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CITATIONS :
« Celui qui m’écoute est comme le sage qui a bâti sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont
déchainés contre cette maison mais elle ne s’est pas abattue car elle était
fondée sur le roc. »
Matthieu
I
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LECADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
DÉDICACE :
Je dédie ce travail à :
Mon père HAROUNA MANE qui son effort consenti depuis fort
longtemps a donné aujourd’hui un fruit pour lui et pour toute la société
Ma mère ABOU LABO qui s’est battue d’arrache pieds pour que
je devienne ce que je suis.
Mes frères, sœurs, cousins et cousines
II
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LECADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
REMERCIEMENTS :
Je ne pourrai finir ce travail sans dire merci encore une fois à DIEU Tout Puissant de m’avoir
donné la foi, la force et le courage.
Qu’il me soit permis d’exprimer toute ma gratitude et de remercier particulièrement toutes les
personnes physiques ou morales qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce
mémoire. Tous ces remerciements et gratitudes vont à :
III
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LECADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
RÉSUMÉ :
La ville de Niamey enregistre un taux de croissance urbaine assez important ces dernières années
(2007-2016). Ce processus de croissance urbaine engendre des impacts sur l’environnement
urbain de la capitale, particulièrement en matière d’assainissement et infrastructures. Ce déficit
contribue à rendre davantage précaires les conditions de vie et d’habitat des populations qui
vivent au quotidien une multitude de problèmes parmi lesquelles des embouteillages monstres,
qu’il faille solutionner rapidement, eu égard aux prévisions de hausse importante du trafic induit
par les perspectives de croissance du pays.
Notre travail consiste à dimensionner la fondation du pont de Katako. Pour bien mener cette tâche,
deux sondages géotechniques ont été effectués : sondage carotté et sondage pressiomètrique.
L’ouvrage devant être construit en site urbain les pieux battus ne sont pas adaptés car ils
impacteraient les habitations environnantes. Après une analyse multicritère, nous avons retenu les
pieux forés à boue qui seront dimensionnés par la méthode pressiomètrique.
L’étude des fondations nous a conduit à déterminer la charge de l’ouvrage arrivant aux semelles
de liaisons qui sera transmise aux pieux et à la vérification de la contrainte admissible. Tous nos
calculs sont réalisés conformément aux règles et instructions du fascicules 65 titre V.
Quant à l’étude de l’avant métré, elle nous a permis de ressortir les devis quantitatif et estimatif,
ainsi donc de prévoir les matériels et matériaux pour l’exécution des travaux. Le coût global du
projet s’élève à quarante-un milliards six-cent douze millions deux cent quatre-vingt mille de
FCFA (41 612 280 000 HT/HD) entièrement financé par des banques, dont 30,09% par la BOAD
et 69,91% par la BOA Niger. L’ouvrage ‘’ Pont de Katako’’ qui fait l’objet de notre étude occupe
une somme d’un milliard deux cent cinquante-deux millions deux cent deux milles FCFA
(1 252 202 000 HT/HD).
Mots clés :
IV
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LECADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
ABSTRACT:
The city of Niamey has recorded a fairly high urban growth rate in recent years (2007-2016). This
process of urban growth generates impacts on the urban environment of the capital, particularly in
terms of sanitation and infrastructure. This shortfall contributes to financing the living and living
conditions of the people who live on a daily basis a multitude of problems among those of
monotonous traffic jams, it is necessary to solve quickly, in view of the forecast of a significant
increase in traffic induced by the Growth Prospects of the population of the country.
In this sense, the present development project of the Katako crossroads with the construction of
the exchange Diori Hamani will contribute to smooth traffic in this part of the capital, and give it
a face of modern capital.
Our job is to size the foundation of the Katako bridge. To carry out this task well, two geotechnical
drill holes were drilled: drilled holes and pressiometric drilling. The work to be constructed in an
urban site the piles beaten are not adapted because they would impact the surrounding dwellings.
After a multicriteria analysis, we retained the drilled mud piles which are sized by the
pressiometric method.
The study of the foundations leads us to determine the load of the work arriving at the soles of
connections which are transmitted to the piles and the verification of the permissible stress. All
our calculations are carried out with the rules and instructions of the booklets 65 title V.
As for the study of the pre-survey, it enabled us to revisit the quantitative and estimate estimates,
as well as to plan the materials and materials for the execution of the works. The total cost of the
project is forty-one billion six hundred and twelve million two hundred and eighty thousand FCFA
(41,612,280,000 Excl.VAT / duty free) entirely financed by banks, of which 30.09% by BOAD
and 69.91% by BOA Niger. The book "Katako Bridge" which is the subject of our study occupies
one billion two hundred and fifty-two million two hundred and two thousand FCFA
(1,252,202,000 Exc.VAT/ duty free).
Keywords :
V
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VII
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ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LECADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
DÉDICACE : ................................................................................................................................. II
RÉSUMÉ : ....................................................................................................................................IV
ABSTRACT: ................................................................................................................................. V
INTRODUCTION : ........................................................................................................................ 1
I. Définition ...........................................................................................................................12
II. Fondation superficielle.......................................................................................................12
III. Fondations profondes .....................................................................................................13
III.1 Introduction ................................................................................................................13
VIII
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ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LECADRE
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I. Conception .........................................................................................................................23
I.1 Données géotechniques du site...................................................................................23
I.2 Choix du type de fondation ........................................................................................24
I.3 Choix de la méthode de dimensionnement des du pont de Katako ............................26
I.4 Pré-dimensionnement des fondations sur pieux du pont de Katako...........................28
II. Étude d’exécution ..............................................................................................................29
II.1 Descente des charges au niveau des fondations .........................................................29
A. Généralités .........................................................................................................................29
II.2 Combinaisons des charges..........................................................................................31
III. Vérification de la résistance aux états limites ................................................................34
IV. Vérification aux tassements : .........................................................................................35
IV.1 Calcul du tassement d’un pieu isolé. ..........................................................................36
IV.2 Calcul du tassement du groupe des pieux...................................................................37
V. Dimensionnement des pieux et semelles de liaisons .........................................................39
V.1 Calcul de sections d’armatures des semelles de liaisons ............................................40
V.2 Calcul de sections d’armatures des pieux (pile et culée) et dispositions constructives
42
V.3 Réalisation des pieux du pont de Katako....................................................................44
VI. Estimation du coût des travaux ......................................................................................51
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS............................................................................. 52
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................ 53
ANNEXES.................................................................................................................................... 54
IX
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XI
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ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE CADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
INTRODUCTION :
Dans le domaine des infrastructures, il est prévu la mise en place d’ouvrages d’art contemporains
devant permettre de donner à la capitale Niamey, une allure de ville coquette. Nonobstant cela,
pour mieux faciliter le trafic et augmenter la fluidité de la circulation que l’Etat nigérien dans le
cadre de son programme de rénovation de la capitale, se propose de construire un ouvrage d’art
majeur. Il s’agit là de l’échangeur Diori constitué de deux ponts : le pont dalle de Katako ; le pont
Mixte Gountou Yena et pont cadre + trémies de Diori. Les principaux intervenants de ce projet
sont : le Ministère de l’équipement (Maitre d’ouvrage) ; la Direction des Grands Travaux Publics
(Maitre d’ouvrage délégué) ; ISC Paris (Maitre d’œuvre) ; SOGEA SATOM (Entreprise) et enfin
G.E.R.M.S Consulting (Mission de contrôle).
Le travail qui nous est confié dans ce mémoire porte sur : l’Etude technique des fondations du
pont de Katako à Niamey/Niger, dans le cadre de la réalisation de l’échangeur Diori. Nos
études seront basées sur la fondation, qui occupe une partie importante d’une construction. La
fondation profonde, notamment les pieux, a pour rôle de supporter et de transmettre les charges
de la superstructure au sol d’assise. Ainsi pour une bonne tenue de l’ouvrage, le sol doit être en
mesure de supporter les charges qui lui sont transmises.
Les différents chapitres ci-dessus énumérés seront présentés dans les parties qui suivent et
permettront au lecteur de s’orienter dans le présent mémoire.
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Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE CADRE
DE LA REALISATION DEL’ECHANGEUR DIORI.
Une des clefs de ce succès : 70 ans de travaux routiers, l’ancienneté et la solidité de ses liens avec
l’Afrique font la fierté de SOGEA-SATOM et sont les cartes maitresses de son développement
sur le continent. SOGEA-SATOM est aujourd’hui présente dans une vingtaine de pays africains.
devenue un partenaire durable dans la mise en œuvre des infrastructures. L’agence intervient sur
tout le territoire nigérien, elle a ainsi contribué à l’amélioration de la mobilité des populations et à
leur bien-être en réalisant nombres de routes, de bâtiments, d’ouvrages d’art et ouvrages
hydrauliques. La société emploie environ 1000 personnes sur une dizaine de chantiers en cours et
dispose d’un parc matériel performant estimé à plus de 20 milliards FCFA.
Faire travailler ensembles, des hommes et femmes de nationalités différentes et ayant des métiers
divers, est l’une des fiertés de cette entreprise. Qu’ils soient les chefs d’agence, directeurs ou
conducteurs de travaux, chefs d’équipes ou de chantier, ouvriers ou manœuvres, les membres du
personnel de la SATOM, reconnus par leur polyvalence, savent s’adapter aux contingences locales
et concourent tous à satisfaire le client (le maître de l’ouvrage à réaliser).
Depuis de nombreuses années, une politique internationale de l’emploi a été mise en place par la
direction des ressources humaines. Ses équipes constituent l’un des atouts majeurs de l’entreprise
: mobiles et pluridisciplinaires, elles sont proches des circuits de décision, ce qui leur permet de
couvrir l’ensemble des projets quelle que soit leur situation géographique.
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Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE CADRE
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Nous présenterons les coupes transversales (sur piédroit centrale et sur la culée) et la coupe
longitudinale du pont de Katako dans l’annexe 6,7 et 8.
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ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE CADRE DELA REALISATION DE L’ECHANGEUR DIORI.
L’itinéraire actuel Diori-Katako-Gountou est une route bitumée assurant la desserte du trafic routier du marché Katako en passant par l’école Diori vers
les autres quartiers de la capitale. Les figures ci-dessous indiquent la localisation des ouvrages du projet ainsi que le plan de masse du pont de Katako.
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V.1 Climat
Le climat est de type sahélo soudanien caractérisé par deux saisons bien distinctes : une
saison des pluies qui dure 4 à 5 mois et une saison sèche qui dure 7 à 8 mois (PDC,
2008). Selon la même source, la pluviométrie annuelle moyenne calculée sur les 5
dernières années est de 514,38 mm en 46 jours de pluie. Quant aux températures, elles
sont variables et dépendent des saisons. Les plus élevées sont enregistrées de Mars à
Mai et les plus basses entre novembre et février.
- L’harmattan, qui est un vent chaud et sec et qui souffle du Nord au Sud et
Ces dernières années, on assiste à des vents violents en début et à la fin de la saison des
pluies souvent assimilées à des tempêtes de sable. Lorsque ces vents violents
surviennent en cas des travaux, l’atmosphère locale pourrait être perturbée.
V.2 Géologie
Le long de la vallée du fleuve Niger, du Nord-ouest vers le sud, on observe une
alternance de formations récentes (alluvions récents à Goudel, nord-est Saga et
beaucoup plus à l’Est) et des formations du continental terminal (les grés argileux du
moyen Niger s’étendant beaucoup plus en superficie sur la rive droite que sur la rive
gauche). Ces formations sédimentaires constituées de grés argileux recouvrent les
formations du socle (granites birimiens, les roches vertes birimiennes et les schistes
birimiens).
Elles sont considérées comme des ouvrages simples et d’exécution facile. Néanmoins,
de très nombreux travaux leur ont été consacrés depuis près d’un siècle pour établir,
valider et améliorer leurs méthodes de calcul, car les paramètres à prendre en compte
sont varié et ces calculs mettent en jeu nombre de facettes du comportement mécanique
des sols.
etc.) on envisage des fondations profondes (pieux) ou semi profondes (puits) afin
d’atteindre des couches résistantes en profondeur. Une fondation est dite profonde
lorsque le rapport D/B ≥ 10
Un pieu est une fondation élancée qui reporte les charges de la structure sur des couches
de terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol et
limiter les déplacements à des valeurs très faibles. Il comprend principalement trois
parties à savoir : la tête qui reçoit directement les charges de la superstructure par
l’intermédiaire parfois d’une semelle de liaison, la pointe qui assure la transmission de
charge entre la base du pieu et le sol et le fût compris entre la tête et la pointe qui est le
siège de la transmission des efforts latéraux. La profondeur d’ancrage h est la
profondeur de la fondation dans la couche porteuse.
Dans cette partie, Il est aussi important de parler du mode de travail et l’intersection
avec le sol environnant qui conduisent à l’introduction de la notion de Profondeur
critique (Dc). L’expérience montre que, dans un sol homogène, la charge limite pointe
Qpu augmente avec la profondeur D jusqu’à une profondeur dite critique Dc au-delà de
laquelle elle reste presque quasi-constante figure (1). Cette profondeur dépend du type
d sol, de la résistance et du diamètre B du pieu. On pose Dc = * B , Ménard propose
les valeurs du paramètre indiquées dans le tableau 1 et la figure 6 notion de
profondeur critique.
λ
Nature du sol Fondation
Circulaire ou carrée Filante
Argile - Limon 2 3
Argile raide - Marne -Limon
5 6
compact - Sable compressible
Sable et Gravier 8 9
Sable et Gravier très compact 10 11
Forés simple :
Ce procédé n’utilise pas de soutènement de parois. Il ne s’applique donc que dans les
sols suffisamment cohérents. Un forage est exécuté dans le sol par des moyens
mécaniques et ensuite rempli par du béton et des armatures. La section du forage est
circulaire. Grâce à un outillage spécial, il est possible de foré des puits de 1.5 à 2 mètres
de diamètre jusqu’ à une profondeur de 30 mètres. Ces pieux sont réservés aux charges
exceptionnelles.
Figure 7: Méthode de réalisation des pieux forés sous boue du pont de Katako
III.2.5 Puits
Fondations creusées à la main, exigeant la présence d’homme au fond du forage. Les
parois du forage sont soutenues par un blindage. Le forage est bétonné à sec et le
blindage éventuellement récupère.
III.2.6 Barrettes
Les barrettes ou parois moulées sont un procédé commode pour constituer des
fondations profondes relativement massives, ou à grand linéaire. Elles trouvent leur
application préférentielle lorsqu’il s’agit de retenir des terres, soit que l’on excave
effectivement et qu’elles jouent alors un rôle mixte de soutènement et porteur, soit
qu’elles permettent de résister par leur forme et leur grande surface latérale, à la poussée
et aux efforts horizontaux. Elles sont soumises aux mêmes sujétions que les pieux
moulés et leur control est délicat, mais c’est sans aucun doute un procédé souple et
efficace.
Le régime hydrogéologique,
Ne pas se limiter obligatoirement à l'emprise du projet, mais être
éventuellement étendue à son voisinage, ce que l’on appelle « le site
géotechnique » ou encore le périmètre géotechnique de protection.
Les campagnes d’investigations doivent passer par l’ensemble des phases d’un projet
depuis les enquêtes préliminaires en passant par le stade de l'avant-projet sommaire
(APS), stade de l'avant-projet détaillé (APD) et du projet.
pratique, pour les ouvrages d’importance modeste et sur des sites homogènes,
les deux phases d'étude sont souvent confondues.
Le tableau 2 donne une idée générale des opérations de reconnaissance du sol
nécessaires à chaque stade d’étude du projet d’un ouvrage d’art.
Tableau 2: Méthode type de reconnaissance du sol
Stades du projet
Réconnaissances
Avant-projet Sommaire (APS) Avant-projet détaillé (APD) Dossier d’Appel Offre (DAO)
Confirmation du
Principe des fondations
Pré-dimensionnement dimensionnement et du
prouvables.
mode d’exécution.
Renseignement recherché Indication sur les niveaux
Principe d’exécution
d’appui. Recommandations pour
l’exécutions
Estimation sommaire Estimation précise des fondations
Pour ce qui est de formations géologiques, les sondages réalisés au droit du futur ouvrage
ont permis de reconnaitre les formations détaillées suivantes :
Sables supérieurs : Cette couche très lâche est présente en surface, jusqu’à 2 m de
profondeur. Ses caractéristiques mécaniques sont très faibles (module
pressiomètrique de 4 MPa et pression limite de 0,3 MPa).
Sables : Cette couche est constituée de sables peu argileux fins en tête et de sable
argileux moyens à graveleux ensuite. La base de cette couche est constituée
d’oolithes argileux moyennement denses. Ses caractéristiques mécaniques sont
hétérogènes et globalement moyennes avec une pression limite moyenne de 0,7
MPa et un module pressiomètrique moyen de 17 MPA.
Il a été réalisé deux essais pressiomètrique (SP5 et SP6) qui nous ont permis d’obtenir des
informations précises sur la nature et la qualité des sols. Les sondages ont été réalisés à
tous les mètres jusqu’à la profondeur de 36m.
Pour ce qui est de l’essai de pénétration standard, deux sondage carotté (SC2 et SC3) de
20m de profondeur a été effectué. Ces sondages ont permis d’obtenir une description
détaillée de la lithologie du terrain et la profondeur de la nappe. En effet ce sondage a révélé
la présence d’une nappe phréatique à partir de 6.3 m de profondeur.
La figure qui suit présente la localisation des points de sondages pour le pont de Katako.
Le tableau 3 présente les différents sondages pressiomètrique et les sondages carottés plus
standard pénétration test.
NB : les numéros de sondages ont été pris exactement comme présentées dans le dossier
de l’étude géotechnique de conception phase avant-projet Mission G2 Pro et correspondant
au dossier N°16001GEO.
Alors, nous procèderons par une analyse multicritère pour le choix de type de fondations
profondes prescrit dans le document FOND 72 extrait du fascicules 1-4
En plus des propriétés des pieux et En plus des propriétés des pieux et puits
puits forés exécutés en place : forés exécutés en place :
-formes variées à l’infini (pas besoin -problèmes et aléas de bétonnage ;
d’incliner) ; -aléas croissants à mesure que la
Barrettes et -pas de risque pour les ouvrages longueur des plots est plus grande
Parois moulées voisins (sauf décompactions (durée du bétonnage, lourdeur de la
éventuelle et éboulements si pertes cage d’armature) ;
de boue ou surcharge de boue -problème des joints entre plots
insuffisante). -risque de mauvais enrobage des
-emprise au sol faible ; armatures ;
-grande souplesse d’exécution pour -danger de mauvaise qualité de la boue
la longueur des plots des parois -frottement latéral assez faible ;
moulées (suivant les terrains et les -pertes de boue et éboulement si cavités
surcharges, de 2 à 8 mètres). importantes ;
Selon les analyses multicritères, les conditions géotechniques du site signalées dans le
rapport géotechnique, compte tenu des contraintes et des énormes progrès technologiques
réalisé au cours de ces dernières années par les entreprises spécialisées, les pieux forés sont
le type de pieux les mieux appropriés pour notre projet. Alors nous adopterons des
fondations profondes sur pieux forés.
Des études faites par différents chercheurs notamment Maurice CASSAN sur le domaine
d’utilisation des méthodes ont conduit aux résultats suivants
Tableau 6: Choix du type d'essai en fonction de la nature du terrain pour le calcul des pieux
Méthodes
Désignations Pressiomètrique Pénétration standard
Pour atteindre nos objectifs nous procèderons à une étude géotechnique qui consiste à
déterminer la capacité portante dont le principe repose sur la mobilisation, d’une part, de
la réaction offerte par le sol sur la pointe du pieux et, d’autre part, d’un frottement latéral
le long du fut du pieu. Ce qui nous amène à déterminer la charge admissible Qadm (charge
à laquelle les pieux supporteront la charge de l’ouvrage) et la profondeur optimale.
Le calcul d’un pont, comme de toute autre construction, a pour objet de vérifier que le
dimensionnement adopté lui confère le niveau (initial) de fiabilité requis compte tenu de la
qualité exigée des matériaux qui seront utilisés et du niveau de contrôle prévu lors de son
exécution.
Pour le dimensionnement des fondations dans notre cas, on considère que les pieux ne
reprennent que les efforts verticaux.
Le présent travail sera axé sur la descente de charges en vue d’avoir une idée globale sur
les différentes charges arrivant sur nos pieux, c’est-à-dire les charges permanentes et les
charges d’exploitations. Les tableaux qui suivent récapitules les charges permanentes et
l’exploitations. Tous les détails seront donnés dans l’annexe 2.
A(L) 1806.948
Bc 299.900
Bc-Niger 330.040
Bt 363.200
Pile P1 Br 113.600
qtr 32.400
Mc120 3664.620
FAL 89.500
FBc 300.000
FBc-Niger 420.000
A(L) 903.474
Bc 299.900
Bc-Niger 330.040
Bt 363.200
qtr 16.200
Mc120 1832.310
FAL 44.960
FBc 300.000
FBc-Niger 420.000
Combinaison Fondamentales
1.125× S { . + . + + + + + +
∑ . }
: actions hydrodynamiques ;
Combinaison Accidentelles
S{ + + + + + + + +∑ }
1.125 S { . + . + + +∑ . }
1.126
Combinaisons rares
S{ + + + + + + +∑ }.
Combinaisons fréquentes
S{ + + + + + + +∑ }
Combinaisons quasi-permanentes
S{ + + + + + +∑ }
NB : Les charges pour nos différentes combinaisons se résume dans le tableau 9. Tous les
détails seront donnés dans l’annexe 2
Valeurs retenues
Désignations Formules
Pile Culée Unité
actions hydrodynamiques / / KN
Ainsi nous obtenons les résultats dans les tableaux qui suivent :
Tableau 11: Récapitulatif des charges obtenues après combinaisons pour la pile
NB : Nous retenons la profondeur d’ancrage Panc = 16 m pour les pieux sous pile et 14 m
pour les pieux sous la culée (5 pieux sous chaque semelle de liaison). Le tableau 12 donne
les combinaisons ELU et ELS à la profondeur retenue.
Pile Culée
Combinaisons de charges
Q en
Qcal Vérification Qmax Qcal Vérification
(KN) Qmax
Qmax> Qcal Qmax> Qcal
Fondamentales 30551.36 25214,7986 23352.04 21303.13
ELU
Accidentelles 35643.24 25214,7986 28721.84 21303.13
Le tassement en tête d’un pieu isolé peut être calculé de manière plus précise si l’on connait
les lois de mobilisation du frottement en fonction du déplacement vertical du pieu en
chaque section de de celui-ci, ainsi que la loi de mobilisation de l’effort de pointe q en
fonction du déplacement vertical Sp de celle-ci (méthode des fonctions de transfert de
charge).
De nombreuses études théoriques en milieu linéaire élastique isotrope ont été menées dans
le but de prévoir le tassement des pieux dans de tels milieux et des abaques sont disponibles.
Les pieux sous nos éléments étant groupés, nous allons procéder au calcul du groupe de
pieu par la méthode des groupes de pieux.
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
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ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE
CADRE DE LA REALISATION DE L’ECHANGEUR DIORI.
Pour les pieux forés : Sref = 0,006 B (avec des valeurs extrêmes de 0,003 et 0,010B) ;
On a:
, ,
= + .
= + .
= 7074.07 → 0.7 = 0.7 × 7074.07 =
4951.849
Une méthode plus rigoureuse due à Maurice CASSAN sous les hypothèses d’une charge
unitaire sur un sol homogène de module pressiomètrique EM estime le tassement d’un pieu
isolé a :
4 1 1+ . . ( . )
= × ×
. . .( . )
Avec :
31635
4 1 1 + 1,04697. 10 × 80 × 140000 × t (1,04697. 10 × 1600)
S = × × = 0.003734
π 80 31635 × 80 × 140000 × t . (1,04697. 10 × 1600)
S1 = 0.003734 cm
Si s (1) est le tassement du pieu isolé sous charge unitaire et Q la charge sur chaque pieu,
le tassement du groupe est :
S = S( ) × Q 1 + α =S é ×Q 1+ α
Position de la base des pieux, dans notre cas les pieux sont sur un substratum
rigide ;
De la rigidité relative sol-pieu K=Kp/Ks, Kp et Ks sont respectivement les
modules d’élasticité des pieux et du sol.
E 21000 MPa
K = = = 11666.67 MPa
3(1 − 2v) 3(1 − 2 × 0.2)
E 170 MPa
K = = = 566.67 MPa
3(1 − 2v) 3(1 − 2 × 0.45)
= ⁄ = 20.6
Béton :
Aciers :
Le schéma qui suit, est un schéma type pour le calcul de l’effort de tranchant.
Le calcul étant mené à ELU , les aciers travaillent à = et donc la section d’acier
nécessaire As est telle que :
× ( − )
≥ ≥
8× ×
Les semelles de l’ouvrage de Katako étant des semelles isolées, nous déterminons les
sections d’armatures suivant la nappe inferieure et la nappe supérieure :
Nappe inferieure // B :
( − )
( )= × ∶ .
8 ×
Nappe supérieure // A :
( − )
( )= × ∶ .
8 ×
Les aciers de répartition sont les aciers longitudinaux de la fondation, leur est égale au
maximum à As/4. L’espacement maxi entre les armatures transversales ou de répartition
est de 30cm.
Le tableau qui suit présente le récapitulatif des armatures des semelles de liaisons.
Tableau 14 : Récapitulatif de sections d’armatures
VALEURS DE CALCULS
Désignation Culée C0 Pile P1 Culée C1 Unités
Contrainte de ×
=
compression × ²× ² 8,186 15,630 8,186 MPa
En partie courante, la cage d'armatures d'un pieu est constituée de barres longitudinales,
disposées suivant les génératrices d'un cylindre, autour desquelles sont enroulées et fixées
rigidement des armatures transversales.
Les armatures longitudinales ont pour rôle de résister, dans chaque section du pieu, aux
moments fléchissant calculés ou parasites. Quant aux armatures transversales, ils jouent
trois rôles suivants :
Dans de notre projet les pieux sont calculés en compression simple, ils ne reçoivent que
l’effort normale de compression (charge verticale). Tous les calculs ont été effectués à
l’aide d’un fichier Excel (ANNEXE 2). Le tableau 15 présente le récapitulatif de sections
d’aciers.
valeurs de calculs
Désignation
Culée C0 Pile P1 Culée C1
Armatures de levage : ces armatures ont pour rôle de faciliter le levage de la cage
d’armatures pour la poser éventuellement dans le forage. Il est nécessaire souvent de
renforcer le ferraillage au niveau ou ces armatures seront placées.
Sur cet ouvrage, il y a 15 pieux de 16m et de diamètre 80mm à réaliser. Ce sont des pieux
de types foré boue sans refoulement du sol à la mise en place. Ce type de forage est
exécuté dans le sol par des moyens mécaniques tels que benne, tarière, carotteuse.
Pour soutenir la paroi, on injecte une boue bentonitique.
La boue bentonitique est un mélange de bentonite, d’eau et d’additifs.
La bentonite est un argile montmorillonite avec une limite liquide très élevée. Ainsi
lorsqu’une grande quantité d’eau lui est ajouté, le mélange garde une grande stabilité.
Dans cette partie, je vais décrire l’exécution de ce type de pieu, les tests à réaliser pour
s’assurer de la qualité des pieux et les écueils à éviter.
Liste matériel
Deux foreuses
Benne à boue
3 pompes
2 buckets
Tractopelle
Grue Mobile
Un camion plateau
Un groupe électrogène
8 tubes plongeurs
Une benne à béton
Une virole
Poste à souder
Une chaise + un support de coulage
Le forage
Le forage est fait par une entreprise sous-traitante. Elle est se compose d’une équipe de
cinq de personnes, à cela s’ajoute les manœuvres embauchés en fonction des besoins. Il
dispose de deux machines pour réaliser le nombre de pieux voulu dans les délais fixés par
le contrat les liants à SOGEA SATOM.
Avant de forer, on fait appel à l’équipe de topographie pour implanter les axes des
pieux.
Positionnement de la foreuse, on fore sur deux mètres et on insère la virole
On réceptionne la position de la virole avec la mission de contrôle et l’équipe de
topographie, puis on prend le niveau TN pour déterminer la profondeur de la
foration.
On fore jusqu’à atteindre la profondeur fixée
On réceptionne de nouveau le forage
Durant le forage, on injecte de la boue bentonitique pour rigidifier les parois et Vérifier
la nature du Sol (En excavant le sol par forage, on prend des échantillons pour le
laboratoire en vue de valider les résultats des essais géotechniques Figure 12.)
La virole
Le Bucket (tête de
forage)
Les armatures
La réalisation du ferraillage des pieux est la première partie, à exécuter. Ces cages
d’armatures ont été réalisées à partir des plans de ferraillage validés par la mission de
contrôle.
Dans un premier temps, il faut réaliser les hélices. Pour cela, on utilise un plot dans
lequel on insère l’acier de 12m et ensuite les ouvriers exercent une pression sur
l’acier en tournant autour du plot afin de lui donner la forme d’hélices. Ces cerces
serviront à maintenir les filants entre eux.
Puis on à l’aide la cintreuse, on va donner la forme que l’on souhaite aux aciers qui
serviront à maintenir les tubes d’auscultations et celui de carottage.
Ensuite au niveau de l’atelier, on va effectuer l’assemblage de tous ces éléments.
Les cages sont trop longues pour être transporté par un plateau, alors elles sont
réalisées en deux parties. Elles sont ensuite transportées à Katako.
Enfin les deux parties des cages sont assemblées avant d’être insérer dans le forage
prévu pour celles-ci à l’aide d’une PPM et d’une tractopelle.
On y ajoute les cales béton (acier ou plastique de 15 cm de diamètre généralement)
pour avoir l’enrobage souhaité afin de protéger notre ferraillage des attaques du
milieu extérieur voir (Figure N°14). On soude une cerce en tête de pieux pour
maintenir la cage après l’introduction de celle-ci dans le but d’obtenir l’épaisseur
d’enrobage en pied de pieux.
Lorsque la cage est finie, il faut la réceptionner avec la mission de contrôle avant de la
positionner dans le forage.
Le coulage
Après avoir inséré la cage d’armature dans la foration et s’être assuré qu’elle est bien
bloquée, on peut mettre en place les éléments nécessaires pour le coulage.
On pose un support sur la virole, sur celui-ci on vient poser la chaise dans laquelle
on va insérer les tubes plongeurs.
On creuse un trou que l’on recouvre d’une bâche pour l’évacuation de la boue et on
dispose une pompe pour récupérer cette boue afin de la réutiliser.
Les tubes plongeurs font deux mètres l’unité et sont assemblés par quatre au sol
avant d’être insérer dans le pieu à l’aide de la grue mobile.
Lorsque les tubes sont dans le pieu, on positionne à la benne à béton qui joue le
rôle d’entonnoir lors du coulage.
On place un couvercle au niveau du trou de coulage de la benne à béton.
On commande le béton avec un dosage de 400kg/m3, une fois que l’on est prêt
A l’arrivée du béton, on contrôle l’affaissement du béton (entre 18 et 21)
Lorsque la mission de contrôle valide la plasticité sur béton, on peut commencer le
coulage
A la fin du coulage, on retire tous les éléments cités précédemment, on dessoude
les cales de maintien de la cage d’armatures et on retire la virole
On coule une dernière fois du béton
Point de vigilance
Lors de la réalisation d’un ouvrage, il y a certains aspects auxquels il faut porter une
attention particulière pour assurer sa qualité.
A la tête des pieux, le béton est généralement mélangé avec des impuretés et notamment
la bentonite (figure 18). De plus, pour effectuer une semelle de liaison et avoir un
ferraillage attente, on enlève le béton à la tête des pieux : c’est l’opération de recépage
: Généralement, on utilise un marteau piqueur (figure 19).
Pieu Φ = 0,8 m
Tubes 50/60
Tubes 102/114
Cette étude a pour but d’évaluer financièrement le coût de la fondation du pont de Katako.
Le coût unitaire d’exécution d’un pieu sera en fonction de sa longueur. Le tableau qui suit
présente l’estimation du coût de l’étude. Tous les détails de sous-section A200 et A300
seront présentés dans l’annexe 2.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Les différentes études menées dans le présent mémoire ont pour objectif de dimensionner
la fondation du pont de Katako. Vu l’importance que revêtent les fondations sur pieux, une
attention particulière doit être accordées à leur dimensionnement et leur mise en œuvre. A
cet effet, une phase importante pour la réussite d’un projet de fondation est le choix adéquat
d’une méthode de dimensionnement. Ceci dépend de plusieurs aspects à savoir
principalement, l’aspect technique, l’aspect coût, et temps d’exécution.
Au terme de notre étude nous avons obtenus des semelles de liaisons identiques (pile-culé)
de 11.4 m de longueur ;1.6 m de largueur et 1 m d’épaisseur qui seront ferraillés de :
Armatures inférieures de type 6 HA20 sous les culées (C0 et C1), 12 HA32 sous la pile P1
et des Armatures supérieures 6 HA12 sous les culées (C0 et C1), 7 HA14 sous la pile.
Quant aux pieux, nous avons retenu 5 (disposé en une file) de profondeur 14 m sous les
culées, et 16 m sous les piles. Le ferraillage des pieux sera également sur toute leur
longueur : armatures longitudinales de type 12 HA25 et des armatures transversales HA16.
En dehors des armature longitudinale et transversale d’un pieu ; s’ajoute d’autre type
d’armature pour l’exécution du ferraillage d’un pieu comme par exemple les armatures de
levage. Des tubes d’auscultations métalliques (3× 50/60 mm),ont été placés dans chaque
cage d’armature suivant toute la longueur du pieu pour vérifier l’homogénéité du béton
coulé.
D’une manière générale ce document, bien que très sommaire, pourrait servir de base pour
le dimensionnement de pieux à l’aide la méthode pressiomètrique pour les ingénieurs
débutants. Il convient donc de le compléter en faisant par exemple le dimensionnement
avec d’autre méthodes (méthode STP, méthode statique, méthode pénétrométrique), qui
permettrons de faire une étude comparative tant sur le plan financier que sur le plan
d’exécution.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Roger FRANK, Edition Techniques de l’Ingénieur (2003) : Calcul des fondations
profondes Pages 34 – 35 ;
[4] Ministère de l’équipement, des transports (1993), Fascicule n°62 Titre V du CCTG :
Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil ;
[5] Direction des routes et de la circulation routière, 1978, Les pieux forés, recueil de règles
de l’art. Pages 56-71 ;
[7] Les essais in situ en Mécanique des sols par Maurice CASSAN (1966)
[8] SETRA (1977), Calcul complémentaire ferraillage type (PP73) : Appuis des tabliers,
Dossier pilote
[9] JEAN Perchât, Jean Roux Pratique BAEL 91, cours avec des exercices corrigés,
deuxième Edition, Pages 88 – 98
ANNEXES
Liste des annexes
ANNEXE 1 : Pré-dimensionnement........................................................ 555
ANNEXE 2 : Etude d’execution ............................................................... 68
ANNEXE 3 : Sondage geotechnique......................................................... 99
ANNEXE 4 : Plan de ferraillage de la semelle sous la culée et sous la pile
ANNEXE 5 : Plan de ferraillage du pieu ......................................................
ANNEXE 6 : Coupe transversale sur piédroit centrale................................
ANNEXE 7 : Coupe transversale sur la culée ..............................................
ANNEXE 8 : Coupe longitudinale................................................................
ANNEXE 1 : PRE-DIMENSIONNEMENT
I. Pré-dimensionnement des fondations sur pieux
Pour les pieux forés exécutés sur place, le diamètre peut aller de 600 mm jusqu’à 2500mm.
Puisque on a opté pour des fondations profondes, les dimensions de la semelle dépendront
directement du diamètre des pieux, du nombre de rangées et celui de files.
Le choix du diamètre des pieux est primordial, étant donné que la largeur de la semelle, est
sensiblement proportionnelle et que le coût de cette dernière croit assez vite avec ces
dimensions. D’une manière générale, le choix d’un grand diamètre est meilleur que celui
d’un foret de petits pieux parce que les pieux de grands diamètres sont facilement
maniables lors l’exécution.
La longueur des pieux aura une influence non négligeable sur le diamètre puisque les pieux
doivent présenter une certaine rigidité, surtout s’ils risquent d’être soumis à des efforts
assez importants, en première approximation, pour les pieux forés le diamètre pouvait aller
jusqu’à 2,5m, mais il ne faut pas descendre en dessous d’un diamètre minimal de 0,60m
car la qualité du béton de périphérie est inférieure à celle du béton central.
On prend : Φ 800 mm
Les dimensions de la semelle nous permettent de déterminer les nombres de file de pieux
qui est lié au schéma mécanique de résistance. Il convient d’éviter un nombre impair de
files qui conduit à disposer une dans l’axe de l’appui, cette file risque d’être plus chargée
que les autres, ce qui la conduit à suivre le phénomène de tassement.
pourquoi, il est communément admis que l’entraxe des pieux varie de 2,5 à 3∅ pour éviter
l’effet de groupe. L’entraxe variant entre 2.5 à 3∅.
Avec
D : entraxe entre la file de pieux.
On trouve : ℎ ≥ 0.96
On prendra : hs = 1 m
Longueur de la semelle :
La longueur Ls de la semelle est donnée par la formule suivante :
∗
= ( − )× + ×
On a n = 4 donc Ls = 11.2 m
On prend Ls = 11.4 m
Largeur de la semelle :
La largeur minimale à prendre en considération pour la semelle est donnée par la formule
suivante :
∗
= ( − 1) × +2 = (3 − 1) ×
Avec l*=3×Φ.
Donc B = 1.6 m.
Le choix du nombre des pieux résulte d’une optimisation globale de la fondation, tant sur
le plan mécanique que sur le plan économique. En règle générale, il est préférable nombre
limité de pieux de fort diamètre plutôt qu’une forêt de petits pieux.
L’espacement optimal entre pieux est de 3∅ ; afin de permettre une application optimale
par la méthode des bielles comprimées, en fonction de l’inclinaison des bielles, qui dépend
elle-même du diamètre des pieux et de leur espacement.
La largeur retenue pour ce présent mémoire est : Ls étant à 11.4 m et entraxe d =2.4 m.
11 ;4 1 ;6 1
L’étude de la résistance limite d’un pieu isolé soumis à une charge verticale centrée
consiste à déterminer la valeur de la résistance limite de pointe Qpu dans la couche
d’ancrage et les valeurs du frottement latéral limite Qfu dans chacune des couches
traversées par le pieu.
Figure 3 : Comportement général d’un pieu isolé soumis à une charge verticale.
qpu = Kp × Ple*
Kp : coefficient de portance dépend du type de sol et du mode de mise en œuvre d’un pieu.
∗ ∗
= ( ).
+
Avec
Les sols sont classés en trois catégories selon leur nature et leur pression limite P l. Pour les
sols de caractéristiques intermédiaires, il est recommandé d’interpoler. La valeur de Kp,
coefficient de portance, est fixée par le tableau 2 (fascicule 62 titre V) en fonction de la
nature du sol, de pression limite et du mode de mise en œuvre du pieu.
Pour un pieu foré boue mis en place sans refoulement dans la roche le coefficient Kp varie
de 1.1 à 1.8, nous retiendrons de manière conservatrice un coefficient de 1.1.
La figure 4 présente la courbe de calcul de pression limite équivalente
Deux (2) essais pressiomètrique (SP5 et SP6) ont été effectués au cours des études, donc
nous allons déterminer avec la pression limite équivalente pour chacun.
C’est un paramètre conventionnel de calcul destiné à tenir compte du fait que les
caractéristiques mécaniques des sols de couverture sont généralement plus faibles que celle
du sol porteur :
∗
De = ∗ ∫ ( ).
Les résultats obtenus pour les différents essais sont récapitulés dans le tableau 4 :
Conclusion :
D’après ce qui précède, on obtient la contrainte limite sous la pointe correspondant aux
différents sondages. Les résultats sont récapitulés dans le tableau 5 :
×
A : aire de la section droite du pieu A= = 0.5024 m2
La charge limite mobilisable par frottement latéral Qsu sous toute la hauteur h concernée
du fût du pieu est donnée par la formule :
Qsu = P× ∫
Avec :
Des corrélations ont été établies entre la pression limite Ple* du sol et le frottement latéral
unitaire limite qf. La méthode générale consiste à choisir, en fonction de la nature du sol et
du type de pieu, une courbe représentant une relation particulière entre qsi et Ple*.
Les lois qsi =f(Ple) sont données par les courbes Q1 à Q7 de la figure 5 et le choix de la
courbe à considérer est donné par le tableau 6. Les expressions mathématiques de ces
courbes sont données par le fascicules 62 titre 5.
Conformément au fascicule 62 titre 5 pour un pieu de type foré boue la roche, Nous utilise
la courbe Q6 pour la détermination de frottement.
Le tableau 9 récapitule les résultats des calculs effectués pour les essais pressiomètrique
(SP5 et SP6à=).
La charge limite ultime Qult à ELS fait intervenir, Les charges de fluage en compression Qc
et en traction Qtc d’un élément de fondation profonde sont évalués, à défaut d’essai en place
à partir de la charge limite mobilisable par frottement latéral Qsu et de la charge limite de
pointe Qpu donnée par la formule suivante :
= 0.5×Qpu + 0.7×Qsu
A l’ELS selon le fascicule 62 titre 5, la charge de fluage Qc est résumé dans le tableau qui
suit :
Le tableau 10 récapitule les résultats des calculs effectués pour les essais pressiomètrique
à ELS
Les paramètres de résistance déterminés ci-haut, sont ceux d’un pieu isolé. Dans la
pratique, les pieux sont la plupart du temps, en groupe. La charge limite du groupe de Qult
, peut être diffèrent de la somme des charges limites d’un pieu. On définit ainsi un
coefficient d’efficacité Ce du groupe de n pieux par le rapport :
=
×
Avec :
n : nombre de pieux.
Pour le calcul du coefficient d’efficacité, nous allons utiliser une formule empirique
suivant.
La Formule de Converse Labarre suppose que tous les pieux identique et verticaux. Elle
tient compte uniquement des paramètres dimensionnels du groupe, excepté la longueur des
pieux.
= − ×( − − )
/
Avec :
AN : π/2 en degré
0.8
arctan
=1− 2.4 × ( 2 − 1 − 1 )
90 1 5
= .
= × ×
Lorsque Qcal est inférieure à Qmax (charge admissible) le résultat est bon.
Les valeurs des charges admissibles sont données dans le tableau ci-dessous
Tableau 12 valeurs des charges admissibles
1.40
(1) D’après le fascicule 62, les pieux ne sont pas conçus pour travailler en traction
de façon permanente. Cependant, ce type de fonctionnement est admis pour les
micropieux.
Pour le dimensionnement des fondations, on considère que les pieux ne reprennent que les
efforts verticaux.
Le présent travail sera axé sur la descente de charges en vue d’avoir une idée globale sur
les différentes charges arrivant sur nos pieux, c’est-à-dire les charges permanentes et les
charges d’exploitations.
Les actions sont généralement de deux (2) sortes, les actions permanentes et les actions
variables, cette partie sera donc consacrée à l’évaluation des différentes actions arrivant sur
l’Ouvrage.
Il s’agit dans cette partie de déterminer le poids propre de la structure constituant le tablier,
dans le cas du présent projet il s’agit d’une dalle en béton Armé de 18 m de long, large de
9.8 m, d’épaisseur 0.7 m et de poids volumique 25 KN/m3. Le poids propre de la dalle est
calculé comme suit :
= . /
Des barrières de type BN4 dont la charge est estimée à 0.65 KN/ml ;
Des longrines sur le T.P.C en béton Armé de largeur 0.60 m d’épaisseur 0.30 m et
ayant un poids volumique de 25 KN/m3 ;
Corniche / / / / 0.50
Candélabres / / / / 0.89
GPile = 3924.19 KN
Notre ouvrage comporte deux culée identique C0 et C1, de largeur 3.45 m, longueur 9.8 m
et d’épaisseur 0.6 m. on considère que la culée reprend que la moitié de la charge de la
travée
La charge permanente reprise par la semelle la pile P1 est donnée par la relation :
G1 = 4274.99 KN
Nous rappellerons que nos culées (C0 et C2) ont les mêmes dimensions, la charge transmise
à la semelle par C0 sera la même que celle de C2.
G0 = G2 = 2502.016 KN
Elles sont définies par le fascicule 61 titre 2 du C.P.C et concerne les charges et effets
suivants :
Elles regroupent l’ensemble des systèmes de chargements routiers définies par le Fascicule
61 titre 2 du C.P.C et sont constituées du :
Système A ;
Dans la suite nous développerons chacun de ces chargements, mais néanmoins il nous
faudra définir certaines notions qui seront utiles pour la suite du projet.
= − × .
AN :
- Largeur d’une voie (V) : la largeur d’une voie de circulation V est donnée par :
V= = V = 3.00 m
Classe des ponts : les ponts sont classés en trois (3) classes selon leur largeur roulable Lr
et leur destination. En se référant à la classification du Fascicule 61 Titre 2, nous
remarquons que le pont du projet est un pont de 1ère classe car ayant une largeur roulable
supérieure à 7.00 m.
Désignation Caractéristiques
c.1) Le système A :
= . + /
+
360
A = 2.30 + = 14.30 KN/m
18 + 12
La valeur de AL obtenue sera multipliée par des coefficients de corrections a1 et a2, les
valeurs du coefficient a1 étant présentées dans le tableau 3 ci-dessus il est alors égal à 1
pour une voie chargée et 1 pour deux voies chargées ; partant de là le coefficient A1 est
calculé comme suit :
Par la suite, la charge A1 est multipliée par un coefficient a2 qui est donnée par : a =
Avec :
V0 est fonction de la classe du pont et est égale à : 3.50 m pour les ponts de 1ère
classe, 3.00 m pour les ponts de 2ème classe et 2.75 m pour les ponts de 3ème classe.
3.50
a = = 1.17
3.00
a = 1.17
Pour notre dimensionnement nous utiliserons le cas le plus défavorable (2 voies chargé).
Nous considérons que la pile reprend une partie de part et d’autre des deux travées.
QA(L) =1806.948 KN
QA(L) = 903.474 KN
c.2) Le système B :
Le système B comprend trois (3) sous-systèmes dont les effets pour chaque élément des
ponts sont examinés indépendamment :
Dans la suite, il sera présenté une description de chaque type de système avant de passer
aux différents calculs.
. .
= + +
+ . +
Avec :
S : Poids total maximal des essieux du Système B (Bc ou Bt) disposé sur cette
travée.
NB : il sera ajouté en plus des trois (3) types de charges précitées ci-dessus, un autre type
de charge connu sous le nom de Bc Niger dont la configuration et le calcul seront présentées
dans les parties qui suivent.
c.2.1) Le système BC :
Dans le cas du présent projet, le pont est de première classe avec deux files donc le
coefficient bc est respectivement égal à 1.20 pour une file et 1.10 pour deux (2) files.
S= S ×b
. .
= + +
+ . +
Avec :
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
78
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE
CADRE DE LA REALISATION DE L’ECHANGEUR DIORI.
δbc = 1.136
Alors nous obtiendrons les charges engendrées par le système Bc affecté par le coefficient
bc tout en considérant le cas le plus défavorables (essieu arrière) :
QBc =299.90 KN
Dans le cas du présent projet, le pont est de première classe avec deux files donc le
coefficient bc Niger est respectivement égal à 1.20 pour une file et 1.10 pour deux files.
Le poids maximal S des essieux du système Bc Niger se calcul alors comme suit :
S= S ×b
. .
= + +
+ . +
Avec :
Alors nous obtiendrons les charges engendrées par le système Bc-Niger affecté par le
coefficient bc tout en considérant le cas le plus défavorables (essieu arrière) :
c.2.3) Le système Bt :
Un tandem du système Bt comporte deux essieux tous les deux à roues simples munies de
pneumatique et répondant aux caractéristiques suivants :
Il est bon de noté que le nombre de camions est limité à deux dans le sens transversal, et la
charge Bt sera affecté d’un coefficient de pondération bt égal à 1 pour les ponts de première
classe (comme dans notre cas).
AN ∶ S = 320 × 4 × 1 = 1280 KN
QBt =363.20 KN
c.2.4) Le système Br :
QBr =113.60 KN
Dans le cadre de ce projet le système de charge à prendre en compte est MC120 qui un
système de charge militaire. Un véhicule de type Mc 120 comporte deux (2) chenilles et
répond aux caractéristiques suivantes :
. .
= + +
+ . +
Avec :
= . /
Avec :
Nous considérons que la pile reprend une partie de part et d’autre des deux travées.
QMc120= 3664.62 KN
QMc120 = 1832.31 KN
On applique sur le trottoir une charge uniforme de 150 Kg/m2, la largeur du trottoir est de
0.60 m ; le tableau qui suit présente les différentes charges dans le cas d’un (1) trottoir
chargé d’une part et deux (2) trottoirs chargés :
En considérant le cas le plus défavorable la charge dues au système de charge A est donnée
par la formule :
Qqr = qr × Ltr
Avec :
Nous considérons que la pile reprend une partie de part et d’autre des deux travées.
Qqtr =1.8× = KN
Qqtr = 32.4 KN
Qqtr = 16.2 KN
En ce qui concerne la charge AL, l’effort de freinage correspondant est donnée par la
formule :
FAL = × QAL
. × ×
Avec :
On considère que la pile reprend une partie de part et d’autre des deux travées.
FAL = . × ×
× 1806.948 = 89.50 KN
En ce qui concerne la charge Bc et Bc-Niger, un seul camion est supposé freiner. L’effet
développé est gal à son poids c’est-à-dire :
Combinaisons fondamentales
Combinaisons accidentelles
Combinaisons rares
Combinaisons fréquentes
Combinaisons quasi-permanentes
La profondeur de la nappe étant à 6.50 m nous considérons que l’eau se trouve juste à la
profondeur de la nappe.
= = × ×
Avec :
P = 9.3 daN/cm2
Alors charge due aux pressions statiques de l’eau est donnée par la relation :
= × ×
Avec :
he : hauteur de l’eau en cm
b : la base du pieu en cm
= . .
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
87
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE
CADRE DE LA REALISATION DE L’ECHANGEUR DIORI.
= = × ( )× ( )× ( )
Avec :
P : périmètre du pieu
tgδ(z) : coefficient dont le frottement dont la valeur dépend de la nature du contact sol-
paroi donnée dans le tableau ci-dessous en fonction de nature de sol :
Type de pieu
Nature du sol Foré tube Foré Battu
Tourbe, argile et limon mous 0.10 0.15 0.20
Argile et limon fermes à durs 0.15 0.20 0.30
Sables et graves très lâches 1.35 0.35 0.35
Sables et graves lâches à peu compacts 0.45 0.45 0.45
Sables moyennement compacts à compacts 0.5 à 1 0.5 à 1 0.5 à 1
Pour avoir une valeur plus précise pour le calcul de frottement négatif, on va tenir compte
du phénomène d’accrochage qui consiste à déterminer la valeur σ (z) en découpant le sol
à des tranches horizontales et en effectuant le calcul successivement pour chaque tranche,
du haut vers le bas tout en considérant σ (zi) comme étant la contrainte verticale au
contact du fut du pieu au sommet de la tranche i d’épaisseur ∆ .
Pour déterminer σ (zi) suivant ∆ , trois types de relations ont été établis :
1
= ∶ . ≤ 0.150
0.5 + 25 .
=0 ∶ . ≤ 0.385
Dans cette partie nous considérons le point critique (Pcr ) se coïncide à la moitié du pieu,
donc nous procèderons à évaluation des σ (zj) suivant la moitié du profondeur d’un pieu
(8 m). Dans l’intervalle 0 m à 8 m . ≤ 0.385 ce qui nous conduisent à la
condition : = 0 implique à son tour :
σ
σ = σ (zj) + ∆ ×
Avec
∆ : épaisseur de la tranche
AN : h = Pcr = 8 m
= × . ( )× + . ( )×
= × 0.8 . ( )× + . ( )×
= Fn = 250.93 KN
On considère que la poussée de terre due aux surcharges vaut 10 KN/m2 alors :
= × ×
Avec :
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
90
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE
CADRE DE LA REALISATION DE L’ECHANGEUR DIORI.
h : la profondeur du pieu ;
b : la base su pieu
AN : = × × .
Le tableau 26 présente les récapitulatifs des calculs effectués pour la détermination des
sections d’aciers des pieux.
Valeurs
Désignations Formules
Pile Culée Unité
= 0,7 × ℎ
Longueur de flambement 11,2 9,8 m
Résistance du béton à la compression à 28 30 30 Mpa
jours d'âge
0,85 ×
Résistance de calcul du béton à l'ELU = 17,00 17,00 MPa
×
> ∶ = , ×( )²
Coefficient d'elancement Si , 0,48 0,61 /
< ∶ =
+ , ( )²
×
Le béton equilibre = 3,551 1,511 MN
,
Le béton est
Contrôle : < 0 oui oui surabondant
à caluler
×
Section théorique d'armature é =( - )( ) 66,64 28,37 cm²
, ×
On s'appuie sur le ferraillage minimal donnée par le fascicule 62-titre V. = ² pour des
diamètres de pieux inférieurs à 1 m. On prendra pour ferraillage minimal 12HA25
choix d'une section commerciale Lire dans le tableau des aciers 58,92 58,92 cm²
D'après le fascicule 62-titre V : les pieux ayant pour armatures longitudinale HA25, il est recommandé
de choisir des armatures tranversales comprises entre 12-16
Diamètre des armature transversale : Φ 14,00 14,00 mm
cerces
Prix
Prix Désignation des travaux Unités Quantité Montant
unitaire.
Total
0 FONDATION PROFONDES
A201 Mise en station des pieux sous la pile U 5 312 912 1 564 560
A202 Mise en station des pieux sous les culées U 10 282 912 2 829 120
A202 forage des pieux de diamètre 800 mm ml 327 333 773 109 143 771
A203 tube d'auscultation de diamètre 50/60 ml 654 20 526 13 424 004
A204 tube d'auscultation de diamètre 102/114 ml 327 20 526 6 712 002
A205 recepage des pieux de diamètre 800 mm U 15 98 307 1 474 605
A206 Essai des pieux U 15 285 584 4 283 760
Gaines récupérables ép=10mm ml 60 250 330 150 19 800
A207 Bétonnage des pieux m3 164,4 590 818 97 130 479
A208 Ferraillage des pieux sous la pile Kg 8 768 2 217 19 438 656
A209 Ferraillage des pieux sous les culées Kg 17 536 2 217 38 877 312
0 SEMELLE
A301 béton de propriété C150 dosé à 150 kg de ciment m3 74,4 157 159 11 692 629
A302 béton de semelle dosé à 350 kg/m3 m3 41,04 235 086 9 647 929
A303 ferraillage des semelles Kg 4924,8 1 742 8 579 001
A304 coffrage des semelles m2 60 27 083 1 624 980
A305 badigéonnage des parements enterrés m2 66 2 336 154 176
Sous total Section A300 : SEMELLE 31 698 717
ARRETE LE PRESENT DEVIS A LA SOMME DE: = 403 084 207 Francs CFA Toutes
taxes comprises
0%
0%
3% 3%0%1% tube d'auscultation de diametre 50/60
3%
Introduction
L’essai pressiomètrique a été mis au point en 1955 par Louis Ménard, c’est actuellement
l’outil de base utilisé pour le dimensionnement des fondations. Cet essai fait l’objet de la
norme NF P94-110 (en version 1997). Il est le seul essai fournissant à la fois un critère de
rupture et un critère de déformabilité du sol.
Principe de l’essai
L’essai pressiomètrique est un essai de chargement. Le dispositif de chargement peut être
descendu dans un forage et donner ainsi des indications sur le sol à toute profondeur.
Les essais sont toujours effectués systématiquement mètre par mètre, de manière à suivre
avec précision les variations de résistance du terrain avec la profondeur. Les mesures sont
ainsi pratiquement continues permettent d’obtenir des renseignements complets sur les
différentes couches.
But de l’essai
Le but de l’essai est de déterminer la capacité portante d’un sol et son tassement sous une
fondation donnée, et ce tirant trois caractéristiques fondamentales et qui sont :
Exécution de l’essai :
- La sonde est mise en place soit par réalisation d’un forage à l’aide d’outils adaptés
au sol, soit par fonçage ou battage de la sonde pressiomètrique, protégée par un tube
lanterné, jusqu’à la profondeur désirée.
- La réalisation du forage pressiomètrique dépend de la nature du sol, de son état et
de la présence éventuelle d’une nappe d’eau. Le tableau 26 récapitule les
recommandations de la forme norme française concernant la mise en place de la
sonde pressiomètrique.
Argile moyennement compacte Forage par tarière à sec avec injection de boue de forage, ou
par outil désagrégateur avec injection de boue
Argile compacte et marne raide Forage par tarière à sec, carottage ou par outil désagrégateur
Sable lâche : -Au-dessus de la nappe -Forage par tarière à sec avec injection de la boue.
-Sous la nappe -Forage par tarière avec injection de la boue.
Sable moyennement dense ou dense Forage par tarière à sec ou avec injection de la boue, battage
de la sonde par roto percussion.
- Le chargement se fait par paliers de pression, chacun durant 60 secondes, il est par
contre recommandé de maintenir la durée du palier 2 minutes.
- L’essai continu jusqu’à atteindre la pression limite.
- Certaines corrections sont à faire sur la pression Pr lue sur le manomètre et le
volume Vr dans la sonde, pour tenir compte de la surcharge apportée par la pression
hydrostatique de l’eau surtout lorsque la sonde se trouve à des profondeurs
importantes, et la compressibilité de la sonde.
- La résistance propre de la sonde (inertie de la sonde) est obtenue en gonflant la
sonde placée à l’air libre à côté du forage.
- La constante de dilatation a, de l’appareillage et des tubulures, exprimée en
cm3/MPa traduit la déformabilité propre de l’appareillage et des tubulures. Elle est
déterminée en gonflant la sonde sous forte pression après l’avoir placée dans un
tube en acier parfaitement indéformable.
P = Pr – Pe + (H+h0)× w
V=Vr - a × Pr
V = volume corrigé.
Remarque :
Résultats de l’essai :
Les résultats se traduisent par une courbe pressiomètrique qui présente l’allure des courbes
de chargement. Elle se décompose en trois partie (voir figure16)
Elle correspond à la mise en contact de la sonde sur les parois du forage. La mise en
pression de la sonde ré-comprime le terrain, et la pression nulle au début de l’essai atteint
P0 pression latérale du sol au repos. Dans cette partie de la courbe, l’accroissement du
volume de la sonde est plus grand que l’augmentation de la pression.
Dans cette partie, la relation volume pression est linéaire (une partie quasi rectiligne). La
pression continue d’augmenter pour atteindre une valeur Pf définie comme une pression
de fluage. Elle peut être représentée par le module pressiomètrique Ménard EM défini par
∆
la formule : EM = K.∆
K est un coefficient qui dépend du type de sonde utilisée et de la valeur du volume moyen,
Vm de la plage pseudo-élastique.
Mémoire de fin d’études Présenté par : HAROUNA MANE Abdou
102
ÉTUDE TECHNIQUE DESFONDATIONS DU PONT DE KATAKO À NIAMEY/NIGER DANS LE
CADRE DE LA REALISATION DE L’ECHANGEUR DIORI.
Pour une pression supérieure à la Pf, la courbe devient de plus en plus redressée tendant
vers une asymptote verticale d’abscisse Pl appelée « pression limite ». Elle correspond aux
déformations plastique du terrain. Et par convention elle est définie comme étant la
pression nécessaire pour doubler le volume de la cavité.
Remarque :
a) Technologie
Les appareils pressiomètrique sont brevetés, et restent la propriété de l’inventeur (technique
Louis Ménard-91-LONGJUMEAU). Les caractéristiques principales des sondes sont
reportées dans le tableau (ci-dessus). Le pressiomètre type E, le plus anciens, convient pour
les problèmes courants sous certaines réserves quant aux fondations sur pieux. Il est
remplacé progressivement par le pressiomètre type G plus résistant qui permet d’atteindre
des pressions supérieurs (80 bars) et peut être utilisé dans le rocher. Plusieurs diamètres
sont utilisables, mais le volume à vide est toujours le même pour tous les appareils. Le
b) Durée d’essai
Chaque essai stand art dure une dizaine de minutes. En fonction de la durée du fonçage
direct de la sonde ou de l’avant-trou, les moyennes de longueurs testées par jour et par
équipe (2 à 3 agents) sont de :
- 7 m/jour dans des terrains peu compacts (vibrofonçage forage à la tarière, avec
ou sans boue bentonite).
- 5m/jour dans des terrains compacts (forage rotatif, battage d’un carottier).
Appareillage
L’essai de pénétration dynamique le plus ancien et le plus pratiqué est l’essai de pénétration
standard ou essai de pénétration au carottier (norme ASTM D 1586 ou norme NF P 94-
116). Cet essai présent l’avantage de permettre à la fois de prélever des échantillons
remaniés indicatifs des couches traversées et d’avoir une mesure de la résistance du sol.
Il est battu sous énergie constante avec un mouton en chute libre de 635N et une hauteur
de chute de 75mm.
Cette façon de procéder, en deux (2) phases, permet une meilleure connaissance du sol. En
effet, on peut avoir N=22 avec N1=11 et N2=11 ou N1=3 et N2=19. Dans le premier cas on
à faire à un terrain homogène et dans le second cas, on se trouve en présence de deux
couche différentes.
Lorsque le terrain devient trop résistant et la pénétration trop difficile, on arrête l’essai pour
un nombre déterminé de coups et l’on indique l’enfoncement correspondant à ce nombre
de coups. De plus on définit le refus comme une pénétration inférieure à 15 cm pour 50
coups. Pour s’assurer que l’on n’est pas à l’interface de deux couches de sol, on
recommande de noter les nombres de coups de mouton nécessaires au battage 15 cm et de
vérifier qu’ils ne sont pas trop différents. Le nombre N sera la différence (N2 – N1) des
nombres de coups nécessaires à l’enfoncement de 45 cm et de 15 cm.
À arrondir l’entier inferieur.la correction pour les faibles profondeurs est donnée par la
relation :
N = N’ +
Avec :
Remarque :
Une fois l’essai terminé, le tube de prélèvement est remonté à la surface et ouvert pour
examen (appréciation de la nature du sol testée).
La figure ci-dessous présente un schéma de l’appareil STP
Niamey/Niger
Date : 02/06/2017
Etude technique des fondations du pont de Katako à Niamey/Niger dans le cadre de la réalisation
Niamey/Niger
de l' échangeur Diori.
4-DX16
aciers soudées levade
8-HA16 e=2000 mm
cerces
PIEUX
COUPE 1-1
54-HA14 e=300 mm
cerces
12 HA25
Etude technique des fondations du pont de Katako à niamey/niger dans le cadre de la réalisation de l' échangeur Niamey/Niger
Diori.
Annexe 5 : Plan de ferraillage du pieu
FONDATION 2iE - Master genie civl Mémoire de fin d' études 2016-2017