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_______________________________________________
ELS
Vérifications des contraintes, maîtrise de la fissuration, état limite de déformation
Ce n'est pas un cours, mais une compilation d'éléments permettant de comprendre la philosophie de l'Eurocode et
parfois de justifier partiellement l'origine des expressions en particulier pour le cisaillement, le calcul de l’ouverture des
fissures.
Cela peut vous aider de créer ou adapter votre propre cours.
Si vous détectez des erreurs (et il y en a), merci de bien vouloir me les communiquer à l’adresse : christian.albouy@ac-
toulouse.fr
Bibliographie
Application de l’eurocode 2. Calcul des bâtiments en béton Jean-Armand Calgaro et Jacques Cortade Presses de
l’école des Ponts et Chaussées
Tome 7 Conception et calcul des structures de bâtiment L’Eurocode 2 pratique Henri Thonier Presses de l’école des
Ponts et Chaussées
Poutres en béton : effort tranchant et bielles d’appui Jacques Cortade site : btp.equipement.gouv.fr
2. Maîtrise de la fissuration 7
2.1. OUVERTURES CONVENTIONNELLES DES FISSURES................................................................7
2.2. CAS OU LE CALCUL DE L’OUVERTURE THÉORIQUE DES FISSURES N’EST PAS REQUIS.............8
MAÎTRISE DE LA FISSURATION SANS CALCUL DIRECT..........................................................................9
2.4. ARTICLE DE M. CORTADE : POUTRES ET DALLES EN ENVIRONNEMENT
AGRESSIF 12
5. ELS notations 22
Conclusion
Pour la vérification des contraintes de la majorité des éléments en BA situés à l’intérieur
des bâtiments (XC1), on peut se passer de l’étude de l’E.L.S.
Coefficient d’équivalence effectif (autre notation ).(ancienne notation des normes antérieures BAEL 99 : )
Pour déterminer la position du centre de gravité de la section droite homogénéisée et l’inertie, il faut évaluer le coefficient d’équivalence
effectif .
Les structures sont soumises à des chargements de longue durée (charge permanentes ainsi qu’une partie de la charge d’exploitation
et à des charges variables . Pour éviter à avoir à introduire l’historique du chargement dans les calculs, les
précédents règlements et la version de 1994 de l’EC2 proposaient de prendre une valeur intermédiaire, plus proche de celle correspondant aux
chargements de longue durée soit pour les bétons courants (voir Recommandations Professionnelles).
Le coefficient d’équivalence effectif :
(7.1) k
1,00
dans le cas de la flexion simple
0,65
Dalles en BA d’épaisseur et
spécifications de {9.3} ..7.3.3(1)
Légende : en poché, les classes d’exposition à vérifier
L
La valeur de la limite est égale à :
500
Les Recommandations Professionnelles
proposent une procédure de détermination de la
flèche nuisible
Légende : en poché, les classes d’exposition à vérifier
sur l’appui
Pour un sujet de BTS on pourrait donner pour la valeur forfaitaire équivalente qui donnerait la valeur exacte de
la flèche (calculée à partir d’un logiciel : intégration des courbures) .
A défaut d’exigences plus détaillées, les valeurs de wk à utiliser sont données dans le Tableau 7.1NF :
Tableau 7.1NF : Valeurs recommandées de wk (1) (mm)
Classe d'exposition Éléments en béton armé et Éléments en béton
élément en béton précontraint précontraint
sans armatures adhérentes avec armatures adhérentes
(1) L’attention est attirée sur le fait que wk est une valeur conventionnelle servant pour le calcul.
(2) Sauf demande spécifique des documents particuliers du marché, la maîtrise de la fissuration est supposée
assurée par les dispositions constructives minimales données ailleurs que dans la clause 7.3, le calcul de wk n’est
alors pas requis.
(3) Dans le cas des bâtiments des catégories d’usage A à D (voir NF EN 1991-1-1), sauf demande spécifique des
documents particuliers du marché, la maîtrise de la fissuration est supposée assurée par les dispositions
constructives minimales données ailleurs que dans la clause 7.3, le calcul de w k n’est alors pas requis.
(4) Pour cette classe d’exposition, en outre, il convient de vérifier la décompression sous la combinaison quasi
permanente des charges.
(5) Pour la classe XD3, en l’absence de dispositions particulières conformément au 7.3.1 (7), ce sont ces valeurs
qui s’appliquent.
(6) La décompression impose que le béton situé à moins de 25 mm des armatures de précontrainte adhérentes ou de
leurs gaines soit comprimé sous combinaison de charges spécifiée.
En l'absence d'exigences spécifiques (étanchéité à l'eau par exemple), on peut admettre que la limitation des
ouvertures calculées des fissures aux valeurs wk du Tableau 7.1NF sera généralement satisfaisante du point de vue
de l'aspect et de la durabilité.
Pour les dalles et voiles de plus de 0,8 m d’épaisseur et pour les poutres en béton armé de plus de 2 m de hauteur,
la maîtrise de la fissuration est définie par la norme NF EN 1992-2 ou la norme NF EN1992-3 et le cas échéant par
des documents spécifiques ou les documents particuliers du marché.
Les éléments de fondations profondes et les écrans de soutènement pourront faire l’objet de dispositions
particulières dans les normes correspondantes.
tableau 7.1 NF (valeurs recommandées de en fonction de la classe d’exposition pour la combinaison de charges
spécifiée)
D’après la note 2 pour tous les ouvrages dans les classes d’exposition ,
D’après la note 3 ( pour les bâtiments de catégorie d’usage A à D, c’est-à-dire tous les bâtiments exceptés les
bâtiments de stockage et industriels, dans les classes d’exposition , et )
Sauf demande spécifique des Documents Particuliers du Marché, la maîtrise de la fissuration est supposée assurée
par les dispositions constructives minimales données ailleurs que dans la clause 7.3, le calcul de n’est pas
requis.
Ouverture conventionnelle
Bâtiments de catégories d’usage A à D
Bâtiments de catégories d’usage :
E aires de stockage et locaux industriels
F et G aires de circulation et stationnement
dans les bâtiments
Ouvrages de génie civil
Dalles
Dalles Bâtiments de catégories d’usage A à D
Remarque préliminaire.
La procédure de l’eurocode permettant la maîtrise de la fissuration sans calcul direct est plus complexe
d’utilisation que le calcul théorique de l’ouverture des fissures !
Il est préférable d’utiliser le calcul direct ou la méthode proposée par M Cortade.
(2) N O T E Lorsque les éléments comportent le ferraillage minimal donné en 7.3.2, on peut estimer que
les ouvertures des fissures ne seront pas excessives :
si, pour des fissures principalement dues aux déformations gênées, les diamètres des barres ne dépassent
pas les valeurs données dans le Tableau 7.2, la contrainte de l'acier étant égale à la valeur obtenue juste après la
fissuration (c.-à-d. dans l'Expression (7.1))
si pour des fissures principalement dues aux charges, les dispositions du Tableau 7.2 ou bien celles du
Tableau 7.3 sont satisfaites.
II convient de calculer la contrainte de l'acier sur la base d'une section fissurée sous la combinaison d'actions
considérée. En BA la combinaison quasi permanente de charges est requise (voir tableau 7.1 NF)
Tableau 7.2: Diamètres maximaux des barres pour la maîtrise de la fissuration ..tableau 7.1NF
contrainte de l’acier (Mpa) Diamètre maximal des barres (mm)
Sous les combinaisons d’actions
appropriées
160 40 32 25
200 32 25 16
240 20 16 12
280 16 12 8
320 12 10 6
360 10 8 5
400 8 6 4
450 6 5 -
Les valeurs de ces tableaux sont basées sur les hypothèses suivantes :
, , , , , , , , ,
en flexion simple
si on admet , avec si
avec
où :
est le diamètre maximal modifié de la barre
est le diamètre maximal de la barre donné dans le Tableau 7.2
est la hauteur totale de la section
est la hauteur de la zone tendue juste avant la fissuration, en considérant les forces axiales pour la
combinaison quasi-permanente des actions
est la hauteur utile au centre de gravité du lit extérieur d'armatures
Lorsque la section est entièrement tendue, est la distance minimale entre le centre de gravité des armatures et le
parement du béton (si les barres ne sont pas placées de manière symétrique, les deux parements sont à considérer).
armatures de peau
(3) Dans le cas des poutres d'une hauteur totale supérieure ou égale à 1000 mm, dans lesquelles les armatures principales
sont concentrées sur une petite portion de la hauteur seulement, il convient de prévoir des armatures de peau supplémentaires
afin de maîtriser la fissuration sur les joues de la poutre. II convient de répartir ces armatures régulièrement entre le
niveau des armatures de traction et l'axe neutre, à l'intérieur de cadres. II convient que la section des armatures de peau ne
En traction pure : , , ;
L'espacement et le diamètre des barres peuvent se déduire des Tableaux 7.2 ou 7.3, en supposant une traction pure et
une contrainte dans l'acier égale à la moitié de la valeur estimée pour les armatures principales de traction.
Pour les cas particuliers des poutres dont les armatures principales ont un diamètre ou un enrobage >70
mm (voir annexe J pour les armatures de peau)
(4) II convient de noter les risques particuliers d'apparition de fissures ouvertes dans les sections qui subissent des variations
brutales de contraintes, par exemple :
- aux changements de section, au voisinage de charges concentrées, aux arrêts de barres
- dans les zones où règne une contrainte d'adhérence élevée, en particulier aux extrémités des recouvrements.
II convient, pour ces sections, de veiller à minimiser les variations de contrainte chaque fois que cela est possible. Cependant, les
règles données ci-dessus permettent normalement d'y assurer une maîtrise de la fissuration adéquate, sous réserve de respecter
par ailleurs les règles concernant les dispositions constructives des armatures données dans les Sections 8 et 9.
(5) On peut admettre que la fissuration due aux sollicitations tangentes est maîtrisée de manière adéquate si les règles
concernant les dispositions constructives qui sont données en 9.2.2, 9.2.3, 9.3.2 et 9.4.4.3 sont respectées.
pour des fissures principalement dues aux déformations gênées on applique DAN Clause 7.3.3 (2) Note
On indique de considérer :
« la contrainte de l'acier étant égale à la valeur obtenue juste après la fissuration (c.-à-d. dans l'Expression
(7.1)) »
Procédure
La contrainte de référence à ne pas dépasser dépend du diamètre , de l’espacement et de
On se fixe un diamètre, pour l’ouverture de fissure conventionnelle (tableau 7.1 NF ou ouverture fixée par le maître
d’ouvrage) à ne pas dépasser
D’après DAN Clause 7.3.3 (2) Note
La valeur de est choisie parmi les valeurs données soit par le Tableau 7.2N en fonction du diamètre de
barres utilisée soit par le Tableau 7.3N en fonction de l'espacement. Il est loisible d'effectuer une interpolation
linéaire de ces valeurs.
On introduit dans l’équation (7.1) la valeur de , on en déduit la section qui représente la section
des armatures dans la zone tendue d’aire
f ctm (7.1)
As ,min 0 ,4.Act .k
s
Connaissant la section réellement mise en place , on peut déterminer la contrainte effective dans
les armatures . Cette contrainte est inversement proportionnelle à la section des armatures .
Celle-ci doit être inférieure à .
Si le moment appliqué est inférieur à . Doit-on supposer que la section est fissurée à cause de
déformations gênées et doit-on calculer les armatures pour ?.
Pour cette valeur de la contrainte est très inférieure à .
LA Méthode proposée dans l’Eurocode « maîtrise de la fissuration sans calcul direct » n’est pas simple
Article de M Cortade relatif aux poutres
Classe structurale
Classe d’exposition
EN 206-1 béton
Tableau E1N(AN)
Critère de déformation
Maîtrise de la fissuration
Ouverture conventionnelle
Tableau 7.1(NF) des fissures
Sollicitations
armatures
Dimensionnement section
moment de flexion ELU
à l’ELU pourcentage
diamètre
moment de flexion ELS espacement
combinaison quasi permanente
Maîtrise de la fissuration
Sans calcul direct :tableaux,
abaques et tableau EXCEL de M
Contrainte dans l’acier Cortade
Contraintes limites
Classe d’exposition
EN 206-1 béton
Tableau E1N(AN)
Critère de déformation
Maîtrise de la fissuration
Ouverture conventionnelle
Tableau 7.1(NF) des fissures
Sollicitations
armatures
Dimensionnement section
moment de flexion ELU
à l’ELU pourcentage
diamètre
moment de flexion ELS espacement
combinaison quasi permanente
Maîtrise de la fissuration
Contrainte dans l’acier
sans calcul direct
abaques de M Cortade et Tableau
EXCEL Contraintes limites
ou tableaux
ou
{7.8}
: ouverture de la fissure de calcul
: espacement maximal des fissures
est la contrainte dans les armatures de béton armé tendues, en supposant la section
fissurée sous combinaison quasi permanente.
est l'aire de la section effective de béton autour des armatures tendues, c'est-à-dire l'aire de la
section de béton autour des armatures de traction, de hauteur , où est la plus petite des
trois valeurs ci-après : , ou (voir Figure 7.1)
justification partielle :
Considérons un tirant, (par analogie, la partie tendue de la poutre sollicitée en flexion simple définie par
l’aire de la section effective de béton autour des armatures tendues)
est la valeur moyenne de la résistance en traction du béton au moment où les premières fissures
sont supposées apparaître : toutefois on peut adopter une valeur inférieure, ( ), si l'on
prévoit que la fissuration se produira avant 28 jours.
Soit la contrainte de traction dans le béton en dehors des extrémités le
béton n’est pas fissuré
F F
F As s
ct
f ct ,eff
ct f ct ,eff
f cm
périmètre :
est proportionnelle à est d’autant plus faible que le diamètre des armature est petit, que le
pourcentage des armatures est élevé et que les conditions d’adhérence sont bonnes .
Cette expression théorique à rapprocher avec l’expression {7.11}
{7.11} sinon
si l’ espacement des armatures adhérentes dans la zone tendue c’est le cas des poutres
en général {7.11}
si l’ espacement des armatures adhérentes c’est le cas des dalles en général
alors {7.11}
avec enrobage ; ; flexion simple ; en traction pure
diamètre des barres. Lorsque plusieurs diamètres de barres sont utilisés dans une même section, il
convient de retenir un diamètre équivalent .
Dans le cas d’une section comportant barres de diamètre et barres de diamètre , il
convient d’adopter :
Le qualificatif adhérentes est bien mal choisi, cela signifie tout simplement les armatures tendues actives (de
précontrainte par fils adhérents) et passives.
B - aire de la
section effective
de béton autour
des armatures
tendues.
B - aire de la
section effective
de béton autour
des armatures
tendues.
B - aire de la
section effective
de béton autour
des armatures
tendues en partie
supérieure.
C - aire de la
section effective
de béton autour
des armatures
C) éléments sollicités en traction tendues en partie
inférieure.
(4) L'aspect et la fonctionnalité générale de la structure peuvent être altérés lorsque la flèche calculée d'une poutre, d'une dalle ou
d'une console soumise à des charges quasi-permanentes est supérieure à où représente la portée. La flèche est
évaluée par rapport aux appuis à proximité. Une contre-flèche peut être prévue pour compenser en partie ou en totalité la
déformation ; toutefois, il convient de ne pas dépasser généralement une limite supérieure de .
(5) II convient de limiter les déformations susceptibles d'endommager les parties adjacentes de la structure. Pour la déformation
après construction, représente normalement une limite adéquate pour les charges quasi-permanentes. D'autres
limites peuvent être envisagées, en fonction de la sensibilité des parties adjacentes.
(6) L'état-limite de déformation peut être vérifié :
La valeur limite du rapport (portée / hauteur utile) peut être obtenue à l'aide des Expressions (7.16a) et (7.16b), en
multipliant le rapport ainsi obtenu par des coefficients de correction pour tenir compte du type d'armatures utilisées ainsi que
d'autres paramètres. Aucune contre-flèche n'a été prise en compte pour l'établissement de ces expressions.
{ si } {7.16.a}
{ si } {7.16.b}
Les Expressions (7.16a) et (7.16b) ont été établies en admettant que la contrainte de l'acier, pour une section
fissurée à mi-portée d'une poutre ou d'une dalle, ou sur appui dans le cas d'une console, est égale à (ce qui
correspond à peu près à ) sous les charges de calcul aux ELS. Lorsqu'on admet d'autres niveaux de
contrainte, il convient de multiplier les valeurs obtenues au moyen de l'Expression (7.16) par . On se place en sécurité
où:
supérieur à 3, il convient de multiplier les valeurs de données par l'Expression (7.16) par .
Dans le cas des poutres et des dalles autres que les planchers-dalles, de portée supérieure à 7 m,
supportant des cloisons susceptibles d'être endommagées si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les
valeurs de données par l'Expression (7.16) par ( en mètres, voir 5.3.2.2 (1)).
Dans le cas des planchers-dalles dont la plus grande portée est supérieure à 8,5 m et qui supportent des
cloisons susceptibles d'être endommagés si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les valeurs de
Note : Le Tableau 7.4N donne également les valeurs de 1/d obtenues au moyen de l'Expression (7.16) pour des
cas courants ( , , différents systèmes structuraux et pourcentages d'armatures
et ).
Note 1 : Les valeurs indiquées ont été choisies de manière à placer généralement du coté de la sécurité et le
calcul est susceptible de montrer fréquemment que des éléments de moindre hauteur peuvent convenir.
Note 2 : Les limites indiquées pour les planchers dalles correspondent à une limite moins sévère que limite
portée/250 pour la flèche à mi-portée. L’expérience a montré que ceci était satisfaisant.
Note 3 : Dans le cas des dalles portant dans deux directions, il convient d'effectuer la vérification pour la
plus petite portée. Dans le cas des planchers-dalles, il convient de prendre la plus grande portée.
Les valeurs données par l'Expression (7.16) et le Tableau 7.4N résultent d'une étude paramétrique réalisée
en utilisant l'approche générale donnée en 7.4.3 pour une série de poutres et de dalles de section
rectangulaire reposant sur appuis simples. Différentes classes de résistance du béton et une limite
caractéristique d'élasticité des armatures de 500 MPa ont été considérées. Pour une section d'armatures de
traction donnée, on a calculé le moment ultime en supposant que la charge quasi-permanente était égale à
50 % de la charge de calcul totale correspondante. Les valeurs limites du rapport (portée / hauteur)
obtenues respectent la valeur limite de la flèche définie en 7.4.1 (5)
Pour les dalles, tel que les valeurs obtenues par les formules {7.16} ont été multipliées par 1,35
f
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a
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.4 17 11 9 7 7 6 6 5 5
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.4 17 14 13 11 1
0 9 9 8 8
. Lorsqu'on admet d'autres niveaux de contrainte, il convient de multiplier les valeurs obtenues par .
Pour les sections en Té pour lesquelles le rapport de la largeur de la membrure à la largeur de l'âme est supérieur à 3, il
convient de multiplier les valeurs par .
Dans le cas des poutres et des dalles autres que les planchers-dalles, de portée supérieure à 7 m, supportant des
cloisons susceptibles d'être endommagées si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les valeurs ( en
mètres, voir 5.3.2.2 (1)).
Dans le cas des planchers-dalles dont la plus grande portée est supérieure à 8,5 m et qui supportent des cloisons
susceptibles d'être endommagés si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les valeurs par r ( en
mètres).
..7.1
( d’après 7.1)
si toute la section participe à la résistance
si la section est fissurée.
Les armatures tendues sont susceptibles de reprendre
un moment
section complète (car non fissurée) homogénéisée divisé par l’aire de la section complète homogénéisée
ou en remplaçant par
si
; tableau 3.1
résistance moyenne à la traction des éléments en BA soumis à une sollicitation de flexion 3.1.8
{3.23}
L EC2 préconise de prendre pour le calcul de l’ouverture des fissures ..7.1
Après création de la fissure, en négligeant le béton tendu, nous pouvons en déduire la contrainte dans l’armature.
La hauteur est déterminée à partir de l’équation du moment statique.
; ;
;
pour un acier
correspond à: soit
..7.1
( d’après 7.1)
Pour que la section droite soit considérée non-fragile, il faut
placer des armatures dans la section droite capable
de reprendre ce moment de fissuration.
A l’ELU avec pour contrainte dans l’armature :
En prenant
Pour la formule Après création de la fissure, en négligeant le béton tendu, nous pouvons
le moment étant sous combinaison de en déduire la contrainte dans l’armature.
charges appropriée. est déterminé à partir de l ‘équation du moment statique.
Les paramètres contenus dans les expressions
doivent être considérés positifs
L’inertie fissurée est notée
avec ( )
(1)
avec
8.1. Données
sollicitations
;
combinaison fondamentale à l’ELU
combinaison caractéristique à l’ELS
combinaison quasi permanente à l’ELS
bâtiment d’habitation ou de bureau
géométrie
on pourrait prendre
matériaux
acier ;
béton
Classe structurale : (durée d’utilisation du projet = 50 ans)
Poutre à l’intérieur d’un bâtiment : Environnement :Classe d’exposition
Enrobage minimal c min max c min,b ; c min,dur ;10mm
( classe minorée de 1 classe S3) ..Tableaux 4.3N , 4.4N
.. 4.4.1.3 (1)N
Choix enrobage pour les armatures transversales (les plus
proches du parement)
Les armatures longitudinales auront un enrobage il faut vérifier que
(DAN )
Acier B500 classe B
diagramme avec branche supérieure horizontale, diagramme
élasto-plastique parfait (dans ce cas pas de limitation de déformation), le calcul est toujours conduit au pivot B.
La condition pour que l’acier soit bien utilisé est que la contrainte dans l’armature soit
cela suppose que la déformation des armatures soit supérieure à pour des S500
Utilisation du diagramme des contraintes sur le béton comprimé simplifié dit plafonné de hauteur avec
pour
; ,
Pour optimiser la section d’acier, il faudrait prendre le diagramme acier bilinéaire avec la branche inclinée.
Calcul avec le diagramme bilinéaire avec branche sup. inclinée
La déformation max
soit une section d’acier de 1609 mm2 au lieu de 1642 mm2 d’ou
..9.2.1.1 (1)
Pour les poutres rectangulaires et en T :
..Tableau 3.1
choix : soit 1er lit :3 HA 20 et second lit 2 HA 16+ HA 20 = 1662 mm2, enrobage
armatures transversales
Vérification de la position du centre de gravité des armatures tendues
Il faut vérifier que
Les contraintes sur les fibres extrêmes comprimées et dans l’armature tendue doivent vérifier :
État limite de compression du béton, sous combinaison caractéristique :
Posons
avec
Combinaison caractéristique :
Combinaison quasi permanente à l’ELS bâtiment d’habitation ou de bureau
C’est vérifié !
Remarque
Si nous avons salle de réunion, pour la combinaison quasi permanente à l’ELS ;
Flexion simple ; ; ;
(On aurait pu aussi déterminer à court terme l a contrainte dans les armatures pour n= )
..Tableau 3.1
; ;
Ici
c’est vérifié !
Le règlement préconise la combinaison quasi-permanente tableau 7.1NF
Si nous avons salle de réunion, pour la combinaison quasi permanente à l’ELS
c’est vérifié !