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Avertissement:
Ces notes constituent notre toute première écriture sur « La Théorie de l’Architecture »,
cours introduit en 3eme architecture à l’ISAU et qui nous a été récemment confié.
Que le lecteur ne nous en tienne pas rigueur. L’amélioration des présentes notes de
cours se poursuit. Nous avons le ferme espoir de présenter une mouture mieux
élaborée au bout de cette année académique 2014-2015.
L’architecture vient d’une pensée et se fait en fonction d’un contexte. Il faut donc
comprendre comment à travers une architecture la pensée prend forme.
Pour la Société des Architectes du Congo « SAC », l’Architecte est maitre dans l’art de
bâtir, qui organise judicieusement les espaces, afin d’offrir aux utilisateurs un cadre de
vie harmonieux. Les règles et autres éléments fondamentaux qui régissent l’architecture
sont tirés de l’Homme ; ce dernier est ainsi mis au cœur de l’architecture.
On ne construit pas de la même façon au Japon1 (Dans ce pays, le sol peut valoir plus
cher qu’un bâtiment. voiries traversant les immeubles, Séismicité), en France
(Haussman et les autres), et en RD Congo (la situation économique et
l’autoconstruction non encadrée peuvent déboucher sur une architecture plutôt
chaotique (on peut construire n’importe où, tout peut se construire : Pas de règles
esthétiques, alors tout est possible, etc.)
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Le contexte socio économique du Japon est totalement différent que celui de la France. On aborde pas de la
même manière la densité, les transports, l’accessibilité, la possession du sol, …
Les villes ressemble a une « marée urbaine ». La ville est tellement dense qu’ils superposent les espaces de
circulations, les circulations piétonnes, ils rehaussent les routes.
Ex : Osaka : aéroport sur la mer. Les réseaux de transports passent entre les immeubles ( en hauteur : ex réseaux
ferroviaires, en dessous passent les réseaux piétons, et en dessous encore passe le métro..) Il existe une règle au
Japon : pour pouvoir acheter une voiture, il faut pouvoir prouver qu’on a une place pour la garer.
En France le centre ville abrite des espace politique, le pouvoir alors que au Japon les palais impériaux sont a part
du centre ville et dans de grands parcs.
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Jean Nouvel commence en 1970. Pour lui, une architecture ne doit pas seulement être
utile, solide et gracieuse, mais elle doit être durable dans le temps, avoir du sens et être
contextuelle. Etre architecte pour Jean Nouvel c’est donc faire le choix du réel. Avant
tout se mettre en situation de construire, faire en sorte que les idées et sensations
deviennent réalités pour les communiquer. Un architecte est un passeur (du domaine
de l’imaginaire au réel).
La Chartre d’Athènes date 1930. Elle a été rédigée lors du congres international de
l’architecture moderne (CIAM). Ce texte énonce les moyens d’améliorer les conditions
d’existences dans la ville moderne, qui doit permettre un épanouissement harmonieux.
L’espace urbain y est découpé en fonctions majeures : Habiter, Travailler, Circuler, Se
divertir.
Hormis
Cette approche, cette fois, tente de mettre en avant et d’expliquer les diverses
stratifications qui sont à la base du projet. En effet, le projet ne naît jamais d’un vide,
du néant. Il y a toujours certaines raisons sociales et culturelles qui sous-tendent
l’existence des constructions.
2
Théorie est un système d’idées concernant tel ou tel problème particulier. Une pure pensée. Ce mot
désigne aussi les principes, les règles, la connaissance purement rationnelle, par opposition à la pratique.
La théorie est belle mais la pratique en est difficile.
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Les thèmes abordés durant les cours théoriques constituent le fondement des
différentes analyses. Voici quelques questions pertinentes dans l'analyse de l'objet avec
comme objectif d’expliquer quels en sont les enjeux.
Ces visites permettront de s’imprégner des philosophies des projets, de voir les projets
dans le site et aussi de déterminer l’esprit architectural (échelles, attitudes, expressions,
matières et finesses)
On distingue ainsi :
Les pièces : c’est le local dans lequel on vit, on travaille, on se repose, etc.
Les dimensions d’une piece varient en fonction de sa destination : salle de classe,
bureau, chambre a couche, auditoire, etc.
Les circulations et les distributions : les couloirs, les Corridors, les galeries, les
portiques les escaliers, les ascenseurs, etc.
Les portiques, les galeries ou les corridors sont des éléments de pénétration, de liaison
et de dégagement pour un edifice.
Les escaliers, les rampes, les ascenseurs, etc. font également partie de la Circulation
verticale linéaire.
Nos circulations ne sont pas seulement couvertes, elles sont closes. Et alors elles
s'appellent, suivant leur importance et leur usage, corridors ou galeries.
Le corridor n'appelle pas de grandes explications. Il suffit qu'il soit utile, il a peu à voir
avec la beauté. Très souvent dans nos constructions les corridors sont trop étroits,
rarement trop larges. Il faudrait qu'on pût toujours s'y croiser sans se coudoyer, ou
sans que l'un fût obligé de s'effacer pour laisser passer l'autre : le corridor étant
d'ailleurs la voie de communication intérieure, sera naturellement le chemin des
personnes chargées, des déménagements. S'il est trop étroit, tout cela heurtera et
dégradera les murs
Il est conseillé de faire des corridors aussi larges que l’on pourra raisonnablement. Le
corridor étant destiné uniquement à la circulation, il faut y éviter tout ce qui serait une
entrave; ainsi les saillies, occasions de chocs, sont incompatibles avec l'idée de corridor.
Un corridor assez large devient alors une galerie.
Les escaliers
Définitions
- Moyen utilisé pour réaliser le passage d’un plan horizontal inférieur à un plan
horizontal supérieur.
- Succession de gradins servant à passer d’un niveau d’habitation à un autre
niveau.
- Elément architectural permettant d’assurer la liaison entre deux ou plusieurs
niveaux différents au sein d’une même construction.
Leur emplacement dans la composition est d'importance capitale, car la facilité des
circulations en dépend ; leur impression architecturale est d'importance capitale aussi,
car tout le monde voit l'escalier, juge par lui de l'édifice, et d'ailleurs les dispositions
d'un escalier sont une merveilleuse occasion de souplesse, et, s'il y a lieu, de grandeur
monumentale. Les escaliers sont ce qu'il y a de plus populaire dans les œuvres des
architectes.
La place judicieuse des escaliers est toujours une des difficultés de la composition. Il
faut qu'ils desservent bien toutes les parties d'un plan sans imposer de trop longues
distances à parcourir; il faut aussi qu'ils soient faciles à trouver et qu'on ne risque pas
de les chercher vainement. Aussi, dans une composition étendue, il faut en général
plusieurs escaliers, bien répartis.
A l’instar des circulations, il est désirable que, à chaque étage, on puisse facilement
aller d'un escalier à un autre, chacun devant servir au besoin de rechange à l'autre en
cas de sinistre, ou simplement en cas de réparations. Circulations horizontales,
circulations verticales, tout cela ne fait qu'un et doit être conçu dans un esprit d'unité.
On peut, au point de vue de leur usage, répartir les escaliers en trois divisions :
· les escaliers d'apparat, combinés pour les représentations plus encore que
pour l'usage et qui en général ne s'élèvent que du rez-de-chaussée au premier
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étage; c'est un grand et beau luxe, mais par cela même ces escaliers ne
dispensent pas des escaliers d'usage courant ;
L’escalier est très riche en vocabulaire. Voici, ci-dessous, un lexique concernant cet
élément architectural :
8. Ligne de foulée : Trajectoire suivie par une personne qui monte ou qui descend.
Pour un escalier droit, sa position a peu d’importance. Par contre, si les marches
sont de formes irrégulières (balancées) , elle est placée de 0,50 à 0,55 cm du
collet ou de la main courante.
9. Marche : nom donné au dessus horizontal d’un gradin où le pied se pose pour
monter ou descendre l’escalier. Sa largeur varie de 25 à 35 cm.
11. Giron : distance horizontale mesurée sur la ligne de foulée entre deux
contremarches.(elle peut se mesurer de nez à nez ou de contremarche à
14. Nez de marche : saillie provoquée par le revêtement. Si la marche reçoit comme
revêtement une chape bouchardée, l’angle vif du nez est cassé par un arrondi
appelé « boudin »
15. Limons : poutres latérales d’un escalier. Ils servent d’appui aux marches.
18. Paillasse : dalle inclinée en Béton armé. Elle constitue la partie basse d’une
volée. C’est aussi la partie résistante d’un escalier sur laquelle sont réalisées les
marches. C’est la paillasse qui supporte le poids des personnes. Son épaisseur
varie entre 6 et 12 cm.
19. Echappée : hauteur libre de passage sous entre deux volées situées dans un
même plan vertical. C’est en effet, la distance prise du nez d’une marche à la
sous face de la paillasse. Sa valeur ne doit pas être inférieure à 1,90 m.
21. Mur d’échiffre : mur qui borde l’escalier et qui lui sert de d’appui.
Les escaliers sont extérieurs ou intérieurs. A l'extérieur, ils prennent aussi le nom de
perrons.
Les cours
Les cours qui ne servent qu'à éclairer et aérer, sans appeler aucune étude spéciale
d'architecture ; ainsi, tout ce qu'on appelle cours de service, et même beaucoup de
cours principales, échappent à notre étude ; non que les difficultés ne soient grandes,
mais parce que ce sont des difficultés de composition.
Peut-être faut-il, en abordant ce sujet, reconnaître que toute cour fermée de toutes
parts est, surtout dans les climats chauds, l'air se renouvelle mal, le soleil pénètre à
peine, l'humidité se prolonge ; les pièces contiguës sont mal éclairées et moins saines
que celles qui donnent sur des espaces libres. L'on doit augmenter le volume d'air des
cours intérieures en les groupant, ainsi que cela se fait souvent entre voisins, et surtout
lorsqu'une cour peut être ouverte d'un côté au moins sur des espaces libres et aérés.
Et ainsi, la cour ne peut s'étudier et surtout se composer qu'avec les bâtiments qu'elle
dessert : toujours l'unité de composition qui s'impose comme conclusion.
Quelques particularités et fonction de l'étude des cours. (Revenir ici a ma thèse de
Doctorat)
C'est à lui que nous comparons le petit et le grand, le géométrique et l'amorphe, le dur
et le tendre, l'étroit et le large, le fort et le faible, etc...Un corps humain sain nous
apparaît équilibré. C'est une entité où rien ne peut plus être ajouté; on peut l'habiller ou
le décorer, mais pas lui ajouter un troisième bras, ni allonger une jambe. Notre sens du
beau est probablement lié à la forme de notre corps.
Proportions et architecture
Pour VITRUVE, Architecte romain (sous Auguste), "L'ordonnance d'un édifice consiste
dans la proportion qui doit être soigneusement observée par les architectes. Or, la
proportion dépend du rapport que les grecs appellent "analogie"; et, par rapport, il faut
entendre la subordination des mesures au module, dans tout l'ensemble de l'ouvrage,
ce par quoi toutes les proportions sont réglées; car jamais un bâtiment ne pourra être
ordonné s'il n'a cette proportion et ce rapport, et si toutes les parties ne sont pas, les
unes par rapport aux autres, comme le sont celles du corps d'un homme bien formé.":
("Les dix livres d'architecture" )
2. Dimensionnement et architecture
L'être humain et ses proportions ne sont plus étudiés pour leur rapport à la structure où
à l'édifice construit, mais bien pour la mise au point de son espace construit.
La composition du plan, de son espace et surtout l'étude des relations entre ces
différents espaces, prennent leur origine dans une étude approfondie de l'homme et de
ses mesures.
L'architecture dès qu'elle est bâtie devient la scène d'une succession de sensations. La
perception d'un espace n'est pas neutre, nous comparons sans cesse ce que nous
voyons à des situations que nous avons rencontrées et intériorisées précédemment. Ces
points de comparaisons de l'homme sont essentiellement liés à ses origines, à sa
culture et aux différents espaces où il a vécu.
La vie sociale: Un autre critère dans les facteurs subjectifs du dimensionnement est lié à
la vie sociale (en société) de l'homme. Il hiérarchise inconsciemment son rapport à une
tierce personne et ce en fonction de la distance le séparant de cette dernière. C'est
ainsi que le Docteur Sivadon distingue quatre types de distance entre les individus.
Distance intime, Distance personnelle, Distance sociale et Distance publique.
Principes de dimensionnement
Le dimensionnement n’implique pas une technique ou technologie particulière. Le
passage à l’échelle, ou la capacité à le faire, est une caractéristique d’une architecture
donnée. Ce qui est à dimensionner dépend de chaque projet. Passer à l’échelle, c’est se
spécialiser. Pour mieux dimensionner, il faut donc passer a l’échelle.
La Symétrie
Bref, la Symétrie c’est la correspondance d' éléments disposés de la même manière par
rapport à un axe. C’est aussi un a ordonné des parties d‘un corps, qui produit une
forme équilibrée et proportionnée. Il en résulte une harmonie suite a une disposition
régulière. Le principe de la symétrie est très important dans les domaines de la biologie,
des mathématiques, de la minéralogie, de l’Architecture et de bien d’autres sciences.
On dit d‘un objet ou d‘une figure qu‘elle présente de la symétrie si certains mouvements
ou opérations sur cette figure la laisse dans une position qu‘on ne peut pas distinguer
de sa position originale.
Le Taj Mahal a été terminé en 1630 par le dirigeant indien Shahs Jahan, en tant que
tombe3 pour son épouse favorite Mumtaz Mahal, morte en donnant naissance à leur
quatorzième enfant. Cette photographie montre de plans de symétrie. L’un vertical réel,
l’autre virtuel le long de la ligne d’eau.
Une opération de symétrie n‘est pas appliquée que sur l‘objet, mais aussi sur tous les
autres éléments de symétrie présents
La Régularité,
La régularité n'est justifiée que lorsqu'elle peut se constater d'un coup d'œil. En
Architecture, lorsque l’on parle de régularité, il s’agit des éléments répétitifs qui arrivent
a des intervalles constants.
3
La construction de cette tombe a nécessité la contribution de 20’000 travailleurs et a duré 20 ans (Encarta 97), et
la rumeur dit que 40’000 éléphants ont été utilisés pour transporter les matériaux.
Travail sur la répétition, une rigueur, une volonté que l’architecture ne soit pas un
décor, qu’elle ne possède pas de décoration ou d’artifice. Entrée par le dessous, ce qui
permet de conserver une enveloppe, une peau unique.
Les façades
Depuis plus de deux décennies, nous pouvons observer l’émergence, parmi les
tendances récentes en architecture, d’une orientation particulière qui porte une
attention méticuleuse à l’assemblage des matériaux de l’enveloppe extérieure des
bâtiments.
La composition des façades nécessite un certain alignement, des baies, trumeaux, etc.
et un équilibre des matériaux, des proportions, et des dimensions choisies…
Un traité de Théorie de l'Architecture serait incomplet s'il n'abordait pas enfin ce sujet si
important : les façades. Une façade s'étudie en elle-même et par elle-même. En
général, une façade est une résultante, et c'est le plan surtout qui en déterminera les
proportions de longueurs et de largeurs, de distances d'entre axes, de saillies et de
retraites des corps de bâtiment les uns par rapport aux autres.
C'est la coupe, ou ce sont les coupes qui détermineront les proportions verticales, les
hauteurs d'étages et de toitures : données nécessaires dont on ne peut s’affranchir
qu'en violentant la composition ou en permettant le mensonge. Presque toujours, ce
seront les exigences du plan qui détermineront les distances entre travées, tantôt avec
quelque latitude, tantôt avec précision comme pour les écoles, les hôpitaux. Ce sont les
nécessités intérieures qui détermineront les hauteurs d'étages.
Mais dans une certaine mesure vous avez le droit de demander à votre façade la
sanction de vos plans et de vos coupes, et de les faire varier au besoin si une nécessité
de façade le commande.
Les proportions des ensembles entre eux, ou plutôt des grandes parties d'un ensemble,
prouvent qu’une façade que l'architecte dispose son plan, et d'après ce qu'il lui faut y
mettre, il obtient des largeurs qui lui paraissent satisfaisantes pour la distribution. Il y a
également lieu de modifier les premières proportions, ou de les rendre admissibles par
quelque ingéniosité d'étude : composer, c'est prévoir, cela est encore plus vrai à propos
des façades. Elles résultent du plan, mais malheur à l'architecte qui en établissant son
plan n'a pas su prévoir ses façades, et qui peut-être s'est interdit de pouvoir les étudier
comme son goût l'exigerait.
Les façades sont implicitement contenues dans le plan et la coupe : ou mieux, tout cela
ne fait qu'un, tout cela doit être embrassé par la pensée de l'architecte des le début, et
sans que jamais il doive perdre de vue cette unité de conception qui sera la condition
d'une belle œuvre. Les belles façades sont des œuvres sages et réfléchies, qui
obéissent à des lois imprécises et latentes, et pourtant incontestables : ces lois que
nous concevons mieux lorsqu'elles se résument en ces mots : harmonie, proportions.
Au lieu de traiter la paroi dans un sens conventionnel, Herzog et de Meuron ont adoptés
une solution plus complexe qui engage d’autres discours conceptuels. La façade devient
un message, une forme de communication qui renferme plusieurs couches de
significations. L’abstraction de tous les détails, leurs assemblages et leurs
représentations matérielles et significatives, remettent en question notre perception et
notre expérimentation de la ville. Une analyse plus approfondie de l’aspect représentatif
nous permettra de tirer d’autres interprétations de leur approche conceptuelle.
La grande majorité des bâtiments sont composés d'un certain nombre de pièces ou
espaces reliés les uns aux autres par fonction, de proximité, ou une circulation. Pour
assurer un bon fonctionnement en Architecture, le concepteur peut recourir aux
Schémas Architecturaux d'organisation spatiale. Ceci assurera la fluidité des espacesa
l’instar des algues dans l’eau.
L’analyse spatiale est née à partir de la compréhension des processus qui justifient la
maîtrise de l’espace. Des stratégies spatiales sont menées depuis la Haute Antiquité, où
les conquérants créaient des nouvelles villes. L’histoire de l’analyse spatiale est liée à la
relation entre la géographie et l’étude des épidémies. Telle relation est connue depuis
l’Antiquité quand Hippocrate 480 avant J.C.) a réalisé une étude qui impliquait les lieux
et l’apparition des maladies (œuvre: « Des airs, les eaux et des lieux »).
Il existe un espace (ou élément) central duquel rayonne des organisations linéaires
L’organisation radiale combine à la fois les éléments des organisations centrée et
linéaire. Elle consiste en un espace central dominant d’ou un nombre d’organisations
spatiales linéaires s’étendent d’une manière radiale.
Dans ce chapitre, je voudrai également partager avec vous ces importantes citations
des architectes sur la méthode pour composer, le fonctionnement et la fonction en
l’architecture. Il me semble que ces citations sont plus qu’un enseignement sur le sujet
qui admettrait comme Source d’inspiration : la nature4, les autres œuvres, la période
florissante, l’apogée du commerce….
4
La toiture Sozacom en cuivre alors que le bâtiment lui-même s’inspire de la Termitière ; du
temps au Zaïre/ RD Congo, le cuivre faisait la fierté des exportations.
"Combiner entre eux les divers éléments, passer ensuite aux différentes parties des
édifices, et de ces parties à l'ensemble, telle est la marche que l'on doit suivre,
lorsqu'on veut apprendre à composer; lorsque l'on compose, au contraire, on doit
commencer par l'ensemble, continuer par les parties, et finir par les détails." Jean-
Nicolas-Louis Durand, Précis des leçons d'architecture données à l'Ecole polytechnique,
Premier volume, 1802, p. 92 (édition de 1819).
" Dans tout programme, du moment qu'il est complexe, il y a deux parties distinctes :
d'abord ce que j'appellerai les surfaces utiles; puis les communications nécessaires. (...)
je puis les comparer justement à ce que sont les frais généraux dans l'industrie."
(Eléments et théorie de l’architecture, Cinquième édition, Tome I, Livre II, Chapitre III :
Les grandes règles de la composition, p. 117-118)
"(...) de même que vous réaliserez votre conception avec des murs, des baies, des
voûtes, des toitures - tous les éléments de l'architecture - vous établirez votre
composition avec des salles, des vestibules, des dégagements, des escaliers, etc. Ce
sont les éléments de la composition. (...) C'est pour les éléments de cette composition
que l'expérience est précieuse; c'est là que la connaissance est indispensable, car elle
implique la comparaison, le choix, et, s'il plaît à Dieu, le progrès." (Eléments et théorie
de l’architecture, Cinquième édition, Tome II, Livre VI : Les éléments de la composition
dans l'habitation, Chapitre I, p. 4-5)
"(...) dans nos programmes, le mot est l'abrégé d'un groupe. Si nous disons par
exemple un bureau, ce bureau n'est pas une pièce unique, c'est un ensemble qui
pourrait se décomposer à son tour. Nos programmes condensent, parce qu'ils
s'adressent à des lecteurs qui sont réputés savoir les lire, parce que vous devez, sous
ce mot bureau, comprendre ce détail secondaire qui ne vous est pas dit." (Eléments et
théorie de l’architecture, Cinquième édition, Tome II, Livre VIII : Les éléments de la
composition dans les édifices administratifs, politiques, judiciaires, pénitentiaires,
Chapitre I, p. 410)
"Un programme (...) ne prescrit pas les vestibules, les dégagements, les escaliers, etc.
Il en faut cependant, et la combinaison des circulations est souvent l'âme même de la
composition." (Eléments et théorie de l’architecture, Cinquième édition, , Tome II, Livre
VI, Chapitre I, p. 15)
La Grammaire en Architecturale
"Pour pouvoir être considérée comme oeuvre d'art, toute maison doit avoir sa
grammaire en propre. "Grammaire", au sens où je l'entends, signifie la même chose
quelle que soit la construction - qu'elle soit faite de mots, ou de pierre et de bois. C'est
la relation formelle entre les divers éléments qui constituent le tout. La "grammaire" de
la maison est l'articulation manifeste de toutes ses parties. Ce sera le "discours" qu'elle
tient. Pour être accomplie, toute construction doit être grammaticale. (...)
Quand une grammaire a finalement été arrêtée (son exploitation se poursuit ensuite
presque indéfiniment dans chaque chose que vous faites : mur, plafond, mobilier, tout
provient d'elle), tout a une articulation qui le relie à tout, tout s'accorde avec tout parce
que toutes les parties ensemble parlent le même langage. (...) quand vous adoptez
pour votre maison une "grammaire", vous vous donnez la façon dont votre maison sera
"parlée", "prononcée". Vous devrez être logique dans votre grammaire jusqu'au bout
pour qu'elle soit comprise comme une oeuvre d'art. » Frank Lloyd Wright. The Natural
House (1954), dans Frank Lloyd Wright, Collected Writings, Volume 5, New York,
Rizzoli, 1995, p. 121.
Un survol du cours de Technologie des matériaux (2eme Architecture) a été fait ici. En
effet, qu’ils soient d’origine naturelle (carrière de sable, de moellons, etc.), d’origine
industriel (acier, ciment, etc.), leur l’utilisation en construction / en architecture, permet
de défier, de conquérir la hauteur, par l’aménagement des espaces intérieurs libre de
tout cloisonnement.
C’est le cas de l’acier, remarquable matériau de construction, qui peut supporter les
charges les plus lourdes et couvrir avec des sections réduites des portées immenses.
Dès les débuts de son utilisation, il permit de réaliser des œuvres extrêmement hardies
et de battre des records de hauteur (379 m à l'Empire State Building) ou de portée
(1 200 m au pont de Golden Gate). Le rôle que le métal a joué dans les diverses
expositions internationales (Crystal Palace à Londres en 1851, tour Eiffel à Paris en
1889, Atomium et pavillon des États-Unis à Bruxelles en 1958, pavillon des États-Unis à
Montréal en 1967) montre l'utilisation à la fois audacieuse et prestigieuse qu'on lui
réserve.
Voici quelques usages des matériaux pour la production des édifices hors du commun :
Cet édifice montre une manière de transcender la pierre, lui donner un aspect moderne
(alors que la pierre n’est pas utilisé dans la culture japonaise). Les trames permettent
de jouer sur les pleins et les vides, pour laisser entrer la lumière (sans que le regard
puisse passer au travers).
Il s’agit d’un pavillon pour parc public. Il prend possession du site grace a la tôle
ondulée déroulée. L’auteur prouve a travers son projet qu’il est possible de bien penser
le rapport intérieur/extérieur en une continuité.
3. Un Intérieur exprimant une forte densité avec des poutres aux éléments plus
long et plus court qui viennent créer les espaces intérieur comme le montre
l’image ci-dessous
La mise en œuvre des différentes fonctions d’un bâtiment fait appel à un ensemble de
matériaux et à leurs qualités propres. Les différentes propriétés recherchées pour ces
diverses fonctions conduisent au choix de tels ou tels matériaux qui remplissent au
mieux les conditions requises. Toutefois, ces choix peuvent également être influencés
par des préférences esthétiques ou des contraintes techniques, environnementales,
légales, ou budgétaires.
1. Elaboration de la structure
2. Remplissage : c’est le cas d’érection des murs de cloisonnement qui produisent
différentes pièces au sein d’un édifice.
3. Couverture
4. Habillage et/ou décoration : au-delà de leurs diverses propriétés physiques,
écologiques, et techniques peuvent aussi avoir des qualités esthétiques et
5
Ces propriétés sont particulièrement souhaitables pour l’habillage d’un bâtiment
Rappel :
Chaque peuple a sa culture et, celle-ci sert d’identité aux uns et aux autres.
La culture a donc une place prépondérante dans l’élaboration d’une architecture car, a
travers le Fonctionnement, les proportions, les formes, les matériaux etc. l’architecte est
appelé a apporter une réponse convenable et adaptée a la culture de son client.
Il serait par exemple incongru de proposer des chambres avec lits a certains peuples de
l’Amérique du latine qui utilisent le hamac quand ils décident de se reposer ou de
dormir.
Chez nous en RD Congo, une certaine culture ne permet pas aux beaux parents (en
particulier les belles-mères) de partager les installations sanitaires avec leurs beaux-
enfants. L’architecte qui reçoit une commande a travers laquelle son client envisage
d’héberger ses beaux-parents devrait prendre en considération cet aspect culturel et
apporter des réponses y relatives.
Notes :
L’architecture bioclimatique que l’on considère aujourd’hui comme une nouveauté n’est
que le prolongement du savoir faire de l’architecture vernaculaire basée sur des
connaissances intuitives du milieu et du climat.
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Extrait de « Archiclôtures » Contribution des murs de clôtures résidentielles au design urbain dans certains quartiers
luxueux de Kinshasa /RDCONGO. Article . du Prof. Lievin CHIRHALWIRWA , à paraitre,
ii) Mettre en évidence le caractère limité de toutes les autres ressources (matériaux,
énergies fossiles…)
iii) Considérer l’acte architecturisant et l’objet architecturé comme des facteurs qui
enrichissent le milieu, le structurent, dans le sens large d’une amélioration des
conditions d’habitabilité.
Résidence du SDAP
(Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine de la Réunion à Saint Denis).
La conception d’un bâtiment adapté à son climat devra offrir les avantages suivants :
Grâce à sa faible inertie par absorption, le bois, est le matériau idéal pour les climats
tropicaux, où le stockage thermique est inutile et la ventilation des locaux est un
impératif.
Commençons par cette belle phrase: « l’architecture n’a de sens que par se qui
l’entoure » ». L’Architecture environnementale est une Architecture contextuelle, une
architecture de circonstance qui rappelle que l’on ne travaille pas de la même manière
quelque soit le contexte. Parler de Frank L Wright avec la « Maison sur la cascade »
Les matériaux utilisees ici sont la pierre et le béton. Les thermes s’inscrivent dans le
paysage et le toit se retrouve au niveau du sol, il est recouvert de pelouse (les thermes
sont sur le versant d’une colline)
Pour cela, il est important, voire indispensable, de posséder des connaissances en droit
de l’urbanisme et de l’environnement.
D’abord, ce type d'habitat crée un étalement urbain aux franges indéfinies. Ensuite, il
augmente en général la consommation d'énergie pour le transport et amène pour lui-
même des émissions d'énergie inutiles. Idéalement, l'habitat durable devrait essayer
d'éviter l'étalement urbain et privilégier l’urbanisme plus léger développé par les
urbanistes.
Des zones d'occupation savamment mixée peuvent produire des quartiers à la fois
commerciaux, résidentiels et légèrement industriels, plus accessibles pour les piétons,
cyclistes ou utilisateurs de transports en commun. Parler de Louvain –La Neuve ici.
ii) aboutir à une conception architecturale qui tient compte, non seulement
des données intrinsèques du site (topographie, couvert végétal, etc.),
mais également celles liées au climat, afin d’offrir aux utilisateurs de notre
projet de meilleures conditions de confort avec des économies
considérables en énergie.
‘Bâtir est, dans son être, faire habiter. Réaliser l’être du bâtir, c’est édifier des lieux par
l‘assemblement de leurs espaces. C’est seulement quand nous pouvons habiter que
nous pouvons bâtir’ (M. Heidegger)
Dans ce chapitre, nous verrons comment la matière, les matériaux, etc. sont mis a
contribution dans l’élaboration des structures. La structure est pour le bâtiment (pour
l’édifice) ce qu’est le squelette pour le corps humain.
Types de structures
Stades…, éléments de structure apparents ou pas
Construction filigrane
Treillis
Éléments linéaires horizontaux et verticaux
Ossature aérienne extrêmement réduite
Primauté de la structure
Construction à ossature
Arc Voute
Voute Coupole
Voûte et coupoles
Percements / Parois
La structure ‘quadrillage’
Percements / Parois
Remplissages: fermé, vertical, horizontal
Percements / Parois
Mur Rideau
Percements / Parois
Fenêtres en bande
Construction massive
Volume: Plein, homogène
Plastique, corps massif
Bibliographie
6. CHING F.D.K, Architecture : form, space, order, Van Nostrand publishing, New-
York, 1979
10. Friedrich Kur: L’habitat écologique, quels matériaux choisir ? Editions Terre
25. VENTURI Robert, Complexity and Contradiction in Architecture, New York, 1968