Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Projet VII – A – 2
SOMMAIRE
ANNEXE I : PLANS......................................................................................................................................... 13
I. Morphologie longitudinale :
Le profil en long du projet routier traversant la brèche étudiée, présente une déclivité qui varie entre une valeur de l’ordre
de 2% à 4% selon un profil parabolique, celle-ci doit être épousée par le projet de pont, tout en dégageant un gabarit libre
de 5,70m, la répartition des travées à son tour doit tenir compte de cette obstacle routier lors de l’implantation des appuis.
Après avoir analyser les différentes contraintes liées au projet (Obstacle routier, Gabarit, …), nous avons abouti à une
répartition de travée de 29,30m – 40m – 40m – 29,30m :
1) Données générales :
Pour le prédimensionnement de la section transversale, on s’est référé au guide de conception des ponts mixte (SETRA).
Compte tenu de l’implantation des appuis ci-haut, et du profil en travers type fourni au début du projet :
Données du projet
a) Conception générale :
Compte tenu de la largeur importante de l’ouvrage, nous choisissons la configuration d’un ouvrage à pièce de pont espacées
de 4m, celle-ci assurera en plus de sa fonction principale (Raidisseur transversal), la fonction de support pour la dalle en
béton armé. Et pour la même raison celle-ci sera prolonger sur toute la largeur du tablier, et servira de support pour les
consoles. Outre son aspect esthétique, cette configuration permet d’atteindre des longueurs importantes dans les consoles
(En général moins chargées), et de réduire l’entraxe des poutre principales en occurrence, pour qu’elle se mettent aux
endroits où les surcharges sont plus importantes (Sous chaussée).
Les différentes formules du guide suscité ont été repris sur un tableau Excel pour évaluer les éléments permettant d’avoir
une idée approchée sur la morphologie transversale finale de l’ouvrage :
H_Appui 1,67 m
H_Travée 1,11 m
E-ret 10,45 m
Profilé
LS_inf 1,05 m
LS_sup 0,85 m
HP 0,95 m
HP_mini 0,30 m
Compte tenu de la modestie des portées envisagées, le gain issu d’une conception à hauteur variable demeure négligeable
devant la difficulté d’exécution de ces poutres.
La structure du pont mixte est munie de plusieurs détails supplémentaires, qui servent à assurer une rigidité supplémentaire
dans les endroits fortement sollicités en efforts tranchant, forces concentrées, …on note dans notre cas 3 types de détails
supplémentaires qui ont été conçus dans cette phase du projet :
3) Assainissement de l’ouvrage :
Le profil en long de l’ouvrage présente une pente qui varie entre 2% et 4%, ces valeurs sont bien supérieures à la valeur
minimale de 1% pour qu’il n’y ait pas stagnation des eaux. En outre, transversalement l’ouvrage se dispose d’un profil en
toit avec une pente de 2,5%, et muni de caniveaux de part et d’autre. L’ensemble des eaux sur la surface du tablier (Chaussée
et trottoirs) sont collectées par ces caniveaux, puis drainées par des avaloirs qui les acheminent vers la corniche caniveau.
Le détail des épaisseurs des âmes et des semelles fera l’objet de la phase suivante du projet.
1) Charges permanentes :
Poids propre
γ_Béton 25 KN/m3
Charpente 32 KN/ml
Dalle 119 KN/ml
PP 151 KN/ml
Superstructures
A/ Elements linéaires
Côté droit
Côté gauche
TOTAL 42,39
B/ Elements surfaciques
TOTAL 22,98
2) Charges d’exploitation :
Réparties :
P_Totale 56 KN/ml
Convois :
P_Totale 1200 KN
3) Récapitulatif :
R_perm 8646 KN
R_rout_rép 2453 KN
R_convois 1200 KN
R_ELS 12,30 MN
Sous l’effet de l’excentrement des charges autour de l’axe transversal de l’ouvrage, il y a apparition d’un moment
transversal sollicitant un appareil d’appui en compression plus que l’autre :
R_moy 6 MN
e 0,77 MNm
RA 7,05 MN
RB 5,25 MN
Pour ces ordres de grandeurs de charges transmises, on choisit d’utiliser un appareil d’appui en élastomère fretté.
En absence d’un calcul détaillé des différents cas de charges, notamment les charges horizontales (Vente, freinage, séisme,
…), on se contente des données qu’on a calculer pour vérifier deux conditions relatives au glissement et à la compression
limite de l’appareil d’appui (Selon le guide SETRA « Appareils d’appui en élastomère fretté », Juillet 2007), pour avoir
un ordre de grandeur de l’appareil d’appui.
Une marge sécuritaire sera prise pour tenir compte des autres vérifications, notamment :
§ La distorsion
§ La traction dans le frettes
§ Limite en rotation
§ Limite au flambement
a 0,70 m
b 0,70 m
1) Forme de la pile :
La forme des piles a été choisie pour répondre à la fois aux exigences structurelles et esthétiques, en effet la pile se compose
d’une partie constante constituant le fût, ayant une section en I permettant une bonne gestion de la matière, en présentant
une inertie importante dans le sens transversale du tablier ; et une partie variable constituant le chevêtre avec une disposition
en V permettant de guider les bielles de compression du béton selon un angle de 45° vers l’axe vertical de la pile :
Pile – Elévations –
2) Poids de la pile :
PP_Fût 3,10 MN
3) Fondations :
En absence de données géotechniques, on envisage des fondations sur pieux, et on choisit un diamètre de 1,20m.
À l’état limite de service sous charge centrées, on considère un taux de travail de 3,5 MPa. Cet hypothèse permet
l’estimation du nombre des pieux nécessaire pour reprendre la descente de charge à la base de la semelle.
Pour pouvoir inclure le poids de la semelle dans la descente de charge, il convient de fixer des dimensions d’une manière
approximative. Ces dimensions seront vérifiées par la suite. Soit une semelle de 6m x 9,6 m x 2m :
Dimensions de la semelle :
A 6,00 m
B 9,60 m
H 2,00 m
PP_Semelle 2,88 MN
n 5 Adim
On retient alors un nombre pair des pieux. Soit 6 pieux par semelle, disposés comme suit :
Afin de tenir compte de la flexion dans les pieux, on estime le taux de travail moyen de ces derniers sous l’effet des efforts
en sous-face de la semelle (Charge verticale et moment de renversement) à 5 MPA. Cette valeur moyenne permet de calcul
la capacité portante que les pieux doivent avoir.
Ensuite, en supposant que le taux de travail en point est de l’ordre 2 MPA, le reste de la capacité doit être mobilisé par
frottement latéral, ce qui permet d’obtenir la longueur des pieux.
Tf 5,00 Mpa (Taux de travail moyen d'un pieu soumis à la flexion composée)
q 5,65 MN (Charge moyenne dans un pieu soumis à la flexion composée)
Terme de pointe :
Tp 2,00 Mpa
qp 2,26 MN (Charge reprise par la pointe)
Terme de frottement :
L 18 m
Compte tenu de la nature de la brèche, et en absence des contraintes au niveau des petites travée, le type de culée privilégiée
est la culée enterrée avec quart de cône. L’avantage de cette conception c’est qu’on la poussée des terres des deux côtés,
ce qui génère moins d’effort horizontal sur les pieux.
Ainsi, nous avons prévu une seule file de quatre pieux. En absence des futs les pieux ont été prolongés pour atteindre la
même couche d’ancrage que les piles (Pour assurer la validité du taux de 2MPa en pointe).
Cette disposition fera l’objet d’une justification détaillé dans la phase suivante du projet.
Mode de construction
I. Montage de la charpente :
Compte tenu de la nature du projet, le lançage reste le mode de construction le plus adapté (Portées modestes, pas de
contraintes spéciales, …). Le tablier sera lancer depuis C0 vers C4 à l’aide d’un avant bec à treillis, qui fait 16m de longueur
(à peu près la différence entre la portée principale et la portée de rive).
§ Exécution des remblais d’accès au niveau de C0 et C4, pour servir d’assise pour l’engin du forage des pieux
§ Exécution des fouilles des semelles de liaisons de P1, P2, & P3
§ Forage et bétonnage des pieux
§ Exécution des semelles de liaison
§ Coulage en 2 et en 3 phase des fûts et des chevêtres
ème ème
§ Montage de la charpente au niveau de l’aire de lançage, mise en place du contreventement provisoire et pose des
camarteaux sur appuis
§ Lancement de la charpente à l’aide de l’avant bec
§ Enlèvement des camarteaux, et vérinage de la charpente vers sa position définitive, sur appareils d’appui
§ Exécution des murs gardes grèves et remblaiement derrière
§ Coulage de la dalle de compression sur prédalles préfabriquées
§ Pose de la superstructure du tablier (Étanchéité, couche de roulement, joints de chaussée, trottoirs, corniche,
caniveaux, garde-corps, …)
La liste des jalons n’est pas exhaustive. Des schémas illustrant les différentes phases sont présentées en annexe II :
Cinématique de construction.
Annexe I : Plans