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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
Pour l’obtention du diplôme de :
Présenté par :
RAKOTOVAO Volasoa Rose de Lima
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
Pour l’obtention du diplôme de :
Présenté par :
Je voudrais exprimer ma reconnaissance à toutes les personnes qui ont collaboré pour
la réalisation de ce travail.
Enfin, j’adresse mes remerciements à tous les étudiants de notre promotion MSTGA
2010.
i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
III.1 Photo-interprétation
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
ii
LISTE DES FIGURES
iii
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Stéréoscope
Photo 2 : Equipement électrique
Photo 3 : Disposition des linéaments
iv
LISTE DES TABLEAUX
v
LISTE DES ACRONYMES
BD : Bases de Données
ITE : Imagerie par Tomographie Electrique
IOGA : Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo
INSTAT : Institut National de la Statistique
MSTGA : Maîtrise des Sciences et Techniques en Géophysique Appliquée
PA : Photographie Aérienne
PS : Polarisation spontanée
PV : Prise de Vue
S : Stock
∆S : Variation du stock
RFU : Réserve Facilement Utilisable
RN : Route Nationale
PK : point Kilométrique
vi
LISTE DES ANNEXES
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
INTRODUCTION
L’eau est probablement la plus importante de toutes les ressources naturelles, elle est
vitale pour tous les organismes vivants. Cependant, la disponibilité de l’eau potable reste
encore préoccupante surtout dans les pays en développement comme Madagascar. La réalité
actuelle montre que ce problème nuit beaucoup à la santé de la population et à l'économie
Malgache car d’après la statistique le nombre de la population qui a l’accès à l’eau potable ne
touche pas la moitié de la population (seuls 38% de la population ont accès à l'eau potable en
2007, d’après l’INSTAT).
Des nombreuses activités ont été déjà effectuées pour améliorer l’approvisionnement
en eau à Madagascar et notamment en milieu rural (Mahatsara, Vatomandry,…). Malgré le
déroulement du programme Méddea (mise en place de mécanisme d’accès durable à l’eau et
à l’assainissement en zones rurales) en 2009 et l’abondance de l’eau dans la partie Est de
Madagascar, le Fokontany Antsampanana connait encore une difficulté à l’accès d’eau
potable. Pour résoudre ce problème, une prospection géophysique a été réalisée afin de
déterminer une zone favorable à l’exploitation d’eau souterraine la plus proche des villages
concernés et pour aider les villageois face à ce problème.
Le but de ce travail est de trouver des points sur la zone où on peut extraire le
maximum de débit pour satisfaire les besoins journaliers des villageois des trois sites :
Antsapanambarika, Lokia et Marolakana.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
PARTIE I
CONTEXTE GENERAL
DE LA ZONE D’ETUDE
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Le site est localisé géographiquement à la latitude sud 18° 58’ 55.2’’ et longitude Est
48° 56’ 30.48’’, à 50km environ au sud ouest de Brickaville dans le fonkotany
d’Antsapananana (Figure1 : Localisation du site étudié).
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
La zone d’étude est sous influence d’un climat tropical chaud et humide caractérisé par
des températures allant de 15°C en hiver et 31°C pendant l’été avec une forte pluviométrie
annuelle et une précipitation moyenne annuelle de 2952mm.
Ces données climatologiques suivantes proviennent de la direction générale de la
météorologie d’Ampandrianomby pour la station de Brickaville. Les données disponibles
pour cette station sont les moyennes de précipitations mensuelles sur une période allant de
1951 à 1978.
I.2.1 PRECIPITATION
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Cette courbe confirme l’abondance de la pluie dans cette région, les mois les plus
pluvieux sont ceux de Janvier, Février et Mars ; et les moins pluvieux sont les mois de
septembre et Octobre.
Pendant la saison humide, les précipitations sont maximales et pourront atteindre
522.9mm au mois de Mars. La saison sèche n’existe pas dans cette région car la précipitation
minimale peut encore atteindre 89.5mm en septembre.
I.2.2 TEMPERATURE
La partie basse est toujours à forte température .En effet, la température moyenne
annuelle de cette zone varie de 25° à 30°C. Les zones de basses pressions intertropicales et la
cellule océanique de hautes pressions jouent un rôle important dans l’alternance de la saison
chaude et fraîche, ainsi que les vents dominants des moussons - alizés.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
I.2.3 EVAPOTRANSPIRATION
Cette figure montre que pendant les mois de Janvier et Décembre les
évapotranspirations sont maximales. Elles sont respectivement de l’ordre de 154 et 144mm.
Elles sont minimales durant le mois de Juillet et celui d’Août et pourront atteindre des
valeurs respectives de 61 et 62 mm.
La variation mensuelle de la température et celle de l’évapotranspiration précédentes,
montre que plus la température est grande plus l’évapotranspiration est forte. On en déduit
que la température favorise l’évapotranspiration.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Il permet de présenter, sur un même graphique, les précipitations des 12 mois de l’année
et les températures moyennes mensuelles d’un lieu en tenant compte de la règle importante
P = 2T
avec :
P : la précipitation mensuelle et T : la température moyenne mensuelle
Cette égalité permet d’évaluer les réserves d’eau dans le secteur à étudier pouvant
représenter les cas suivants :
• P < 2T signifie que la capacité de la rétention d’eau du sol est déficitaire .Ce déficit en
eau est dû à la saison sèche.
• P > 2T signifie que pendant cette période, la réserve d’eau est excédentaire. Cette
période correspond à la saison humide de l’année.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Il est établi pour un lieu et à une période donnée par comparaison entre les apports et les
pertes en eau. Les apports d’eau sont effectués par les précipitations. Les pertes sont
essentiellement dues à la combinaison de l’évaporation et la transpiration des plantes. Les
deux grandeurs sont évaluées en quantité d’eau par unité de surface, mais elles sont
généralement traduites en hauteur d’eau ; l’unité la plus utilisée étant le millimètre.
Nous avons résumé dans le tableau suivant les donnés climatiques de la station du
Brickaville. Ces données sont les valeurs moyennes normales recueillies au sein de Direction
générale de la Météorologie.
Bilan
Le bilan hydrique de la station est régi par cette équation (voir annexe 1)
P = I + ETR + R ± ∆S
avec :
P, la précipitation ; I, l’infiltration ; ETR, l’évapotranspiration réelle ; R, ruissellement ;
∆S, la réserve.
Dans notre cas, P = 2951.5mm ; I = 100mm ; ETR = 1315.6mm ; R = 1635.9mm et
∆S = -100mm.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
On en déduit que ETR est inférieur à P sauf pour le mois d’octobre ce qui signifie que
les eaux de surface et les stocks d’eau souterraine sont suffisamment alimentées pour le
district du Brickaville pendant l’année 1951 à 1978.
Le paysage de la partie Est est caractérisée par une zone de plaines basses et étroites
étirée du Nord au Sud le long du littoral et d’une zone de déclivité de plus en plus accidenté
en mesure qu’elle gravite vers l’ouest sur la dorsale des Hautes terres centrales. Le littoral
couvre la façade orientale des cinq districts côtiers dont Tamatave I, Tamatave II, Brickaville,
Vatomandry, et Mahanoro [8].
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Et comme notre zone d’étude se trouve dans la partie Est de la grande île, dans le
district de Brickaville, elle appartient au versant oriental de Madagascar caractérisée par des
reliefs généralement plats.
La zone d’étude se trouve dans le socle cristallin constituée par des roches
métamorphiques constitués par des gneiss, migmatite et graphite et des roches sédimentaires
constituées par une alluvion, un sable côtières et une argile sableuse d’âge crétacée supérieure
continentale.
Sur ce socle migmatitique, un vaste ensemble du socle bien individualisé se repose en
discordance et présente trois groupes tels que :
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
La zone d’étude ne se situe pas auprès du grand fleuve de la région mais elle est
traversée par des petites rivières et par des nombreux importants cours d’eau, comme la
rivière d’Andranomiova, Rianala et lombovokatra…
Plus particulièrement, le fokontany Antsampanana est travérsée par la branche de la rivière
d’analamiriaka et celle de Manambohitra .Alors, des nombreux points d’eau regorgeant une
multitude de richesse constituent un atout majeur pour assurer un développement certain dans
cette localité.
Le débit des eaux des rivières est fortement lié à la pluviométrie. Les crues sont
soudaines et violentes pendant la saison de pluies. Toute la zone côtière comprend une
multitude de bacs et de ponts, souvent emportés ou détruits lors des crues [8].
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
PARTIE II
THEORIE ET METHODOLOGIE
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Dans cette partie, nous rappelons brièvement le système aquifère et les différents types
de nappe qu’on peut rencontrer. Après cela, on présente les différentes méthodes très utilisées
pour une étude hydrogéologique : la photo-interprétation et la méthode géophysique, plus
particulièrement la méthode électrique en courant continu.
II.1.1.GENERALITES
Le bassin hydrologique est délimité par les lignes de crêtes topographiques isolant le
bassin versant d'un cours d'eau et ses affluents. Il est formé par le bassin hydrographique et le
bassin hydrogéologique. Il correspond en surface au bassin hydrographique c'est-à-dire la
partie situé au dessus de l’interface atmosphère /sol.
Un aquifère est un corps (couche, massif) de roches perméables comportant une zone
saturée suffisamment conductrice d'eau souterraine pour permettre l'écoulement significatif
d'une nappe souterraine et le captage de quantité d'eau appréciable. Un aquifère peut
comporter une zone non saturée (définition de Margat et Castany).
L'aquifère est homogène quand il a une perméabilité d'interstices (sables, graviers); la
vitesse de percolation y est lente. Il est hétérogène avec une perméabilité de fissures (granite,
calcaire karstique); la vitesse de percolation est plus rapide.
Les formations peu perméables (dites semi-perméables), comme les sables argileux,
peuvent stocker de l'eau mais la vitesse de transit est faible: on parle d'aquitard. Ces
formations peuvent assurer la communication entre aquifères superposés par le phénomène de
drainance.
Une nappe est l'ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d'un aquifère, dont
toutes les parties sont en liaison hydraulique (Margat et Castany).
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
avec :
P : Précipitation
PE : Précipitation efficaces
IE : Infiltration efficace
QT : Débit totale ;
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
- l'infiltration qui alimente le stock d'eau souterraine. Dans ce cas on dit que
L'infiltration efficace est la quantité d'eau qui parvient effectivement à la nappe: en effet il se
produit de l'évapotranspiration pendant la migration de l'eau vers la profondeur.
La hauteur d'infiltration est la quantité d'eau infiltrée à travers le sol pendant une durée
déterminée Le taux d'infiltration est le rapport entre la hauteur d'infiltration et la hauteur de
précipitation efficace
Pour les stockages de l’eau (plus précisément les parts respectives du ruissellement et de
l’infiltration) sont régies par de nombreux facteurs:
- la géomorphologie du bassin: pente topographique, réseau hydrographique;
- la lithologie du sous-sol;
- le sol: nature, humidité, couverture végétale;
- la profondeur de la surface piézométrique;
- l'aménagement des eaux et des sols: barrages, dérivation des cours d'eau,
rectification de lit, drainage des zones humides, imperméabilisation des surfaces
(zones urbaines, voies de communication), pratiques agricoles...
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Nappe d’altération
Elle renferme deux types d’aquifères :
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Aquifère à nappe libre logée (nappe d’altérite) rencontrée dans les formations
altérées argilo sablo kaolinite, elle est alimentée par l’eau de pluies. C’est de l’eau
déminéralisée à conductivité égale à 40µs /cm ;
Aquifère à nappe semi-captive, nappe d’arène rencontrée sous les formations
micacées argileuses. Elle est peu minéralisée à conductivité égale à 200 à 300µs/cm.
Nappe d’alluvion
Les nappes des alluvions intercollinaires sont rencontrées en outre dans les bas-fonds.
Cette nappe est profonde de 5 à 20m et le débit d’exploitation de ces nappes limité à 0.2m3/h
Cette eau est peu minéralisée mais riche en fer.
II.2. LA PHOTO-INTERPRETATION
Les techniques de photo-interprétations sont des techniques classiques mais très
utilisées pour une étude hydrogéologique. Elles nous permettent de déterminer les
alignements que l’on appelle linéament qui, par la suite, peuvent être assimilé à la fracturation
du sous sol. Elles fournissent également la répartition spatiale de la végétation qui indique la
capacité de rétention en eau du sous-sol. Elles peuvent renseigner sur la géologie, la
géomorphologie et de donner des indications précieuses sur le contexte hydrogéologique.
Etant des révélateurs indirects des discontinuités naturelles du socle qui peuvent être
observées sur les photographies aériennes, l’identification des linéaments est importante pour
les études hydrogéologiques. Plusieurs méthodes existent pour leurs distinctions :
Tracé sans discrimination de toutes les discontinuités visibles ;
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
• Le stéréoscope
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
II.2.2 LE STEREOSCOPE
C’est une lunette qu’on utilise pendant l’opération de la visualisation d’une PA afin de
faciliter la tâche et qui permet de mettre en relief les parties communes des couples de photos
aériennes [2].
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Photo 1: Stéréoscopes
Les méthodes électriques sont des méthodes classiques très utilisées en hydrogéologie. Elle se
base sur la mesure en surface de l'intensité et de la différence de potentiel existant entre les
différentes électrodes du dispositif de mesure. Le rapport de ces deux paramètres permet de
calculer la résistivité des formations sous-jacentes.
Les formations géologiques possèdent très souvent des résistivités spécifiques restant
approximativement constantes, en tous les cas localement, alors qu'elles varient considérablement
d'une formation à l'autre. Le travail du prospecteur-géophysicien consiste d'abord à diviser l'espace
constitué par le sous-sol soumis à son investigation, en un certain nombre de domaines séparés par
des surfaces de discontinuité. I1 s'agit ensuite de préciser l'allure de ces surfaces, tout en indiquant la
valeur moyenne des paramètres des milieux qu'elles limitent et finalement, le géologue remplit de
matière ce cadre physique.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
La mise en œuvre se fait comme suit : On injecte du courant électrique par des électrodes (A
et B) et on mesure la distribution du potentiel (M et N).
Cette distribution varie selon la nature physique des terrains investigués, dépend de l’intensité
du courant injecté, de la disposition des électrodes et de la résistivité électrique du milieu
traversé par le courant. On déduit la distribution des résistivités du sous-sol en se basant de la
forme du champ potentiel.
où I= le courant, en Ampères
V= le voltage en volts
R= la résistance, en Ohms
La résistance, R, est une propriété de l’élément conducteur, et varié directement avec sa
longueur et inversement avec sa section. Introduisons donc le coefficient de proportionnalité.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
ρa
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Après l’acquisition des données sur terrain, on aspire les données mesurées par le
SYSCAL R2 en utilisant le logiciel PROSYS afin qu’on puisse les traiter par le RES2 DINV.
On établit une ITE du sous-sol en traitant avec le programme RES2DINV (logiciel
élaboré par M.Loke) les données acquises sur le terrain par un dispositif « multi électrodes »
(« panneau électrique »). Le traitement consiste surtout à établir un modèle 2D du sous-sol. Il
se réalise en trois étapes :
La lecture du fichier des données
L’inversion itérative par moindres carrés
La détermination du modèle 2D du sous-sol
Ce programme détermine automatiquement la pseudo-section en utilisant les valeurs de
résistivité apparente mesurée (ρa). Pour l’inversion des données, on utilise la méthode des
différences finies. Elle se répète jusqu’à ce que le RMS (Root-Mean-Squart) ou écart
quadratique moyen soit inferieur à 5%. Le modèle final est déterminé après plusieurs
itérations sous forme de coupe géoélectrique 2D.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
PARTIE III
INTERPRETATION ET RESULTATS
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
L’interprétation des résultats de ces travaux géophysiques se fait site par site :
Site 1- Marolakana
Deux panneaux électriques ont été effectués sur ce site afin de déterminer le lieu de
passage de fracturation dans le sous sol qui renferme de l’aquifère.
Profil 1
Le panneau 1 suit une direction Nord/Sud, le centre du profil a des coordonnées S18°
59’ 25.2’’ et E048° 56’ 02.0’’, il a comme longueur totale de 155m avec une distance entre
électrode de 5m pour avoir une profondeur d’investigation allant jusqu’à 30m.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Profil 2
Le deuxième panneau a été implanté sur le même site mais avec une longueur 93 m,
leur centre a pour coordonnée géographique S18° 59’ 25.1’’ ; E048° 56’ 01.6’’. Il suit une
direction Nord- Ouest/Sud-Est et il coupe au point d’abscisse x= 105m du premier et au point
d’abscisse x= 60m pour voir l’extension de la nappe.
On trouve également les trois couches identifiées par le panneau 1, c'est-à-dire une
succession de trois couches :
• la première ayant la valeur de résistivité supérieur à 2000Ωm se trouve sur la
partie Nord Est du profil, du début de profil jusqu’au point d’abscisse x= 27m.
• ensuite, une formation moyennement résistant représentant la migmatite
granitoïde plus altérée de résistivité comprise entre 500Ωm à 1400Ωm à partir de 27m
jusqu’au milieu.
• et enfin, une couche conductrice de résistivité inferieur à 500Ωm qui représente
la nappe, se trouve sur la partie Sud-est, en alternance avec les couches de résistivité
moyennement élevé.
On a pu constater que la nappe trouvée sur les panneaux précédemment est
suffisamment étendue avec la même valeur de chargeabilité d’où on peut proposer un point
de forage dans le site de Marolakana (voir figure 20).
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Site 2- Lokia
Dans ce deuxième site, on n’implante qu’un seul panneau électrique de 310m de
longueur ayant une distance inter électrode de 10m pour atteindre à une profondeur de 50m ;
de direction Nord -Nord Ouest/ Sud- Sud Est et a pour centre se trouvant au point de
coordonnées S 18° 58’ 21.0’’ E 48° 56’ 43.2’’. Le résultat obtenu est montré par la figure
suivante :
Dans ce profil, la formation conductrice qui représente l’aquifère n’occupe que la petite
partie de la coupe de résistivité, en plus la valeur de chargeabilité est un peu élevé, c’est peut
être due à la présence d’argile qui constitue une barrière argileuse peu perméable. Ce qui
risque de se sécher lors d’un essai de pompage donc on peut dire que ce site est non
exploitable.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Site 3- Antsampanambarika
Dans ce site 3, on a pu réaliser deux profils.
Profil 1
Ce premier panneau électrique d’Antsampanambarika a eu une espace interélectrodes
de 5m pour avoir une profondeur d’investigation de l’ordre de 25m ; le profil suit de direction
plus ou moins N/S dont leur centre a pour coordonnée S 18° 58’ 41.3’’ et E 48° 56’ 45.7’’.
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
Alors, on a décide de faire un autre profil géophysique recoupant le premier profil pour
essayer de voir l’extension de la formation conductrice mais peut être moins argileuse.
Profil 2
Ce deuxième profile coupe le premier au point d’abscisse x= 125m. Il suit une direction
Est- Ouest et est implanté perpendiculairement pour voir l’extension de la formation
conductrice suivant cette direction. Le résultat obtenu est représenté par la figure suivante :
Pour synthétiser cette étude, nous allons dresser un tableau récapitulatif des résultats
obtenus pour chaque site
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
avec :
• E et S : coordonnées géographiques
• l : longueur du profil
• Pi : profondeur d’investigation
• Di : distance inter-électrode
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Mémoire de fin d’étude en MSTGA
CONCLUSION
Pour conclure, cette étude hydrogéophysique nous a permis de se familiariser avec les
méthodes couramment utilisées comme la photo-interprétation et la prospection électrique, en
particulier le panneau électrique 2D. Ce dernier permet de déterminer certains paramètres du
sous-sol comme l’allure générale de la nappe aquifère : épaisseur et profondeur.
Le bilan hydrique a permis de dire qu’il existe une recharge de la nappe d’eau souterraine
dans cette zone. L’analyse de la photo aérienne montre la présence des linéaments représentant des
fractures qui favorise la circulation des eaux souterraines. Les travaux géophysiques sont
implantés sur la formation cristalline, formée des roches métamorphiques migmatite, Ils
mettent en évidence la présence de l’aquifère relativement épais, malgré la valeur de
chargéabilité qui rend à ralentir la circulation de l’eau dans le sous sol.
L’étude hydrogéologique faite sur les sites nous a conduit à proposer deux points
favorables à l’exploitation de l’eau souterraine par forage. Ils peuvent assurer l’adduction en
eau potable de la ville d’Antsampanana. Le premier point se trouve au Nord de la Ville
d’Antsampanana à environ 500m et qui peut alimenter le village d’Antsampanambariaka. Le
forage se fera jusqu’à 30m de profondeur pour bien éxploiter la totalité de la nappe. Le deuxième
point proposé se trouve à 1 km d’Antsampanana et va assurer l’approvisionnement en eau
potable du village de Marolakana, la profondeur du forage total est estimé à 25m.
Bref, les résultats des profils géoélectriques ont permis de confirmer la présence des
linéaments repérés par analyse des photos aériennes, les deux modes d’exploration sont
complémentaires, mais le débit de production ne pourra être déterminer qu’après les essais de
pompage et donc après la réalisation des forages.
40
REFERENCES
[1] Andrianaivo Ny T. A., 2008, Analyse de la situation hydrogéologique d’un site sis à
Ambohitrantenaina commune rurale de Talata volonondry (région Analamanga). Mémoire de
fin d’étude de la MSTGA Faculté des Sciences, Université d’Antananarivo, 52p.
[2] Bakis H., Bonin M., 2000, La photographie aérienne et spatiale, Paris, PUF, Que sais-je
n°1700, 127p.
[3] Chouteau M., Bernard G., 2008, Géophysique Appliquée II, GLQ 3205
[5] Gagnon H., 1974, La photo aérienne: son interprétation dans les études de l'environnement
et de l'aménagement du territoire, Montréal, Éditions HRW, 278p.
[6] Kunetz G., 1966, Principales of direct current resistivity prospecting, Geoexploration
monographs1, 103 p.
[7] Laplaine L., Etude géologique des feuilles Moramanga et Brickaville de la bibliothèque
du service de la géologie Ampandrianomby.
[9] Rakotondrainibe J.H., 1983. Les eaux souterraines de Madagascar HY 733 Bibliothèque
du Service de l’hydrogéologie à Ampandrianomby (Recueil de données).
Site internet
viii
ANNEXE 1
P = précipitation, la quantité d’eau accueillie pendant une période bien définie (mm).
I = infiltration, c’est le mouvement vertical de l’eau dans le sol sous l’effet de la gravité.
ET = évapotranspiration, quantité de vapeur d’eau évaporé par le sol et par les plantes quand
le sol a une certaine humidité et les plantes a un stade de développement physiologique et
sanitaire spécifique.
R = ruissellement, la quantité d’eau lors d’une précipitation qui échappe à l’infiltration et à
l’évaporation.
∆S = variation des réserves, variation des stockes pendant une période donnée.
Déficit cumulé
• Si (P - ETP) > 0, il n’y a pas de déficit
• Si (P - ETP) < 0 :
Le premier déficit cumulé est égal au premier (P - ETP) < 0
Le second déficit cumulé est la somme du déficit précédent et
le (P - ETP) du mois.
Stock
• Si (P - ETP) > 0, le stock est pris égal à 100mm.
• Si (P - ETP) < 0, le stock est obtenue en fonction du déficit cumulé (à partir de la
table en annexe).
Lorsque (P - ETP) redevient positif après une série de négatif, on ramène le stock à 100mm,
en faisant la somme du (P - ETP) du mois et le stock du mois précédent.
S’il y a un surplus noté ∆S, on a :
∆S = stock du mois — stock du mois précédent
ix
Evapotranspiration réelle
• Si ∆S ≥ 0 et (P - ETP) > 0, alors : ETR = ETP
• Si ∆S < 0 et (P - ETP) < 0, alors ETR = P + |∆S|
Surplus (excédent)
• Si (P - ETP) > 0, alors excédent = (P - ETP) – ∆S.
• Si (P - ETP) > 0, il n’y a pas de surplus.
Après une série de (P - ETP) < 0, l’excédent va d’abord ramener le stock à 100mm, et
on a (P - ETP) + dernier stock.
Si (P - ETP) est suffisant et apporte une valeur supérieur à 100mm, le complément de
100mm est égal à l’excédent positif.
x
ANNEXE 2
PROSYS est un logiciel de traitement de données obtenues à partir des panneaux
électriques. Ce logiciel est développé par IRIS INSTRUMENT.
Il peut aspirer les données brutes dans le SYSCAL R2 puis d’introduire les effets
topographiques suivis par les profils pendant la mesure sur terrain. Puis faire l’inversion et les
traitements par le Logiciel RES2DINV pour faire apparaitre l’imagerie par tomographie
électrique.
Voici quelques commandes en R2 SYSCAL pour réaliser un panneau électrique :
1) MODE : en MULTI ELECTRODES
2) E.ARRAY : vérification de séquence
3) SETUP :
- STACK MIN
- STACK MAX
-Q = 0
- TEMPS D’INJECTION
- TX – RX TIME DOMAINE
4) MEMORY : effacer les données précédentes
5) RS CHECK : test de contact des électrodes
6) MONITOR : essayer des mesures avec quatre électrodes choisis au hasard
7) START : lancer toutes les mesures
RES2DINV est un programme qui déterminera automatiquement un modèle
bidimensionnel (2D) de résistivité pour le sous-sol pour les données obtenues à partir des
panneaux électriques.
Ce programme permet d’inverser les données binaires obtenues à partir du
PROSYS. La routine d'inversion employée par le programme est basée sur la méthode des
moindres carrés. Puis il affiche l’imagerie par tomographie électrique : courbe de résistivité
électrique et courbe des valeurs de chargeabilité correspondantes.
Le RES2DINV aussi permet d’éditer les données obtenues en supprimant par
exemples les valeurs aberrantes.
xi
ANNEXE 3
Tableau de résistivité des quelques roches (ASTIEH)
Argiles 2-20
Marnes 20-100
Calcaires 300-10.000
xii
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. i
SOMMAIRE ............................................................................................................................. ii
LISTE DES FIGURES............................................................................................................ iii
LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................. iv
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ v
LISTE DES ACRONYMES ................................................................................................... vi
LISTE DES ANNEXES ......................................................................................................... vii
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
PARTIE I
CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE ............................................................................... 2
I.1 CADRE GEOGRAPHIQUE.................................................................................................... 3
I.2 DONNEE CLIMATIQUE ....................................................................................................... 4
I.2.1 PRECIPITATION............................................................................................................ 4
I.2.2 TEMPERATURE ............................................................................................................ 5
I.2.3 EVAPOTRANSPIRATION ............................................................................................... 6
I.2.4 DIAGRAMME OMBROTHERMIQUE ............................................................................. 8
I.2.5 BILAN HYDRIQUE......................................................................................................... 9
I.3 SITUATION GEOMORPHOLOGIQUE .............................................................................. 10
I.4 CONTEXTE GEOLOGIQUE ............................................................................................... 11
I.5 RESEAU HYDROGRAPHIQUE ......................................................................................... 13
PARTIE II
THEORIE ET METHODOLOGIE ................................................................................................... 15
II.1.LES SYSTEMES AQUIFERES........................................................................................... 16
II.1.1.GENERALITES ........................................................................................................... 16
II.1.2. ALIMENTATION ET STOCKAGE DE L'EAU ................................................................ 18
II.1.3. TYPES DE NAPPES.................................................................................................... 18
II.1.3.1 Nappes libres ............................................................................................................. 19
II.1.3.2 Nappes captives......................................................................................................... 19
II .1.3.3 Exemple de type de nappe rencontré à Madagascar [9] ......................................... 19
II.2. LA PHOTO-INTERPRETATION ...................................................................................... 20
II.2.1 LA PHOTOGRAPHIE AERIENNE (PA) ......................................................................... 21
II.2.11 Définition .................................................................................................................... 21
II.2.12 Les types de PA [4].................................................................................................... 21
II.2.13 Les qualités des PA .................................................................................................... 21
II.2.14 La prise de vue (PV) ................................................................................................... 21
II.2.2 LE STEREOSCOPE ...................................................................................................... 22
II.3. METHODE DE PROSPECTION ELECTRIQUE .............................................................. 23
II.3.1 DISPOSITIF WENNER ................................................................................................ 25
II.3.2 IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ELECTRIQUE ........................................................... 26
II.3.2.1 Acquisition des données............................................................................................ 26
II.3.2.2 Traitement et interprétation des données ............................................................... 27
II.3.3 APPAREILS DE MESURE ............................................................................................ 28
xiii
PARTIE III
INTERPRETATION ET RESULTATS ............................................................................................. 30
III.1 PHOTO INTERPRETATION ............................................................................................ 31
III.2 INTERPRETATION DES PANNEAUX ELECTRIQUES................................................ 33
CONCLUSION ....................................................................................................................... 40
REFERENCES ...................................................................................................................... viii
ANNEXE 1 ............................................................................................................................... ix
ANNEXE 2 ............................................................................................................................... xi
ANNEXE 3 .............................................................................................................................. xii
TABLES DES MATIERES .................................................................................................. xiii
xiv
ANALYSE DE LA SITUATION HYDROGEOLOGIQUE DU FOKONTANY ANTSAMPANANA,
COMMUNE RURALE DE MAHATSARA
RESUME
La localisation des points d’eau pour l’alimentation en eau potable nécessite une étude
hydrogéologique bien détaillée. Une étude hydrogéologique faite à Antsampanana de la commune
rurale de Mahatsara montre l’efficacité de l’utilisation de la photo-interprétation combinée avec la
prospection électrique.
Les résultats obtenus montrent l’existence d’une nappe d’altération et une nappe de fracture,
elles sont exploitables pour la réalisation des forages.
ABSTRACT
The hydrogeologique study permits to detect the sheet of water localisation for the
population requirement out of water.
Thus the zone’s study hydrogeologique being made in rural district Antsampanana of
Mahatsara presents the advantage for using electrical prospection and photo-interpretation
application.
The results obtained show the existence of a free alteration sheet of water and a fracture’s
sheet of water but their potentiality knows only after one test of pumping.