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GINIE-CIVIL1
COURS ARCHITECTURE
Par
Mr ENGBWANG REMY ARMAND
Ingénieur civil
Octobre 2022
Architecture et Bâtiment
Institut Universitaire de Technologie
1
SOMMAIRE
Introduction…………………………………………………………………………….4
Objectif général………………………………………………………………………..4
Objectifs spécifiques………………………………………………………………….4
Formule pédagogique ………………………………………………………………..4
C- Zone privée……………………………………………………………………17
1- Zone de sommeil……………………………………………………………..17
2- La salle d’hygiène……………………………………………………………20
3- La Zone de travail…………………………………………………………….22
D- La Zone de débarras………………………………………………………...24
E- Coupe horizontale-Normalisation…………………………………………24
F- Les hachures………………………………………………………………….25
G- Dessin de
détails……………………………………………………………..26 H-
Cotation de la coupe horizontale………………………………………….28
1- Les cotes extérieures………………………….........................................28
2- Les cotes intérieures………………………………………………………..28
J- Dessin de façade……………………………………………………………..32
1- Définitions………………………………………...…………………………...32
2- Désignation……………………………………………………………………32
3- Représentations..……………………………………………………….……33
4- Tracés des ombres sur les façades………………………………….…...36
2
K- Conventions………………………………………………………………….36
L- Applications…………………………………………………………………...37
1- Ombres provoquées par le relief de la façade………………………….37
2- Ombres provoquées par les souches de cheminée…………………...38
3- Ombres provoquées par les encadrements de baies………………….38
M- Conseils pratiques…………………………………………………………...39
N- Recommandations bibliographiques……………………………………..39
Architecture et Bâtiment
Institut Universitaire de Technologie
E- Permis de construire………………………………………………………...53
1- Forme de demande……………………………………………………...…...53
F- Les projets de construction Terminologie des différents types de
plan……………………………………………………………………………..55
1- Croquis………………………………………………………………………...55
2- Schéma………………………………………………………………………...55 3-
Esquisse……………………………………………………………………….55
4- Perspectives…………………………………………………………………..56
5- Maquette……………………………………………………………………….56
G- Les étapes d’un projet d’architecture...........…………………………….56
1- Avant projet……………………………………………………………………56
2- Projet…………………………………………………………………………...57
3- Plan d’exécution…………………………………………………………......58
4- Notice descriptive et
estimation…………………………………………..59
5- Références bibliographiques……………………………………………...60
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Objectif général
Ce cours vise la connaissance des normes architecturales, des matériaux, des
composantes et des méthodes usuelles de conception et d’assemblage des plans de
bâtiment en architecture.
Objectifs spécifiques
Le cours a pour objectif d'initier l'étudiant à la conception des plans de base en
architecture et bâtiment. À la fin du cours, l'étudiant devrait :
Formule pédagogique
Le cours est mis à la disposition des étudiants par le secrétariat de la formation à distance
de l’institut international de l’eau et de l’environnement (2iE). Des séances de tutorats via
les outils de communication synchrones et asynchrones sont organisées pour assister les
étudiants. Les étudiants seront appelés à réaliser un projet de groupe qui sanctionnera la fin
du cours architecture et bâtiment. La répartition des groupes dans le cadre de l’élaboration
du dit projet sera faite par le secrétariat de la formation à distance.
Dans l'architecture, comme dans toutes les sciences, on remarque deux choses : celle qui
est signifiée, et celle qui signifie. La chose signifiée est celle dont on traite, et celle qui
signifie est la démonstration que l'on en donne par le raisonnement soutenu de la science.
C'est pourquoi il est nécessaire que l'architecte connaisse l'une et l'autre parfaitement.
Ainsi, il faut qu'il soit ingénieux et laborieux tout ensemble ; car l'esprit sans le travail
ni le travail sans l'esprit ne rendirent jamais aucun ouvrier parfait.
Il doit donc être lettré, savoir dessiner, être instruit dans la géométrie, et n'être pas
ignorant de l'optique ; avoir appris l'arithmétique et s'être nourri de la lecture de l'histoire
; avoir étudié avec soin la philosophie, connaître la musique, et avoir quelque teinture
de la médecine, de la jurisprudence, de l'astrologie et du mouvement des astres. J'en
donnerai les raisons suivantes.
Selon Vitruve (1999), l'architecte doit être versé dans les lettres, pour dresser de bons
mémoires de ce qu'il se propose de faire. Ensuite il doit savoir dessiner, afin de pouvoir,
avec plus de facilité, sur les dessins qu'il aura tracés, exécuter tous les ouvrages qu'il
projette. La géométrie lui est aussi d'un grand secours, particulièrement pour lui
apprendre à bien se servir de la règle et du compas, et pour prendre les alignements des
édifices, et dresser toutes les choses à l'équerre et au niveau. L'optique lui sert à savoir
prendre les jours et faire les ouvertures à propos, suivant la disposition du ciel.
L'arithmétique est pour le calcul de la dépense des ouvrages qu'il entreprend et pour
régler les mesures et les proportions, qui se trouvent quelquefois mieux par le calcul que
par la géométrie. La connaissance de l'histoire lui est nécessaire, parce qu'elle lui fournit
la plupart des ornements d'architecture, donc il doit savoir rendre raison.
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Architecture et Bâtiment
Institut Universitaire du Golf de Guinée
L'ordonnance est ce qui donne à toutes les parties d'un bâtiment leur juste
grandeur, par rapport à leur usage, soit qu'on les considère séparément, soit qu'on
ait égard à la proportion ou symétrie de tout l'ouvrage. Cette ordonnance dépend de la
quantité. Or, la quantité dépend du module qui a été pris pour régler l'oeuvre entière, et
chacune de ses parties séparément.
La proportion est le rapport de l'oeuvre tout entière avec ses parties, et celui qu'elles
ont séparément à l'idée du tout, suivant la mesure d'une certaine partie. Par exemple,
le diamètre d'une colonne ou le module d'un triglyphe fait juger de la grandeur d'un
temple.
La bienséance est une qualité qui résulte de la parfaite correction de l'édifice, où il n'y
a rien qui ne soit approuvé et fondé sur quelque autorité. Pour ce qui est de la bienséance
par rapport aux usages, elle consiste à donner aux vestibules, quand l'intérieur des
bâtiments est enrichi d'ornements magnifiques, une élégance appropriée à cette
richesse. Car si les dedans sont élégants et beaux, et que les entrées et les vestibules sont
pauvres et chétifs, il n'y aura ni agrément ni bienséance. La bienséance que requiert la
nature des lieux consiste à choisir, pour l'emplacement de tous : temples, les endroits où
l'air est le plus salubre, et l'eau des sources la plus saine.
Dans la construction d’un bâtiment, la maîtrise d'œuvre est assurée en principe par
l'architecte, éventuellement associé à un bureau d'études techniques (BET). Par dérogation,
elle peut être assurée sans le concours d'un architecte par un bureau de maîtrise d'œuvre,
par un bureau d'études techniques, ou même par un entrepreneur du bâtiment. Dans la
pratique, il s'agit de la réalisation des études d'un projet de construction. La maîtrise
d'œuvre consiste en la gestion des aspects techniques et esthétiques de l'ouvrage.
L’ingénieur de génie civil, s’occupe du calcul de structures et du contrôle des travaux une
fois le chantier commencé. A ce effet, il réalise tout les plans de structures : Plan de
fondation, plan de ferraillage etc. et participe à leurs mises en œuvre.
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Architecture et Bâtiment
Institut Universitaire du Golf de Guinée/ISTA
MODULE 01 :
CADRE CONCEPTUEL ET DONNÉES GÉNÉRALES SUR
LA CONCEPTION ARCHITECTURALE : PLAN SIMPLE
D’UNE MAISON.
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Architecture et Bâtiment
Institut Universitaire du Golf de Guinée
Avant d’apprendre à dessiner les façades avec rendu (D), l’étudiant doit :
Avant de se lancer dans la conception d’un plan, l’étudiant doit connaître les
différentes parties d’un plan.
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Institut Universitaire du Golf de Guinée/ISTA
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Institut Universitaire du Golf de Guinée
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Institut 2/E/Master 2 GC/
Figure 3 : Terminologie des baies
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Institut /GCI1 GCI
L’homme, dans son habitat, doit pouvoir vivre à l’aise, autrement dit aller et venir, exercer
divers travaux, exécuter certains gestes, s’asseoir et dormir sans éprouver de contraintes
liées à la circulation horizontale et verticale.
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Architecture et bâtiment GCI 1
Institut /GCI1 GCI
Toutefois, l’homme n’est pas seulement un corps qui a besoin d’un espace rationnel. Il est
aussi une personne sensible à l’aspect esthétique. De la manière dont l’espace a été mesuré,
partagé, éclairé, peint, orienté et rendu accessible dépendra la satisfaction éprouvée par les
habitants.
3. Hygiène et confort
La « maison » est un refuge, un lieu de détente, parfois aussi un lieu de travail. Elle doit
protéger l’homme contre les intempéries et les agressions extérieures et d’autre part lui
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Architecture et GCI 1
Institut /GCI1 GCI
procurer une ambiance favorable à son bien-être physique, à son confort psychique, au bon
rendement de ses activités.
4 –Zone de circulation
Elle est constituée dans son ensemble par l’entrée (hall d’entrée), les couloirs et
dégagements, les escaliers et les paliers qui desservent l’ensemble des pièces de l’habitation
(soit appartement ou maison). La circulation doit être aisée, sans trop de tournants brusques,
et la plus courte possible ; il vaut mieux, en effet réserver le maximum de surface
aux pièces principales et éviter de longs trajets entre les pièces. Les portes s’ouvriront à
l’intérieur des pièces desservies pour ne pas gêner le passage.
bâtiment
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Architecture et bâtiment GCI 1
Institut /GCI1 GCI
B – LA ZONE COMMUNE
Comme son nom l’indique, elle est à la disposition de tous. C’est là que la famille se réunit
et reçoit ses amis. Elle comprend : la cuisine et la salle de séjour souvent un salon et une
salle à manger.
1- La cuisine
En ville, la cuisine est fréquemment petite. Bien sûr, une petite cuisine est moins
fatigante qu’une grande, car les territoires des diverses fonctions sont très proches les uns
des autres. Pour éviter tous les déplacements inutiles, il faut bien prévoir au départ les zones
de circulation dans la cuisine.
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Architecture et GCI 1
Institut /GCI1 GCI
La cuisine doit être articulée autour de 3 points essentiels : le froid (réfrigérateur), le chaud
(la cuisinière) et l’eau (Coin de l’évier). Ce qui correspond aux points 1, 2, 3 de la figure 6.
Entre le pôle réfrigération et l’évier d’une part, et l’évier et le pôle cuisson, d’autre part, les
allers-retours sont incessants.
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La conception idéale consiste à réduire les dimensions du triangle froid – eau –chaud, tout
en laissant l’espace suffisant pour travailler à l’aise et ranger. Dans les cas, où l’évier est
posé près du mur, il faut veiller toujours que l’égouttoir soit posé côté mur et le bassin côté
intérieur.
Architecture et
Institut GCI 1
Figure 6 :
Schéma de circulation dans une cuisine
Figure 7 :
Configurations les plus courantes pour
l’aménagement d’une cuisine.
bâtiment/M2GC
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D’après le Neufert1,
La superficie d’une cuisine ne doit jamais être inférieure à 6 m 2 (il est
recommandé une surface de 8m2 s’il est prévu des appareils à gaz). Elles doivent
être bien éclairées et aérées par une ouverture vitrée d’au moins 1 m2 de superficie
s’ouvrant directement à l’air libre et ayant au moins 4 m de vue directe.
Le sol des cuisines doit être en matériaux imperméables. Les cuisines doivent être
pourvues d’un conduit d’évacuation de fumées, d’un évier siphonné, et d’un robinet
d’eau potable. Les parois au dessus de l’évier doivent être revêtues de matériaux
imperméables sur une hauteur d’au moins 45 cm.
Dans les appartements constitués d’une seule pièce (garçonnières) la superficie de
cuisines peut être ramenée à 4m2.
NOTA : Les cuisines de restaurant doivent avoir au moins 18m2 de superficie. La cuisine
ne peut communiquer directement avec un W.C.
2- Salle à manger
C’est une salle dans laquelle on prend tous les repas et qui est réservée à cet usage
uniquement. Ses dimensions dépendent du nombre habituel des convives. La largeur
nécessaire pour une personne assise à une table est de 0.60 cm. Cette mesure sert de base
pour le calcul des dimensions d’une table de repas et de là, aux dimensions de la salle à
manger elle-même.
1
Le livre " Les Eléments des projets de construction ", plus connu sous le nom de " Neufert ", du nom de son auteur, est le
classique obligé des étudiants et des professionnels du bâtiment. Il fournit les bases méthodologiques et un recueil
extrêmement riche d’exemples et de mesures pour tous les problèmes qui peuvent être posés au concepteur, de
l’aménagement d’une cuisine au tracé d’une voie de transport en passant par l’organisation des divers types de programmes,
du logement à l’équipement collectif le plus complexe. Cette huitième édition française (la trente-sixième édition allemande),
entièrement remaniée, enrichie et complétée notamment par des résidences pour étudiants, des habitats sociaux,
l’aménagement de jardins avec piscine, des centres de congrès et des centres multifonctionnels. Elle contient maintenant
plus de 6 400 dessins, rigoureusement légendés et cotés, et de nombreux tableaux. Le " Neufert " est un véritable guide
pratique de la conception : sa place est sur la table à dessin et non dans la bibliothèque. Éditeur : Dunod (29 août 2002).
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3- La salle de séjour
C’est la pièce commune, principale, la plus grande de l’appartement, ou l’on vit, on se
détend, on se nourrit. Les dimensions minimales sont de 12 m2. Parfois elle groupe :
D – LA ZONE PRIVEE
Elle est desservie par la zone de circulation qui fait office d’amortisseur de bruits. Elle
comprend la zone de sommeil, la zone d’hygiène et la zone propre au travail personnel des
habitants.
1- La zone de sommeil
L’isolation des chambres est une nécessité : en effet, la vie actuelle nous soumet à des
rythmes de plus en plus fatigants et le repos dans le calme représente un facteur
d’équilibre physiologique sans lequel notre organisme ne tiendra pas longtemps.
Situées dans la partie de l’appartement la plus calme, ces pièces seront isolées
phoniquement les unes des autres par des revêtements muraux ou par des placards placés
aux murs entre deux chambres voisines.
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Figure 9 : Exemples de distances entre les meubles
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Selon le Neufert, tout local d’habitation permanent doit avoir au moins 9m2 de
superficie, comprendre au moins une fenêtre s’ouvrant directement à l’air libre et
réalisant une vue minimum de 9mètres. Cette ouverture ne doit jamais être inférieure au
sixième de la superficie totale de la pièce.
2 - La zone d’hygiène
La salle de bains est la pièce fonctionnelle par définition, prévue pour y faire la toilette le
plus vite et le plus agréablement possible. Elle peut être accessible de la chambre à coucher
si un autre W.C. ou une autre salle de bains est accessible du couloir. Les salles de bains
doivent avoir une superficie minimum de 3m2. Le sol doit être revêtu de matériaux
imperméables, les murs et les plafonds enduits d’une peinture résistant aux buées. En plus
de la baie d’aération, ces pièces doivent comporter un système de ventilation permanente
(gaine ou cheminée d’aération de 30cm2 au moins d’ouverture). Les dimensions du local
doivent permettre l’implantation des appareils sanitaires (minimum une baignoire, un
lavabo et un bidet).
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Le W.C. se trouvera avec le lave-mains qui l’accompagne, dans un local indépendant situé
dans la zone de circulation. Il est en effet peu recommandé de placer les W.C. dans la salle
de bains, sauf s’il s’agit d’une seconde cuvette. La surface minimale doit être de 1m2. Tout
d’aisances doit être installé dans un local éclairé et aéré directement par une ouverture d’au
moins 80cm2 (20x20) sur l’air extérieur. La porte d’entrée ne doit s’ouvrir ni dans une pièce
ni dans une cuisine à usage d’habitation.
Les figures ci-dessous indiquent les dimensions souhaitables en fonction des sens
d’ouverture des portes.
Figure 13 : Dispositions pour le WC
3 - La zone de travail
Selon les nécessités, le plan de travail peut être constitué d’un bureau, d’une planche sur
tréteaux, d’un secrétaire, d’une table de dessin. La surface sera délimitée dans l’espace
pour faciliter la concentration, bien isolée phoniquement.
D – LA ZONE DE DEBARRAS
Les zones de service occupent peu d’espace à la ville étant donné l’exiguïté des locaux
disponibles.
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Les figures ci-dessous nous donnent les dimensions nécessaires des aires de parcage et de
circulation pour les voitures.
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Définition
Une coupe horizontale c’est une section d’un édifice ou d’un de ses fragments, faite à une
hauteur verticale/généralement à 1.10 m du sol/ par un plan horizontal qui coupe les murs,
les paliers, les cloisons, les fenêtres, les portes, etc.
Une coupe horizontale se nomme dans les dessins de bâtiment : un plan.
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Figure 16 : exemple d’une façade
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Exemple : coupe horizontale du RDC/Rez-de-chaussée/ -
Plan RDC ;
coupe horizontale de sous-sol - Plan sous-sol ; coupe horizontale du 1er Étage
- Plan 1er étage ; coupe horizontale du 2e étage - Plan 2e étage ; on présente
la toiture-terrasse comme vue - vue en plan/de la toiture-terrasse/.
F - LES HACHURES :
Dans les constructions, comme nous l’avons déjà vu, on utilise les différents types
d’hachures. Rappelons quelques-uns :
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G- DESSIN DE DETAILS
La représentation des murs, des cloisons, avec leurs compositions/murs en briques, en béton,
etc. /.
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Architecture et bâtiment!M2GCI/ février 20111par Antoine NOUBOUWO
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Figure 18: Les portes intérieures et extérieures/les coupes horizontales des portes/. Les coupes
horizontales de fenêtres
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H - COTATION DE LA COUPE HORIZONTALE
Définition : Une coupe verticale est la section d’un édifice ou d’une partie d’édifice coupée
par un plan vertical.
Les coupes se font dans les sens longitudinaux ou transversaux. Elles seront effectuées dans
les endroits donnant le maximum de renseignements (cage d’escalier, décalage des
planchers, niveaux différents, etc.)
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1. Définition :
LES FAÇADES sont les vues en élévation des faces extérieures d’un bâtiment.
L’observation des façades d’une habitation est similaire à celle des vues d’un objet
(volume), mais elles sont identifiées par leur désignation. Échelles couramment utilisées
sont : 1 : 100 et 1 : 50.
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2. Désignation :
Les façades sont désignées d’après leur orientation géographique, sauf parfois la façade
principale et arrière.
EXEMPLE : façade ouest (principale), façade nord, façade Est (arrière), façade Sud ; ou
bien : façade sud-ouest, façade sud-est, façade Nord-ouest, façade Nord-est, pignon gauche,
pignon droit, etc.…
3. Représentation :
LES FAÇADES sont des dessins à caractère essentiellement artistique, elles doivent
permettre de juger l’aspect défini du bâtiment. On ne figure qu’exceptionnellement sur ces
dessins les parties cachées. On indique parfois sur les façades et par des pointillés limités
le niveau des planchers (meilleure compréhension surtout dans le cas d’habitations
à planchers multiples). Les éléments de couverture et les menuiseries extérieures sont
représentés simplifiés. Les façades permettent de voir les élévations des portes et de
fenêtres. Le mode d’ouverture (voir les pages suivantes) est symbolisé comme il suit :
Le trait continu signifie :
• Pour les portes – ouverture en poussant ;
• Pour les fenêtres – ouverture vers l’intérieur. Le trait interrompu signifie
:
• Pour les portes – ouverture en tirant ;
• Pour les fenêtres – ouverture vers l’extérieur.
La croix en trait continu indique qu’il s’agit d’un châssis à guillotine ou
coulissant ;
- La lettre F placée dans un coin indique qu’il s’agit d’un châssis fixe.
Cette symbolisation est rarement utilisée sur les plans des façades à l’échelle courante (1
:100 ou 1 : 50). Elle l’est plutôt sur les plans de détails. Pour agrémenter la façade et donner
une meilleure idée de la taille de l’habitation, on représente souvent à la même échelle, des
personnages, arbres, autres figures ainsi que des ombres. Cette manière de présenter les
façades est appelée «avec rendu ». La représentation de ces personnages ou végétation est
laissée à l’initiative du dessinateur, mais doit rester très graphique et stylisée et n’a pas
de but décoratif.
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Figure 23 : Ouverture de fenêtres.
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Institut GCI
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K - CONVENTIONS
La trace s’exécute suivant le principe des ombres au soleil, c’est-à-dire que la source
lumineuse étant très éloignée, on considère que les rayons lumineux sont parallèles. Quelle
que soit la façade représentée, on considère que le soleil se situe toujours en haut et à gauche
de celle-ci. Les rayons du soleil, parallèles entre eux, viennent frapper la façade suivant une
inclinaison de 45° par rapport à l’horizontale.
Voir schéma ci-contre qui donne la position du soleil par rapport aux vues de face, de droite
et de dessus.
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Remarque :
1) Toute droite de bout se projette à 45 ° sur un plan frontal.
2) Si une droite est parallèle à un plan, son ombre sur ce plan lui sera parallèle.
3) La largeur de toute ombre frontale est égale à la dimension de la saillie la
provoquant.
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L- APPLICATIONS
Pour le tracé exact des ombres sur l’exemple 1 (corniche et balcon à la fois), on a besoin de
trois vues en correspondance ; ceci afin de bien rappeler le principe du tracé.
Pratiquement, le tracé peut se faire en reportant simplement les dimensions puisque la
largeur de l’ombre est égale à la largeur de la saillie la provoquant.
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Architecture et bâtiment/GCI1
Institut GCI1
Dans l’exemple 2, ci-dessus, deux ombres portées ont été représentées sur la façade. On
remarque que la largeur de l’ombre portée par l’auvent sur le mur est égale à la dépassée de
l’auvent (cote L1) de même que l’ombre portée par le balcon sur le mur est égale à la
dépassée du balcon (cote L2). Cela s’explique par l’inclinaison de 45 ° des rayons
solaires et par la présence d’un plan vertical (façade) sur lequel us se projettent.
2- Ombres provoquées par les souches de cheminée
Le tracé exact de cette ombre nécessite une élévation et une vue de profil. Il consiste à
rechercher l’intersection de chacune des arêtes de la souche avec le plan de la toiture.
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Dans 1’exemple ci-dessus, on trace d’abord point par point l’ombre portée de la souche sur
la toiture, puis l’ombre portée du couronnement sur la toiture.
Suivre le tracé du rayon qui projette le point A (du couronnement) en A1 (sur la toiture).
3- Ombres provoquées par les encadrements des baies (sur les vitrages)
Dans l’exemple ci-dessus ont été représentées les ombres portées par les tableaux, l’appui
de fenêtre, le linteau et le meneau sur le vitrage. Généralement, on ne dessine pas les ombres
sur les montants et les traverse des croisées. Ne pas noircir les bois de la croisée.
M- CONSEILS PRATIQUES
N - RECOMMANDATION BIBLIOGRAPHIQUE
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Architecture et bâtiment/GCI1
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1. Lecture de plans bâtiments GERARD CALVAT EYROLLES;
2. Initiation au dessin bâtiments GERARD CALVAT EYROLLES ;
3. Aide-mémoire de dessin J.HEURTEMATTE LIBRAIRIE DELAGRAVE,
PARIS ;
4. Dessin d’architecture et technique de représentation, RUDOLF PRENZEL
;
5. Les éléments des projets de construction ERNST NEUFERT DUNOD
BORDAS, Paris
MODULE 02
CONCEPTIONS D’UN PLAN EN ÉTAGE
Présentation du module
Avant d’engager toute conception, il est important d’obtenir le cahier des charges. Il
mentionne les servitudes de toute nature grevant l’immeuble, le volume et les conditions
d’implantation des constructions ainsi que les équipements dont la réalisation incombe à la
commune et à ceux qui seront réalisés par le lotisseur.
On l’utilise dans le sens d’un programme donné à l’architecte ou au concepteur, qu’il doit
suivre dans l’élaboration de sa conception. Ce document contient le sujet de la construction,
toutes les données techniques, les délais prévus, les plans urbanistiques (de masse et de
situation) sanctionnés par la Municipalité, etc. Il doit aussi refléter les vœux du maître
d’ouvrage et répondre à sa vision et ses possibilités financières.
Ce cahier de charges est composé de plusieurs chapitres par exemple deux chapitres :
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Architecture et bâtiment/GCI1
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d’enregistrement C – Etancheité
Article 10 : Sous traitance D – Menuiserie bois –
Article 11 : Contestations et Ferronnerie
litiges Article 12 : Application de E – Plomberie sanitaire
la législation en vigueur Article13 F – Électricité
: Force majeur G – Peinture – Vitrerie
Article14 : Résiliation Bordereau des prix – pour tous les
Article15 : Règlement des travaux points cités ci-dessus.
Article 16 : Frais d’étude
Article 17 : Malfaçon
Article18 : Règlement de Police et
Voirie
Article19 : Présence de
l’entrepreneur – Direction –
Encadrement
B- RÉGLEMENTATION DE LA CONSTRUCTION
.
(S.D.A.U.). Le S.D.A.U. est établi à petite échelle (1/10 000 ; 1/20 000 ; 1/50 000). Il fait
apparaître au niveau d’une ville, d’une région, Ia destination générale des sols et définit les
zones à protéger, les zones d’extension. Le S.D.A.U. est Ia synthèse graphique de Ia
politique générale d’aménagement de la région. Variable suivant le pays, il est élaboré pour
un objectif de plus de 30 ans et définit les zones dominantes ; zone urbaine, zone rurale,
zone industrielle, etc. La complexité croissante des agglomérations et leur développement
absolu devenant de plus en plus rapide. il est apparu nécessaire de mettre au point un outil
de planification qui prenne en compte toutes les données du développement des villes afin
de pouvoir en orienter l’extension. Cet outil s’appelle Schéma directeur. Comme son nom
l’indique, il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais uniquement d’un schéma indiquant les
grandes orientations souhaitables du développement de l’agglomération. Ce document est
constitué de deux parties :
Le P.O.S. est un document qui définit les conditions d’utilisation et d’occupation des sols
pour les différentes parties du territoire. Le P.O.S. est obligatoire pour les communes de
plus de 10 000 habitants. C’est un document qui suit les indications générales du S.D.A.U.,
et précise d’une manière plus fine l’affectation des terrains.
La procédure d’établissement du P.O.S. suit des règles strictes. Élaboré conjointement par
les services d’état et les représentants des communes concernées, le plan est rendu public.
Après enquête publique et des modifications éventuelles, le plan est approuvé et publié dans
les localités concernées.
Le P.O.S. comporte une partie écrite et suit Ia législation du pays. Chaque zone est codifiée
d’après une terminologie en vigueur et à chaque type de code correspond une
réglementation précise comportant le type de construction autorisée. La densité de
construction admise, les hauteurs limitées des bâtiments projetés. Ce code est le même pour
tout le territoire. Le P.O.S. c’est un plan en E = l/2000 ;
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Institut 2/E/Master 2 GC/
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Institut GCI1
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2 Les plans d’aménagement
Lorsque les zones d’urbanisation sont choisies, des « plans d’aménagement » sont établis,
soumis enquête publique, éventuellement modifiés, et finalement approuvés par décret.
Ces plans, souvent établis au 1/2000, précisent pour la zone considérée :
les voies principales à conserver, à modifier ou à créer ;
les zones constructibles ainsi que le genre de construction autorisée dans la zone
considérée ;
Les places, jardins publics, terrains de jeux et de sports, parcs, espaces libres divers
à conserver, à modifier ou à créer ;
Les terrains réservés pour les équipements publics (écoles, administrations…) pour
les installations traditionnelles de la vie sociale (hammams, fours…).
Les plans d’aménagement sont établis par les Délégations Régionales du
Ministère de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire (mais, ceci varie en fonction de
la législation de chaque pays). Les autorités municipales ou locales sont chargées de les
faire respecter.
Ces plans sont établis (souvent au 1/500) par les propriétaires qui veulent « lotir » leur
terrain, c’est-à-dire le diviser en parcelles destinées à l’habitation, à l’industrie, au
commerce, etc.
Pour obtenir « le permis de lotir », le propriétaire doit déposer auprès de l’autorité
communale un dossier qui comprendra notamment :
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4- Plan de situation
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5 - Plan de masse
C’est un plan d’ensemble à petite échelle qui situe le bâtiment par rapport aux limites du
terrain suivant les données du plan cadastral. Il donne toutes les informations extérieures à
la construction. Sur ce plan on retrouve:
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voles et réseaux divers (VRD), Ia canalisation d’eau, de gaz, des égouts, les
câbles électriques, téléphoniques;
Les courbes des niveaux;
L’orientation à partir de sa façade principale, les arbres, les plantations;
L’échelle du plan est : 1/5 000, 1/1000, 1/500 ou 1/200.
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6 Plan cadastral
Les autorités administratives tiennent à Ia disposition des architectes et des géomètres une
série de documents appelés « plans cadastraux ». Les services du cadastre s’occupent des
terrains et des immeubles. Chaque commune est divisée en sections; en grandes zones p.ex.:
« section A, section B ». Chaque section cadastrale est composée de l’ensemble des terrains
appartenant aux propriétaires.
Chaque terrain est appelé « parcelle » : P 321 etc. Il peut arriver qu’une parcelle soit
fractionnée au cas ou un propriétaire vend un grand terrain après avoir divisé ou si plusieurs
enfants héritent d’un terrain et le divisent en parties. Chaque nouvelle parcelle recevra un
nouveau numéro : 321a, 321b, 321c etc.
Ces plans cadastraux sont établis dans les plu parts des cas à l’échelle de
1/2500 ; 1/1250 ; 1/500. La « matrice cadastrale » c’est la liste de toutes les propriétés avec
section cadastrale, le numéro parcellaire, le nom, adresse, Ia nature de Ia parcelle, son
classement (terrain à bâtir, terrain d’élevage...) ; son revenu cadastral et Ia surface totale de
la parcelle.
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7- Plan de bornage
Ce plan est également appelé « Plan terrier » ou « plan parcellaire ». Il est dressé par un
géomètre expert en échelle 1/500 ou plan cadastral de la parcelle. Le géomètre expert
relève sur place toutes les bornes à l’aide des instruments topographique pour faire le levé
très précis des limites de Ia propriété. Sur le plan figurent :
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8- Plan d’implantation
Le plan d’implantation est un plan essentiel ; il faut reporter sur le plan de bornage la
position des bâtiments d’après les plans de l’architecte ; travail simple en apparence, mais
il faut soigneusement vérifier tous les points donnés et surtout rattacher les bâtiments à des
repères fixes afin que le chantier puisse effectuer le tracé. La meilleure solution consiste à
tracer deux axes de référence et à rattacher tous les bâtiments à ces axes. Des calculs
trigonométriques sont parfois indispensables.
D’autre part, le projeteur doit vérifier sur plans et sur place les limites de propriété, la nature
des mitoyens et des clôtures. En zone urbaine, cela entraîne fréquemment des sujétions
d’exécution.
Ce plan est basé sur le plan de bornage sur lequel figurent des repères précis et clairs. Il
devra s’assurer de Ia présence et des emplacements des anciens réseaux d’égouts, eau, gaz,
électricité subsistant dans le terrain et prendre toutes les précautions nécessaires.
L’implantation sera matérialisée sur chantier par des chaises; solidement fixées avec toutes
les marques nécessaires pour la détermination du contour des bâtiments.
Le nivellement sera matérialisé par des bornes en béton de cailloux lissé, de hauteur
suffisante pour ne pas être enfouies par des travaux de remblaiement ultérieurs. A Ia partie
supérieure sera gravé le niveau général et une encoche, soulignée à la peinture rouge
indélébile, soulignera le niveau de référence (0,00), par définition le dessus fini du plancher
bas du rez - de - chaussée.
Le dessinateur doit avoir à l’esprit que l’implantation se fait bien souvent avec une chaîne
d’arpenteur et que le personnel de chantier est peu familiarisé avec le maniement des
instruments de topométrie. Aussi tous les angles doivent-ils être traduits en mesures
linéaires (on donne toujours les trois côtés d’un triangle). Le plan sera fait à l’échelle
maximale possible soit 2 cm. M (1/50). Dans le cas ou le terrain serait trop important, on
choisira une échelle moindre.
les repères de base ; alignements, axes des chaussées, points fixes de repère
;
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l’orientation de chaque façade (Nord, Sud, Est, Ouest ou façade principale,
façade arrière, pignon chaufferie, par exemple) qui sera désignée d’une façon
claire afin d’éviter les confusions ;
le niveau ± 0,00 qui est par convention le dessus fini du plancher bas du rez
– de - chaussée et qui sera rattaché à un point de nivellement précis ; le
repérage des bâtiments dans le cas où il en existera plusieurs.
Ce repérage des bâtiments est une chose importante, surtout dans le cas de répétition
d’éléments. D’autre part, il arrive fréquemment que le chantier demande des
renseignements par téléphone ; des repères clairs sont bien commodes.
Le plan terminé doit être soumis sans délai a I’architecte, pour visa. D’autre part, le
conducteur de travaux, muni de ce plan, doit rendre visite aux Services Municipaux et se
faire confirmer qu’il n’existe pas d’objection ou d’empêchement.
Leur but est de permettre la création d’ensembles urbanistiques homogènes dans lesquels
les habitants pourront vivre agréablement sans se gêner mutuellement par le bruit, par les
vues directes, par une trop grande densité, etc.
Ces règlements varient d’une ville à l’autre mais sont finalement assez semblables.
1- Habitat à patio
C’est de loin le type d’habitat le plus répandu en Afrique au sud du Sahara et
particulièrement dans les zones résidentielles des nouveaux équipements au Cameroun.
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Cette servitude n’est que de 5 mètres quand il s’agit d’un mur sans vue directe ; en bordure
des voies publiques le recul minimal des constructions est de 5 mètres ; la hauteur maximale
des constructions ne doit pas dépasser 11 mètres. Elle comprenne en général une cave
dépassant le niveau du sol de 1 m, un rez-de chaussée, un premier étage et un deuxième
étage partiel (une ou deux pièces à la terrasse) ; les constructions d’annexes (garages,
buanderies, etc.) dans le jardin sont interdites.
2 Villas jumelles
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Le législateur s’est efforcé de donner des normes minimales pour les locaux des habitations
afin d’être assuré de leur viabilité. Ces normes concernent essentiellement :
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2- Les cuisines
Les cuisines doivent avoir une surface minimum de 6 m2 et être éclairées et aérées par une
ouverture vitrée d’au moins 1 m2 de superficie s’ouvrant directement à l’air libre sur une
espace ayant au minimum 4 mètres de largeur.
La salle d’eau aura une superficie minimum de 1,30 m2 et la superficie des W.C.
ne devra pas descendre en dessous de 0,85 m2.
E- LE PERMIS DE CONSTRUIRE
Les limites de la voie publique, les cotes de niveau ainsi que l’emplacement de la section
de l’égout s’il en existe et la cote du niveau du radier de cet égout sont déterminées sur le
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terrain, par un agent de l’Administration. Un constat des opérations sera dressé en double
exemplaire, dont l’un remis à l’intéressé.
1- Forme de la demande
La demande en autorisation de construire devra être établie sur un imprimé délivré par la
Municipalité et comporter les noms, prénoms, domicile du propriétaire ou de son procureur
fondé, le nom de l’architecte, la situation des lieux, le numéro du titre foncier ou de la
réquisition, le détail des ouvrages projetés, la surface couverte à construire, la surface totale
des constructions s’il y a un ou plusieurs étages le nombre de logements, le nombre de
pièces habitables, la durée probable des travaux, la nature des matériaux employés et le
montant approximatif des travaux à exécuter. Les plans seront déposés en triples
exemplaires, dont un timbré et comprendront :
Les plans joints à la demande en autorisation de bâtir devront comporter l’indication des
canalisations principales d’évacuation des eaux usées et, dans le cas où un égout public
existerait au droit de la propriété, le regard de branchement à cet égout. Toutes les cotes
seront portées lisiblement sur les plans.
Lorsque la demande se rapporte à une transformation d’immeuble existant, les plans devront
être présentés avec les teints conventionnels suivants :
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1
Ce terme définit toutes zones où la construction est interdite conformément aux règles de l’urbanisme.
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En cas de surélévation une coupe générale de l’immeuble sera présentée, teintée comme
indique ci-dessus et comportant la partie déjà édifiée avec référence du numéro
d’autorisation de construire et la partie faisant l’objet de la demande en instance. Lorsque
les travaux devront exiger une occupation du Domaine Public cette indication sera portée
sur la demande, en précisant la surface à occuper.
Les plans de bâtiments à usage industriel ou commercial devront faire l’objet d’une
déclaration auprès du Bureau des Établissements Classés (Travaux Municipaux). Ils
seront en outre soumis au visa de l’Inspecteur du Travail, par le dit Bureau. Les bâtiments
publics ou ceux du Domaine Privé remplissant le même usage sont soumis au visa de
l’Urbanisme. Ces formalités seront remplies, qu’il s’agisse de créations ou de
transformations.
Les plans déposés devront être très lisibles, complets et les limites et formes du terrain d’une
exactitude absolue, l’Administration se réservant le droit de les contrôler et de refuser et
même d’arrêter les travaux en cours dans le cas d’indication erronées.
1 - Croquis
Un croquis est un dessin effectué à main levée généralement au crayon sur papier. Il sert le
plus souvent à expliquer un sujet difficile en apportant un supplément graphique.« Un bon
croquis vaut mieux qu’un long discours » dit-on. Le croquis sert aussi à relever un motif
graphique intéressant.
Le croquis est fait sans échelle mais en respect les proportions des surfaces et des
volumes.
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2 - Schéma
Dessin à l’échelle ou non, très simplifié, surtout destine à Ia représentation du
fonctionnement, Ia représentation des liaisons entre les installations, entre les pièces, ou
entre les bâtiments d’un ensemble etc. Ce genre de dessin est exécuté au début de l’étude,
lors des recherches sur Ia circulation entre les pièces d’habitation.
3 - Esquisse
Une esquisse est un dessin provisoire effectué très rapidement au crayon sur calque, en traits
fins. Elle est faite à main levée, approximativement à l’échelle.
Ce genre de dessin est lait lors des recherches de formes ou de volumes et est recommencée
un grand nombre de fois afin d’obtenir une version idéale qui réponde au programme du
bâtiment. Le dessinateur effectuera plusieurs séries d’esquisses. Dans Ia première série, il
ne retiendra que les masses importantes du projet, sans s’attarder sur les éléments
secondaires.
Exemple pour une villa : disposer d’abord les masses du salon, des chambres, de la cuisine,
sans s’occuper encore des placards. Plusieurs combinaisons ayant été trouvées rapidement
puisqu’on n’opère que sur des masses, on avancera davantage dans le programme. Dans Ia
deuxième série, sur chacune des esquisses retenues, on cherchera à relier les éléments entre
eux. La forme des masses de Ia première série sera probablement modifiée.
Dans Ia troisième série, on placera petit à petit dans l’ordre voulu par le programme tous
les éléments principaux, secondaires puis accessoires.
Exemple : après les masses de Ia première série, on ajoute les W. C., les salles de bain, les
cages d’escaliers, etc.
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4- Perspectives
Art de la représentation en deux dimensions (sur une surface plane) des objets tels qu'ils
sont vus en réalité dans les trois dimensions, en restituant les impressions de profondeur,
d'éloignement (fuite) et de disposition relative des différents plans ; le dessin en perspective,
ou dessin perspectif (adj.), fait appel à des règles précises.
Elles nous aident d’étudier mieux le bâtiment en faisant des observations de différents points
de l’objet architectural.
5- Maquette
Reproduction fidèle en volume, à échelle réduite, de tout ou partie d'un bâtiment, d'un
ouvrage d'art, d'un quartier urbain, etc. à partir de dessins et de plans. Elle est une
visualisation du bâtiment en volume.
1 - Avant – projet
Un avant-projet est une étape de l’étude qui comprend des esquisses, des
Schémas et des plans provisoires. L’avant-projet est une étape nécessaire – son but est
toujours de gagner du temps. L’architecte dans l’exécution d’un projet fait appel à un grand
nombre de corps d’état et à des spécialistes à qui il remet des tirages de l’avant- projet, ainsi
que des devis descriptifs sommaires, afin de connaître les conditions de la bonne réalisation
des travaux et d’avoir un ordre de grandeur sur le montant de la dépense avant qu’un
gros travail matériel n’ait été effectué.
La présentation d’un avant-projet au client permet également d’avoir son accord, son refus
ou ses observations sur cet avant-projet qui sera modifié en conséquences. Ces conditions
sont nécessaires pour dresser les dessins d’exécution, les devis descriptifs et le cahier de
charges définitif. Le plus souvent, il y a plusieurs avant-projets qui ont été modifiés après
discutions avec le client et les différents corps d’état.
Un avant-projet comprend :
o Une coupe de principe; o La vue en plan de chaque étage; o L’étude de la
toiture; o Les élévations des façades; o Des devis descriptifs sommaires; o
Des perspectives sont souvent ajoutées. o Tous ces dessins sont
généralement dessines aux instruments, à une échelle 1/100.
L’avant-projet définit sera nécessaire pour dresser les plans d’un projet définitif. On
ne peut pas réaliser une construction à partir d’un avant-projet.
2- Le Projet définitif
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Le projet définitif comporte tous les plans d’exécution réalisés à I’aide des plans provisoires
de l’avant-projet, avec des plans de détails et des devis. Tous les plans sont exécutés aux
instruments à une échelle 1/50, avec la plus grande précision et avec le plus possible de
renseignements chiffrés.
3- Plans d’exécution
On appelle « plan d’exécution »un plan qui va servir à la réalisation du travail sur chantier.
Il est dessiné au bureau d’études et des copies sont remises au chef de chantier pour être
distribuées aux équipes.
Cette notice décrit brièvement l’ouvrage à réaliser, les matériaux utilisés ainsi que les
surfaces de plancher à construire et le coût estimé des travaux.
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RÉFÉRENCES
Il existe un très grand nombre d'ouvrages et de sites web consacrés au monde de la
construction. La courte liste suivante répertorie les ouvrages et les sites les plus
marquants.
Allen, E. and Iano, J., Fundamentals of Building Construction: Materials and Methods
5th Edition, John Wiley and Sons, 2008, 996 p.
Allen, E. and Iano, J., The Architect’s Studio Companion 3rd Edition, John Wiley and
Sons, 2001, 416 p.
Gauzin-Muller, D., Construire avec le bois, Éditions Le Moniteur Ed., 1999, 312 p.
Cimbéton, Construire avec les bétons, Éditions Le Moniteur Ed., 2000, 560 p.
Gotz, K.H., Hoor, D., Mohler, K. et Natterer, J., Construire en bois : choisir, concevoir,
réaliser, 3e Édition, Éditions Le Moniteur, 1988, 283 p.
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