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_______________________________________________
ELS
Vérifications des contraintes, maîtrise de la fissuration, état limite
de déformation
Ce n'est pas un cours, mais une compilation d'éléments permettant de comprendre la philosophie de l'Eurocode et parfois
de justifier partiellement l'origine des expressions en particulier pour le cisaillement, le calcul de l’ouverture des fissures.
Cela peut vous aider de créer ou adapter votre propre cours.
Si vous détectez des erreurs (et il y en a), merci de bien vouloir me les communiquer à l’adresse : christian.albouy@ac-
toulouse.fr
Bibliographie
♦ Application de l’eurocode 2. Calcul des bâtiments en béton Jean-Armand Calgaro et Jacques Cortade Presses de l’école
des Ponts et Chaussées
♦ Tome 7 Conception et calcul des structures de bâtiment L’Eurocode 2 pratique Henri Thonier Presses de l’école des
Ponts et Chaussées
♦ Poutres en béton : effort tranchant et bielles d’appui Jacques Cortade site : btp.equipement.gouv.fr
Maîtrise de la fissuration................................................................................................................................................................8
ELS notations.......................................................................................................................................................................................29
Conclusion
Pour la vérification des contraintes de la majorité des éléments en BA situés à l’intérieur
des bâtiments (XC1), on peut se passer de l’étude de l’E.L.S.
Coefficient d’équivalence effectif n (autre notation α ).(notation des normes antérieures BAEL 99 : n )
Pour déterminer la position du centre de gravité de la section droite homogénéisée et l’inertie, il faut évaluer le coefficient d’équivalence effectif
n.
Les structures sont soumises à des chargements de longue durée (charge permanentes ainsi qu’une partie de la charge d’exploitation
G + ψ 2Q et à des charges variables (1 − ψ 2 ) Q . Pour éviter à avoir à introduire l’historique du chargement dans les calculs, les précédents
règlements et la version de 1994 de l’EC2 proposaient de prendre une valeur intermédiaire, plus proche de celle correspondant aux chargements
de longue durée soit n = α = 15 pour les bétons courants (voir Recommandations Professionnelles).
Le coefficient d’équivalence effectif n :
Es E cm M Ed ,qp
n= E c ,eff = avec le coef de fluage à long terme ϕ c ,eff = ϕ ( ∞ , t 0 )
Ec ,eff 1 + ϕ c ,eff M Ed
E s = 200000 MPa
M Ed ,qp moment de calcul à l’ELS sous charges quasi-permanentes G + ψ 2 Q
M Ed moment de calcul à l’ELS
As ,min =k
f ctm
bwh (7.1) k
σs 1,00
♦ dans le cas de la flexion simple
f ctm
As,min = 0
, 4
Actk 0,65
σs
2 Ac
traitement thermique pendant la maturation), du rayon moyen h0 = avec u périmètre
u
exposé à la dessiccation et de l’humidité relative RH (RH= 50% pour l’environnement intérieur
et RH= 80% pour l’environnement extérieur)
des charges (1 − ψ 2 ) Q
L
La valeur de la limite est égale à :
500
Les Recommandations Professionnelles
proposent une procédure de détermination de la
flèche nuisible
Légende : en poché, les classes d’exposition à vérifier
Li 5 M i0 Li M 0L
2 2
f = ≈ i i
48 EI 10 EI
Mi-1 Li /2 Pour un couple appliqué sur l’appui A i-1
2
La flèche dans la section médiane : f =
M i −1 Li
f
Ai-1 Ai 16 EI
Li
Pour une travée de poutre continue
On peut considérer que la flèche max. est très Dans le domaine élastique, on applique le principe de
proche de la flèche dans la section médiane. superposition.
La flèche dans la section médiane
2 2 2
M i0 Li M L M L
f = − i −1 i − i i
10 EI 16 EI 16 EI
2
0 5
Mi-1 M i
0
L
f = i M i − ( M i −1 + M i )
10 EI 8
Mi
M ti ( Li / 2 ) = M i0 − ( M i −1 + M i )
Li 1
2
On se place en sécurité en remplaçant
M i0 −
5
8
( M i −1 + M i ) par (
M ti Li / 2 )
2
M L
valeur de la flèche par excès : f = ti i
10 EI
avec M ti le moment dans la section médiane de la travée.
A défaut d’exigences plus détaillées, les valeurs de wk à utiliser sont données dans le
Tableau 7.1NF :
Tableau 7.1NF : Valeurs recommandées de wk (1) (mm)
Classe d'exposition Éléments en béton armé et Éléments en béton
éléments en béton précontraint précontraint
sans armatures adhérentes avec armatures adhérentes
(1) L’attention est attirée sur le fait que wk est une valeur conventionnelle servant pour le
calcul.
(2) Sauf demande spécifique des documents particuliers du marché, la maîtrise de la
fissuration est supposée assurée par les dispositions constructives minimales données
ailleurs que dans la clause 7.3, le calcul de wk n’est alors pas requis.
(3) Dans le cas des bâtiments des catégories d’usage A à D (voir NF EN 1991-1-1), sauf
demande spécifique des documents particuliers du marché, la maîtrise de la fissuration est
supposée assurée par les dispositions constructives minimales données ailleurs que dans la
clause 7.3, le calcul de wk n’est alors pas requis.
(4) Pour cette classe d’exposition, en outre, il convient de vérifier la décompression sous la
combinaison quasi permanente des charges.
(5) Pour la classe XD3, en l’absence de dispositions particulières conformément au 7.3.1 (7),
ce sont ces valeurs qui s’appliquent.
(6) La décompression impose que le béton situé à moins de 25 mm des armatures de
précontrainte adhérentes ou de leurs gaines soit comprimé sous combinaison de charges
spécifiée.
En l'absence d'exigences spécifiques (étanchéité à l'eau par exemple), on peut admettre que la limitation des
ouvertures calculées des fissures aux valeurs wk du Tableau 7.1NF sera généralement satisfaisante du point de vue de
l'aspect et de la durabilité.
Pour les dalles et voiles de plus de 0,8 m d’épaisseur et pour les poutres en béton armé de plus de 2 m de hauteur,
la maîtrise de la fissuration est définie par la norme NF EN 1992-2 ou la norme NF EN1992-3 et le cas échéant par
des documents spécifiques ou les documents particuliers du marché.
Les éléments de fondations profondes et les écrans de soutènement pourront faire l’objet de dispositions particulières
dans les normes correspondantes.
tableau 7.1 NF (valeurs recommandées de w k en fonction de la classe d’exposition pour la combinaison de charges
spécifiée)
D’après la note 2 pour tous les ouvrages dans les classes d’exposition X 0 , XC1
D’après la note 3 ( pour les bâtiments de catégorie d’usage A à D, c’est-à-dire tous les bâtiments exceptés les
bâtiments de stockage et industriels, dans les classes d’exposition XC 2 , XC 3 et XC 4 )
Sauf demande spécifique des Documents Particuliers du Marché, la maîtrise de la fissuration est supposée assurée
par les dispositions constructives minimales données ailleurs que dans la clause 7.3, le calcul de wk n’est pas requis.
Remarque préliminaire.
La procédure de l’eurocode permettant la maîtrise de la fissuration sans calcul direct est plus complexe
d’utilisation que le calcul théorique de l’ouverture des fissures !
Il est préférable d’utiliser le calcul direct ou la méthode proposée par M Cortade.
(2) NOTE Lorsque les éléments comportent le ferraillage minimal donné en 7.3.2, on peut estimer que
les ouvertures des fissures ne seront pas excessives :
♦ si, pour des fissures principalement dues aux déformations gênées, les diamètres des barres ne dépassent
pas les valeurs données dans le Tableau 7.2, la contrainte de l'acier étant égale à la valeur obtenue juste après la
fissuration (c.-à-d. σ s dans l'Expression (7.1))
♦ si pour des fissures principalement dues aux charges, les dispositions du Tableau 7.2 ou bien celles du
Tableau 7.3 sont satisfaites.
II convient de calculer la contrainte de l'acier sur la base d'une section fissurée sous la combinaison d'actions
considérée. En BA la combinaison quasi permanente de charges est requise (voir tableau 7.1 NF)
Tableau 7.2: Diamètres maximaux des barres ∅*s pour la maîtrise de la fissuration ..tableau 7.1NF
contrainte de l’acier σs (Mpa) Diamètre maximal des barres (mm)
Sous les combinaisons d’actions w k = 0 ,4 mm w k = 0 ,3 mm w k = 0 ,2 mm
appropriées
160 40 32 25
200 32 25 16
240 20 16 12
280 16 12 8
320 12 10 6
360 10 8 5
400 8 6 4
450 6 5 -
Les valeurs de ces tableaux sont basées sur les hypothèses suivantes :
c = 25 mm , f ct ,eff = 2 ,9 MPa , hcr = 0 ,5h , d = 0 ,9h , k1 = 0 ,8 , k 2 = 0 ,5 , k c = 0,4 , k = 1 , k t = 0,4 ,
k' = 1
DAN Clause 7.3.3 (2) Note
(1) Pour l’application en France de la norme européenne EN 1992-1-1 : 2004 , il est précisé que :
- Les Tableaux 7.2N et 7.3N ont été établis sur des hypothèses précisées dans les notes afférentes, auxquelles il faut
ajouter les hypothèses complémentaires suivantes pour le Tableau 7.3N : h = 400 mm et un seul lit d’armatures.
f ct ,eff k c hcr
φ s = φ s* . .
2 ,9 2( h − d )
flexion (une partie de la section au moins est comprimée) :
f h
en flexion simple k c = 0,4 f ct ,eff = f ctm φ s = φ s* . ctm .0 ,2 cr
2 ,9 (h− d)
hcr hauteur de la zone comprimée juste avant la première fissuration
f
si on admet hcr ≈ 0 ,5h , avec d = 0 ,9 h φ s = φ s* . ctm si f ck ≥ 30 MPa ⇔ f ctm ≥ 2 ,9 MPa
2,9
f ct ,eff hcr
φ s = φ s* . .
8( h − d )
traction (la totalité de la section est tendue)
2 ,9
f ct ,eff 1
φ s = φ s* . . f
f ct ,eff = f ctm hcr = h 2 ,9 8 1 − d avec d = 0 ,9 h φ s = φ s* . ctm
2,32
h
où :
φs est le diamètre maximal modifié de la barre
φ *
s est le diamètre maximal de la barre donné dans le Tableau 7.2
h est la hauteur totale de la section
hcr est la hauteur de la zone tendue juste avant la fissuration, en considérant les forces axiales pour la
combinaison quasi-permanente des actions
d est la hauteur utile au centre de gravité du lit extérieur d'armatures
Lorsque la section est entièrement tendue, (h − d) est la distance minimale entre le centre de gravité des armatures et le
parement du béton (si les barres ne sont pas placées de manière symétrique, les deux parements sont à considérer).
armatures de peau
(3) Dans le cas des poutres d'une hauteur totale supérieure ou égale à 1000 mm, dans lesquelles les armatures principales
sont concentrées sur une petite portion de la hauteur seulement, il convient de prévoir des armatures de peau supplémentaires
afin de maîtriser la fissuration sur les joues de la poutre. II convient de répartir ces armatures régulièrement entre le
niveau des armatures de traction et l'axe neutre, à l'intérieur de cadres. II convient que la section des armatures de peau ne
f ct ,eff
soit pas inférieure à la valeur obtenue selon {7.3.2 (2)}, As ,min = k c .k . .Act avec k = 0,5 et σ s = f yk .
σs
f ctm
En traction pure : kc = 1 , Act < bw h , ; As ,min = 0 ,5 bw h
f yk
f ctm
En flexion simple sections rectangulaires et âmes des caissons et des sections en T k c = 0,4 ; As ,min = 0 ,2. .Act
f yk
L'espacement et le diamètre des barres peuvent se déduire des Tableaux 7.2 ou 7.3, en supposant une traction pure et
une contrainte dans l'acier égale à la moitié de la valeur estimée pour les armatures principales de traction.
Pour les cas particuliers des poutres dont les armatures principales ont un diamètre φ ≥ 32mm ou un enrobage >70
mm (voir annexe J pour les armatures de peau)
(4) II convient de noter les risques particuliers d'apparition de fissures ouvertes dans les sections qui subissent des variations
brutales de contraintes, par exemple :
- aux changements de section, au voisinage de charges concentrées, aux arrêts de barres
- dans les zones où règne une contrainte d'adhérence élevée, en particulier aux extrémités des recouvrements.
II convient, pour ces sections, de veiller à minimiser les variations de contrainte chaque fois que cela est possible. Cependant, les
règles données ci-dessus permettent normalement d'y assurer une maîtrise de la fissuration adéquate, sous réserve de respecter
par ailleurs les règles concernant les dispositions constructives des armatures données dans les Sections 8 et 9.
(5) On peut admettre que la fissuration due aux sollicitations tangentes est maîtrisée de manière adéquate si les règles
concernant les dispositions constructives qui sont données en 9.2.2, 9.2.3, 9.3.2 et 9.4.4.3 sont respectées.
♦ pour des fissures principalement dues aux déformations gênées on applique DAN Clause 7.3.3 (2) Note
On indique de considérer :
« la contrainte de l'acier étant égale à la valeur obtenue juste après la fissuration (c.-à-d. σ s dans l'Expression (7.1)) »
Procédure
La contrainte de référence à ne pas dépasser σ s ,lim, ref dépend du diamètre φ , de l’espacement s et de w max
On se fixe un diamètre, pour l’ouverture de fissure conventionnelle (tableau 7.1 NF ou ouverture fixée par le maître
d’ouvrage) à ne pas dépasser
D’après DAN Clause 7.3.3 (2) Note
La valeur de σ s ,lim, ref est choisie parmi les valeurs données soit par le Tableau 7.2N en fonction du diamètre de
barres utilisée soit par le Tableau 7.3N en fonction de l'espacement. Il est loisible d'effectuer une interpolation linéaire
de ces valeurs.
On introduit dans l’équation (7.1) la valeur de σ s ,lim, ref , on en déduit la section As ,min qui représente la section des
armatures dans la zone tendue d’aire Ac ,eff
f ctm (7.1)
As ,min = 0 ,4.Act .k
σs
Connaissant la section réellement mise en place As ,eff > As ,min , on peut déterminer la contrainte effective dans les
armatures σ s ,eff . Cette contrainte est inversement proportionnelle à la section des armatures As ,eff .
Celle-ci doit être inférieure à σ s ,lim, ref .
Si le moment appliqué M ser ,qp est inférieur à M crit . Doit-on supposer que la section est fissurée à cause de
déformations gênées et doit-on calculer les armatures pour M ser ,qp ?.
Pour cette valeur de M ser ,qp la contrainte σ s ,eff est très inférieure à σ s ,lim, ref .
LA Méthode proposée dans l’Eurocode « maîtrise de la fissuration sans calcul direct » n’est pas simple
Article de M Cortade relatif aux poutres
Classe structurale S4
Classe d’exposition
EN 206-1
Tableau E1N(AN) béton C .. / .. f ck
Critère de déformation
Maîtrise de la fissuration
Ouverture conventionnelle
Tableau 7.1(NF)
des fissures w k ,max
Sollicitations
armatures
M Ed ,u = M u Dimensionnement ♦ section As1
♦ moment de flexion ELU
à l’ELU ♦ pourcentage ρ
♦ diamètre φ
♦ moment de flexion ELS ♦ espacement s
combinaison quasi permanente M ser ,qp
Maîtrise de la fissuration
Sans calcul direct :tableaux,
abaques et tableau EXCEL de M
♦ Contrainte dans l’acier σ s Cortade
Contraintes limites
σ s ,max [φ ; ρ ; w k ,max ]
σ s ≤ σ s ,max
EN 206-1
Tableau E1N(AN) béton C .. / .. f ck
Critère de déformation
Maîtrise de la fissuration
Ouverture conventionnelle
Tableau 7.1(NF)
des fissures w k ,max
Sollicitations
armatures
M Ed ,u = M u Dimensionnement ♦ section As1
♦ moment de flexion ELU
à l’ELU ♦ pourcentage ρ
♦ diamètre φ
♦ moment de flexion ELS ♦ espacement s
combinaison quasi permanente M ser ,qp
Maîtrise de la fissuration
Contrainte dans l’acier σs
sans calcul direct
abaques de M Cortade et Tableau
EXCEL Contraintes limites
σ s ,max [φ ; ρ ; s ; w k ,max ]
σ s ≤ σ s ,max
[
ou tableaux M ser ,max φ ; ρ ; s ; w k ,max ]
ou
Ac
σs − k f
As t ct ,eff kt fct ,eff 1 k f
( ε sm − εcm ) = − = σ −t ct ,eff −keα tf
ρ p ,eff
s ct ,eff
Es Ecm Es
En flexion σ cr représente la contrainte dans l’armature juste au moment ou apparaît la première fissuration. Sous
l’action du moment M cr , dans la section droite homogène non fissurée, la contrainte f ct ,eff est ateinte sur la fibre la
plus tendue.
F = Asσ s F = Asσ s
σ ct
f ct ,eff = f ctm
σ st
σs
F = Asσ s F = Asσ s
sr ,max
sr ,m
sr ,min
σ ct 2 f ct ,eff = f ctm
σ ctm
∆ε sc
Etat I
σs tirant non fissuré
σs apparition de la
première fissure Etat II tirant
complètement fissuré
σ cr seule l'armature participe
le béton tendu est négligé
Arctg E s
εs
ε sI ε crII ε sm ε sII
Modélisation EC2
Soit wkm : l’ouverture moyenne des fissures, elle est égale à l’allongement de l’armature par rapport à la
gaine de béton que l’on peut exprimer par ( ε sm − ε cm ) sur la distance sr ,m .
Ac
σs − k f
As t ct ,eff kt fct ,eff 1 A kt fct ,eff Es 1 k f
( ε sm − εcm ) = − = σ − c k t f ct ,eff − = σ t− ct ,eff −kαt f ct ,eff
ρ p ,eff
s s e
Es Ecm Es As Ecm Es
1 k t f ct ,eff
( εsm ε− cm =) σ −s
Es
αρ
+
ρ
(1
e
p,eff ) on retrouve bien l’expression 7.9 donnée dans l’EC2.
p,eff
f ct ,eff ;
Compte tenu de l’expression de la contrainte qui produit la première fissuration : σ cr = (α eρ c ,eff + 1)
ρ p ,eff
1
Autre forme : σs [ ε
( εsm ε−cm =)σ − = ε
t cr −
k sII] t−
ε= ε(crII k sII sc ) ∆
Es
kt ε cr
Etat I
σs tirant non fissuré
σs apparition de la
première fissure Etat II tirant
σ cr
Arctg E s
( ε sm − ε cm )
ε crI ε sI ε crII ε sII εs
Modélisation EC2
Ac ,eff As A A ρ
Soit A l’aire de la section droite de l’élément : Posons λ= ; ρ p ,eff = = s = s ;
A Ac ,eff A Ac ,eff λ
1 λ ρs
( ε sm − ε cm ) = σ s −k t f ct ,eff 1 + αe ;
Es ρ s λ
σ kt f ct ,eff λ ρ
( ε sm − εcm ) = s 1 − 1 + αe s ;
Es σ s ρs λ
σs σs 1 λ ρ
Posons p = ; ( ε sm − ε cm ) = 1 − 1 + αe s ;
kt f ct ,eff Es p ρ s λ
Autre formulation :
On considère que l’état intermédiaire est décrit par une fonction σ s ( ε sm ) dont la courbe représentative admet
comme asymptote la droite représentative de l’état II.
Etat I ∆ε sc participation
du béton tendu
σs tirant non fissuré
σs
apparition de la
première fissure Etat II tirant
complètement fissuré
σ cr seule l'armature participe
le béton tendu est négligé
Arctg E s
εs
ε crI ε sI ε crII ε sm ε sII
∆ε sc ,max
σ cr
ε sm = ε sII − ∆ ε sc ; ∆ε sc = ∆ε sc ,max ; avec ∆ε sc ,max = ε crII −ε crI ;
σs
Lorsque σ s = σ cr , ∆ε sc = ∆ε sc ,max et lorsque σ s est grand, limσ s →∞ ∆ε sc = 0 .
En utilisant les relations entre les triangles semblables (configuration de Thalès)
ε sm = ε sII 1 − cr
+ ε sI
σ s σs
σ 2
En posant 1 − = ζ ; ε sm = ζε sII + ( 1 − ζ ) εsI
cr
σ s
Pour la déformation moyenne de l’armature ε sm ,on obtient la même forme que la formule 7.18 de l’EC2.
Expression de la distance entre les fissures
1
Les essais de laboratoire montrent que l’espacement entre 2 fissures vérifie : sr ,min = sr ,max ≤ srm ≤ sr ,max
2
Le règlement donne une expression de l’espacement max. des fissures s r ,max = k 3c + k1k 2 k 4φ / ρ p ,eff {7.11}
déduite de l’expérimentation :
La transmission par adhérence sur la paroi latérale de la barre : F = Asσ s = Asσ s + Acσ ct ;
dF = As dσ s + Ac dσ ct ; pour F = cte : dF = 0 ⇔ As dσ s = Ac dσ ct ; dF = ufbd dx
1
En considérant la contrainte d’adhérence constante f bd = 2 ,25η1η 2 f ctd {8.2} ; sr ,max uf bd = Ac f ct ,eff ;
2
Avec η1 coef qui caractérise les conditions d’adhérence et à la position de la barre au cours du bétonnage
η 2 = 1 pour φ ≤ 32mm la majorité des poutres de bât.
1 4 As
sr ,max × u × 2 , 25η1η2 f ctd = Ac f ct ,eff avec remplaçant le périmètre : u = π φ = ;
2 φ
1 4A A
sr ,max × s × 2 ,25η1 f ctd = Ac f ct ,eff ; f ctd = f ct ,eff ; ρ p ,eff = s
2 φ Ac
1 φ 1 φ
s r ,max = 0 ,22 = .cte cette expression théorique montre que l’ouverture des fissures qui
η1 ρ p ,eff η1 ρ p ,eff
est proportionnelle à s r ,max est d’autant plus faible que le diamètre des armature φ est petit, que le
pourcentage des armatures ρ p ,eff est élevé et que les conditions d’adhérence sont bonnes η1 .
Cette expression théorique à rapprocher avec l’expression {7.11}
2
σs 1 λρ s
wk = −1 + 1e α+kc , [0 17
3φ
λ/ ρ ] ;
E s p s ρ λ
s
λ 0 ,17 λ
u2 − p − − α e k 3u1 + =0 ;
ν ν
0 ,185 0 ,185
pδ pδ
ν λδ ν
ν* = ⇔ = 1− *
λδ 0 ,185ν ν ;
1−
0 ,185ν
ν ν
u2 − p − p 1 − * − α e k3u1 + 0 ,17 p 1 − * = 0 ;
ν ν
ν ν
u2 − p − p 1 − * − α e k3u1 + 0 ,17 p 1 − * = 0 ;
ν ν
ν ν
p ν * − α e k3u1 + 0 ,17 p 1 − ν * − u2 = 0 ;
ν ν ν ν
p * k3u1 − α ek 3u1 + p * 0, 17 p 1− * − p 0, 17α e 1− * − u2 = 0 ;
ν ν ν ν
Expression approchée :
ν ν ν
ν* = ≈ = d
Posons : λδ 0 , 243 × 0 , 9 1,18 avec δ = = 0 , 9 ;
1− 1− 1− h
0 ,185ν 0 ,185ν ν
As A Ac ρ
λ représente la hauteur du béton tendu : ρ p ,eff = = s = s ; 7.3.4(2) ;
Ac ,eff Ac Ac ,eff λ
λ = min 2, 5 ( 1− δ ); ( 1− αδ ) / 3 ; 0, 5 ;
Pour δ = 0 , 9 et α = 0 , 3 soit µ = 0 , 211 :
λ = min 2, 5 ( 1− δ ) = 0, 25 ; ( 1− αδ ) / 3= 0, 243 ; 0, 5 = 0, 243 ;
ν ν 1 ν
ν* = ≈ =
λδ 1,18 ; ν ;
1− 1− 1 − * 1,18
0 ,185ν ν ν
p + p
2 k3 u1 ν
− α e −ν
(
ν * * α e k3 u1 + u2 ν
=0 ;
)
0 ,17 1,18 ν ν 0 ,17 1,18
ν *
(
p 2 + p 5k3 u1ν − αe − 5ν * αe k3 u1 + u2 = 0 ;
ν
)
ν α *
p 2 +p ν* k5u 3−1 −*ν αe5 +
ν ν
k=
u 3u
1 e ( 2 0 ) ;
σs
De cette équation du second degré en p : p = ;
kt fct ,eff
σ s contrainte dans l’armature calculées en combinaison quasi permanente généralement à long terme donc avec
Es
une valeur de α = (autre notation n, valeur forfaitaire des RP = 15)
Ec ,eff
On en déduit ν ;Puis la section d’armature :
ρ s = 0 ,185 As = ρ s Ac .Il existe une méthode exacte mais plus
pδ
complexe.
B - aire de la
section effective
h d de béton autour
B A
des armatures
tendues.
hc ,ef
ε1
a) Poutre
x ε2 = 0 B - aire de la
section effective
h d de béton autour
des armatures
tendues.
ε1
hc ,ef
B
b) Dalle
ε2 B - aire de la
B hc ,ef section effective
de béton autour
des armatures
h d d tendues en partie
supérieure.
ε1 C - aire de la
section effective
hc ,ef de béton autour
C des armatures
tendues en partie
C) éléments sollicités en traction inférieure.
(4) L'aspect et la fonctionnalité générale de la structure peuvent être altérés lorsque la flèche calculée d'une poutre, d'une dalle ou
d'une console soumise à des charges quasi-permanentes est supérieure à L / 250 où L représente la portée. La flèche est
évaluée par rapport aux appuis à proximité. Une contre-flèche peut être prévue pour compenser en partie ou en totalité la
déformation ; toutefois, il convient de ne pas dépasser généralement une limite supérieure de L / 250 .
(5) II convient de limiter les déformations susceptibles d'endommager les parties adjacentes de la structure. Pour la déformation
après construction, L / 500 représente normalement une limite adéquate pour les charges quasi-permanentes. D'autres
limites peuvent être envisagées, en fonction de la sensibilité des parties adjacentes.
(6) L'état-limite de déformation peut être vérifié :
L
La valeur limite du rapport (portée / hauteur utile) peut être obtenue à l'aide des Expressions (7.16a) et (7.16b), en
d lim
multipliant le rapport ainsi obtenu par des coefficients de correction pour tenir compte du type d'armatures utilisées ainsi que
d'autres paramètres. Aucune contre-flèche n'a été prise en compte pour l'établissement de ces expressions.
L L
f ≤ f lim ⇔ ≤
d d lim
L ρ0 ρ0
3/ 2
L ρ0 1 ρ'
1/ 2
{ ≤ K 11 + 1,5 f ck + f ck si ρ > ρ0 } {7.16.b}
d ρ − ρ' 12 ρ
L
est la valeur limite du rapport (portée / hauteur utile)
d lim
Les Expressions (7.16a) et (7.16b) ont été établies en admettant que la contrainte de l'acier, pour une section
fissurée à mi-portée d'une poutre ou d'une dalle, ou sur appui dans le cas d'une console, est égale à 310 MPa (ce qui
correspond à peu près à f yk = 500 MPa ) sous les charges de calcul aux ELS. Lorsqu'on admet d'autres niveaux de
σs est la contrainte de traction de l'acier à mi-portée (ou sur appui pour les consoles) sous les charges de calcul
aux ELS
As , prov est la section d'acier prévue dans la section considérée
Pour les sections en Té pour lesquelles le rapport de la largeur de la membrure à la largeur de l'âme est
L
supérieur à 3, il convient de multiplier les valeurs de données par l'Expression (7.16) par 0,8 .
d lim
Dans le cas des poutres et des dalles autres que les planchers-dalles, de portée supérieure à 7 m,
supportant des cloisons susceptibles d'être endommagées si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les
L 7
valeurs de données par l'Expression (7.16) par ( m ) ( Leff en mètres, voir 5.3.2.2 (1)).
d lim Leff
Dans le cas des planchers-dalles dont la plus grande portée est supérieure à 8,5 m et qui supportent des
L
cloisons susceptibles d'être endommagés si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les valeurs de
d lim
8 ,5
données par l'Expression (7.16) par (m) ( Leff en mètres).
Leff
Note : Le Tableau 7.4N donne également les valeurs de 1/d obtenues au moyen de l'Expression (7.16) pour des
cas courants ( C 30 , σ s = 310 MPa , différents systèmes structuraux et pourcentages d'armatures ρ = 0 ,5% et
ρ = 1,5% ).
Note 1 : Les valeurs indiquées ont été choisies de manière à placer généralement du coté de la sécurité et le calcul
est susceptible de montrer fréquemment que des éléments de moindre hauteur peuvent convenir.
Note 2 : Les limites indiquées pour les planchers dalles correspondent à une limite moins sévère que limite
portée/250 pour la flèche à mi-portée. L’expérience a montré que ceci était satisfaisant.
Note 3 : Dans le cas des dalles portant dans deux directions, il convient d'effectuer la vérification pour la plus
petite portée. Dans le cas des planchers-dalles, il convient de prendre la plus grande portée.
Les valeurs données par l'Expression (7.16) et le Tableau 7.4N résultent d'une étude paramétrique réalisée en
utilisant l'approche générale donnée en 7.4.3 pour une série de poutres et de dalles de section rectangulaire
reposant sur appuis simples. Différentes classes de résistance du béton et une limite caractéristique
d'élasticité des armatures de 500 MPa ont été considérées. Pour une section d'armatures de traction donnée,
on a calculé le moment ultime en supposant que la charge quasi-permanente était égale à 50 % de la charge
de calcul totale correspondante. Les valeurs limites du rapport (portée / hauteur) obtenues respectent la valeur
limite de la flèche définie en 7.4.1 (5)
f ck 30 Mpa
ρ' 0
ρ 0 0.005477226 f ck 30 Mpa
f ck 5.477225575
ρ en % 0.3 0.4 0.5 0.8 1 1.2 1.5 2 3
poutre sur appuis simples 1 39 26 21 17 16 15 14 13 13
dalle sur appuis simples portant dans une direction 1 39 33 31 25 23 22 21 20 19
travée de rive d'une poutre continue 1.3 51 34 27 22 20 19 18 17 16
travée de rive d'une dalle continue 1.3 51 40 36 29 27 26 25 23 22
travée intermédiaire d'une poutre continue 1.5 59 45 31 25 23 22 21 20 19
travée intermédiaire d'une dalle continue 1.5 59 49 46 37 35 33 32 30 28
Plancher dalle 1.2 47 36 25 20 19 18 17 16 15
poutre en console 0.4 16 10 8 7 6 6 6 5 5
dalle en console 0.4 16 13 12 10 9 9 8 8 8
f ck 35 Mpa
ρ' 0 f ck 35 Mpa
ρ 0 0.00591608
f ck 5.916079783
ρ en % 0.3 0.4 0.5 0.8 1 1.2 1.5 2 3
poutre sur appuis simples 1 43 28 22 18 16 15 15 14 13
dalle sur appuis simples portant dans une direction 1 43 35 33 26 24 23 22 20 19
travée de rive d'une poutre continue 1.3 56 37 29 23 21 20 19 18 17
travée de rive d'une dalle continue 1.3 56 43 39 31 29 27 25 24 22
travée intermédiaire d'une poutre continue 1.5 64 43 33 26 24 23 22 20 19
travée intermédiaire d'une dalle continue 1.5 64 53 50 40 37 35 33 31 29
Plancher dalle 1.2 51 34 26 21 20 18 17 16 15
poutre en console 0.4 17 11 9 7 7 6 6 5 5
dalle en console 0.4 17 14 13 11 10 9 9 8 8
. Lorsqu'on admet d'autres niveaux de contrainte, il convient de multiplier les valeurs obtenues par 310 / σ s .
Pour les sections en Té pour lesquelles le rapport de la largeur de la membrure à la largeur de l'âme est supérieur à 3, il
convient de multiplier les valeurs par 0,8 .
Dans le cas des poutres et des dalles autres que les planchers-dalles, de portée supérieure à 7 m, supportant des
( m)
cloisons susceptibles d'être endommagées si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les valeurs 7 / Leff ( Leff en
mètres, voir 5.3.2.2 (1)).
Dans le cas des planchers-dalles dont la plus grande portée est supérieure à 8,5 m et qui supportent des cloisons
( m)
susceptibles d'être endommagés si les flèches sont excessives, il convient de multiplier les valeurs par r 8 ,5 / Leff ( Leff en mètres).
nAs 2
d2 As 2
εc σc
ε s2 σ s2
x n
x − d2
hd ε σ
G1 G1
d−x nAs1
As1 ε s1 σ s1
n
bw section
homogénéisée
εc
1 bw h 2
dG = + nAs 1 ( h − d ) + nA s 2 (h − d 2 ) moment statique par rapport à un axe pasant par la base de la
A 2
section complète (car non fissurée) homogénéisée divisé par l’aire de la section complète homogénéisée
bw x 3 bw dG 3
+ nAs1 ( d G − h + d ) + nAs 2 ( x − d 2 )
2 2
II = +
3 3
2
b x 3 bw dG 3 bw h3 h
ou en remplaçant w + par + b h
w − x
3 3 12 2
II
M cr = f ct ,eff d’après 7.1 f ct ,eff est pris égal à f ctm ou f ctm , fl
dG
h
SG z Ω( n fh)= bwh x −
2
( s
+2nA x )2 d − ( 1 nA− s ) d 0 x −
= x − ≥ 0
h
2
si As 2 < As1
(
SGz Ω nfh ) = δ α − δ + nρ (α − δ ) − nρ ( 1− α ) = 0 δ2
+ n ( ρ 1 +ρ2 δ2)
α= 2
2
2 2 1
bw d 2 δ + n ( 1ρ + 2)ρ
σ ct =
M ( δ −α )
bw d δ
2 3
δ δ
+ nρ 2 ( α − δ 2 ) − δ 2 + nρ1 ( 1 − α ) 1 −
12 2 2
..7.1
f ctm valeur moyenne de la résistance à la traction directe du béton
2 f
C ≤ C 50 / 60 f = 0,3 f 3 ; C > C 50 / 60 f ctm = 2 ,12 ln 1 + cm tableau 3.1
ctm ck 10
f ctm , fl résistance moyenne à la traction des éléments en BA soumis à une sollicitation de flexion 3.1.8
f ctm , fl = max { (1,6 − h / 1000 ) f ctm ; f ctm } {3.23}
L EC2 préconise de prendre f ctm pour le calcul de l’ouverture des fissures ..7.1
Après création de la fissure, en négligeant le béton tendu, nous pouvons en déduire la contrainte dans l’armature.
La hauteur x est déterminée à partir de l’équation du moment statique.
M M M M M M
σ ct = ( h − x ) = ( δ − α) d = d G ; σc = x = ( h −d G ) = αd ;
II II II II II II
M M M M M
σ s1 = n ( d − x ) = n ( d G +d −h) =n ( 1 − α) d ; σ s 2 = n ( x − d 2 ) = n ( α − δ2) d
II II II II II
• 0 ,0013 bw d
pour un acier f yk = 500 MPa
Mu
As ,min =
z u f yk
En prenant z u = 0 ,9d d = 0 ,9h
Mu b h2 1 bw d 2 1 f
As ,min = = w fctm = f
2 ctm
= 0, 23 ctm bw d (Expression donnée par le BAEL)
zu f yk 6 zu f yk 6 ×0, 9 0, 9df yk f yk
Pour l’eurocode, il faut considérer d = 0 ,85h
2
Mu b h 1 bw d 2 1 f f
As ,min = = w f ctm = f
2 ctm
= 0, 257 ctm bw d≈ 0, 26 ctm bw d
zu f yk 6 zu f yk 6 ×0, 85 0, 9df yk f yk f yk
As 2 nAs 2
d2 σc
σ s2
x − d2 x n
hd σ
G1 G1
d−x nAs1
As1 σ s1
n
bw section
homogénéisée
Pour la formule Après création de la fissure, en négligeant le béton tendu, nous pouvons
le moment étant M Ed sous combinaison de en déduire la contrainte dans l’armature.
x est déterminé à partir de l ‘équation du moment statique.
charges appropriée.
Les paramètres contenus dans les expressions
doivent être considérés positifs
L’inertie fissurée est notée I II
M
σ c = Ed x bw 2
I II SGz ( Ωh ) = 2 (− d −2 nA
x +nAs x ) s −d1 (x= ) 0
2
M Ed
σ s1 = n ( d −x )
I II I II =
I Gz (Ω
= )+
x
bw
−s (3 x+ d )−
nA 2
nAs (d x )1 2
fh 2 2
3
M Ed
σ s2 = n ( x −d 2 )
I II
As1 As 2 h d2 x Es
ρ1 = ρ2 = δ= δ2 = α= avec ( n = )
bw d bw d d d d Ec ,eff
bw 2
(
SGz Ω fh = ) 2
x + nAs2 ( x − d2 ) − nAs1 ( d − x ) =0 (1)
2 ρ1 +δ ρ
α = nρ( +
1ρ ) + 1
−2 2 2 1
n ( ρ1 +ρ 2 )
2
bw 3 I II α3
I II = x + nAs 2 ( x − d2 )2 + nAs 1 ( d − x )2 ⇔ bwd 2
= +
3
nρ
−2(α+
δ 2) −ρn
2
α
(
1 1) 2
3
M Ed M
σc = x α Ed
= d
I II I II
M Ed M M Ed M
σs1 = n − x ) nα
(d = − Ed( )d
1 σs 2 = n (− 2 ) α
x =
d n δ−Ed( 2 )d
I II I II I II I II
α 2 = −30α ( ρ1 + ρ 2 ) + 30( ρ1 + δ 2 ρ 2 )
I II α
3
= −30α ( ρ1 + ρ2 ) + 30 ( ρ1 + δ2 ρ2 ) +15 ρ2( α − δ2 )2 +15 ρ1( 1 − α)2
bw d 3
α α
( α− 1)+
I II
=15 ρ−
11 ρ−α δ2 − δ2(
15 2 )
bwd 3 3 3
• sollicitations
M g = 150 mkN ; M q = 150 mkN ;
combinaison fondamentale à l’ELU M ED? u = 1, 35M g + 1, 5M q = 427 , 5 mkN ;
combinaison caractéristique à l’ELS M Ed ,c = 300 mkN ;
combinaison quasi permanente à l’ELS
M ed ,qp = M gk + ψ 2M qk = 150+ 0, 3× 150 mkN = 195 mkN bâtiment d’habitation ou de bureau ;
• géométrie
bw = 350 mm h = 700 mm d = 650 mm on pourrait prendre d = 0 ,9h = 630 mm ;
• matériaux
acier f yk = 500 MPa ;
béton C 30 / 37 f ck = 30 MPa ;
♦ Classe structurale : S 4 (durée d’utilisation du projet = 50 ans)
♦ Poutre à l’intérieur d’un bâtiment : Environnement :Classe d’exposition XC1
♦ Enrobage minimal c min = max { c min,b ; c min,dur ;10mm } ; c min, b = φ ;
( f ck = 30 MPa ⇒ classe minorée de 1 ⇒ classe S3) ⇒ c min, dur = 10 mm ; ..Tableaux 4.3N , 4.4N
c min = c min, dur = 10 mm ; ∆c dev = 10 mm ; .. 4.4.1.3 (1)N
Choix c nom = c min + ∆c dev = 10 + 10 = 20 mm enrobage pour les armatures d’effort tranchant (les plus
proches du parement) ;
Les armatures longitudinales auront un enrobage cl = cnom + φt = 20 + 10 = 30 mm il faut vérifier que
cmin,b = φ ≤ 20 mm ;
La condition pour que l’acier soit bien utilisé est que la contrainte dans l’armature soit σ s = f yd = 434 ,7 MPa ,
f yd
cela suppose que la déformation des armatures soit supérieure à = 2 ,18 10 −3 pour des B500.
Es
−3
3,5 10
α u ≤ α st ,lim = = 0 ,617
Il faut donc que −3
f yd ⇔ µ u ≤ µul = 0 , 8α ul ( 1 − 0 , 4 αul ) = 0 , 3717 ;
3 ,5 10 +
Es
Utilisation du diagramme des contraintes sur le béton comprimé simplifié dit plafonné de hauteur λx u avec λ = 0,8
pour f ck ≤ 50 MPa ;
ε u 2 = 3 ,5 10 −3 ε c 2 = 2 10 −3 ; d = 650 mm ;
M uk
µ u = 0 ,144 α u = 0 ,196 z u = 599 mm As = = 1642 mm 2 ;
z u f yd
ε ud = 0 , 9ε uk = 0 , 9× 50 10 −3= 45 10 − 3
L’équation de σ s ( ε s ) pour la branche inclinée du diagramme bilinéaire( σ s > 434 ,8 Mpa ) :
Kf yk f yk
σ s ( ε s ) − f yd
− f yd ( K − 1)
γs γs 0 , 08 × 434 ,8
= = = ;
f yd f yd f yd 5 10 −3 − 2 ,17 10 −3
εs − ε uk − ε uk −
Es Es Es
σ s ( ε s ) = f yd
0 , 08 × 434 , 8 f yd ε s 103 − 2 ,17 ( )
+ εs − = 434 ,8 +34 ,78 ;
50 10−3 − 2,17 10−3 Es 47 , 83
σ s ( ε ud ) = 434 , 8 + 34 , 78
( 45 − 2 ,17 )
= 466 MPa constitue la contrainte max ;
2 ,83
σ s ( ε s ) = 434 , 8 + 34 , 78
( 14 , 4 − 2 ,17 ) = 443, 7 MPa ≤ 466 MPa ;
47 , 83
As 1609 mm 2
soit une section d’acier de 1609 mm au lieu de 1642 mm d’ou ρ =
2 2
= = 0 , 00708 ;
bw d 350 × 650 mm 2
choix : soit 1er lit :3 HA 20 et second lit 2 HA 16+ HA 20 = 1662 mm2, enrobage c nom = 20mm ;
armatures transversales φ = 10 mm ;
Vérification de la position du centre de gravité des armatures tendues.
Il faut vérifier que d théo < d réel h − d réel < 20 + 10 + 20 = 50 mm ;
d réel ≥ 700 − 50 = 650 mm ≥ d théo = 650mm .
Les contraintes sur les fibres extrêmes comprimées et dans l’armature tendue doivent vérifier :
♦ État limite de compression du béton, sous combinaison caractéristique, il peut être pertinent de vérifier :
σ c ≤ σ c ,lim = k1 fck = 0, 6× 30= 18 MPa
uniquement pour les classes d’exposition XD, XF et XS (sans objet ici).
♦ principalement pour le béton précontraint sous combinaison quasi permanente
si σ c ≤ 0 , 45 f ck = 0 , 45 ×30 =13, 5 MPa le fluage est linéaire
♦ État limite de traction des armatures : ..7.2
Combinaison caractéristique des charges σ s ≤ σ s ,lim = k3 f yk = 0, 8× 500= 400 MPa
♦ Déterminons le moment provoquant la fissuration. ..7.1
M cr moment provoquant la fissuration : M cr = µcr bw d f ctm , M Ed moment en service de calcul :
2
As1 As 2 h d2 x
Posons ρ1 = ρ2 = δ= δ2 = α= ;
bd bd d d d
δ2
+ n ( ρ 1 +ρ2 )δ2
( δ −α ) =
1
α= 2 ; δ 3
δ δ µcr ;
+ n ρ 2 ( α − δ 2 ) − δ 2 + n ρ1 ( 1− α ) 1−
δ + n ( 1 ρ +2) ρ 12 2 2
avec 1er lit :3 HA 20 et second lit 2 HA 16+ HA 20 = 1662 mm2 ;
As1 As 2 h d
ρ1 = = 0 , 0073 ρ2 = =0 δ= =1, 07 δ2 = 2 =0 ;
bw d bw d d d
Il faut déterminer à court terme, (le plus défavorable)
Es 200000 x
Avec n = αe = = = 6 , 06 ; = 0 , 557 ; µcr = 0 , 21748
α=
Ecm 33000 d
Es
A long terme, avec n = 15 ; avec pour simplifier n = 15 (il faudrait utiliser n = avec
Ec ,eff
M x
Ec ,eff = Ecm / 1 + ϕ ( ∞ ,t 0 ) Ed ,qp ) ; α = = 0 , 581 ; µcr = 0 , 252 ;
M Ed d
M cr = µcr bd 2 f ctm = 0, 217× 350× 6502× 2, 9= 93, 27 106 mmN= 93, 27 mkN ;
M cr = 93, 27 mkN < MEd ,c = 300 mkN combinaison caractéristique, la section est fissurée ;
M cr = 93, 27 mkN < M Ed ,qp = 195 mkN combinaison quasi permanente, la section est fissurée ;
Calculons la contrainte dans les armatures M cr = 93 , 27 mkN ;
σs d − x 1 −α
σ ct = 2 , 9 MPa ; = = =0 , 852 ⇔σ s =6 , 06 × 2 , 9 0×, 852 15
= MPa ;
nσ ct h − x δ − α
La contrainte dans l’armature au moment de la création de la 1re fissure : σ s = 15 MPa .
Pour la Maîtrise de la fissuration la section des armatures doit vérifier : As ,minσ s = k c k f ct ,eff Act {7.1}
1+
( −0 , 35) 350 = 0, 72
500
Flexion simple k c = 0,4 ;
On peut admettre pour simplifier : Act ≈ 0 ,5bw h ;
x
L’étude de la section sous le moment Mcr : α = = 0 , 556 , la hauteur de béton comprimé : = 338 mm soit
d
Act = 0, 483bw h ;
f ctm = 2 ,9 MPa ;
avec une valeur σ s = 200 MPa .
f
As ,min = 0 ,2k ctm bw h = 685 mm2.
σs