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METIERS
___________
(Code CCV109)
Sommaire
9.1. Introduction
L'état limite de stabilité de forme est un état limite ultime qui sera donc vérifié sous les
combinaisons pondérées à l'E.L.U
Cet état limite de stabilité de forme est plus communément appelé "flambement" et peut survenir
dans le cas des pièces soumises en compression ou en flexion composée avec compression.
La justification de l'état limite de stabilité de forme consiste donc à démontrer (pour une section de
béton et d'acier connue) qu'il existe un état de contrainte qui équilibre la section et vérifie
également les critères de vérifications des déformations.
Lors du chapitre sur les rappels de flexion simple, nous avons vu que le coefficient de remplissage
ψ dépend de la position de l’axe neutre.
Nous avons écrit au chapitre 1 que pour un raccourcissement de béton inférieur à 2‰, le
coefficient de remplissage est défini par la formule :
5α (3 − 8α )
ψ=
3(1 − α )2
4 − 9α
δG =
4(3 − 8α )
ε bc
η = 10 1 + αϕ
3
η (6 − η )
ψ =
12
8 −η
δg = 4(6 − η )
Ou le tableau suivant :
Lorsque le raccourcissement du béton ε bc est compris entre 2‰ et 3.5‰ , on utilise les formules
ci-dessous :
ε bc
η = 10 1 + αϕ
3
2
ψ = 1 −
3η
3η ² − 4η + 2
δg =
2η (3η − 2)
Ou le tableau suivant :
La charge critique Fc peut être définie comme la plus petit force de compression qui est suffisante
pour maintenir la barre dans une forme légèrement courbée.
La solution de ce problème a été découverte en 1744 par Euler. Il suffit d’admettre que cette forme
courbe est réalisée, lorsque la barre est soumise à une force de compression, et de rechercher
sous quelles conditions la poutre est en équilibre dans cet état.
Afin de simplifier l’exercice, reprenons la pièce droite à plan moyen, de longueur L, dont la section
A présente un moment d’inertie minimal I, articulée à ses extrémités, et où le moment fléchissant
dû à F vaut M = Fv.
d ²v M
=
dx ² EI
CNAM CCV109 – Béton armé 6
d ²v F
+ k ² v = 0 avec k ² =
dx ² EI
Après résolution de cette équation, la charge critique de flambement ou charge critique d’Euler
est de la forme :
π ² EI
Fc =
L²
La contrainte critique s’obtient en divisant la charge critique par l’aire de la section A :
Fcr π ² E
σc = =
A λ²
lf
avec λ = élancement de la pièce où i le rayon de giration du poteau
i
La notion de longueur de flambement a déjà été abordé lors du chapitre de compression simple.
La longueur de flambement d'un poteau dépend de sa longueur libre et de ses conditions d'appuis.
La valeur de lf dépend de la raideur des pièces qui limitent le déplacement ou la rotation des
extrémités du poteau. Or, il est difficile d’évaluer ces raideurs qui dépendent des sollicitations, du
ferraillage établi, du degré plus ou moins grand de fissuration des sections etc.
CNAM CCV109 – Béton armé 7
Dans le cas de poteaux de bâtiment, on appelle longueur libre l0 la longueur entre faces
supérieures de deux planchers consécutifs :
Cependant, on peut également mener un calcul exact de la longueur de flambement d’un poteau à
partir de la rigidité des éléments environnants :
Pour déterminer la longueur de flambement du poteau compris entre A et B, il faut avant tout
déterminer les coefficients de rigidité en A et B, notés Ka et Kb.
CNAM CCV109 – Béton armé 8
I5 I6
+
Ka = L3 L 4
I5 I6 I0 I2
+ + +
L3 L4 L0 L 2
et
I3 I4
+
Kb = L 3 L4
I 3 I 4 I 0 I1
+ + +
L3 L 4 L0 L1
Ces formules traduisent le rapport des rigidités horizontales sur les rigidités totales.
Une fois déterminés ces coefficients, on peut déterminer la longueur de flambement en distinguant
deux cas de figure :
Cas des structures à nœuds fixes :
On considère une structure à nœuds fixes celle dont la stabilité transversale est assurée
par des contreventements ou des murs de refend.
On considère une structure à nœuds déplaçables celle dont la stabilité transversale est
uniquement assurée par l’encastrement des poutres sur les poteaux.
9.5. Elancement
lf
On appelle élancement le rapport : λ=
i
I
avec i= rayon de giration de la section transversale
B
I = moment d’inertie de la section transversale dans le plan de flambement
B = aire de la section transversale
Les rayons de giration d’une section par rapport à ses axes principaux sont définis par les
formules :
Iy Iz
iy = iz =
B B
Le rayon de giration est utilisé pour vérifier les éléments comprimés. C’est une image de la
distribution de la matière de part et d’autre d’un axe principal. Plus la matière est éloignée de cet
axe, plus l’inertie et le rayon de giration sont élevés.
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9.6. Excentricités
Nous avons vu, lors de l'étude en compression simple ou en flexion composée, qu'il existe 3
excentricités à prendre en compte :
Une excentricité structurale appelée e0=MG0 / N .
Une excentricité additionnelle appelée ea= Max(2cm, l/250)
3l 2f
Une excentricité du second ordre e2 = [2 + αϕ ] (détermination forfaitaire).
10 4 h
La détermination forfaitaire de l'excentricité du second ordre n'est valable que si la longueur de
flambement de l'élément respecte la condition suivante :
lf e
≤ Max 15,20 1
h h
Dans le cas contraire, on doit appliquer une des méthodes décrites ci-après, c'est-à-dire vérifier
l'état limite de stabilité de forme. C’est le cas notamment des poteaux très élancés ou des poteaux
soumis à des moments en tête ou en pied très importants.
CNAM CCV109 – Béton armé 10
Nous verrons plus loin dans ce chapitre que l’équilibre d’un poteau est caractérisé par un équilibre
entre l’excentricité interne et l’excentricité externe.
Concernant les forces externes, il faut majorer les forces agissantes en fonction de la déformée du
poteau. L’excentricité externe est donc directement liée à la courbure du poteaU.
Prenons l'exemple d'une potence soumise à une force verticale P d'excentricité e0.
Le moment du second ordre est le moment supplémentaire qui correspond à la flèche f (voir
schéma page suivante).
er
Avant déformation, les sollicitations du 1 ordre en pied de poteau sont :
N=P
M 1 = P(e0 + ea )
M1
e1 = = e0 + ea
N
er nd
Les sollicitations totales (1 et 2 ordre inclus) sont :
N = P
M = M 1 + M 2 = P[e0 + ea + f ]
M
e = = e0 + ea + f
N
On parle d'excentricité externe car cette majoration de l'effort normal est uniquement due à la
déformation f.
πx
y = f sin avec qui représente la flèche maximale en t
lf
Les poteaux encastrés en pied et articulé en tête seront dimensionnés comme des poteaux bi-
articulés de longueur lf=0.7*l0.
CNAM CCV109 – Béton armé 13
1 π² l 2f 1
=+f 2 ⇒ f = 2
r lf π r
l 2f 1
eext = e1 + f = e1 + 2
π r
On voit donc que cette excentricité est directement proportionnelle à la courbure, on a donc la
représentation graphique suivante :
Etudions maintenant ce qui se passe à l'intérieur de la section quelconque définie par le schéma
suivant :
Dans cette section, l'état de déformation est défini par sa courbure qui correspond à la pente du
diagramme des déformations.
1 ε bc ε sj
= = => cette courbure est celle que nous avons utilisé au paragraphe
r y y − (v'− d j )
précédent pour déterminer l’excentricité externe.
On voit donc d’après ce diagramme que pour pouvoir déterminer la courbure du poteau, il nous
faut déterminer la position de l’axe neutre notée « y » et faire une hypothèse sur ε bc . Ce sera
l’objet du dimensionnement du poteau.
er
Dans un 1 temps, nous allons exprimer les sollicitations internes du poteau en fonction de la
position de l’axe neutre et donc de la courbure.
N int = ∫0 ξ cξ ∑1 A jσ sj
b σ d ξ +
Y N
M = b σ (v'−ξ )dξ +
int ∫0 ξ cξ ∑1 A jσ sj d j = N int × eint
Pour une valeur donnée de l'effort normal, on a donc une relation entre l'excentricité interne et la
courbure.
Pour définir l'équilibre de la section, on superpose les deux types de courbes vues précédemment,
et on cherche les intersections possibles.
Si les deux courbes n'ont pas d'intersection, il n'y a pas d'équilibre possible.
Si les deux courbes ont une intersection, il y a un équilibre possible qui peut être stable ou
instable.
La charge critique Nuc correspond à la courbe des Ni qui est la tangente à la droite eext
On dit que la stabilité générale d'une section est assurée si, pour une déformée donnée, on peut
trouver un état de déformation interne qui satisfait les deux conditions suivantes :
N int (ε , 1 ) ≥ N ext
r
et
M int (ε , 1 )
e (ε , 1 ) = r ≥e =e + f
int r N int (ε , )
ext 1
1
r
Pour un poteau bi-articulé ou encastré en pied, nous avons, au paragraphe précédent, définie la
valeur de f en fonction de la courbure.
On a donc :
N int (ε , 1 ) ≥ N ext
r
et
M int (ε , 1 ) 2
e (ε , 1 ) = r ≥ e = e + f = e + lf 1
int r π² r
N int (ε , 1 )
ext 1 1
r
Ces deux conditions se traduisent par le schéma graphique suivant (que l’on a vu au paragraphe
précédent):
Chercher l'équilibre revient donc à déterminer un point qui soit à l'intérieur de la zone grisée sur le
schéma précédent.
Cette méthode a l'avantage de pouvoir être appliquée à n'importes quelles formes de section mais
présente l'inconvénient d'être longue à appliquer (calcul itératif).
et:
ε bc 1 ε bc ε bc ε bc + ε s
y=d => = = = (1)
ε bc + ε s r y ε bc d
d
ε bc + ε s
y − d'
Pour les aciers comprimés: ε sc = ε bc ⇒ σ sc est obtenue à partir de la loi de
y
comportement.
σ s = Fed
Connaissant l'état de déformation précis, on peut déterminer la valeur de l'effort normal interne :
Soit
avec ψ=2/3 car on utilise la partie parabolique du diagramme de contrainte –déformation du béton
(voir §1.3 du chapitre sur les rappels de flexion simple).
La section n'est pas équilibrée, on diminue l’allongement des armatures εs tout en conservant le
2
raccourcissement sur le béton ε bc = (1 + αϕ ) .
1000
On recalcule alors les valeurs des équations (1) et (2) et on itère autant de fois que nécessaire
pour arriver à Nint > Next mais avec Nint ≈ Next.
La zone de compression est trop importante (pour une section d'acier donnée), on réduit donc la
Fed
valeur de εbc, en gardant εs = = ε sl .
ES
Dans ce cas, il faut rectifier la valeur prise en compte pour le coefficient de remplissage :
ε bc
η = 10 3
1 + αϕ
η (6 − η )
ψ =
12
8 −η
δ g = 4(6 − η )
On recalcule alors les valeurs des équations (1) et (2) et on itère autant de fois que nécessaire
pour arriver à Nint > Next mais avec Nint ≈ Next.
Lorsque l'on a déterminé la valeur de Nint et vérifié Nint ≈ Next, il faut vérifier le rapport des
excentricités, soit eint ≥ eext .
M int (ε , 1 ) 2
eint (ε , 1 ) = r ≥ e = e + f = e + lf 1
r N int (ε , 1 )
ext 1 1
π² r
r
1 ε bc + ε s
=
r d
Si cette condition est également vérifiée, on dit que l'équilibre du poteau est assuré.
CNAM CCV109 – Béton armé 19
Si cette condition n'est pas assurée, on faire des itérations supplémentaires en prenant des
couples (1/r, εs) et (1/r, εbc) différents.
Fed
ε s =
Es
ε 3,5
(1 + αϕ )
bc croissant jusqu'à
1000
en prenant :
ε bc
η = 10 1 + αϕ
3
2
ψ = 1 −
3η
3η ² − 4η + 2
δg =
2η (3η − 2)
CNAM CCV109 – Béton armé 20
Les tables de Faessel sont applicables pour des poteaux bi-articulés ou des mats, dont les
sections doivent être de la forme suivante:
Les paramètres d'entrée dans les tables de Faessel sont les suivants :
e1
er
E0: excentricité relative du 1 ordre => E0 =
h
lf
ELG: élancement géométrique => ELG =
h
a
ALPHA: distance relative entre nappes d'aciers => ALPHA =
h
EPSU: raccourcissement du béton correspondant à la résistance réduite de flexion – Fbu:
Pour ϕ=0 (courte durée) => EPSU= 2/1000
Pour ϕ=2 (longue durée) => EPSU= 6/1000
Fe
SIGE: résistance de l'acier en bars (∼ 0,1 Mpa) => SIGE = = Fed
γs
A.Fed
PIMEC: pourcentage mécanique d'armatures => PIMEC = *
B.Fbu
La lecture des tables de Faessel nous donne :
Mille fois la valeur de la charge critique de flambement, notée vu.
Cent fois la flèche ultime relative fc.
N uc
1000vU = 1000
Bf bu
E − E0 f
100 = 100 c
E e1
Chaque table est donnée pour une valeur de E et de ELG, c'est-à-dire pour une valeur
d'excentricité et de longueur de flambement.
e1
E 0 = h
lf
ELG = h N u ,c (1000vu ) B. f bu
vu = ⇒ N u ,c =
ALPHA = a B. f bu 1000
⇒
h
100 f c ⇒ f
EPSU = ε bc (1 + αϕ ) e1
c
SIGE = f
ed
A. f ed
PIMEC = B. f
bu
e1
E 0 = h
lf
ELG = h
ALPHA = a A. f ed B. f bu
⇒ PIMEC = ⇒ A = PIMEC
h B. f bu f ed
EPSU = ε bc (1 + αϕ )
SIGE = f
ed
N u ,c
1000vu = 1000 B. f
bu
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9.9.5. Interpolations
Les tables sont données pour deux valeurs possibles du raccourcissement du béton EPSU.
Il faut donc interpoler entre ces deux valeurs lorsque l'on a des charges appliquées qui n'ont pas
toutes la même valeur.
Le diagramme vu-ε du béton n'est pas linéaire, ce qui veut dire qu'une interpolation linéaire va
dans le sens de l'insécurité :
vu (ε ) − vu (2) ε −2
=
v u ( 6) − v u ( 2) 6−2
On a vu précédemment que :
2
ε = 1000 (1 + αϕ )
MG
α =
MG + MQ
ϕ = 2
ε −2 2(1 + αϕ ) − 2 αϕ
et donc: = = =α
4 4 2
Par contre, sur les autres termes, on peut faire une interpolation linéaire.
CNAM CCV109 – Béton armé 24
40cm
6m
40cm
Enrobage: 5cm
Distance entre brin d'armatures: a=30cm
Béton B25
Acier Fe500
Poteau encastré en pied et libre en tête.
Fissuration peu préjudiciables
Charges (longue durée):
o Permanentes: Ng=30T et Mg=3T.m
o Exploitation: Nq= 20T et Mq=2T.m
Le but est de déterminer les armatures nécessaires en utilisant les tables de Faessel.
9.10.1. Sollicitations
2cm
ea = max l 600 = 2.4cm
= = 2.4cm
250 250
M 7.05
e0 = u = = 0.10m
N u 70.5
e1=e0 + ea= 12.4cm
Longueur de flambement: lf= 2l= 12m (poteau encastré en pied et libre en tête).
15
lf
≥ max e1
h 20 h = 6.2
lf 12
= = 30
h 0.40
vérification au flambement imposée (selon les critères de la méthode
forfaitaire).
CNAM CCV109 – Béton armé 25
e1 12.4
E 0 = h = 40 = 0.31
lf 12
ELG = h = 0.40 = 0.30
ALPHA = a = 0.30 = 0.75
h 0 . 40
EPSU = 0.006
SIGE = 500 = 434.78Mpa = 4347.8bars
1.15
1000vu = 1000 N u ,c = 1000 0.705
= 310.3
B. f bu 0.40² × 14.17
On cherche dans les tables de Faessel les deux lignes qui entourent la valeur 1000vu= 310.3, ce
qui nous donne :
Il faut ensuite interpoler entre les deux valeurs trouvées précédemment pour avoir la valeur de
PIMEC qui correspond à SIGE= 4350.
(4350 − 4000)
PIMEC = 0.488 + (0.547 − 0.488) = 0.50865
(5000 − 4000)
B. f bu
A = PIMEC ×
f ed
0.40² × 14.17
A = 0.50865 × = 26.52cm²
434.78
CNAM CCV109 – Béton armé 26
Dans les calculs précédents, nous avons déterminé une quantité d’armatures en considérant un
raccourcissement du béton de 0.006.
En effet, les tables de Faessel sont données pour deux valeurs possibles de raccourcissement du
béton : 0.002 ou 0.006.
A partir du coefficient de fluage et du rapport entre les charges permanentes et les charges totales,
on peut estimer plus précisément le raccourcissement du béton :
EPSU = ε bc (1 + αϕ )
MG 3
α= = = 0.6
MG + MQ 2 + 3
EPSU = 0.002(1 + 0.6 × 2) = 0.0044
De la même façon qu’au paragraphe précédent, il nous faut faire le calcul de PIMEC pour un
raccourcissement du béton de 0.002
On fera ensuite une interpolation parabolique pour déterminer la valeur de PIMEC correspondant à
un raccourcissement EPSU de 0.0044.
ère
On fait une 1 interpolation linéaire pour la valeur de PIMEC en fonction de vu:
(310.3 − 278)
Pour SIGE= 4000 => PIMEC = 0.30 + × (0.60 − 0,30) = 0,363
(432 − 278)
(310.3 − 243)
Pour SIGE= 5000 => PIMEC = 0.30 + × (0.60 − 0,30) = 0,454
(374 − 243)
On interpole ensuite entre les deux valeurs trouvées précédemment pour avoir la valeur de PIMEC
qui correspond à SIGE= 4350.
(4350 − 4000)
PIMEC = 0.363 + (0.454 − 0.363) = 0.395
(5000 − 4000)
B. f bu 0.40² × 14.17
Soit A = PIMEC × = 0.395 × = 20.60cm ²
f ed 434.78
CNAM CCV109 – Béton armé 27
On a donc :
Pour EPSU= 0.002 => PIMEC= 0.395 (A= 20.60 cm²)
Pour EPSU= 0.006 => PIMEC= 0.509 (A= 26.52 cm²)
On fait une interpolation parabolique pour avoir la valeur de PIMEC correspondant à EPSU=
0.0044
0.0044 − 0.002
PIMEC = 0.395 + [0.509 − 0.395]× = 0.483
0.006 − 0.002
B. f bu 0.40² × 14.17
Soit A = PIMEC × = 0.483 × = 25.19cm ²
f ed 435.78
On se rend compte de part ce calcul que la section théorique obtenue avec EPSU= 0.0044 est
assez proche de celle obtenue en prenant EPSU= 0.006.
En prenant un raccourcissement du béton à long terme, on majore donc légèrement la section
d’acier sans pour autant tomber dans l’excessif (5% d’écart).
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Béton B25
Acier Fe500
Fissuration peu préjudiciables
Charges (longue durée):
o Permanentes: Ng=298 KN
o Exploitation: Nq= 298 KN
o e0= 7.2 cm
Le but est de vérifier l'état limite ultime d'instabilité de forme en appliquant 2 méthodes:
Méthode de l'équilibre.
Tables de Faessel.
2cm
ea = max l 1200 = 4.8cm
= = 4.8cm
250 250
e0 = 7.2cm
e1=12.0cm
Longueur de flambement: lf= l= 12m
15
lf
≥ max e1
h 20 h = 6
lf 12
= = 30
h 0.40
vérification au flambement imposée.
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On cherche à vérifier :
M int (ε , 1 ) 2
eint (ε , 1 ) = r ≥ e = e + f = e + lf 1
r N int (ε , 1 )
ext 1 1
π² r
r
1 ε bc + ε s
=
r d
Déformation de l'acier:
f ed 435
εs = = = 2.18 / 1000
E s 200000
Déformation du béton :
2
ε bc = (1 + αϕ )
1000
N g .e0 298
o α= = = 0,5
N g .e0 + N q .e0 298 + 298
o ϕ= 2
2
o ε bc = (1 + 0,5 × 2) = 4 / 1000
1000
Valeur de l'excentricité externe :
1 ε bc + ε s 0.004 + 0.00218
= = = 0.0177 m −1
r d 0.35
2
l f 1 12²
f = = × 0.0177 = 0.2582m
π² r π²
l 2f 1
eext = e1 + f = e1 + = 0.12 + 0.2582 = 0.3782m
π² r
Effort normal externe :
Next= 1.35*0.298 + 1.50*0.298= 0.849MN
CNAM CCV109 – Béton armé 30
M int (ε , 1 )
eint (ε , 1 ) = r
r N int (ε , )
1
r
Contrainte sur les aciers comprimés :
ε bc 4
y=d = 0.35 = 0.2265m
ε bc + ε s 4 + 2.18
y − d' 4 0.2265 − 0.05
ε sc = ε bc = = 3.12 / 1000
y 1000 0.2265
σ sc se déduit du diagramme de contrainte suivant :
ε sc > ε sl ⇒ σ sc = f ed = 434.78Mpa
N i = Fbc + Fsc − Fs
Fbc = ψ .b0 . y. f bu
2 2
ψ = puisque ε bs = (1 + αϕ )
3 1000
2
Fbc = × 0.40 × 0.2265 × 14.17 = 0.86 MN
3
Effort normal aciers comprimés :
Fsc = A'.σ sc = 5 × 4.91.10 −4 × 434.78 = 1.067 MN
CNAM CCV109 – Béton armé 31
Effort Nint:
N i = Fbc + Fsc − Fs = 0.86 MN
M int = M bc + M sc + M s
M int 0.419
eint = = = 0.487 m
N int 0.86
Vérification de l'équilibre
e1 0.12
E 0 = h = 0.40 = 0.30
lf 12
ELG = h = 0.40 = 30
ALPHA = a = 0.30 = 0.75
h 0.40
EPSU = 4 / 1000
SIGE = 4350bars
A. f ed 49.1.10 −4 × 435
PIMEC = B. f = 0.40 × 0.40 × 14.17 = 0.94
bu
Pour EPSU=0.002
SIGE PIMEC 1000vu 100fc/e1
4000 0.60 432 153
4000 1.00 609 134
5000 0.60 374 179
5000 1.00 536 180
Pour EPSU=0.006
SIGE PIMEC 1000vu 100fc/e1
4000 0.60 359 128
4000 1.00 521 118
5000 0.60 333 178
5000 1.00 483 160
CNAM CCV109 – Béton armé 33
N u ,c (1000vu ) B. f bu 505
vu = ⇒ N u ,c = = × 0.40² × 14.17 = 1.15MN
B. f bu 1000 1000