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ENIG GCV2 Amira NAOUI YAHYAOUI

INITIATION A
L ARCHITECTURE ET
L URBANISME
BUT DU COURS : sensibiliser les
étudiants, futurs ingénieurs, à l architecture
en tant que champs de leurs actions futurs
et ceci en évoquant le rapport direct entre
les deux disciplines (architecture et génie
civil).
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES :
Définir l architecture.
Evoquer l architecture en tant que
système complexe qui met en jeu
différents paramètres interagissant entre
eux pour donner comme finalité l objet
architectural ou le bâtiment : expliciter le
système d acteurs qui participent à la conception et
réalisation de l objet architectural.
Expliciter les différentes phases dans la
conception et la réalisation d un projet
architectural (Esquisse, APS, APD, Exécution,
Appel d off e .)
Sensibiliser les étudiants à la lecture et
à l analyse d un document iconographique
(plan, co pe, fa ade ) voire même à la
représentation graphique.
Aperçu sur des notions d urbanisme :
l aménagement du territoire, les plans
d aménagement urbain, les lotissements et
les permis de bâtir.
ENIG GCV2 Amira NAOUI YAHYAOUI
CHAPITRE I:
INTRODUCTION GÉNÉRALE
I- Histoire de l architecture
II- Comple it de l architecture
a. L architecture: un s st me
existentiel
b. l architecture: un s st me
d acteurs
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
I- Hi oi e de l a chi ec e:
L architecture a bien subi des
transformations au niveau de sa production au
cours du temps. Il n en n est pas question de
traverser toute l histoire de l architecture, il est
question de mettre le point sur la naissance et
bien évidemment l évolution de la forme
architecturale.
L idée de l architecture renvoie
automatiquement à l idée de l abri où l homme
primitif a bien construit un refuge pour se
protéger des intempéries. Il a bien fondé les
principes d une architecture populaire,
vernaculaire qui a bien su répondre à son
contexte socio culturel, naturel, économique….
Dans le domaine de la construction,
l industrialisation a permis la production de
masse d une quantité impressionnante de
matériaux, qui sont à la disposition de tous et
permettent des combinaisons infinies. C est
ainsi que l on peut actuellement construire à
peu près n importe quel bâtiment avec
n importe quelle technique, quel que soit
l endroit : la technologie offre toujours une
solution, qui n est pas forcément la plus
économique, mais permettra de satisfaire les
envies des architectes ou des propriétaires.
Un nouveau concept se pose : l universalité
de l architecture à travers un façadisme qui n a
plus d identité !
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
II- Complexité de l architecture:
a. l architecture: un système existentiel
L architecture est une pratique complexe, qu il est
difficile de la saisir dans sa complexité.
L architecture est en premier lieu un produit
humain.
La solution architecturale ne sort pas du néant ou
d une boite noire ; le concepteur n est pas un
créateur clos sur lui même, bien au contraire
inscrit dans un jeu de conventions avec lesquelles
il va composer pour réaliser son bâtiment.
L architecture est
Conception……………………..idée (abstrait)
Ou
réalisation………………………Objet (concret)
Nous proposons une description de la totalité
architecturale au moyen de trois dimensions :
Fonctionnelle, formelle et technique
• Fonction : besoins, pratique de l espace et
normes d usage, des recommandations de sécurité
L espace architectural est l ensemble de
dispositifs spatial et matériel qui doivent assurer
l effectuation de l usage
• Forme : est la projection de l humain dans
l espace, l empreinte de l esprit de l architecte
concrétisant l univers de son imagination.
L architecture s ordonne en forme, mesure et nombre.
• Structure : l ensemble des matériaux, propriétés
mécaniques et technologie de façonnage, procédés
constructifs, mise en œuvre, normes techniques,
contraintes. Il s agit de l ensemble des propositions
constructives adoptées ou inventées par le
concepteur.
La totalité est une tâche de la construction
réalisée techniquement selon un style.
L architecture est plus qu un jeu de forme, mieux
encore résultante des expériences de la vie
quotidienne.
L a chi ec e e donc n en i onnemen
comple e po l de de la fo me in g an :
usage, usagers, conception, nature, climat,
culture, matériaux, technologie, économie,
e h i e, pi i el
Tout bâtiment fait partie d un environnement. Le
rôle de l architecte est donc de donner ordre à cet
environnement.
L a chi ec e glemen e donc le ela ion
en e l homme e on en i onnemen na el,
culturel, idéel, mystique, social, économique.
Environnement culturel, socio économique, physique et
technique, professionnel, idéel…
Les habitations troglodytes
la main de Fatima et le
poisson
Final Wooden House, Sou Fujimoto Architects, 2008
Kumamura, Japan
b. l architecture: un système d acteurs
Le travail de l'architecte n'est jamais
considéré en lui-même, mais il est toujours
étroitement mis en rapport avec le système
d'acteurs qui pèse d'un poids déterminant sur
l'activité de création particulière qu'est
l'architecture.
Le système d'action de conception se
caractérise par l'interaction de quatre
composantes fondamentales :
Le programme, l usage.
Le contexte: les objectifs fixés par le
maître d'ouvrage.
le budget, le coût du projet.
la pratique propre à chaque architecte
Quatre entités communes aux différents
projets ont été identifiées :
La maîtrise d'ouvrage
La ma i e d oeuvre
Les usagers
Les institutions chargées de définir et
faire appliquer les règlements.
Ces quatre entités interagissent au sein
d'un système d'acteurs prenant les décisions
et décidant des procédures.
b1- Les principaux intervenants dans l
« acte de bâtir »:
Le financement, la conception, l exécution
et l exploitation d un projet d architecture
nécessitent l intervention de plusieurs
acteurs qui assurent la bonne concrétisation
des idées et contrôlent le déroulement des
travaux conformément aux règles de l art.
1. Le maître de l ouvrage MO :
Il s agit de la personne morale ou physique
contractante avec l entrepreneur pour la
construction, l exécution et la livraison d un
ouvrage.
C est le promoteur du projet
Il est donc la personne physique ou morale
qui est à l o igine du projet et qui en dirige ou
fait diriger la construction.
2. Le maître de l ouvrage Délégué MOD :
C est la personne morale ou physique désignée
par le MO pour:
le représenter pour la construction et l exécution
des ouvrages,
s occuper de la planification des travaux, des
affaires financières et du pilotage des entreprises.
3. L entreprise :
C est la partie opérationnelle du marché. Elle
s engage, pour le compte du MO à exécuter les
travaux de son projet sous le contrôle et la
surveillance du maître d œuvre et du maître
d ouvrage.
Selon le type du marché (en lot unique ou en
lots séparés), l entreprise est liée par un contrat
avec le maître d ouvrage précisant principalement
le coût du marché et les délais des travaux.
4. Les bureaux de contrôle :
Ils sont chargés par le MO de toutes les missions
de contrôle au niveau des études ( les différents
plans présentés par les différents concepteurs) et
aussi des travaux (chantier).
Ils veillent à la bonne élaboration du projet et à la
bonne exécution des travaux au cours du
chantier.
5. Le maître d e:
Il s agit de la personne physique ou morale
qui, pour sa compétence technique, est chargé par
le MO ou le MOD, de diriger et contrôler l exécution
des travaux et de proposer leurs réceptions et leurs
règlements ( de l étude à la réalisation).
L a chi ec e, ingénieurs conseils, bureaux
d de , décorateurs représentent tous le
maître d e de tout projet d a chi ec e.
- L archi ec e :
« L ar is e qui compose les édifices,
en détermine les proportions, les
distributions et les décorations, en fait
exécuter sous ses ordres et en règle
les dépenses »
L architecte est donc artiste, technicien et
directeur technique du chantier.
Artiste puisqu il est redevable de trouver le
cachet artistique qui distingue son œuvre et la
fait apprécier.
Technicien : le rôle de l architecte ne se
borne pas à la composition mais s étend à
l étude des possibilités d édification.
L architecte est enfin le directeur technique
du chantier qu il conduit (intervient et fait
intervenir, au moment précis imposé par l état
d avancement d une construction).
L architecte est le maillon de la chaîne, Il
est en position de faire appel à des
collaborateurs, s adjoindre des ingénieurs des
différents lots spéciaux pour donner finalité aux
bâtiments.
Les bureaux d études ou ingénieurs
conseils :
Ce sont des organismes d étude autonomes
chargés des études des dossiers techniques
relatifs au projet et en conformité avec les
plans et les idées de l architecte.
Ces maîtres d e particuliers s intéressent
principalement à l étude du génie civil et des lots
spéciaux (fluide, Climatisation, Electricité…)
- Le décorateur ou l architecte d intérieur :
Il ne se distingue de l architecte et des bureaux
d études que par l objet de son étude :
L aménagement intérieur et parfois extérieur.
Son intervention concerne essentiellement les
finitions : revêtement et agencement de l espace
intérieur.
- Géomètre – Tpographe :
Ils effectuent les levés topographiques des terrains.
Ce levé comporte les côtes des niveaux par rapport
au niveau 0 d un ensemble de points du terrain ainsi
que toutes les côtes et renseignements nécessaires
à la délimitation du terrain,…
b2- Rapport inter système d acteurs:
Le maitre d œuvre général, chargé de
contrôler l exécution des travaux, veillera à
établir des rapports de respect mutuel avec les
entrepreneurs.
Les missions qui sont confiées aux maitres
d œuvre particuliers, comportant
essentiellement des interventions de leur
compétence, complètent celles dévolues aux
architectes et ne se substituent à elles en
aucune manière.
MO
Entreprise
:
client réalisation
MOD du projet
M d oeuvre
M d œuvre
Général:
architecte
M d œuvre
particuliers:
collaborateurs
Bureau de contrôle
(étude et exécution)
ENIG GCV2 Amira NAOUI YAHYAOUI
CHAPITRE II: LE PROJET D ARCHITECTURE:
LES ETAPES DU PROCESSUS (DE LA
DEMANDE A LA REALISATION D'UN PROJET)
La conception architecturale est un exemple
concret et complet des notions générales que
nous avons déjà évoquées.
Devant répondre à des contraintes de départ
plus ou moins précises, l'architecte s'inscrit
dans un processus de conception créative,
manipulant de larges connaissances issues de
domaines transversaux, aussi bien dans des
domaines techniques qu'artistiques,
historiques ou socioculturels.
1- Diagnostic architectural: PRISE DE CONTACT
C e la phase la plus importante, basée sur
l co e et la discussion.
Il agi avant tout de comprendre la demande
du client, ses envies, ses besoins, ses goûts,
pour la fin le produit soit à son image,
aussi bien dans l o gani a ion
bidimensionnelle et volumétrique que dans le
type de matériaux et d ambiance .
C'est dans cette phase de la résolution
du problème que l'architecte va le cerner et
le définir en respect des contraintes de
base.
Il va alors prendre en compte les
contraintes financières du client, la surface
et topologie du terrain, les contraintes
écologiques, juridique, les règles de
conformité. Il va pour cela visiter les lieux,
discuter avec son client mais aussi utiliser
des documents liés à ces données: des
photographies, des levés topographiques, ...
Combinant le tout avec ses
connaissances et savoirs propres, il est
alors en phase d'exploration dont le
résultat sera une première «base graphique
de simulation», mélange de notes et de
premiers dessins.
2- L e i e:
recherche de l'objet par simulation graphique:
L esquisse est sûrement le moment le plus
significatif pour l architecte et le client.
C est la phase de création, de synthèse, de
propositions.
Il s agit alors de définir les grandes lignes du
projet, l organisation générale des volumes, les
surfaces, les types d ambiances.
Et c'est le dessin qui va être le vecteur
privilégié de cette démarche. Il va supporter
la simulation, basée sur les transformations
successives que va développer le
raisonnement de l'architecte, jusqu'à une
définition précise de solutions acceptables au
problème.
Dans cette situation, comme nous l'avions déjà
évoqué en parlant de conversation entre le
concepteur et son dessin, le dessin est plus
qu'un support.
Il représente, comme le souligne Jean-Charles
LEBAHAR, « l'objet en création et la pensée
qui le crée ».
Le croquis est donc pour l'architecte un
moyen de « simplifier la réalité pour illustrer
une intention en allant à l'essentiel ».
Le dessin tient une place prédominante dans ce
processus, et ce à toutes ses étapes.
L'utilisation du crayon correspond aux moyens
d'expression naturels et libre.
les logiciels de production sont habituellement
utilisés pour « fixer le projet » après que l'idée
du concepteur soit mise au point sur papier. Ils
exigent l'introduction de données précises et
complètes (AUTOCAD, ARCHICAD, 3DMAX…)
Bien entendu, l'architecte a aussi recours à d'autres
représentations visuelles.
De la même manière, il peut construire des
maquettes physiques ou virtuelles de son projet,
mais cela présuppose déjà d'une solution aboutie
au problème. Elle vont servir à la présentation du
projet, à sa communication.
3. AVANT-PROJETS ET DEMANDE DE
PERMIS DE CONSTRUIRE
Cette phase est l'établissement des représentations
graphiques précises, destinées à rendre claire la
solution pour les constructeurs. C'est la «décision
définitive concernant l'ensemble du projet».
L architecte prépare le
dossier de demande de
permis de construire,
présenté aux
administrations
compétentes.
A ce niveau-là, l aspect
constructif a déjà été
pris en compte mais les
détails techniques sont
encore à préciser
4. LE PROJET
Il s agit de passer à la définition
précise des aspects techniques de
la construction.
Des changements peuvent encore
intervenir par rapport au permis de
construire portant plus sur les
détails constructifs, les modes de
mises en œuvre des matériaux.
La collaboration avec les bureaux
d'études éventuellement contactés
plus tôt prend alors tout son sens.
La phase projet est une phase de
détail : un dossier permettant au
client aux entreprises de tout
comprendre sur la future maison.
5. APPEL D OFFRES
Il s agit de fournir aux entreprises le dossier de
consultation des entreprises qui leur permettra
d établir leurs devis. Il s agit aussi de préparer le
chantier, d analyser les offres, d adapter si besoin
certains aspects du projet…
6. LE SUIVI DE CHANTIER
Cette phase terminale du processus de
réalisation de la maison consiste à organiser le
chantier, suivre et contrôler le travail les
différents corps de métiers intervenants, vérifier
qu ils respectent les règles de l art.
Lors des réunions régulières, le contrôle des
factures est effectué, un compte-rendu de l état
d avancement est fourni.
En fin de chantier, une réception définitive des
travaux aura lieu où fournira un document
récapitulatif relatif aux ouvrages exécutés.
Fig2 : l esquisse au trait décidant Fig3 : construction géométrique du
de l angle de vue, une première bâtiment en perspective.
idée de l ambiance générale.
Fig4 : l image finale. Centre sportif de
Crémieu. Enri CHABAL architecte. 2005.
Fig3 : une modélisation de travail.
1. Le concours architectural
Il est procédé par concours architectural
quand le maitre d ouvrage envisage des
recherches particulières pour la
conception de l ouvrage.
L ouverture de tout concours
architectural doit être faite sur la base
d un programme fonctionnel du projet
établi par le maître d ouvrage et d un
règlement du concours dans lequel
seront précisés les conditions de
participation ou de présélection, les
documents à remettre par les candidats,
la composition du jury, les critères de
choix et les primes à accorder.
Le concours architectural peut être effectué
soit à un degré soit à deux degrés:
- à un degré, les concurrents sont invités à
remettre un avant-projet sommaire (A.P.S.)
- à deux degrés, il est demandé aux
concurrents de présenter:
Dans une 1ère phase : un avant-projet
sommaire
Dans une 2ème phase, et à condition
que l A.P.S soit retenu en 1ère phase:
un avant-projet architectural détaillé, un
avant-projet détaillé des lots techniques
et un dossier financier pour l en emble
des études.
3. La désignation directe
Le choix est effectué sur la base des critères
suivants:
La proximité du siège du prestataire du
lieu d implan a ion du projet
Les références du prestataire
La qualité des prestations antérieures
rendues par le prestataire
Le plan de charge du prestataire au cours
de la période de réalisation du projet,
notamment en ce qui concerne les études
et le contrôle des travaux.
Le choix sur dossier des prestataires des
missions d architecture, d ingénierie et de
contrôle technique est toujours précédé d un
appel public à la candidature par insertion sur
les journaux.
Chapitre III: les différentes missions d architecture
et d ingénierie
Décret N 78-71 du 26 janvier 1978, portant
approbation du cahier des conditions
administratives générales réglementant les
missions d a chi ec e et d ing nie ie
assurées par les prestataires de droit privé pour
la réalisation des bâtiments civils.
LE CHOIX DES CONCEPTEURS:
Le choix des architectes, ingénieurs conseils et
ou bureau d études se fait par concours ou
désignation directe.
La désignation devra être faite simultanément
et ce afin de permettre une collaboration
certaine dès les premières phases du projet.
LES DIFFERENTES MISSIONS:
Les missions confiées par le service constructeur
aux architectes, ingénieurs conseils et ou aux
bureaux d études sont définies par des contrats.
Dès leurs désignations, un contrat préliminaire
(CP) peut être passé par le service constructeur en
vue de l établissement d un programme technique
de l opération projetée.
Contrat préliminaire (CP):
L objet du contrat préliminaire est la mise en
forme d n programme technique de
l op a ion projetée.
Cette mission ne peut être attribuée que lors
des travaux importants et complexes.
Elle sera confiée conjointement à un
architecte et les ingénieurs conseils. Il leur
est fourni les données de base du programme
fonctionnel qui permet la définition des
ouvrages.
1- Le programme fonctionnel:
Le programme fonctionnel peut être présenté sous
forme des directives par le service affectataire et il
sera confié à un architecte, ingénieur conseil ou
bureau d études spécialisé en études de définition
pour être élaboré et défini d une façon rigoureuse.
Cette étude de définition ne fait pas partie du CP et
fera l objet d une rémunération spéciale.
Généralement, il appartient au service
affectataire de :
- Tracer les grandes lignes de l opération à
entreprendre.
- Indiquer les contraintes de site et
d environnement.
- Définir les exigences fonctionnelle et
d exploitation à satisfaire en exprimant aussi les
surfaces, les liaisons nécessaires à la couverture des
besoins.
- Exprimer ses souhaits en matière de qualité de
coût d'économie d'énergie et de délai de réalisation
des ouvrages.
- Etudier l évolution prévisible des besoins.
- Fournir le plan de situation orienté précisant
l emplacement et la délimitation de l opération ainsi
que le levé topographique du terrain avec toutes
indications connues sur la nature de sol, les voies et
les réseaux existants.
2- Mi ion de l a chi ec e, ing nie con eil
o b ea d de ; mise en forme du
programme technique
A partir des données du programme fonctionnel et
après les enquêtes et recherches nécessaires,
l architecte, ingénieur conseil ou bureau d études
met en forme le programme technique.
Ce dernier comprend:
- une note sur les voiries ou réseaux extérieurs à
développer ou à créer.
- une note sur l intégration urbanistique, les contraintes
du site, les ouvrages existants…
- une note sur les procédés techniques susceptibles
d être utilisés, compte tenu des possibilités locales.
- une définition des circuits fonctionnels.
- une note sur les dispositions à prendre en matière
d économie d énergie.
Con a d de e de i i de l e c ion de
travaux:
-Des con a d de par lequel il confie les
missions relatives à l établissement du dossier
technique de financement (P,S0) et celle relatives
aux de d e c ion de p oje (A,E,S1).
-Des con a de i i de l e c ion de a a
par lesquels le service constructeur confie les
missions relatives à la direction, coordination,
eillance de l e c ion de a a (B,C,S2),
et de présentation des propositions de règlement
(D,S3)
Mission P: Etudes préliminaires en vue de
l abli emen d do ie echni e de
financement:
Cette mission se décompose en:
P1: Avant Projet Sommaire (APS)
P2: Avant Projet Sommaire (APD) et dossier
Financier (DF)
1- Do ie d E de P liminai e o APS:
L avant projet sommaire comprend:
- Une traduction graphique des intentions du
programme, exposer les lignes directrices du projet
justifier le choix de la solution d ensemble préconisé,
le parti adopté et le mode de construction envisagé.
- Une esquisse de la solution préconisé renfermant
tous les plans échelle 1/1000e , 1/500e , 1/200e ).
- Une estimation de l opération globale
- L indication des tranches et des délais possibles
de réalisation.
L architecte, l ingénieur conseil est tenu de présenter
autant d esquisses qu il est nécessaire pour obtenir
l accord du service constructeur et seule l esquisse
retenue donne lieu aux honoraires.
Une fois que la commission technique des bâtiments
civils s est prononcée pour l acceptation de l avant
projet sommaire, le titulaire de la mission est tenu de
n y apporter aucune modification
1- Avant Projet Détaillé APD et dossier Financier
DF:
L avant projet Détaillé APD comprend:
- Un mémoire à caractère fois descriptif, explicatif et
justificatif ;
- Un dossier technique des ouvrages renfermant :
- Le plan d implantation, à l échelle du 1/500e
représentant les ouvrages dans leur site, indiquant le
niveau des fondations, les voies adjacentes avec leur
niveau, la situation des égouts, conduites d eau, de
gaz et d électricité avoisinantes…
- Des planches de dessins, établies à l échelle du
1/100e comprenant les plans des divers niveaux, les
coupes dans les différentes directions et les façades,
nécessaires à l établissement de métrés.
Le dossier financier DF comprend les éléments
estimatifs, nécessaires à la budgétisation du projet
(le prix du terrain ; Le coût des travaux à exécuter
le montant des contrats des architectes, des
ingénieurs conseils et des bureaux d études…)
Une fois que la commission technique des
bâtiments civils s est prononcée pour l acceptation
du dossier technique de financement, l architecte
ou le bureau d études procède aux formalités
tendant à obtenir le permis de construire ou du
moins un accord de principe.
TD : anal e n plan d a chi ec e,
- lire un document graphique et faire sortir
l organisation fonctionnelle, comment les
différentes pièces se structurent pour définir le
parti architectural (l idée directrice au niveau de
l organisation spatiale);
Indiquer les différentes pièces constitutives de la
maison et leurs articulations ( relation faible,
forte…)
- Reformuler une autre conformation pour
répondre à ce schéma fonctionnel: proposer une
vue en plan, coupe, façade à l échelle 1/100e.
Mission A : Etude et établissement des dossiers
d fini if d e c ion de p oje .
Cette mission se décompose en:
A1 : Etudes architecturales
A2 : coo dina ion de l en emble de de
1- A1: Etudes architecturales
L architecte chargé de cette mission soumet à
l approbation du service constructeur, le projet définitif
d e c ion a chi ec ale et les pièces écrites
correspondantes.
Le concepteur fournira tous les plans de
détails relatifs à l exécution de l ouvrage, le choix
des matériaux et des équipements, les plans de
Béton Armé et charpente métallique, la
programmation prévisionnelle des travaux
(planning de la construction) et les pièces
écrites (le cadre de l acte d engagement, les devis
descriptifs, détail estimatif qui permettent aux
entreprises de présenter leurs offres de prix…).
1- A2: coo dina ion de l en emble de de
Cette mission est, en principe, assurée par
l architecte sauf pour des bâtiments jugés
complexes nécessitant le recours à des techniques
spécifiques, où il pourra faire appel à des bureaux
d études ou ingénieurs conseils.
L architecte ou l ingénieur chargé de la mission
doit certes, assurer qu une concertation réelle et
efficace est réalisée par le va et vient des dossiers
entre les architectes, ingénieurs conseils et ou
bureau d études.
Il doit établir la programmation générale
prévisionnelle du chantier en ce qui concerne le
financement et les délais d exécution, les dates
probables de réalisation, le planning de la
construction.
Si la mi ion A2 de coo dina ion n e pa
explicitement prévue elle sera automatiquement
assurée dans le cadre de la mission A1 normale.
Mission B : DIRECTION et Coordination de
l e c ion de a a .
L architecte, l ingénieur conseil et/ou bureau d études
chargé de la direction et de la coordination des travaux
est le représentant du service constructeur pendant
l exécution des travaux.
Cette mission se décompose en:
B1 : Di ec ion e con le de l e c ion de a a
l e cep ion de lo p cia
B2 : coo dina ion de L e c ion de l en emble de
travaux
1- B1: Di ec ion e con le de l e c ion de
a a l e cep ion de lo p cia
L architecte a la responsabilité et l initiative de vérifier
et de contrôler la qualité et la mise en œuvre des
matériaux et le respect des côtes.
Il résout toutes les difficultés du chantier et impose à
l entrepreneur le respect des conditions de son
marché.
L architecte prépare les dossiers d avenants
correspondant aux modifications apportées au projet en
cours d exécution. Il doit visiter les chantiers
personnellement et établit les comptes rendus des visites
où il expose les comptes rendus des visites
2- B2: Coo dina ion de l e c ion de a a
L architecte, l ingénieur conseil et/ou bureau
d études chargé de la coordination de l exécution de
l ensemble des travaux est responsable du
déroulement satisfaisant du chantier dans les
délais prévus.
Il prévoit et signale au service constructeur les
difficultés qui pourraient se poser lors du chantier.
Il s attache à ce que l entreprise générale assure
sa tâche correctement en cas de lot unique; en cas
de lots séparés, il assure la coordination entre les
diverses entreprises…
Il surveille les travaux si la mission C de
eillance n e pa a ib e.
Si la mi ion B2 de coo dina ion n e pa
explicitement prévue elle sera automatiquement
assurée dans le cadre de la mission B1 normale.
Mission C: Direction, coordination, surveillance de
l e c ion de a a e p opo i ion de glemen
des travaux :
Cette mission n est en général attribuée que
dans le cas de travaux importants et complexes.
L architecte, l ingénieur conseil et/ou bureau
d études chargé de cette mission doit assurer une
présence permanente sur le chantier.
suivre ainsi le bon déroulement de l exécution
des travaux et assumer toutes les charges relatives
à la direction, à la coordination et à la surveillance
des travaux.
Il doit présenter un rapport écrit au service
constructeur sur les phases importantes du chantier
et systématiquement, mensuellement sur le
déroulement du chantier.
La mission C se substitue aux missions B et D
don elle compo e l en emble de a ib ion
(mission B1 et B2) et elle les complète.
Mission D: Présentation des propositions de
glemen de a a l e cep ion de lo
spéciaux :
L architecte chargé de la mission doit :
Etablir les décomptes mensuels et définitifs à
partir des métrés établis. Ces décomptes doivent
être présentés le 05 du mois. Les décomptes
définitifs sont établis dans un délai de 02 mois
suivant la réception provisoire.
La mission D est complémentaire de la
mission B1, elle est obligatoirement attribuée
au même architecte
Mission E: Structures
Cette mission est assurée par l ingénieur
conseil ou le bureau d études se décomposant
en E1 et E2 :
E1 : E de e con le de l e c ion d p oje ;
la rédaction du projet de BA ou de charpente
métallique se compose en documents suivants :
- Les plans d exécution des ouvrages (plans de
ferraillage et de coffrage ou d assemblage et de levage
établis conformément aux règlements en vigueur.
- La note de calcul établie conformément à ces
règlements. Le projet est remis par l ingénieur
conseil ou le bureau d études au titulaire de la
mission A1 ou A2, coordination des études qui
assure la compatibilité des deux études techniques
et architecturales avant de les transmettre
éventuellement au bureau de contrôle, plus au
service constructeur sous forme d un dossier
commun.
Le con le de l e c ion d p oje de
structures qui comporte notamment la réception
des ferraillages avant la mise en place du béton, ou
des charpentes avant peinture et assemblage.
Le titulaire de la mission définit pour ses
ouvrages la nature, la qualité des matériaux et les
conditions de leur mise en œuvre (composition du
Béton, spécification des aciers…).
Il contrôle la fabrication et la mise en œuvre de
ces matériaux conformément aux règles de l art et
à ses prescriptions particulières.
Les réceptions de l ingénieur conseil ou du
bureau d études peuvent être assurées
éventuellement en présence d un expert du bureau
de contrôle.
Le titulaire de la mission doit donner son avis
sur le projet architectural quand à l économie de sa
conception sur le plan des structures.
E2 : Avant métré détaillé :
La mission E2 complémentaire de la
précédente comporte l établissement d un avant
métré détaillé.
Cet avant métré comporte pour la charpente
métallique la nomenclature détaillée des fers (profilés,
plats, tubes…) par niveau, la surface à peindre, le
nombre et la qualité des couches de peinture.
Pour le béton armé, l avant métré comporte une
nomenclature détaillée par niveau des fers, le volume
du béton armé, la surface des coffrages, la surface
des planchers, le volume des fouilles pour les
fondations…
Mission S: Lots spéciaux
Les équipements spécialisés sont indiqués dans
la liste non limitative ci-après : le chauffage, les
installations électriques à faible, moyenne et haute
tension, la plomberie sanitaire, correction
acoustique, adduction du téléphone, les installations
de sécurité incendie, installation électromécanique
telles les tapis roulants, ascenseur…
ENIG GCV2 Amira NAOUI YAHYAOUI
CHAPITRE II:
L ARCHITECTURE DE LA
VILLE
Notions d urbanisme
INTRODUCTION GENERALE :
Qui fait les villes ?
Qu'est-ce qui fait les villes ?
Est-ce cela se pense, se délibère, se
programme, se projette ?
Ou n'est-ce que le résultat improbable d'une
régulation spontanée ?
Les hommes font de plus en plus de villes
mais on ne sait guère comment on les fait. Elles
sont faites et elles se font, en un mixte
d a ificiali et de naturel difficile à penser.
Les villes se font, en quelque sorte, sans
auteurs ; ou alors on tient que soit l'Etat, soit
les habitants, en sont les véritables auteurs.
Il arrive qu'on écarte catégoriquement les
concepteurs de l e pace de la fabrication de la
ville: l'urbanisme n'est plus le fait de
professionnels, c'est un ensemble de
dispositifs.
« la ville n'est pas produite par qui que ce soit,
la ville est un processus de production collective
avec une multitude d'acteurs qui ne peuvent pas
être maîtrisés à travers une seule pensée ».
La production de la ville passe pour partie
par le projet.
Phénomène urbain perçu comme «naturel»
«spontané» «informel» «organique» , la ville
est aussi «décidée» « programmée »
«planifiée»
se trouver là devant une situation
paradoxale, celle de devoir penser
artificiellement le naturel ?
a. Définitions:
L'urbanisme est à la fois un champ disciplinaire et
un champ professionnel recouvrant l'étude du
phénomène urbain, l'action d'urbanisation et
l'organisation de la ville et de ses territoires. Les
personnes qui exercent ce métier sont des
urbanistes.
En tant que champ disciplinaire (ou scientifique), les
théories de l'urbanisme sont en étroite filiation avec les
sciences humaines (géographie, économie, science
juridique, écologie, anthropologie, science politique,
sociologie).
L'urbanisme, compte tenu de son caractère
pluridisciplinaire, intéresse plusieurs catégories
professionnelles selon le domaine d'étude: des
architectes, des ingénieurs, des économistes, et
des juristes, des sociologues, des géographes,
des paysagistes, et même des archéologues, des
historiens et des psychologues, auquel il devrait
être fait appel pour l'établissement des plans
d'urbanisme ou pour le lancement des opérations
d'urbanisme, en fonction des moyens disponibles.
On peut définir l'urbanisme comme recouvrant
l'ensemble des activités humaines, du moment
qu'elles s'articulent, dans le temps, avec les
territoires
L'objectif de l'urbaniste est de donner une lecture de la ville
et d'un territoire.
Son travail porte sur l'aménagement des espaces publics et
privés, sur l'organisation du bâti et des activités
économiques, la répartition des équipements et d'une
manière générale sur la morphologie de la ville et
l'organisation des réseaux qui la composent.
Le travail de l'urbaniste, loin de se réduire à un aspect
réglementaire, vise à mettre en forme le projet
territorial des collectivités.
Son rôle est d'anticiper les besoins des populations afin
de proposer un développement urbain efficace sur le
plan socioéconomique et durable sur le plan
environnemental.
Pour ce faire, il contribue à l'élaboration de documents
d'urbanisme pour la collectivité territoriale concernée,
en planifiant les équipements nécessaires (espaces
publics, espaces verts, réseaux d'eau potable,
d'assainissement, éclairage public, électricité, gaz,
réseaux de communication).
b. Les différents aspects de la politique d'urbanisme
Dans le champ professionnel, on peut considérer
deux catégories d'urbanisme :
L'urbanisme règlementaire : il s'agit de créer un
document d'urbanisme qui définit des règles
d'urbanisation a priori au sein de périmètres
découpés sur le territoire communal (PAU: plan
d aménagement urbain)
Ce travail, également appelé planification, peut
dans certains cas concerner plusieurs communes,
afin d'obtenir une cohérence sur l'ensemble d'une
agglomération (schéma directeur
d aménagement).
L'urbanisme opérationnel : il s'agit de créer un
projet d'aménagement, en espace libre, ou en
tissu ancien en s'appuyant sur la procédure de
zone d'aménagement concerté ou celle de
lotissement.
b. Les différents aspects de la politique d'urbanisme
Ces deux aspects de l'urbanisme sont complétés en
amont par une réflexion globale sur le
fonctionnement et l'avenir du quartier, de la ville ou de
l'agglomération.
Ce travail pose les bases d'une stratégie sur
l'aménagement d'un ensemble cohérent, voire d'une
politique d'appréhension de la ville.
Cela consiste le plus souvent à formaliser en amont
un diagnostic territorial.
Actuellement, en France, l'échec ressenti des grandes
opérations d'aménagement inspirés de la vision
moderniste qui ont développé la théorie du « zoning »
ou zonage (le découpage du territoire en zones
fonctionnellement différenciées) poussent les
théoriciens et acteurs de l'urbanisme à éviter le
découpage foncier arbitraire au profit d'un projet et
d'une vision globale sur le territoire.
II.L AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE :
On entend par aménagement du territoire
l ensemble des choix, des orientations et des
procédures fixés à l chelle nationale ou régionale
pour organiser l ili a ion de l e pace et même
d assurer notamment la cohérence dans
l implan a ion des grands projets d inf a c e ,
d ipemen publics et des agglomérations.
a. Le code de l aménagement du territoire et
de l urbanisme :
Le code fixe les règles à suivre pour
l organisation et l exploitation optimale de l espace,
la planification, la création et le développement des
agglomérations urbaines afin de :
• conditionner le cadre de vie.
• Assurer l exploitation rationnelle des
ressources.
• Protéger les sites naturels et culturels y
compris les sites archéologiques, les zones de
sauvegarde.
• Garantir une répartition rationnelle entre les
zones urbaines et rurales, et ce dans le cadre
d une harmonisation entre développement
économique, social et équilibre écologique en vue
de garantir un développement durable et le droit du
citoyen à un environnement sain.
b. Les schémas directeurs
d aménagement :
Les SDA fixent les orientations
fondamentales de l aménagement des zones
territoriales concernées compte tenu des
relations avec les régions avoisinantes et de
l équilibre à conserver entre l expansion urbaine
et l exercice des activités agricoles et d autres
activités économiques ainsi que de la nécessité
de protéger les sites naturels et culturels.
Les schémas déterminent notamment l utilisation
générale des sols, le tracé des grandes
infrastructures, l organisation générale du transport, la
localisation des équipements, des services et des
activités les plus importantes, des sites culturels y
compris les sites archéologique, les zones de
sauvegardes et les monuments historiques à
conserver ou à mettre en valeur ainsi que les
orientations générales de l expansion et du
développement des agglomérations urbaines.
SDA Bizerte
SDA Paris
c. Les plans d aménagement urbain :
Le PAU comprend :
• Un ou plusieurs documents graphiques établis
à des échelles allant du 1/5000 au 1/10.000. ces
documents graphiques font apparaître : les différentes
zones, les emprises des voies existantes et projetées,
les emplacements réservés aux ouvrages publics, aux
installations d intérêt général aux espaces libres et aux
espaces verts.
• Un règlement d bani me : fixe les règles
communes à toutes les zones du plan
d aménagement urbain et les règles
particulières
• le plan est accompagné d un rapport de
présentation
• Ce rapport de présentation doit comporter :
Un bilan de la situation sociale,
démographique et économique existante et un
exposé sur les perspectives d évolution et
notamment celles relatives à l habitat, aux
activités économiques et aux équipements
publics.
Les perspectives d évolution des zones
urbanisées et des zones d urbanisation future.
L indication des superficies des différents
types de zones et leur évolution en cas de
révision du plan d aménagement.
Les PAU doivent observer les orientations
figurant dans les SDA.
Toute personne a le droit de demander une
copie du PAU en contre partie d un montant fixé
conformément à la législation en vigueur.
d. Lotissement :
Le lotissement est une opération d'aménagement
par laquelle le lotisseur, opérateur immobilier le
plus souvent privé, achète une grande propriété
réalise les études techniques nécessaires à sa
viabilisation, détermine le plan masse de l'opération,
le plan de division qui créera des terrains à
construire et des espaces communs (rues et
espaces verts notamment), fixe éventuellement les
règles d'urbanisme qui s'appliqueront aux
constructeurs (on parle habituellement de cahier
des charges ou de règlement du lotissement),
afin d'assurer un aspect harmonieux au quartier
ainsi généré.
Il réalise les travaux de voirie et réseaux divers
(VRD) nécessaires, en créant des rues desservant
chaque terrain et éventuellement des espaces
collectifs (place, espaces verts...)
et en étendant les réseaux publics pour
raccorder chacun de ces terrains en eau, d'électricité,
et éventuellement les égouts permettant d'assurer
l'assainissement des eaux pluviales et des eaux usées,
les réseaux de télécommunication et câblés, les
équipements sécurité incendie.
Est considéré lotissement, toute opération de
division d ne parcelle de terrain en un nombre
de lots supérieur ou égal à trois (morcellement
est une division d ne parcelle en deux lots).
*- Les pièces constitutives du dossier de
Lotissement :
Le dossier du projet de lotissement doit
comprendre les pièces suivantes :
•une demande sur formulaire spécial délivré par
l administration signée par le ou les propriétaires.
•une note de présentation de l op a ion de
lotissement exposant les dispositions
réglementaires prévus par le PAU, les
caractéristiques physiques de la parcelle de
terrain, le parti urbanistique adopté pour
l opération…
•un plan de situation du terrain à lotir,
•un plan de titre foncier si le terrain est
immatriculé sinon un levé dressé par un
géomètre
•un plan de côté à l échelle 1/1000 au minimum
dressé par un géomètre, ce plan fera apparaître
les constructions existantes, les équipements
publics limitrophes, la partie que le pétitionnaire
n envisage pas lotir, si la demande d autorisation
ne concerne pas la totalité du terrain.
•Un plan de lotissement à l échelle 1/1000 au
minimum portant indication de la numérotation, de
la superficie et de la vocation des lots, de la
desserte du lotissement par les différents
réseau…
•Un cahier des charges du lotissement fixant les
droits et obligations du lotisseur, des acquéreurs
ou locataires des lots ainsi que le programme
d aménagement et d assainissement.
Le dossier de morcellement comporte les
mêmes pièces constitutives du dossier de
lotissement à l e cep ion du cahier des
charges.
e- Permis de bâtir :
Toute personne souhaitant construire, ou
procéder à des travaux de restauration en y apportant
des modifications, doit obtenir un permis du président
de la municipalité à l intérieur des zones communales
et du gouverneur pour le reste des zones.
*- Les pièces constitutives du dossier de
permis de bâtir :
Le dossier doit comporter :
•une demande sur papier libre, signée par le
pétitionnaire.
•Un certificat attribuant la propriété de la
parcelle, sur laquelle il est projeté de construire,
au pétitionnaire.
•Un projet de construction en trois exemplaires
comportant les documents suivants :
•Un plan de situation
*- Un plan de masse à l échelle 1/500 indiquant
l orientation, les limites et les dimensions de la
parcelle de terrain, l indication de l amorce des
constructions voisines et de leur hauteur.
*- Les vues en plan des différents niveaux et
les coupes ainsi que les façades à l échelle
1/100
Ces plans doivent comporter toutes les
indications utiles permettant de juger de
l a pec e ie de la con c ion p oje
ain i de l affec a ion de diff en loca .
Un plan de structure porteuse dressé par un
bureau d études agréé à cet effet ou un
ingénieur spécialisé et ce dans le cas où la
construction est destinée à recevoir le public et
dépassant 80m² couverts, composée de trois
niveaux ou plus, réalisée par un promoteur
immobilier et ce quelles que soient les
caractéristiques du projet.

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