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Promotion : 2014
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Promotion : 2014
REMERCIEMENTS
C e mémoire n’aurait pu avoir lieu sans l’Amour et la Grâce de DIEU. Nous tenons
donc à remercier DIEU qui nous a donné la santé et la force pour aller au bout
de ce travail.
Nous adressons également nos vifs et profonds remerciements aux personnes suivantes :
I
qu’au personnel du laboratoire du Génie Chimique et du Bloc technique Ankatso et
Vontovorona et tous les personnel; plus particulièrement à Monsieur Landry ainsi qu’à
Monsieur RAKOTONIAINA René, Chef Laboratoire Sol et Fondation au Laboratoire National
des Travaux Publics et du Bâtiment; pour nous avoir permis d’effectuer la réalisation du dit
mémoire et pour nous avoir instruit promptement sur les règlements de base dans un laboratoire
ainsi que pour nous avoir généreusement offert ses nombreuses connaissances.
Un grand merci à mes parents qui m’a soutenu financièrement et moralement durant mes
années d’étude et surtout pour l’accomplissement de ce travail.
Enfin, je ne saurais oublier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
mémoire.
MERCI !
II
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
ANNEXES
III
LISTE DES ACRONYMES
ABREVIATIONS :
CBR : Californian Bearing Ratio
DEA : Diplôme d’Etude Approfondie
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
LNTPB : Laboratoire National des Travaux Publics et Bâtiments
MO : Matière Organique
UNESCO : United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization
NOTATIONS :
C : Concentration
e : Indice de vide
E : Module d’Young
γ : Masse humide spécifique
γd : Masse sèche spécifique
γs : Masse spécifique
γdopt : Densité sèche optimale Proctor
ρ : Masse volumique
ρlat : Masse volumique de la latérite
i : Intensité de latérisation
IP : Indice de plasticité
Ic : Indice de consistance
Ki: Coefficient des latérites selon MARTIN et DOYEN
LR : Limite de retrait
Mlat : Masse de latérite
n : Porosité
R [%] : Retrait
Rc: Résistance à l’écrasement ou à la compression
Rt : Résistance à la traction
IV
TEM Témoin
V : Volume
Vlat: Volume de la latérite
Wopt : Teneur en eau optimale
WL : Limite de liquidité
WP : Limite de plasticité
W : Teneur en eau
UNITES :
°C : Degré Celsius
g : gramme
J: Jour
Mm : milimètre
mn : Minute
m : Masse
% : Pourcentage
MPa : Méga Pascal
μm : Micromètre
V
LISTE DES TABLEAUX
VI
Tableau 31 : Résistance à la compression sèche ...................................................................... 73
Tableau 32 : Résistance à la compression humide ................................................................... 75
Tableau 33 : Résistance à la traction ........................................................................................ 77
Tableau 34 : Résultats de la résistance à la flexion sèche au 7ème jour .................................... 78
Tableau 35 : Etude comparative ............................................................................................... 80
VII
LISTE DES FIGURES
VII
LISTE DES PHOTOS
VIII
ESSAI DE FABRICATION DE BRIQUE EN TERRE COMPRESSEE RENFORCEE PAR DES FIBRES DE BAMBOU
L e développement durable se repose sur une connaissance approfondie du monde qui nous
entoure. Dans cette recherche de connaissance, la possibilité d’obtenir des informations est
essentielle. C’est dans ce cadre que l’initiative a été prise pour effectuer des études sur des
matériaux dit « locaux » pour améliorer le comportement mécanique des sols notamment
la stabilité et la durabilité (permanence) dans le temps en ajoutant des fibres végétales.
L’objectif de ce mémoire est de montrer que les fibres végétales en particulier les fibres
de bambou ont un apport dans la résistance des sols que ce soit dans le domaine de
la construction, que de celui des routes. Pour atteindre cet objectif un grand nombre de BTC
stabilisées sera confectionné avec deux stabilisants en utilisant différents proportion puis sera
testé à la compression à sept jours pour déterminer leurs résistances.
Ce mémoire est structuré en deux parties principales. La première est une synthèse
bibliographique, qui s’intéressera au bloc de terre compressée, à leur stabilisation avec
des éléments tels le ciment, la chaux et l’utilisation des fibres végétales et minéraux.
Nous présenterons dans la deuxième partie les matériels et méthodes mis en œuvre pour mener
à bien notre étude. Cette partie comprend la présentation des matières premières utilisées.
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I.2.1. Le pisé :
Le pisé est un mur de terre argileuse compressée dans des coffrages, à l'aide des pieds ou
à l'aide d'une dameuse.
Figure 1 : Pisé
La bauge est un système de construction monolithique en terre crue empilée. La terre est
dans un état plastique, généralement mélangée à des fibres (végétales ou animales). Les surfaces
verticales sont dressées par découpe après un court temps de séchage, alors que le matériau n'est
pas trop dur.
Un mur de bauge se façonne en déposant de la terre crue mêlée à de la paille, cette dernière
permettant d'améliorer sa cohésion et sa résistance. C'est un mur porteur.
En termes de maçonnerie, la bauge peut aussi désigner un mortier de terre. Composé de terre
franche (au sens de terre argileuse) ou d'argile, de paille hachée ou de foin, ou même de l'un et
de l'autre, il servait à faire l'aire (la chape) sur les planchers, ou le hourdage (remplissage) entre
les poteaux des cloisons.
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Figure 2 : Bauge
I.2.3. Le torchis :
Le torchis est un mélange de terre argileuse (à 30% d’argile) et de paille sèche (10cm) ou
bien de fibres végétales coulé entre des banches, du sable 0/4.
La pâte obtenue doit être montée entre les éléments d'une structure en bois ou en brique
(à la main ou à la truelle) et doté d'une armature interne (planchettes, branches). Cette technique
est surtout utilisée pour les maisons à colombage.
Figure 3 : Torchis
Il est souple et s'adapte aux mouvements de la structure dont il comble les espaces pour
former un joint avec le matériau qu'il jouxte lorsqu'il est humide.
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Le torchis n'est pas attaqué par les insectes et les rongeurs, ce qui en fait une matière
naturellement intéressante pour l'environnement.
Enfin, il assure une bonne isolation thermique grâce à l'importante quantité de paille
présente dans le mélange.
La brique d'adobe est un mélange d'argile, d'eau et de débris végétaux comme de la paille,
des copeaux de bois, de la sciure, du chanvre ou encore des poils d'animaux.
Les briques d'adobe sont coulées dans un cadre ouvert, un rectangle dont les dimensions
sont en général de 10x25x36 cm bien que l'on rencontre d'autres tailles. Le moule est retiré, et
la brique est mise à sécher quelques heures, puis elles sont tournées sur leur tranche pour
terminer le séchage. Lors du séchage, les briques peuvent être placées à l'ombre pour éviter
l'apparition de fissures.
Les structures montées en adobe peuvent inclure des renforts de bois, qui peuvent
également servir d'amélioration de l'isolation.
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[1], [2],
II.1. Latérite
II.1.1. Définition :
Le mot latérite vient du nom latin « later » qui signifie brique. BUCHAMAN en 1807
le décrit comme étant un matériau ferrugineux utilisé dans la construction. [9]
L’ancienne définition basée sur le rapport SiO2 / Al2O3 < 1,33 s’est longtemps imposée;
quoique souvent contestée. Et selon MUKERJI les latérites sont des terres très altérées qui
contiennent des proportions importantes mais très variables d’oxyde de fer et d’aluminium,
ainsi que du quartz et d’autres minéraux. [9]
II.1.2. Intensité de latérisation
On peut classer les latérites selon l’intensité de latérisation notée i exprimée par la
relation suivante :
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L’utilisation des latérites en tant que matériau dans le domaine de construction, la latérite
est utilisée comme brique mais ayant un faible pourcentage en liant.
II.1.5.1. Agriculture :
La latérite peut être utilisée comme engrais grâce à sa faculté de libérer rapidement les
éléments nutritifs pour le sol. Elle a aussi une grande capacité d’emmagasiner l’eau et les
éléments fertilisants.
II.1.5.2. Métallurgie :
Des nombreux métaux rares et nobles peuvent être extrais des latérites tels : l’aluminium,
le chrome, le magnésium, le mercure, le titane. La latérite peut aussi être utilisée dans la
fabrication des moules de fonderie, comme filler additif dans la fabrication des métaux, résines,
plastiques.
II.1.5.3. Céramique :
La latérite peut servir à la fabrication des briques réfractaires, des carreaux, ou même de
poterie où la couleur à une importance primordiale et à la synthétisation des zéolites.
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II.1.5.4. La construction :
L’abondance des latérites dans les zones tropicales rend nécessaire leur utilisation dans
la construction routière. Elles sont aussi efficacement usées en couche de base qu’en couche de
fondation :
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[2], [6]
La stabilisation de la terre a été pratiquée très longtemps, mais malgré cela, la stabilité
n’est toujours exacte et que l’on ne connait pas jusqu’à ce jour de stabilisation miracle.
Stabiliser la terre c’est modifier la terre locale pour qu’elle convienne en mieux aux
exigences c'est-à-dire modifier les propriétés d’un système terre-eau-air pour obtenir les
propriétés permanentes compatibles avec une application donnée.
II.2.1. Objectifs
réduire les volumes des vides entre les particules, c'est-à-dire agir sur la porosité ;
Colmater les vides qui ne peuvent être supprimés, c'est-à-dire agir sur la perméabilité;
Améliorer les liens entre les particules, c'est-à-dire agir sur la résistance mécanique.
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Il y a trois façons possibles de stabiliser la latérite. Ces trois procédés peuvent être
appliqués ou en général couplés :
Cette technique consiste à modifier les propriétés de la terre en intervenant sur sa structure
: c'est-à-dire le compactage de la terre qui modifie sa densité, sa compressibilité, sa perméabilité
et sa porosité.
Les propriétés d’une terre peuvent être modifiées en intervenant sur la texture : mélange
contrôlé des fractions des grains différents. La stabilisation physique s’obtient soit par le
traitement thermique, par déshydratation ou soit par traitement électrique qui favorise un
drainage de la terre lui conférant des nouvelles qualités structurales.
La terre est additionnée à d’autres matériaux ou produits chimiques qui modifient ses
propriétés. Les modifications résultent de réactions physico-chimiques entre les constituants
actifs de la terre et les matériaux entraînent la formation des nouvelles phases au sein de la
texture et l’enrobage matériaux des grains.
Les stabilisants sont des matériaux qui sont souvent des liants permettant l’amélioration
des performances physico-mécanique des terres. Toutefois, le principe de stabilisation peut
avoir selon les types des stabilisants utilisés.
Ces sont des produits chimiques d’origine organique ayant des caractères chimiques
susceptible de modifier ou d’agir sur le matériau à stabiliser. Ils sont souvent des liants
hydrocarbonés, mais aussi, certaines substances naturelles ou artificielles d’origine organique
peuvent jouer le rôle de stabilisant organique.
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Depuis des années, le plus utilisée est les bitumes dont leur utilisation est surtout basée
sur les revêtement des chaussées pour leur permettre d’avoir une bonne tenue vis-à-vis des
passages et de l’action de l’eau.
D’une manière générale, l’argile est une matière première susceptible de donner, une fois
avec l’eau, des pates plastiques à l’origine des produits en terre cuite. C’est l’un des matériaux
plus anciennetés utilisés en céramique depuis la haute antiquité et par toutes les civilisations.
L’argile est composée, en générale, par une large part de silice, d’aluminium plus ou
moins hydraté. Ces composants sont l’oxyde d’alumine (environ 40%), l’oxyde de silice
(environ 46%) et l’eau (environ 14%)
La kaolinite (Si2O5Al2(OH)4), la montmorillonite et l’illite constituent les minéraux les
plus abondants dans les argiles.
Les argiles ont des propriétés et caractéristiques variés.
Le domaine d’utilisation de l’argile est large (industrie pharmaceutique, en céramique).
L’utilisation des argiles pour la stabilisation des sols, dans le domaine des matériaux est
due à leur faculté à modifier les propriétés physico-chimiques des minéraux par des réactions
de neutralisation électrique.
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[3], [8]
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Mais malgré cela la stabilisation n’est toujours pas une science exacte. Les méthodes de
stabilisation les plus connues et les plus pratiquées sont : la densification des terres par
compression, l’armature de fibres, l’ajout de ciment, de chaux ou de bitume.
III.1.2.1. Le Ciment :
III.1.2.2. La Chaux :
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De la nature des minéraux argileux et sont bons avec ceux riches en silicates d’alumine,
en hydroxydes de fer. Les pouzzolanes naturelles réagissent vite et bien avec la chaux. Il faut
que la terre ne contienne pas plus de 20% de matières organiques peuvent être stabilisées à la
chaux car ces dernières peuvent bloquer les échanges ioniques dans les terres argileuses sans
pour autant bloquer la réaction. Les résultats varient en fonction pouzzolanique.
La stabilisation par les fibres a été longtemps utilisée notamment celle fait à base de paille.
Cette méthode de stabilisation est intéressante car elle est adaptable à différents modes de mise
en œuvre de la terre, à l’état liquide ou plastique et même par compression. Les fibres sont
principalement employées pour la confection de blocs moulés par pétrissage, avec des terres
plutôt argileuses présentant souvent un important retrait.
Accélérer le séchage grâce à un drainage de l’humidité vers l’extérieur par les canaux
des fibres. Inversement, la présence de fibres augmente l’absorption en présence d’eau.
Augmenter la résistance à la traction ; sans doute le plus grand intérêt des fibres.
En résistance à la compression à sec, l’ajout de fibres telles que les pailles permet une
augmentation de la résistance d’au moins 15% par rapport à la résistance initiale du matériau
sans fibres. Très exceptionnellement, les fibres n’améliorent guère cette résistance à la
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compression, dans le cas d’un matériau trop sableux par exemple. Les blocs stabilisés aux
fibres peuvent subir une grande déformation car ils absorbent une quantité d’énergie appliquée
assez élevée. Ceci rend leur emploi particulièrement intéressant dans les zones à risques
sismiques. L’ajout de fibres modifie fondamentalement le comportement des blocs au-delà du
point de rupture. Là où le matériau non renforcés se brise en morceaux, les blocs armés de fibres
restent d’une pièce et continuent à gagner en résistance à la compression souvent au-delà du
point de rupture des blocs non armés.
La résistance des blocs armés dépend de la qualité des fibres ajoutées mais il y a une
quantité optimale à ne pas dépasser. Car une quantité trop importante allège trop la masse
volumique : le nombre de point de contact entre les fibres et le terre, qui transmettent les
déformations, est alors très réduit, diminuant la résistance du bloc. On commence à obtenir
des résultats satisfaisants à partir d’un dosage à 4% en volume. Des quantités de 20 à 30 kg/ m3
sont très courantes. La paille est de préférence coupée en brins de 4 à 6 cm. Les meilleurs
résultats sont obtenus avec une distribution omnidirectionnelle des fibres dans la terre. De trop
longs brins, parallèle, ne donnent pas de bons résultats ainsi que la concentration des fibres en
des endroits spécifiques, ce qui peut arriver quand la quantité est trop élevée. Les fibres
peuvent être employées en combinaisons avec d’autres stabilisants, avec le ciment, la chaux
ou le bitume. Si l’on emploie de la paille et du bitume, Il faut d’abord ajouter à la terre le
bitume, bien mélanger les deux constituants puis ajouter la paille. Si l’on procède différemment,
la paille et le bitume risquent de s’agglomérer indépendamment de la terre. Les fibres inclues
dans la terre se conservent sans détérioration à condition que le matériau soit sec. Si le matériau
est en ambiance humide trop longtemps, il y a risque de putréfaction des fibres. En revanche,
une alternance de cycle de mouillage et de séchage ne contribue pas à dégrader les fibres du
moment qu’un séchage est assuré ; des analyses faites sur des matériaux très anciens (adobes
de l’Egypte pharaonique par exemple) le prouvent. Les fibres peuvent être attaquées par les
rongeurs et les insectes nuisibles, termites notamment, particulièrement lorsqu’elles sont
humides.
Il existe des critères d’utilisation applicables à des terres stabilisées aux fibres et aux
minéraux. Ceux-ci ont été élaborés dans les années 40 et résultent de très longues recherches
en laboratoire sur un très grand nombre d’échantillons. Cette connaissance de laboratoire fut
par la suite enrichie de l’expérience accumulée en pratique de construction. Ces critères ont été
depuis lors appliqués avec succès sur des milliers de réalisations. Mais ces critères, élaborés en
Allemagne, sont surtout applicable aux terres de ce territoire, de qualité silteuse à base de l’oess.
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[G], [I]
Suivant leur origine, les fibres sont classées en fibres naturelles et en fibres synthétiques.
Les fibres naturelles sont classées en 3 groupes : les fibres végétales, les fibres animales et les
fibres minérales.
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Peu d’ouvrages parlent de l’origine exacte du bambou. Mais on estime qu’il est
apparu à l’ère de l’Éocène et de l’Oligocène en même temps que la plupart des herbes
primitives environ il y a 60 millions d’années.
Règne : Plante ;
Sous-embranchement : Angiosperme ;
Classe : Liliopsida ;
Sous-classe : Commelinideae ;
Ordre : Cyperales ;
Famille : Poaceae (Gramineae) ;
Sous-famille : Bambusoidea ;
Tribu : Bambusae ;
Sous-tribus : Thamnocalaminae, Hickelinae ;
Genres : 60 à 90 genres
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Le bambou se répartit principalement entre les deux tropiques surtout en Asie du Sud-
Est. Il peut se trouver à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu’à 4000 m, à des
températures variant de -28 °C à 50 °C.
Madagascar compte plus d’espèces locales de bambous que l’Afrique entière. Des données
chiffrées ont estimé à 33, le nombre de ces espèces.
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Nombre d’espèces
Surface en Km2
Figure 8 : Nombres des espèces de bambou à Madagascar avec les différentes surfaces de
forêt cultivées
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Les fibres ;
Les tissus ;
La paroi cellulaire et les cellules.
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IV.2.3.2. Tissus :
Globalement, il y a plusieurs parties qui forment le tissu des hautes plantes ; mais
celui du bambou se compose de la manière suivante :
Sclérenchyme ;
Parenchyme ;
Système vasculaire ;
Tissu parenchymateux [12].
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Une étape est nécessaire au préalable avant toute transformation des fibres. Il s’agit de la
préparation du chaume de bambou. Ensuite, il y a deux choix possibles : le tissage ou bien le
défibrage proprement dit. Un aperçu de ces différentes étapes est présenté dans ce qui suit
d’autant que nous les aborderons plus en détail dans la partie expérimentale.
Elle touche toutes les étapes précédant l’extraction. Elle commence par le choix de
l’espèce du bambou à utiliser. Et dans la plupart des cas, c’est la base et le milieu du bambou
qui sont les plus utilisés [6].
Après avoir enlevé les zones contenant les nœuds et une très fine couche d’exoderme du
bambou, on débite des lamelles de 0,5 à 1,5 mm d’épaisseur et 10 mm de largeur. Une
immersion des fibres dans l’eau pendant 3jours permet de faciliter leurs extractions. Alors, de
légères frappes permettent de séparer les fibres. Les amas de fibre ainsi obtenus sont séparés
à l’aide d’un couteau aiguisé. Ce processus peut être répété.
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Plusieurs travaux ont été déjà réalisés pour le défibrage du bambou en utilisant des
produits chimiques. Cependant, ils sont moins précis et ont besoin d’être vérifiés par des
expériences. Un produit est presque commun à tous ces travaux, il s’agit de l’hydroxyde
de sodium.
D’autres produits chimiques sont aussi utilisés comme le HNO3 et le KClO3 couplés
avec d’autres appareils plus sophistiqués (régénérateur de cellulose).
Comme il a été déjà cité plus haut, les fibres possèdent une structure polylamelée.
Cette structure consiste en une alternance d’une épaisse et d’une mince couche de
microfibrilles orientées [H].
Les cellules d’un brin de fibre se composent de 3 à 4 couches épaisses et entre chaque
couche se trouve une couche mince. La paroi cellulaire de la gaine se compose seulement
d'une ou 2 couches fines. Une fibre de la gaine présente un taux de lignification plus élevé
qu’un brin de fibre et les couches minces plus que les couches épaisses. L’angle des
microfibrilles varie de 3 à 10°. Comme les couches épaisses ne possèdent pas la même
épaisseur, donc elles sont identifiées non pas par l’épaisseur, mais par l’angle des microfibrilles.
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ESSAI DE FABRICATION DE BRIQUE EN TERRE COMPRESSEE RENFORCEE PAR DES FIBRES DE BAMBOU
La plupart des plantes à fibres sont formées par des composants majoritaires et des
composants minoritaires. Dans le premier, on retrouve la cellulose, l’hémicellulose et la
lignine cires ; dans le second, la protéine, l’amidon, les extractibles par solvants organiques
et d’autres éléments inorganiques. La teneur de ces différents éléments dépend du type de
fibres. D’une manière générale, la fibre contient 60-80 % de cellulose, 5-20 % de lignine et une
humidité supérieure à 20 %
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ESSAI DE FABRICATION DE BRIQUE EN TERRE COMPRESSEE RENFORCEE PAR DES FIBRES DE BAMBOU
Pour la confection des BTC renforcées par des fibres de bambou, nous avons utilisés les
matières premières suivantes :
L’analyse chimique d’un matériau est essentielle afin de connaître les différents
constituants chimiques : les éléments majeurs (SiO2, Al2O3, Fe2O3, CaO), la teneur en SO3.
Les processus et les modes opératoires de l’analyse chimique sont détaillés en annexe,
mais nous ne présentons dans la suite que les principes de ces processus.
PRINCIPE :
L'essai consiste à déterminer la teneur en résidu insolubles (RI) et silice (SiO2) dans les
matériaux.
PRINCIPE :
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PRINCIPE :
L'essai consiste à déterminer la teneur en oxyde de fer (Fe2O3) dans les matériaux.
PRINCIPE :
PRINCIPE :
Pour déterminer la teneur en chaux libre, 1g d’échantillon est introduit dans un fuel jaugée
de 100ml, que l’on remplit ensuite par une solution d’eau sucrée à 10%. La solution est agitée
pendant 15 mn et filtrée sur filtre rapide ; on prélève 25cm3 de filtrat qui sont versés dans une
vase à précipiter, puis on ajoute quelque gouttes de phénolphtaléine et on titre par l’acide
sulfurique concentré 4.373 g/l jusqu’à un virage de la coloration rouge violacée vers incolore.
Le nombre de millimètres employé indique directement la teneur centésimale en chaux libre.
PRINCIPE :
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La perte au feu des échantillons est déterminée à 1050°C avec un temps de 1heure.
Mettre l’échantillon dans un creuset en platine soit P0 la masse totale, puis le mettre dans
l’étuve à 105°C puis 950°C.
PRINCIPE :
La teneur en MO d’un représente la masse des matières organiques qu’il contient. Elle est
définie par le rapport entra la masse du sol sec et la masse du sol après calcination (à 975°C)
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Elle est donnée par le rapport, exprimée en pourcentage, de la masse d’eau que le matériau
contient et la masse du matériau, après dessiccation à 105oC jusqu’à l’obtention d’une masse
constante.
La teneur en eau naturelle correspond à la totalité de la quantité d’eau interstitielle ainsi
qu’une partie de l’eau absorbée et d’une très faible quantité d’eau de constitution.
Elle permet aussi d’apprécier l’état dans lequel se trouve le sol, selon l’expression suivante
C’est aussi le rapport du volume occupé par l’eau au volume total des vides. Lorsque le
terrain est sec.
Si le terrain est saturé : SR =100%, c'est-à-dire lorsque l’eau baigne tous les vides du
squelette granulaire, SR = 1
On appelle la masse volumique d’un sol, la masse d’un volume de sol c'est-à-dire la
somme des masses des grains, de l’eau et de l’air que contient ce volume.
On définit également la masse volumique sèche qui est la masse de la matière sèche contenue
dans l’unité de volume, c'est-à-dire la masse des grains. Elle est exprimée par la formule
suivante :
RANDRIANARISOANASY Néhémson 32
ESSAI DE FABRICATION DE BRIQUE EN TERRE COMPRESSEE RENFORCEE PAR DES FIBRES DE BAMBOU
La surface spécifique d’un granulat est la surface totale développée par les grains en cm²,
dans un gramme de granulat. La méthode de détermination la plus utilisée est celle de BLAINE.
Cette méthode préconise l’utilisation d’un appareil appelé «perméabilimètre de BLAINE ».
Dans ce cas la surface spécifique est alors dénommée « surface spécifique de BLAINE ».
V.2.4.1. Principe :
Déterminer la quantité du matériau tel que le volume occupé réellement par la matière
solide soit égal à l’unité.
M2 : Masse de granulats ;
V: Volume de l’eau.
RANDRIANARISOANASY Néhémson 33
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V.2.5. Porosité :
La porosité, est le rapport du volume des vides : c'est-à-dire du volume occupé par l’air,
l’eau ou de deux fluides simultanément ; au volume total du sol.
Elle est donnée par l’expression suivante :
Avec : n : porosité ;
v : volume du vide ;
V : volume du matériau ;
p : porosité ;
Mh: Masse du matériau humide ;
Ms: Masse du matériau sec.
RANDRIANARISOANASY Néhémson 34
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Les analyses granulométriques ont été faites par la méthode classique de tamisage
complétée d’une sédimentométrie. C’est une méthode qui consiste à faire passer une masse bien
déterminée d’échantillon à travers une série de tamis de différents modules. Les refus sont
pesés. On en déduit les tamisats, on peut alors tracer la courbe représentant les tamisats cumulés
en fonction de l’ouverture des tamis.
BUT ET PRINCIPES :
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But
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée et
suivant un processus bien défini, un échantillon des matériaux à étudier. On détermine sa teneur
en eau et son masse volumique sèche après compactage. On répète plusieurs fois de suite
l’opération afin de faire évoluer la masse volumique des matériaux; ensuite on trace la courbe
représentative de la masse volumique sèche en fonction de la teneur en eau dont l’abscisse est
la teneur optimal de PROCTOR et l’ordonnée la masse volumique sèche optimale de
PROCTOR.
Le tableau suivant montre le test de compressibilité :
OPN OPM
Masse dame [g] 2.490 4.535
Diamètre de mouton [mm] 59 51
Hauteur de chute [mm] 305 452
Nombres des couches 03 05
Epaisseur/couche [cm] 0.4 2.5
Nombre coups/couches 56 56
Cet essai consiste à déterminer l’essai CBR. Il permet également de déterminer la valeur
du gonflement linéaire de l’éprouvette observé après immersion.
L’essai CBR après immersion est réalisé sur l’échantillon de sol compacté à l’énergie
Proctor modifié et immergés dans l’eau pendant 7 jours à 20°C.
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V.4.1. Retrait :
C’est la quantité d’eau absorbée par l’échantillon pendant un certain temps au cours de
séchage.
Le taux d’absorption d’eau de chaque produit est exprimé par la relation suivante :
[𝑀𝑠𝑎𝑡 − 𝑀𝑠]
𝑊𝑚 = ∗ 100
𝑀𝑠
Avec Msat : Masse de matériau saturé (tous les vides sont remplis d’eau)
Ms : Masse du matériau sec
V.4.3. Résistance à la compression :
Elle exprime la charge limitée par unité de surface à laquelle l’échantillon peut résister
sans être écrasée. Selon la relation suivante :
𝐹
𝑅𝑐 =
𝑆𝑏
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C’est la charge limitée par unité de section que l’échantillon peut supporter sans aucune
rupture.
Elle est déterminée à partir de la formule de la résistance à la compression selon la relation
suivante :
1
𝑅𝑡 = 𝑅
10 𝑐
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V.4.5.1. But :
V.4.5.2. Principe :
L’essai se fait sur l’éprouvette parallélépipédique reposant sur deux appuis parallèles A
et B ; on applique au milieu une charge F que l’on fait croître graduellement jusqu’à la rupture
qui se produit au milieu de l’éprouvette.
l (largeur) = 11 cm
L (longueur) = 22 cm
Eprouvette
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3.𝐹.𝐿
Rf =
2.𝑙.ℎ2
L’éprouvette est séchée à l’air libre pendant au moins 7 jours avant le test [15].
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V.5.1. Matériels :
Voici les différents matériels utilisés lors de la caractérisation physique des fibres de
bambou ainsi que leurs fonctions respectives récapitulées sous forme de tableaux : [4]
L’espèce est choisie plus particulièrement du fait du diamètre du chaume présentant alors
un taux de fibres élevé. Pour ce faire, on a choisi deux espèces qui sont :
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Le Bambusa vulgaris dont le diamètre intérieur est de 8cm avec une paroi d’épaisseur
2cm. Sa longueur peut atteindre 10m.
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On a choisi des chaumes matures dont l’âge est estimé à 3ans. Comme on l’a déjà vu
précédemment, la hauteur que nous avons utilisée est de l’ordre de 8 m à partir de la base qui
correspond à la base et au milieu du bambou.
Étant donné que les espèces sont du genre cespiteux, les tiges se trouvant à la
périphérie sont alors plus jeunes que celles se trouvant à l’intérieur de la touffe.
b - Le son :
Le premier sonne comme un corps creux ce qui indique que le bambou n’est pas
encore mature. On peut l’estimer à un an d’âge.
Pour distinguer la chair afin d’en déterminer la structure, on enlève l’épiderme avec une
machette. Un bambou âgé est caractérisé par des fibres bien évidentes de couleur rouge ; tandis
qu’un bambou peu âgé présente une couleur claire, blanche dont les fibres sont jaunes.
d - Gaine :
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Coupe :
Avec une hache, on coupe une tige de bambou. La coupe de la tige de bambou doit se
faire suivant une direction particulière dans le sens du fléchissement.
Elle ne doit pas se faire perpendiculairement aux fibres, mais doit être inclinée d’un
certain angle pour plus d’efficacité et pour éviter aux fibres de se fendre. On entaille le bambou
sur la partie concave, le reste de la coupe se fait dans la direction opposée. L’entaille est réalisée
à cet emplacement pour éviter qu’il ne se fende.
On a transporté le bambou
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Pour extraire les fibres, les processus suivants ont été suivis :
a - Préparation de l’entre-nœud :
Enlever l’épiderme du bambou, puis couper pour obtenir des lamelles ou plutôt
bâtonnets de dimensions choisis aléatoirement, qu’on expliquera plus bas, les deux
opérations peut être interverties ;
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Après avoir préparé la solution de soude d’une concentration spécifique, les bâtonnets
y sont ensuite immergés durant un temps bien déterminé.
V.5.2.3. Rinçage :
Cette opération est effectuée pour éliminer partiellement les excès de soude et pour
minimiser l’impact de l’hydroxyde de sodium sur les matériels métalliques et sur l’opérateur
surtout.
Le broyage par un marteau permet d’une part d’éliminer la soude résiduelle n’ayant
pas réagi et d’autre part de séparer les différents composants. Effectivement, une fois
pressés, la cellulose se présente sous forme de brins orangés et les autres éléments en jaune.
Et cela facilite beaucoup l’extraction.
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L’eau au même titre que la soude peut altérer la cohésion entre fibres et matrice. C’est
pourquoi un séchage soigné doit suivre le rinçage des fibres. Le séchage s’est fait à
l’air libre. Généralement, 36 heures suffisent pour sécher complètement les fibres.
V.5.6.1. Le but :
a - Préparation du chaume :
On a utilisé pour se faire des bambous fraichement coupés c’est-à dire après 2jours de
récolte. Les différentes étapes énoncées plus haut sont suivies jusqu’à l’obtention des bâtonnets
en ne prenant garde aux dimensions.
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Deux expériences ont été réalisées et la durée maximum est fixée à 20 heures en
s’intéressant au temps supérieur à 8 heures et les prélèvements ont été effectués toutes les 4
heures. Les buts principaux de ces expériences sont :
c - Expérience :
On utilise alors les masses de 6,6 g et 13,2 g pour l’obtention de solutions respectives de
200mL à 3 % et 6 %.
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d - Résultats :
e - Interprétation :
La différence de structures entre les fibres externes et internes induit des phénomènes non
négligeables sur l’imprégnation des fibres. La zone extérieure s’imprègne difficilement
rendant alors le broyage difficile et l’impossibilité d’en extraire la totalité des fibres.
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f - Conclusion
La concentration à laquelle il est possible d’extraire les fibres est de 3 %, mais avec un
broyage assez ardue. On va donc fixer cette concentration, séparer le processus de
l'extraction de la paroi externe et interne ; et essayer d’uniformiser les dimensions des
lamelles pour qu’elles soient les plus petites possible afin d’en faciliter l’imprégnation et
par conséquent l’extraction des fibres. Le temps optimal pour l’extraction s’en déduira
facilement.
Après broyage des bâtonnets, on a constaté que l’utilisation d’un peigne à cheveux
facilitait grandement la séparation des fibres avec les autres composantes.
REMARQUES GENERALES :
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Les résultats de l’analyse chimique élémentaire de l’échantillon de sol (S) sont donnés
dans le tableau suivant :
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Les propriétés physiques de l’échantillon (S) sont données dans le tableau n° suivant :
Paramètres Volumes
W% 3,41
γd [T/m3] 1,43
γs [T/m3] 2,78
PF 16,50
Avec : γd : Masse volumique ;
Γd : Masse spécifique.
26 0,315 96 24 76
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100
90
TAMISATS CUMULES [%]
80
70
60
50
40
34 31 29 26 24 20
MODULE AFNOR
La courbe granulométrique montre alors que les éléments grenus et des éléments fins sont
en quantité proportionnelle. Nous pouvons dire alors que l’échantillon (S) est constitué de sol
grenu avec fines.
Les valeurs des limites d’Atterberg de l’échantillon (S) sont montrées dans le tableau
suivant :
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D’après l’indice de plasticité obtenue, nous pouvons classer notre sol d’étude parmi les
sols peu plastiques.
La valeur de la densité sèche optimale γdopt et celle de la teneur en eau optimale Proctor
wopt% sont représentées sur le tableau et la figure suivants.
Mesure 1 2 3 4 5
W% 11 16 18 2 23
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Nous avons une courbe plus ou moins aplatie, donc, du point de vue compactage, le sol
est peu sensible à l’eau, parce qu’une variation assez grande de l’humidité influe peu sur la
densité sèche; d’où le sol est facile à compacter.
Nous disons aussi que cette masse volumique maximale assez, s’explique par la quantité
de fines (47,5%) dans l’échantillon.
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Nous pouvons dire que la latérite de Vontovorona est classée parmi les sols argileux et de
classe A-7-6 : (WL - 30) = 5,95% < IP = 11,60%
Notre sol d’étude est classé parmi les argiles peu plastiques (Ap), ce qui justifie son degré
de plasticité (peu plastique).
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On a effectué des pesées pour avoir une idée approximative sur la masse d’un brin de
fibre. Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :
Ceci montre que la masse des fibres extraites est non uniforme s’expliquant par des
diamètres variables vu que leurs longueurs (L= 10cm) sont pratiquement les mêmes.
Évaluer la masse volumique directement est ardue du fait du diamètre des fibres et
des vides. Ces configurations ne donneraient guère aux fibres une forme géométrique bien
définie afin de calculer le volume.
Nous avons utilisé les formules suivantes en prenant les masses exprimées en gramme et
les volumes (en cm3) :
𝑚𝑓
γf = 𝑉𝑓
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Pour l’espèce Dendrocalamus giganteus, les masses volumiques sont récapitulées dans
le tableau suivant :
Masse Masse
Masse de Masse Volume Masse Volume
Essai éprouvette volumique
l’éprouvette totale total fibre fibre
+ fibre [g/cm3]
N°1 78 78,4 127,5 49,5 0,4 0,4 1
N°2 78 79,6 127,3 46 1,6 1,3 1,23
N°3 77,8 79,6 127,9 50 1,8 1,7 1,06
γ = 1,10 g/cm3
Pour l’espèce Bambusa vulgaris, les masses volumiques sont récapitulées dans le tableau
suivant :
Masse Masse
Masse de Masse Volume Masse Volume
Essai éprouvette volumique
l’éprouvette totale total fibre fibre
+ fibre [g/cm3]
N°1 78 78,5 127,6 49,6 0,5 0,4 1,25
N°2 78,2 78,9 127,5 49,3 0,6 0.7 0,86
N°3 78,2 79,2 128,1 49,9 1 1 1
γ = 1,04 g/cm3
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Massz initiale sans Masse sèche après extraction [g] Rendement [%]
épiderme interne et Dendrocalamus Bambusa Dendrocalamus Bambusa
externe [g] giganteus vulgaris giganteus vulgaris
100 65 64 65 64
150 75 80 50 53
Le ciment que nous avons utilisé est le ciment LAFARGE type CEMI 42,5.
C’est le rapport entre les constituants acides et les constituants basiques contenus dans
le ciment.
i= 0,47
Comme i < 1, les constituants acides contenus dans le ciment sont inférieurs par rapport
aux constituants basiques.
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MC MS MA
93,64 1,63 1,58
C2 S = 2,87SiO2 – 0,75C3S
C3 A = 2,65Al2O3 – 1,69Fe2O3
C4AF = 3,04Fe2O3
Les caractéristiques mécaniques du ciment (C) sont récapitulées dans le tableau suivant :
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Les résultats des essais mécaniques du ciment (C) sont récapitulés dans le tableau suivant :
La classe vraie de résistance du ciment est FCE= 43,2MPa. Ce qui est très faible pour un
ciment de classe 42,5.
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Pendant les essais, nous avons noté pour les fibres de bambou comme suit :
VI.4.1.2. Le tamisage :
La latérite après avoir été broyée, est tamisée pour éliminer les particules grossières c'est-
à-dire les particules supérieures à la granulométrie voulue.
L’ouverture de tamis ne doit pas être supérieure à 0,25mm pour éviter l’usure prématurée
de la machine due aux éléments grossiers qui sont en général des grains de silice. Cependant,
la terre doit comporter une teneur en sable optimale.
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VI.4.1.3. Dosage :
a - Dosage volumétrique :
C’est une méthode plus simple et plus couramment utilisée. Pour ce faire, on dispose de
gabarits doseurs dans lesquels les volumes sont connus comme les brouettes, les seaux, ou dont
le débit est connu ou maitrisable comme les trémies
b - Dosage pondéral :
Dans cette méthode, on utilise des matériels de pesage qui doivent avoir une précision de
10 à 50g suivant la quantité pesée. Plus les quantités sont faibles, plus la balance devra être
précise. Il faut s’assurer de la fiabilité de l’opération, ainsi que son efficacité.
Le liant utilisé est de ciment LAFARGE CEMI 42,5 qui est encore à mélanger avec l’eau
pour faciliter le mélange et l’homogénéisation avec la matière première de base.
Cet étape est très complexe, puisque, d’une part l’efficacité de la fabrication dépend très
fortement de la quantité du ciment et la fibre à utiliser, et d’autre part les performances des
échantillons finis varient avec sa teneur.
Normalement, chaque liant devrait être accompagné d’indications qui déterminent son
domaine d’applicabilité, mais nous n’avons pas ces indications préliminaires.
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Comme il s’agit d’un travail de recherche, nous avons tenté de trouver la meilleure
proportion pour le stabilisant que nous avons utilisé.
Tem 1 100 0 0
E1 99,5 0 0,5
E2 98 2 0
E3 97,5 2 0,5
E4 97 2 1
E5 96 4 0
E6 95,5 4 0,5
E7 95 4 1
E8 94 6 0
E9 93,5 6 0,5
E10 93 6 1
VI.4.3. Le malaxage :
VI.4.4. Le moulage :
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VI.4.5. Le compactage
Pour compacter nos briquettes d’essais, nous avons deux moyens de compactage :
Le système est équipé d’une manivelle métallique permettant d’appliquer une pression
aux échantillons à comprimer.
L’avantage de cette méthode de compactage c’est qu’elle est très facile à mettre en œuvre
; mais l’inconvénient c’est que la pression exercée n’est pas constante.
Nous avons utilisé la Presse CBR. Les forces de pression que nous avons utilisées avec
cette presse hydraulique sont : 30 KN.
VI.4.8. Le démoulage :
Après avoir compacté la pâte, quel que soit le mode de compactage utilisé, on enlève le
fond du moule, et on pousse le piston pour faire sortir la briquette ainsi fabriquée. Ceci doit être
fait soigneusement et doucement en tenant centré le piston à travers le moule.
VI.4.9. Le séchage :
L’eau interstitielle ou eau libre : celle qui remplit les espaces libres entre les particules
et les pores. Son élimination demande généralement une énergie très basse. Dans les
interstices laissés vides, les particules se rapprochent et apparaît alors le phénomène de
retrait ;
L’eau géolitique : celle qui reste autour de chaque particule par l’effet des forces de
liaisons.
Pour son élimination, il faut une énergie supplémentaire pour vaincre les forces de liaison.
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L’intensité du séchage devrait être réglée en envoyant sur les pièces de l’air plus ou moins
saturé en humidité permettant ainsi d’éviter les risques de déformation due au retrait, en le
rendant homogène.
LATERITE
CIMENT LAFARGE
CEM I 42,5
FIBRE
E A U
DE BAMBOU
O P E R AT I O N D E
MALAXAGE
O P E R AT I O N D E
PRESSAGE
O P E R AT I O N D E
SECHAGE
BRIQUETTE
FINIE
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Pour chaque dosage, nous avons effectués 6 à 8 essais. Le nombre total des éprouvettes
conçues est montré dans le tableau suivant.
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𝑚
ρ=
𝑣
D’après les essais que nous avons effectués, nous avons les résultats dans le tableau suivants :
F1 F2
Essai
Masse [g] Volume [cm3] ρ [g/cm3] Masse [g] Volume [cm3] ρ [g/cm3]
Tem 1 4259.2 2420 1,76 4281,6 2419 1,77
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Nous avons remarqué que quelques soit le type de briques, les valeurs de leur masse
volumique sont très proches les unes des autres et même peu différentes de celle du sol
d’origine.
Les échantillons mélangés avec au ciment et des fibres de bambou selon les différentes
proportions subissent des essais Proctor Modifié afin de déterminer les valeurs des optimums
Proctor.
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γd 16,8
3
[KN/m ] 16,6
16,4
16,2
16
15,8
15,6
15,4
15,2
15
14,8
14,4 14,5 14,6 14,7 14,8 14,9 15 15,1 15,2
F1 F2 Wop [%]
D’après ces courbes, la teneur en eau augmente lorsque la densité optimale diminue. Nous
constatons que la fibre F2 de l’espèce Bambusa vulgaris influent beaucoup sur le comportement
du compactage dynamique du mélange par rapport à celles de l’autre espèce. Ce qui justifie la
faible valeur de la masse volumique des fibres de l’espèce Bambusa Vulgaris par rapport à
celles de l’autre espèce.
RANDRIANARISOANASY Néhémson 70
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VI.5.1.3. Retrait :
Par comparaison au brique témoin, les essais nous a donné des valeurs de retrait
supérieures, par contre, elles sont encore admissibles. Ensuite, après amélioration, nous avons
pu diminuer ces valeurs du retrait des briques.
Alors du point de vue retrait, nous disons que ces briques sont acceptables.
Pour cela, pendant une immersion d’environ 3 minutes, nous avons les résultats suivants :
N° TEM E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10
Coefficient F1 2,75 2,65 3,68 5,15 2,59 3,52 5,10 2,48 3,45 5,05
d’absorption
F2 2,75 2,64 3,70 5,20 2,60 3,50 5,11 2,48 3,48 5,08
d’eau en %
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D’après ces résultats, nous pouvons dire, du point de vue comportement à l’eau, que :
D’une part, en général, ces briques ne résistent pas. Ceci peut s’expliquer par le fait
qu’elles n’ont pas été suffisamment imperméabilisées ;
D’autre part, l’adjonction des fibres avec la latérite de Vontovorona donne des résultats
insatisfaisants du point de vue comportement à l’eau.
Par contre la latérite de Vontovorona a un bon comportement en ajoutant du ciment.
Elles se traduisent par l’effort ou l’énergie nécessaire pour écraser la brique. Les plus
importantes sont : la résistance à la compression à l’état sec et à l’état humide, la résistance à
la traction et la résistance au cisaillement.
La résistance à la compression se traduit par la charge limitée par une unité de surface à
laquelle la brique peut résister sans être écrasée.
Les états sont l’état sec (après 14 jours de séchage) et l’état humide (après 24heures
d’immersion dans l’eau).
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RC [MPa]
Briques
F1 F2
TEM 2,54 2,54
E1 2,58 2,59
E2 2,6 2,62
E3 3,5 3,47
E4 6,2 6,25
E5 26,5 2,66
E6 5,2 5,21
E7 7,3 7,28
E8 2,8 2,81
E9 4,85 4,9
E10 8 8,15
RC sèche 90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
TEM E1 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10
F1 F2
RANDRIANARISOANASY Néhémson 73
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Les valeurs plus élevées de la résistance à la compression à l’état sec sont obtenues avec
les briques E4, E7 et E10, c’est-à-dire c’est le pourcentage maximal de la fibre du bambou qui
nous a donné les meilleurs résultats.
Les valeurs entre F1 et F2 nous montrent que la fibre du bambou F2 est un peu résistante
par rapport à F1.
De plus nous pouvons faire la comparaison avec les résultats obtenus avec d’autres types
de briques.
OBSERVATIONS :
RANDRIANARISOANASY Néhémson 74
ESSAI DE FABRICATION DE BRIQUE EN TERRE COMPRESSEE RENFORCEE PAR DES FIBRES DE BAMBOU
R΄C [MPa]
Briques
F1 F2
TEM 0 (irréalisable) 0 (irréalisable)
E1 0 (irréalisable) 0 (irréalisable)
E2 0 (irréalisable) 0 (irréalisable)
E3 0 (irréalisable) 0 (irréalisable)
E4 0 (irréalisable) 0 (irréalisable)
E5 0,24 0,25
E6 0,68 0,69
E7 1,53 1,55
E8 0,49 0,5
E9 0,9 0,95
R'C humide
7j [MPa]
20
15
10
0
TEM E1
E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10
F1 F2
RANDRIANARISOANASY Néhémson 75
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OBSERVATIONS :
Les valeurs des résistances en compression à l’état humide ne connaissent pas une
évolution croissante selon la maturité.
Pour l’ensemble des dosages nous constatons une chute très marquante des valeurs de
la résistance par rapport à la résistance à sec.
Les valeurs des résistances sont très proches les unes des autres à quelques exceptions
près.
Le dosage à 0%, celui de 2% de ciment ainsi que du 2% de ciment +0, 5% de fibres ne
connaissent pas la moindre hausse de résistance, les éprouvettes sont rompues pendant
les essais c’est-à-dire leur valeur est irréalisable.
Le dosage à 6% de ciment avec 1% de fibre donne la plus grande valeur de résistance
mais ne connait pas une croissance que nous espérons.
INTERPRETATIONS :
Vu les résultats obtenus pour les essais de compression, nous considérons que les fibres
de bambou a un apport sur la résistance des latérites malgré les résultats disparates. Le dosage
pondéral de la fibre devrait toujours être de 1% et celui du ciment devrait être de 4 à 6% pour
que la résistance à l’état humide atteigne son apogée.
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Rt [MPa]
Briques
F1 F2
TEM 0,254 0,254
E1 0,256 0,257
E2 0,26 0,262
E3 0,35 0,347
E4 0,625 0,62
E5 0,265 0,266
E6 0,52 0,521
E7 0,73 0,728
E8 0,28 0,281
E9 0,485 0,49
E10 0,8 0,82
10
R'C
humide 8
7j [MPa] 6
4
0
TEM E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10
F1 F2
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OBSERVATIONS ET INTERPRETATIONS :
En analysant les résultats obtenus, nous constatons que la résistance à la traction est
faiblement inférieure à la compression sèche. On peut dire que des fissures peuvent se propager
en grande partie dans les éprouvettes sous charges des tractions.
d - Résistance à la flexion :
Rf [MPa]
Briques
F1 F2
TEM 1,29 1,29
E1 1,30 1,31
E2 1,295 1,295
E3 1,347 1,35
E4 1,51 1,52
E5 1,32 1,33
E6 1,56 1,58
E7 1,70 1,72
E8 1,34 1,34
E9 1,59 1,61
E10 1,76 1,78
Rf [MPa]
2
1,5
0,5
0
TEM E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10
F1 F2
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OBSERVATIONS :
Les résultats obtenus montrent que l’ajout de fibres améliore la résistance à la flexion
sèche des éprouvettes. Si la résistance des éprouvettes sans fibres est de 1,29MPa, elle passe
jusqu’à 1,78MPa pour les fibres de bambou.
La fibre de bambou obtenu par l’espèce F2 est donc préférable car la valeur de la
résistance à la flexion maximum (1,78MPa) est un peu supérieure à la fibre de bambou obtenu
par l’espèce F1.
VI.6. Discussions :
Dans ce travail, nous avons étudié l’effet des fibres de bambou sur les propriétés
mécaniques du sol latéritique. Après l’analyse des résultats, nous pouvons formuler les
constatations suivantes :
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ESSAI DE FABRICATION DE BRIQUE EN TERRE COMPRESSEE RENFORCEE PAR DES FIBRES DE BAMBOU
Uneà dire
fois au terme de notre recherche nous nous rendons compte que les objectifs visés c'est-
d’augmenter les résistances des sols par l’ajout de fibres de bambou étaient
valorisantes mais malheureusement face à certaines difficultés rencontrées lors de l’exécution
du travail, de éprouvettes conçues ne sont pas testées.
Les résultats obtenus dans les essais de compression étaient souvent difficiles à interpréter
car ne suivant pas une certaine logique d’accroissement des résistances. Nous avons pu dégager
quelques aspects sur le comportement des sols après une stabilisation avec nos fibres. Ainsi les
résultats obtenus montrent que les fibres de bambou rendent la brique un peu ductile et agissent
sur la résistance des briques.
Dans une optique de pousser plus loin les recherches sur les matériaux une étude
chimique minutieuse peut être faite sur le bambou pour voir sa capacité de réaction avec les
sols et élaborer ainsi une approche pour obtenir de meilleurs résultats. En plus une association
avec le ciment ou la chaux peut aussi être envisagé du fait de son caractère à rendre les
briques ductiles et il faudrait trouver une stratégie pour les découper et les mélanger avec la
terre afin d’avoir une homogénéité parfaite.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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[12] : CRATerre EAG, 1995, Blocs de terre comprimée : Eléments de base. CRATerre,
GATE. Villefontaine, France (Consulté en Février.2015).
[13] RANDRIANAIVOSOA Andry Novah, 2014, « Essai de fabrication de brique en terre
compressé stabilisée avec les liants : cendres volantes et ciment ». Méméoire d’Ingéniorat –
SIM/ ESPA.
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
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Il faut toujours une quantité minimum d’argile qui assure la cohésion entre les
particules. On estime que la meilleure terre pour la fabrication des briques doit
contenir de 15 à 18% d’argile.
Une argile pure est inutilisable car elle a beaucoup trop de retrait et de gonflement
pour donner une brique de qualité minimum. Elle estde plus non stabilisable parce qu’il
faudrait une telle quantité de chaux (ou de ciment) pour la stabiliser que le
procédé ne présente aucun intérêt.
Toutes les argiles ne sont pas équivalentes : certains sont trop actives (gonflement
exagéré) pour être utilisable. Ce sont celles qui, notamment, provoquent de profondes
fissures dans les sols à la saison sèche. Les argiles contenues dans les latérites sont, au
contraire, généralement favorables (présence de fer).
Il faut que la terre contienne des particules de dimensions différentes pour que celles-ci
puissent s’enchevêtrer les unes dans les autres. Un sable dont toutes les particules Ont
des dimensions voisines, même s’il contient parailleurs suffisamment d’argile, n’est pas
un bon sol à la fabrication des briques.
Les matières organiques sont dangereuses par leurs effets sur les argiles et des
stabilisants éventuels.
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Les briques doivent présenter un certain nombre de qualités, répondre à des performances
minimales pour pouvoir être utilisées comme matériaux de construction valable.
1- Test de dureté :
En poussant un clou obliquement sur la brique, la cavité creusée dans la masse ne peut dépasser
5mm de profondeur.
2- Test du son :
5- Test de pesée :
La matière lignocellulosique est introduite dans un creuset préalablement séché, puis pesé (P0)
et placé dans l’étuve à 105°C jusqu’à poids constant.
Apres refroidissement dans un dessiccateur, le creuset contenant la matière sèche est pesé (P1).
La teneur en matière sèche est alors :
𝑃
Tms = 𝑃1 x 100
𝑂
Elle est déterminée sur le même échantillon sec, par incinération dans un four à une température
de 525°C pendant 5 heures.
Apres refroidissement dans un dessiccateur, le creuset est pesé (P2). La teneur en matière sèche
est alors :
𝑃
Tmm = 𝑃2 x 100
1
𝑃2 −𝑃1
Tm0 = x 100
𝑃0
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1- Broyage :
2- Tamisage :
Le tamisage consiste à faire passer une masse bien déterminée d’échantillon à travers une
colonne de tamis de différents modules.
Elle consiste à doser sous forme d’oxyde tous les éléments qui constituent le sol. Pour
déterminer les pourcentages des éléments majeurs (SiO2, MgO, Fe2O3, CaO et Al2O3) dans le
sol, on a fait des analyses chimiques.
DETERMINATION DE LA SILICE :
Balance de précision ;
Capsule ;
Bain de sable ;
Baguette de verre ;
Eprouvette graduée et
Tube à essai.
Mode opératoire :
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Réactif :
Bécher de 600ml :
Pipette graduée :
Burette graduée de 50ml ;
Agitateur magnétique et
Barreau aimanté
Mode opératoire :
Pipetter 100ml de filtrat puis verser dans un bécher de 600ml et ajouter 20ml d’eau
distillé ;
Agiter un agitateur magnétique, en additionnant six gouttes de bleu de bromophénol et
quelques gouttes de NH4OH 50% jusqu’au virage bleu foncé ;
Verser rapidement, 20ml de HCl 0,1M + 15ml de solution tampon ;
Ajouter 15 à 20 gouttes d’acide salicylique (viol-noir) et chauffer à 45°C pendant 1min
30s ;
Titrer avec EDTA versé sur la burette graduée. A ne pas oublier de réserver cette
solution, notons A pour la détermination de la teneur en Al2O3.
Formule :
%Fe2O3 = V x fEDTA/𝐹𝑒2 𝑂3
Réactif :
Solution notée A ;
Acide acétique ;
Acétate ammonium ;
P.A.N ou pyridylazonaphtol ;
Complexonate de cuivre et
EDTA 0,003m solution AgNO3.
Bécher de 600ml ;
Burette graduée ;
Agitateur magnétique et
Barreau aimantée.
Mode opératoire :
A la solution A, ajouter quelques gouttes d’acétal d’ammonium (CH3CO2NH4) puis 5ml d’acide
acétique (CH3CO2H) ensuite 3 gouttes de complexonate de cuivre et enfin 10 gouttes de P.A.N.
Maintenant, porter à ébullition la solution, tout en agitant. Tirer avec de l’EDTA jusqu’à la
coloration jaune paille et lire le volume V d’EDTA versé.
Formule :
%Al2O3 = V x fEDTA/𝐹𝑒2 𝑂3
Réactif :
Solution d’héliantine ;
Solution de NH4OH 50% ;
Soude ;
Solution de PATON et REEDER ;
Solution triéthanolmine (T.E.A) 33% et
EDTA 0,03M.
Matériels utilisés et appareillages :
Bécher de 600ml ;
Burette graduée ;
Agitateur magnétique et
Pipette graduée.
Mode opératoire :
Pipeter 50ml de filtrat puis le verser dans un bécher de 600ml, et ajouter 200ml d’eau
distillée. Agiter avec un agitateur magnétique et ajouter 2 gouttes d’hélianthine.
Additionner quelques gouttes de NH4OH 50% jusqu’à obtention de coloration jaune.
Verser rapidement 20ml de triéthanol (T.E.A) 33% et 40ml de NaOH 2M.
Réactif :
Solution d’héliantine ;
Solution de NH4OH 50% ;
Solution triéthanolamine (T.E.A) 33% et
Indicateur de MgO (colorant rose).
Matériels utilisés et appareillages :
Bécher de 600ml ;
Burette graduée ;
Agitateur magnétique et
Pipette gradué.
Mode opératoire :
RANDRIANARISOANASY Néhémson ix
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Expansion du bambou :
La première mode de culture est la plus employée. Une fois plantés, les matériaux
végétatifs issus des chaumes coupés se développent beaucoup plus rapidement que les
rejets et même les jeunes plants. D’autant plus que le bambou ne produit des graines
qu’après la floraison. Floraison qui ne survient qu’après plusieurs dizaines d’années [G].
Particularité du bambou :
La majorité des bambous boisés indigènes de Madagascar sont trouvées sur l'escarpement
oriental. Quelques espèces se produisent également dans la végétation plus sèche de l'ouest.
En plus d'être endémiques, les bambous boisés présentent un certain nombre limité des
quantités de forêt restantes dans leurs marges. Vingt-cinq pourcent des espèces de se trouve à
moins de 20 000 kilomètres.
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TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................................. I
INTRODUCTION ................................................................................................................................................ 1
ANNEXES ........................................................................................................................................................... i
ANNEXE I. REGLES DE BASES POUR LE CHOIX DE TERRE DANS LA CONSTRUCTION [15] ..............................ii
ANNEXE II. CONTROLES DE QUALITE DES BRIQUES DE TERRE STABILISEE [15]............................................. iii
ANNEXE III. TENEUR EN MATIERE MINERALE ET TENEUR EN MATIERE ORGANIQUE DES MATIERES
VEGETALES .................................................................................................................................................... iv
ANNEXE IV.RESULTATS DES ESSAIS SUR LA PLASTICITE .................................................................................. v
ANNEXE V. PROCESSUS D’ANALYSE CHIMIQUES ........................................................................................... vi
ANNEXE VI.BAMBOU ...................................................................................................................................... x
Auteur : RANDRIANARISOANASY Néhémson
Nombre de pages : 85
Nombre de figures : 21
Nombre de tableaux : 35
Nombre de photos : 12
Nombre des annexes : 06
RESUME
ABSTRACT