Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
**************
UNIVERSITE D’ANTSIRANANA
**************
MENTION : SCIENCES CHIMIQUES
Sciences Chimiques
.
Analyses physico-chimiques et microbiologiques de deux
sources d’eau dans la ville de Diego-Suarez
(Antsakombiny et Manarintsoa)
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
*******************
UNIVERSITE D’ANTSIRANANA
****************
MENTION : SCIENCES CHIMIQUES
***********
PARCOURS : Génie des Procédés et Chimie Appliquée
Sciences Chimiques
E-mail : ranomendazaviolaixavier@gmail.com
Mots clé : eau de rivière Antsakombiny, eau souterraine Manarintsoa, analyse, paramètre,
physico-chimiques, bactériologiques et traitement.
RESUME
L’eau de rivière d’Antsakombiny et eau de souterraine de Manarintsoa constituent
l’une des ressources les plus précieuses en eau potable de la District de Diego I.
Les résultats des paramètres physico-chimiques sont obtenus ainsi à partir des mesures
et des analyses effectuées sur les différentes eaux prélevées, ont montré que les valeurs de la
turbidité ainsi que les fortes teneurs en nitrite et nitrate sont représentées l’argent principal à
fort impact sur la qualité des eaux à analyser.
Les résultats des paramètres microbiologiques sont chargés beaucoup les microbes
dans les deux sources d’eau étudier. Les paramètre physico-chimiques et microbiologiques
sont restes ne conformes pas aux normes Malagasy. Tandis que les eaux traitées analysées ont
une excellente qualité.
ABSTRACT
The Antsakombiny river water and Manarintsoa groundwater constitute one of the
most valuable drinking water resources in the District of Diego I.
However, the quality of these resources is constantly deteriorating given the anthropization
caused by the many sources of pollution. All these factors amplify the health risks of
contamination. The objective of this work is to assess the physicochemical, bacteriological
and recommended treatment quality of two waters following the reference with Malagasy
standards.
The results of the physicochemical parameters are thus obtained from the
measurements and analyzes carried out on the different water sampled, showed that the values
of turbidity as well as the high nitrite and nitrate contents are represented by the main silver
with high impact on the quality of the water to be analyzed.
The results of microbiological parameters are heavily loaded with microbes in both
water sources to study. The physico-chemical and microbiological parameters did not comply
with Malagasy standards. While the treated water analyzed has excellent quality.
- Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui
nous a donné la force et la patience d’accomplir ce modeste travail.
Je tiens à remercier :
J’exprime mes plus sincères remerciements aux autres membres de jury qui ont accepté de
juger ce travail :
RESUME.................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iv
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
III.6. Résultats des analyses microbiologiques des deux sources d’eau après
traitement......................................................................................................................... 58
CONCLUSION ........................................................................................................................ 60
RECOMMANDATIONS ......................................................................................................... 62
L’eau des sources a été considérée depuis l’antiquité comme une réserve de bonne
qualité, facile à exploiter pour des besoins différents. Mais, les problèmes liés à la pollution
des nappes et la pression anthropique au niveau de ces écosystèmes aquatiques très
vulnérables exigent une surveillance permanente de leurs propriétés physico-chimiques et
microbiologiques.
1
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Pour la réalisation de cette étude, il faut enquêter sur les populations, analyser les
paramètres existants (physico-chimiques et microbiologiques) dans l’eau et trouver les
origines des polluants dans l’eau (sol, eau, homme, air, végétaux, animaux).
Tout d’abord, nous vous présentons l’introduction suivie des différentes généralités sur l’eau ;
2
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
PREMIERE PARTIE
3
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
la molécule d’eau était constituée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène
comme l’exprime la formule H2O (SARDI K., 2014).
• 77 % des glaces ;
• 5 % d’autres constituées ;
4
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
• 5,5 % dans l’atmosphère ;
• 30 % lacs salés ;
• Fraîcheur et limpidité ;
• Goût agréable ;
5
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
• Minéralisation raisonnable ;
6
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
I.6.1.2. Pollution de l’agriculture
Ces produits parfois toxiques lorsqu’ils sont utilisés en excès vont contaminer en
période de pluie les eaux de surfaces, de souterraine et de la rivière par infiltration.
7
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
l’écoulement de l’eau sur les continents, qu’il soit superficiel ou souterrain
(A. DENAT P. et al., 1985).
1.Evaporation : chauffée par le soleil, l'eau des océans, des rivières et des lacs s'évapore et
monte dans l'atmosphère.
2.Condensation : au contact des couches d'air froid de l'atmosphère, la vapeur d'eau se
condense en minuscules gouttelettes qui, poussées par les vents, se rassemblent et forment des
nuages.
3.Précipitations : les nuages déversent leur contenu sur la terre, sous forme de pluie, neige ou
grêle.
4.Ruissellement : la plus grande partie de l'eau tombe directement dans les océans. Le reste
s'infiltre dans le sol (pour former des nappes souterraines qui donnent naissance à des sources)
ou ruisselle pour aller grossir les rivières qui à leur tour, vont alimenter les océans. Et le cycle
recommence.
I.8. Paramètres caractéristiques de la qualité des eaux
Les qualités admises d’une eau d’alimentation impliquent la garantie de son innocuité
vis-à-vis de l’homme qui est appelé à la consommer. Une eau potable doit présenter un certain
nombre de caractères physiques, chimiques et biologiques et répondre, à certains critères
8
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
essentiels (incolore, insipide, inodore…) appréciés par le consommateur. Toutefois, ses
qualités ne peuvent pas se définir dans l’absolu, ni d’une manière inconditionnelle.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a édicté des normes internationales pour l’eau de
boisson (A. KHADRAOUI et al., 2008).
b) Goût et Odeur : Les eaux de consommation doivent posséder un goût et une odeur non
désagréables. La plupart des eaux, qu’elles soient ou non traitées, dégagent une odeur plus ou
moins perceptible et ont une certaine saveur. Ces deux propriétés, purement organoleptiques,
sont extrêmes subjectives et il n’existe aucun appareil pour les mesurer. Selon les
physiologistes, il n’existe que quatre saveurs fondamentales : salée, sucrée, aigre et amère
(DEGREMENT, 1952).
b) Turbidité
9
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
c) Conductivité
Le pH d’une eau est dû à la concentration de cette eau en ions H+ ou OH-. Une eau
équilibrée aura un pH neutre de 7. Des variations trop élevées du pH par rapport à cette valeur
moyenne de 7 constitue une pollution. Des eaux dont le pH présente de grands écarts par
rapport à la neutralité sont polluées (RODIER. J., 1996). Une eau pure a un pH de 7. Son
équilibre est modifié par les sels dissous et devient acide si le pH est inférieur à 7 et basique si
le pH est supérieur à 7. L’échelle de pH va de 0 à 14.
c) Chlorure
10
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
d) Fer total
Le fer est un élément assez abondant dans les roches sous forme de silicates, d'oxydes
et d’hydroxydes, de carbonates et de sulfures. La craie contient des nodules de marcasite
(sulfure) ; les terrains jurassiques présentent un niveau d'oolithes en oxydes de fer. Le fer est
soluble à l'état d'ion Fe2+ (ion ferreux) mais insoluble à l'état Fe3+ (ion ferrique). La valeur du
potentiel d'oxydo-réduction du milieu conditionne donc sa solubilité et la teneur de l'eau en
fer. Les nappes captives isolées des échanges avec la surface sont en conditions réductrices :
leur eau est ferrugineuse. Ce fer dissous précipite en milieu oxydant, en particulier au niveau
des sources et à la sortie des conduites. La présence de fer dans l'eau peut favoriser la
prolifération de certaines souches de bactéries qui précipitent le fer où corrodent les
canalisations. Un traitement spécifique est alors nécessaire (précipitation en milieu oxydant).
Les teneurs en fer total dans la région d’étude sont variées de 0,032 mg. L-1 à 0,28 mg. L-1 la
concentration en fer dans la région est inférieure à la norme recommandée.
e) Nitrates (NO3-)
Les nitrates sont présents naturellement dans les eaux, les apports excessifs ou mal
maîtrisés d’engrais azotés provoquent une augmentation des nitrates dans les ressources. Les
nitrates se transforment en nitrite dans l’estomac. Ces nitrites peuvent provoquer la
transformation de l’hémoglobine du sang en méthémoglobine, impropre à fixer l’oxygène. Ce
phénomène est à l’origine de cyanoses, notamment chez les nourrissons. La consommation
d‘eau chargée en nitrates ou nitrites par la femme enceinte ou le nourrisson peut constituer un
risque pour le nouveau-né (MIZI A., 2006).
f) Nitrites (NO2-)
Ils sont également assez largement présents, mais à des niveaux bien moindres que le
nitrates. Les nitrites proviennent d’une oxydation incomplète des matières organiques.
Comme les nitrates, les nitrites sont très répandus dans l’environnement, les uns et les autres
se retrouvent dans la plupart des produits alimentaires, dans l’atmosphère et dans une grande
partie des eaux. Les fortes teneurs correspondent à la réduction des nitrates en nitrites par les
anaérobies sulfito-réducteurs. Le taux normal en nitrites est fixé à 0,1mg. L-1 selon l’OMS. La
présence des Nitrites dans l’eau en quantité importante dégrade la qualité de l’eau et pourrait
affecter la santé humaine. La toxicité liée au nitrite est très significative en raison de leur
pouvoir oxydant.
11
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
g) Ammonium (NH4+)
NB : comme c’est essentiellement le produit TA x TAC qui a une influence sur la corrosion,
on peut, dans une certaine mesure, choisir selon l’installation la solution la plus pratique.
Le TAC représente la teneur en bicarbonate contenu dans l’eau et est exprimé en degré
français (°f). Le TAC est le pouvoir tampon de l’eau. En général le TAC est inférieur au TH.
Pour diminuer le TAC, il faut détruire les bicarbonates, par de l’acide chlorhydrique par
exemple : cette correction ne pourra être que limitée, à cause de la baisse de pH. Pour
augmenter le TAC, il faut ajouter du bicarbonate ou, éventuellement, du carbonate si le pH de
l’eau est trop bas.
j) TH ou dureté
Il doit être situé de préférence entre 10 et 20 °f. Une valeur de TH trop faible entraîne
la corrosion, une valeur de TH trop élevée, ce qui est le plus fréquent, entraîne l’entartrage.
12
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 1. Classe de la dureté (°f) (LAFERRIERE M. et al., 1995).
La dureté ou titre hydrométrique d’une eau, est une grandeur reliée à la somme des
concentrations en cation métalliques calcium, aluminium, fer strontium ...présents dans l’eau.
Les deux premiers cations calcium (Ca2+), magnésium (Mg2+), sont généralement les plus
abondants (Check T., 2007). Ainsi, comme le (Ca2+) et le (Mg2+) sont les plus abondants, par
conséquent, la dureté de l’eau est due à la présence de calcium dans une moindre mesure, de
magnésium. Elle est généralement exprimée en milligramme par litre de calcium (mg. L-1 de
CaCO3) et aussi très souvent en degré français (°f). Une eau très dure présente des
inconvénients d’utilisation, tels que la diminution des propriétés détergentes des lessives et les
dépôts de tartre sur les parois des canalisations d’eau (RODIER J., 1984). Une eau trop
douce est une eau corrosive. Elle attaque les parois des canalisations d’eau et contribue à la
dégradation de la qualité de l’eau à la suite de la dissolution de métaux lourds tels que le
plomb (LAFERRIERE M. et al., 1995).
Eau douce 0 à 60
13
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Une TH supérieure à 200 mg. L-1, peut provoquer l’entartrage du système de
distribution et entraine une consommation excessive de savon avec formation d’écume
(Hawa S., 2000 et 2001).
Les normes visent à fournir aux consommateurs une eau qui ne constitue pas un
risque pour la santé. Dans ces recommandations, on propose des objectifs esthétiques. Une
eau de mauvaise qualité esthétique fait naitre un doute sur sa salubrité dans l’esprit du
consommateur. Cette mauvaise qualité découle souvent d’une contamination physico-
chimiques. Par conséquent, les différentes recommandations des physico-chimiques de ces
derniers sont représentées dans le tableau 3.
14
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 3. Normes de potabilité Malagasy (W1)
Odeur Inodore
Couleur Incolore
Saveur désagréable Absence
Paramètres physiques Normes
Température < 25°C
Turbidité < 5 NTU
Conductivité < 3000 µS/cm
pH Entre 6,5 et 9,0
Paramètres chimiques Valeurs admissibles
15
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
I.8.3. Paramètres microbiologiques
I.8.3.1. Généralités
Généralement, tous les ressources d’eaux soient des lacs, des rivières, des fleuves,
aussi bien des nappes phréatiques un peu profondes, contient 3 types des germes :
typiquement aquatique, tellurique (due par ruissellement) et des germes de contamination
humaine ou animale (contamination fécale) ; que ce soit le type du germe il peut engendrer
des maladies infectieuses chez l’homme (RODIER J., 1984).
a) Entérocoques intestinaux
Les entérocoques font partie d’un groupe de bactéries naturellement présentes dans la
flore intestinale des animaux et des humains ; certains streptocoques fécaux sont très
apparentés aux entérocoques et sont encore utilisés à titre d’indicateurs de contamination
fécale (Gleeson & Gray, 1997). Ils se retrouvent habituellement dans les eaux souterraines à
la suite d'une pollution d’origine fécale (Gleeson & Gray, 1997 et 2000). La très grande
majorité des entérocoques, surtout ceux retrouvés en milieu naturel, ne possèdent pas un
pouvoir pathogène particulier envers les humains ; ce sont plutôt des microorganismes
pathogènes opportunistes infectant des personnes à risque comme les immunodéprimées
(Edmond et al., 1995 ; Madani et al., 1999).
b) Coliformes totaux
Les coliformes totaux sont utilisés depuis très longtemps comme indicateurs de la qualité
microbienne de l’eau car ils peuvent être indirectement associés à une pollution d’origine
fécale. Les coliformes totaux sont définis comme étant des bactéries en forme de bâtonnet,
gram négatif, aérobies ou anaérobies facultatives, possédant l’enzyme ß-galactosidase
permettant l’hydrolyse du lactose à 35 °C afin de produire des colonies rouges avec reflet
métallique sur un milieu gélosé approprié (Archibald et al., 2000). Les principaux genres
16
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
inclus dans le groupe sont : Citrobacter, Enterobacter, Escherichia, Klebsiella et Serratia
(CHEVALIER, 2003). La plupart des espèces sont non pathogènes et ne représentent pas de
risque direct pour la santé, à l’exception de certaines souches d’Escherichia coli ainsi que de
rares bactéries pathogènes opportunistes (Edberg et al., 2000).
c) Coliformes fécaux
e) Clostridium sulfito-réducteur
Parmi les paramètres retenus pour déterminer la qualité microbiologique d’une eau
d’alimentation, les Clostridium sulfito-réducteurs sont pris en compte aussi. Les Clostridium
sulfito-réducteurs sont souvent utilisés comme des témoins de pollution fécale. La forme
spore, beaucoup plus résistante que les formes végétatives, les coliformes fécaux et les
streptocoques fécaux, permettrait ainsi de déceler une pollution fécale ancienne ou
intermittente. Sans débattre de l’intérêt réel d’une telle indication concernant la date de la
pollution, il faut cependant considérer que si les Clostridiums sulfito-réducteurs peuvent
certes être des germes fécaux, ce sont encore des germes telluriques et que, de ce fait, aucune
17
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
spécificité d’origine fécale ne peut être attribuée à leur mise en évidence (Rodier et al.,
2009).
Clostridium
UFC.20 mL-1 ˂1 ˂1 0 0 0
sulfito-réducteur
18
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
DEUXIEME PARTIE
MATERIELS ET METHODES
Afin d’évaluer la qualité aquatique, trois groupes de méthodes ont été employées :
l’analyse des paramètres organoleptiques, physico-chimiques et microbiologiques. Avant de
19
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
faire ces analyses nous avons effectué des prélèvements dans les deux sources sur lesquelles
nous avons travaillé.
Becher c’est pour déposer les réactifs (Eaux analysées ; Eau distillée ; EDTA ; NET ; NaOH ;
Salicylate d’ammonium ; Nitrate ; Gélule de nitrite ; Portion ; H2SO4 ; KMnO4- ; AgNO3- ;
K2CrO4- ; Sel de Mohr ; Chlorure ; Dymethyproxil ; Lithionite ; Phénolphtaléine ;
Hélianthine) après résultat ;
Spatule c’est pour prélever le solide en poudre comme les (NaOH ; Salicylate d’ammonium ;
Nitrate ; Gélule de nitrite ; Sel de Mohr) et éviter en cas de contact avec la peau ;
Eprouvette graduée sert à mesurer le volume d’un liquide comme lithionite, phénolphtaléine ;
Turbidimètre pour vérifier la turbidité de l’eau, pour connaitre les taux de matière en
suspension, matière organique et de fer ;
Calorimètre pour vérifier la teneur des molécules comme par exemple les sulfates, nitrates,
nitrites ;
20
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Flamme et alcool pour éviter les contaminations en contact avec l’eau ;
Des boites de pétri ce sont de petites boites, rondes, dans lesquelles sont coulés les milieux de
culture ;
Milieux de culture (gélose de Slaneltz et Bartley, TSC, M-endo agar, Nutrient Agar) pour
multiplier les microbes dans l’eau à analyser ;
II.2. METHODES
II.2.1. Méthode ou technique de prélèvement :
Rincer trois fois (de façon énergique) le flacon et son bouchon sauf si celui-ci est à
usage unique et contient un fixateur. L’eau de rinçage ne doit jamais être prélevée en surface.
Lors de l’écoulement de l’eau dans le flacon, un tour de main particulier fait que l’eau
s’écoule en tourbillonnant le long des parois ; Egoutter la bouteille en la secouant le col vers
le bas, plonger la bouteille dans l’eau avec le col vers le bas, retourner la bouteille en la
laissant inclinée selon un angle de l’ordre de 45°, goulot en position supérieure, face au
courant, remplir la bouteille lentement sans barbotage, en fin d’opération, lorsque la bouteille
21
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
est pleine, il faut la remonter et la "sonner" en l’inclinant en tous sens (sans créer d’émulsion)
et en s’arrêtant de temps à autre de façon à chasser toutes les bulles d’air se trouvant au
contact des parois, rincer le bouchon par agitation dans l’eau, boucher la bouteille avec
précaution, mais vivement de façon à ne pas emprisonner de bulles d’air. Le flacon est donc
rempli complètement (sauf paramètres particuliers).
RANOMENDAZA 09 Février
6 h 45 min MANARINTSOA Souterraine
Violain Xavier 2019 JIRAMA
PK7
RANOMENDAZA 09 Février Antsiranana
8 h 10 min ANTSAKOMBINY Rivière
Violain Xavier 2019
22
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
II.2.3. Analyses organoleptiques
Les analyses organoleptiques d’une eau sont : l’odeur, la saveur et la couleur.
a) Odeur et saveur : L’eau examinée est identifiée par l’organe olfactif pour savoir son
odeur et par l’organe de gout pour pouvoir distinguer la saveur.
b) Couleur : Il s’agit d’une comparaison visuelle d’un échantillon à celle de l’eau traitée.
II.2.4.1. Turbidité
La mesure de la turbidité est de préciser les informations appréciables et l’aspect plus
ou moins trouble de l’eau.
But : Déterminer les valeurs de ses paramètres physiques et de définir ses aspects
physiques.
Mode opératoire : Le turbidimètre est un appareil qui a mesuré la turbidité dans l’eau
et mise en marche des touches ON et OFF. Un flacon propre fermé contienne de l’eau analysé
de 5 mL. Après démarré l’appareil avec le flacon plein d’eau d’analyse. Afin donne le résultat
précise s’affiche en NTU donc le résultat affiche est notée.
23
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 5. Mode d’analyse de la turbidité (photo. RANOMENDAZA Violain Xavier, 2019).
• Bleu de bromothymol(C27H28Br2O5S)
Br OH
HO
Br
O
O
S
Mode opératoire : Ajouter dans les deux eaux analysées la plaque du pH, Comparer
par les couleurs, afin lecture directe.
24
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 7. Appareil de mesure du pH (photo. RANOMENDAZA Violain Xavier, 2019).
Mode opératoire : Appuyer sur le bouton ON/OFF pour mettre l’appareil sous
tension, laver l’électrode avec de l’eau distillée et rincer avec de l’eau à analyser puis
l’essuyer avec un tissu en coton bien propre, plonger l’électrode dans la solution et mesurer à
la profondeur minimum de quatre centimètres, attendre que la valeur soit stable avant de lire,
rincer à nouveau l’électrode avec de l’eau distillée et l’essuyer avec un mouchoir jetable
propre afin de faire une autre mesure.
Noté bien : La température joue le rôle plus important ou non négligeable étude avant
consommation de l’eau.
25
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
II.2.4.4. Fer
Principe : Ce paramètre représente la quantité en ions ferreux (Fe2+) qui existe dans
l’eau. L’existence des ions ferreux dans l’eau est responsable de la formation de la rouille
dans l’eau. La teneur en ions ferreux est exprimée en mg. L-1.
Phénolphtaléine(C20H14O4)
HO
OH
Hélianthine(C14H15N3O3S)
N N N S
O
OH
26
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Mode opératoire pour TA : Prélever 100 mL d’eau à analyser dans un bécher,
ajouter 3 gouttes de phénolphtaléine : coloration rose, titrer avec H2SO4 N/50 en agitant
jusqu’à l’obtention du virage rose violacé.
Pour TAC : Prélever 100 mL d’eau à analyser dans un bécher, ajouter 3 gouttes,
d’hélianthine : coloration jaune, titrer avec H2SO4 N/50 en agitant jusqu’à l’obtention du
virage jaune à orange.
27
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 12. Etapes d’analyse des matières organiques (Photo. RANOMENDAZA Violain
Xavier, 2019).
EDTA(C12H10N2O8)
O OH OH
N
N
HO
O OH
28
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Mode opératoire pour TH : Prélever 100 mL d’eau à analyser, ajouter 2 mL de
tampon TH + quelques gouttes de NET, titrer avec EDTA,
Figure 14. Etapes d’analyse de TH et THCa des eaux analysées (photo. RANOMENDAZA
Violain Xavier, 2019).
29
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 15. Réactifs utilisés pour l’analyse du fer (Photo. RANOMENDAZA Violain
Xavier,2019).
Réaction de neutralisation
30
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 16. Méthode d’analyse du dosage de chlorure (photo. RANOMENDAZA Violain
Xavier, 2019).
Mode opératoire : Rincer les deux béchers avec de l’eau à analyser, bien les égoutter
; verser 3 gouttes d’orthotolidine dans l’une des cuvettes, la placer dans le comparateur du
côté du repère « réactif »,remplir l’autre bécher jusqu’au trait B avec de l’eau à analyser et
placer dans le comparateur à côté de la précédente, prélever 12,5 mL d’eau à analyser, les
verser dans le bécher contenant l’orthotolidine et effectuer aussitôt la lecture en introduisant la
plaquette dans le logement situé sous la face antérieure du comparateur, porté à hauteur des
yeux en faisant face à la lumière mais non au soleil, faire coulisser la plaquette jusqu’à
l’apparition de l’écran coloré de même teinte que celle de l’eau additionnée de réactif, le
nombre placé en face de cet écran donne, en mg. L-1, la teneur en chlore de l’eau analysée, si
la teinte de l’eau est comprise entre celles de deux écrans colorés, prendre la moyenne des
valeurs correspondantes à ces deux écrans. Sa présence est une garantie de bonne
désinfection, la teneur minimale est de 0,3 mg. L-1.
31
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 17. Analyse du dosage de chlore résiduel (Photo. RANOMENDAZA Violain Xavier,
2019).
32
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 18. Analyse d’ammonium (photo. RANOMENDAZA Violain Xavier, 2019)
33
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 19. Analyse de nitrate (photo. RANOMENDAZA Violain Xavier, 2019)
34
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Figure 20. Analyse en nitrite (photo. RANOMENDAZA Violain Xavier, 2019)
35
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 7. Date de prélèvement microbiologique de deux sources d’eau
Date et heure de
25-11-2020 à 19 h 30 min 25-11-2020 à 18 h 00 min
prélèvement
Température de réception 42 °C 42 °C
36
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
- Fermer le flacon et agiter jusqu’à dissolution.
Pendant notre travail, nous avons effectué une analyse complète de l’eau brute ainsi que
de l’eau traitée en se basant sur les paramètres suivants :
❖ Entérocoques intestinaux
❖ Coliformes totaux
❖ Coliformes fécaux
❖ Germes totaux
❖ Clostridiums sulfito-réducteurs
37
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
II.2.8.3. Coliformes fécaux sur milieu m-Endo Agar
Après l’étape de filtration, la membrane est placée sur une boite de pétri contenant le
milieu Endo Agar et est ensuite incubée à 44 °C pendant 24 h. Les colonies de coliformes
fécaux se caractérisent par une coloration bleue ou violette. En effet, cette différence de
coloration s’explique par le fait que les coliformes possèdent l’enzyme ß-galactosidase qui à
35 °C est capable de transformer le lactose présent dans le milieu en acide lactique, ce qui
conduit au virage de l’indicateur coloré donnant aussi les différentes couleurs.
Principe : L’échantillon d’eau est filtré sur une membrane stérile qui sera ensuite
déposée sur la gélose spécifique à cette détermination : milieu Nutrient Agar
Mode opératoire : 100 mL des échantillons d’eaux sont filtrés sur des membranes de
porosité 0,45 µm. Les filtres sont ensuite déposés dans les boites de pétri contenant le milieu
Nutrient Agar. Les boites sont incubées à 28 °C pendant 96 heures. Après 4 jours
d’incubation, on dénombre toutes les colonies présentent dans la boite de pétri.
38
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
II.3. Traitement microbiologie de deux sources d’eau analysée (Antsakombiny et
Manarintsoa)
But : Ces traitements effectuent pour éliminer les microbes pour avoir bonne qualité
de deux sources d’eau analysée.
Principe : Il est possible de produire sur place des solutions diluées (moins de 1 %)
d’hypochlorite de sodium (NaOCl) par un procédé de traitement électrochimique qui utilise
une solution salée. Habituellement, on désigne l’hypochlorite de sodium sous le nom d’eau de
Javel ou de blanchisseur liquide. La stabilité de la solution dépend de la concentration en
hypochlorite, de la température d’entreposage, de la durée de l’entreposage, des impuretés
contenues dans la solution et de son exposition à la lumière. De même qu’il peut engendrer
des sous-produits indésirables tels que les ions chlorite et chlorate. De nombreux fournisseurs
d’eau potable, en raison des difficultés liées à l’entreposage de l’hypochlorite.
L’équation suivante illustre la réaction qui se produit entre l’hypochlorite de sodium et l’eau :
39
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
TROISIEME PARTIE
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Couleur : incolore
Goût : absence
Couleur : incolore
Ces valeurs montrent que les deux sources d’eau respectent la norme de potabilité
Malagasy entre 6,5 à 9.
9
Potentiel d'hydrogène
10
6,5 7 7,2
8
6
(pH)
4
2
0
215
300
Turbidités en NTU
200
Série 3
100 5 12 Série 2
0 Série 1
Figure 22. Histogramme des turbidités des deux eaux différentes et avec de la norme de
potabilité Malagasy
D’après cette figure, la turbidité de l’eau de source 1 (M) est 12 NTU et de source 2
(A) est 215 NTU sont très largement au-dessus de la norme qui est inférieure à 5 NTU. On
peut dire que l’eau de source 1 (5 ˂ NTU˂ 15) est une eau claire et l’eau de source 2 est une
eau trouble (NTU ˃ 20). Par conséquent, cette turbidité élevée s’explique par la présence de
matière en suspension relativement séparées telles que l’argile, les limons, les grains de silice,
les matières organiques.
41
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
27
Température (t) en
27
26 25,5
25
°C
25
24
Norme (t) E.S.M(t) E.R.A(t)
Donc, les deux sources respectent la norme parce qu’elle ne dépasse pas
3000 µ.S.cm-1. On note que la conductivité de la source 2 (E.R. A) présente une qualité
excellente (50 à 400 µ.S. cm-1) par rapport à la source 1 (E.S.M) (400 à 750 µ.S. cm-1).
3000
Conductivité en
3000
µS.Cm-1
2000
1000 460 277
0
Norme E.S.M. E.R.A
COND COND COND
Figure 24. Histogramme des conductivités des deux sources et avec de la norme de potabilité
Malagasy
D’après la formule :
V1 (NO2-) = 0,047 mL
[NO2-] 1 = 0,047× 3, 29
42
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
[NO2-] 1 = 0, 15 g. mL-1
V2 (NO2-) = 0,622 mL
[NO2-] 2 = 0,622 × 3, 29
La teneur élevée en nitrites de deux sources n’est pas acceptable à la norme Malagasy
d’inférieure à 0,1 g. mL-1. Une eau contenant des nitrites est suspecte car cette présence est
souvent liée à une détérioration de la qualité microbiologique.
6
5
Nitrite [NO2-] en g. mL-1
4
3 2,04
2
1 0,1 0,15
0
Norme E.S.M E.R.A
Figure 25. Courbe des nitrites des deux eaux différentes et avec de la norme de potabilité
Malagasy
D’après la formule :
[NO3-] 1= 2, 8 ×4, 43
43
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
[NO3-] 2 = 5, 5 × 4, 43
La teneur en nitrates enregistrées dans les eaux étudiées est inférieure à la teneur
suggérée par les normes Malgaches 50 mg. L-1. Ce qui indique que les eaux étudiées ne sont
pas assujetties à un risque de pollution par les nitrates.
60
50
Nitrate [NO3-] en mg.L-1
50
40
30 24,36
20 12,4
10
0
Norme E.S.M E.R.A
Figure 26. Courbe des nitrates des eaux différentes et de la norme de potabilité Malagasy
III.2.7. Mesure d’Ammonium NH4+
Les résultats d’analyses effectuées montrent que la teneur en ammonium de deux
sources est faible, la teneur en NH4+de la source 1 (E.S.M) est de 0,09 mg. L-1 et de la
source 2 (E.R.A) est 0,33 mg. L-1. Aucune de ces valeurs ne dépasse la norme proposée par la
recommandation Malgache qui est de 0,5 mg. L-1. Il représente néanmoins un risque potentiel
majeur notamment en présence des valeurs de pH et de température élevées.
44
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
0,7
0,3
0,2 0,09
0,1
0
-0,1 Norme E.R.A E.S.M
Figure 27. Courbe d’ammonium des deux eaux différentes et de la norme de potabilité
Malagasy
𝑚
[Cl-] =
𝑉 (𝐴𝑔𝑁𝑂3 )
𝑚
[Cl-] =
𝑉 (𝐾2 𝐶𝑟𝑂4 )
Or le nombre de mole du Chlore est égale 1. Donc, la masse du Chlore est égale masse
molaire du Chlore.
20 gouttes → 2 mL
18 gouttes → X
2 𝑚𝐿∗18 𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
X= 20 𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
X=1,3 mL d’Antsakombiny
45
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
35,5
AN : [Cl -] =
1,8
35,5
[Cl -] =
1,3
D’après les résultats obtenus, les teneurs de l’eau brute en chlorure de deux sources sont :
L’eau contient presque toujours des chlorures mais en proportion très variables. Leur
teneur augmente généralement avec le degré de minéralisation de l’eau. Les teneurs calculées
sont inférieures à la norme de potabilité (250 mg. L-1) dans les points de prélèvement
250
Concentration de Chlorure
250
200
en g. mL-1
150
100
27,31
50 19,72
0
Norme E.S.M E.R.A
.
Figure 28. Histogramme de la concentration de chlorure des eaux analysées pour AgNO3
Pour K2CrO4 de l’eau Manarintsoa et d’Antsakombiny sont 5 gouttes
m
[Cl-] =
V (K2 CrO4 )
Avec 20 gouttes → 2 mL
5 gouttes → Y
2𝑚𝐿 ∗20𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
Y= 20 𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
Y= 0,5 mL
46
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
35.5
[Cl-]=
0.5
Pour le EDTA = 10 mL
Formule générale :
TH (mL) = VT - VC
AN : TH (mL) = 10 - 6,5
TH (mL) = 10 - 1,85
Norme : TH < 50
47
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
50
Titre hydrométrique en
50
40
30
mg.L-1
20 8,15 3,5
10
0
Application littérale
(TH Ca) mL = VT – VC
Application numérique
20 gouttes → 2 mL
9 gouttes → Z
2𝑚𝐿 ∗9𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
X= 20 𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
Z = 0, 9 mL
48
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
TAC (°f) = V (H2SO4 ; N/50) x 10
20 gouttes → 2 mL
10 gouttes → K
2𝑚𝐿 ∗10𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
K= 20 𝑔𝑜𝑢𝑡𝑡𝑒𝑠
K = 1 mL
TAC (°f) = 1x 10
On remarque que la teneur en TAC des échantillons à analyser est forte. Ainsi, les
valeurs de TAC obtenues indiquent la concentration des ions hydroxyle (OH-), carbonate
(CO32-) et des ions hydrogénocarbonates (HCO3-). Les valeurs de TAC de la source 1(E.S.M)
valent 9 °f et respectivement 10 °f pour la source 2 (E.R.A). Néanmoins, les valeurs de TAC
enregistrées dans les échantillons sont supérieures à la norme Malagasy (5,80 °f).
MO (mg. L-1) = 8, 7 – 1, 1
MO (mg. L-1) = 7, 1 – 1, 1
Lors de notre analyse sur les deux échantillons, les résultats trouvés sur les valeurs des
matières organiques sont :
Par rapport à la norme, la teneur en matière organique des deux sources est largement
supérieure à cause de la dégradation et de la pollution du milieu environnant. L’augmentation
des matières organiques favorisent l’existence des germes pathogènes
49
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
7,6
8
7 6
Matière organique en mg.L-1 6
5
4
3
2
2
1
0
Norme(MO) E.S.M(MO) E.R.A(MO)
Figure 30. Histogramme de titrage des matières organiques des eaux des 2 sources analysées
La présence de fer dans la source 2 (E.R.A) est liée à la turbidité élevée de l’eau crée
par la turbulence riche en matière en suspension composée de latérite riche en fer. Nous
constatons que la source 2 est au-dessus de la norme requise, ce n’est pas une contre-
indication pour la santé mais peut avoir une influence sur la saveur de cette eau. Pour la
source 1 (E.S.M), elle respecte la norme inférieure à 0,5 mg. L-1 donc cette eau brute contre
une trace de fer est acceptable.
50
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Concentration de fer [Fe2+] en
1
1
0,8
mg.L-1
0,6 0,5
0,4
0,2 0,05
0
Norme E.S.M E.R.A
Figure 31. Histogramme de la concentration en fer des eaux des 2 sources analysées
51
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 9. Résultats des analyses des paramètres physico-chimiques de l’eau de rivière
d’Antsakombiny et de l’eau souterraine de Manarintsoa
Température 25 ,5 27 °C <25
pH 7 7,2 6,5-9
TA 0 0 °f 0,00
TAC 9 10 °f <5,80
AgNO3
K2CrO4
CaCO3
CaCO3
52
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
III.4. Résultats des analyses microbiologiques avant traitement
III.4.1. Dénombrement des germes
Après incubation des boites de Pétri à la température et aux temps convenables, le
dénombrement des germes se fait par comptage des colonies caractéristiques qui se
développent à l’intérieur et à la surface des milieux de culture pour la méthode de filtration
sur membrane.
Tableau 10. Nombre des Entérocoques intestinaux sur milieu Slaneltz et Bartley (SB)
Echantillons d’eaux
Norme selon OMS
Dénombrement et recherche Antsakombiny Manarintsoa
(UFC. mL-1)
(E.N.T.M) (E.N.T.A)
Figure 32. Isolement des E.I sur milieu SB (E.N.T.M) et (E.N.T.A)
53
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 11. Nombre des Coliformes totaux sur milieu m-Endo
Echantillons d’eaux
Norme selon OMS
Dénombrement et recherche Antsakombiny Manarintsoa
(UFC. mL-1)
E.N.T.M E.N.T.A
Figure 33. Isolement des C.T sur milieu m-Endo (E.N.T.M) et (E.N.T.A)
Echantillons d’eaux
Norme selon OMS
Dénombrement et recherche Antsakombiny Manarintsoa
(UFC. mL-1)
Figure 34. Isolement des C.F sur milieu m-Endo (E.N.T.M) et (E.N.T.A)
54
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
III.4.5. Dénombrement des Germes totaux
Les Germes totaux se présentent sous forme de colonies grenat sur le milieu Nutrient
agar. Les résultats de dénombrement des germes totaux sont résumés dans le tableau suivant.
Tableau 13. Nombre des Germes totaux sur milieu Nutrient agar
Echantillons d’eaux
Norme selon OMS
Dénombrement et recherche Antsakombiny Manarintsoa
(UFC. mL-1)
Figure 35. Isolement des G.T sur milieu Nutrient agar (E.N.T.M) et (E.N.T.A)
III.4.6. Dénombrement des Clostridiums sulfito-réducteurs
Les spores de bactéries anaérobies Sulfito-réductrices forment en anaérobiose des
colonies caractéristiques noires entourées d’un halo noir dans le milieu TSC. Les résultats de
dénombrement des spores de bactéries anaérobies Sulfito-réductrices sont montrés sur le
tableau suivant.
Tableau 14. Nombre des Clostridiums sulfito-réducteurs sur milieu TSC
Echantillons d’eaux
Norme selon OMS
Dénombrement et recherche Antsakombiny Manarintsoa
(UFC. mL-1)
55
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
(E.N.T.M) (E.N.T.A)
Figure 36. Isolement des Clostridiums sulfito-réducteurs sur milieu TSC
Remarques :
➢ Tous les paramètres microbiologiques des deux échantillons d’eaux analysées
(Antsakombiny et Manarintsoa) sont en dehors des normes fixé par OMS ; Donc elles
ne sont pas potables, elles ont besoin des traitements approfondis de manière
importante, en particulier ses deux sources sont mal protégées, se contaminent par des
eaux d'infiltration.
➢ Ces résultats nous montrent que les teneurs en germes totaux, entérocoques
intestinaux, coliformes totaux, coliformes fécaux et les clostridiums sulfito-réducteurs
de toutes les deux sources d’eau (Antsakombiny et Manarintsoa) des échantillons
restent toutes fois ne pas conformes aux normes prescrites par la réglementation
internationale de l’OMS.
➢ La consommation de ces eaux engendre des risques graves pour les consommateurs.
III.5. Discussions
Le tableau 14 représente les résultats de dénombrement des entérocoques intestinaux
(EI), coliformes totaux (CT), coliformes fécaux (CF), germes totaux (GT) et clostridiums
sulfito-réducteurs (CSR) pour les deux sources d’eaux.
56
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 15. Résultats récapitulatifs d’analyse bactériologique des eaux d’Antsakombiny et
de Manarintsoa avant traitement
Echantillons d’eaux
Dénombrement et
recherche Antsakombiny Manarintsoa Normes selon OMS
Entérocoques
91 200 0
Intestinaux (UFC. 100
mL-1)
Coliformes totaux
15 32 0
(UFC. 100 mL-1)
Coliformes fécaux
4 6 0
(UFC. 100 mL-1)
Germes totaux
132 295 0
(UFC. 100 mL-1)
Clostridiums sulfito-
2 2 <2
réducteurs (UFC. 20 mL-1)
57
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
niveau des Fokontany Antsakombiny et Manarintsoa, la défécation à l’air libre est presque
généralisée. De plus, l’élevage est de type intensif et les eaux de rivière d’Antsakombiny et
souterraine de Manarintsoa sont utilisés à diverses fins (consommation, lessive, toilette,
élevage, agriculture, etc.).
Tous les échantillons d’eaux sont positifs aux entérocoques intestinaux et au
clostridium sulfIto-réducteurs. Ils ont dépassé la norme de zéro germe par 100 mL et 2
germes par 20 mL respectivement ; Cette contamination est due aux excréments des animaux,
à la proximité des villageois d’habitation, et à cause de diverses activités humaines autour des
deux sources. De plus, les animaux sauvages (par exemple les oiseaux) et les excréments de
bétail en divagation dans le site constituent les plus importantes sources de contamination.
Quand il pleut, ces matières sont dissoutes puis charriées vers les sources d’eaux.
Ces résultats nous ont permis de conclure que les facteurs environnementaux de la
rivière et de l’eau souterraine ont un grand impact sur la qualité bactériologique des eaux des
deux sources ainsi que sur leur potabilité.
Par conséquent, la pollution microbienne de l’eau peut entraîner des maladies graves
auprès de la population qui l’utilise et qui la consomme. Des mesures d’hygiène et
d’assainissement devraient donc être prises dans les meilleurs délais.
III.6. Résultats des analyses microbiologiques des deux sources d’eau après traitement
Ce tableau montre les résultats après traitement de deux sources d’eau à analyser
(Antsakombiny et Manarintsoa).
58
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Tableau 16. Analyses microbiologiques des deux sources d’eau après traitement
Echantillons d’eaux
Dénombrement et Normes selon OMS
recherche Manarintsoa Antsakombiny
Entérocoques
1 0 0
Intestinaux (UFC. 100 mL-1)
Coliformes totaux
1 0 0
(UFC. 100 mL-1)
Coliformes fécaux
0 0 0
(UFC. 100 mL-1)
Germes totaux
0 0 0
(UFC. 100 mL-1)
Clostridiums sulfito-
2 1 <2
-1
réducteurs (UFC. 20 mL )
M A
1 1
UFC mL-1
UFC.mL-1
0,8
0,6
0,5 0,4
0,2
0 0
Figure 37. Histogramme des résultats d’analyses microbiologiques des deux sources d’eau
après traitement
D’après les résultats d’analyses microbiologiques, les deux sources ne renferment pas
de germe de contamination ou de germe pathogène, ce qui confirme que les éléments
recherchés respectent les normes par le Décret n° 2004-635 Ministère d’Environnement et
Microbiologique du 15 Juin 2004 relatifs aux normes de potabilité malgache.
Selon le UFC 100 mL-1 et UFC 20 mL-1, les résultats des paramètres d’analyses des
eaux sont conformes aux normes. Donc, ces eaux répondent exactement à la recommandation
internationale de l’eau destinée à la consommation humaine.
59
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Du point de vue physique, l’eau souterraine Manarintsoa (source 1) est agréable goût
car elle ne présente ni de couleur, ni odeur et ni aspect, par contre l’eau de rivière
Antsakombiny (source 2) présente une odeur désagréable, cette odeur est un signe de
pollution et un goût salé et âcre, c’est une eau magnésienne.
Ces deux sources d’eau sont turbides parce qu’elles présentent un excès de turbidité
c’est-à dire qu’elles ne répondent pas à la norme de potabilité Malagasy. Donc, elles sont
nécessaires de débarrasser des substances minérales et organiques dont la présence ou l’excès
présenterait un risque pour la santé des consommateurs. Ainsi que la température est
supérieure à la norme 25 °C par contre le pH et la conductivité répondent à la norme.
Du côté chimique, ces deux sources révèlent la présence des nitrites, des nitrates, le
fer, la matière organique. L’existence de ces éléments traduit la pollution chimique des
sources étudiées. Cette situation pourrait s’expliquer par le faible niveau de l’assainissement
et de l’hygiène public dans ce Fokontany. Les teneurs en ion calcium et ion chlorure
conforment à la norme.
D’après les résultats obtenus, les deux sources d’eau montrent des mauvaises qualités
pour la consommation directe mais ces sources sont aptes pour produire de bonne eau potable.
Du côté microbiologique, ces eaux analysées sont salies par les germes de
contamination fécale. Donc, elles ne peuvent pas être consommées. Le danger de cette
pollution chimique et bactériologique forme une menace aux habitants.
Afin d’éviter tous les risques sanitaires lors de la consommation de ces eaux et pour
maîtriser cette pollution, elle serait judicieuse d’entreprendre les démarches suivantes : faire
un suivi périodique quantitatif et qualitatif des nappes par la mise en place d’un réseau de
piézomètres, sensibiliser les populations, améliorer les traitements d’eau de rivière
Antsakombiny et de souterraine Manarintsoa avant de consommer.
Les microbiologiques montrent que les eaux analysées sont fortement chargées en
bactéries. Cependant, le traitement de ces eaux a permis un abattement compris entre 44,44 %
60
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
et 97,08 % pour la charge des coliformes fécaux, des entérocoques, des spores des bactéries
sulfito-réductrices entre l’entrée et la sortie de la station. La détection des espèces pathogènes
dans les eaux salées et les eaux douches traitées est probablement liée à la résistance de ces
espèces au processus d’épuration.
61
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
RECOMMANDATIONS
Dans cette analyse, l’eau n’est pas propre, donc nous donnons les solutions et les
techniques plus simples pour améliorer la qualité des eaux.
A court terme, il faut sensibiliser les populations et les inciter à traiter l’eau avant
consommation et à les éduquer en matière d’hygiène et assainissement :
-Désinfection par le soleil : en exposant l’eau (dans une bouteille, un verre, un sac
plastique propre et clair) à la lumière du soleil pendant 5 heures, la radiation ultraviolette de la
lumière du soleil détruit la plupart des germes pathogènes (exposition minimale au soleil
1heure avant de boire l’eau)
-Utilisation de sur’ eau (une solution d’hypochlorite de sodium 1,64 %). Elle est
présentée généralement dans les épiceries sous forme d’un flacon de 150 mL). Cette solution
a un pouvoir désinfectant grâce à l’hypochlorite de sodium qui permet d’éliminer les bactéries
contenues dans les eaux afin de la rendre potable du point de vue microbiologique.
62
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
BERNE F., Les traitements des eaux dans l’industrie pétrolière, Edition TECHNIP,1972., p
17-20.
BREMOND R., VUICHARD R. Paramètres de la qualité des eaux, OSPEPE, Paris 1973.
Elmund, Edberg , Contrôle des paramètres dans eau, 1999 & 2000
Gleeson et Gray ; Edberg, Analyse des paramètres microbiologiques de l’eau, 1997 & 2000.
63
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Hawa SAMAKE : Analyse Physico-chimique et Bactériologique au L.N.S. des eaux de
consommation de la ville de Bamako durant la période 2000 & 2001.
Ing MSC, Check TANIDIA, Directeur général du CREPA. Contrôle et suivi de la qualité des
eaux usées protocole de détermination des paramètres physico-chimiques, janvier, 2007, p 2.
JEAN C. B., Contrôle des eaux douces et de Consommation humaine, Edition Technologie
Ingénieure, 1983., p. 2 – 8.
MIZI Abdelkader, Traitement des eaux de rejets d’une raffinerie des corps gras région de
Bejaia et valorisation de déchet oléicoles, 2006, p 26, 27.
RODIER J., L’analyse de l’eau, Eaux naturelles, Eaux résiduaires et Eaux de mer, 7ème
édition, Dunod, Paris 1984.
64
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
TREGOR SOLIDARITE NIGER, Contrôle bactériologique de la potabilité des eau1999 ,
p :3.
65
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
(W 1) : Http://www.lenntech.fr/ Norme de potabilité Malagasy (décret 2004-635 du 15 juin
2004), consulté le 14.03.2019
(W2) : Http://www.lenntech.fr/applications/potable/normes/normes-oms-eau-potable.htm
Consulté le 26.04.2018 ;
66
RANOMENDAZA Violain Xavier Année d’Universitaire 2018-2019
Analyses physico-chimiques et microbiologiques de deux sources d’eau dans la ville de Diego-Suarez :(Manarintsoa et Antsakombiny)
E-mail : ranomendazaviolaixavier@gmail.com
Mots clé : eau de rivière Antsakombiny, eau souterraine Manarintsoa, analyse, paramètre,
physico-chimiques, bactériologiques et traitement.
RESUME
Les résultats des paramètres physico-chimiques sont obtenus ainsi à partir des mesures et des
analyses effectuées sur les différentes eaux prélevées, ont montré que les valeurs de la
turbidité ainsi que les fortes teneurs en nitrite et nitrate sont représentées l’argent principal à
fort impact sur la qualité des eaux à analyser.
Les résultats des paramètres microbiologiques sont chargés beaucoup les microbes dans les
deux sources d’eau étudier. Les paramètre physico-chimiques et microbiologiques sont restes
ne conformes pas aux normes Malagasy. Tandis que les eaux traitées analysées ont une
excellente qualité.