant, agents mouillants, agents complexant)
Apres l’abattage les peaux sont conservées ou passent directement dans l’usine de
tannerie.
III. Conservation
Le but de la conservation est d’éviter l’attaque des microbes dans la peau fraiche et
d’empêcher la putréfaction
III.1.Le salage [3]

Cette méthode consiste à l’utilisation de sel, .On met les peaux sous forme de pile
jusqu’ à 1,50 m de hauteur et on recouvre de sel chaque pile sur le côté chair et on
laisse déshydrate pendant deux à trois semaines avant l’utilisation.
II.2. Le séchage [3]

Cette méthode est utilisée pour remplacer le salage par manque de sel. Il consiste
d'étendre les peaux à l'air. Comme mode opérationnel, on met sous une température
40°C pendant une durée de 2 jours (séchage rapide)

D’AMBOHIMANAMBOLA
Remarque : Le salage et le séchage combiné

C’est une méthode d’utilisation simultanée de salage et de séchage combinés.
On met du sel sur la peau puis on sèche
Apres on obtient la peau brute et on procède comme dans la première étape : le travail
de rivières
IV- Les procède de tannage

Le but du procédé de tannage est d’éliminer les souillures, les substances solubles
dans l’eau et les tissus non utilisables comme les poils et les épidermes. Seul le derme
est utilisable, ce derme subit quelques opérations unitaires pour obtenir les cuirs.
Le mode de fabrication de cuir se divise en 3 parties.
IV.1. Le travail de rivières [4] [15]

Il s’agit de mettre en œuvre des bains successifs qui ont pour objet d'une part de
nettoyer les peaux : élimination de l'épiderme et de poils et d'autre part du tissu sous-
cutané, Seulement le derme est la partie utilisable.
Avant d’étamer le trempage la peau brute subit un lavage pour débarrasser de tout
déchet, du sang, des excréments etc. ; avec le lavage, les sels de salage commencent
à se diluer
IV .1.1 Le trempe ou le reverdissag [3] [4]
C’est la réhydratation complète de la peau pour retirer toutes sortes de déchets, du

sang, ou des protéines non structurelle. Le deuxième objectif est de faire reprendre à la
peau l'eau qu'elle a perdue au cours de la conservation pour qu’elle devienne à un état
semblable à celui de la peau fraîche. Le mode opératoire consiste à mettre la peau
traitée dans des cuves remplis d'eau et la durée de reverdissage est variable selon la
conservation préalablement utilisée. Pour la conservation, le salage permet à la peau
de se réhydrater rapidement (24 à 36 heures) par comparaison avec les autres qui
reprennent l'eau plus lentement (3 à 4 jours).

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV .1.2 Enchaucenage [10]
C’est la phase préliminaire du traitement des peaux par les produits chimiques. Ces
derniers sont introduits sous forme d’hydroxyde de sodium et sulfate de sodium. En
général, l’enchaucenage s’effectue pour briser les racines de la laine à l’intérieur des
peaux de mouton.
IV .1.3 Epilage- pelanage : [3] [10]
C’est une opération pour éliminer les épidermes, les poils, la pratique de ces deux
opérations se fait simultanément. L’autre objectif de l'épilage est d'éliminer l'épiderme et
les poils car les kératines peuvent se dissoudre dans les solutions alcalines tandis que
le collagène reste intact
Et d’autre part le pelage a pour objectif de provoquer une légère dégradation des fibres.
Cette dégradation augmente la réactivité du collagène avec les matières tannantes et
exerce une influence sur les propriétés physiques du cuir Ainsi, la souplesse du cuir
augmente avec l'intensité de cette dégradation.
Le pelanage consiste à laisser la peau traitée dans solutions alcalines appelées
«pelains ».
Il y a deux sortes de «pelains ». :
-Pelain de chaux qui a une action relativement faible et lente.
-Pelain sulfure de sodium qui a une action plus active
Le choix de l’un de ces deux dépend de sa composition et de la durée de traitement
que nous avons effectué sous agitation des foulons. Il faut néanmoins noter que le
sulfure de sodium solubilise les poils
IV .1.4 Ebourrage [3]
L'ébourrage est une opération mécanique qui élimine l'épiderme et les poils relâchés ou
dégradés par le pelain.
Lorsque les peaux ont été traitées par des pelains peu actifs, les poils ne sont pas
fortement dégradés. Il est alors nécessaire d'utiliser une machine qui, par frottement,
sépare les poils.
Dans le cas d'un traitement des peaux par des pelains très alcalins, les poils sont
fortement dégradés et se détachent par simple rinçage.

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV .1.5 Echarnage [3]
Cette action permet de débarrasser une peau de la chaire qui y adhère.

L’objectif est d’éliminer le tissu sous-cutané à l'aide d’une machine appelée «
écharneuse» (ou avec un couteau à deux manches, pour l’artisanal). Les lames du
cylindre de la machine coupent le tissu sous-cutané qui tombe en lambeaux sous la
machine et constitue les «carnasses », sous-produit en combrant dont il faut se
débarrasser
IV.2.Travail de tannage
Apres le travail de rivière il ne reste que le derme
L’objectif de cette opération est de rendre la peau (derme) imputrescible dans la
solution de tannins
IV.2.1 Déchaulage [4] [3]
C’est un processus pour éliminer les alcalinités des peaux jusqu’à les rendre acide.
Mode opératoire : le traitement se fait :
Soit par des acides faibles (acétique, lactique, butyrique)
Soit par des sels acides (bisulfite de sodium)
Soit par des sels d'ammonium (sulfate - chlorure)
On le pratique sous agitation dans des foulons ; la durée varie avec le produit
déchaulant employé et avec l'épaisseur de la peau (durée entre 2 et 18 heures).
Puis on procède au lavage pour éliminer les sels solubles formés. Les enzymes
permettent de compléter la dégradation des résidus épidermiques et donnent ainsi une
fleur plus propre et plus lisse.
Enfin on obtient une peau qui ne comporte que de derme pur appelée
« la peau en tripe » de caractère visqueux, très putrescible de couleur blanche et on
passe directement au tannage dans un bref délai possible.
Parallèlement au déchaulage, il y a une autre opération le confitage
IV.2.2 Le confitage
C’est un processus qui a pour but de rendre les peaux plus souples qui a lieu dans le
tambour ou le moulinet utilisé. Mode opératoire : ajouter des enzymes qui vont digérer
et dissoudre la totalité des dernières protéines non-structurelles.

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV.2.3 Dégraissage [6]
C’est une action d’enlever la graisse excédentaire des peaux. Leur but est d’empêcher
la formation de savons de chrome ou de remontées de graisse insolubles
Mode opératoire
Les trois méthodes communément utilisées pour le dégraissage englobent le
dégraissage dans un milieu aqueux avec des agents de surface et de dégraissage non
ioniques ; le dégraissage dans un milieu aqueux avec des solvants organiques, des
agents de surface non ioniques, et des agents de dégraissage ; et le dégraissage dans
un milieu solvant organique.
En général cette opération est spéciale pour les cuirs de mouton ou de porc mais elle
est utile pour le cuir de bovins, car elle améliore l’uniformité des teintures.
IV.2.4 Décapage (spécialement pour le tannage en chrome) [4]
C’est la dernière opération avant de passer au tannage en chrome

Il a comme objectif d’équilibrer le niveau de pH des peaux ou des cuirs ; il stérilise le
stock après le confit. De plus, cette opération permet une meilleure absorption des
matières tannantes qui seront ajoutées aux étapes suivantes.
Elle s ‘effectue dans des tambours ou des moulinets, en mélangeant de l’eau, des sels
et des acides (sulfurique, chlorhydrique, acétique, formique, ou une combinaison.).
IV.2.5 Tannage [3]
C’est une opération qui consiste à transformer une peau crue, raide et putrescible en
des matières souples, imputrescibles et opaques, en utilisant le tanin. Le tannin est un
produit capable de se fixer sur la peau en tripe et de provoquer le tannage.
. Il y a deux sortes de tannage :
-Tannage minéral : essentiellement au sulfate de chrome et éventuellement autre sel
métallique (zirconium, fer, parfois aluminium …..)
-Tannage végétal : des écorces tannantes ( le chêne, le mimosa, le pin ou le sapin),des
bois tannants (châtaignier, quebracho) des feuilles tannantes ( le sumac ou le
lentisque),des fruits tannants (valonée, gonakié, takaout, myrobolan) et des racines
tannantes (bruyère)
Mais l’objectif est le même, c’est de traiter la peau en tripe par des tannins ou des
matières tannantes pour qu’elle se transforme en cuir par le tannage,

D’AMBOHIMANAMBOLA
➢ Mode opératoire de tannage :
Immerger la peau en tripe dans une solution contenant des particules colloïdales
libérées par le tannin pour que la peau puisse adsorber et fixer ces particules
colloïdales en même temps. Il y a une combinaison entre les fonctions du collagène et
la fonction chimique de tannin. On appelle ces deux phénomènes : pénétration et
fixation
IV.3.Travail de corroyage et finition [13]

L’objectif de cette opération est d’assouplir et préparer le cuir pour les divers usages
auxquels elles sont destinées
IV.3.1 Essorage [4]
C’est une opération qui consiste à retirer du cuir tout l’excès d’humidité qui l’imprègne,
par une action de machine appelé « une essoreuse (rouleaux pressurisés) »
IV.3.2 Dérayage [4]
C’est une opération d’égalisation des différences d’épaisseur constatées du cuir par
rabotage du cuir côté chaire.
Leur épaisseur est ensuite égalisée avec un couteau à dérayer (ou drayer) muni d'une
lame à deux tranchants et de deux manches.
IV.3.3 Mise au vent [13]
Une mise au vent consiste à travailler sur la surface de la fleur du cuir mouillé pour
retirer l’excédent d’eau, éliminer les rides et granulations, donner au cuir un joli motif et
éliminer les tensions pour que le cuir puisse reposer à plat.
IV.3.4 Retannage [4] [6]
C’est une opération de second tannage, pour éliminer les restes de premier tannage , il
regroupe les opérations suivantes :
-La Teinture : La teinture a pour but de colorer les peaux. Les principaux colorants
utilisés sont les colorants acides à base d’eau. L’emploi de colorants basiques ou de
colorants réactifs est moins fréquent.
-Le Graissage : C’est une opération ayant pour but de remplacer les graisses naturelles
que la peau a perdu au tannage

D’AMBOHIMANAMBOLA
- Le Séchage : C’est une opération qui consiste au traitement de déshydratation plus ou

moins importante des peaux et qui empêche le développement des micro-organismes
facteurs de putréfaction. Dans cette opération il faut être prudent parce que la peau ne
doit pas être complètement séchée.
IV.3.5 Les opérations de finissage : [4]
La dernière étape à la tannerie consiste à appliquer sur le cuir une couche de vernis.
Cette opération a deux objectifs : améliorer l’ensemble des propriétés d’utilisation du
cuir et le protéger contre l’humidité et les salissures. Elle est également nécessaire à
l’égalisation des irrégularités et des défauts de grain et à la modification des propriétés
de surface (nuance, lustre, maniement, etc.) Lors de cette opération, c’est donc le
passage du cuir par diverses opérations mécaniques et non-mécaniques qui lui donne
sa forme définitive, sa texture et les propriétés qu’on a souhaité lui donner
V Les pollutions des eaux usées de tannerie

Les eaux usées de tannerie sont polluées.
Tableau 4 Source et conséquence de pollution dans les tanneries
Conséquence sur l’environnement

Source de pollution
Forte concentration de Sel inorganique donne des impuretés à l’eau, et crée des
chrome mauvaises odeurs
Sulfure (au pelanage) Toxicité à forte concentration et mauvaise
odeur
Forte concentration de matière organique donne des impuretés à l’eau, et crée des
mauvaises odeurs.
Les corps en suspension cause d’une forte turbidité, et perturbe la vie
(chaux, poils, déchets d'écharnage, etc.) aquatique
Tan minéral effets pervers sur la productivité du sol et
peuvent le rendre stérile.
Les décharges d'effluents de tannerie non provoquent un dépôt de carbonate de
traités calcium et l'encrassement des égouts
Source :R.BEN AMAR, et al

D’AMBOHIMANAMBOLA
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I
PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE
I -Commune Ambohimanambola
La commune Ambohimanambola se trouve sur la route nationale RN 58B. C’est
l’une des communes dans le district Antananarivo Avaradrano, sous-préfecture
Antananarivo, région Analamanga, partie sud-est d’Antananarivo. Elle se situe à
12 km de la ville d’Antananarivo entre les parallèles 18°54'30"S et 18°57'30" S de
latitude et 47°35'00" E et 47°39'00" E des longitudes.
La commune est composée de 10 fokontany qui sont classées en deux
catégories :
• Les Fokontany "urbains" situés dans la partie Ouest la Commune qui est une
zone d'habitation et d'implantation d'usines. La plupart des habitants sont des salariés
des usines et entreprises environnantes
• les Fokontany "ruraux" situés dans la partie Est de la Commune dont
l'agriculture reste la principale activité.
II Zone Industrielle D’Ambohimanambola

Ambohimanambola est l’une des communes qui possède plusieurs industries
dans la ville d’Antanarivo. Elle est connue en termes de fourniture d’énergie électrique
pour la ville d’Antananarivo car la majeure partie des entreprises d’énergie sont sises
au sein de la commune. La présence de l’ancienne entreprise de papeteries marque
aussi la ville.
Les principales industries sises à Ambohimanambola sont résumées dans le
tableau suivant

D’AMBOHIMANAMBOLA
Tableau 5 Usines dans la commune Ambohimanambola
Domaine d’activités
Usine
AGREKKO centrale thermique
AKSAF POWER centrale thermique
FOCUS MADAGASCAR production de cigarette
HENRI FRAISE centrale thermique
JIRAMA centrale de production électrique
JOVENA centrale thermique
MALOCI cimenterie et matériaux de construction
PAPMAD papeterie / SPAH
SIPROMAD fabrication de bougies et de cires
TANNERIE Fabrication de cuir
TOTAL mise en bouteille de gaz, traitement huile
vidange, production de lubrifiant
écologique
TRIDRAGON transformation de fer inutilisable
VY MAD transformation de fer
Source Vice-maire de la commune Ambohimanambola
III ZONE D’ETUDE : la tannerie artisanale d’Ambohimanambola

III.1 - Localisation
Notre zone étude se trouve sur la partie ouest de la commune Ambohimambola
Fokontany Ampahimanga C’est un atelier de tannerie artisanale située à peu près 200
m de la rivière Ikopa où elle déverse ses effluents liquides.

D’AMBOHIMANAMBOLA
Figure 1: localisation de zone de prélèvement

Source Google map
:Arrêts bus d’Ambohimanambola
: Zone de prélèvement
La tannerie d’Ambohimanambola est une société malagasy de tannerie artisanale, c’est

la deuxième usine tannerie à Madagasikara après la tannerie d’Anjeva.
Cet atelier de fabrication de cuir artisanal introduit à Madagascar vers 1845 par Jean
Laborde. Son actuel propriétaire et directeur est de nationalité Malagasy et il utilise trois
d’ouvriers (y compris le directeur), Cette tannerie pratique le tannage végétal avec le
mimosa comme tannins végétaux.
III.2 Les produits et matériels utilisés

III.2.1 – Matières premières
Voici les matières premières dans l’usine de tannerie d’Ambohimanambola
• Peau : L’usine de tannerie utilise à peu près 100 peaux de bovins par ans.
• Produit de tannage : l’usine utilise un tannin végétal : le mimosa
Elle consomme 5kg de tan par peau, à peu près de 100×5=500kg par mois
• Eau: Elle utilise l’eau de puits car l’eau du robinet est déjà traitée et peut

D’AMBOHIMANAMBOLA
emporter des facteurs chimiques et la quantité d’eau utilisée par jour est très variable si
bien qu’il est difficile de donner une valeur exacte
• Produits chimiques : Chaux et acide sulfurique.
III.2.2 Matériels
La tannerie d’Ambohimanambola utilise des fosses, des couteaux en courbe, un

chevalet en béton, une demi-barrique de 200l, et quelques petits matériels comme les
bidons jaunes 20l pour chercher de l’eau, les tuyaux, éponges….
Photo 1 : Matériels de la tannerie d’Ambohimanambola

D’AMBOHIMANAMBOLA
II.2.3 Procédé de tannage
Les peaux utilisées provenant de l’abattoir sont fraiches ou salées.

Le procédé de fabrication peut se résumer comme suit :
➢ Mettre les peaux dans un bassin pour les nettoyer

➢ Tremper dans un autre bassin pendant un durée de 15 jours avec de la
chaux
➢ Pour éliminer les épidermes, placer la peau sur le chevalet (fabriqués en
béton et collé sur le sol) (figure en haut) et le raclée avec des couteaux
(figure en haut), suit le mouvement de pousser-tirer pour rendre la peau
plus fine (enlever les graisses) et en même temps éliminer les poils.
➢ Recommencer le lavage
➢ Procéder au tannage : placer le tan et les peaux en alternance dans un
autre bassin et laisser en contact pendant une durée de 15 jours. La peau
devient ainsi imputrescible.
➢ Sécher ensuite la peau tannée
➢ Comme la peau devient raide, frotter-la de haut vers le bas pour
l’assouplir.
II.2.4. Rejets et déchets de la tannerie d’Ambohimanambola
La tannerie artisanale d’Ambohimanambola rejette :

• Des eaux usées non traitées qui rejoignent directement le fleuve Ikopa à peu
près 200m dans un lagunage naturel,
• Des déchets solides : Cuir non tanné, Cuir tanné et Cuir teint/fini (poussière)

D’AMBOHIMANAMBOLA
CHAPITRE II :
ANALYSE ET ESSAIS DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS DE LA TANNERIE
D’AMBOHIMANAMBOLA
I Échantillonnage et prélèvement
Le prélèvement des échantillons d’eaux usées s’est fait au niveau du bassin de tannage
Photo 2: bassin de tannage
Les matériels utilisés pour le prélèvement varient selon les analyses que nous
allons faire, avec des précautions bien étudiées pour que l’échantillonnage ne subisse
aucune modification entre l’instant du prélèvement et celui de l’analyse,
Pour les analyses destinées à des analyses physiques nous avons utilisé des
récipients en verre parce que le verre et le Pyrex sont beaucoup plus résistants et
pour les analyses chimiques : des bouteilles polyéthylène de 1,5 litres
La qualité de l’échantillon passe aussi par sa préservation lors du transport
jusqu’au laboratoire d’analyse ;
Au cours du transport nous avons mis les échantillons dans de la glacière avec de
glaçons pour arrêter toute réaction chimique éventuelle pouvant modifier leurs
propriétés chimiques qui peuvent entrainer des faux résultats. Tous ces échantillons
sont conservés à basse température. C’est à ce point que les réactions chimiques sont
ralenties.

D’AMBOHIMANAMBOLA
II Analyse des eaux usées

Notre expérimentation s’est déroulée dans le laboratoire de la JIRAMA Mandroseza.
II.1 Matériels utilisés

Nous avons effectué les analyses des paramètres physico-chimiques suivants :
chlorures, calcium, magnésium, sulfate, carbonate, fer, matières organiques, turbidité,
conductivité, minéralisation, température, pH, MES, nitrate, nitrite, DCO et DBO5
Beaucoup de matériels sont utilisés durant l’expérimentation :

- Agitateur magnétique
- Ballons
- Béchers
-Burette
- Eprouvette
- Fioles
-Papier filtres
- Pipette de 2 ml
En outre il y a aussi les appareils pour mesurer certains paramètres comme le

pH-mètre, l’ionomètre, le turbidimètre, le conductimètre, le spectrophotomètre
II.2 Méthodes expérimentales

❖ Les paramètres organoleptiques :
La couleur et l’odeur sont déterminées simplement par l’organe de sens
❖ Les matières en suspension (MES)
Les MES sont déterminées par la méthode de filtration sur papier

Le résultat est obtenu par
M= M0-M1
Avec

D’AMBOHIMANAMBOLA
M : masse de MES
M0 : masse de membrane filtrante avant filtration
M1 : masse de membrane après filtration
❖ Le pH :
Il est déterminé par la méthode potentiométrique (électrométrique) avec l’appareil :

Ionomètre.
Cette méthode consiste à plonger dans l’échantillon une électrode spécifique.
Résultat : par lecture directe sur l’appareil
Photo 3: pH-mètre
❖ La turbidité :
Elle est déterminée par la méthode néphélométrie à l’aide d’un appareil appelé
turbidimètre, le résultat est obtenu par la lecture directe sur l’écran de l’appareil.
Photo 4 : turbidimètre

D’AMBOHIMANAMBOLA
❖ La conductivité et la minéralisation
Elles sont déterminées par méthode électrochimique à l’aide d’un appareil appelé
conductimètre
Cela consiste à plonger l’électrode du conductimètre dans l’échantillon. Les valeurs de
la conductivité et de la minéralisation sont affichées directement sur le conductimètre.
Photo 5:Conductimètre
❖ Les chlorures
Les chlorures sont déterminés par la méthode d’analyse volumétrique.

On titre 100 ml de l’échantillon avec le nitrate d’argent avec l’indicateur coloré chromate
de potassium.
La teneur en chlorure est donnée par la relation
Cl- (mg / l) = V ml x 35,5

Où V est le volume de nitrate d’argent nécessaire au virage de l’indicateur coloré.
❖ Les matières organiques
Le dosage des Matières organiques est fait par la méthode d’analyse volumétrique avec
utilisation deux solutions tampons : NaHCO3 saturé (basique) en milieu chaud et H2SO4
½ (acide) en milieu refroidi. Ensuite on mélange l’échantillon avec la solution
d’oxydation : KMnO4 N / 80 et la solution de réduction : Sel de Mohr 5g/l. Après on fait
le titrage avec le KMnO4 N / 80.
Expression du résultat : il est obtenu avec la relation:
MO (mg / l) = V1 – V0
D’AMBOHIMANAMBOLA
Avec
V1 : volume KMnO4 N / 80 versé pour 100 ml d’eau à analyser,
V0 : volumeKMnO4 N / 80 versé pour 100ml d’eau distillée (essai à blanc)
❖ Les Alcalinités
Les TA et TAC sont déterminés par l’analyse volumétrique basée sur la

neutralisation de 100ml d’échantillon
Le titre alcalimétrique ou TA : mesure la teneur de l’eau en alcalis libres et en
carbonates alcalins caustiques
On titre l’échantillon avec une solution H2SO4 N / 50 avec un indicateur coloré la
phénolphtaléine.
Le résultat obtenu est proportionnel au volume (V en ml) de la solution H2SO4 N / 50
versé au moment du virage. Il est exprimé en degré français (°f) : TA = V °f
Le titre alcalimétrique complet ou TAC correspond à la teneur de l’eau en alcalis
libres, carbonates et bicarbonates
On titre l’échantillon avec une solution H2SO4 N / 50 aussi en présence de l’indicateur
coloré Hélianthine.
L’expression du résultat est obtenu par le volume de la solution H2SO4 N / 50 versé au
moment du virage. Il est exprimé en degré français (°f) : TAC = V °f
Remarque : si pH<8,3 alors le TA=0.
❖ Dureté total TH (titre hydrotimétrique),
Le TH est déterminé par le titrage volumétrique.

On titre l’échantillon par E.D.T.A N/50 (acide Ethylène Diamine TétraAcétique) en
présence d’un indicateur coloré NET 0,4% (noir ériochrome T) avec le catalyseur
Tampon TH (pH =10)
Le THca : teneur du sel de calcium est déterminé par titrage volumétrique
On titre l’échantillon par E.D.T.A N/50 avec un réactif de Patton et Reeder , en
présence du solution NaOH 3fois normale
TH calcique = V°F
Le THmg : teneur du sel de magnésium est obtenu par la formule :
THMg=TH-THCa
D’AMBOHIMANAMBOLA
❖ Dosage fer total
Le fer total est déterminé par la méthode d’analyse colorimétrique par utilisation de
deux réactifs : réactif de réduction poudre de dithionite de sodium et le réactif
complexant : diméthylglyoxine 0,5% avec un indicateur coloré de solution ammoniaque
10%. Le résultat se lit sur l’appareil plaquette: Comparateur Hydrocure en mg / l
plaquette avec une échelle de 0,06 à 1mg/l ou 0,3 à 5mg/l de fer. La concentration en
fer de l’échantillon correspond à la valeur sur la plaquette présentant la même couleur
que l’échantillon
❖ Le nitrite NO2-
Il est déterminé par la méthode de ZAMBELLIE :

Un volume V = 50 ml est dosé par le réactif de zambellie (2ml) et d’ammoniac 30%
avec 1 ml de réactif coloré.
Les nitrites sont déterminés par la méthode spectrométrique qui utilise un appareil
appelé warning UV light d’une bande Absorbance à 540 nm. Le résultat se fait par
lecture directe de l’absorbance C° N(NO2) sur l’appareil, ainsi
NO2- mg /l = C° N(NO2-) ×3,29

❖ Les nitrates
Les nitrates sont déterminés par la méthode spectrométrique qui utilise un appareil
appelé warning UV light d’une bande Absorbance à 410 nm. Le résultat se fait par
lecture directe de l’absorbance C° [N(NO3-)+N(NO2-)], ainsi
NO3- mg / l = C° ([N(NO3-)+N(NO2-)]- C° N(NO2-)) ×4,43

❖ Les sulfates SO42-
Les sulfates SO42- sont déterminés par la méthode néphélométrique spectrométrique

par utilisation d’un appareil appel warning UV light. Le volume pris est dosé par une
solution tampon de solution d’acide chlorhydrique HCl 1/10 et d’un indicateur coloré de
solution BaCl2 100g/l.

D’AMBOHIMANAMBOLA
Photo 6:Warning UV light
❖ DBO5
La demande biochimique en oxygène ou DBO5est déterminée par la méthode de

dilution
La prise d’eau brute est V= 97ml et le résultat se lit sur l’appareil appelé DBO mètre en
multipliant le résultat par 20
Photo 7: DBO mètre
❖ DCO
La demande chimique en oxygène ou DCO est déterminée par la méthode au

bichromate potassium. On utilise le dichromate de potassium en milieu sulfurique à
chaud qui est un oxydant puissant dont la consommation permet de définir la DCO.
Mode opératoire
On introduit dans un ballon 500ml qui contient des billes de verre 10ml d’eau à
analyser. On ajoute de dichromate de potassium (5 ml), de sulfate d’argent (15 ml). On

D’AMBOHIMANAMBOLA
agite et on chauffe jusqu’à parfaite dissolution, ensuite on porte à ébullition pendant une
durée de 2 heures sous réfrigérant à reflux adapté au ballon. On laisse refroidir et on
dilue avec de l’eau distillée (75 ml). On ajoute quelques gouttes de solution de férroïne.
On titre l’excès de dichromate avec le sel de Mohr jusqu’à l’obtention de la coloration
rouge.
Enfin on procède aux mêmes opérations avec un essai à blanc avec d’eau distillée
(10ml)
8000 C (V1−V2)
DCO=
VO
Avec,
V0 : prise d’essai
V1 : volume de solution de sel de Mohr versée lors de l’essai à blanc
V2 : volume de solution de sel de Mohr versée lors du dosage de l’échantillon à
analyser
C : Concentration de la solution de Mohr.
Photo 8: Appareil de mesure de DCO

D’AMBOHIMANAMBOLA
III -ESSAIS DE TRAITEMENT

Les eaux brutes après tannage ont été utilisées ; elles subissent des phases de
clarification par coagulation-floculation et décantation, l’eau traitée est ensuite analysée
afin de connaitre l’effet de traitement et de déduire la meilleure méthode de traitement.
Les essais de coagulation-floculation sont appelés méthode du JAR TEST
Le but de jar test est de déterminer la nature et la dose de réactif pour le traitement
des eaux de tannerie d’Ambohimanambola. Pour cela, nous avons essayé les produits
coagulants : le sulfate d’aluminium (Al2(SO4)3 et le chlorure ferrique (FeCl3 )
L’essai consiste à apprécier la qualité de la floculation ainsi que la turbidité minimale
après introduction de dose croissante de ces réactifs dans tous les béchers.
III.1 Matériels utilisés

Nous avons utilisé les matériels et réactifs suivants :
-béchers de 1l
-pipettes de 10ml
-floculateur
-réactifs : sulfate d’alumine 10g/l, polymère (CH2-CH2) net le chlorure ferrique 10g/l -
échantillons d’eau à analyser : eau brute de tannerie Ambohimanambola prise dans le
bassin de tannage
L’opération se fait à l’aide d’un appareil appelé floculateur à vitesse réglable entre 0 et
150tr/mn ;
Photo 9: Floculateur

D’AMBOHIMANAMBOLA
III.2 Mode opératoire

Le mode opératoire se présente comme suit :
- Noter l’aspect de l’eau brute,
-Mesurer sa turbidité,
- Agiter l’eau brute et remplir les six béchers de 1 litre,
- A l’aide d’une pipette, introduire dans chaque bécher des quantités croissantes de
réactif (coagulant),
- Placer les béchers sur le floculateur et abaisser les hélices-agitateurs dans l’eau,
- Brancher le floculateur,
- Effectuer une agitation rapide de 100 à 120 tours par minute, pendant 2 minutes ; puis
une agitation lente de 20 à 40 tours par minute, pendant 20 minutes,
- Evaluer la quantité et l’aspect des flocs formés,
- Laisser décanter pendant 15minutes,
- Siphonner une certaine quantité d’eau décantée dans chaque bécher,
- Mesurer la turbidité des eaux siphonnées,
- En déduire la meilleure dose de coagulant pour traiter l’eau.

D’AMBOHIMANAMBOLA
PARTIE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE 1 :
RESULTATS ET INTERPRETATION SUR LES ANALYSES DE L’EAU USEE
I Résultats des analyses de l’eau usée de la tannerie

d’Ambohimanambola
Avant le traitement, nous avons fait l’analyse physico-chimique de cette eau usée de la
tannerie d’Ambohimanambola. Les principaux paramètres analysés sont représentés
dans le tableau ci-dessous.
Photo10: Eau usée de la tannerie d’Ambohimanambola

D’AMBOHIMANAMBOLA
Tableau 6 Caractéristiques des eaux usées de la tannerie d’Ambohimanambola
Unité Valeur Norme acceptée

Paramètre
par l’OMS
Aspect Trouble Limpide
Odeur Nauséabonde : Absence
Couleur Marron Incolore
Ammonium NH4+ mg/l 0 15
Ca2+ mg/l 3,4
Chlorures Cl- mg/l 384,11 250
Conductivité μS/cm 3860 200
DBO5 mg/l 740 50
DCO mg/l 4180 150
Fer total Fe2+, Fe3+, mg/l 0 2
MES mg /l 19667
Mg2+ mg/l 48,6
Minéralisation mg/l 3574,36
MO mg /l 1900
Nitrates NO3- mg/l 0 20
Nitrites NO2-- mg/l 0,459 0,2
pH Sans unité 7,51 6 ,0- 9,0
Sulfates SO42- mg/l 19,039 250
TA °F 0
TAC °F 123 ,5
Température °C 23,4 30
TH mg/l 52 180
Turbidité, NTU 166 25

Source auteur
II Interprétations des résultats d’analyse

❖ Aspect
L’eau n’est pas limpide mais trouble car on y trouve des matières insolubles comme les
matières minérales solides : débris de sable, boue, poussier, ….

D’AMBOHIMANAMBOLA
❖ Odeur
La présence d’odeur est due à la présence de sulfure et des matières organiques en

décomposition et par la forte présence des ions comme le chlorure, les sulfates et le fer.
Leur présence veut dire que l’eau est de mauvaise qualité. L’odeur nauséabonde
perturbe les récepteurs voisins. Le H2S peut provoquer aussi des réactions
dangereuses avec des agents oxydants dans la rivière.
❖ Coloration
La coloration de l’eau brute en marron est due à la décomposition de tannins, aux

matières organiques biodégradables et aussi à la présence du soufre.
❖ Conductivité
La conductivité dépasse énormément la norme Cela veut dire que la minéralisation

dépasse aussi la norme. Ainsi, l’eau de la tannerie est fortement minéralisée, ce qui
signifie que cette eau est difficilement utilisable dans les zones irriguées.
La mesure de la minéralisation est donnée par la formule :
SDT (mg/L) = 0,77 × conductivité (μS/cm)
❖ Température
La température respecte la norme.
❖ Turbidité
La turbidité aussi dépasse largement la norme : Cette forte valeur de la turbidité

confirme que l’eau n’est pas limpide et cela se prouve par l’abondance de MES.
Les fortes concentrations en MES sont relatives aux poussières de cuir fini, ainsi qu’aux
débris qui se retrouvent dans le bassin de tannage
❖ pH
Vu le résultat obtenu par la mesure, on peut dire que l’eau prise dans le bassin de
tannage a un pH légèrement basique qui est dans la norme.
❖ Matières organiques MO
MO est élevé, cela signifie que l’eau est de très mauvaise qualité.

D’AMBOHIMANAMBOLA
Cette forte teneur a pour origine la chair et le tannin végétal utilisé pour le tannage
❖ Chlorure
La forte abondance du chlorure est expliquée par la méthode de conservation au

salage.
❖ Nitrite et nitrate
Le nitrite dépasse la norme. La présence de nitrite dans cet effluent est due à
l’oxydation incomplète des produits azotés tels que l’ammonium, ammoniaque et leurs
dérivés. Ceci explique aussi le manque d’ammonium dans cette eau brute car ils sont
tous oxydés en nitrite ou totalement absents dès le début. Le taux de nitrite dépasse la
norme fixée par l’OMS
Par contre, le nitrate est totalement absent car le nitrate provient de l’oxydation
complète des produits azotés L’absence des nitrate dans l’eau brute signifie qu’il n’y a
pas déchets biologique dans l’eau de tannerie.
❖ TH
Le TH (titre hydrotimétrique) donne de teneur global en cation alcalino-terreux (Ca2+ et

Mg2+) qui sont à l’origine de a dureté de l’eau. Ici TH ≥32°F donc l’eau usée de cette
tannerie est très dure.
❖ DBO5
La DBO5 (demande biochimique en oxygène en 5 jours) est en dessus de la norme de

l’OMS. C’est un paramètre qui définit la pollution de l’eau. Elle est directement liée à la
teneur en matière organique biodégradable. Cela veut dire que cette eau contient
beaucoup des matières biodégradables. Ceci est dû aux tannins dans la feuille et la
chair utilisée lors du tannage.
❖ DCO
La DCO (demande chimique en oxygène) est aussi un paramètre qui définit la pollution
de l’eau. Elle est liée à la teneur en matières organiques totales biodégradables ou non.
Cette valeur aussi est supérieure à la norme de l’OMS. Elle dépasse la valeur 150

D’AMBOHIMANAMBOLA
CHAPITRE II :
Résultats et discussion sur les essais de traitement
I Formulede détermination du taux de traitement

Pour déterminer la dose optimale de coagulant, nous avons varié le taux de réactif en
appliquant la formule suivante :
QxT=CxD
C×D
Ainsi T=
Q
avec :
Q = Volume à traiter (l)
T = Taux de traitement (mg/l)
C = Concentration solution mère (g/l)
D = Prise à partir de la solution mère (ml)
II- Résultats du jar-test avec le sulfate d’alumine

Nous avons varié la concentration de sulfate d’alumine dans six béchers
contenant chacun un litre d’eau à traiter
Photo11: Jar-test avec le sulfate d'alumine

D’AMBOHIMANAMBOLA
Tableau 7 Résultat du jar-test avec le sulfate d’alumine
1 2 3 4 5 6
Bécher N°
Concentration de la 10g /l 10g /l 10g /l 10g /l 10g /l 10g /l
solution mère de sulfate
d’alumine
Volume de réactif versé vi 90 92 94 96 98 100
(en ml)
Polymère (nb de gouttes) : 2 2 2 2 2 2
(CH2-CH2) n
Aspect des flocs Gros Gros Gros Gros gros Gros
Turbidité eau décantée 56,6 54,4 53,1 54,5 59,5 59,2
(en NTU)
Taux de Sulfate d’alumine 900 920 940 960 980 1000
(g/m3)
Source auteur
Les flocs sont presque identiques de caractère gros donc le seul paramètre de
détermination de la dose optimale est la turbidité de l’eau décantée.
La dose optimale de sulfate d’alumine est celle qui correspond à la meilleure turbidité
53,1 NTU. C’est la dose de 940g/m3
III - Résultats du jar-test avec le chlorure ferrique

Nous avons varié la concentration de chlorure ferrique dans six béchers
contenant chacun un litre d’eau à traiter.
Photo12 : Jar-test avec le chlorure ferrique

D’AMBOHIMANAMBOLA
Tableau 8 Résultats du jar-test avec le chlorure ferrique
1 2 3 4 5 6
Bécher N°
Doses de réactifs di 10g /l 10g /l 10g /l 10g /l 10g /l 10g /l
(en mg/l)
Volume de réactif vi 77,5 80 82,5 85 87,5 90
(en ml)
Aspect des flocs , gros , gros , gros , gros , gros , gros
Turbidité eau décantée 23,4 21,4 18,4 25,6 46,9 37
(en NTU)
Tauxde chlorure 775 800 825 850 875 900
ferrique(en g/m3)
Source auteur
Les flocs sont presque identiques de caractère gros donc le seul paramètre de
détermination de la dose optimale est la turbidité de l’eau décantée.
La dose optimale de chlorure ferrique est celle qui correspond à la meilleure turbidité
18,4 NTU. C’est la dose de 825g/m3
IV : Résultats sur les eaux traitées avec le sulfate d’alumine

Le formule utilise pour cherche le taux amélioration
𝑪𝒊 − 𝑪𝒇
𝑻= × 𝟏𝟎𝟎
𝑪𝒇
Avec
Ci : caractère de l’eau avant le traitement (eau brute)
Cf :caractère de l’eau traite(ET)
T : taux d’amélioration

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV.1 .Résultats des analyses de l’eau traitée avec le sulfate d’alumine

Le tableau suivant nous permet de comparer les paramètres physico-chimiques de
l’eau usée avant et après traitement avec la dose optimale de sulfate d’alumine
(940 mg/l)
Tableau 9 Résultats des analyses de l’eau traitée avec le sulfate d’alumine
Unité Avant Apres Norme Taux

Paramètre
traitement traitement acceptée amélioration
par l’OMS %
Aspect Sans Trouble Un peu de Limpide
unité Trouble
Couleur Sans Marron Jaune Incolore
unité claire
Odeur Sans Nauséabonde Un peu Absence
unité d’odeur
Conductivité μS/cm 3860 3840 200 0,51%
DBO5 mg/l 740 100 50 86,48%

DCO mg/l 4180 205,7 150 95,08%
Fer total Fe++, mg/l 0 0 2 100%

Fe+++
MES 19667 259 ,605 98,68%
Minéralisation mg /l 3574,36 3555,84 0,51%
MO mg /l 1900 900 52,63%
pH Sans 7,51 5,83 6,5 - 9,0 22,37%

unité
Températures °C 23,4 22,4 30 4,27%
Turbidité NTU 166 53,1 25 68,01%
Source auteur

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV.2 .Résultats des analyses de l’eau traitée avec le chlorure ferrique

Le tableau suivant nous permet de comparer les paramètres physico-chimiques de
l’eau usée avant et après traitement avec la dose optimale de chlorure ferrique
(825 mg/l)
Tableau 10 Résultats des analyses de l’eau traitée avec le ferrique
Unité Avant Apres Norme Taux

Paramètre
traitement traitement accepte amélioration
par l’OMS %
Aspect Sans Trouble limpide Limpide
unité
Couleur Sans Marron Incolore Incolore
unité
Odeur Sans Nauséabonde Un peu Absence
unité
Conductivité μS/cm 3860 4390 200 -13,73%
DBO5 mg/l 740 34 50 95%

Fer total Fe2+, mg/l 1×10-10 120 2 -1,2×1014%
Fe3+
MES mg/l 19667 43,268 99,78%
Minéralisation mg/l 3574.36 4065.14 -13,73%
MO mg/l 1900 500 73,68%
pH Sans 7,51 5,34 6,5 - 9,0 28,89%
unité
Températures °C 23.4 23.5 30 -0,42%
Turbidité NTU 166 18,4 25 89,09%
Source auteur

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV.3.Comparaison de Al2(SO4)3et FeCl3
250
200
150
100
50
-50
FeCl3 Avant traitement

Remarque :pour équilibre l’échelle nous avons
FeCl3 Apres traitement
divisé les plus grandes valeurs par 100 FeCl3 Taux amélioration %
Al2(SO4)3 Avant traitement
(MO,DBO5,MES,Minéralisation,Conductiv
Al2(SO4)3 Apres traitement
ité)
Al2(SO4)3 Taux amélioration %

D’AMBOHIMANAMBOLA
IV Interprétation des résultats des essais traitement

Tout d’abord nommons ET1 (eau traitée avec le sulfate d’alumine) et ET2
(eau traitée avec chlorure ferrique). L’analyse des résultats dans les tableaux N°13 et
N°14 montre que :
❖ L’eau traitée ET1 vire en jaune après traitement car le sulfure s’oxyde
lentement en soufre et crée la coloration jaune de l’eau c'est-à-dire que l’eau traitée
ET1 contient encore un peu de soufre.
❖ Pour les eaux traitées avec les deux coagulants, la variation de température
est négligeable.
❖ L’odeur est atténuée pour ET1 et ET2.

❖ Le point commun de ET1 et ET2 est la baisse des pH. Les pH sont tous
devenus acides donc le risque causé par l’activité bactérienne est faible, mais ce qui
favorise la présence del’H2S. L’acidité de cette eau de tannerie pourrait être due à l’effet
de coagulation.
❖ Turbidité : le taux d’amélioration est de 68,01% pour ET1 et il est de 89,09%
pour ET2.
❖ Conductivité : le taux d’amélioration est 0,51% pour ET1 tandis qu’il y a
une augmentation de taux de 0,12 % pour ET2.
L’utilisation du chlorure ferrique comme coagulant a augmenté la minéralisation de l’eau

traitée.
❖ La MES aussi provoque des impacts sur la composition de l’eau d’Ikopa.
heureusement d’après le traitement il est réduit voire presque disparu dans l’eau après
traitement (taux d’amélioration 98,68% pour ET1 et 99,78% pour ET2)
❖ La matière organique persiste encore après le traitement même si elle a
diminué.
❖ La valeur de DBO5 s’est améliorée pour ET1 et ET2. L’amélioration est

D’AMBOHIMANAMBOLA
meilleure avec le chlorure ferrique.
❖ Quand à la teneur en fer, elle ne change pas pour ET1 mais il y a une hausse
significative jusqu’à dépasser les normes OMS pour ET2à cause de l’utilisation de
coagulant à base de fer.
❖ Nous avons constaté un bon résultat (amélioration) de DCO pour ET1 et le
teneur en DCO pour ET2 est difficile à mesurer à cause de la teneur forte teneur en
chlorure.
En général, lors du traitement de la SA, les paramètres sont améliorés mais ils ne
respectent pas tous encore les normes.
Avec le chlorure ferrique, quelques-uns sont devenus proches de la norme comme
l’aspect, l’odeur, la couleur, la turbidité.
Nous pouvons en déduire alors que le traitement des eaux usées de tannerie
avec le chlorure ferrique est plus efficace que celui avec le sulfate d’alumine même s’il y
a une faible augmentation de la température, de la conductivité, du chlorure et du fer.
Les résultats d’ET2 indiquent une amélioration significative et les normes de rejets sont
presque respectées pour la protection de l’environnement. La turbidité diminue et l’eau
devient claire avec une faible odeur.

D’AMBOHIMANAMBOLA
CHAPITRE III :
PROPOSITION DE TRAITEMENT
Notre objectif consiste à améliorer totalement tous les paramètres en les faisant
respecter les normes de rejets industriels. Nous avons pu diminuer l’écart de quelques
paramètres face aux normes avec le traitement de coagulation-floculation mais certains
paramètres restent encore hors normes. Nous proposons alors la chaîne de traitements
suivants pour les corriger.
I - Prétraitement
On installe un bassin tampon d’homogénéisation et de décantation.
Toutes les eaux usées (de travail de rivière, tannage, carroyage) doivent être déversées
dans ce bassin de rétention. Le but est d’homogénéiser tous les effluents de la
transformation de la peau et de retirer les débris des peaux non utilisées ainsi que les
matières solides par décantation
II Bassin de désulfuration [7]

Les eaux usées passent ensuite dans un bassin de désulfuration.
Le but de ce bassin est d’éliminer le sulfure d’hydrogène dans l’eau usée.
On stoppe la formation de sulfure d’hydrogène par aération en présence d’oxygène. Le
sulfure s’oxyde ainsi en sulfate.
Les oxydants employés dans l’oxydation du sulfure peuvent être du chlore, du
permanganate de potassium, de l’ozone ou du ferrate ou du peroxyde d’hydrogène.
L’oxydation du sulfure aqueux par l’oxygène est lente en l’absence d’un catalyseur. En
ordre décroissant, la catalyse est plus efficace en présence de Mn2+, de Co2+, de Ni2+,
de Fe2+ et de Cu2+. En présence de nickel, par exemple, le taux d’oxydation du sulfure
passait de plusieurs jours à quelques minutes.

D’AMBOHIMANAMBOLA
III Clarification par coagulation-floculation

L’effluent décanté est clarifié par coagulation-floculation. On peut utiliser le
chlorure ferrique ou le sulfate d’alumine avec un polymère. D’après cette étude, le
chlorure ferrique est plus efficace pour traiter cet effluent de la tannerie
d’Ambohimanambola.
On peut ajouter de la chaux pour ajuster le pH car l’eau provenant de l’étape de
clarification est acide.
IV Filtration:
On doit installer ce bassin de filtration pour minimiser les réactifs utilisés dans le
bassin de clarification et d’éliminer les odeurs ainsi que le couleur de l’eau.
On peut utiliser du sable ou du charbon actif.
V Dilution
L’eau filtrée est stockée dans un autre bassin et on la dilue avec de l’eau de
puits.
L’objectif de ce dernier bassin est de diminuer le taux d’ions dissouts rejetés dans
l’environnement.

D’AMBOHIMANAMBOLA
VI – Schéma de traitement proposé·

Voici le schéma de notre proposition
Agent coagulant
Tamisage Catalyseur : Ni2+
Polymère
Aération et désulfuration
Prétraitement : Clarification :
Homogénéisation et Par Coagulation et
première Décantation Floculation
Chaux
Deuxième
Filtration : décantation
Par Charbon actif
Eaux de puits
Rejet
Dilution

D’AMBOHIMANAMBOLA
CONCLUSION
Tout au long de cette étude nous avons vu que le tannage du cuir produit des
eaux usées. C’est le cas de la tannerie artisanale d’Ambohimanambola.
A part les peaux, l’eau est la principale matière première dans la tannerie qui
utilise aussi beaucoup de produits chimiques. Le mode de fabrication de cuirs est un
travail difficile qui demande beaucoup de précautions. Pour le cas de la tannerie
d’Ambohimanambola, le procédé utilisé est artisanal en utilisant le tannin végétal qui est
le mimosa.
Actuellement, les eaux usées de cette tannerie sont directement déversées dans
la rivière d’Ikopa. Notre étude consistait à les purifier en passant par la méthode de
coagulation et floculation. Les analyses de ces eaux usées ont montré qu’elles sont
fortement polluées. Nous avons alors fait des essais de jar-test pour les traiter. Pour le
cas du sulfate d’alumine, nous constatons une amélioration des paramètres, même si
certains n’ont pas encore respecté les normes de l’OMS, même après une
augmentation de taux de produits chimiques. Avec le chlorure ferrique, la turbidité a
diminué et l’eau est devenue limpide, même si la minéralisation, la conductivité et le fer
ont augmenté. Les résultats ont montré que l’utilisation du chlorure ferrique est plus
intéressante pour clarifier cet effluent de la tannerie d’Ambohimanambola.
L’étude a révélé aussi que l’eau usée de la tannerie est difficile à traiter par la
méthode de clarification uniquement en raison de fortes concentrations en matières
organiques, DCO, DBO5, conductivité et minéralisation. Nous proposons alors une
chaîne de traitement comprenant un prétraitement, une désulfuration par aération, une
clarification par coagulation-floculation et une filtration.
Compte tenu des limites de cette étude, nous n’avons pas pu essayer l’ensemble
de cette chaîne. Cependant, il nous semblerait intéressant, dans l’avenir de tester cette
proposition sur la méthode d’épuration de l’eau usée de tannerie.

D’AMBOHIMANAMBOLA
BIBLIOGRAPHIE :
[1]AMADOU HAMA MAIGA Traitement des eaux de consommation de l’institut

international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2ie) (aout 2009)
[2] BECHAUX, J. Mémento technique de l’eau. Paris (1972)
[3]Caroline SIMON. Copolymères à base de tannins et déchets lignocellulosiques avec
des matériaux synthétiques en substitution des sels de chrome pour applications en
flexibilité. Thèse doctorat (Novembre 2002)
[4]Centre d’Activités Régionales pour la Production Propre (CAR/PP) .Etude sur les
Possibilités de Prévention de la Pollution dans le Secteur Industriel du Tannage de la
Région Méditerranéenne (2000)
[5]Commission européenne. Tannage des cuirs et peaux (Février 2003)
[6]Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires (Directives EHS) Le tannage
et la finition du cuir; 1-27 (AVRIL 2007).
[7] Dohnalek, D.A. et Fitz Patrick, J.A. The chemistry of reduced sulphur species and
their removal from groundwater supplies.J. Am. Water Works Assoc., 6 : 298 (1983)
[8] LAURE SALDINARI et al Tannage au chrome de peaux humides en CO2 dense
sous pression
[9]Ministères de l’Environnement (décret N° 2003/464 portant la classification des eaux
de surfaces et réglementation des rejets d’effluents liquides)
[10] R.BEN AMAR, et al. Traitement d’effluence de tannerie –mégisserie par
microfiltration tangentielle (novembre 2000)
[11]RODIER J. – L’analyse de l’eau : eau naturelles, eaux résiduaires, eau de mer.
DUNOD, 7ème édition
Web
[12]http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau consulté le 24 février 2018
[13]http://inventaire.poitou-charentes.fr/operations/le-patrimoine-industriel/125-
decouvertes/1028-les-procedes-la-tannerie
[14] http://www.greenkiss.fr/quel-est-le-role-de-leau-dans-notre-environnement
[15]https://www.officiel-prevention consulté le 19 février 2018
[16]http://www.septiemecontinent.com/pedagogie/lesson/eau-terre-origine-repartition/
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE 52

Annexe
NORMES DE REJETS INDUSTRIELS

Extrait du Décret N°2003/464 du 15.04.03
Paramètre Unité Normes

FACTEURS ORGANOLEPTIQUES ET PHYSIQUES
Ph 6,5 - 9,0
Conductivité s/cm 200
Matières en suspension mg/l 60
Température °C 30
Couleur EchellePt/Co 20
Turbidité NTU 25
FACTEURS CHIMIQUES
Dureté totale comme CaCO3 mg/l 180,0
Azote ammoniacal mg/l 15,0
Nitrates mg/l 20,0
Nitrites mg/l 0,2
NTK (azote total Kjeldahl) mg/l-N 20,0
Phosphates comme PO 43- mg/l 10,0
Sulfates comme SO42- mg/l 250
Sulfures comme S2- mg/l 1,0
Huiles et graisses mg/l 10,0
Phénols et crésols mg/l 1,0
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) mg/l 1,0
Agents de surface (ioniques ou non) mg/l 20
Chlore libre mg/l 1
Chlorure mg/l 250
FACTEURS BIOLOGIQUES
DCO mg/l 150
DBO5 mg/l 50
FACTEURS INDESIRABLES
MÉTAUX
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE a

Aluminium mg/l 5,0
Arsenic mg/l 0,5
Cadmium mg/l 0,02
Chrome hexavalent mg/l 0,2
Chrome total mg/l 2,0
Fer mg/l 5,0
Nickel mg/l 2,0
Plomb mg/l 0,2
Etain mg/l 10,0
Zinc mg/l 0,5
Manganèse mg/l 5,0
Mercure mg/l 0,005
Sélénium mg/l 0,02
AUTRES SUBSTANCES
Cyanures mg/l 0,2
Aldéhydes mg/l 1,0
Solvants aromatiques mg/l 0,2
Solvants azotés mg/l 0,1
Solvants chlorés mg/l 1,0
Pesticides organochlorés mg/l 0,05
Pesticides organophosphorés mg/l 0,1
Pyréthronïdes mg/l 0,1
Phénylpyrrazoles mg/l 0;05
Pesticides totaux mg/l 1,0
Antibiotiques mg/l 0,1
Polychlorobiphényls mg/l 0,005
Radioactivité Bq 20
FACTEURS MICROBIOLOGIQUES
Coliformes totaux 500
Escheriscia coli Colonies 100
Streptocoques fécaux 100
Clostridium sulfito-réducteurs 100
SourceJIRAMA
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE b

Les classe des eaux [9]
Les eaux de surface (cours d'eau, lacs et tous plans d'eau) sont classées de la manière
suivante:
Classe A: bonne qualité, usages multiples possibles
Classe B: qualité moyenne, loisirs possibles, baignade pouvant être interdite
Classe C: qualité médiocre, baignade interdite
HC: hors classes, contamination excessive, aucun usage possible à part la navigation.
La présence de germes pathogènes désigne directement une catégorie hors classes.
C'est le paramètre le plus mauvais qui déterminera la classe d'une eau donnée.
PARAMETRES Classe A Classe B Classe C Hors classes

FACTEURS BIOLOGIQUES
Oxygène 5OD 3<OD<5 2<OD3 OD<2
dissous (mg/l)
DBO5 (mg/l) DBO5 5<DBO20 20<DBO70 70<DBO
DCO (mg/l) DCO20 20<DCO50 50<DCO100 100<DCO
Présence de Non Non Non Oui
germes
pathogènes
FACTEURS PHYSIQUES ET CHIMIQUES
Couleur coul<20 20coul30 30<coul
(échelle Pt-Co)
Température <25 25<30 30<35 35<
(°C)
Ph 6,0pH8,5 5,5<pH<6,0 ou pH5,5 ou
8,5<pH<9,5 9,5pH
MES (mg/l) MES<30 30MES<60 60MES<100 100<MES
Conductivité 250 250<500 500<3000 3000<
(µS/cm)
Source JIRAMA
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE c

TABLE DES MATIERES
Dédicace ...................................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS : ................................................................................................................................ iii
SOMMAIRE ................................................................................................................................................. v
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................................... vi
LISTE DES PHOTOS .............................................................................................................................. vii
LISTE DES UNITES ET ABREVIATIONS .......................................................................................... viii
INTRODUCTION ........................................................................................................................................1
PARTIE I RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES.........................................................................................2
CHAPITRE I : ..........................................................................................................................................2
GENERALITES SUR L’EAU ................................................................................................................2
I Physique de l’eau [2] .............................................................................................................................2
I.1. Etat de l’eau ......................................................................................................................................2
I.2. Propriétés physiques .......................................................................................................................2
II Chimie de l’eau [2] [11] .......................................................................................................................3
III Types d’eau naturelle [2]....................................................................................................................6
IV Usage d’eau [14] ..................................................................................................................................7
V Qualité physico-chimique des eaux [1] [11] ..................................................................................7
VI Source de pollution de l’eau [1] [2] [4] .........................................................................................10
VII Les effluents industriels [2] [11] ...................................................................................................10
VII.1. Caractérisation générale des effluents ..............................................................................10
VII.2.Paramètres spécifiques de pollution [2] .............................................................................11
VIII TRAITEMENT DES EAUX USEES INDUSTRIELLES [1] [11] .................................................12
CHAPITRE II : ...........................................................................................................................................13
LA TANNERIE ..........................................................................................................................................13
I-Généralités [4].......................................................................................................................................13
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE d

II-Les matières premières de tannerie ..............................................................................................13
II.1 Eau [10]...........................................................................................................................................13
II .2 La peau ..........................................................................................................................................13
II.3 Les produits chimiques [5] .......................................................................................................14
III. Conservation ......................................................................................................................................14
III.1.Le salage [3] .................................................................................................................................14
II.2. Le séchage [3] .............................................................................................................................14
IV- Les procède de tannage .................................................................................................................15
IV.1. Le travail de rivières [4] [15] ...................................................................................................15
IV .1.1 Le trempe ou le reverdissag [3] [4] ...................................................................................15
IV .1.2 Enchaucenage [10] ............................................................................................................16
IV .1.3 Epilage- pelanage : [3] [10]................................................................................................16
IV .1.4 Ebourrage [3] ......................................................................................................................16
IV .1.5 Echarnage [3] ......................................................................................................................17
IV.2.Travail de tannage......................................................................................................................17
IV.2.1 Déchaulage [4] [3] ................................................................................................................17
IV.2.2 Le confitage ...........................................................................................................................17
IV.2.3 Dégraissage [6] ....................................................................................................................18
IV.2.4 Décapage (spécialement pour le tannage en chrome) [4] .............................................18
IV.2.5 Tannage [3] ...........................................................................................................................18
IV.3.Travail de corroyage et finition [13] ......................................................................................19
IV.3.1 Essorage [4] ..........................................................................................................................19
IV.3.2 Dérayage [4] ..........................................................................................................................19
IV.3.3 Mise au vent [13] ..................................................................................................................19
IV.3.5 Les opérations de finissage : [4] ........................................................................................20
V Les pollutions des eaux usées de tannerie .................................................................................20
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE e

PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE ...............................................................................................21
CHAPITRE I ..........................................................................................................................................21
PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE .........................................................................................21
I -Commune Ambohimanambola........................................................................................................21
II Zone Industrielle D’Ambohimanambola .......................................................................................21
III ZONE D’ETUDE : la tannerie artisanale d’Ambohimanambola ....................................................22
III.1 - Localisation .................................................................................................................................22
III.2 Les produits et matériels utilisés ...........................................................................................23
III.2.1 – Matières premières ..........................................................................................................23
III.2.2 Matériels ................................................................................................................................24
II.2.3 Procédé de tannage .............................................................................................................25
II.2.4. Rejets et déchets de la tannerie d’Ambohimanambola ............................................25
CHAPITRE II : .......................................................................................................................................26
ANALYSE ET ESSAIS DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS DE LA TANNERIE

D’AMBOHIMANAMBOLA ..................................................................................................................26
I Échantillonnage et prélèvement ......................................................................................................26
II Analyse des eaux usées ...................................................................................................................27
II.1 Matériels utilisés ..........................................................................................................................27
II.2 Méthodes expérimentales .........................................................................................................27
III -ESSAIS DE TRAITEMENT ...............................................................................................................34
III.1 Matériels utilisés .........................................................................................................................34
III.2 Mode opératoire ..........................................................................................................................35
PARTIE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION ........................................................................................36
CHAPITRE 1 :.......................................................................................................................................36
RESULTATS ET INTERPRETATION SUR LES ANALYSES DE L’EAU USEE ........................36
I Résultats des analyses de l’eau usée de la tannerie d’Ambohimanambola ........................36
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE f

II Interprétations des résultats d’analyse ........................................................................................37
CHAPITRE II :.......................................................................................................................................40
Résultats et discussion sur les essais de traitement ...............................................................40
I Formulede détermination du taux de traitement .........................................................................40
II- Résultats du jar-test avec le sulfate d’alumine ..........................................................................40
III - Résultats du jar-test avec le chlorure ferrique ........................................................................41
IV : Résultats sur les eaux traitées avec le sulfate d’alumine ....................................................42
IV.1 .Résultats des analyses de l’eau traitée avec le sulfate d’alumine ..............................43
IV.2 .Résultats des analyses de l’eau traitée avec le chlorure ferrique ...............................44
IV.3.Comparaison de Al2(SO4)3et FeCl3 .........................................................................................45
IV Interprétation des résultats des essais traitement ...................................................................46
CHAPITRE III : ....................................................................................................................................48
PROPOSITION DE TRAITEMENT ....................................................................................................48
I - Prétraitement ......................................................................................................................................48
II Bassin de désulfuration [7] ..............................................................................................................48
III Clarification par coagulation-floculation .....................................................................................49
IV Filtration: .............................................................................................................................................49
V Dilution ..................................................................................................................................................49
VI – Schéma de traitement proposé· .................................................................................................50
CONCLUSION ..........................................................................................................................................51
BIBLIOGRAPHIE : ....................................................................................................................................52
Annexe ........................................................................................................................................................ a
TABLE DES MATIERES ...........................................................................................................................d
RAKOTOARIMANANA TIANA ANDRE g

Auteur : RAKOTOARIMANANA Tiana André
Titre Contribution au traitement des eaux usées de tannerie :
cas de la tannerie d ;Ambohimanambola
Nombre de pages : 52
Nombre de tableaux : 10
Nombre de figures :12
Résumé
Notre étude a été réalisée dans la tannerie artisanale d’Ambohimanambola.
Ce travail nous donne des informations sur le processus de fabrication de cuirs, plus particulièrement
la tannerie végétale, dès le commencement, de l’abattage, jusqu’au traitement de finition ainsi que sur
les modes de traitement des eaux usées. Cette étude présente les résultats des analyses physico-
chimiques de l’eau usée de la tannerie avant et après avoir utilisé des coagulants tels que le sulfate
d’alumine en association avec des polymères et le chlorure ferrique séparément. On y trouve aussi
une proposition pour l’amélioration du traitement en appliquant la désulfuration et le filtre sur charbon
actif par exemple.
Mots clés : tannerie, cuir, eau usée, coagulation-floculation, sulfate d’alumine, chlorure ferrique
Abstract
Our study was carried out in the artisanal tannery of Ambohimanambola.
This work gives us information on the leather manufacturing process, especially the plant tannery,
from the beginning, from the felling, to the finishing treatment as well as the methods of wastewater
treatment. This study presents the results of physic-hemical analyzes of tannery waste water before
and after using coagulants such as alumina sulphate in combination with polymers and ferric chloride
separately. Our study gives an improvement of the treatment by applying desulfurization and the
activated carbon filter, for example.
Key words: tannery, leather, wastewater, coagulation-flocculation, alumina sulphate, ferric chlorid
Fintina
Ny fandalinana ny asa pikarohana dia natao tao amin’ny orinasa mpanao hoditra ao
Ambohimanambola.
Ity asa ity dia manolotra antsika fampahalalana momba ny fizotry ny famokarana hoditra, indrindra fa
ny hoditra na “cuir” vita tamin’ny ankora fototra zavamaniry, manomboka eo am-piandohana aoriany
fanendahana ny hoditra hatramin’ny asa fanatsarana, misongadina ato koa ny fomba fanadiovana
rano avy nampiasan’ny orinasa.. Ity asa ity ihany koa dia mirakitra ny vokatry ny fikarohana ara fisika-
simika ny rano avy nampiasainy orinasa mpanao hoditra eo aloha sy ao aoriany fampiasana
“coagulant” toa ny siramamy aluminina nampiana polymeres sy ny “chlorure ferrique” . Hita ato koa ny
fomba azo atao ho entina manatsara kokoa ny vokam-pikarohana: ohatra amin'ny alalan’ ny
fampiasana sivana
Teny manan-danja: orinasa mpanao hoditra ;hoditra, rano avy nampiasaina,
”coagulation –flocculation”, siramamy aluminina, “chlorure ferrique”
Encadreur: Docteur RATSIMBA Marie Hanitriniaina

Adresse de l’auteur : Lot IIN 23 bis P Anjanahary

RakotoarimananaTianaA ESPA LIC 2018 SPAH

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

RakotoarimananaTianaA ESPA LIC 2018 SPAH

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

MENTION GENIE DES PROCEDES CHIMIQUES ET

PARCOURS SCIENCES ET TECHNIQUES DE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Pour l’Obtention du Diplôme de Licence en Génie des Procédés

CONTRIBUTION AU TRAITEMENT DES

Soutenu le 26 Juillet 2018

CONTRIBUTION AU TRAITEMENT DES EAUX USEES DE

CAS DE LA TANNERIE D’AMBOHIMANAMBOLA

Président : Docteur RAZANAJAO Jules Milson

Encadreur : Docteur RATSIMBA Marie Hanitriniaina

Examinateurs : Professeur RAMANAMBE Ravelomanatsoa Nicole

Professeur ROBIJAONA RAHELIVOLOLONIAINA Baholy

Madame RANAIVOSON Sahondra

Soutenu le 26 juillet 2018 par

Ka na dia kely aza no niandohanao, dia

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre i

L’honneur est à vous seul Dieu tout puissant

• A ma grand-mère RABODOARIMANANA Aimeline, je n’oublie jamais votre

dernière parole, j’exhausserai votre souhait même péril de ma vie

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre ii

Je tiens à exprimer mes vifs et sincères remerciements

• A Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur titulaire et Directeur de

• A Monsieur RANDRIANA Nambinina Richard Fortuné, Professeur et

• A Monsieur RAZANAJAO Jules Milson à l’ESPA, Maître de conférences à

• A Madame RAMANAMBE Ravelomanantsoa Nicole, Professeur titulaire à

l’ESPA, Madame ROBIJAONA RAHELIVOLOLONIAINA Baholy, Professeur titulaire à

• A Madame RATSIMBA Marie Hanitriniaina, Maître de conférences à l’ESPA,

mon encadreur votre aide, encouragement, suggestions et conseils me sont précieux

• Au Vice maire de la commune Ambohimanambola et tout le personnel de son

accord, pour la coopération.

• A Monsieur RAKOTOARIVELONANAHARY Bruno, Chef de Service Contrôle

qualité physico-chimique et tous les techniciens du Laboratoire au sein de la JIRAMA

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre iii

gratitude à monsieur « Ratiana mpanao hoditra » qui nous a accueilli et donné la

parvenu à ce stade sans votre soutien moral, matériel et financière

ou de loin pour l’accomplissement de ce travail

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre iv

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre v

Tableau 2 : Constante Ke .........................................................................................................................4

Tableau 3 : Solubilité des gaz ..................................................................................................................5

Tableau 4 Source et conséquence de pollution dans les tanneries .................................................20

Tableau 5 Usines dans la commune Ambohimanambola ..................................................................22

Tableau 6 Caractéristiques des eaux usées de la tannerie d’Ambohimanambola ........................37

Tableau 7 Résultat du jar-test avec le sulfate d’alumine ....................................................................41

Tableau 8 Résultats du jar-test avec le chlorure ferrique...................................................................42

Tableau 10 Résultats des analyses de l’eau traitée avec le ferrique ...............................................44

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre vi

Photo 1 : Matériels de la tannerie d’Ambohimanambola ....................................................................24

Photo 2: bassin de tannage ....................................................................................................................26

Photo 3: pH-mètre ..................................................................................................................................28

Photo 4 : turbidimètre ...........................................................................................................................28

Photo 5:Conductimètre .........................................................................................................................29

Photo 6:Warning UV light ........................................................................................................................32

Photo 7: DBO mètre .................................................................................................................................32

Photo 8: Appareil de mesure de DCO ...................................................................................................33

Photo 9: Floculateur .................................................................................................................................34

Photo10: Eau usée de la tannerie d’Ambohimanambola .............................................................36

Photo11: Jar-test avec le sulfate d'alumine ..........................................................................................40

Photo12 : Jar-test avec le chlorure ferrique .........................................................................................41

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre vii

RAKOTOARIMANANA Tiana Andre viii