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Définitions
▪ Un réseau de poutres est
un plan formé par
l’intersection d’une série
de poutres Ai identiques
et parallèles avec une
autre série de poutres Bi
identiques et parallèles
entre elles.
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Comportement structural d’un grillage de poutres
On se propose d’étudier le mécanisme de transfert des charges
verticales dans deux directions horizontales dans le cas du modèle
simplifié ( voir figure)
P : charge à transmettre par deux poutres croisés;
❑ La symétrie dans les deux
directions implique l’existence
d’un seul déplacement d vertical
au nœud;
❑ Ce déplacement est le même
pour les deux poutres;
❑ Par contre la courbure 1/r des
deux poutres est différente. ( la
poutre la plus courte accuse une
courbure plus importante ) 6
𝐸𝐼
▪ Selon la relation 𝑀 = , on conclu que le moment dans la
𝑟
poutre courte est plus important (en supposant que 𝑬𝑰 est le
même)
▪ Si P1 et P2 sont les forces respectivement supportées par les
poutres P1 et P2 et dont le déplacement δ est le même alors :
𝑃1 𝑃2
𝛿= =
(𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑖𝑡é)1 𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑖𝑡é 2
𝑃1 (𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑖𝑡é)1
=
𝑃2 𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑖𝑡é 2
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Pour une poutre chargée au milieu de longueur L la rigidité
48𝐸𝐼 192𝐸𝐼
est : 3 si simplement appuyée et 3 si encastrée
𝐿 𝐿
• On remarque que si on double la longueur, la rigidité de la
poutre se trouve 8 fois diminuée.
• Ainsi P1 = P2 → Si la longueur de la poutre 1 = la longueur
de la poutre 2
𝑃1 𝑃1+𝑃2 1
• Si L2=2L1 : =8→ = 9 → 𝑃2 = 𝑃
𝑃2 𝑃2 9
E2
𝑃1(𝐿) 8𝑃(𝐿) 2
𝑀1 = = = 𝑃𝐿
4 9×4 9
𝑃2(2𝐿) 𝑃(2𝐿) 1
𝑀2 = = = 𝑃𝐿
4 9×4 18 8
Conclusion
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Participation des poutres parallèles au transfert des charges
Le but de ce paragraphe est d’examiner le transfert des
charges à des poutres parallèles par l'intermédiaire
d’une poutre transversale,
• Considérons le cas de
la figure ci-contre avec
une charge P appliquée
sur la poutre
intermédiaire;
• Les deux poutres
extrêmes restent non
chargées
10
La poutre transversale est, dans ce cas, une poutre continue à 02
𝑬𝑰
travées appuyée sur 03 appuis élastiques (on pose 𝒌𝒔 = 3 1)
𝐿 1
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• Soit (∆) le déplacement central de la poutre intermédiaire
et de la poutre transversale;
• On démontre que le déplacement vertical est :
∆
𝑣=
𝑘𝑠 𝐿3
1+ .
3 𝐸𝐼
13
✓ La poutre transversale s’appuie sur les poutres
longitudinales par l’intermédiaire d’un appui élastique :
Ks = 48 EI/L31 ;
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❑ De ce qui précède on comprend comment la flexion des poutres de
portées relativement importantes et de rigidité à la torsion élevée peut
être réduite grâce à l’action de grillage à travers la rigidité des poutres
transversales qui leurs sont connectées.
❑ Cet avantage est mis à profit dans le cas des ponts biais dans lesquels le
profil en long n’est pas orthogonal à l’axe de l’obstacle ce qui conduit à
une augmentation de la portée.
❑ les poutres devant supporter les poutres principales des ponts sont
disposées parallèlement à l’axe de l’obstacle.
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• Soit une charge (q) uniformément répartie sur la poutre longitudinale;
• Le moment transféré aux extrémités doit être perpendiculaire à l’axe
de la poutre transversale si non toute inclinaison par rapport à la
direction perpendiculaire créera une torsion que la poutre transversal
ne peut reprendre.;
• Par application de la méthode des forces, le moment 𝛘 est donné par :
19
Conclusion
20
21
configurations des planchers
22
Méthodes d’analyse des planchers à poutres multiples
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Notations
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Solution de Timoshenko pour les plaques anisotropes
• Timoshenko a montré que pour une plaque anisotrope simplement
appuyée sur ses 4 bords, les moments et efforts tranchants dépendent
de la flexion surfacique.
• La flèche en un point quelconque d’un grillage symétrique est donnée
par:
16q x y
w= .Sin .Sin
6 Dx 2 H Dy a a
( 4 + 2 2+ 4)
a ab b
Avec:
• q charge surfacique
• 𝐷𝑥 et 𝐷𝑦 rigidités de flexion par unité de longueur;
• 2H= C𝑥 + C𝑦 et C𝑥 , C𝑦 rigidité de torsion
• 𝑎 et 𝑏 dimensions de la plaque en plan
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• Si a1 et b1 sont les espacements des nervures dans les
directions x et y alors ( Coeficient de Poisson négligé):
𝐷𝑥 = 𝐸𝐼1/𝑏1 et C𝑥 = 𝐶1/𝑏1
𝐷𝑦 = 𝐸𝐼2/𝑎1 et C𝑦 = 𝐶2/𝑎1
Où: 𝐸𝐼1 , C𝑥 , 𝐸𝐼2 , C 𝑦 sont les rigidités flexionnelle et de torsion
de la plaque dans les direction x et y
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Moments et efforts tranchants
Les moments et les efforts tranchants sont calculés en utilisant
les formules suivantes en négligeant le coefficient de Poisson:
M x = − Dx ( 2 w / x 2 ) M y = − D y ( 2 w / y 2 )
C1 2 C2 2
M xy = ( w / xy ) M yx = − ( w / xy )
b1 a1
C2 2
Qx = − x
D ( 2
w / x 2
) + ( w / xy )
x a1
C1 2
Qy = − D y ( w / y ) + ( w / xy )
2 2
y b1
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Principe de la méthode et hypothèses
• Principe: Permet de déterminer les efforts dans un grillage de poutres soumis
à un chargement quelconque;
• Hypothèses:
1. Passage d'une répartition discrète de la rigidité, à une répartition continue
(Le système dalle-poutre est remplacé par un système uniforme composé
d'une dalle orthotrope ayant des caractéristiques constantes suivant ses axes
(transversal et longitudinal);
2. le coefficient de Poisson du matériau constitutif est nul.
Dans la mesure où le but est de déterminer la répartition des efforts et où les
variations de ces efforts ne sont pas très importantes, l'erreur qui en résulte est
négligeable;
3. Le réseau de poutres est assimilé à une dalle orthotrope possédant deux
bords libres (selon Ox) et deux bords simplement appuyés (selon Oy);
4. Résolution approchée de l'équation différentielle d'un grillage simple
constitué, dans le sens y, de m poutres longitudinales) ( Portée L espacement
b0, et dans le sens x, de n entretoises ( portée 2b espacement l0);
5. les poutres sont, dans les deux sens, faites du même matériau, résistantes à la
torsion et assemblées aux nœuds rigidement l'une à l'autre. 31
Notations
bord libre
Borde en appui
simple
Borde en appui
simple
bord libre
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Equations des efforts internes
Hypothèse2: Coefficient de Poisson négligeable n=0)
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Moments
fléchissants (par
unité de longueur)
Moments de
torsion: (par unité
de longueur)
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Equation Différentielle de la flexion
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Paramètres fondamentaux (paramètres sans dimension)
paramètre d'entretoisement θ paramètre de torsion a :
▪ Si le tablier est formé de poutres dont la
déduit par Guyon en calculant résistance à la torsion est négligeable le
les grillages sans tenir compte coefficient (gP+gE) est pratiquement nul.
de la torsion : ▪ Au contraire si le pont est une dalle
isotrope on a: (rP=rE =r) et (gP+gE)=2r
▪ En pratique, le coefficient de rigidité
torsionnelle (gP+gE) a toujours une valeur
intermédiaire
b : demi largeur de la dalle
l : portée de la travée
Si l'on pose l'effet
θ détermine la souplesse de de torsion est caractérisé par le paramètre a
l'entretoisement, (plus θ est dont la valeur, pour couvrir le domaine entier
grand, plus l'entretoisement entre les deux cas particuliers précités,
est souple). variera de 0 à 1.
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▪ NOTA:
l'évaluation des rigidités à la torsion gP et gE étant,
ordinairement, très difficile. il faut introduire souvent des
hypothèses simplificatrices pour obtenir une valeur
approchée de a.
38
Cas particulier de pont mixte:
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Méthode des coefficients de répartition
• Hypothèse sur le chargement:
Pour analyser de manière approchée l’effet de la répartition transversale des
charges on admet qu’elle est la même que si ces charges se réduisaient au
premier termes de leur développement en série de Fourier suivant l’axe de la
dalle.
Considérons le chargement « en Lame de couteau » qui naît sous une charge
répartie le long de l'axe (x) de la dalle et d'excentricité e suivant une sinusoïdale
de la forme:
où p1 = est la valeur constante de chargement
40
Coefficient de répartition transversale
• On démontre que la dalle prend une déformée en demi-onde de
sinusoïde:
41
• Si la charge p(x), au lieu d'être répartie sur une droite c-à-d
par ml , elle est répartie uniformément sur la largeur 2b de la
construction (tout en restant sinusoïdale dans le sens
longitudinal), la construction prend une déformée en surface
cylindrique d'équation
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Soit:
– w(x,y) le déplacement d’un point sous l'effet d'une charge linéaire p(x)
– w0(x) le déplacement vertical du même point mais sous l'effet de la charge p0(x)
uniformément répartie sur la largeur du pont,
• On définit le coefficient de répartition transversale K(y) par:
avec
Le coefficient K dépend :
▪ de q et a,
▪ de l'excentricité relative e/b de la charge linéaire
▪ et de l'ordonnée relative y/b du point considéré de la construction.
• Le coefficient K dépend de la position transversale du chargement et reste le même pour
différentes positions du chargement le long de l’axe longitudinal pour la même
excentricité e;
• Le coefficient K dépend, entre autre, de la valeur du paramètre a . Pour éviter de calculer
séparément Kα pour chaque valeur de a seuls K0 et K1 correspondants aux valeurs
extrêmes a = 0 et a = 1 sont calculés pour différentes valeurs de q et on utilise les
formules d'interpolation pour les autres valeurs de a .
• Pour simplifier les calculs de K à partir des relations d’intégral, de on divise la largeur du
tablier en 8 bandes de même largeur. ( les 09 points obtenus sont appelés points standards) 43
• MASSONNET a déterminé sous forme de tableaux les valeurs des coefficients K0 et
K1 pour q compris entre 0.05 et 5.00 et pour différentes excentricités de charges (e =
±b; ± 3b/4; ± b/2; ± b/4; 0) et pour les sections de la largeur de la dalle ( y = 0; y =
b/4; y = b/2; y = 3b/4; y = b ) .
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Calcul des efforts
Calcul des moments fléchissant longitudinaux (dans les poutres)
• Le rapport du moment fléchissant réel Mx(x,y) au moment moyen
M0(x) dans le sens transversal est égal au coefficient de répartition
transversale K(y):
Avec:
45
• Pour les charges:
Le moment fléchissant
moyen à la distance x est
représente le moment fléchissant moyen produit par une
charge linéaire sinusoïdale unitaire, uniformément répartie
sur la largeur. 46