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un cours d'eau
un thalweg
une zone de terrain compressible
- De contraintes fonctionnelles : un gabarit de voie routière ou ferrée, une
surlargeur de visibilité, les données liées au maintien d'une communication
adaptée à la faune sauvage, ...
- De contraintes d'environnement (contraintes d'emprises, contraintes
hydrauliques, ...), architecturales ou d'exploitation (doublement routier à
terme, ...).
- le nombre de travées,
- l'élancement du tablier,
Balancement de travées
Lorsque divers impératifs conduisent à prévoir une travée de
notera que la structure porteuse du cintre est intégrée à l'ouvrage dans le cas
des poutres métalliques ou en béton,
- de construire sur cintre à proximité de la brèche puis de mettre en place
l'ouvrage par levage, poussage ou rotation,
- de recourir à la préfabrication : poutres préfabriquées mises en place par
levage.
Des contraintes liées à la sécurité en phase de travaux peuvent conduire :
- à augmenter les portées pour éviter des fouilles de fondation à proximité des
zones circulées,
- à limiter, voire à interdire les manutentions au dessus des voies circulées,
- à construire en sur-gabarit, à rechercher une épaisseur minimale du tablier
pour ne pas engager le gabarit de circulation en construction.
L'adaptation aux contraintes géométriques du tracé :
- les ponts dalles ou les cadres s'adaptent mieux au biais et à la courbure
que les ponts à poutres,
- les ouvrages coulés sur cintre s'adaptent mieux aux géométries
complexes (variations de largeur, géométrie en plan, . . .,),
- les ouvrages voûtés et à une moindre échelle les ponts cadres, voire les
portiques peuvent supporter un remblai.
Dans tous les cas, l’ingénieur doit garder à l'esprit que l'intérêt de recourir
à des ouvrages courants types provient de la bonne connaissance du
comportement de ces structures, dont les pathologies courantes sont
connues et peuvent être évitées par des contre-mesures connues, et que les
guides spécifiques de conception décrivent largement . Ces structures sont
caractérisées par leur robustesse
4- Les principaux types de ponts courants.
Les ponts cadres et portiques en béton armé
Les ouvrages à une travée de type pont cadre
ou portique constituent la majorité des franchissements en
passages inférieurs lorsque la voie franchie est de largeur
modérée et lorsque le biais n'est pas trop accusé. Lorsque
la dimension de la brèche franchie est plus importante, il
peut être avantageux d'avoir recours à un ouvrage double,
de conception analogue à celle d'un ouvrage à une travée.
Ces ouvrages se présentent comme une ouverture
rectangulaire dans le talus, assortie de murs de tête
destinés à soutenir les terres à proximité de l'ouvrage.
Ils sont dans leur majorité coulés en place, mais
peuvent s'adapter à une préfabrication totale ou partielle.
33
P.I.C.F.
Passage Inférieur en Cadre Fermé
Morphologie
34
I- Traverse inférieure ; II- Gousset de la traverse inférieure ; III- Piédroit ;
IV- Gousset de la traverse supérieure ; V- Traverse supérieure ; VI- Mur
console ; VII- Semelle du mur en retour ; VIII- Voile du mur en retour ; IX-
Semelle du mur en aile ; X- Voile du mur en aile ; XI- Corbeau de la dalle de
transition ;
9-Dalle de transition
35
La fondation est un radier général, formant
traverse inférieure, qui est coulé en première phase sur un
béton de propreté. Les piédroits verticaux, coulés en
deuxième phase, soutiennent les terres et font office de culées
incorporées. Ils supportent la traverse supérieure coulée en
troisième phase qui constitue le tablier.
Murs en aile
Murs en retour 37
38
Abaques donnant les épaisseurs du piédroit et de la traverse inférieure
en fonction de l’ouverture biaise et du module de pseudo-élasticité du sol
(ESOL)
39
Eléments de prédimensionnement des cadres:
40
A défaut de valeur plus représentatives, Esol, tirée d’essais en place,
on pourra adopter les valeurs indiquées dans le tableau ci-après,
qui, bien que très approximatives, sont néanmoins suffisantes pour
un dimensionnement des épaisseurs.
Valeur de ESOL en MPa en fonction des sols d’assises sous les PICF
41
Exemple de ferraillage des piédroits
42
Principe de ferraillage traverses
Ouvrages
biais et
large
(<70Gr
et >2)
43
44
Le PIPO (Passage Inférieur en Portique Ouvert) est
45
Les portiques en béton armé
P.I.P.O.
Domaine d’emploi :
Conception générale :
46
P.I.P.O.
Passage Inférieur en Portique Ouvert
Morphologie
47
1- Corniche ; 2- Garde corps ; 3- Trottoir ; 4- Glissière ; 5- Bordure de
trottoir ; 6- Caniveau ; 7- Couche de chaussée ; 8- Chape d’étanchéité ; 10-
Masque drainant ; 11- Barbacanes ; 12- Perré ; 13-Accôtement ; 14- Talus ;
15- Descente d’eau ; 16- Regard ; 17- Fossé
48
PIPO - Domaine d’emploi
49
50
Eléments de prédimensionnement des portiques:
L’épaisseur de la traverse supérieure est des piédroits est
donnée par la formule suivante (avec un minimum de 30cm):
Largeur et
excentrement
des semelles
d’un portique
pour une fiche D
de 2,0 m
52
Lors de l’emploi de ces courbes, nous tirons l’attention pour les remarques
suivantes :
La partie des courbes située à droite du trait vertical correspond au
domaine normal des PIPO.
La partie des courbes située à gauche peut comporter des valeurs devant
faire l’objet d’une détermination plus fine.
Lorsque la largeur de la semelle est inférieure à 1,5 m, il faut faire
attention à la stabilité des piédroits lors de la construction. Dans ce cas,
il suffit d’augmenter la pression admissible q’max pour obtenir une
largeur d’environ 1,5 m.
53
Méthode de calcul
54
P.O.D. Portique Ouvert Double
55
La traverse constituant le tablier est d'épaisseur constante.
Chacun des piédroits fait office de culée incorporée et est
fondé individuellement sur semelles superficielles, si le terrain
le permet, ou, par l'intermédiaire de fondations profondes (une
ou deux files de pieux forés verticaux ou deux files
convergentes de pieux inclinés battus), si le sol est de
mauvaise capacité portante .
58
Ces ouvrages présentent de nombreuses
similitudes et les points qui suivent sont communs aux trois
types.
- Des goussets assurent un encastrement des traverses
supérieure ou inférieure sur les piédroits. Leurs dimensions
sont à adapter à l'ouverture de l'ouvrage.
- Des consoles courtes (corbeaux) permettent l'appui de la
dalle de transition lorsqu'il en est prévu.
- Lorsque la voie portée est large (chaussée autoroutière à
chaussée séparée), on réalise deux ouvrages indépendants,
portant chacun une chaussée de l'autoroute. Au niveau de la
traverse supérieure, on dispose une grille centrale sous la
forme d'un caillebotis métallique sur la zone du terre-plein
central de la voie portée, ce qui présente en outre l'avantage
d'éclairer sous le cadre.
59
Les ouvrages sont complétés par des murs de tête
dimensions).
60
Murs en aile et murs en retour
61
Les murs de tête sont fondés sur des semelles
superficielles lorsque le terrain le permet, ou sont fondés sur
pieux. Leurs niveaux de fondations peuvent être différents de
ceux du cadre ou du portique. Dans le cas des cadres, du fait
de la présence de la traverse inférieure, il est possible de
concevoir des murs en retour suspendus et liés
mécaniquement au cadre.
Ces murs sont le plus souvent réalisés en béton
armé, qu'ils soient coulés en place ou préfabriqués, mais on
rencontre également des solutions à base de palplanches
métalliques, de murs en terre armée, parfois de gabions.
62
Conception d’un POD
Les semelles présentent une largeur de 1,1 de celles du PIPO (piédroits).
Alors que pour la pile centrale l’épaisseur est de 50 cm pour une
longueur totale 35m. Sinon, l’épaisseur de la pile est égale à celle
de la traverse sans dépasser 70 cm.
La traverse est posée sur la pile à travers un appui qui est considéré
comme une articulation type Freyssinet (rotule dans les
hypothèses de calcul). Ces articulations, de 7 cm de largeur
généralement, sont au nombre de 3 pour un tablier de largeur droite
9m et au nombre de 4 pour les autres cas.
Conception générale:
Les épaisseurs des piédroits, de la traverse, des semelles et des murs sont
données par des abaques en fonction :
de l’ouverture du portique,
de la portance du sol,
et de la hauteur du remblai sur la traverse.
Programmes PICFEL-PIPOEL
Dimensionnement détaillé
Optimisation béton
Efforts
Ferraillage
Dessin
Programme CHAMOA
Abaques CHAMOA
66
Les ponts dalles armés ou précontraints
Les ponts dalles en béton armé ou en béton
précontraint représentent la grande majorité des passages
supérieurs d'autoroute. De part la simplicité de leur forme, les
coffrages et le façonnage des ferraillages sont facilement
réalisés, ce qui se répercute favorablement sur les coûts.
Ainsi, même si ces ouvrages consomment un peu plus de
béton (20 à 30 %) que les ponts à poutres, ils se révèlent
particulièrement économiques dans la gamme des portées
moyennes. Du point de vue esthétique, leur faible épaisseur
leur confère une ligne particulièrement discrète.
67
Morphologie d'un pont dalle
68
2 .1 –Morphologie
Il s'agit d'une dalle de hauteur constante dont
la coupe transversale du tablier est dans sa forme la plus
simple de section rectangulaire.
La section dite rectangulaire comprend en fait
des chanfreins d'extrémité plus ou moins importants qui
forment des encorbellements massifs. Ce type de dalle
pleine convient pour des portées n'excédant pas 15 mètres
voire à la limite 20 mètres, car devenant trop lourde.
69
La dalle à larges encorbellements latéraux
s'impose pour des portées dépassant une vingtaine de mètres
et jusqu'à une trentaine de mètres. Elle présente de plus
l'intérêt esthétique d'une épaisseur apparente fortement
réduite. Elle est surtout employée pour les dalles
précontraintes .
70
2 .2 –Domaine d'emploi
Les dalles en béton armé sont utilisées pour les portées les
plus modestes qui sont comprises entre 6 et 18 mètres . Les
dalles précontraintes le sont entre 14 et 25 mètres, voire 30
mètres.
Etant coulés sur cintres, ces ouvrages peuvent avoir une
géométrie en plan assez complexe, cependant les
programmes de calcul ne sont adaptés que pour un biais
modéré (φ ≥ 65 grades) et une faible courbure (rapport de la
portée sur le rayon de courbure ≤ 0,2 radians). Dans le cas
d'ouvrage à courbure et biais prononcés, il est nécessaire de
recourir à des méthodes de calculs plus adaptées, par
exemple le programme MRB du SETRA ou un calcul aux
éléments finis.
71
Exemple de pont dalle
72
Des variantes de construction consistent en un
phasage de bétonnage pour les ouvrages importants et, plus
rarement, en une mise en place par déplacement,
essentiellement par poussage.
Le balancement de l'ouvrage (rapport de la
travée de rive à la travée adjacente) ne doit pas descendre en
dessous de 0,60 pour éviter les soulèvements d'appui sur
culées lorsque la travée centrale est chargée. Il peut être
compris entre 0,60 et 0,85. Au delà de 0,85, outre l'aspect
esthétique peu satisfaisant, les efforts sont mal équilibrés
entre les travées et cela conduit à une majoration des aciers.
73
Récapitulation PSI-DA
Domaine d’emploi :
Conception générale:
Dalle rectangulaire,
Dalle avec encorbellements latéraux (très courante) . Elle permet
l’allégement du tablier, et le rend plus esthétiques.
PSI-DA : Règles de pré-dimensionnement
Elancement :
- 1/20 pour une travée indépendante,
- 1/26 pour 2 travées,
- 1/28 pour trois travées
Conception générale:
Dalle rectangulaire,
Dalle avec encorbellements latéraux (très courante) . Elle permet l’allégement
du tablier, et le rend plus esthétiques.
PSI-DP : Règles de pré-dimensionnement
Elancement :
- 1/25 pour une travée indépendante,
- 1/28 pour 2 travées,
- 1/33 pour trois travées
78
79
Conception générale :
Ce sont des ouvrages de formes simples, robustes et monolithiques
Ils peuvent être :
Dalles rectangulaires : modèle de base
Dalles avec encorbellements latéraux (le Type le plus courant) : pour
alléger le tablier, augmenter la portée déterminante et rendre le tablier
plus esthétique.
Dalles élégies : valables pour les ponts en béton précontraint
uniquement. Les élégissements réalisés au niveau de la fibre
moyenne de la dalle par des buses allègent le tablier et permettent
des portées déterminantes pouvant aller jusqu’à 35m.
Dalle nervurées : valables pour les ponts en béton
précontraint. Le comportement mécanique des
nervures se rapproche de celui des poutres et permet des portées
déterminantes pouvant aller jusqu’à 50m.
80
Dalle élégie
81
Eléments de
prédimensionnement :
Elancement
Dalle armée 1/22 pour une travée indépendante, 1/23 pour 2 travées,
1/28 pour trois travées
Dalle précontrainte 1/23 pour une travée indépendante, 1/28 pour 2 travées,
1/33 pour trois travées
Balancement
Le rapport de la travée de rive à la travée centrale doit être compris entre 0.6 et 0.9
82
Pont dalle à encorbellement latéral
Conception de l'encorbellement
83
Adaptation du type, du nombre de nervures et choix entre
hauteur variable et hauteur constante.
84
Dalles Nervurées:
Domaine d’emploi
85
Dalles Nervurées:
Domaine d’emploi
86
Avantage d’un pont dalle:
-Réalisation facile
-Esthétique
Inconvénients:
- Consommation relativement élevée en Acier et en béton;
- Demande d’échafaudage;
- Ne s’apprète pas à la préfabrication vue sa lourdeur.
87
Principe de ferraillage
88
Biais prononcé (<70 Gr )
89
Principe de câblage
90
En ce qui concerne les dalles précontraintes, leur câblage longitudinal
est filant d’une extrémité à l’autre.
Ce câblage est complété par un ferraillage passif comprenant:
• Un ferraillage longitudinal de peau pour pallier les effets du
retrait qui risque de fissurer la section avant la mise en
précontrainte;
• Un renfort longitudinal de part et d’autre des appuis continus;
• et enfin un ferraillage transversal analogue à celui des ponts
dalles en béton armé.
91
Zone de chevêtre incorporé
92
Méthode de calcul
• Transversalement (flexion globale) : calcul de répartition
transversale des sollicitations entre les poutres par la méthode de
Guyon Massonnet.
• Pour les ouvrages à biais prononcé (<65 gr pour les ponts en béton
armé et <50gr pour le béton précontraint) , la dalle est calculée en tant
que plaque par la méthode de réflexion biharmonique.
93
Méthodologie Ponts dalles
• Guides du SETRA
• Guide de conception des ponts dalles, dossier PSIDN 81, PSBQ 67
• Guide et programme de calcul
• PSIDAEL, PSIDPEL, MCPEL
• Programme CHAMOA
94
Les Ponts à poutres
à poutrelles métalliques:
95
Tabliers de ponts à poutres en béton armé
Domaine d’emploi :
Pour les passages supérieurs d’autoroutes et pour le franchissement des cours
d’eau moyens.
Petites et moyennes portées : 15m à 30m.
Conception générale :
Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis
supérieur et des entretoises sur appuis
96
Morphologie
97
I- Poutres ; II- Hourdis en encorbellement ; III- Hourdis
intermédiaire ; IV- Sous-face de poutres ; V- Talon de
poutres ; VI-Ame de poutre ; VII- Entretoise d’appui ; VIII-
Entretoise intermédiaire ; IX- Montant d’appui
98
PSIBA : Passages Supérieurs ou Inférieurs à poutres en Béton Armé
99
Coupes transversales
10
0
Eléments de prédimensionnement :
bt
Dimensions du talon
104
Sections en Té
A B
C E F D
G H
lt
On appelle :
-"table de compression" ou tout simplement "table" la partie ABCD de la poutre
-"nervure" la partie EFGH
Méthode de
1- Calcul des poutres :
calcul
2- Calcul du hourdis:
• Calcul en flexion locale : l’hourdis est considéré comme une dalle
appuyée simplement sur les poutres et les entretoises. La détermination
des efforts peut se faire à l’aide des abaques de pigeaud ou celle de pucher.
• Les sollicitations sont données par les abaques de THENOZ consignées dans le
bulletin technique n°1 du SETRA « Calcul des hourdis de ponts routier».
• Calcul en flexion globale (flexion qu'aurait endossée l'entretoise intermédiaire si
elle existe)
• Vérification du poinçonnement sous une charge locale.
106
3- Calcul des entretoises
107
Exemple: schéma de vérinage dans le cas de l’emploie de deux vérins
Dans ce cas, l’entretoise est calculée comme une poutre isostatique avec
deux consoles. Elle reçoit son poids propre gent, qui est une charge répartie et
le poids transmis à travers les poutres principales Gp, qui est une charge
concentrée.
108
Les ponts à poutres préfabriquées précontraintes
109
Tablier de type VIPP
110
Dans le cas des poutres PRAD (Précontrainte
par Adhérence), la précontrainte est réalisée par des torons
adhérents au béton, mis en tension avant bétonnage, et
relâchés lorsque le béton a acquis une résistance suffisante .
Ouvrage PRAD
111
Les ponts à poutres préfabriquées précontraintes
Domaine d’emploi :
Talon Largeur variant de 60 à 90cm pour des entraxes allant de 2.5 à 3.5 m
Hourdis
Epaisseur Entre 18 cm et 24 cm selon l’espacement des poutres et le dispositif
de retenue qu’il supporte.
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres – (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
Prédalles
Hauteur 6 cm
Portée Entre 0.6 et 1 m
5
Elancement des ponts à poutres précontraintes par pré-tension
Dimensionnement des ponts à poutres en béton précontraint
Récapitulation VIPP
Domaine d’emploi :
Conception générale:
Conception générale:
Hourdis :
Epaisseur entre 16 cm et 20 cm selon l’espacement des poutres et le
dispositif de retenue qu’il supporte,
Pré-dalles : hauteur de 6cm.
Entretoises :
Epaisseur entre 20 et 40cm,
Hauteur = Hauteur des poutres – (Epaisseur des talons ou 15 à 20cm).
Entretoises
Rôle:
• Vérinage du tablier pour remplacement des appareils d’appuis;
• Répartition des charges entre les poutres;
• Encastrement des poutre à la torsion.
Principe de câblage des poutres
Déviations dans le plan horizontal: nécessaires au centrage du câble dans
l’âme avant relevage, habituellement réalisées par deux paraboles
tangentes.
Zone d’about
L’extrémité des poutres appelée zone
d’about est une zone relativement complexe:
Les câbles relevés sont ancrés dans des encoches situées en fibre supérieure
de la table de compression des poutres.
15
Principe de
ferraillage
d’une poutre
Principe de ferraillage de la zone
d’about (seuls les aciers de
diffusion sont représentés (voir
annexe 4 du BPEL).
Aciers d’équilibre général de diffusion pure
Permettent de coudre l’effort tangent horizontal du à la
discontinuité de l’effort de précontrainte sollicitant plusieurs
plan horizontaux de l’âme ou sollicitant le plan vertical de la
jonction âme-table de compression.
A l’arrière de l’about sont placées les armatures participant à la
reprise des efforts de diffusion des forces de précontrainte.
• Zone d’about:
(5) Cadre verticaux assurant la couture de l’âme;
(6) Aciers horizontaux qui coudent l’effort tangent de diffusion
sollicitant le plan de jonction de la table de compression et de
l’âme;
(7) Armature longitudinales de la fibre inferieure renforcées pour
assurer la couture du coin inferieur de la poutre et participe à
l’équilibre de la bielle d’effort tranchant;
(8) Frettage au droit de l’appareil d’appui pour la diffusion
correcte de la réaction d’appui
Ferraillage du hourdis sur coffrage perdus
Principe de
continuité
apparente par
dallette de
continuité (cote
indicatives)
Avantages et inconvénients des ponts à poutres
préfabriquées en béton précontraint
Avantages :
• Permettent de grandes portées.
• S’affranchissent des cintres et des échafaudages
• Sont d’une exécution rapide et maîtrisée du fait de la
standardisation des éléments et de la répétitivité des
opérations.
Inconvénients :
• Manquent d’esthétique à cause de la retombée importante des
poutres.
• Ne sont envisageables que pour des sites de projet assez
dégagés et faciles d’accès
Méthode de calcul
La liaison des dalles en béton aux poutres métalliques est assurée par
des connecteurs principalement constitués par des cornières ou des
goujons verticaux soudés sur les semelles supérieures des poutres.
Les dalles orthotropes sont constituées d’une tôle continue,
encore appelée tôle de platelage ou tôle de roulement, de 12
ou 14 mm d’épaisseur minimale, raidie selon deux directions
perpendiculaires : par des pièces de pont dans le sens transversal
et par des raidisseurs équidistants (plats, cornières, augets) dans le
sens longitudinal.
L’avantage essentiel de la dalle orthotrope par rapport à une dalle
en béton, outre sa rapidité de montage, réside dans sa légèreté,
mais elle est coûteuse et son domaine d’emploi est plutôt réservé
aux ponts de grande portée (où le gain de poids est
particulièrement intéressant), aux ponts de moyenne portée,
lorsque les conditions de gabarit exigent un ouvrage très élancé, et
aux viaducs métalliques démontables.
CONNEXION (goujons)
Les systèmes porteurs les plus courants sont les poutres
(en I, à âme pleine ou en caisson)
Ils couvrent une large gamme de portées (jusqu’à 160 m en
travée indépendante )
Les poutres en I peuvent être placées sous la chaussée ou
latéralement au-dessus de la chaussée lorsque se posent
des problèmes de hauteur libre à dégager au- dessus de
l’obstacle franchi.
Plus rarement, on recourt à des poutres en treillis, que l’on
place également en position latérale au-dessus de la chaussée.
Ponts à poutres en I
• La gamme usuelle des portées de ces ponts va de 30 à 110 m
environ pour les travées continues et de 25 à 90 m environ pour
les travées indépendantes.
• Si le tablier est plutôt large (au-delà de 13 m environ), la
solution la plus courante consiste à connecter
longitudinalement une dalle en béton (20 à 24 cm d’épaisseur)
aux deux poutres et transversalement à des pièces de pont
espacées de 4 m environ : on obtient un pont mixte à pièces de
pont.
Dans le cas contraire, on peut connecter la dalle (25 cm
d’épaisseur en zone courante) seulement sur les deux poutres
porteuses espacées d’environ 0,55 fois la largeur de la dalle et
reliées par des entretoises : on obtient un pont mixte à
entretoises
Vue de la charpente métallique
Ponts à poutres en forme de caissons
158
Ponts en béton armé ou précontraint
159
Ponts métalliques
160
163
/21