Vous êtes sur la page 1sur 151

Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Dédicace

Je dédie ce modeste travail :

A ma mère la plus grande source de tendresse et d’amour, qui m’a


soutenue tout au long de mon parcours ;

A mon père qui m’a toujours orienté avec ses conseils fructueux ;

A mes deux chères sœurs, à qui je dois tout l’amour, avec tous mes
vœux de les voir réussir leurs vies ;

A tous mes amis, à qui je souhaite le succès pour l’amitié qui nous a
toujours unies ;

A tous ceux qui me sont chers.

ELQoumari Azeddine

Words fail me, yet again I know. You build me Thus I’ll never bow. So
long you watched for me, thus I offer you this present. For you were and
still the shelter I always seek.

To my mother

Yet again I stumble in your truth, for your teachings made me who I am.
So far yet too close, your way I will not lose.

To my father

You were there when I needed you…

You were there so constantly…

To my brothers and my sister

ESSALMAOUI Zoubir

Page 1
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Remerciements

Nous adressons nos vifs remerciements à toutes les personnes qui n‟ont économisées ni
conseils ni recommandations afin de contribuer de près ou de loin à la réussite de ce projet.

A notre encadrant interne Mme. AZMI, nous adressons notre plus sincère
reconnaissance pour son encadrement spécial, sa disponibilité permanente et les efforts
qu‟elle a déployés afin de pousser à l‟avant notre projet.

Nos tenons à remercier M. AZZOUZ, l‟ingénieur de structure au sein du bureau


d‟études BETEC, pour les conseils prestigieux qu‟il nous a prodigués.

Nous remercions par la même occasion M. TARZI, le directeur général du bureau


d‟études BETEC pour nous avoir offrir l‟occasion d‟effectuer ce stage dans les meilleures
conditions.

Nous remercions également M. ATOUCH et M. NACIRI, les deux ingénieurs ROBOT


pour nous avoir accueillis au sein de leur société et de nous avoir fournis des conseils
fructueux pour l‟utilisation du logiciel.

Nos sincères remerciements sont destinés à M. GUISSI, le professeur à l‟EHTP pour


ses explications et son aide précieux.

Nous tenons à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à
vouloir évaluer notre travail.

Page 2
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Résumé

Le présent projet de fin d‟études a pour objet l‟étude et le dimensionnement d‟une


tour en béton armé, composées de 2 sous sol et de 15 étages à usage d‟habitation. La
structure est de forme ovale et elle fait partie du grand projet MARINA CASABLANCA.

Le travail a été effectué en se référant aux normes suivantes : le RPS 2000 pour le
calcul et les vérifications au séisme, la NV65 pour le calcul au vent, le BAEL 91 pour le
dimensionnement des éléments en béton armé et le BPEL 91 pour le calcul de la
précontrainte par post tension.

La conception et le pré dimensionnement des éléments structuraux ont été faits en


tenant compte des contraintes architecturales et structurales.

On a choisit de travailler avec les logiciels CONCRETE BUILDING


STRUCTURES (CBS) version 2009 pour la modélisation et ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS (RSA) version 2009 pour le calcul par la méthode des éléments finis. De
plus, on a effectué quelques calculs manuels pour des cas où les hypothèses prescrites
dans les normes en vigueur sont satisfaites.

La comparaison entre l‟effet du vent et du séisme a montré que ce dernier est le


plus prépondérant. Ainsi, tous les calculs de dimensionnement on été effectués en tenant
compte des charges sismiques.

L‟étude de variante en termes de choix des voiles de contreventement permet


d‟aboutir à un modèle final avec une meilleure réponse sismique.

Le calcul d‟une bande de dalle en précontrainte par post tension a permis de mettre
le point sur les avantages et les inconvénients de cette variante par rapport au système
plancher dalle.

Les plans de ferraillage ont été établis pour chaque élément représentatif de la
structure à savoir : une dalle, les semelles isolées, les poteaux, les semelles filantes, un
voile et le radier.

Une étude prix a été établie pour pouvoir donner une estimation du montant de la
structure.

Page 3
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Table des matières


Introduction

CHAPITRE 1 : Présentation du projet :

I. Marina Casablanca : ....................................................................................................... 13


II. La structure étudiée : ....................................................................................................... 15

CHAPITRE 2 : Choix des éléments de la structure

I. Règles de conception :...................................................................................................... 16


II. Système de contreventement : .......................................................................................... 16
II.1. Construction à voiles porteurs : ............................................................................................ 16
II.2. Construction avec ossatures porteuses, planchers béton et enveloppes légères :................. 17
II.3. Tableau comparatif : ............................................................................................................. 17
III. Systèmes de plancher : ..................................................................................................... 18
III.1. Exemples de planchers : ........................................................................................................ 18
III.2. Comparaison entre variantes : .............................................................................................. 19
III.3. La variante « Plancher-dalle » : ........................................................................................... 20
III.4. La variante dalle précontrainte post tension : ...................................................................... 22
IV. La résistance au feu : ....................................................................................................... 23
IV.1. Intégrité de la construction : ................................................................................................. 23
IV.2. Définition de la structure : .................................................................................................... 24
IV.3. Disposition constructives : .................................................................................................... 25
V. Fondation : ....................................................................................................................... 26

CHAPITRE 3 : Modélisation de la structure

I. Hypothèses de calcul :...................................................................................................... 28


II. Pré dimensionnement des éléments structuraux : .......................................................... 31
III. Modélisation : ................................................................................................................... 34
III.1. Choix de la méthodologie de modélisation : ......................................................................... 35
III.2. Etapes de la modélisation : ................................................................................................... 35
III.3. Modèle CBS :......................................................................................................................... 35
III.4. Modèle RSA : ......................................................................................................................... 38
III.5. Maillage de la structure : ...................................................................................................... 38
III.6. Combinaisons de calcul : ...................................................................................................... 39

Page 4
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III.7. Modélisation de l’interaction sol structure : ......................................................................... 39


III.8. Modélisation des charges du vent : ....................................................................................... 40
III.9. Modélisation par rapport au séisme : ................................................................................... 40

CHAPITRE 4 : Effet du vent

I. Généralités : ..................................................................................................................... 41
II. Définitions et principes généraux : ................................................................................. 41
III. La pression dynamique : .................................................................................................. 42
III.1. Pression dynamique de base : ............................................................................................... 42
III.2. Modification des pressions dynamiques de base :................................................................. 43
III.3. Disposition de la construction : ............................................................................................ 46
IV. Action dynamique du vent : ............................................................................................. 46
IV.1. Actions parallèles à la direction du vent :............................................................................. 46
IV.2. Actions perpendiculaires à la direction du vent :.................................................................. 50
V. Actions statiques exercées par le vent : ........................................................................... 51
V.1. Rapport de dimensions λ : ..................................................................................................... 51
V.2. Coefficient global de traînée Ct : .......................................................................................... 51
V.3. Coefficient Ce et Ci : ............................................................................................................. 52
VI. Les sollicitations globales réparties sur les étages :........................................................ 58

CHAPITRE 5 : Effet du séisme

I. Généralités : ..................................................................................................................... 63
II. Hypothèses de calcul :...................................................................................................... 64
III. Vérification de la régularité : .......................................................................................... 67
IV. Etude des variantes de contreventement : ....................................................................... 67

CHAPITRE 6 : Comparaisons et vérifications

I. Comparaison entre le vent et le séisme : ......................................................................... 75


II. Vérification des déformations : ....................................................................................... 76
III. Vérification de la stabilité : .............................................................................................. 78

CHAPITRE 7 : Dimensionnement des éléments de la structure

I. Calcul de la dalle : variante plancher dalle .................................................................... 80


I.1.Méthode de calcul : ........................................................................................................ 80
I.2.Application de la méthode à une bande de calcul : ....................................................... 81

Page 5
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

I.3.Résultats RSA : ............................................................................................................... 82


I.4.Ferraillage de la dalle : ................................................................................................. 82
I.5.Dessin de ferraillage ...................................................................................................... 89
II. Calcul du porte-à-faux de la terrasse : ............................................................................ 91
II.1. Problème de la flèche : .......................................................................................................... 91
II.2. Le contre poids ...................................................................................................................... 92
II.3. Ferraillage du porte-à-faux : ................................................................................................ 93
III. Calcul de la dalle : variante dalle précontrainte post-tension : ..................................... 97
III.1.Données : ..................................................................................................................... 97
III.2.Epaisseur de la dalle : ................................................................................................. 97
III.3.Effort de le précontrainte : .......................................................................................... 97
III.4.Câble : ......................................................................................................................... 98
III.5.Calcul des pertes : ....................................................................................................... 98
III.6.Sollicitations et contraintes : ..................................................................................... 100
III.7.Vérifications : ............................................................................................................ 102
III.8.Calcul des aciers : ..................................................................................................... 102

CHAPITRE 8 : Estimation du coût de la structure

I. Les ratios de calcul : ...................................................................................................... 105


II. Coût estimatif de la structure : ...................................................................................... 105

Conclusions et recommandations
ANNEXES :

Annexe1 : Les règles de conception parasismique.


Annexe2 : Les vérifications de régularité selon le RPS 2000.
Annexe3 : Les plans d’architecture.
Annexe4 : Les plans de coffrage.
Annexe5 : Les semelles isolées et les poteaux.
Annexe 6 : Les semelles filantes.
Annexe7 : Etude d’un voile du sous sol.
Annexe8 : Calcul du radier.
Annexe9 : Dalle précontrainte post tension.

Page 6
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Liste des figures

Figure 1 : Emplacement du projet MARINA CASABLANCA ............................................... 13


Figure 2 : Données sur le projet ............................................................................................... 13
Figure 3 : Vue en perspective du projet ................................................................................... 14
Figure 4 : Désignation du bâtiment en question ....................................................................... 15
Figure 5 : Exemple d‟un contreventement par voiles .............................................................. 16
Figure 6 : Notion de diaphragme.............................................................................................. 17
Figure 7 : Contreventement par portique ................................................................................. 17
Figure 8 : Exemple d‟un plancher dalle ................................................................................... 21
Figure 9 : Exemple d‟une dalle précontrainte post tension ...................................................... 23
Figure 10 : Le modèle CBS ...................................................................................................... 35
Figure 11 : Les 3 méthodes de calcul ....................................................................................... 36
Figure 12 : Négliger les objets dans le transfert des forces horizontales ................................. 37
Figure 13 : Le modèle avec la méthode des éléments finis ...................................................... 38
Figure 14 : Charges neige et vent ............................................................................................. 40
Figure 15 : Profil des charges du vent en fonction du positionnement .................................... 41
Figure 16 : Dimensions en plan de la structure et directions du vent étudiées ........................ 41
Figure 17 : Courbe de variation de δ en fonction de h ............................................................. 44
Figure 18 : Actions parallèles et perpendiculaires à la direction du vent ................................ 46
Figure 19 : Valeurs de Ce-Ci sur les parois ............................................................................. 52
Figure 20 : L‟allure de la répartition du coefficient Ce ŔCi pour l‟étage courant.................... 57
Figure 21 : L‟effondrement par le séisme du pont HACHIN au Japon en 1995...................... 63
Figure 22 : Spectre de réponse normalisé ................................................................................ 64
Figure 23 : Model V1 ............................................................................................................... 68
Figure 24 : Model V2 ............................................................................................................... 69
Figure 26 : Model V3 et V4 ..................................................................................................... 70
Figure 25 : Torsion du noyau central ....................................................................................... 70
Figure 27 : Model finale ........................................................................................................... 71
Figure 28 : Les deux premiers modes de flexion. .................................................................... 74
Figure 29 : Le mode 3 de torsion ............................................................................................. 74
Figure 30 : Division de la dalle en bandes de calcul ................................................................ 80
Figure 31 : Conditions d‟application de la norme .................................................................... 81
Figure 33 : La bande de calcule considérée ............................................................................. 81
Figure 32 :L‟allure de répartition des moments dans la bande de calcul ................................. 81
Figure 34 : Le découpage de la dalle en zone de calcul ........................................................... 82
Figure 35 : Cartographie de l‟effort tranchant dans la dalle .................................................... 88
Figure 36 : Ferraillage de la nappe supérieure X par ml .......................................................... 89
Figure 37 : Ferraillage de la nappe supérieure Y par ml .......................................................... 89
Figure 38 : Ferraillage de la nappe inferieure X par ml ........................................................... 90

Page 7
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 39 : Ferraillage de la nappe inferieure Y par ml ........................................................... 90


Figure 40 : Coupe Verticale X-X ............................................................................................. 91
Figure 41 : Cartographie des déplacements dans le 15eme étage à ELS ................................. 92
Figure 42 : Contrepoids du porte-à-faux .................................................................................. 92
Figure 43 : flèche finale admissible ......................................................................................... 93
Figure 44 : le Lit inférieur dans le sens X ................................................................................ 95
Figure 45 : Lit supérieur dans le sens X ................................................................................... 95
Figure 46 : Le lit inférieur selon X ........................................................................................... 96
Figure 47 : Le lit supérieur selon Y.......................................................................................... 96
Figure 48 : Bande de calcul de la dalle précontrainte .............................................................. 97
Figure 49 : Dimensions de la bande de calcul en cm ............................................................... 97
Figure 50 : Tracé de câble de la bande de rive ......................................................................... 98
Figure 51 : Tracé de câble de la bande intermédiaire .............................................................. 98
Figure 52 : Perte par recule d‟ancrage ..................................................................................... 99
Figure 53 : Les cas de charges variables ................................................................................ 101
Figure 54 Conséquence d‟un RDC flexible ........................................................................... 110
Figure 55 : Résultat d‟un étage flexible ................................................................................. 110
Figure 56 : Mauvaise disposition des voiles .......................................................................... 110
Figure 58 : Exemple d‟une conception à deux voiles par direction ....................................... 111
Figure 57 : Mauvaise répartition de rigidité en élévation ...................................................... 111
Figure 59 : Dégât causé par les colonnes courtes................................................................... 112
Figure 60 : Défaut du non existence d‟un joint ...................................................................... 112
Figure 61 : Bâtiments en L ..................................................................................................... 112
Figure 62 : Utilisation d‟une dalle rigide ............................................................................... 113
Figure 63: Ouvertures dans les zones plastiques .................................................................... 113
Figure 64: Dimensions des différents étages.......................................................................... 114
Figure 65 : Plan de masse ....................................................................................................... 118
Figure 66 : Plan sous sol ........................................................................................................ 118
Figure 67 : Plan RDC ............................................................................................................. 119
Figure 68 : Plan 1er étage ........................................................................................................ 119
Figure 69 : Plan 2eme étage ................................................................................................... 120
Figure 70 : Plan 3eme étage ................................................................................................... 120
Figure 71 : Plan étage courant ................................................................................................ 121
Figure 72 : Plan 15eme étage ................................................................................................. 121
Figure 73 : Plan façade 1 ........................................................................................................ 122
Figure 74 : Plan facade2 ......................................................................................................... 122
Figure 75 : Plan Haut du Sous sol .......................................................................................... 123
Figure 76 : Plan Haut du RDC ............................................................................................... 123
Figure 77 : Plan Haut du 1 er étage ........................................................................................ 124
Figure 78 : Plan Haut du 2eme étage ..................................................................................... 124
Figure 79 : Plan Haut de l‟étage courant ................................................................................ 125
Figure 80 : Plan Haut du 15eme étage ................................................................................... 125
Figure 81 : Plan haut de la terrasse ........................................................................................ 125
Figure 82 Détail du ferraillage du poteau P5 et de la semelle S4 .......................................... 127

Page 8
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 83 : Détails du ferraillage de la semelle S4 dans le plan ............................................ 128


Figure 84 : Répartition des poteaux et des semelles isolées .................................................. 128
Figure 85 : Vue en plan du ferraillage de la semelle filante .................................................. 129
Figure 86 : Coupes verticales de la semelle filante ................................................................ 129
Figure 87 : Ferraillage du voile .............................................................................................. 135
Figure 88 : Coupe horizontal du ferraillage ........................................................................... 135
Figure 89 : Dimensions du radier ........................................................................................... 136
Figure 90 : Notation du logiciel ROBOT ............................................................................... 138
Figure 91 : Valeurs des moments dans les différentes zones dans le sens X ......................... 140
Figure 92 : Valeurs des moments dans les différentes zones dans le sens Y ......................... 140
Figure 93 : Lit des armatures inférieures dans le sens X ....................................................... 141
Figure 94 : Lit des armatures supérieures dans le sens X ...................................................... 141
Figure 95 : Lit des armatures inférieures dans le sens Y ....................................................... 142
Figure 96 : Lit des armatures supérieures dans le sens X ...................................................... 142
Figure 97 : Panneau de calcul ................................................................................................ 143
Figure 98 : Forces induites par le câble de précontrainte ....................................................... 145

Liste des tableaux


TABLEAU 1 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES SYSTEMES DE
CONTREVENTEMENT....................................................................................................................... 17
TABLEAU 2 : EXEMPLES DES TYPES DE PLANCHER UTILISES COURAMMENT ............... 18
TABLEAU 3 : CLASSEMENT DES TYPES DE PLANCHERS ........................................................ 19
TABLEAU 4 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CHAQUE VARIANTE.......................... 20
TABLEAU 5 : LES MODES DE RUPTURE D‟UN PLANCHER DALLE SOUS CHARGE
EXTREME ............................................................................................................................................ 21
TABLEAU 6 : SECTION DES POTEAUX ......................................................................................... 25
TABLEAU 7 : SECTION DES MURS ET L‟ENROBAGE DES ARMATURES .............................. 25
TABLEAU 8 : EPAISSEUR MINIMALE DE LA DALLE ET ENROBAGE DES ARMATURES EN
FONCTION DE LA TENUE AU FEU ................................................................................................. 26
TABLEAU 9 : LES CHARGES VARIABLES SURFACIQUES ........................................................ 28
TABLEAU 10 : RESUME DES CHARGES SURFACIQUES ............................................................ 29
Tableau 11 : LES CHARGES LINEAIRES EN KG/m ........................................................................ 29
TABLEAU 12 : DIMENSIONS DES VOILES .................................................................................... 31
TABLEAU 13 : DIMENSIONS DES POTEAUX SELON LA DESCENTE DE CHARGES ............ 32
TABLEAU 14 : SECTION MINIMALE DES POTEAUX SELON LA RF ........................................ 33
TABLEAU 15 : SECTIONS FINALES DES POTEAUX EN FONCTION DE LA CHARGE .......... 33
TABLEAU 16 : PRESSION NORMAL ET EXTREME SELON LA REGION ................................. 42
TABLEAU 17 : Valeurs de Ks.............................................................................................................. 43
TABLEAU 18 : VALEUR DES PRESSIONS DYNAMIQUES .......................................................... 45
TABLEAU 19 : VALEURS LIMITES DE LA PRESSION DYNAMIQUES ..................................... 45
TABLEAU 20 : VALEURS DE LA PERIODE PROPRE ET DU COEFFICIENT DE REPONSE ... 47
TABLEAU 21 : COEFFICIENT DE L‟ACTION DYNAMIQUE ....................................................... 48
TABLEAU 22 : VALEURS DES PRESSIONS AVEC L‟ACTION DYNAMIQUE .......................... 48
TABLEAU 23 : REPARTITION DES PRESSIONS DYNAMIQUES LINAIRES SUR LES ETAGES
............................................................................................................................................................... 49

Page 9
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 24 : REPARTITION DES PRESSIONS DYNAMIQUES LINEAIRES FINALES ......... 53


TABLEAU 25 : VALEURS DU COEFFICIENTS Ce ŔCi POUR LES ETAGES COURANTS ........ 53
TABLEAU 26 : VALEURS DU COEFFICIENTS Ce ŔCi POUR LE 15EME ETAGE ..................... 54
TABLEAU 27 : CHARGES NORMALES LINEAIRES REPARTIES SUR LES PLANCHERS DES
ETAGES COURANTS (DaN/m) .......................................................................................................... 55
TABLEAU 28 : CHARGES EXTREMES LINEAIRES REPARTIES SUR LES PLANCHERS EN
FONCTION DE L'ANGLE Θ (DaN/m) ............................................................................................... 56
TABLEAU 29 : PRESSIONS DYNAMIQUES MULTIPLIEES PAR Ct ........................................... 58
TABLEAU 30 : VALEURS DU MAITRE COUPLE POUR LES DIFFERENTS ETAGES .............. 59
TABLEAU 31 : EFFORT TOTAL T APPLIQUE SUR CHAQUE ETAGE ....................................... 60
TABLEAU 32 : VALEURS DES EFFORTS DU VENT GENERES PAR ROBOT ........................... 61
TABLEAU 33 : COMPARAISON ENTRE LES EFFORTS MANUEL ET DU LOGICIEL ............. 61
TABLEAU 34 : PARAMETRES SISMIQUES DE NOTRE STRUCTURE ....................................... 66
TABLEAU 35 : VERIFICATION DES CRITERES DE REGULARITE ............................................ 67
TABLEAU 36 : RESULTATS DE L‟ANALYSE MODALE DU MODEL V1 .................................. 68
TABLEAU 37 : RESULTATS DE L‟ANALYSE MODALE DU MODEL V2 .................................. 69
TABLEAU 38 : RESULTATS DE L‟ANALYSE MODALE DU MODEL V3 .................................. 71
TABLEAU 39 : RESULTATS DE L‟ANALYSE MODALE DU MODEL V4 .................................. 71
TABLEAU 40 : RESULTATS DE L‟ANALYSE MODALE DU MODEL FINAL ........................... 72
TABLEAU 41 : RESULTATS DE L‟ANALYSE MODALE DU MODEL FINAL ........................... 73
TABLEAU 42 : COMPARAISON ENTRE LES SOLLICITATIONS DUES AU VENT ET AU
SEISME ................................................................................................................................................. 75
TABLEAU 43 : DEPLACEMENTS INTER-ETAGES ....................................................................... 76
TABLEAU 44 : DEPLACEMENT LATERAL AU SOMMET DU BATIMENT ............................... 77
TABLEAU 45 : CALCUL DE L‟INDICE DE RENVERSEMENT .................................................... 79
TABLEAU 46 : COEFFICIENT DE REPARTITION DES MOMENTS ............................................ 80
TABLEAU 47 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DANS LES CAS ACC+ ET ACC- SELON
LES DIRECTIONS X ET Y ................................................................................................................. 82
TABLEAU 48 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE1 .............................................. 83
TABLEAU 49 : FERRAILLAGE DE LA ZONE1 DANS LES DEUX SENS X ET Y ...................... 83
TABLEAU 50 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE2 .............................................. 84
TABLEAU 51 : FERRAILLAGE DE LA ZONE2 DANS LES DEUX SENS X ET Y ...................... 84
TABLEAU 52 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE3 .............................................. 84
TABLEAU 53 : FERRAILLAGE DE LA ZONE3 DANS LES DEUX SENS X ET Y ...................... 85
TABLEAU 54 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE4 .............................................. 86
TABLEAU 55 : FERRAILLAGE DE LA ZONE4 DANS LES DEUX SENS X ET Y ...................... 86
TABLEAU 56 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE5 .............................................. 86
TABLEAU 57 : FERRAILLAGE DE LA ZONE5 DANS LES DEUX SENS X ET Y ...................... 87
TABLEAU 58 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE6 .............................................. 87
TABLEAU 59 : FERRAILLAGE DE LA ZONE2 DANS LES DEUX SENS X ET Y ...................... 88
TABLEAU 60 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS POUR LE PORTE à FAUX .......................... 93
TABLEAU 61 : FERRAILLAGE SUPERIEUR ET INFERIEUR DANS LES DEUX SENS X ET Y
............................................................................................................................................................... 94
TABLEAU 62 : VALEURS DU MOMENT ET DE LA FLECHE SUR LA BANDE POUR
DIFFERENTS CAS DE CHARGE ..................................................................................................... 101
TABLEAU 63 : VALEURS DU MOMENT ET DE LA FLECHE MAXIMALES ET MINIMALES
............................................................................................................................................................. 102
TABLEAU 64 : CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES ............................................ 103

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 10 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 65 : CALCUL DES ARMATURES TRANSVERSALES .............................................. 103


TABLEAU 66 : TABLEAU DES RATIOS ........................................................................................ 105
TABLEAU 67 : PRIX DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION (MISE EN ŒUVRE COMPRISE)
............................................................................................................................................................. 105
TABLEAU 68 : TABLEAU DU COUT ESTIMATIF ....................................................................... 106
TABLEAU 69 : LA DISTANCE ENTRE LE CENTRE DE MASSE ET LE CENTRE DE RIGIDITE
............................................................................................................................................................. 115
TABLEAU 70 : VARIATIONS DES MASSES ENTRE LES ETAGES ........................................... 116
TABLEAU 71 : VARIATIONS DE L‟INERTIE ENTRE LE 15eme ETAGE ET LA TERRASSE ... 117
TABLEAU 72 : DIMENSIONS ET FERRAILLAGE DES SEMELLES ISOLEES ......................... 126
TABLEAU 73 : TYPES DES SEMELLES RETENUS ..................................................................... 126
TABLEAU 74 : TYPES DES POTEAUX CONSIDERES ................................................................ 127
TABLEAU 75 : CARACTERISTIQUES DU VOILE ETUDIE ........................................................ 130
TABLEAU 76 : SOLLICITATIONS DE CALCUL ........................................................................... 130
TABLEAU 77 : LONGUEUR DE FLAMBEMENT DES VOILES .................................................. 131
TABLEAU 78 : EPAISSEUR MINIMALE DU RADIER ................................................................. 136
TABLEAU 79 : CARTOGRAPHIES DES MOMENTS DANS LE RADIER .................................. 139
TABLEAU 80 : FERRAILLAGE DE CHAQUE ZONE DANS LE SENS X ................................... 140
TABLEAU 81 : FERRAILLAGE DE CHAQUE ZONE DANS LE SENS Y ................................... 141
TABLEAU 82 : LES RAYONS DE COURBURES MINIMALES ................................................... 149

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 11 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Introduction

La densification des centres-villes, le besoin de logements et les enjeux du


développement durable sont autant de facteurs qui militent pour une évolution du bâti. La
“verticalisation” est l‟une des voies possibles de mouvement. Cependant, la tour ne va pas
sans poser des questions urbanistiques, techniques et architecturales.

La tour a pour elle des atouts. Si elle n‟augmente pas forcément la densité urbaine, le
rapport entre surface utile et surface au sol est particulièrement pertinent dans les villes
encombrées. Autre intérêt, la concentration d‟un grand nombre de personnes et d‟activités sur
une faible surface facilite les échanges et favorise une utilisation rationnelle. Plus largement,
l‟IGH est une réponse à l‟étalement urbain continu et donc à la course aux infrastructures. Il
peut aussi être une occasion d‟audace et d‟ambition architecturale qui valorise la ville.

Au Maroc, l‟évolution du domaine du BTP ces dernières années, donne lieu à un


nombre important de projets de grande envergure répartis sur tout le territoire du pays.
Le projet MARINA CASABLANCA s‟étalant sur 25 hectares en fait partie, et porte une
très grande valeur ajoutée au développement et l‟économie du pays.

La structure étudié fait partie du Ilot A4 du secteur „LES PORTES OCEANES’ et


se situe à bord immédiat du littoral dans une zone de sismicité II. Il comporte des sous
sol pour le stationnement des voitures, des étages pour le commerce et d‟autres pour
l‟habitation.

Le présent rapport va traiter les parties suivantes :

Nous commencerons d‟abord par la phase conception et pré dimensionnement des


éléments structuraux. Ensuite, on modélisera la structure sur le logiciel CBS pour
pouvoir faire les calculs après sur le logiciel RSA par la méthode des éléments finis.

On comparera l‟effet du vent et du séisme pour effectuer le dimensionnement des


éléments en béton armé avec le cas le plus défavorable.

A la fin, on se basera sur les quantitatifs donnés par le logiciel CBS et les ratios de
calcul pour estimer le montant de la structure porteuse.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 12 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 1 : Présentation du projet


I. Marina Casablanca :

Le projet MARINA
CASABLANCA constitue
un projet novateur qui
ambitionne la position de la
ville de Casablanca dans le
giron des grandes
métropoles économiques et
touristiques.

Ce projet structurant a
une valeur de symbole au
regard de son implantation
Figure 1 : Emplacement du projet MARINA CASABLANCA
exceptionnelle à
proximité :

 Du port de Casablanca, un des ports les plus dynamiques du continent africain et de


l‟Atlantique.
 De la gare ferroviaire de Casa port qui assure des dessertes directes avec l‟aéroport
Mohamed V.
 De la grande mosquée Hassan II, un des plus imposants lieux de culte musulman au
monde.
 De la Médina, un des quartiers les plus populaires de Casablanca et lieu mythique des
villes marocaines.

Figure 2 : Données sur le projet

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 13 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Le projet se développe sur une emprise totale de 26 Hectares, dont 10 Hectares gagnés
sur la mer grâce à de gigantesques travaux d‟extension et de protection maritime le long du
boulevard des Almohades sur un linéaire de 1400 mètres entre les chantiers navals et la
grande mosquée.

Conçu comme le nouveau pole multifonctionnel de la ville de Casablanca, le projet


Casablanca Marina est un aménagement visionnaire, cohérent, de qualité, visant un objectif
urbain ambitieux : renforcer le lien ancestral entre la ville et l‟océan.

Le programme prévu totalise une surface globale de 476 600m² de planchers, hors
parking, avec des vocations multiples :

Figure 3 : Vue en perspective du projet

 Hôtellerie : 12%
 Commerce : 15%
 Equipement de loisirs, services et animations : 10%
 Résidentiel : 30%
 Bureaux : 33%

CASABLANCA MARINA est structuré en quatre secteurs à vocations distinctes :

 Le secteur Marina.
 Le secteur Remblas.
 Le secteur Portes Océanes.
 Le secteur Jardins de la grande mosquée.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 14 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

II. La structure étudiée :

Figure 4 : Désignation du bâtiment en question

La structure étudiée est une tour en béton armé à 2 sous sol et 15 étages, elle se situe en
plein cœur de Casablanca précisément dans l‟Ilot A4 des portes océanes du projet MARINA
CASABLANCA. L‟immeuble est destiné à recevoir des appartements d‟habitation avec des
étages de commerces.

Les niveaux sont répartis comme suit :

 Les sous sol est réservé pour des parkings de voitures.


 Le RDC, 1er et 2eme étages sont dédiés aux commerces.
 Les étages courant comportent des appartements d‟habitation.
 La terrasse contenant une piscine destinée au loisir.

Le bâtiment objet de l‟étude présente une certaine irrégularité au niveau de la répartition


de la masse entre les 3 premiers étages et les autres étages supérieurs, ainsi qu‟une
particularité par rapport à la forme ovale choisie qui stipule une réflexion sur la méthode de
modélisation ainsi que les études vis-à-vis du vent et du séisme.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 15 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 2 : Choix des éléments de la


structure
I. Règles de conception :

La conception et le choix des détails constructifs de la structure porteuse (parois,


colonnes, dalles) jouent un rôle déterminant dans la tenue des bâtiments et leur vulnérabilité
face aux séismes. En effet, aussi poussés soient-ils, les calculs d'ingénieur et le
dimensionnement ne sont pas à même de compenser à posteriori les erreurs ou les défauts de
conception au plan parasismique. Il est en outre impératif de concevoir les bâtiments selon les
règles parasismiques si l'on entend les doter d'une bonne tenue aux tremblements de terre sans
occasionner de surcoûts notables. Les règles de l‟art à respecter sont détaillées dans l‟annexe.

II. Système de contreventement :

Du fait des efforts horizontaux occasionnés par la dimension des bâtiments, le


déplacement horizontal des Immeubles de Grande Hauteur est très important. Des éléments de
stabilisation sont donc nécessaires : noyaux, cages d‟ascenseurs, parois transversales, etc.
Deux grands types de structures béton sont offerts à l‟imagination des concepteurs.

II.1. Construction à voiles porteurs :

Très rigides, les parois en béton de ces éléments


fonctionnent comme appuis et reprennent les efforts
horizontaux auxquels les bâtiments sont soumis. Ces efforts
sont transférés aux composants de stabilité par l‟action
“diaphragme” des planchers en béton. Des planchers lourds,
qui apportent une inertie thermique élevée et
n‟occasionnent que peu ou pas de vibrations.

Les voiles peuvent être disposés de deux manières :


1. Disposition des voiles sur le contour Figure 5 : Exemple d’un
contreventement par voiles
extérieur composée de :
 Voiles en béton armé ajourées en façade avec un pourcentage vides/pleins de
40 à 60 %.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 16 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

N.B. : Les façades en voiles ajourés non plombées jusqu‟aux fondations ne


participent pas au contreventement.

 Voiles en béton armé constituant


les cages (noyaux) d‟escaliers et
d‟ascenseur,
 Entre les façades et les noyaux, un
système de poteaux supportant des

poutres disposées dans une ou deux Figure 6 : Notion de diaphragme

directions.
2. Disposition des voiles dans les deux directions et de manière assez
uniforme sur toute la surface d‟un bloc.

II.2. Construction avec ossatures porteuses, planchers béton et


enveloppes légères :

Lorsqu‟ils sont destinés à des activités tertiaires, les


IGH nécessitent une importante flexibilité. L‟espace intérieur
doit donc être libéré pour créer de vastes espaces ouverts
sans poteaux intérieurs. Par leurs grandes portées
admissibles (16 à 18 m) et leur poids, les systèmes de
planchers béton (éventuellement précontraints) autorisent des
espaces dégagés et confortables, tout en garantissant
d‟excellentes qualités coupe-feu.
Figure 7 : Contreventement par
II.3. Tableau comparatif : portique

TABLEAU 1 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES SYSTEMES DE CONTREVENTEMENT

Type de structure Avantages inconvénients


Ossature poteaux Plus léger, moins encombrant Plus déformable sous
efforts horizontaux, plus
difficile à calculer.
voiles isolation acoustique, inertie Moins économique.
thermique, bon contreventement,
faible déformation verticale.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 17 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III. Systèmes de plancher :

Le choix d'un système de plancher approprié est une décision économique importante
pour les immeubles de grande hauteur. Ce choix dépend de plusieurs paramètres, parmi les
quels on trouve :

 L‟utilisation du bâtiment : par exemple, dans les bâtiments résidentiels, les dimensions
des appartements permettent le rapprochement des poteaux et des voiles, diminuant
ainsi les portées des dalles. Par contre, les immeubles modernes à différents usages
nécessitent des espaces ouverts dépourvus d'éléments structurels.
 La facilité et la rapidité de la construction joue également un rôle dans la sélection du
système de plancher.
 Si le bâtiment est exposé à des forces horizontales, le plancher doit assurer la fonction
de diaphragme (assez rigide pour la transmission des charges).

III.1. Exemples de planchers :

Il y a une multitude de système de plancher dans le domaine de construction. Les plus


courants sont donnés dans le tableau suivant :

TABLEAU 2 : EXEMPLES DES TYPES DE PLANCHER UTILISES COURAMMENT

Type de Définition image


plancher
Plancher- C‟est un plancher à sous face
dalle horizontale, sans aucune retombée de
poutre et s‟appuis directement sur des
poteaux.
Plancher- C‟est un plancher reposant sur des
dalle poteaux et non des poutres, constitué de
caissonné caissons avec joints

Dalle C‟est une dalle qui porte dans une seule


pleine dite direction, où les appuis sont
sur 2 généralement parallèles (poutre ou voile)
appuis

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 18 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Dalle C‟est une dalle qui porte dans deux


pleine dite directions.
sur 4
appuis
Plancher C‟est l‟ensemble constitué des nervures
nervuré (ou poutrelles) supportant des dalles de
faible portée.

Plancher- Il est constitué de deux ou plusieurs


caisson système de poutres avec des
espacements faibles (mois de 1.5m),
reposant elle-même sur des poutres
principales ou des voiles.

III.2. Comparaison entre variantes :

Chaque système de plancher présente à la fois des avantages et des inconvénients. Afin
de mieux choisir le type approprié, une comparaison s‟avère nécessaire entre les différentes
variantes.

Le tableau suivant classe les différents types de plancher selon leurs composantes

TABLEAU 3 : CLASSEMENT DES TYPES DE PLANCHERS

Type de plancher Sans nervure Avec nervures dans Avec nervures dans
1 direction 2 directions
Sans poutre Plancher-dalle - Plancher-dalle
caissonné
Avec poutre dans Dalle pleine dite sur Plancher nervuré -
1 direction 2 appuis
Avec poutre dans Dalle pleine dite sur Plancher nervuré Plancher-caisson
2 directions 4 appuis

En ce qui concerne les plus et les moins de chaque variante, le tableau suivant résume
les différences entres variantes :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 19 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 4 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CHAQUE VARIANTE

Type de Avantages inconvénients


plancher
Plancher- Coffrage simple, sans retombées, Calculs longs et difficiles,
dalle économie possible de faux-plafond, exécution délicate du
isolation acoustique, inertie thermique. ferraillage, déformable,
pas de préfabrication
possible.
Plancher- Plus léger, grandes portées, sans Plus coûteux, ferraillage
dalle retombées. délicat, difficultés de
caissonné disposer des trémies près
des appuis.
Dalle pleine Facile à calculer et à mettre en œuvre, Retombée de poutre.
dite sur 2 économique, isolation acoustique,
appuis inertie thermique, préfabrication
possible.
Dalle pleine Facile à calculer et à mettre en œuvre, Retombées dans 2
dite sur 4 peu déformable, grandes portées, directions, préfabrication
appuis isolation acoustique, inertie thermique. difficile.
Plancher Plus léger que la dalle pleine, plus Plus petites retombées,
nervuré grandes portée, préfabrication possible mais généralisées.
des nervures.
Plancher- Grandes portée, plus léger. Plus coûteux.
caisson

Dans notre projet, on a adopté le plancher-dalle comme type. Cela est dû non seulement
à des contraintes architecturales mais aussi aux avantages qu‟offre ce type de plancher.

III.3. La variante « Plancher-dalle » :

Les « planchers-dalles » sont constitués par des dalles continues, d'épaisseur constante
et sans nervures supportées directement par des piliers. Ces derniers sont dépourvus des
chapiteaux (têtes épanouies, en forme générale de troncs de cônes ou de pyramides renversés).
Lorsque les chapiteaux existent, les planchers sont dits « planchers-champignons ».

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 20 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Ce type présente plusieurs


avantages. En effet, l‟absence des
poutres, élimine les retombées, et
rend le coffrage simple et moins
couteux. Et avec ce type, on peut
atteindre des potées de 8m avec un
béton armé, et 11m avec un béton
précontraint.

Cependant, il présente aussi


des inconvénients. Tout d‟abord, Figure 8 : Exemple d’un plancher dalle

l‟existence seule des piliers


engendre une concentration des contraintes dans les têtes de ces derniers. En plus, l‟analyse
simple est limitée par des conditions géométriques sur la dalle. Dans le cas ou ces conditions
ne sont pas vérifiées, une analyse détaillée doit être faite.

Donc, les planchers-dalles sont mieux adapté à des mailles régulières de poteaux, mais
on peut les utiliser pour d‟autres dispositions. Avec une épaisseur constante, Ils sont faciles à
construire. Cependant, il faut vérifier soigneusement la distribution des contraintes ainsi que
le poinçonnement, afin d‟assurer le bon fonctionnement de la dalle.

Les images suivantes montrent le comportement de la dalle dans des conditions de


chargements extrêmes :

TABLEAU 5 : LES MODES DE RUPTURE D’UN PLANCHER DALLE SOUS CHARGE EXTREME

Rupture par
poinçonnement

Flèche
excessive

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 21 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Rupture dûe à la
contrainte de
flexion et de
cisaillement.

III.4. La variante dalle précontrainte post tension :

Le béton possède des propriétés mécaniques intéressantes en compression, alors que la


résistance en traction est limitée provoquant rapidement sa fissuration et sa rupture. Ainsi le
béton armé fissuré ne fait qu'enrober les armatures mais ne participe pas à la résistance. Il
pèse presque inutilement... Lorsque les sollicitations deviennent très importantes,
l'alourdissement de la section de béton armé devient prohibitif (en général au-delà de 25 m de
portée pour une poutre). C'est ainsi qu'il devient intéressant de créer une compression initiale
suffisante pour que le béton reste entièrement comprimé sous les sollicitations ; ainsi toute la
section du béton participe à la résistance : c'est le principe du béton « précontraint ».

Selon que cette tension appliquée aux armatures est effectuée avant la prise complète du béton
ou postérieurement à celle-ci, on distingue la précontrainte par « pré-tension » et
la précontrainte par « post-tension ».

 Dans la pré-tension, les armatures sont mises en tension avant la prise du béton. Elles

sont ensuite relâchées, mettant ainsi le béton en compression par simple effet d'adhérence.
Cette technique ne permet pas d'atteindre des valeurs de précontrainte aussi élevées qu'en
post-tension.
 La post-tension consiste à disposer les câbles de précontrainte dans des gaines

incorporées au béton. Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de vérins de
manière à comprimer l'ouvrage au repos. Cette technique, relativement complexe nécessite la
mise en œuvre d'encombrantes « pièces d'about » (dispositifs mis en place de part et d'autre de
l'ouvrage et permettant la mise en tension des câbles).

L'équilibre des efforts est obtenu par un tracé judicieux des câbles de précontrainte sur
l'ensemble de la poutre ou de l'élément concerné de telle sorte que les sections de béton
restent (quasiment) entièrement comprimées sous l'effet des différentes actions.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 22 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

 Avantages :
La précontrainte par post-tension dans
les dalles de bâtiment offre les avantages
suivants :

- compensation des actions des charges


permanentes, voire d‟une partie des
charges variables, car à un tracé
parabolique du câble correspond, à
effort constant, une charge verticale
uniforme ascendante s‟opposant aux
charges gravitaires.

- d‟où il s‟ensuit une diminution Figure 9 : Exemple d’une dalle précontrainte post tension

importante des flèches (quasi nulle


sous charges permanentes par exemple) ;
- diminution de l‟épaisseur des dalles permettant une économie sur les hauteurs d‟étage,
sur les poids des structures porteuses et des fondations.
- l‟absence d‟armatures de béton armé en choisissant l‟espacement des câbles en
conséquence.
- limitation, voire absence d‟ouvertures de fissure dues au retrait et à la flexion sous
combinaison des charges quasi permanente.
 Inconvénients :
- Nécessité d‟une main d‟œuvre qualifiée et spécialisée.
- Surcout éventuel.

IV. La résistance au feu :

IV.1. Intégrité de la construction :

Les éléments en béton permettent une stabilité au feu importante qui garantit, en cas de
sinistre, le maintien de la stabilité de l‟immeuble sans mise en place de protection particulière.
La tenue au feu du béton est donc telle que le matériau n‟a pas à être protégée. Lors d‟un
incendie, en effet, la peau extérieure d‟une structure en béton peut atteindre une température
de l‟ordre de 700 °C. Mais du fait de sa faible conductivité thermique, la température dans la
masse reste très inférieure et l‟ossature en béton demeure intacte dans sa structure. Autre atout

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 23 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

majeur : le béton n‟aide pas à la propagation du feu en cas d‟incendie (le matériau de
construction n‟agit pas comme un vecteur supplémentaire du développement du feu et des
fumées).Autant de qualités qui permettent au béton de garantir l‟intégrité de la construction
dans les conditions accidentelles les plus difficiles.

IV.2. Définition de la structure :

Les immeubles de grande hauteur sont traités dans le Code de la construction et de


l‟habitation français (applicable au Maroc) à travers les articles suivants :
Article R. 122-5
Les immeubles de grande hauteur sont classés comme suit :
- G.H.A. : immeubles à usage d'habitation ;
- G.H.O. : immeubles à usage d'hôtel ;
- G.H.R. : immeubles à usage d'enseignement ;
- G.H.S. : immeubles à usage de dépôt d'archives ;
- G.H.U. : immeubles à usage sanitaire ;
- G.H.W. 1 : immeubles à usage de bureaux, répondant aux conditions fixées par le
règlement prévu à l'article R. 122-4et dont la hauteur du plancher bas tel qu'il est défini à
l'article R. 122-2, est comprise entre 28 et 50 mètres ;
- G.H.W. 2 : immeubles à usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas tel qu'il est
défini ci-dessus est supérieure à 50 mètres ;
- G.H.Z. : immeubles à usage mixte. La classe G.H.Z. groupe les immeubles de grande
hauteur répondant à plusieurs usages indiqués ci-dessus. Ils peuvent contenir, en outre,
dans les conditions précisées par le règlement précité, des établissements assujettis aux
dispositions du chapitre 3 du présent titre relatif à la protection contre les risques
d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public.
Article R. 122-9
« Pour assurer la sauvegarde des occupants et du voisinage, la construction des
immeubles de grande hauteur doit permettre de respecter les principes de sécurité ci-après :
- pour permettre de vaincre le feu avant qu'il n'ait atteint une dangereuse extension :
l'immeuble est divisé en compartiments […], dont les parois ne doivent pas permettre le
passage du feu de l'un à l'autre en moins de deux heures […] »
Article R. 122-10
« Les compartiments […] ont la hauteur d'un niveau, une longueur n'excédant pas 75
mètres et une surface au plus égale à 2 500 mètres carrés.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 24 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les compartiments peuvent comprendre deux niveaux si la surface totale n'excède pas 2 500
mètres carrés ; ils peuvent comprendre trois niveaux pour une surface totale de 2 500 mètres
carrés quand l'un d'eux est accessible aux engins des services publics de secours et de lutte
contre l'incendie.
Les parois de ces compartiments, y compris les dispositifs tels que sas ou portes
permettant l'accès aux escaliers, aux ascenseurs et monte-charge et entre compartiments,
doivent être coupe-feu de degré deux heures. »

IV.3. Disposition constructives :

Dans les « Règles FB », les différentes dispositions à prendre selon le type de


construction sont les suivantes :

1. Poteau :

Les sections minimales des poteaux à prendre selon la durée de feu sont les suivants :

TABLEAU 6 : SECTION DES POTEAUX

Dans notre cas on a une durée de 2heurs pour les étages courant et 4h pour le sol vu
qu‟il contient des parkings, donc une section circulaire minimal de diamètre =34cm pour les
poteaux des étages et =51cm pour le sous sol.

2. Murs :

Pour les murs, on prend les dispositions du tableau suivant :

TABLEAU 7 : SECTION DES MURS ET L’ENROBAGE DES ARMATURES

Pour les étages courants et puisqu‟on a une durée de 2heures, alors on prend un
enrobage de 4cm et une épaisseur a = 15cm

Pour le sous sol, on exige une tenue au feu de 4h, soit une épaisseur minimale de
a=25cm et un enrobage u =7cm.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 25 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

3. Dalle :

Les durées - exprimées en heures - des critères d'exigence (coupe-feu et stabilité au feu)
sont réputées obtenues pour les dalles lorsque les dispositions minimales prévues dans le
tableau ci-après sont observées :

TABLEAU 8 : EPAISSEUR MINIMALE DE LA DALLE ET ENROBAGE DES ARMATURES EN FONCTION DE LA TENUE AU FEU

Les notations utilisées sont :

 h épaisseur de la dalle en cm
 e épaisseur de la chape et de son revêtement en cm
 Mo, moment isostatique sous les charges permanentes et les charges variables suivant
les indications du chapitre 5
 Mw et Me, moments de flexion équilibrés par les aciers sur appuis de longueur libre à
l'intérieur de la travée considérée lsw et lse.

Dans notre cas on prend une épaisseur minimale h + e de 11 cm pour les étages courants
et 17,5 cm pour le sous sol avec un enrobage de 2,5cm.

V. Fondation :

Le rapport géotechnique effectué par le laboratoire LPEE montre qu‟une vingtaine de


sondages ont été réalisés avec des profondeurs allant jusqu‟à 50m, ces sondages carottés ont
été effectués avec essais pressiométriques.

Tous les sondages montrent qu‟on a une coupe homogène avec un remblai qui surmonte
le substratum en schiste. L‟épaisseur du remblai est variable de 3à 8m. Cette variation est due
surtout aux toits des sondages qui se trouvent à des cotes très variables. En effet, si on relève
la cote du substratum par rapport au NGM, on trouve le rocher à un niveau pratiquement
constant avec un léger pendage vers la mer.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 26 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les remblais sont hétérogènes et ont été mis en place par déversement et ce qui
témoigne de leur faibles caractéristiques pressiométriques. Par contre les schistes en place ont
de très bonnes caractéristiques avec ≥ 8 MPa.

Compte tenu qu‟il est prévu des sous sols, le laboratoire conseille de faire un
terrassement généralisé jusqu‟au toit du rocher. Tous les remblais sont à enlever. Le
rattrapage des niveaux bas se fera par la mise en place d‟un ballast concassé 30/60mm ayant
un Los Angeles inférieur à 35.

Deux types de fondations sont retenus :

 Fondations sur radier et dans ce cas elles peuvent reposer soit sur le rocher soit sur le
ballast de rattrapage et on optera pour des taux élevé de 8 bars pour les deux cas.
 Fondations superficielles travaillant aussi à 8 bars reposant sur le rocher. Les
tassements dans les deux cas restent faibles et inférieurs au cm et donc on pourra
prendre comme module 8 Bar/cm.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 27 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 3 : Modélisation de la
structure
I. Hypothèses de calcul :

I.1. Les charges surfaciques :

1. Les charges d’exploitation :

Selon la norme NF P06-004, les charges d‟exploitation sont fixées aux valeurs suivantes
selon la nature de l‟étage :
TABLEAU 9 : LES CHARGES VARIABLES SURFACIQUES

Etages Charges d‟exploitation en KN/m²


Terrasse accessible (sans piscine) 1,75
Terrasse non accessible (sans matériel d‟ascenseur) 1
végétation 1
Etage courant (3eme-15eme) (habitation) 1,5
RDC-1er-2eme (commerce) 5
Sous sol1-Ssol2 (parking) 3
Balcon 3,5
Escalier 2,5

2. Les charges permanentes :

On optera pour les dispositions suivantes conformément à la norme NF P06-001 :

 Plancher terrasse (dalle pleine)


o Protection lourde (ep= 5 cm) 1,00 KN /m²
o Etanchéité multiple (ep= 2 cm) 0,12 KN /m²
o Forme de pente (ep= 7cm) 1,54 KN /m²
o Para vapeur (Feuille polyane) 0.01 KN/m²
o Isolation thermique en liège (ep= 5 cm) 0,16 KN /m²
o Enduit de plâtre (ep= 2 cm) 0,20 KN /m²

G = 2,87 KN/m2

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 28 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

 Plancher étages courants (Dalle pleine) :


o Revêtement en carrelage (ep = 2cm) 0,40 KN /m²
o Mortier de pose (ep = 3cm) 0,60 KN /m²
o Couche de sable (ep = 3cm) 0,66 KN /m²
o Enduit de plâtre (ep = 2cm) 0,20 KN /m²
o Maçonnerie en brique creuse (cloisons de distribution) (ep =10cm)…… 0,90 KN /m²

G = 2,76 KN /m²

 Plancher Sous sol parking (Dalle pleine) :


o 3cm de chape : 3* 20 daN/m2/cm = 60 daN/m2 = 0,6KN/m2
o Mortier de pose (ep = 3cm) 0,60 KN /m²
o Couche de sable (ep = 3cm) 0,66 KN /m²
o Enduit de plâtre (ep = 2cm) 0,20 KN /m²
o Maçonnerie en brique creuse (ep =10cm) 0,90 KN /m²

G= 2,96 KN/m2

Résumé :

TABLEAU 10 : RESUME DES CHARGES SURFACIQUES

Etages Q (KN/m2) G (KN/m2)


Édicule 1 2,87
Terrasse accessible 1,75 2,87
Etage courant (3-14eme) 1,5 2,76
Etage commerce 5 2,76
Sous sol 3 2,96

I.2. Les charges linéaires :

La disposition qu‟on a adoptée pour les doubles cloisons est :


0,1m cloison + 0,05m vide + 0,1m cloison.
Avec la maçonnerie en briques creuses (sans enduits), on aura les charges suivantes :
Tableau 11 : LES CHARGES LINEAIRES EN KG/m

Epaisseur Hauteur
 (KN/m^3) g (KN/m)
(m) étage (m)
P H S sol1 0,2 4,30 9 7,74

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 29 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

P H RDC 0,2 4,50 9 8,1


PH 1ER étage 0,2 3,20 9 5,76
PH 2eme étage 0,2 3,70 9 6,66
PH (3eme- 14eme) étage 0,2 3,05 9 5,49
P H TERASSE 0,2 4,63-3,5 9 8,34-6,3
Balcon 0,1 1 25 2,5

I.3. Autres charges :


1. Piscine :

Les actions à prendre en compte sont les suivantes :


 Retenue d’eau :
La poussée de l‟eau du bassin prise en compte correspond aux divers cas de remplissage
possible, limités à la hauteur d‟utilisation. L‟eau est considérée comme une charge variable.
 Effet des plages :
Les charges de service des plages, considérées comme charges variables, sont de
5KN/m2 pour les parties recevant du public, 4KN/m2 pour les parties ou circulent que des
baigneurs et 2,5KN/m2 pour les piscines privées à usage familial.

a) Charge permanente ;

Dimensions de la piscine : 3.60 * 1,20 *17.80 = 76.90 m3.


En considérant une épaisseur du radier de e= 25cm, on aura une charge radier égale à :
G=0,25* 25=6,25KN/m².

b) Charge d’exploitation :

On prend un volume de V= 77m3, donc on aura une charge d‟eau égale à 12KN/m2.
Les charges variables sont les suivantes : Q=2,5+ 12= 14,5KN/m².

2. VEGETATION :

La végétation adoptée est extensive (voir références) avec les valeurs de


charges suivantes : G=3KN/m2 et Q=1KN/m2

3. ASCENSEUR (+ matériels) :

On a deux types d‟ascenseurs selon les dimensions choisies :

o Ascenseur type 1 : A*B= 1,8*1,67=3,006m2≤3,6 m2

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 30 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Soit Q=16,25/3.006=5,4KN/m2 et G= 16,5/3,006=5,5KN/m2


o Ascenseur type 2 : A*B= 2,7*1,8=4,86m2≤6,6m2
Soit Q=35/4,86=7,2KN/m2 et G= 22/4,86=4,5KN/m2

4. ESCALIER :

Les charges variables et permanentes (Poids de la dalle compris) prises dans les calculs
sont : Q=2,5KN/m2 .

II. Pré dimensionnement des éléments structuraux :

II.1. Voile :

Selon le RPS2000, l‟épaisseur minimale du voile à considérée est fonction de la hauteur


nette he de l‟étage. Soit :
e min = max (15 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.
e min = max (15 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.
e min = max (15 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.
Pour notre cas les dimensions retenues sont les suivantes :
TABLEAU 12 : DIMENSIONS DES VOILES

Hauteur du
Etages e (m) Etages H étage (m) e (m)
mur (m)
Sous sol 4,75 0,3 R+8 3,05 0,3
RDC 4,5 0,3 R+9 3,05 0,3
R+1 3,2 0,3 R+10 3,05 0,3
R+2 3,7 0,3 R+11 3,05 0,3
R+3 3,05 0,3 R+12 3,05 0,3
R+4 3,05 0,3 R+13 3,05 0,3
R+5 3,05 0,3 R+14 3,05 0,3
R+6 3,05 0,3 R+15 3,05 0,25
R+7 3,05 0,3 TERRASSE 4,63 0,25

II.2. Le plancher :

L‟épaisseur du plancher est déterminée à partir de la formule suivante : e = L/33 à L/30.


L étant la porté maximal entre nus d‟appuis L = min [L max (sens x); L max (sens y)]

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 31 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Avec L = 8m, on a e= 0,25cm pour les étages courants, e=0,30cm pour le RDC, 1er et
2eme et e=35cm pour le sous sol.

II.3. Les poteaux :

Nous avons choisie lors de notre conception des poteaux circulaires uniformément
répartis avec une portée maximale entre appuis de 8m. Les calculs statiques effectués sur CBS
PRO donnent les valeurs de la descente de charge statique sans poids propre pour la
combinaison ELU+.

Les dimensions sont obtenues à partir de la formule d=2* , avec Nu=1.35G+1.5Q.

Les valeurs des efforts normaux pour les différents poteaux sont résumées dans le
tableau suivant :

Ainsi, on trouve les sections de poteaux suivantes :

TABLEAU 13 : DIMENSIONS DES POTEAUX SELON LA DESCENTE DE CHARGES

Section (m) P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10


Sous sol 0,25 0,30 0,35 0,35 0,35 0,35 0,35 0,25 0,30 0,35
RDC 0,25 0,25 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,25 0,25 0,35
1er ETG 0,25 0,25 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,25 0,25 0,25
2eme ETG 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25

Section (m) P11 P12 P13 P14 P15 P16 P17 P18 P19
Sous sol 0,45 0,30 0,30 0,35 0,30 0,30 0,30 0,35 0,40
RDC 0,40 0,30 0,25 0,30 0,25 0,30 0,30 0,30 0,35
1er ETG 0,30 0, 25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
2eme ETG 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25

Section (m) P20 P21 P22 P23 P24 P25 P26 P27 P28
Sous sol 0,30 0,25 0,30 0,35 0,35 0,35 0,35 0,35 0,25
RDC 0,25 0,25 0,25 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,25
1er ETG 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
2eme ETG 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 32 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Or, vu les exigences de la résistance au feu qui préconise une section minimale dans
chaque étage de :

TABLEAU 14 : SECTION MINIMALE DES POTEAUX SELON LA RF

Section POTEAU a min (m)


Sous sol 0,60
RDC 0,40
1er ETG 0,40
2eme ETG 0,40

On va procéder ci-après à la vérification du poinçonnement des poteaux pour pouvoir


choisir les sections finales.

Vérification au poinçonnement :

Sous l‟action de force localisée, il y a lieu de vérifier la résistance des dalles au


poinçonnement par l‟effort tranchant, cette vérification s‟effectue comme suit :
Dans le cas d‟une charge localisée éloignée des bords de la dalle, on admet qu‟aucune
armature d‟effort tranchant n‟est requise, si la condition suivante est satisfaite :
Qu ≤0.045 Uc h Fc28/b
Expression dans laquelle on désigne par :
- Qu : charge de calcul vis-à-vis E.L.U
- H : épaisseur totale de la dalle.
- Uc : le périmètre du contour défini au niveau du feuillet moyen

Les résultats finaux pour chaque étage sont résumés dans le tableau suivant :

TABLEAU 15 : SECTIONS FINALES DES POTEAUX EN FONCTION DE LA CHARGE

Sous sol RDC 1er étage 2ème étage


Nu D(m) Nu D(m) Nu D (m) Nu D(m)
Poteaux (MN) RF (MN) RF (MN) RF (MN) RF
P1 0,78 0,6 0,67 0,6 0,67 0,6 0,19 0,6
P2 1,01 0,6 0,77 0,6 0,77 0,6 0,24 0,6
P3 1,35 0,6 1,04 0,6 1,04 0,6 0,32 0,6
P4 1,34 0,6 1,03 0,6 1,03 0,6 0,32 0,6
P5 1,37 0,6 1,03 0,6 1,03 0,6 0,32 0,6

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 33 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

P6 1,36 0,6 1,04 0,6 1,04 0,6 0,32 0,6


P7 1,4 0,6 1,06 0,6 1,06 0,6 0,33 0,6
P8 0,79 0,6 0,58 0,6 0,58 0,6 0,16 0,6
P9 1 0,6 0,28 0,6 0,66 0,6 0,2 0,6
P10 1,67 0,8 1,29 0,8 0,82 0,7 0,27 0,6
P11 2,29 1,2 1,76 1,1 1,1 1 0,36 0,9
P12 1,25 0,6 0,92 0,6 0,58 0,6 0,17 0,6
P13 1,03 0,6 0,85 0,6 0,67 0,6 0,22 0,6
P14 1,36 0,6 1,02 0,6 0,61 0,6 0,17 0,6
P15 0,89 0,6 0,71 0,6 0,54 0,6 0,08 0,6
P16 1,25 0,6 0,91 0,6 0,5 0,6 0,09 0,6
P17 0,83 0,6 0,64 0,6 0,46 0,6 0,14 0,6
P18 1,48 0,7 1,09 0,6 0,55 0,6 0,17 0,6
P19 2,03 1,1 1,5 1 0,74 0,9 0,23 0,8
P20 1,13 0,6 0,8 0,6 0,41 0,6 0,13 0,6
P21 0,64 0,6 0,53 0,6 0,42 0,6 0,13 0,6
P22 1,02 0,6 0,79 0,6 0,47 0,6 0,14 0,6
P23 1,38 0,6 1,05 0,6 0,64 0,6 0,20 0,6
P24 1,34 0,6 1,03 0,6 0,63 0,6 0,19 0,6
P25 1,37 0,6 1,03 0,6 0,63 0,6 0,19 0,6
P26 1,37 0,6 1,06 0,6 0,64 0,6 0,20 0,6
P27 1,34 0,6 1,11 0,6 0,66 0,6 0,20 0,6
P28 0,83 0,6 0,62 0,6 0,38 0,6 0,12 0,6

III. Modélisation :

La modélisation est une étape primordiale et épouvantablement importante dans l‟étude


d‟une structure. En effet, à travers cette opération, on essaie au maximum de construire un
modèle approché de la réalité pour simuler le comportement du bâtiment vis-à-vis des charges
extérieures.

En général, deux méthodes de modélisation peuvent être imputées selon la précision des
résultats souhaitée et les logiciels de calcul disponibles :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 34 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

 Modélisation par la méthode des éléments finis.


 Modélisation de type brochette à masse concentrée et raideur équivalente.

III.1. Choix de la méthodologie de modélisation :

Le modèle par EF s‟avère le plus adapté à notre structure parce qu‟on a affaire à une
structure irrégulière (RPS 2000). De plus, cette approche donne des résultats plus proches de
la réalité puisqu‟elle permet une bonne évaluation des efforts sismiques et la détection des
modes de torsion éventuelles, chose qu‟on ne peut pas faire avec le simple modèle brochette.

III.2. Etapes de la modélisation :

La méthodologie de modélisation adoptée est la suivante :

 Modélisation de la structure sur CBS, saisie des données géométriques et des


chargements statiques.
 Calcul statique (descente de charges) effectué sur CBS.
 Export de la structure vers RSA.
 Génération des charges du vent sur RSA.
 Introduction des combinaisons manuelles.
 Maillage automatique sur RSA.
 Calcul dynamique effectué sur RSA.

III.3. Modèle CBS :

Le choix de modélisation sur CBS résulte du faite que c‟est un logiciel très adapté à ce
genre d‟opération. La représentation des éléments est relativement facile ainsi que
l‟introduction des charges.

Or, notre structure présente une


difficulté particulière vu la forme ovale de la
dalle. Lors de l‟importation des axes du
modèle d‟AUTOCAD version 2008 vers
CBS, on a découvert que ce dernier ne
reconnait pas les formes spline. Donc, on
était obligé de recourir à une discrétisation
en un nombre fini de segments avec un pas
de 1m. Cette approximation est justifiée vu
Figure 10 : Le modèle CBS

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 35 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

que toute la modélisation est une opération approchée de la réalité. Aussi, les voiles
périphériques qui présentent une petite courbure ont été approchés par des segments en
supposant que ces éléments résistent par leur masse et non par leur forme architecturale.

NB : lorsque la structure présente des cavités importantes, il sera préférable de diviser la


dalle en plusieurs parties au lieu de créer des ouvertures multiples. Cette division facilite
aussi l‟application des charges linéaires et surfaciques. Il est aussi déconseillé d‟appliquer des
charges négatives pour rectifier ou annuler d‟autres charges

La présente version du logiciel présente 3 méthode de calcul :

-Surface d'influence : Cette méthode convient


surtout pour les bâtiments réguliers avec des dalles
de type rectangulaires. Les dalles sont divisées en
zones d‟influence selon le type de la dalle.
-Éléments finis partiels : Dans cette méthode,
les calculs sont effectué par EF pour les dalles
seulement, elle convient pour les formes de dalles
quelconques.
-Méthode globale : elle traduit le
comportement réel du bâtiment, elle consiste à créer
un modèle en éléments finis MEF complet. De plus,
cette méthode est indispensable pour les structures Figure 11 : Les 3 méthodes de calcul

irrégulières.
Les charges sismiques sont générées automatiquement par le logiciel. Cependant, la
génération automatique des charges du vent selon la norme française NV65 n‟est possible que
pour une structure type avec les conditions suivantes :

La définition des charges de vent suivant la norme française NV65 est effectuée au
moyen de la méthode simplifiée pour les objets types, de hauteur normale h et à base
rectangulaire (côtés a et b), satisfaisant aux exigences suivantes (NV65 point 2.91) :

a) h<30m
b) h/a>0,25 ou h/a<2,5 avec une condition additionnelle b/a<0,4 si h/b>2,5
c) f<h/2 pour les toitures à deux versants plans
f<2/3*h pour les toitures en voûte, où la f est la flèche de la toiture

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 36 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

d) la couverture est :
 une toiture-terrasse
 une toiture unique de hauteur f à un ou deux versants inclinés au plus de 40° sur
l‟horizontale
 une voûte dont le plan tangent à la naissance des directrices de la voûte est incliné au
plus de 40° et au moins de 22° sur l‟horizontale
e) les parois verticales doivent :
 reposer directement sur le sol
 être planes sans décrochements
 présenter une perméabilité (NV65 R-III-1,241) inférieure ou égale à 5% ou pour une
seule d‟entre elles égale ou supérieure à 35%
f) la construction doit être située sur un terrain sensiblement horizontal dans un grand
périmètre (NV65 R-III-1,241).
Ces conditions ne sont pas satisfaites pour notre cas, donc la génération des charges du
vent sera faite sur ROBOT qui présente des figures de cas adaptées à notre structure.

Après l‟introduction de tous les coefficients nécessaires, on effectue le calcul statique


pour avoir la descente de charges sur les poteaux et ainsi pouvoir faire un pré
dimensionnement de ces éléments de structure.

Avant d‟exporter le model vers ROBOT, il faut tout d‟abord négliger les voiles qu‟on
ne désire pas faire participer dans le contreventement de la structure, à l‟aide de l‟option
« Négliger les objets dans le transfert des forces horizontales ».

Figure 12 : Négliger les objets dans le transfert des forces horizontales

NB : on a remarqué que lorsqu‟un voile est dans l‟extrémité d‟une dalle, dans les
jonctions entre dalles ou lorsqu‟une dalle repose partiellement sur ce voile, les relâchements
linéaires générés sont incomplets. Donc il faut s‟assurer que le voile en question et

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 37 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

entièrement à l‟intérieur d‟une dalle, ou bien corriger les relâchements linéaires


manuellement.

III.4. Modèle RSA :

Afin de réaliser un calcul en EF de la structure, le modèle est exporté vers ROBOT. Les
éléments porteurs sont modélisés comme suit :

 Les dalles et les voiles par des éléments de coques.


Les hypothèses habituellement retenues dans les modèles coques sont les suivantes :
- L‟épaisseur reste faible par rapport aux autres dimensions même dans le cas des
coques dites épaisses.
- Les déformations dans la direction normales par rapport à la coque ne sont pas prises
en compte.
- Les contraintes normales varient linéairement sur l‟épaisseur de la coque
- Les contraintes de cisaillement varient paraboliquement sur l‟épaisseur de la coque.
- Les normales à la coque restent normales et orthogonales au feuillet moyen dans le cas
des coques dites minces
- La composante normale de la rotation n‟est pas prise en compte ni dans l‟élément de la
membrane ni dans l‟élément de plaque .En conséquence, un modèle de coque possède
à priori 5 degrés de libertés.
 poteaux par des éléments filaires. Les poteaux sont encastrés à leurs extrémités et
articulé à leur tête vu qu‟ils ne participent pas au contreventement de la structure.

III.5. Maillage de la structure :

Le maillage de la structure se fait


automatiquement, dans un premier temps selon
la méthode de DELAUNEY qui contrairement
à la méthode de COONS, est la plus adaptée
aux structures irrégulières.

Le maillage ne présente pas


d‟incohérence sur les bords, donc on ne se sera
pas obliger de le raffiner.

Figure 13 : Le modèle avec la méthode des éléments finis

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 38 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III.6. Combinaisons de calcul :

Autre que les combinaisons générées automatiquement, on a introduit d‟autres


combinaisons pour faire la comparaison entre le vent et le séisme d‟un part, et d‟autre part ;
faire le calcul des éléments structuraux.

Les combinaisons qu‟on a introduites sont les suivantes :

 G+0.2*Q+0.3*Sx+Sy
 G+0.2*Q+Sx+0.3*Sy
 G+1.8*V
Avec :
G : la charge permanente.
Q : la charge d‟exploitation.
Sx : La sollicitation sismique dans la direction X.
Sy : La sollicitation sismique dans la direction Y.
V : la sollicitation du vent.

III.7. Modélisation de l’interaction sol structure :

La réponse dynamique de la structure dépend de la nature du mouvement sismique, des


propriétés dynamiques de l‟ouvrage et de celles du sol : il y a donc interaction sol structure.
D‟une manière générale, la déformabilité du sol entraine :
 Un allongement de la période de vibration du premier mode.
 Un amortissement non négligeable.
Notre immeuble est fondé sur un terrain formé de schistes dont les caractéristiques
mécaniques sont : la portance du sol atteint 8bars et le coefficient de raideur verticale est de
l‟ordre de Kz = 25 956,35 MN/m.
En effet, d‟après le rapport géotechnique, la raideur est calculée par la formule
suivante :

Avec G : le coefficient de cisaillement du rocher égale à G = 384.62 MPa.


Et V coefficient de poisson du rocher égale à 0,3.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 39 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Le rayon équivalent avec 2c, 2d les dimensions du radier dans les deux

directions X et Y. Ainsi, on modélise l‟interaction verticale par l‟application de ce coefficient


de raideur au radier.
L‟existence d‟un sol rocheux dur nous dispense d‟une étude plus poussée de l‟ISS. En
fait, elle intervient d‟une façon plus notable pour les sols médiocres.

III.8. Modélisation des charges du vent :

La génération des charges du vent sur


ROBOT se fait à l‟aide de l‟option „vent sur
cylindre „ disponible sur le menu charges. Le
logiciel propose des catégories de
constructions de I à V. Notre immeuble fait
partie de la catégorie V : prismes de 20 cotés
et plus, avec ou sans nervures arrondies. On
Figure 14 : Charges neige et vent
fait introduire les paramètres relatifs au projet
dans la fenêtre « paramètres ». Les charges générées sont appliquées à chaque panneau de
l‟étage considéré. On vérifie bien les valeurs de pressions dynamiques générées et on les
compare avec les pressions calculées manuellement pour avoir un ordre de grandeur.

NB : Dans le cas de notre structure qui présente un maitre couple variable, la génération
des charges du vent au niveau de l‟étage inférieur se généralise à tout le bâtiment effaçant les
charges du vent déjà existantes, donc la solution qu‟on a adopté est de convertir la nature de
chaque charge généré en sismique avant d‟appliquer la charge suivante et à la fin reconvertir
toutes ces charges en charge de vent. Il faut noter aussi que la charge générée doit être
appliquée manuellement à chaque panneau concerné.

III.9. Modélisation par rapport au séisme :

Le modèle par EF s‟avère le plus adapté à notre structure parce qu‟on a affaire à une
structure irrégulière. De plus, cet approche donne des résultats plus proches de la réalité
puisqu‟elle permet une bonne évaluation des efforts sismiques et la détection des modes de
torsion éventuelles chose qu‟on ne peut pas faire avec le simple modèle brochette.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 40 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 4 : Effet du vent

I. Généralités :

Les charges dues au vent affectent la conception des bâtiments de 10 étages et plus. En
effet, les concepteurs modernes des immeubles de grande hauteur utilisent de plus en plus des
bétons légers. La conséquence est que l'efficacité accrue et la légèreté de la structure. Ce qui a
également augmenté la flexibilité et les déplacements latéraux. Une meilleure compréhension
des effets des forces du vent et leur interaction dynamique avec le bâtiment a conduit à
l‟introduction de plusieurs méthodes d‟analyse afin de se prémunir contre d‟éventuels risques
d‟effondrement.

Figure 15 : Profil des charges du vent en fonction du positionnement

II. Définitions et principes généraux :

II.1. Hypothèses de calcul :

Pour le calcul, on suppose que la direction d'ensemble moyenne du vent est horizontale.
Pour notre cas, on va étudier 3 directions du vent : X, Y et XY. Les différentes directions
choisies ainsi que les dimensions horizontales sur un plan perpendiculaire à la direction de
vent sont donnée dans la figure suivante :

Figure 16 : Dimensions en plan de la structure et directions du vent étudiées

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 41 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Avant d‟entamer les calculs, il est nécessaire de définir une notion qu‟on évoquera par
la suite. Notamment le maître-couple qui n‟est autre que la projection orthogonale de la
surface considérée ou de l'ensemble de la construction sur un plan normal à la direction du
vent ou, d'après la définition optique, la surface de l'ombre portée sur un plan perpendiculaire
à la direction des rayons lumineux.

II.2. Actions exercées par le vent sur une des faces d'un élément de
paroi :

L'action exercée par le vent sur une des faces d'un élément de paroi est considérée
comme normale à cet élément.
Elle est fonction :
- de la vitesse du vent.
- de la catégorie de la construction et de ses proportions d'ensemble.
- de l'emplacement de l'élément considéré dans la construction et de son orientation
par rapport au vent.
- des dimensions de l'élément considéré.
- de la forme de la paroi (plane ou courbe) à laquelle appartient l'élément considéré.

III. La pression dynamique :

III.1. Pression dynamique de base :

On doit envisager dans les calculs une pression dynamique normale et une pression
dynamique extrême. Le rapport de la seconde à la première est pris égal à 1,75. Pour calculer
ces pressions on doit utiliser les pressions dynamiques de base. Par convention, les pressions
dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s'exercent à une hauteur de 10 m au-
dessus du sol, pour un site normal, sans effet de masque et sur un élément dont la plus grande
dimension est égale à 0,50 m. Ces pressions sont fonction des différentes régions indiquées
selon la répartition de la carte du Maroc :

TABLEAU 16 : PRESSION NORMAL ET EXTREME SELON LA REGION

Région Pression normale de base (daN/m2) Pression extrême de base (daN/m2)


Région 1 53,5 93,63
Région 2 68 119
Région 3 135 236,25

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 42 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les pressions dynamiques de base retenues pour la région 1 sont :


q10 (normal)=53.5daN/m2 et q10 (extrême)=93.63daN/m2

III.2. Modification des pressions dynamiques de base :

Elle est donnée par la formule :


Avec :

1. : Effet de site

Les valeurs des pressions dynamiques de base normale et extrême doivent être
multipliées par un coefficient de site ks égal à :

TABLEAU 17 : Valeurs de Ks

Région 1 Région 2
Site protégé 0,8 0,8
Site normal 1 1
Site exposé 1,35 1,3

Dans le cas de notre projet, note immeuble est implanté au voisinage de l‟océan, donc
dans un site exposé, soit : .

2. : Effet de masque

Puisqu‟on n‟a pas un effet de masque pour la construction, on prend .

3. δ : Effet des dimensions

Le coefficient de réduction δ tient compte de la variation de la pression dynamique


moyenne du vent en fonction de la dimension de la surface frappée et de la cote H du point le
plus haut de cette surface.
D‟après la figure R-III-2 de la norme NV65 avec dans notre cas la plus grande
dimension est égale à a= 40,5m
On trouve : pour Hb= 30m δ=0.75 et pour Hs = 50m δ=0.84
Pour les hauteurs comprise entre 30m et 50m ; la courbe de δ est obtenue par
interpolation linéaire.
La courbe suivante donne la variation de δ en fonction de la hauteur H :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 43 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

44

34

H 24

14

4
0,740 0,760 0,780 0,800 0,820 0,840
𝛿

Figure 17 : Courbe de variation de δ en fonction de h

On trouve :

Réduction maximale des pressions dynamiques de base

Pour les constructions définitives, la totalité des réductions autorisées par l‟effet de
masque et l‟effet des dimensions ne doit, en aucun cas, dépasser 33%.
On a: .

4. : Effet de la hauteur au-dessus du sol

Soit qHla pression dynamique agissant à la hauteur H au-dessus du sol exprimée en


mètres, q10la pression dynamique de base à 10 m de hauteur. Pour H compris entre 0 et 500
m, le rapport entre qh et q10est défini par la formule :

NB : Vu que notre structure est en bordure immédiate du littoral, la norme exige de


considérer une pression constante entre 0 et 10 m égale à celle régnant à 10 m. Les valeurs de
sont données dans le tableau ci-dessous :

Récapitulatif :

Notre immeuble se situe à bords immédiat du littoral donc on adopte une pression
dynamique constante entre 0 et 10 m égale à q10, avec q10=1*1,35*0,75 *53,5*1=
54,168daN/m2

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 44 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 18 : VALEUR DES PRESSIONS DYNAMIQUES

Etages H(m) δ (daN/m2) (daN/m2)


RDC 4,5 0,872 0,750 54,168 94,794
R+1 7,7 0,949 0,750 54,168 94,794
R+2 11,4 1,029 0,750 55,740 97,544
R+3 14,45 1,089 0,750 58,990 103,232
R+4 17,5 1,145 0,750 62,023 108,541
R+5 20,55 1,196 0,750 64,786 113,375
R+6 23,6 1,244 0,750 67,386 117,925
R+7 26,65 1,288 0,750 69,769 122,096
R+8 29,7 1,329 0,750 71,990 125,983
R+9 32,75 1,367 0,762 74,049 129,585
R+10 35,8 1,404 0,776 77,308 135,289
R+11 38,85 1,437 0,790 80,549 140,961
R+12 41,9 1,469 0,804 83,799 146,649
R+13 44,95 1,499 0,817 86,997 152,244
R+14 48 1,527 0,831 90,135 157,737
R+15 51,05 1,554 0,840 93,269 163,222
terrasse 55,68 1,592 0,840 96,585 169,024

Valeurs limites des pressions dynamiques corrigées

Soit pour les valeurs extrêmes :

TABLEAU 19 : VALEURS LIMITES DE LA PRESSION DYNAMIQUES

Valeurs maximale Valeurs minimale


(daN/m2) (daN/m2)
Pression dynamique normale calculée 96,585 47,235
Pression dynamique normale limite 170 30
Pression dynamique extrême calculée 169,024 82,662
Pression dynamique extrême limite 297.5 52.5

Les pressions dynamiques calculées vérifient les seuils exigées par la norme NV65.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 45 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III.3. Disposition de la construction :

Les Règles définissent les constructions d'après :


 leur forme d'ensemble,
 leur position dans l'espace,
 la perméabilité de leurs parois,
Pour notre projet, l‟immeuble s‟inscrit dans le type des constructions prismatiques de
trois ou quatre cotés (catégorie I) pour le RDC et les 2 premiers étages et dans le type des
constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire (catégorie V) pour les
autres étages (R-III-3). Concernant la position par rapport au sol, notre immeuble repose
directement sur le sol.
La construction est dite fermée vu que ses parois présentent des fuites et des petites
ouvertures uniformément réparties dont la perméabilité moyenne est inférieure à 5 %.
IV. Action dynamique du vent :

Les actions dynamiques dépendent des caractéristiques mécaniques et aérodynamiques


de la construction.

Figure 18 : Actions parallèles et perpendiculaires à la direction du vent

IV.1. Actions parallèles à la direction du vent :

1. Cas des surcharges normales :

Pour tenir compte de l'effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions
dynamiques normales servant au calcul de l'action d'ensemble, sont multipliées à chaque
niveau par un coefficient de majoration au moins égal à l'unité. Ce coefficient β est donné par
la formule β =θ (1 + τ ξ) avec :

 θ coefficient global dépendant du type de construction. Pour notre cas, il est

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 46 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

calculé par la règle suivante :


θ est donné en fonction de la cote Hsde leur sommet par :

 0,70 pour Hs≤ 30 m

 0,70 + 0,01 (Hs- 30) pour 30 m≤ Hs≤ 60 m

 1 pour Hs≥60 m
Pour notre cas, on a Hs= 55,68m
Soit θ = 0,96
 τ : coefficient de pulsation : est déterminé à chaque niveau considéré en
fonction de sa cote H au-dessus du sol par une échelle fonctionnelle (fig. R-III-4 de la norme
NV 65)
 ξ : coefficient de réponse, est donné en fonction de la période T du mode
fondamental d'oscillation et pour des ouvrages de divers degrés d'amortissement. (fig. R-III-3
de la norme NV 65)

Détermination de la période propre T d'une construction :

L'annexe 4 de la norme NV 65 donne des méthodes approchées et des formules


permettant le calcul de la période propre T du monde fondamental d'oscillation des
constructions. Dans notre cas, on un immeuble à usage d‟habitation avec un contreventement
par voile, donc la période T du mode fondamental s‟obtient par la formule :

Avec : H : la hauteur totale du bâtiment en mètre.


Lx : la dimension en mètre en plan dans la direction considérée.

TABLEAU 20 : VALEURS DE LA PERIODE PROPRE ET DU COEFFICIENT DE REPONSE

L H T ξ
Direction X Lx = 40,5m 55,68m 0.533s ξx=0.355
Direction Y Ly = 29,8m 55,68m 0.659s ξ y=0.439
Direction XY Lxy = 35,55m 55,68m 0,584s ξxy= 0,389

Donc on trouve les coefficients suivants :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 47 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 21 : COEFFICIENT DE L’ACTION DYNAMIQUE

Etages H (m) θ τ βx βy βxy


RDC 4,5 0,96 0,36 1,083 1,112 1,094
R+1 7,7 0,96 0,36 1,083 1,112 1,094
R+2 11,4 0,96 0,36 1,083 1,112 1,094
R+3 14,45 0,96 0,35 1,079 1,108 1,091
R+4 17,5 0,96 0,35 1,079 1,108 1,091
R+5 20,55 0,96 0,34 1,076 1,103 1,087
R+6 23,6 0,96 0,34 1,076 1,103 1,087
R+7 26,65 0,96 0,34 1,076 1,103 1,087
R+8 29,7 0,96 0,33 1,072 1,099 1,083
R+9 32,75 0,96 0,33 1,072 1,099 1,083
R+10 35,8 0,96 0,32 1,069 1,095 1,080
R+11 38,85 0,96 0,32 1,069 1,095 1,080
R+12 41,9 0,96 0,31 1,066 1,091 1,076
R+13 44,95 0,96 0,31 1,066 1,091 1,076
R+14 48 0,96 0,3 1,062 1,086 1,072
R+15 51,05 0,96 0,3 1,062 1,086 1,072
TERRASSE 55,68 0,96 0,29 1,059 1,082 1,068

2. Cas des surcharges extrêmes :

Pour tenir compte de l'effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions
dynamiques extrêmes servant au calcul de l'action d'ensemble sont multipliées par
l'expression (0.5+ θ/2) β au moins égale à l'unité où θ et β sont les coefficients définis dans le
paragraphe précédent. Le tableau suivant donne les valeurs des pressions dynamiques
normales et extrêmes en tenant compte de l‟effet dynamique :

Résultats final

TABLEAU 22 : VALEURS DES PRESSIONS AVEC L’ACTION DYNAMIQUE

(daN/m2) (daN/m2)
Etages H(m) Direction Direction Direction Direction Direction Direction
X Y XY X Y XY
RDC 4,5 58,647 60,220 59,284 100,580 103,277 101,671

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 48 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

R+1 7,7 58,647 60,220 59,284 100,580 103,277 101,671


R+2 11,4 60,349 61,967 61,004 103,498 106,273 104,621
R+3 14,45 63,666 65,331 64,340 109,188 112,043 110,344
R+4 17,5 66,940 68,691 67,649 114,803 117,805 116,018
R+5 20,55 69,701 71,478 70,420 119,538 122,584 120,771
R+6 23,6 72,499 74,346 73,246 124,335 127,504 125,618
R+7 26,65 75,063 76,976 75,837 128,733 132,013 130,061
R+8 29,7 77,207 79,123 77,982 132,410 135,695 133,740
R+9 32,75 79,415 81,385 80,212 136,196 139,575 137,564
R+10 35,8 82,646 84,641 83,454 141,739 145,160 143,123
R+11 38,85 86,112 88,190 86,953 147,682 151,246 149,125
R+12 41,9 89,301 91,395 90,148 153,150 156,743 154,605
R+13 44,95 92,708 94,882 93,588 158,994 162,723 160,503
R+14 48 95,745 97,926 96,628 164,203 167,943 165,717
R+15 51,05 99,075 101,331 99,988 169,913 173,783 171,479
TERRASSE 55,68 102,267 104,526 103,182 175,388 179,262 176,956

D‟après ce tableau, on constate que l‟action du vent la plus prépondérante et celle de la


direction Y, donc par la suite on va faire les calculs pour cette direction.

Le tableau suivant donne les charges surfaciques de la pression dynamique selon la


direction calculées ci-dessus converties en charge linéaires appliquées sur le plancher de
chaque étage :

TABLEAU 23 : REPARTITION DES PRESSIONS DYNAMIQUES LINAIRES SUR LES ETAGES

Hauteur q normal linéaire q extrême linéaire


d'étage(m) (daN/m) (daN/m)
4,5 367,33933 629,9869509
3,2 210,989857 361,8476042
3,7 214,268949 367,4712482
3,05 204,384111 350,5187499
3,05 213,756947 366,593164
3,05 222,381169 381,3837043
3,05 230,766032 395,7637457

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 49 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

3,05 238,050239 408,2561596


3,05 244,774377 419,7880565
3,05 253,190179 434,2211573
3,05 263,568184 452,0194351
3,05 273,868173 469,6839174
3,05 284,073731 487,1864484
3,05 294,032714 504,2661045
3,05 303,866629 521,1312681
3,05 396,507487 680,0103402
4,63 241,97778 414,9918926

IV.2. Actions perpendiculaires à la direction du vent :

D'après les théories les plus couramment admises, il y a résonance lorsque la période
des tourbillons de Bénard-Karman coïncide avec la période propre du cylindre. Ce dernier
oscille alors perpendiculairement à la direction du vent.
Un moyen d'éviter la résonance est d'éviter la formation des tourbillons de Bénard-
Karman en augmentant la rugosité du cylindre.
Pour une rugosité suffisamment grande, les tourbillons se formeraient pour une vitesse
qui en pratique n'est jamais atteinte.
Détermination de la vitesse critique
La théorie de Karman montre que la période des tourbillons est donnée par :
Tk= d/SV
- V étant la vitesse du fluide
- d la largeur du maître-couple
- S un nombre dit nombre de Strouhal, fonction de la rugosité des surfaces, de la forme
de la construction et de la viscosité du fluide
- T étant la période de vibration propre de la construction, il y a résonance lorsque T =
Tk, et par suite Ver= d/ST
L'augmentation de la vitesse du vent diminue la possibilité de mise en résonance. On a
donc admis arbitrairement qu'à partir de la vitesse de 25 m/s, il était inutile de faire un calcul à
la résonance. Le nombre de Strouhal varie pour les cylindres entre 0,18 et 0,27
Dans notre cas, quelle que soit la valeur qu‟on prend pour S, on a toujours des valeurs
très grandes de Ver. Pour S=0,27 :
Dans la direction X ; on a d= 29,8 m; Tx= 0,659 s donc Ver= 167,48 m/s;

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 50 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Dans la direction Y ; on a d= 40,5 m; Ty= 0,533 s donc Ver= 281,43 m/s;


Dans la direction XY ; on a d= 35,55 m; Txy= 0,584 s donc Ver= 225,46 m/s.

Puisqu‟on a des valeurs de Ver supérieurs à 25 m/s, alors on va négliger les actions
perpendiculaires du vent.
V. Actions statiques exercées par le vent :

Dans les constructions fermées, les volumes intérieurs compris entre les parois peuvent
être dans un état de surpression ou de dépression suivant l'orientation des ouvertures par
rapport au vent et leur importance relative. Il en résulte sur les faces intérieures des actions
dites actions intérieures.

Les actions extérieures sont caractérisées par un coefficient Ce, les actions intérieures
par un coefficient Ci. Afin de pouvoir estimer ces actions, on doit tout d‟abord déterminer les
deux coefficients : le rapport de dimensions λ et le coefficient γ0.

V.1. Rapport de dimensions λ :

λ est le rapport de la hauteur h (toiture comprise) ou de la longueur totale l à la largeur d

du maître-couple:
 Etage courant :
 Dans la direction X, on a d = 29,8m et H = 55,68m, soit :λx=1.87
 Dans la direction Y, on a d = 40,5m et H = 55,68m, soit :λy=1.37
 Dans la direction XY, on a d = 35.55m et H = 55,68m, soit :λxy=1.57
 Etages inférieurs (RDC, 1 et 2eme étage) :
 Dans la direction X, on a d =54,81m et H = 55,68m soit λx=1,02
 Dans la direction Y, on a d = 46,85met H = 55,68m soit λy=1,19

V.2. Coefficient global de traînée Ct :

Le coefficient global de traînée a pour valeur Ct= Cto ;


1. Etage courant : Catégorie V

a) Coefficients C to :

On est dans la catégorie V (catégorie pour les prismes de vingt côtés et plus avec ou
sans nervures arrondies et cylindres rugueux à base circulaire sans nervure), avec d ≥0,28 (d

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 51 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

est le diamètre circonscrit), soit Cto = 0,55


b) Coefficients 0 :

Le coefficient o est lu sur une échelle fonctionnelle (fig. R-III-10 de la norme NV 65)
en fonction du rapport de dimensions λ.

Puisqu‟on est dans la catégorie V, alors ;


 Dans la direction Y, on a λy=1.37 donc o= 0,945 soit Cty = 0,52
 Dans la direction X, on a λx=1.87 donc o=0,978 soit Ctx = 0,54
 Dans la direction XY, on a λxy=1.57 donc o=0.964 soit Ctxy = 0.53

2. Etages inférieurs (RDC, 1 et 2eme étage) : catégorie I

On a Ct0= 1,3 et d‟autre part :


On a λy=1,19 et λx=1,02 avec un rapport des deux dimensions en plan de 0,85m
Donc o=1, Soit Ct= 1,3

V.3. Coefficient Ce et Ci :

1. Coefficients Ce et Ci pour les étages rectangulaire inférieurs (RDC, 1 et


2eme étage) :

a) Action extérieures :

Nous sommes dans le cas de vent normal frappant des parois verticales et nous
rappelons que γ0 = 1. Selon les règles NV65, on a :
Face au vent : Ce = + 0.8 (quel que soit γ0)
Face sous le vent : Ce = - (1.3 * γ0 Ŕ 0.8) = - 0.5

b) Actions intérieures :

L‟immeuble étudié est un bâtiment à usage d‟habitation, donc il peut être considéré
comme une construction fermée c'est-à-dire que µ ≤ 5%. (Commentaire III-1,313 page 68 du
NV 65). Par suite, les actions intérieures exercées sont :

Une surpression : Ci = + 0.6 * (1.8 −


1.3 * γ0) = + 0 .3
Une dépression :
Ci = − 0.6 * (1.3 γ0 − 0.8) = − 0 .3
On a donc : Ce - Ci=0.8-(-0.3)=1.1 pour

Figure 19 : Valeurs de Ce-Ci sur les parois


Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 52 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

les face au vent et Ce - Ci= (-0.5)-0.3=-0.8 pour les faces sous le vent.

TABLEAU 24 : REPARTITION DES PRESSIONS DYNAMIQUES LINEAIRES FINALES

hauteur q normal linéaire (daN/m) q extrême linéaire (daN/m)


Etages d'étage (m) Au vent Sous le vent Au vent Sous le vent
RDC 4,5 404,07326 -293,8715 692,98565 -503,9896
R+1 3,2 232,08884 -168,7919 398,03236 -289,4781
R+2 3,7 235,69584 -171,4152 404,21837 -293,977

2. Coefficient Ce et Ci pour les étages courants :

Le coefficient Ce varie d‟un point à un autre pour les surfaces courbes, et donc pour
estimer l‟allure de la variation de Ce, on a choisit de discrétiser la courbe en 34 points
régulièrement espacés d‟un angle de Pi/16 où l‟on va calculer les Ce puis interpoler pour avoir
l‟allure générale sur les étages courants de forme elliptique.
Le tableau suivant donne les différents coefficients selon l‟angle θ montré sur la figure
ci-dessous ainsi que la valeur du coefficient de pression Ce - Ci :

TABLEAU 25 : VALEURS DU COEFFICIENTS Ce –Ci POUR LES ETAGES COURANTS

θ r X0 Y0 tgα α(rad) α(deg) Ce Ci Ce-Ci


-1,571 14,900 0,000 -14,900 0,000 1,571 90,000 -0,320 0,336 -0,656
-1,374 15,032 2,933 -14,743 -0,108 1,464 83,853 -0,320 0,336 -0,656
-1,178 15,427 5,904 -14,253 -0,224 1,350 77,360 -0,320 0,336 -0,656
-0,982 16,082 8,934 -13,371 -0,362 1,224 70,112 -0,320 0,336 -0,656
-0,785 16,972 12,001 -12,001 -0,541 1,075 61,569 -0,320 0,336 -0,656
-0,589 18,030 14,991 -10,017 -0,810 0,890 50,983 -0,320 0,336 -0,656
-0,393 19,100 17,646 -7,309 -1,307 0,653 37,419 -0,320 0,336 -0,656
-0,196 19,931 19,548 -3,888 -2,722 0,352 20,173 -0,400 0,336 -0,736
0,000 20,250 20,250 0,000 ∞ 0,000 0,000 -0,600 0,336 -0,936
0,196 19,931 19,548 3,888 2,722 0,352 20,173 -1,100 0,336 -1,436
0,393 19,100 17,646 7,309 1,307 0,653 37,419 -0,490 0,336 -0,826
0,589 18,030 14,991 10,017 0,810 0,890 50,983 0,000 0,336 -0,336
0,785 16,972 12,001 12,001 0,541 1,075 61,569 0,350 -0,336 0,686
0,982 16,082 8,934 13,371 0,362 1,224 70,112 0,700 -0,336 1,036

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 53 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

1,178 15,427 5,904 14,253 0,224 1,350 77,360 0,880 -0,336 1,216
1,374 15,032 2,933 14,743 0,108 1,464 83,853 0,940 -0,336 1,276
1,571 14,900 0,000 14,900 0,00 1,571 90,000 1,000 -0,336 1,336

Pour le 15eme étage où l‟on possède un décrochement d‟une dalle en porte à faux, les
coefficients Ce et Ci pour les angles de Pi/16 sont les suivants :

TABLEAU 26 : VALEURS DU COEFFICIENTS Ce –Ci POUR LE 15EME ETAGE

θ r X0 Y0 tgα α(rad) α(deg) Ce Ci Ce-Ci


-1,571 14,900 0,000 -14,900 0,000 1,571 90,000 -0,320 0,336 -0,656
-1,374 15,032 2,933 -14,743 -0,108 1,464 83,853 -0,320 0,336 -0,656
-1,178 15,427 5,904 -14,253 -0,224 1,350 77,360 -0,320 0,336 -0,656
-0,982 16,082 8,934 -13,371 -0,362 1,224 70,112 -0,320 0,336 -0,656
-0,785 16,972 12,001 -12,001 -0,541 1,075 61,569 -0,320 0,336 -0,656
-0,589 18,030 14,991 -10,017 -0,810 0,890 50,983 -0,320 0,336 -0,656
-0,393 19,100 17,646 -7,309 -1,307 0,653 37,419 -0,320 0,336 -0,656
-0,196 19,931 19,548 -3,888 -2,722 0,352 20,173 -0,400 0,336 -0,736
0,000 20,250 20,250 0,000 ∞ 0,000 0,000 -0,600 0,336 -0,936
0,196 19,931 19,548 3,888 2,722 0,352 20,173 -1,100 0,336 -1,436
0,393 19,100 17,646 7,309 1,307 0,653 37,419 -0,490 0,336 -0,826
0,589 18,030 14,991 10,017 0,810 0,890 50,983 0,000 0,336 -0,336
0,785 16,972 12,001 12,001 0,541 1,075 61,569 0,350 -0,336 0,686
0,982 16,082 8,934 13,371 0,362 1,224 70,112 0,700 -0,336 1,036
1,178 15,427 5,904 14,253 0,224 1,350 77,360 0,880 -0,336 1,216
1,374 - - - - - 23,000 -1,080 0,336 -1,416
1,571 - - - - - 67,000 0,600 -0,336 0,936
1,767 - - - - - 67,000 0,600 -0,336 0,936
1,963 - - - - - 67,000 0,600 -0,336 0,936

Enfin, on estime la charge linéaire normale et extrême répartie sur chaque plancher
d‟étage par la formule en multipliant les valeurs trouvée par Ce - Ci.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 54 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 27 : CHARGES NORMALES LINEAIRES REPARTIES SUR LES PLANCHERS DES ETAGES COURANTS (DaN/m)

θ -90 -78,75 -67,5 -56,25 -45 -33,75 -22,5 -11,25 0 11,25 22,5 33,75 45 56,25 67,5 78,75 90 101,3 112,5
Ce-Ci EC -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,736 -0,936 -1,436 -0,826 -0,336 0,686 1,036 1,216 1,276 1,336 - -
Ce-Ci 15e -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,736 -0,936 -1,436 -0,826 -0,336 0,686 1,036 1,216 -1,42 0,936 0,936 0,936
R+3 -134,1 -134,1 -134,1 -134,1 -134,1 -134,1 -134,1 -150,4 -191,3 -293,5 -168,8 -68,67 140,2 211,7 248,5 260,8 273,1 - -
R+4 -140,2 -140,2 -140,2 -140,2 -140,2 -140,2 -140,2 -157,3 -200,1 -307 -176,6 -71,82 146,6 221,5 259,9 272,8 285,6 - -
R+5 -145,9 -145,9 -145,9 -145,9 -145,9 -145,9 -145,9 -163,7 -208,1 -319,3 -183,7 -74,72 152,6 230,4 270,4 283,8 297,1 - -
R+6 -151,4 -151,4 -151,4 -151,4 -151,4 -151,4 -151,4 -169,8 -216 -331,4 -190,6 -77,54 158,3 239,1 280,6 294,5 308,3 - -
R+7 -156,2 -156,2 -156,2 -156,2 -156,2 -156,2 -156,2 -175,2 -222,8 -341,8 -196,6 -79,98 163,3 246,6 289,5 303,8 318 - -
R+8 -160,6 -160,6 -160,6 -160,6 -160,6 -160,6 -160,6 -180,2 -229,1 -351,5 -202,2 -82,24 167,9 253,6 297,6 312,3 327 - -
R+9 -166,1 -166,1 -166,1 -166,1 -166,1 -166,1 -166,1 -186,3 -237 -363,6 -209,1 -85,07 173,7 262,3 307,9 323,1 338,3 - -
R+10 -172,9 -172,9 -172,9 -172,9 -172,9 -172,9 -172,9 -194 -246,7 -378,5 -217,7 -88,56 180,8 273,1 320,5 336,3 352,1 - -
R+11 -179,7 -179,7 -179,7 -179,7 -179,7 -179,7 -179,7 -201,6 -256,3 -393,3 -226,2 -92,02 187,9 283,7 333 349,5 365,9 - -
R+12 -186,4 -186,4 -186,4 -186,4 -186,4 -186,4 -186,4 -209,1 -265,9 -407,9 -234,6 -95,45 194,9 294,3 345,4 362,5 379,5 - -
R+13 -192,9 -192,9 -192,9 -192,9 -192,9 -192,9 -192,9 -216,4 -275,2 -422,2 -242,9 -98,79 201,7 304,6 357,5 375,2 392,8 - -
R+14 -199,3 -199,3 -199,3 -199,3 -199,3 -199,3 -199,3 -223,6 -284,4 -436,4 -251 -102,1 208,5 314,8 369,5 387,7 406 - -
R+15 -260,1 -260,1 -260,1 -260,1 -260,1 -260,1 -260,1 -291,8 -371,1 -569,4 -327,5 -133,2 272 410,8 482,2 -561 371,1 371,1 371,1
TERRASSE -158,7 -158,7 -158,7 -158,7 -158,7 -158,7 -158,7 -178,1 -226,5 -347,5 -199,9 -81,3 166 250,7 294,2 -343 226,5 226,5 226,5

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 55 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 28 : CHARGES EXTREMES LINEAIRES REPARTIES SUR LES PLANCHERS EN FONCTION DE L'ANGLE Θ (DaN/m)

θ -90 -78,75 -67,5 -56,25 -45 -33,75 -22,5 -11,25 0 11,25 22,5 33,75 45 56,25 67,5 78,75 90 101,3 112,5
Ce-Ci EC -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,736 -0,936 -1,436 -0,826 -0,336 0,686 1,036 1,216 1,276 1,336 - -
Ce-Ci 15e -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,656 -0,736 -0,936 -1,436 -0,826 -0,336 0,686 1,036 1,216 -1,42 0,936 0,936 0,936
R+3 -229,9 -229,9 -229,9 -229,9 -229,9 -229,9 -229,9 -258 -328,1 -503,3 -289,5 -117,8 240,5 363,1 426,2 447,3 468,3 - -
R+4 -240,5 -240,5 -240,5 -240,5 -240,5 -240,5 -240,5 -269,8 -343,1 -526,4 -302,8 -123,2 251,5 379,8 445,8 467,8 489,8 - -
R+5 -250,2 -250,2 -250,2 -250,2 -250,2 -250,2 -250,2 -280,7 -357 -547,7 -315 -128,1 261,6 395,1 463,8 486,6 509,5 - -
R+6 -259,6 -259,6 -259,6 -259,6 -259,6 -259,6 -259,6 -291,3 -370,4 -568,3 -326,9 -133 271,5 410 481,2 505 528,7 - -
R+7 -267,8 -267,8 -267,8 -267,8 -267,8 -267,8 -267,8 -300,5 -382,1 -586,3 -337,2 -137,2 280,1 423 496,4 520,9 545,4 - -
R+8 -275,4 -275,4 -275,4 -275,4 -275,4 -275,4 -275,4 -309 -392,9 -602,8 -346,7 -141 288 434,9 510,5 535,6 560,8 - -
R+9 -284,8 -284,8 -284,8 -284,8 -284,8 -284,8 -284,8 -319,6 -406,4 -623,5 -358,7 -145,9 297,9 449,9 528 554,1 580,1 - -
R+10 -296,5 -296,5 -296,5 -296,5 -296,5 -296,5 -296,5 -332,7 -423,1 -649,1 -373,4 -151,9 310,1 468,3 549,7 576,8 603,9 - -
R+11 -308,1 -308,1 -308,1 -308,1 -308,1 -308,1 -308,1 -345,7 -439,6 -674,5 -388 -157,8 322,2 486,6 571,1 599,3 627,5 - -
R+12 -319,6 -319,6 -319,6 -319,6 -319,6 -319,6 -319,6 -358,6 -456 -699,6 -402,4 -163,7 334,2 504,7 592,4 621,6 650,9 - -
R+13 -330,8 -330,8 -330,8 -330,8 -330,8 -330,8 -330,8 -371,1 -472 -724,1 -416,5 -169,4 345,9 522,4 613,2 643,4 673,7 - -
R+14 -341,9 -341,9 -341,9 -341,9 -341,9 -341,9 -341,9 -383,6 -487,8 -748,3 -430,5 -175,1 357,5 539,9 633,7 665 696,2 - -
R+15 -446,1 -446,1 -446,1 -446,1 -446,1 -446,1 -446,1 -500,5 -636,5 -976,5 -561,7 -228,5 466,5 704,5 826,9 -963 636,5 636,5 636,5
TERRASSE -272,2 -272,2 -272,2 -272,2 -272,2 -272,2 -272,2 -305,4 -388,4 -595,9 -342,8 -139,4 284,7 429,9 504,6 -588 388,4 388,4 388,4

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 56 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Le graphe ci-dessus donne l‟allure de la variation de la charge linéaire sur le contour de la dalle en fonction de l‟angle  pour une direction
de séisme Y avec les zones de surpressions et de dépressions.

1
32 2
31 3
30 4
29 5
28 6
27 7
26 8

25 9

24 10
23 11
22 12
21 13
20 14
19 15
18 16
17

Figure 20 : L’allure de la répartition du coefficient Ce –Ci pour l’étage courant

Afin d‟obtenir la sollicitation globale sur la construction, le raisonnement par cette méthode s‟avère très logique, cependant les calculs restent
fastidieux. C‟est la raison pour laquelle la norme NV65 propose une méthode directe de calcul de ces sollicitations pour certains types
particuliers de construction, notamment les constructions à base polygonale régulière comme dans notre cas. La démarche de calcul ainsi que les
résultats obtenus sont exposés dans la partie suivante.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 57 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

VI. Les sollicitations globales réparties sur les étages :

L'action d'ensemble du vent soufflant dans une direction donnée sur une construction,
est la résultante géométrique R de toutes les actions P sur les différentes parois de la
construction, à l'exclusion des majorations apportées par les actions extérieures locales.

La direction de cette résultante diffère généralement de celle du vent. Pour certains


ensembles elle peut se décomposer :

o suivant la direction horizontale du vent en une composante T (traînée) produisant un


effet d'entraînement et de renversement ;
o suivant une verticale ascendante en une composante U (portance) produisant un effet
de soulèvement et éventuellement de renversement.

Dans ce qui suit on va calculer la composante T qui est prise en considération par
ROBOT dans les calculs, et ce pour pouvoir faire une comparaison entre les sollicitations
calculés manuellement et les sollicitions données par le logiciel.

On a : T = Ct St qr où :

o St est l'aire de la projection verticale de la construction (maître-couple) normale à la


direction du vent considérée ;
o qr est la valeur moyenne de la pression dynamique ;

Le tableau suivant donne les valeurs des pressions dynamiques multipliées par le
coefficient de trainée, pour les différentes directions X, Y et XY :

TABLEAU 29 : PRESSIONS DYNAMIQUES MULTIPLIEES PAR Ct

(KN/m2) (KN/m2)
Etages H(m) Direction Direction Direction Direction Direction Direction
Y X XY Y X XY
RDC 4,5 58,647 60,220 59,284 100,580 103,277 101,671
R+1 7,7 58,647 60,220 59,284 100,580 103,277 101,671
R+2 11,4 60,349 61,967 61,004 103,498 106,273 104,621
R+3 14,45 33,107 35,279 34,100 56,778 60,503 58,482
R+4 17,5 34,809 37,093 35,854 59,697 63,615 61,490
R+5 20,55 36,245 38,598 37,323 62,160 66,195 64,008

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 58 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

R+6 23,6 37,699 40,147 38,821 64,654 68,852 66,577


R+7 26,65 39,033 41,567 40,194 66,941 71,287 68,932
R+8 29,7 40,148 42,726 41,331 68,853 73,276 70,882
R+9 32,75 41,296 43,948 42,512 70,822 75,371 72,909
R+10 35,8 42,976 45,706 44,231 73,704 78,386 75,855
R+11 38,85 44,778 47,623 46,085 76,794 81,673 79,036
R+12 41,9 46,436 49,353 47,779 79,638 84,641 81,940
R+13 44,95 48,208 51,237 49,602 82,677 87,871 85,067
R+14 48 49,788 52,880 51,213 85,386 90,689 87,830
R+15 51,05 51,519 54,719 52,994 88,355 93,843 90,884
TERRASSE 55,68 53,179 56,444 54,686 91,202 96,802 93,787

La surface projetée St et la valeur du maitre couple qui est par définition la projection
orthogonale de la surface considérée ou de l'ensemble de la construction sur un plan normal à
la direction du vent. Le tableau suivant donne les valeurs de St pour chaque direction :

TABLEAU 30 : VALEURS DU MAITRE COUPLE POUR LES DIFFERENTS ETAGES

Dimension Surface projetée St (m²)


horizontale (m) (Maitre couple)
Hauteur
Etages d'étage(m) X Y X Y
RDC 4,5 46,85 54,81 210,825 246,645
R+1 3,2 46,85 54,81 149,92 175,392
R+2 3,7 46,85 54,81 173,345 202,797
R+3 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+4 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+5 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+6 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+7 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+8 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+9 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+10 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+11 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 59 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

R+12 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525


R+13 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+14 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
R+15 3,05 29,8 40,5 90,89 123,525
TERRASSE 4,63 29,8 40,5 137,974 187,515

Enfin l‟effort total T appliqué sur chaque étage est :

TABLEAU 31 : EFFORT TOTAL T APPLIQUE SUR CHAQUE ETAGE

T normale (KN) T extrême(KN)


Etages
X Y X Y
RDC 123,643 148,529 212,047 254,726
R+1 87,924 105,620 150,789 181,139
R+2 104,611 125,667 179,408 215,519
R+3 30,091 43,578 51,605 74,737
R+4 31,638 45,819 54,259 78,580
R+5 32,943 47,678 56,497 81,768
R+6 34,265 49,592 58,764 85,049
R+7 35,477 51,346 60,843 88,058
R+8 36,490 52,778 62,581 90,514
R+9 37,534 54,287 64,370 93,102
R+10 39,061 56,459 66,990 96,827
R+11 40,699 58,826 69,798 100,887
R+12 42,206 60,964 72,383 104,553
R+13 43,816 63,290 75,145 108,542
R+14 45,252 65,320 77,607 112,024
R+15 46,825 67,591 80,306 115,919
TERRASSE 73,373 105,841 125,835 181,517

Après avoir générer les charges du vent sur ROBOT en prenant l‟option „vent sur
cylindre‟ et en faisant entrer les paramètres adéquats, on trouve les sollicitations
suivantes pour un vent extrême selon Y :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 60 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 32 : VALEURS DES EFFORTS EXTREMES DU VENT GENERES PAR ROBOT

T par
ETG Type d (m) Ct0 γ Ct Kh δ St (m2) β ROBOT(KN)
RDC Prisme de 3 ou 4 cotés 69,37 1,3 0,9 1,17 0,87 0,735 312,16 1,22 358,64
1 Prisme de 3 ou 4 cotés 72,12 1,3 0,9 1,17 0,95 0,735 230,78 1,22 288,54
2 Prisme de 3 ou 4 cotés 72,12 1,3 0,9 1,17 1,03 0,735 266,84 1,22 361,76
3 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,09 0,735 128,74 1,22 82,372
4 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,14 0,735 128,74 1,22 86,608
5 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,20 0,735 128,74 1,22 90,465
6 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,24 0,735 128,74 1,22 94,183
7 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,29 0,735 128,74 1,22 97,038
8 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,33 0,735 128,74 1,21 99,901
9 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,37 0,735 128,74 1,21 102,51
10 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,40 0,735 128,74 1,21 105,05
11 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,44 0,762 128,74 1,20 107,27
12 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,47 0,762 128,74 1,20 109,4
13 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,50 0,762 128,74 1,19 115,51
14 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,53 0,762 128,74 1,19 117,4
15 Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,55 0,735 128,74 1,22 117,54
Terrasse Prismes de plus de 20 cotés 42,21 0,55 0,9 0,52 1,59 0,735 195,43 1,22 184,61

Remarques et comparaison :

Le tableau suivant résume les résultats obtenus par le calcul manuel et par le logiciel
ROBOT :
TABLEAU 33 : COMPARAISON ENTRE LES EFFORTS MANUEL ET DU LOGICIEL POUR LE CAS EXTREME

Etages T par ROBOT (KN) T manuel (KN)


RDC 358,64 254,72
1 288,54 181,13
2 361,76 215,51
3 82,372 74,73
4 86,608 78,58
5 90,465 81,76
6 94,183 85,04
7 97,038 88,05

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 61 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

8 99,901 90,51
9 102,51 93,10
10 105,05 96,82
11 107,27 100,88
12 109,4 104,55
13 115,51 108,54
14 117,4 112,02
15 117,54 115,91
Terrasse 184,61 181,51

On remarque que les valeurs sont très semblables avec un petit écart qui peut être du à :
 Le logiciel Robot ne prend pas la plus grande dimension horizontale
perpendiculairement à la direction du vent choisie, il fait les calculs en tenant compte de la
plus grande dimension absolue dans toutes les directions, ce qui fait que la valeur de ‟d‟ et la
surface du maitre couple changent.
 Le logiciel fait un calcul de la période propre du bâtiment par éléments finis, du coup
il obtient une valeur différente à celle qu‟on a trouvée par la formule approchée. Par la suite,
les valeurs du coefficient  qui dépend automatiquement de la période T change, ce qui
justifie encore cette petite différence.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 62 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 5 : Effet du Séisme


I. Généralités :

Le calcul sismique a pour objectif la détermination de la réponse (c‟est à dire les


sollicitations, les contraintes, les déplacements ainsi que les déformations) d‟un ouvrage à un
mouvement harmonique sollicitant ses fondations. Ce calcul qui relève du domaine de la
dynamique des structures, se révèle délicat du fait de l‟aspect aléatoire de l‟excitation qui rend
nécessaire une démarche fondée sur des considérations probabilistes.

Figure 21 : L’effondrement par le séisme du pont HACHIN au Japon en 1995

Ainsi la construction parasismique ne consiste pas uniquement en l'élaboration de


techniques de construction mais d'un ensemble de méthodes permettant aux bâtiments de
résister aux secousses des séismes.

I.1. Les normes de construction parasismique :

Les normes de construction parasismique sont un ensemble de règles de conception et


de construction à appliquer aux bâtiments pour qu'ils résistent le mieux possible à un séisme.

Lors d'un tremblement de terre, le sol ondule selon des mouvements verticaux et
latéraux. La construction parasismique a pour principal objectif de prévenir l'effondrement
des bâtiments. Les valeurs maximales du déplacement, de la vitesse et de l‟accélération sont
celles qui intéressent prioritairement le concepteur de l‟ouvrage. D‟où l‟introduction de la
notion du spectre de réponse. Ce spectre permet de définir, dans une zone sismique, une
sollicitation enveloppe pour le système.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 63 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 22 : Spectre de réponse normalisé

La réduction de l'effet des mouvements du sol sur le bâtiment peut être obtenue de
plusieurs manières :

 rendre le bâtiment assez « souple » pour que l'énergie des mouvements du sol ne le
brise pas sous sa propre inertie ;
 monter le bâtiment sur des amortisseurs qui vont absorber une partie de l'énergie du
mouvement du sol.
Une troisième technique est aussi employée depuis peu : il s'agit de mettre en place un
contrepoids au sommet du bâtiment, qui va se déplacer en réponse aux mouvements du sol de
sorte que le centre d'inertie du couple (bâtiment, contrepoids) ne bouge pas lorsque le sol
tremble.

I.2. Règlement parasismique marocain :

Le règlement parasismique marocain RPS2000 définit la méthode de l‟évaluation de


l‟action sismique sur les bâtiments à prendre en compte dans le calcul des structures et décrit
les critères de conception et les dispositions techniques à adopter pour permettre à ces
bâtiments de résister aux secousses sismiques.

II. Hypothèses de calcul :

II.1. Classification du bâtiment :

Puisque notre bâtiment est à usage d‟habitation, donc on est dans la classe II. D‟où, le
coefficient d‟importance ou de priorité I à prendre et de 1 (Tableau 3.1, p8 du RPS 2000).

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 64 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

II.2. Coefficient d’accélération :

Ce coefficient est définie comme étant le rapport entre l‟accélération maximale du sol et
l‟accélération de gravité g. Le coefficient d‟accélération A dépend de la zone dans laquelle se
trouve la structure. Le RPS2000 divise le Maroc en 3 zones de sismicité équivalente avec une
probabilité d‟apparition de 10% dans 50ans.

Notre projet se situe a Casablanca, ainsi et selon le zonage sismique du Maroc (Figure
5.2, p28 du RPS 2000), on est dans la zone II, et donc on a un coefficient d‟accélération de
0.08.

II.3. La ductilité :

La ductilité d‟un système structural traduit sa capacité de dissiper une grande partie de
l‟énergie sous des sollicitations sismiques, par des déformations inélastiques sans réduction
substantielle de sa résistance. La ductilité dépend des caractéristiques des matériaux de la
structure, des dimensions des éléments et des détails de construction.

Puisque notre bâtiment s‟inscrit dans la classe II, et puisqu‟on a un coefficient


d‟accélération de 0.08, alors on un niveau 1 de ductilité ND1 (Tableau 3.2, p10 du RPS 2000)
représentant les structures peu ductiles Ce niveau de ductilité correspond aux structures dont
la réponse sismique doit évoluer essentiellement dans le domaine élastique et pour lesquelles
le règlement n‟exige pas de prescriptions spéciales.

II.4. Facteur de comportement :

Le facteur de comportement, ou coefficient de ductilité K, caractérise la capacité de


dissipation de l‟énergie vibratoire de la structure qui lui est transmise par les secousses
sismiques. Ce coefficient est donné en fonction du type du système de contreventement et du
niveau de ductilité choisi (Tableau 3.3, p10 du RPS 2000).

II.5. L’amortissement :

L‟amortissement représente les frottements internes développés dans la structure en


mouvement. Il est défini par un coefficient  représentant un pourcentage e d‟un
amortissement critique. Dans notre cas, le bâtiment qu‟on a étudié est une structures en béton
armé avec murs extérieurs lourds et cloisons, donc =5% (Tableau 3.4, p11 du RPS 2000).

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 65 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

II.6. Propriétés des matériaux structuraux :

Pour le béton, on a pris une résistance à la compression σ28 de 30Mpa, supérieure au


seuil donné par le RPS200 qui est de 22 Mpa. Quand à l‟acier, on a adopté des armatures pour
béton armé à haute adhérence avec une valeur supérieure de la limite d‟élasticité fe de 500
MPa. Enfin ; on à adopter un coefficient de sécurité γs = 1.15.

II.7. Facteur d’amplification :

Le facteur d‟amplification qualifie le comportement de la structure en fonction de sa


période de vibration. Ce facteur est donné par le spectre de réponse du bâtiment en fonction
du site et de la période fondamental T du bâtiment. (Figure 5.3, p28 bis du RPS 2000)

Pour notre cas, ce facteur a été calculé automatiquement par le logiciel ROBOT et a été
introduit automatiquement dans le calcul dynamique

II.8. Coefficient de masse partiale :

La combinaison fondamentale des actions à considérer pour le calcul des sollicitations


et la vérification des états limite, fait intervenir la charge d‟exploitation avec un coefficient ψ.
Ce dernier est égal à 0.2 pour notre immeuble (Tableau 6.1, p31 du RPS 2000)

II.9. Tableau récapitulatif :

Le tableau suivant résume les différents paramètres sismiques qu‟on a pris pour le
calcul de notre structure :

TABLEAU 34 : PARAMETRES SISMIQUES DE NOTRE STRUCTURE

Classe du bâtiment Classe II


Coefficient de priorité I I=1
Coefficient d‟accélération A A=0,08
Niveau de ductilité ND1
Coefficient de comportement 1,4
Amortissement 5%
Zonage Zone 2
Coefficient du site S S=1
Coefficient de masse partiale 0,2

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 66 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III. Vérification de la régularité :

En ce qui concerne la régularité de notre bâtiment, on a fait les vérifications selon le


RPS 2000 partie 4.3.1.1 (voire annexe).les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

TABLEAU 35 : VERIFICATION DES CRITERES DE REGULARITE

Type de vérification résultats


1. Forme de la structure Non vérifié
FORME EN

2. Les parties saillantes Vérifié


PLAN

3. Distance entre le centre de masse et


Non vérifié
le centre de rigidité
4. L‟élancement Vérifié
a. La distribution de la rigidité et de la
Non vérifié
masse
ELEVATION
FORME EN

b. rétrécissement graduel en élévation Non vérifié


c. d‟un élargissement graduel sur la
Vérifié
hauteur
d. Pour les bâtiments dont la hauteur
-
totale ne dépasse pas 12 m

IV. Etude des variantes de contreventement :


IV.1. Introduction :

L‟un des premiers soucis de l‟ingénieur structure lors de la phase étude d‟un projet de
bâtiment est la conception. Le choix du système de contreventement tout en respectant les
règles architecturales demeure une tache aussi difficile que primordiale. Dans notre cas, le
choix d‟un système de contreventement par voile est judicieux vu que plusieurs études ont
révélé son efficacité par rapport au système portique pour les structures à plusieurs étages.

La particularité de notre bâtiment par rapport au projet ordinaire, c‟est qu‟on dispose de
suffisamment de voiles de contreventement dans les deux directions X et Y ainsi que d‟un
noyau central, reste à faire le bon choix des voiles qui vont participer à la transmission des
efforts horizontaux.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 67 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Il est important de noter que pour une structure bien conçue vis-à-vis du séisme, les 2
premiers modes qui sont les plus prépondérants doivent être des modes de flexion, c‟est-à-dire
que la masse participante selon l‟une des deux directions doit être grande par rapport à l‟autre
(plus que 50% dans le premier mode pour une direction et le même pourcentage pour l‟autre
dans le 2eme mode est la preuve d‟une très bonne conception). De plus, généralement le 3ème
mode est un mode de torsion qui présente un certain couplage des deux directions mais avec
une participation modale très faible.

Les variantes qu‟on va étudier explicite les résultats de l‟analyse modale donnés pour
chaque choix de système en justifiant l‟efficacité d‟une variante par rapport à d‟autres.

IV.2. Variante 1 :

Cette variante fait participer tous


les voiles existants dans le
contreventement de la structure, les
résultats de l‟analyse modale pour les 3
premiers modes sont les suivants :

Figure 23 : Model V1

TABLEAU 36 : RESULTATS DE L’ANALYSE MODALE DU MODEL V1

Masses Cumulées Masses Cumulées Masse Modale Masse Modale


Mode Période [s] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 1,48 7,26 5,62 7,26 5,62
2 1,22 50,42 11,38 43,16 5,77
3 1,11 52,6 52,34 2,18 40,96

Remarque :
On constate d‟après les résultats obtenus que les 1 er mode est un mode de torsion pure
et les 2 autres modes sont des modes de flexion. La présence de ce mode de torsion comme
étant un mode prépondérant avec la plus grande période prouve que notre structure est plus
souple à la torsion qu‟à la translation.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 68 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Pour pouvoir comprendre l‟origine de cette torsion prépondérante, on va étudier une


autre variante ou l‟on va négliger le noyau central dans le contreventement de la structure.

IV.3. Variante 2 :

Les voiles qui participent


au contreventement sont ceux en
gras, le noyau central étant
négligé à l‟aide de l‟option
„négliger dans la transmission
des effort horizontaux‟ qui
existe dans le logiciel CBS Pro.
Les résultats obtenus sont les
Figure 24 : Model V2
suivants :

TABLEAU 37 : RESULTATS DE L’ANALYSE MODALE DU MODEL V2

Masses Cumulées Masses Cumulées Masse Modale Masse Modale


Mode Période [s] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 2,16 58,55 0,01 58,55 0,01
2 2,03 58,6 4,39 0,06 4,39
3 2,01 58,6 56,92 0 52,53

Remarque :

La différence par rapport à la première variante réside dans le faite que le mode de
torsion est classé deuxième dans le tableau de l‟analyse modale, alors que le mode de
translation selon X est le plus prépondérant. Ces résultats prouvent que l‟effet de la torsion a
diminué puisque la structure devient plus souple à la translation selon X, cependant cet effet
n‟est pas à négliger vu qu‟il persiste encore et plus dominant que le mode de translation
suivant Y.

La 1 ère conclusion qu‟on peut faire est que la participation du noyau central dans le
contreventement de la structure engendre une torsion pure prépondérante.

Le noyau d‟un IGH (composé essentiellement de cages d‟ascenseurs) est l‟élément qui
résiste mieux aux efforts horizontaux et ceux de l‟inertie. Ce noyau contient une multitude de

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 69 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

voiles connectés formant des sections ouvertes, qu‟on peut fermer éventuellement avec des
poutres ou bien avec la dalle. Ce qui engendre un moment d‟inertie inévitablement grand.
C‟est pour cette raison que le noyau peut à lui seul supporter toutes les charges latérales.

Cependant, dans le cas de la torsion, le noyau


joue un rôle très important. En effets, la présence
des ouvertures dans le noyau engendre une rotation
importante en haut du noyau tandis que les
fondations restent à leurs places, causant la torsion
du bâtiment. En plus, puisque les voiles qui
constituent le noyau sont très proches l‟un de
l‟autre et très rapprochés du centre de masse, alors
leur résistance à la torsion est faible, favorisant
ainsi la déformation du bâtiment.

Afin de remédier à ce problème, il faut Figure 25 : Torsion du noyau central


consolider proprement le noyau et ce selon les
règles de l‟art. Dans notre cas, on a plusieurs voiles autres que le noyau qui peuvent assurer
seuls le contreventement. Donc dans la suite on va négliger le noyau dans le contreventement

IV.4. Variante 3 et 4 :

Figure 26 : Model V3 et V4

Dans les deux variantes 3 et 4, on a négligé la participation de certains voiles selon la


direction Y dans le contreventement de la structure. Les résultats obtenus pour les deux cas
sont presque similaires :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 70 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 38 : RESULTATS DE L’ANALYSE MODALE DU MODEL V3

Période Masses Cumulées Masses Cumulées Masse Modale Masse Modale


Mode [sec] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 3,01 0 51,83 0 51,83
2 2,38 0 51,85 0 0,01
3 2,19 58,7 51,85 58,7 0
TABLEAU 39 : RESULTATS DE L’ANALYSE MODALE DU MODEL V4

Masses Cumulées Masses Cumulées Masse Modale Masse Modale


Mode Période [sec] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 2,99 0 50,72 0 50,72
2 2,37 0,02 50,73 0,02 0,01
3 2,18 58,58 50,73 58,56 0

Remarque :

On constate que le mode de translation suivant Y devient le plus prépondérant,


contrairement aux variantes précédentes. Cette remarque est justifiée vu qu‟on a négligé un
bon nombre de voiles dans la direction Y ce qui rend la structure souple dans cette direction.

Or, la torsion persiste toujours dans le 2eme mode ce qui prouve que le couplage des
deux directions est le résultat d‟une autre anomalie qu‟on n‟a pas encore détectée.

IV.5. Variante finale :

D‟après les variantes


précédentes, on a constaté que les
voiles disposés selon Y ne sont pas à
l‟origine de la torsion obtenue, donc
on a choisit de négliger les voiles
périphérique incliné même s‟ils sont
éloigné du centre de masse de la
structure chose qui augmente leurs
bras de levier et donc leur résistance
Figure 27 : Model finale
à la torsion. Or, leur disposition en
forme incliné peut être la cause d‟un couplage entre les deux directions X et Y, les résultats de
l‟analyse modale obtenue confirme cette hypothèse :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 71 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 40 : RESULTATS DE L’ANALYSE MODALE DU MODEL FINAL

Période Masses Cumulées Masses Cumulées Masse Modale Masse Modale


Mode [sec] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 2,33 60,95 0 60,95 0
2 2,18 60,95 57,66 0 57,66
3 2,12 61 59,93 0,05 2,27

Remarque :

Les modes obtenus respectent bien les règles d‟une bonne conception et notre structure
devient plus souple à la translation dans les deux sens qu‟à la torsion. Donc effectivement, les
voiles inclinés étaient à l‟origine de la torsion pure. Cependant, on constate qu‟on dispose de
plus de voiles selon la direction Y par rapport à X, ceci est du au fait que l‟inertie dans le sens
Y est faible.

IV.6. Conclusion finale :

A travers cette étude comparative entre les différentes variantes précitées, on peut tirer
les conclusions suivantes :

 La présence d‟un noyau central constitué de voiles rapprochés et présentant des


ouvertures favorise l‟apparition d‟une torsion pure prépondérante s‟il est utilisé tout seule
dans le système de contreventement sans disposé des voiles périphériques qui peuvent
absorber cette torsion engendrée (système Tube in Tube) (Voir livre „Tall building structures
Analysis and design’). Dans le cas ou le noyau est utilisé tout seul dans le contreventement de
la structure, il faut procéder à un renforcement spécial de celui-ci. Dans notre cas, puisque le
noyau central présente des ouvertures et vu la présence de deux cavités de dimensions
importantes à sa proximité, on peut le négliger dans le contreventement de la tour qui sera
assurer par les autres voiles.
 Pour assurer un bon contreventement de la structure, il faut traiter les deux directions
principales indépendamment. En effet, les voiles doivent être disposés parallèlement à la
direction contreventée parce que la présence de voiles inclinés engendre un couplage et donc
un effet de torsion prépondérant.
 Le choix d‟un nombre de voiles plus grands pour contreventer la structure selon Y que
selon X est justifié, vu que le bâtiment présente une inertie plus faible selon Y et donc il se
trouve plus sollicité vis-à-vis du séisme dans cette direction.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 72 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

 Lors de notre recherche, on a trouvé qu‟il peut exister d‟autre facteur engendrant des
effets indésirables comme la torsion, comme l‟effet diaphragme (la rigidité de la dalle), aussi
la forme elliptique du bâtiment peut être la source de certains problèmes.

IV.7. Résultats de l’analyse modale (version finale) :

Le tableau de l‟analyse modale donne les résultats suivants :


TABLEAU 41 : RESULTATS DE L’ANALYSE MODALE DU MODEL FINAL

Fréquence Masses Cumulées Masses Cumulées Masse Modale Masse Modale


Mode [Hz] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 0,43 60,95 0 60,95 0
2 0,46 60,95 57,66 0 57,66
3 0,47 61 59,93 0,05 2,27
4 1,32 61,01 60 0,01 0,07
5 1,88 61,01 83,56 0 23,56
6 2,05 84,27 83,56 23,26 0
7 2,91 84,28 83,57 0,01 0,02
8 3,08 84,28 83,62 0 0,05
9 4,01 84,28 89,59 0 5,97
10 4,05 84,29 89,61 0 0,02
11 4,07 84,29 89,61 0,01 0,01
12 4,28 84,29 89,75 0 0,13
13 4,29 84,29 89,92 0 0,18
14 4,33 84,29 90,2 0 0,27
15 4,47 84,3 90,2 0 0
16 4,48 84,3 90,2 0 0
17 4,58 84,31 90,21 0,01 0,01
18 4,63 87,84 90,21 3,53 0
19 4,65 90,29 90,21 2,45 0

On constate d‟après ce tableau des résultats qu‟on atteint la somme de 90% au 14eme
mode pour la direction Y et à une fréquence de 4,29Hz et au 19eme mode à la fréquence
4,65Hz pour la direction X. Les deux premiers modes sont des modes de translation selon Y

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 73 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

et X et le 3eme mode est un mode de torsion. Ces résultats prouvent qu‟on a réussie une
bonne conception de la structure.

Les figures suivantes montrent la déformée de la structure selon les 3 premiers modes :

Figure 28 : Les deux premiers modes de flexion.

Figure 29 : Le mode 3 de torsion

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 74 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 6 : Comparaisons et
vérifications
I. Comparaison entre le vent et le séisme :

Afin de pouvoir déterminer la quelles des deux sollicitations horizontales : vent ou


séisme est la plus prépondérante, on a choisit de comparer les efforts réduits : les moments et
les efforts tranchants à la base du bâtiment selon les combinaisons les plus défavorables.

 Combinaison séisme : la plus défavorable entre G+0,2Q+Sx+0,3Sy et


G+0,2Q+0,3Sx+ Sy
 Combinaison vent : G+1,8V

Le tableau suivant résume les résultats obtenus :

TABLEAU 42 : COMPARAISON ENTRE LES SOLLICITATIONS DUES AU VENT ET AU SEISME

Vent Séisme
Voiles Mz (KN.m) Ty (KN) Mz (KN.m) Ty (KN)
1 241,38 237,37 754,49 429,55
2 309,99 230,85 735,89 382,32
3 309,41 235,25 661,2 354,57
4 223,99 139,09 453,83 211,54
5 131,95 210,42 449,98 371,9
6 -71,68 117,72 185,04 159,29
7 251,51 -10,21 773,03 177,7
8 350,88 21,41 779,02 156,78
9 351,66 2,57 703,75 105,24
10 250,09 -20,06 481,27 43,88
11 2234,11 -35,4 11944,23 1126,06
12 1903,2 -235,21 12657,43 1059,31
13 4086,97 -190,39 15212,23 2929,16
14 4578,47 125,53 15519,95 2994,38
15 2603,06 394,48 40434,52 2229,87

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 75 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

16 15416,79 155,98 29572,71 1009,58


17 1012,84 503,77 1772,41 1160,54
18 719,74 167,06 1542,29 1087,55

Les valeurs des sollicitations obtenues par le calcul sismique dépassent celles calculées
sous l‟effet du vent, donc l‟action du séisme est la plus déterminante, ce qui justifie le fait
qu‟on va la considérer uniquement pour la réalisation du plan d‟exécution.

II. Vérification des déformations :

Le but est de vérifier que la structure évolue dans le domaine de ses propriétés qui est
pris en compte dans le calcul et contenir les dommages structuraux dans des limites
acceptables (RPS 2000)

II.1. Déplacement latéraux inter-étages :

Selon l‟article 8.4.b du RPS 2000, Les déplacements latéraux inter-étages ∆el évalués à
partir des actions de calcul doivent être limités à :

K . ∆el ≤ 0.010 h pour les bâtiments de classe II, avec :

 h étant la hauteur de l‟étage.


 K : coefficient du comportement

TABLEAU 43 : DEPLACEMENTS INTER-ETAGES

Déplacement latéral ∆el


Déplacement du au séisme (cm)
limite Sismique Direction Sismique Direction
masses X masses Y
dx dy dx dy

Etages H(m) ∆el lim (cm) Δelx(cm) Δely(cm)


Ssol 4,75 3,393 0,539 0,412
RDC 4,5 3,214 0,894 0,632
R+1 3,2 2,286 0,671 0,632

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 76 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

R+2 3,7 2,643 0,806 0,632


R+3 3,05 2,179 0,721 0,632
R+4 3,05 2,179 0,806 0,632
R+5 3,05 2,179 0,806 0,671
R+6 3,05 2,179 0,860 0,671
R+7 3,05 2,179 0,943 0,762
R+8 3,05 2,179 0,943 0,806
R+9 3,05 2,179 0,943 0,806
R+10 3,05 2,179 0,943 0,806
R+11 3,05 2,179 0,943 0,860
R+12 3,05 2,179 1,000 0,860
R+13 3,05 2,179 1,082 0,860
R+14 3,05 2,179 1,082 0,922
R+15 3,05 2,179 1,082 0,990
Terrasse 4,63 3,307 0,949 0,762

D‟après le tableau ci-dessus, on trouve que les déplacements inter-étages vérifient la


condition préconisée dans le RPS2000.

II.2. Le déplacement latéral total du bâtiment :

Le déplacement latéral total du bâtiment ∆g doit être limité à ∆g limite = 0.004.H


Avec H étant la hauteur totale de la structure.
Pour notre cas, on a H= 55,68m
Soit ∆g limite = 0,004 × 55,68= 22,27 cm .
Le tableau suivant résume les déplacements latéraux totaux Ux et Uy suivant les deux
sens sismiques X et Y :
TABLEAU 44 : DEPLACEMENT LATERAL AU SOMMET DU BATIMENT

Direction Déplacement latéral Déplacement latéral


Déplacement
sismique maximal (cm) total limite (cm)
Ux 9,9
X
Uy 0,6
22,27
Ux 0,7
Y
Uy 8,9

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 77 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Le déplacement latéral maximal du bâtiment selon les deux directions X et Y est


largement inférieur aux limites imposées par le RPS2000.

III. Vérification de la stabilité :

III.1. Stabilité au glissement :

Lorsque les constructions sont en pente, il doit être vérifié, par toute méthode
scientifique confirmée par l‟expérience, que le massif défini par la surface de glissement la
plus critique reste stable. Le bâtiment doit être dimensionné pour résister à une poussée de
glissement au moins 1.5 fois supérieure aux charges agissant sur le bâtiment.
D‟après le rapport géotechnique, le rocher à un niveau presque constant avec un léger
pendage vers la mer, donc on n‟est pas amené à effectuer cette vérification.

III.2. Stabilité au renversement :

La structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de renversement dû aux
combinaisons des actions de calcul. Un ancrage est exigé si l‟effet des charges de calcul
tendant à provoquer ce phénomène est supérieur à l‟effet de stabilisation
A) La stabilité est considérée satisfaite si :

B) l‟effet du second ordre est à prendre en compte dans le calcul pour :

C) La stabilité est considérée non satisfaite si :

Avec :
: Indice de stabilité
W : poids au-dessus de l‟étage considéré
V : action sismique au niveau considéré
h : hauteur de l‟étage
: Déplacement relatif
K : coefficient de comportement
Dans notre cas, et vu que notre structure est irrégulière, donc on ne peut pas évaluer
l‟action sismique par la méthode statique simplifiée. Cependant, on a pu évaluer l‟action
sismique V à l‟aide des résultats donnés par ROBOT en sommant les forces pseudo statiques

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 78 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

appliquées aux nœuds de la structure situés au dessus du niveau considéré suivant la


combinaison de NEWMARK selon les deux directions du séisme considérées.
Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau suivant :

TABLEAU 45 : CALCUL DE L’INDICE DE RENVERSEMENT

Sens X Sens Y
Etage h(m) W(Kg) Vx(KN) Δel (cm) θx Vy(KN) Δel (cm) θy
Ssol 4,75 3417403,80 10926,88 0,539 0,0035 11252,59 0,412 0,0026
RDC 4,5 1870651,33 10253,00 0,894 0,0036 10134,37 0,632 0,0026
R+1 3,2 2253646,80 9241,16 0,671 0,0051 10309,12 0,632 0,0043
R+2 3,7 2252778,30 8365,11 0,806 0,0059 9512,49 0,632 0,0040
R+3 3,05 793638,02 7262,65 0,721 0,0026 8544,01 0,632 0,0019
R+4 3,05 793638,02 6753,11 0,806 0,0031 7553,03 0,632 0,0022
R+5 3,05 793638,02 6275,20 0,806 0,0033 6877,42 0,671 0,0025
R+6 3,05 793638,02 5911,19 0,860 0,0038 6381,69 0,671 0,0027
R+7 3,05 793638,02 5632,38 0,943 0,0044 6012,52 0,762 0,0033
R+8 3,05 793638,02 5427,42 0,943 0,0045 5736,05 0,806 0,0037
R+9 3,05 793638,02 5272,02 0,943 0,0047 5521,45 0,806 0,0038
R+10 3,05 793638,02 5121,37 0,943 0,0048 5322,97 0,806 0,0039
R+11 3,05 793638,02 4910,40 0,943 0,0050 5075,41 0,860 0,0044
R+12 3,05 793638,02 4563,00 1,000 0,0057 4702,25 0,860 0,0048
R+13 3,05 793638,02 4006,85 1,082 0,0070 4128,06 0,860 0,0054
R+14 3,05 793638,02 3183,86 1,082 0,0088 3297,95 0,922 0,0073
R+15 3,05 768217,84 2160,69 1,082 0,0126 2206,52 0,990 0,0113
Terrasse 4,63 329023,26 614,65 0,949 0,0110 627,58 0,762 0,0086

Le tableau montre clairement que le coefficient  est inférieur à 0,10 pour tous les
étages, donc la stabilité au renversement est vérifiée et il n‟existe pas d‟effet de second ordre.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 79 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 7 : Dimensionnement des


éléments de la structure
Dans cette partie, on va traiter le dimensionnement de quelques éléments de structure, à
savoir : une dalle de l‟étage courant, le port-à-faux du terrasse et une bande de la dalle en
précontrainte post tension. Le ferraillage des poteaux, des semelles isolées et filante, d‟un
voile du sous sol et du radier est traité dans le partie annexe.

I. Calcul de la dalle : variante plancher dalle

I.1. Méthode de calcul :

La méthode de calcul
des plancher dalles est
détaillée dans l‟annexe E4 de
la norme BAEL 91 révisé 99.
Cette méthode est basée sur
une division de la dalle en des
bandes sur appuis et des
bandes intermédiaires,
comme on le voit dans la
figure.
Figure 30 : Division de la dalle en bandes de calcul

Pour l'étude de la flexion dans le sens des portées lx, chaque panneau est décomposé en une
bande centrale et deux demi-bandes sur appuis. Ensuite, le moment est calculé en travée et en
appui on appliquant les coefficients suivants :
TABLEAU 46 : COEFFICIENT DE REPARTITION DES MOMENTS

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 80 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Avec : (Mu) et (M‟u) représentent respectivement les valeurs positifs et négatifs sollicitant une
travée quelconque d'un portique intermédiaire
(M1u) et (M‟1u) représentent respectivement les valeurs absolues maximales des moments
positifs et négatifs sollicitant un portique de rive.
Afin d‟appliquer cette méthode, les hypothèses suivantes doivent être satisfaites :

Figure 31 : Conditions d’application de la norme

I.2. Application de la méthode à une bande de calcul :

Puisqu‟on a une symétrie selon les deux


directions X et Y, on va traiter que la moitié de
la bande montrée dans la figure.

On approche les têtes des voiles disposés


par des appuis ponctuels afin de s‟approcher de
la disposition régulière des mailles, ce qui
permettra d‟appliquer la norme en vigueur. Le
schéma suivant montre l‟allure de
Figure 32 : La bande de calcule considérée
répartition des moments dans la bande de
calcul. Or, on trouve que la
condition : (l'ya et l'yt) ≤ ly /4
n‟est pas vérifiée dans notre cas.

Donc, la méthode n‟est pas


applicable pour notre cas. C‟est
pourquoi on sera amené à utiliser
Figure 33 :L’allure de répartition des moments dans la bande de calcul
les résultats issus du logiciel de
calcul par la méthode des éléments finis.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 81 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

I.3. Résultats RSA :

Les cartographies des moments donnés par ROBOT dans les directions X et Y sont les
suivants :
TABLEAU 47 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DANS LES CAS ACC+ ET ACC- SELON LES DIRECTIONS X ET Y

ACC+ ACC-
Mxx
Myy

I.4. Ferraillage de la dalle :

On prend comme exemple de dalle le


plancher haut du 3 eme étage, Dans la suite, on
va répartir la dalle en 6 zones pour pouvoir
effectuer les calculs de ferraillage.

Le calcul se fera pour une section type de


hauteur h= 0,25cm et une largeur égale à l‟unité.
L‟enrobage minimum exigé par la norme de
résistance au feu est de 2,5cm pour les dalles.
Donc la hauteur utile d = 0,25-0,025- Figure 34 : Le découpage de la dalle en zone de calcul

0,01=0,223m.Les hypothèses de calcul sont les suivantes : Fe= 500MPa, fc28=30MPa, soit
σbc =0,85*fc28 /b =17MPa et σst =fe/s= 434,78 MPa. Selon le cours « Calculs des ossatures »

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 82 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

de M. GUISSI, l‟espacement ne doit pas dépasser 33cm et le taux minimal des armatures dans
chaque direction est de 0.0006 (cas des barres HA avec fe=500MPa), soit une section de
1.5cm2/m :5T8/ e25.On étudiera le ferraillage dans le sens X et Y (l‟analyse des sollicitations
dans le sens Y est similaire a celle du sens X)

1. Ferraillage de la zone 1 :

a) Cartographie :
TABLEAU 48 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE1

Sens- ACC+
X

ACC-

Sens- ACC+
Y

ACC-

Dans le cas du porte à faux, et comme on l‟a déjà montré avant pour la bande de calcul,
quand on a des conditions non vérifiées, on trouve que l‟allure globale des moments est la
même avec une différence dans les valeurs. C‟est pour cette raison qu‟on va utiliser les
résultats donnés par ROBOT pour faire le calcul du ferraillage.

b) Ferraillage :
TABLEAU 49 : FERRAILLAGE DE LA ZONE1 DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu (MN) µ ≤ 0,375 α z(m) Ast (cm2) Barres


Sens X Dans le sens X, on va prolonger les armatures qu‟on
va trouver dans la bande de calcul (zone 3).
Sens Y 0,27 0,319 0,499 0,179 34,79 7T25 e14

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 83 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

2. Ferraillage de la zone 2 :
a) Cartographie :
TABLEAU 50 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE2

ACC+ ACC-
Sens-X

Sens-Y

b) Ferraillage :
TABLEAU 51 : FERRAILLAGE DE LA ZONE2 DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu (MN) µ ≤ 0,375 α z(m) Ast (cm2) Barres/m


Sens X 0,03 0,035 0,045 0,219 3,15 7T8 e14
On prolonge les armatures supérieurs des zones 3 et 5 jusqu‟aux parties
de la zone 2 ou il existe un moment positif.
Sens Y 0,05 0,059 0,076 0,216 5,32 7T10 e14
Idem sens X.
3. Ferraillage de la zone 3 :

a) Cartographie :
TABLEAU 52 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE3

ACC+ ACC-
Sens-
X

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 84 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Sens-
Y

b) Ferraillage :
TABLEAU 53 : FERRAILLAGE DE LA ZONE3 DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu µ≤ Ast
Sens  z(m) Barres/m
(MN) 0,375 (cm2)
app 1 : 0,34 0,402 0,697 0,161 48,63 10T25 e10
Bande trav 1: 0,06 0,071 0,092 0,215 6,43 6T12 e17
supérieure app 2 : 0,16 0,189 0,26 0,199 18,46 6T20 e17
trav 2: 0,02 0,024 0,030 0,220 2,09 5T8 e25
Sens X

app 1 : 0,07 0,083 0,108 0,213 7,55 7T12 e14


Bande trav 1: 0,05 0,059 0,076 0,216 5,32 7T10 e14
intermédiaire app 2 : 0,05 0,059 0,076 0,216 5,32 7T10 e14
trav 2: 0,01 0,012 0,01 0,222 1,04 5T8 e25
app 1 : 0,18 0,213 0,303 0,196 21,12 7T20 e14
Bande trav 1: 0,03 0,035 0,045 0,219 3,15 5T8 e25
inferieure app 2 : 0,15 0,177 0,246 0,201 17,16 6T20 e17
trav 2: 0,02 0,024 0,030 0,220 2,09 5T8 e25
app 1 : 0,22 0,237 0,34 0,192 23,90 8T20 e14
Bande trav 1: 0,02 0,024 0,03 0,220 2,09 5T8 e25
supérieure app 2 : 0,10 0,106 0,14 0,210 9,84 7T14 e17
trav 2: 0,02 0,024 0,03 0,220 2,09 5T8 e25
Sens Y

app 1 : 0,01 0,012 0,01 0,222 1,04 5T8 e25


trav 1: 0,03 0,035 0,045 0,219 3,15 5T8 e25
Bande
app 2 : 0,01 0,012 0,01 0,222 1,04 5T8 e25
intermédiaire
trav 2: 0,03 0,035 0,045 0,219 3,15 5T8 e25
app 1 : 0,19 0,225 0,323 0,194 22,50 8T20 e12
Bande trav 1: 0,02 0,000 0,00 0,223 0,00 5T8 e25
inferieure app 2 : 0,15 0,177 0,246 0,201 17,16 6T20 e17
trav 2: 0,02 0,024 0,03 0,220 2,09 5T8 e25

La dalle étudiée présente une double symétrie selon X et Y, de ce faite les bandes déjà
calculées seront généralisée aux parties symétriques. Donc, il reste à calculer les dalles en
porte à faux et la dalle à l‟intérieur du noyau central.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 85 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

4. Ferraillage de la zone 4 :

a) Cartographie :
TABLEAU 54 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE4

Sens-X Sens-Y
ACC+ ACC- ACC+ ACC-

b) Ferraillage :
TABLEAU 55 : FERRAILLAGE DE LA ZONE4 DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu µ≤ α z(m) Ast Barres /m


(MN) 0,375 (cm2)
Sens X bande centrale 0,03 0,035 0,045 0,219 3,15 5T8 e25
Bande d‟extrémité 0,14 0,166 0,228 0,203 15,89 6T10 e20
Sens Y Bande centrale 0,21 0,248 0,363 0,191 25,34 8T16 e14
Bande d‟extrémité 0,07 0,083 0,108 0,213 7,55 7T12 e14
5. Ferraillage de la zone 5 :

a) Cartographie :
TABLEAU 56 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE5

Sens-X Sens-Y
ACC+ ACC- ACC+ ACC-

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 86 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

b) Ferraillage :
TABLEAU 57 : FERRAILLAGE DE LA ZONE5 DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu (MN) µ ≤ 0,375  z(m) Ast (cm2) Barres/m


Sens X 0,19 0,225 0,323 0,194 22,50 8T20 e12
Sens Y 0,19 0,225 0,323 0,194 22,50 8T20 e12

6. Ferraillage de la zone 6 :

a) Cartographie :
TABLEAU 58 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS DE LA ZONE6

ACC+ ACC-
Sens-
X

Sens-
Y

b) Ferraillage :

Dans le sens X, la cartographie de la dalle noyau central relative aux moments selon X
donnée par ROBOT a une allure uniforme de moment. Dont on va la ferrailler avec les
moments sur travée et sur appuis.
Dans le sens Y, les moments ont une répartition presque uniforme sur la dalle(les
moments négatifs sont très faibles.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 87 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 59 : FERRAILLAGE DE LA ZONE2 DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu µ≤ Ast Barres/m
(MN) 0,375  z(m) (cm2)
Sens X Sur appui 1 : 0,15 0,177 0,246 0,201 17,16 6T20 e17
Sur travée : 0,03 0,035 0,045 0,219 3,15 5T8/ e25
Sur appuis 2 : 0,14 0,166 0,228 0,203 15,89 6T20 e17
Sens Y 0,02 0,024 0,03 0,220 2,09 5T8/ e25

Vérification effort tranchant :

Les règles du BAEL admettent


qu‟aucune armature d‟efforts tranchants
n‟est requise si les conditions suivantes
sont remplies :

 La pièce concernée est


bétonnée sans reprise sur toute son
épaisseur.
 La contrainte tangente u

est au plus égale à 0,05 fc28.


Figure 35 : Cartographie de l’effort tranchant dans la dalle
La cartographie de l‟effort
tranchant donné par le logiciel est la suivante :

Pour notre cas, on a u max = 1,17 MPa ≤0,05 fc28= 1,5 MP,et si l‟on suppose que la
dalle est bétonnée en une seule fois.

D‟où on n‟a pas besoin d‟armatures d‟efforts tranchants.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 88 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

I.5. Dessin de ferraillage

Figure 36 : Ferraillage de la nappe supérieure X par ml

Figure 37 : Ferraillage de la nappe supérieure Y par ml

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 89 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 38 : Ferraillage de la nappe inferieure X par ml

Figure 39 : Ferraillage de la nappe inferieure Y par ml

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 90 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 40 : Coupe Verticale X-X

II. Calcul du porte-à-faux de la terrasse :

II.1. Problème de la flèche :

La dalle du haut du 15eme étage d‟épaisseur 25cm, présente un porte à faux de portée
5,90m. Le calcul par éléments finis de la flèche à l‟état limite de service donne une flèche de
5,4cm à l‟extrémité. Cependant, cette valeur dépasse les limites préconisées qui sont dans
notre cas entre 2cm et 2,5cm comme valeur maximale.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 91 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 41 : Cartographie des déplacements dans le 15eme étage à ELS

La solution appliquée dans ce genre de situation consiste à introduire un contre poids


pour contrebalancé le poids du porte à faux. On fait augmenter l‟épaisseur du contre poids
jusqu‟à obtenir une flèche admissible.

II.2. Le contre poids

La figure suivante montre la dalle en contrepoids, on fait augmenter son épaisseur


jusqu‟à obtenir une flèche admissible.

Figure 42 : Contrepoids du porte-à-faux

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 92 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 43 : flèche finale admissible

La flèche finale obtenue est de 2,3cm avec une épaisseur de 0,50 m, le résultat est
admissible.

II.3. Ferraillage du porte-à-faux :

La cartographie des moments dans les deux sens X et Y pour les combinaisons ACC+ et
ACC- sont les suivantes :

TABLEAU 60 : CARTOGRAPHIE DES MOMENTS POUR LE PORTE à FAUX

ACC+
Sens X

ACC-

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 93 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

ACC+
Sens Y

ACC-

Les sections d‟armatures pour chaque bande de calcul sont les suivantes :

TABLEAU 61 : FERRAILLAGE SUPERIEUR ET INFERIEUR DANS LES DEUX SENS X ET Y

Mu µ≤ Ast
Sens  z(m) Barres/m
(MN) 0,375 (cm2)
app 1 : 0,45 0,117 0,156 0,445 23,24 8T20 e12
trav 1: 0,16 0,042 0,053 0,465 7,92 6T14 e17
Bande
supérieur app 2 : 0,24 0,063 0,081 0,460 12,01 6T16 e17
Sens X

trav 2: 0,19 0,050 0,064 0,463 9,44 7T14 e14


app 3 0,39 0,102 0,134 0,449 19,96 7T20 e14
app 1 : 0,91 0,237 0,344 0,410 51,09 9x2T20 e12
trav 1: 0,23 0,060 0,077 0,460 11,49 6T16 e17
Bande
app 2 : 0,21 0,055 0,070 0,462 10,46 6T16 e17
inferieure
trav 2: 0,23 0,060 0,077 0,460 11,49 6T16 e17
app 3 0,79 0,206 0,291 0,420 43,30 9T25 e11
app 1 : 0,6 0,156 0,214 0,434 31,77 7T25 e14
Bande de trav 1: 0,48 0,125 0,168 0,443 24,91 8T20 e12
rive 1 Armatures. Asc 33,21 11T20 e10
app 2 : 2,09 0,545 Comprimées. Ast 197,08 11x4T25 e10
Sens Y

app 1 : 0,32 0,083 0,109 0,454 16,20 6T20 e17


Bande
trav 1: 0,21 0,055 0,070 0,462 10,46 6T16 e17
intermédiaire
app 2 : 0,19 0,050 0,064 0,463 9,44 7T14 e14
app 1 : 0,55 0,143 0,194 0,438 28,88 6T25 e17
Bande de trav 1: 0,46 0,120 0,160 0,445 23,80 8T20 e12
rive 2 Armatures. Asc 26,05 11T18 e10
app 2 : 1,95 0,508 Comprimées. Ast 189,93 10x4T25 e11

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 94 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 44 : le Lit inférieur dans le sens X

Figure 45 : Lit supérieur dans le sens X

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 95 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 46 : Le lit inférieur selon X

Figure 47 : Le lit supérieur selon Y

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 96 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III. Calcul de la dalle : variante dalle précontrainte post-tension :

La dalle de notre structure présente une certaine irrégularité, donc on ne peut pas
calculer la distribution de la précontrainte manuellement pour toute la dalle. Cependant, on va
choisir un panneau qui satisfait les conditions d‟application du BPEL 91 afin de pouvoir
illustrer la méthode de calcul :

Figure 48 : Bande de calcul de la dalle précontrainte

III.1. Données :

Le panneau de calcul est le suivant :

Figure 49 : Dimensions de la bande de calcul en cm

Le panneau est soumis aux charges suivantes : g= 2,76KN/m2 et q= 1,50KN/m2. Les


hypothèses de calcul sont les suivantes : fc28= 30MPa et fe= 500MPa. La précontrainte est
assurée par des mono-torons gainés graissés T15S de classe 1860TBR dont la section est :
S=150mm2, fprg =1860MPa et la relaxation à 1000h = 2,5%.

III.2. Epaisseur de la dalle :

Avec une dalle précontrainte, on peut aller jusqu‟à des portées de 11m, Soit l‟épaisseur
de la dalle est égale à L/40 à L/50 de la plus grande portée.

Dans notre cas, on a h= 8,59/40= 22cm. D‟où g= = 7,26KN/m2.

III.3. Effort de le précontrainte :

On souhaite limiter au maximum les déformations de la dalle, pour cela on équilibre les
charges permanentes g par l‟action de la précontrainte p.

 Travée intermédiaire : (car (4,30/8,59)²=0,25)

 Travée de rive :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 97 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Ainsi, on aura la même valeur de la précontrainte pour toutes les travées.

Et

Soit

III.4. Câble :

On suppose une contrainte finale après pertes de 70% de fprg. Soit  = 1300MPa.

D‟où  Soit 3T15S/Mètre de largeur

On a donc Ap = 450mm2. Soit donc P = 450*1300* = 0,585MN.

III.5. Calcul des pertes :

1. Pertes instantanées :

 Variation d‟angle en travée de rive :

Figure 50 : Tracé de câble de la bande de rive

La variation est égale à  , avec  et 

 Variation d‟angle travée intermédiaire :

Figure 51 : Tracé de câble de la bande intermédiaire

La variation est égale à 4 

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 98 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

D‟où la variation totale à mi-longueur est égale à : 

2. Pertes par frottement :

On a  

Soit : 

3. Pertes par non simultanéité de mise en tension et


raccourcissement élastique du béton :

On a:  , avec Ep= 190000MPa pour les torons, et  la contrainte
moyenne du béton au niveau du câble sous charge permanente qui est équilibrée par la
précontrainte. Soit bc0= P/S = ("" bc0*Ap)/S =3,72MPa.

Ebi module d‟Young du béton le jour de la mise en tension lorsque celui-ci aura une
résistance au moins égale à 23MPa, soit à 10jpour fc28 =30MPa

D‟où 

4. Pertes par recul d’ancrage :

Le recul des clavettes lors du blocage du câble est de l‟ordre de 5 à 7mm, on prend g
=6mm. La longueur  de répercussion du recul d‟ancrage est déterminé par :

 avec pf : la perte due au frottement par unité de longueur.

. D‟où :  , soit après la mi-longueur.

Figure 52 : Perte par recule d’ancrage



Soit   

Et  

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 99 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

D‟où :  

Donc la valeur moyenne après pertes par recul d‟ancrage est :

D‟où la perte instantanée totale est :

5. Pertes différées :

a) Pertes dues au retrait :

On a: 

b) Pertes dues au fluage:

On a:   
D‟où : 

c) Pertes par relaxation :

Pour les aciers classe TBR, on a ; 


     

Donc 

D‟où les pertes totales différées :    

D‟où les pertes totales = 149,2+ 77,33MPa= 226,53MPa.

Donc, la contrainte finale est :   


au lieu de 1300MPa. Et

Donc l‟effort précontraint compense totalement le poids propre et une fraction de la


charge d‟exploitation.

III.6. Sollicitations et contraintes :

La charge permanente est de 7,26KN/m2, et l‟action de la précontrainte se traduit par


une charge répartie négative : -7,36KN/m2 pour toutes les travées. La charge d‟exploitation

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 100 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

est inférieur à 5KN/m2, on aura donc une combinaison quasi permanente avec q‟=0 soit C1=
7,26KN/m2 et une combinaison rare avec q= 1,5KN/m2.

Les moments sur appuis et en travée sont calculés à l‟aide du logiciel ROBOT. Les
flèches aussi pour une section non fissurée en ELS avec E=34180MPa pour les charges
variables et E/3 pour les charges permanentes et la précontrainte.

Les moments et les flèches max et min à ELU et ELS pour les différents cas de charges
sont les suivants :

TABLEAU 62 : VALEURS DU MOMENT ET DE LA FLECHE SUR LA BANDE POUR DIFFERENTS CAS DE CHARGE

Moment (KN.m) Appuis Travée 1 Appuis mi travé Appuis travée 3 Appuis


1 0,4L 2 2 3 0,4l 4
P+G Moment -1,18 -0,35 0,66 -0,01 0,66 -0,35 -1,18
P+1,35G Moment 14,97 -9,28 16,1 -0,34 16,1 -9,28 14,97
Q1 Moment -8,3 5,21 -8,26 0,19 -8,26 5,21 -8,3
Q2 Moment -8,2 5,26 -8,95 0,8 0,61 -0,1 -0,22
Q3 Moment -8,07 5,19 -9,24 0,93 -0,01 0,02 -0,09
Q4 Moment -8,43 5,28 -8,68 -1,26 -8,68 5,28 -8,43
Q5 Moment 0,12 0,02 -2,02 1,45 -2,02 0,02 0,12

Figure 53 : Les cas de charges variables

Ainsi, on effectue les combinaisons nécessaires afin de trouver la sollicitation la plus


défavorables sur chaque appuis et travée.

Les contraintes dans les fibres supérieures et inférieures max et min sont calculées à
l‟aide de la formule suivante :  = P/S +M y/I avec I l‟inertie de la section et y la cote de la
fibre considéré. Les résultats obtenus sont les suivants :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 101 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 63 : VALEURS DU MOMENT ET DE LA FLECHE MAXIMALES ET MINIMALES

Moment (KN.m) flèche Appuis Travée1 Appuis mi Appuis travée Appuis


(cm) 1 0,4L 2 travée 2 3 3 0,4l 4
ELS
moment maximal ELS P + G -1,18 -0,35 0,66 -0,01 0,66 -0,35 -1,18
moment maximal ELS Q -8,43 5,26 -9,24 -1,26 -8,68 5,28 -8,43
moment max ELS total -9,61 4,91 -8,58 -1,27 -8,02 4,93 -9,61
moment minimal ELS P+G -1,18 -0,35 0,66 -0,01 0,66 -0,35 -1,18
moment minimal ELS Q 0,12 0,02 -2,02 0,19 -0,01 0,02 -0,09
moment minimal total -1,06 -0,33 -1,36 0,18 0,65 -0,33 -1,27
ELU
moment maximal ELU P+G 14,97 -9,28 16,10 -0,34 16,10 -9,28 14,97
moment maximal ELU Q 0,12 0,02 -2,02 -1,26 0,61 0,02 0,12
moment max total 15,09 -9,26 14,08 -1,60 16,71 -9,26 15,09
moment minimal ELU P+G 14,97 -9,28 16,10 -0,34 16,10 -9,28 14,97
moment minimal ELU Q -8,43 5,28 -9,24 0,19 -8,68 5,28 -8,43
moment min total 6,54 -4,00 6,86 -0,15 7,42 -4,00 6,54
Contrainte ELS P/S(+-)M/h^2
fibre sup max P/h+ Mmax /h^2 2,85 3,30 2,89 3,11 2,90 3,30 2,85
fibre sup min P/h + Mmin /h^2 3,12 3,14 3,11 3,16 3,17 3,14 3,11
fibre inf max P/h - Mmax /h^2 3,45 3,00 3,41 3,19 3,40 3,00 3,45
fibre inf min P/h - Mmin /h^2 3,18 3,16 3,19 3,14 3,13 3,16 3,19

III.7. Vérifications :

Lors de la mise en tension du béton, la résistance caractéristique de traction vaut :

Ftj = 0,6 +0,06* 23 = 1,98MPa

On vérifie bien que : b max = 3,45MPa ≤ 0,6 fcj =13,8MPa.

Et b min = 2,85MPa ≥ -1,5 ftj = -2,98 MPa.

La vérification de la contrainte avant la mise en tension n‟est pas nécessaire vue qu‟on
ne décoffre pas avant cette date.

III.8. Calcul des aciers :

1. Armatures longitudinales :

Les résultats de calcul à ELU et ELS sont résumés dans le tableau suivant :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 102 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 64 : CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES

Appuis Travée Appuis mi Apuis travé Appuis


Calcul aciers 1 1 0,4L 2 travée 2 3 3 0,4L 4
Acier ELU
Moment M1 =M+ P' ( h/2 - d')
(MN.m) 0,052 0,027 0,052 0,035 0,053 0,027 0,052
μ1 = M1/( d^2* σbu) 0,135 0,072 0,135 0,092 0,140 0,072 0,135
z= 0,5d (1+ racine( 1- 2μ1)) 0,139 0,144 0,139 0,143 0,139 0,144 0,139
As= (M1/z- P)/ σsu -4,47 -8,67 -4,52 -7,38 -4,18 -8,67 -4,47
Acier ELS
Moment M1 =M+ P' ( h/2 - d') 0,027 0,042 0,028 0,035 0,028 0,042 0,027
β = M1/d^2 ≤ 3MPa 1,205 1,850 1,239 1,576 1,239 1,850 1,205
z=d*(0,856+ σsu/3800- β/38) 0,141 0,139 0,141 0,140 0,141 0,139 0,141
As= (M1/z- P)/σs -21,31 -15,16 -21,00 -17,81 -21,00 -15,16 -21,31

Les sections d‟acier obtenues sont négatives, et donc on n‟a pas besoin de disposer des
armatures. Cependant, la norme impose un pourcentage minimal de trois pour mille de l‟aire
du béton tendu, donc on va disposer un pourcentage minimal de 5,5cm², c‟est à dire. 7T10
e15.

2. Armatures transversales :

Les règles BAEL préconisent de disposer une section d‟armature transversale d‟au
moins le quart des aciers principaux. Cette condition est difficile à réaliser en l‟absence de ses
aciers, cependant il est nécessaire d‟avoir un minimum d‟armature transversalement pour
reprendre les moments des charges autres qu‟uniforme sur la largeur de la dalle. De plus, ces
armatures limitent les conséquences du retrait. Nous allons les déterminer comme égale au
quart de la section d‟acier longitudinal qui serait nécessaire en ELU en l‟absence de la
précontrainte.

TABLEAU 65 : CALCUL DES ARMATURES TRANSVERSALES

Appuis Travée Appuis mi travé Appuis travé 3 Appuis


ELU 1 1 0,4L 2 2 3 0,4l 4
M max en valeur absolue
hors précontrainte 0,01509 0,00926 0,01408 0,0016 0,01671 0,00926 0,01509
μ = M/( d^2* σbu)≤ 0,39 0,039 0,024 0,037 0,004 0,044 0,024 0,039
z= 0,5d (1+ racine ( 1- 2β)) 0,147 0,148 0,147 0,150 0,147 0,148 0,147
As= (M1/z- P)/ σsu (cm2) -0,0011 -0,0012 -0,0011 -0,0013 -0,0010 -0,0012 -0,0011

Donc, on n‟a pas besoin d‟armatures transversales. Or, il est recommandé de disposer
des armatures minimales de 6 épingles par m² afin d‟éviter le phénomène du retrait du béton.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 103 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Résumé :

 La précontrainte est assurée par 3 torons gainés graissés T15S par mètre de largeur,
espacés de 33cm.
 On n‟a pas besoin d‟armatures passives longitudinales et transversales.
 On remarque que le gain en hauteur de la dalle par rapport à une dalle en BA qui a une
épaisseur de 25cm et important, résultat répété sur plusieurs étages, ce qui peut permettre de
réduire le poids du bâtiment.
 Cependant, la mise en œuvre nécessite une équipe bien spécialisée et qualifiée ce qui
peut engendrer un surcout éventuel.
 L‟absence d‟une réglementation du domaine de la précontrainte dans les bâtiments
pose encore un problème pour l‟utilisation de ce type de dalle.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 104 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

CHAPITRE 8 : Estimation du Coût de la


structure

L‟estimation du prix se fera sur la base du tableau récapitulatif de quantités données par
le logiciel CBS, et les ratios de calcul.

I. Les ratios de calcul :

Les ratios d‟aciers représentent le rapport du poids des armatures sur le volume du béton
pour chaque élément de la structure. Les valeurs prisent sont les suivants :

TABLEAU 66 : TABLEAU DES RATIOS

Eléments ratios d'acier Kg/m3


Dalle de bâtiment 180
Voile 120
Poteau 160
Semelle filante 60
Semelle isolée 70
Radier de fondation 120

II. Coût estimatif de la structure :

Le prix des matériaux de construction connaissent des fluctuations. Donc on va prendre


des valeurs moyennes qui intègrent la mise en œuvre sont :

TABLEAU 67 : PRIX DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION (MISE EN ŒUVRE COMPRISE)

Matériaux Prix HT (DH)


Béton par m3 1400
Armatures HA500 /Kg 17

En considérant les quantitatives données par le logiciel, on trouve les résultats du


tableau suivants.

Ces résultats sont donnés seulement pour la structure porteuse sans prendre en
considération le prix de la maçonnerie :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 105 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 68 : TABLEAU DU COUT ESTIMATIF

Coût du béton Coût des aciers


Type
d'objet Prix unitaire Prix unitaire Total
Quantité (m3) HT(DH) Total (DH) Quantité (KG) HT(DH) (DH)
Dalle de
bâtimaent 5701,15 1400 7 981 610 1026207 17 17445519
Voile 1896,95 1400 2 655 730 227634 17 3869778
Poteau 143,64 1400 201 096 22982,4 17 390700,8
Semelle
filante 73,92 1400 103 488 4435,2 17 75398,4
Semelle
isolée 45,74 1400 64 036 3201,8 17 54430,6
Radier de
fondation 437,86 1400 613 004 52543,2 17 893234,4
Coût total du béton 11 618 964 Coût total des aciers 22 729 061
Coût total 34 348 025

D‟après le tableau, le coût de la structure porteuse s‟élève à 34 348 025.00 DH. D‟une
manière générale, le prix de la structure porteuse représente 30% du montant total du
bâtiment. Donc on peut dire que ce projet aura un coût globale de presque 100 000 000.00DH,
ce qui un chiffre raisonnable pour ce genre de structure.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 106 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Conclusion et recommandations

L‟objet du présent travail de fin d‟études était l‟étude et le dimensionnement d‟une tour
en béton armé à usage d‟habitation composée de 15 étages et 2 sous sol.

Dans une première étape, nous avons opté pour une conception qui respecte les
contraintes architecturales et structurales. Le pré dimensionnement des éléments de la
structure a été fait en tenant compte des charges appliquées et des exigences en terme de
résistance au feu. Le contreventement de la structure est assuré par des voiles, et ce après
avoir fait le choix entre divers variante de contreventement.

L‟irrégularité de notre structure impose une analyse modale à l‟aide d‟un logiciel de
calcul par la méthode des éléments finis. Aussi, un calcul manuel au vent a été effectué selon
la norme NV65 pour pouvoir établir une comparaison entre les charges générées par le
logiciel et ceux calculées manuellement.

La comparaison entre l‟effet du séisme et du vent a montré que le séisme est le plus
prépondérant.

Toutes les vérifications au séisme prescrites dans le RPS2000 on été effectuées soient :
les déplacements au sommet et inter- étages, la stabilité au glissement et au renversement. Les
résultats trouvés sont très satisfaisants.

Aussi, nous avons traité la partie dimensionnement des éléments de la structure en béton
armé pour les semelles isolées et filantes, le radier, les poteaux, un élément représentatif de
dalle et du voile.

Enfin, nous avons donné une estimation du cout de la structure en se basant sur les
ratios de calcul et les quantités données par le logiciel.

Lors de notre projet de fin d‟études, nous avons été confrontés à beaucoup de difficultés, et
nous saisissons l‟occasion pour donner quelques remarques et conseils :

 Il est conseiller de traiter la partie de la modélisation sur le logiciel CBS et effectuer


tous les calculs sur RSA, car celui-ci intègre plus de possibilités d‟intégration de certains
paramètres contrairement a CBS qui travail avec des hypothèses simplificatrices pour des cas
particuliers.
 Dans le cas où l‟on veut négliger quelques voiles dans le contreventement, on peut ou
bien ajouter des relâchements linéaires dans RSA, ou bien on peut le faire directement dans
CBS, dans ce derniers cas, il faut s‟assurer que les relâchements ont été bien affectés aux
objets concernés.
 Lorsqu‟on veut générer les charges du vent dans ROBOT, il faut faire attention à deux
choses : dans le cas d‟une structure qui présente un maitre couple variable, le logiciel génère
les charges du vent et efface toutes les charges déjà existantes en appliquant les nouvelles

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 107 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

charges à toute la structure. En plus, dans le calcul des charges du vent, il prend toujours le
maitre couple maximale quelle que soit la direction.
 Lorsque la réponse modale du bâtiment présente des modes de torsion prépondérant, il
faut revoir la conception : essayer au maximum d‟éloigner les voiles de contreventement du
centre, éviter les voiles inclinés ou bien les intersections des voiles (des voiles en L, I…) et
privilégier la symétrie.
 Toujours prévoir les contrepoids pour les porte-à-faux et ce dans la phase de
conception.
 Lorsque la dalle présente des cavités, il faut s‟assurer qu‟elle assure bien la fonction du
diaphragme, en d‟autre terme, il faut la rigidifier.
 Dans le cas d‟une dalle pleine épaisse, il faut s‟assurer qua la dalle présente toujours
deux lits d‟armatures (supérieure et inferieure).
 Il faut essayer d‟effectuer des essaies de soufflerie sur des bâtiments existants pour
pouvoir approcher le comportement réel des structures face au vent.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 108 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

ANNEXES
 Annexe1 : Les règles de conception parasismique.
 Annexe2 : Les vérifications de régularité selon le RPS 2000.
 Annexe3 : Les plans d‟architecture.
 Annexe4 : Les plans de coffrage.
 Annexe5 : Les semelles isolées et les poteaux.
 Annexe 6 : Les semelles filantes.
 Annexe7 : Etude d‟un voile du sous sol.
 Annexe8 : Calcul du radier.
 Annexe9 : Dalle précontrainte post tension.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 109 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les règles de conception parasismique


I. Eviter les rez-de-chaussée flexibles :

L‟effondrement d‟un bâtiment soumis à un


tremblement de terre est souvent imputable au fait que si
les étages supérieurs sont bien contreventés (parois ou
autres), le rez-de-chaussée est ajouré et ne comprend que
des colonnes porteuses. Il en résulte un niveau «mou»

(«soft story»), flexible dans le plan horizontal. Or les Figure 54 Conséquence d’un RDC flexible

colonnes sont souvent incapables de suivre sans dégâts les


déplacements relatifs entre le sol qui oscille et la partie supérieure du bâtiment qui tend à
rester sur place. Les déformations plastiques, dites «rotules plastiques», qui apparaissent aux
extrémités des colonnes déclenchent un mécanisme redouté dit «de colonnes» (ou «d'étage»),
caractérisé par une concentration des déformations plastiques aux extrémités des colonnes. Il
en résulte un comportement instable et l'effondrement du bâtiment est souvent inévitable.

II. Eviter les étages flexibles :


Un étage peut également être plus flexible que les
autres s'il est équipé de contreventements moins
résistants ou que ces dispositifs font totalement défaut. Il
arrive aussi que la résistance ultime dans le plan
horizontal soit fortement réduite à partir d‟une certaine
hauteur dans toute la partie supérieure du bâtiment. Un Figure 55 : Résultat d’un étage
tel ouvrage est également exposé au redouté mécanisme flexible

de colonnes (ou d'étage).

III. Eviter les contreventements dissymétriques :


Si le centre de torsion ne coïncide pas avec le
centre de masse, qu'il est décentré, le bâtiment subit
une torsion autour du centre de rigidité lorsque survient
un tremblement de terre. Cette torsion génère
notamment d'importants déplacements relatifs entre le
pied et la tête des colonnes les plus éloignées du centre
Figure 56 : Mauvaise disposition des voiles

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 110 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

de rigidité, qui cèdent rapidement dans la plupart des cas. C'est pourquoi il est impératif que le
centre de résistance se confonde avec le centre de masse, ou du moins lui soit proche, et que
la résistance à la torsion soit suffisamment élevée.

IV. Les sauts de rigidité et de résistance causent des problèmes :


En changeant la section des contreventements d‟un étage à
l‟autre, on crée des discontinuités et on provoque de brusques
variations de rigidité et de résistance du bâtiment. Il peut en résulter
des hétérogénéités dans le comportement dynamique, d‟où des
sollicitations supplémentaires et des problèmes de transmission des

efforts à l‟échelle locale. Le cas échéant, il vaut mieux diminuer la Figure 57 : Mauvaise
rigidité et la résistance de bas en haut que faire l‟inverse. répartition de rigidité
en élévation

V. Deux parois porteuses élancées en béton armé par direction


principale :

Dans une zone de sismicité modérée, il suffit en général de disposer deux parois ductiles
de forme élancée, dimensionnées en capacité, dans chacune des directions principales. On
évitera de les placer dans un angle, configuration dans laquelle il est difficile de diffuser les
forces sismiques dans les fondations. Lorsque les parois ont une section en L (angles de
bâtiments) ou en U, la dissymétrie peut compliquer l'obtention de la ductilité souhaitée. En
revanche, les parois en béton armé de section rectangulaire (épaisseur standard de 30 cm)
peuvent être rendues ductiles sans grand investissement, ce qui permet de doter le bâtiment
d'une bonne tenue au séisme.

Figure 58 : Exemple d’une conception à deux voiles par direction

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 111 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

VI. Eviter les colonnes courtes :

Les colonnes courtes, dotées d'une grande résistance à la


flexion, subissent un énorme gradient de moment et par
conséquent un important effort tranchant, qui entraîne
souvent une rupture par cisaillement avant même que le
moment plastique ne soit atteint. C'est pourquoi il
convient d'éviter les colonnes courtes.

Figure 59 : Dégât causé par les


VII. Séparer les bâtiments contigus par colonnes courtes

des joints conformes aux règles de l'art :

L‟entrechoquement (pounding) et le martèlement


(hammering) de bâtiments contigus sont susceptibles de
provoquer d'importants dégâts, si ce n'est leur effondrement.
Le risque de ruine est le plus aigu lorsque les dalles de
bâtiments contigus se trouvent à des niveaux différents et
heurtent les colonnes du bâtiment voisin. Dans cette
configuration, il est impératif de prévoir des joints
conformes aux règles de l'art. Cela signifie qu‟ils doivent :
Figure 60 : Défaut du non
existence d’un joint
1) avoir une ouverture minimale (selon les normes) ;

2) être vides (ne présenter aucun point de contact).

VIII. Privilégier les configurations compactes :

Dans une configuration en L peu compacte par exemple, les ailes gauche et droite du
bâtiment présentent des rigidités très différentes vis-à-vis des actions sismiques dans les deux
directions principales horizontales. Elles tendent à
osciller très différemment l'une de l'autre, en se
gênant donc mutuellement. Le problème peut être
évité en séparant les deux ailes par un joint
exécuté dans les règles de l'art. Il en résulte deux
bâtiments rectangulaires, très compacts qui Figure 61 : Bâtiments en L
peuvent osciller indépendamment.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 112 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

IX. Utiliser des dalles afin de solidariser les éléments et répartir les
forces :

Figure 62 : Utilisation d’une dalle rigide

Dans les bâtiments à plusieurs étages, les dalles doivent se comporter comme des voiles
pratiquement rigides. Elles seront reliées avec tous les éléments porteurs verticaux de manière
apte à transmettre des efforts tranchants, pour garantir un effet de diaphragme. Ainsi, elles
sont à même d‟assurer la solidarité entre les composants dans le plan horizontal et permettent
de répartir les forces et les déplacements entre les différents éléments porteurs verticaux, en
fonction de leur rigidité.

X. Pas d'évidements ni ouvertures dans les zones plastiques :

Sur certains chantiers on a tendance à insérer les


évidements des conduites, les gaines de ventilation ou
autres ouvertures n'importe où dans la structure porteuse,
sans plan ni concertation avec l'ingénieur civil. Ces
installations sont souvent introduites dans le coffrage
d'éléments en béton armé soumis à de fortes sollicitations,

si elles ne sont pas carrément repiquées après coup. Les Figure 63: Ouvertures dans les zones
plastiques
répercussions sont particulièrement préjudiciables dans les
zones plastiques, aussi faut-il impérativement éviter cette pratique. Elle peut occasionner la
ruine prématurée d'éléments porteurs «vitaux» soigneusement planifiés et causer de graves
problèmes de sécurité.

En revanche, il est généralement possible Ŕ et admis Ŕ de placer des évidements bien


planifiés et judicieusement positionnés dans les zones de la structure porteuse conservant un
comportement élastique.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 113 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les vérifications de la régularité selon


le RPS 2000
I. Forme en plan :

1. La structure doit présenter une forme en plan simple, tel que le rectangle, et une
distribution de masse et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions
orthogonales au moins, le long desquelles sont orientés les éléments structuraux.
Pour notre cas, ce critère n‟est pas vérifié. Car, Comme on le voit dans la figure
suivante, la forme change à travers les étages

Figure 64: Dimensions des différents étages

2. En présence de parties saillantes ou rentrantes, leurs dimensions ne doivent pas


dépasser 0.25 fois la dimension du coté correspondant.
Dans notre bâtiment, il y a une seule partie saillante dans le 15eme étage. Selon les
dimensions données dans la figure précédente, on vérifie bien ce critère :
4.18 0.25 * 28.29 = 7.32.
3. A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le centre de rigidité, mesurée
perpendiculairement à la direction de l‟action sismique, ne doit pas dépasser 0.20 fois la

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 114 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

racine carrée du rapport de la raideur de torsion sur la raideur de translation (voire PS92 partie
6.6.1.1).
Le tableau suivant résume les résultats trouvés dans notre cas :

TABLEAU 69 : LA DISTANCE ENTRE LE CENTRE DE MASSE ET LE CENTRE DE RIGIDITE

critère critère ey
Etage ex 0,2*rx ey 0,2*ry ex≤0,2*rx ≤0,2*ry
Ssol 1,45 2,146 0,01 2,199 vérifié vérifié
RDC 1,9 2,146 2,48 2,199 vérifié NON vérifié
R+1 0,68 2,146 -0,4 2,199 vérifié vérifié
R+2 0,73 2,146 -0,4 2,199 vérifié vérifié
R+3 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+4 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+5 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+6 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+7 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+8 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+9 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+10 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+11 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+12 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+13 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+14 -0,1 2,146 0 2,199 vérifié vérifié
R+15 -0,2 2,146 0,58 2,199 vérifié vérifié
Terrasse -0,2 2,174 0 2,168 vérifié vérifié

4. L‟élancement (grand coté L/petit coté B) ne doit pas dépasser la valeur 3.5.
Avec dimensions des étages, on trouve donc des ratios de 1.17 ; 1.38 ; 1.21 ; 2.96. Tous
inferieurs à 3.5.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 115 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

II. Forme en élévation :

a) La distribution de la rigidité et de la masse doit être sensiblement régulière le long


de la hauteur. Les variations de la rigidité et de la masse entre deux étages successifs ne
doivent pas dépasser respectivement 30 % et 15 %.
Le tableau suivant donne la variation des masses dans les étages, ainsi que la
vérification du critère précédent :

TABLEAU 70 : VARIATIONS DES MASSES ENTRE LES ETAGES

Critère
Etage W(Kg) (Wi-Wi+1)/Wi(%) (Wi-Wi+1)/Wi ≤ 15%
Ssol 3417403,80 45,261 NON
RDC 1870651,33 -20,474 NON
R+1 2253646,80 0,039 OK
R+2 2252778,30 64,771 NON
R+3 793638,02 0 OK
R+4 793638,02 0 OK
R+5 793638,02 0 OK
R+6 793638,02 0 OK
R+7 793638,02 0 OK
R+8 793638,02 0 OK
R+9 793638,02 0 OK
R+10 793638,02 0 OK
R+11 793638,02 0 OK
R+12 793638,02 0 OK
R+13 793638,02 0 OK
R+14 793638,02 3,203 OK
R+15 768217,84 57,171 NON
Toiture terrasse 329023,26

Pour la rigidité ; on a une distribution des voiles uniforme sur tout le bâtiment, sauf pour
la terrasse qui présente une configuration différente des voiles. Le tableau suivant donne la
variation de la rigidité entre le 15eme étage et la terrasse :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 116 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 71 : VARIATIONS DE L’INERTIE ENTRE LE 15eme ETAGE ET LA TERRASSE

Ratio Ratio Critère


∑Ix(i) ∑Ix(i+1) ∑Iy(i) ∑Iy(i+1)
X Y Ratio ≤ 30%
15EME- haut
27,205 25,770 27,205 25,912 5,278 5,018 vérifié
terrasse

b) Dans le cas d‟un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne


doit pas dépasser 0.15 fois la dimension en plan du niveau précédant sans que le retrait global
ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
Ce critère n‟est pas vérifié, car Le passage du 2eme étage au3eme étage s‟effectue avec
un rétrécissement de 26%.
c) Dans le cas d‟un élargissement graduel sur la hauteur, la saillie ne doit pas dépasser
10% de la dimension en plan du niveau précédent sans que le débordement global ne dépasse
25% de la dimension en plan au niveau du sol.
En ce qui concerne notre cas, la saillie dans le 15eme étage, présente un pourcentage de
12 % de la dimension de l‟étage, ce qui est inferieur à 15%.
d) Pour les bâtiments dont la hauteur totale ne dépasse pas 12 m ; les pourcentages
relatifs à la configuration peuvent être ramenés à 40%.
Ce critère n‟est pas adapté à notre cas.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 117 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les plans d’architecture

Figure 65 : Plan de masse

Figure 66 : Plan sous sol

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 118 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 67 : Plan RDC

Figure 68 : Plan 1er étage

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 119 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 69 : Plan 2eme étage

Figure 70 : Plan 3eme étage

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 120 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 71 : Plan étage courant

Figure 72 : Plan 15eme étage

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 121 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 73 : Plan façade 1

Figure 74 : Plan facade2

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 122 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les plans de coffrages

Figure 75 : Plan Haut du Sous sol

Figure 76 : Plan Haut du RDC

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 123 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 77 : Plan Haut du 1 er étage

Figure 78 : Plan Haut du 2eme étage

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 124 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 79 : Plan Haut de l’étage courant

Figure 80 : Plan Haut du 15eme étage

Figure 81 : Plan haut de la terrasse

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 125 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les semelles isolées et les poteaux


TABLEAU 72 : DIMENSIONS ET FERRAILLAGE DES SEMELLES ISOLEES

Ns(MN) Ms(MN.m) D(m) A réel (m) h(m) e(m) Aa(cm2) REEL


1 1,22 0,00581 0,60 1,50 0,29 0,20 14,12 7T20 e21
2 1,59 0,00572 0,60 1,50 0,29 0,20 18,37 7T20 e21
3 2,44 0,0057 0,60 2,00 0,42 0,20 28,20 10T20 e21
4 2,33 0,00597 0,60 2,00 0,42 0,20 26,88 10T20 e21
5 2,34 0,00643 0,60 2,00 0,42 0,20 27,02 10T20 e21
6 2,35 0,00671 0,60 2,00 0,42 0,20 27,15 10T20 e21
7 2,34 0,00665 0,60 2,00 0,42 0,20 26,99 10T20 e21
8 1,07 0,00662 0,60 1,50 0,29 0,20 12,51 7T20 e21
9 1,22 0,00609 0,60 1,50 0,29 0,20 14,15 7T20 e21
10 3,48 0,01918 0,80 2,50 0,50 0,20 40,34 21T16 e12
11 5,13 0,10338 1,20 3,00 0,53 0,20 60,17 21T20 e12
12 1,61 0,00676 0,60 1,50 0,29 0,20 18,72 7T20 e21
13 2,29 0,00578 0,60 2,00 0,42 0,20 26,44 10T20 e21
14 2,17 0,00711 0,60 2,00 0,42 0,20 25,11 10T20 e21
15 2,25 0,00602 0,60 2,00 0,42 0,20 25,95 10T20 e21
16 2,12 0,00724 0,60 2,00 0,42 0,20 24,55 10T20 e21
17 1,37 0,00673 0,60 1,50 0,29 0,20 15,92 7T20 e21
18 3,55 0,01245 0,70 2,50 0,52 0,20 41,04 21T16 e12
19 5,44 0,07753 1,10 3,00 0,56 0,20 63,49 21T20 e12
20 1,74 0,00714 0,60 1,50 0,29 0,20 20,18 7T20 e21
21 1,16 0,00685 0,60 1,50 0,29 0,20 13,52 7T20 e21
22 1,79 0,00672 0,60 2,00 0,42 0,20 20,68 10T20 e21
23 2,73 0,00666 0,60 2,00 0,42 0,20 31,48 10T20 e21
24 2,57 0,00678 0,60 2,00 0,42 0,20 29,69 10T20 e21
25 2,60 0,00705 0,60 2,00 0,42 0,20 29,98 10T20 e21
26 2,61 0,00727 0,60 2,00 0,42 0,20 30,09 10T20 e21
27 2,61 0,00724 0,60 2,00 0,42 0,20 30,10 10T20 e21
28 1,27 0,00744 0,60 1,50 0,29 0,20 14,73 7T20 e21

TABLEAU 73 : TYPES DES SEMELLES RETENUS

TYPES AxB h(m) e(m) Ferraillage


S1 1,5x1,5 0,29 0,2 7T20 e21
S2 2x2 0,42 0,2 10T20 e21
S3 2,5x2,5 0,52 0,2 21T16 e12
S4 3x3 0,56 0,2 21T20 e12

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 126 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 74 : TYPES DES POTEAUX CONSIDERES

Aciers Aciers Cerces


D (cm) Cerces long.
long. D(cm)
TYPE 1 P1 TYPE 2 P2
2EME 60 10T10 e18 T8 e15 2EME 60 10T10 e18 T8 e15
1ER 60 10T10 e18 T8 e15 1ER 70 12T10 e18 T8 e15
RDC 60 10T10 e18 T8 e15 RDC 80 13T10 e19 T8 e15
SS 60 10T10 e18 T8 e15 SS 80 13T10 e19 T8 e15
TYPE 3 P3
2EME 90 16T10 e17 T8 e15
1ER 100 14T12 e22 T8 e18
RDC 110 17T12 e20 T8 e18
SS 120 20T12 e18 T8 e18

Figure 82 Détail du ferraillage du poteau P5 et de la semelle S4

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 127 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 83 : Détails du ferraillage de la semelle S4 dans le plan

Figure 84 : Répartition des poteaux et des semelles isolées

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 128 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Les semelles filantes


Les semelles filantes qu‟on va traiter sont sous les voiles périphériques de dimensions :
2,06m x 0,35m

Nom Nsis NELU Msis L B h(m) Ay réel Ax réel


(MN)/ml (MN)/ml (MN.m)

1 9,09 2,59 10,70 4,40 3,00 0,71 49,66 26T16 e12 29,79 28T12 e16
2 9,06 2,71 9,28 4,40 3,00 0,71 43,52 26T16 e12 31,17 28T12 e16
3 8,70 2,69 9,03 4,40 3,00 0,71 42,26 26T16 e12 30,94 28T12 e16
4 8,90 2,45 10,55 4,40 3,00 0,71 48,98 26T16 e12 28,18 28T12 e16
5 9,36 2,19 10,86 4,40 3,00 0,71 50,37 26T16 e12 25,19 28T12 e16
6 9,40 2,69 9,51 4,40 3,00 0,71 44,69 26T16 e12 30,94 28T12 e16
7 9,18 2,66 9,38 4,40 3,00 0,71 44,00 26T16 e12 30,59 28T12 e16
8 9,16 2,07 10,70 4,40 3,00 0,71 49,64 26T16 e12 23,81 28T12 e16

Donc, on a un seul type de semelle filante dont le ferraillage est représenté sur la figure
suivante :

Figure 85 : Vue en plan du ferraillage de la semelle filante

Figure 86 : Coupes verticales de la semelle filante

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 129 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Etude d’un voile du sous sol


I. Hypothèses :

Le voile qu‟on va étudier (montré dans le figure suivante) est un voile intérieur en
Béton armé de longueur 8,52m, d‟épaisseur 30cm et de hauteur 4,50 m, encastré en tête et en
pieds sans raidisseurs aux extrémités, avec une dalle d‟un seul coté.

TABLEAU 75 : CARACTERISTIQUES DU VOILE ETUDIE

Voile étudié

Epaisseur 0,30m
Longueur 8 ,52m
Hauteur 4,50 avec un plancher de 25cm
Fc28 30MPa
Fe500 500MPa
Coefficient de comportement 1,4
Date d‟application de la charge 90 jrs

Le voile et soumis aux efforts réduits (Effort normal N, effort tranchant T et moment M)
obtenus par la combinaison la plus défavorable (G+0,2Q+0,3 Sx+Sy) suivant :
TABLEAU 76 : SOLLICITATIONS DE CALCUL

N (MN) T (MN) M (MN.m)


10,44 1,27 29,07

II. Contraintes limites :

L‟effort normal extérieur pondéré Nu sollicitant le mur à l‟ELU doit vérifier la


condition suivante : Nu<. Nu lim
Et : σu ≤ σu, lim à mi-hauteur de l‟étage et σu ≤ σu, lim/ à l‟étage.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 130 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

La longueur libre est égale à 4,50-0,25= 4,25m


On calcul la longueur de flambement d‟après le tableau suivant (Victor Davidovici) :
TABLEAU 77 : LONGUEUR DE FLAMBEMENT DES VOILES

Donc : 0,85 *l= 3,61m

On calcul l‟élancement mécanique qui est définie par : =

Soit =44,66≤ 50

D‟où =  = 0,641.

On prend une valeur minimale de la section d‟acier : Av= 0,001*859*30 = 25,77 cm²
Soit Nulim = α *[ Br*fc28/(0.9*b)+A*fe/s]
Avec : σbc = 0.85 fcj/1.5=17MPa
Br : la section réduite = l*(a - 2cm)= 8,52*0,28=2,38m2
enfin : Nu,lim =34,62MPa
On trouve σu,lim = Nu,lim/l*a= 13,43MPa.
Et donc, on vérifie bien que σu = Nu/l*a =7,23MPa ≤ σu,lim à mi-hauteur de l‟étage et
σu ≤ σu,lim/ à l‟étage.
On prend donc, σbc = min (σu,lim ; 0.85 fcj/1.5) = 13,43MPa.
Dispositions constructives
L‟espacement des barres horizontales et verticales doit respecter :
 en zone critique.
 en zone courante.
Où „a‟ est l‟épaisseur du voile.
La zone critique de notre voile :

= 9,28m

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 131 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

III. Dimensions des potelets de rive :

Avec :

 q coefficient de comportement = 1,4


 a=0,30m
 n : σu = 7,23MPa
 σbc = min (σu,lim ; 0.85 fcj/1.5) = 13,43MPa.

On trouve : d‟= 0,30m, on va prendre d‟=100cm.

Le voile est calculé en flexion composée sous un effort normal de compression N et un


moment de flexion M calculés précédemment.
La section à prendre en compte est de type rectangulaire avec les dimensions suivantes :
Largeur b =30cm et hauteur h= 8,59m et d= h Ŕd‟/2= 8,09m.
Le moment appliqué à cette section et de M= 29,07MN.m
L‟effort normal appliqué à cette section est : N=10,44 MN.

Vérification au flambement :
On vérifie que : (1) avec

Alors

Si l‟inégalité (1) est vérifiée, le calcul se fera en flexion composée, sinon un calcul au
flambement sera nécessaire. Dans notre cas, on vérifie bien que :

Donc pour tenir compte du flambement une excentricité additionnelle et à calculer :

C‟est excentricité est négligeable par rapports à e.

Le moment de calcul

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 132 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Alors on a :

D‟ou
Et :

Donc la section d‟acier est :

Cependant on va disposer une section minimale de 25,77 cm², soit 12,88cm² sur chaque
face. Donc on aura10T14/e=10cm sur chaque faces des deux extrémités.

Les armatures transversales :

St≤ min (10 L, 20 cm) =14cm.


t ≤max (L/3, 6mm)= 6mm
Or nous sommes en zone critique donc St = 10 cm. (Article 11.432 PS92).

IV. Ferraillage vertical à l’effort normal :

Le DTU. 23.1 précise que le pourcentage minimal doit être au moins égal la plus grande

des deux valeurs :

On rappelle qu‟il s‟agit d‟un voile intermédiaire, donc θ = 1. On trouve alors :

On prend alors
Donc
Ainsi on aura un ferraillage de 25,77 cm2 sur chaque face du voile. Donc on aura sur
chaque face du voile 52T8 avec e=16cm.

V. Ferraillage horizontales parallèles aux faces du mur :

Le DTU. 23.1 précise que le pourcentage minimal doit être au moins égal à la plus
grande des deux valeurs :

On prend

Donc on aura sur chaque face du voile 27T8 avec e=16cm.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 133 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

VI. Justification aux sollicitations tangentes (PS92) :

Deux vérifications à effectuer successivement :

VI.1. Vérification de cisaillement :

On définit le pourcentage des armatures de flexion :

On définit par ailleurs :


 la contrainte normale de compression : 4,05MPa

 le paramètre d‟excentricité :

 l‟effort tranchant de calcul :

Cette augmentation de l‟effort tranchant dans le cas q>1 est due au fait que le
coefficient de comportement est plus faible dans le cas du cisaillement.
 le cisaillement conventionnel de calcul associé :

 le paramètre d'élancement de calcul :

On calcule :
- le moment limite Mlim de fissuration systématique en flexion composée, il est
déterminé à partir de la condition de non fissuration systématique :

- le cisaillement conventionnel associé :


-

-
- la contrainte limite de résistance à l'effort tranchant :

- la contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des
armatures longitudinales :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 134 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Avec :

VI.2. Détermination des armatures transversales :

- Il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures d'effort tranchant si la condition


suivante est satisfaite :
Avec
D‟où
Donc, on n‟ pas besoin de prévoir des armatures de l‟effort tranchant.

Figure 87 : Ferraillage du voile

Figure 88 : Coupe horizontal du ferraillage

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 135 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Calcul du radier :
La radier que l‟on va calculer est celui sur lequel reposent les voiles du noyau central,
des escaliers périphériques et les voiles inclinés. Nous avons choisi un radier de forme
rectangulaire d‟une surface de 437,32 m2.

Figure 89 : Dimensions du radier

I. Epaisseur du radier :

L‟épaisseur du radier est calculée à l‟aide de la formule de vérification de sa résistance


au poinçonnement des voiles en dessus, de ce fait on doit avoir :

Avec : Nu l‟effort normal à la base de chaque voiles dans le cas (ELU-), qui est la
combinaison la plus défavorable. Et Uc : périmètre du voile considéré.

TABLEAU 78 : EPAISSEUR MINIMALE DU RADIER

Voiles N [MN] Epaisseur longueur Uc ec min


1 14,51 0,35 8,5 21,3 0,50
2 2,84 0,35 2,13 8,56 0,25
3 2,63 0,35 2,13 8,56 0,23
4 8,17 0,35 1,4 7,1 0,85
5 1,37 0,35 0,75 5,8 0,17
6 22,27 0,35 8,5 21,3 0,77
7 14,82 0,35 6,77 17,84 0,62
8 22,53 0,35 8,5 21,3 0,78
9 14,8 0,35 6,77 17,84 0,61
10 4,35 0,35 2,13 8,56 0,38
11 4,11 0,35 2,13 8,56 0,36
12 0,78 0,35 0,48 5,26 0,11
13 1,58 0,35 0,99 6,28 0,19
14 1,68 0,35 1,06 6,42 0,19
15 0,77 0,35 0,35 5 0,11
16 1,98 0,35 2,13 8,56 0,17

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 136 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

17 6,35 0,35 3,03 10,36 0,45


18 15,19 0,35 8,5 21,3 0,53
19 6,25 0,35 3,03 10,36 0,45
20 1,37 0,35 0,75 5,8 0,17
21 4,23 0,35 3,03 10,36 0,30
22 4,12 0,35 3,03 10,36 0,29
23 14,16 0,35 6,77 17,84 0,59
24 2,05 0,35 2,13 8,56 0,18
25 14,18 0,35 6,77 17,84 0,59
26 6,07 0,35 1,4 7,1 0,63
27 5,99 0,35 1,4 7,1 0,62
28 7,97 0,35 1,4 7,1 0,83

On trouve une épaisseur minimale de 85cm, donc on prend une épaisseur de 100cm.

II. Vérification de la surface :

La surface minimale du radier est : avec  .


Cette surface doit être inférieure à qu‟on proposée.

Avec : N = P radier+ P terre + N‟


-P radier= * é
, é
-P terre = * , = 22KN/m3 et
- N‟ =∑ =247,48MN
D‟où : N= 272,14MN, soit é =437,32 m2. Vérifiée.

III. Vérification au soulèvement :

III.1. Cas statique :

1. Sens x :

Nous avons e= =7,38mm ≤ =6,35m, donc N est dans le tiers central du radier, ce

qui fait qu‟on pas de soulèvement.

2. Sens Y :

Nous avons aussi e= =3,93mm ≤ =1,75m, donc N est dans le tiers central du

radier, ce qui fait qu‟on pas de soulèvement.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 137 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Donc, on déduit que le diagramme des contraintes est trapézoïdale dans le cas statique
au-dessous du radier dans les deux sens X et Y.

III.2. Cas sismique :

Dans le cas sismique, on ajoute les moments sismiques défavorables dans chaque sens,
Soit dans le sens X selon la combinaison G+0,2Q+Sx+0,3S et dans le sens Y
G+0,2Q+0,3Sx+Sy.

1. Sens x :

Nous avons e= =0,28m ≤ =6,35m, donc N est dans le tiers central du radier,

ce qui fait qu‟on pas de soulèvement.

2. Sens Y :

Nous avons aussi e= =0,27m ≤ =1,75m, donc N est dans le tiers central du

radier, ce qui fait qu‟on pas de soulèvement. Donc, on déduit que le diagramme des
contraintes est trapézoïdal dans le cas sismique au-dessous du radier dans les deux sens.

IV. Ferraillage du radier :

Le ferraillage du radier se fera à l‟aide de la cartographie donnée par le logiciel,


cependant il s‟avère nécessaire de comprendre minutieusement les notations et les
conventions utilisées par ROBOT.

IV.1. Notation ROBOT :

Comme montré sur la figure ci-dessus le moment Mxx est le moment autour de l‟axe y ,
et Myy le moment autour de l‟axe x.Le
ferraillage comporte quatre lits d‟armatures
disposes dans les directions Ox et Oy.

Ax [+] : nappe supérieure suivant X.


Ay [+] : nappe supérieure suivant Y.
Ax [-] : nappe inferieure suivant X. Figure 90 : Notation du logiciel ROBOT
Ay [-] : nappe inferieure suivant Y.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 138 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

IV.2. Résultats de cartographie :

Les aciers supérieurs sur appuis selon X et Y sont dimensionnés en fonction des
moments Myy et Mxx positifs maximums dans la combinaison la plus défavorable ACC-. Les
valeurs de ces moments sont mentionnées au sommet de l‟échelle de couleurs de la
cartographie étudiée.

Les aciers inférieurs en travée Ay [-] et Ax [-] sont dimensionnés en fonction des
moments Myy et Mxx négatifs maximum dans le cas ACC-.

Les cartographies obtenues dans les deux directions selon les combinaisons ACC+ et
ACC- sont les suivants :

TABLEAU 79 : CARTOGRAPHIES DES MOMENTS DANS LE RADIER

Mxx
(ACC+) :

Mxx
(ACC-) :

Myy
(ACC+) :

Myy
(ACC-) :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 139 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

IV.3. Ferraillage théorique :


1. Sens x:

En se basant sur la cartographie des moments, on divise radier en des panneaux avec un
moment maximal de calcul pour chaque travée ou appuis. La symétrie selon X et Y nous
dispense de faire le calcul pour tout le radier, ainsi on va traiter la bande suivante avec les
moments donnés pour chaque zone :

Figure 91 : Valeurs des moments dans les différentes zones dans le sens X

TABLEAU 80 : FERRAILLAGE DE CHAQUE ZONE DANS LE SENS X

Mu (MN) µ ≤ 0,371  z(m) A (cm2) Barres /m


Zone1 1,3 0,085 0,111 0,908 32,93 7T25 e14
Zone2 0,17 0,011 0,014 0,945 4,14 6T10 e17
Zone3 0,45 0,029 0,037 0,936 11,06 6T16 e17
Zone4 1,25 0,081 0,106 0,910 31,61 7T25 e14
Zone5 0,05 0,003 0,004 0,948 1,21 5T8 e25
Zone6 2,33 0,152 0,207 0,871 61,50 8x2T25 e13
Zone7 1,01 0,066 0,085 0,918 25,32 6T25 e17
Zone8 1,09 0,071 0,092 0,915 27,40 6T25 e17
Zone9 0,36 0,023 0,030 0,939 8,82 6T14 e17
2. Sens y :

Les moments de ferraillage des zones précitées sont les suivants :

Figure 92 : Valeurs des moments dans les différentes zones dans le sens Y

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 140 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

TABLEAU 81 : FERRAILLAGE DE CHAQUE ZONE DANS LE SENS Y

Mu (MN) µ ≤ 0,371  z(m) A (cm2) Barres /m


Zone1 0,88 0,057 0,074 0,922 21,95 7T20 e14
Zone2 0,17 0,011 0,014 0,945 4,14 6T10 e17
Zone3 0,18 0,012 0,015 0,944 4,38 6T10 e17
Zone4 1,34 0,087 0,114 0,907 34,00 7T25 e14
Zone5 0,34 0,022 0,028 0,939 8,32 6T14 e17
Zone6 1,31 0,085 0,112 0,908 33,20 7T25 e14
Zone7 0,37 0,024 0,031 0,938 9,07 T14 e17
Zone8 0,66 0,043 0,055 0,929 16,34 6T20 e17
Zone9 0,12 0,008 0,010 0,946 2,92 5T8 e25

Les plan de ferraillage dans les sens X et Y établies sur la base de calcul sont les suivants :

Figure 93 : Lit des armatures inférieures dans le sens X

Figure 94 : Lit des armatures supérieures dans le sens X

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 141 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Figure 95 : Lit des armatures inférieures dans le sens Y

Figure 96 : Lit des armatures supérieures dans le sens X

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 142 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Dalles de bâtiment précontraintes par


post-tension

I. Domaine d'application :

Dalles portées par des appuis linéaires


parallèles entre eux (de direction Y). Ces appuis
peuvent être des murs ou des poutres à condition
qu'elles soient suffisamment rigides.
Figure 97 : Panneau de calcul

II. Actions et combinaisons d'actions :

II.1. Valeurs représentatives des actions

Les valeurs représentatives des actions sont définies ultérieurement, étant précisé que :
- la précontrainte n'est prise en compte que par sa seule valeur probable,
- il est loisible de négliger les tassements différentiels d'appuis tant que la
dénivellation prévisible entre éléments porteurs ne dépasse pas 1/500 de la distance entre
ces éléments,
- les variations globales de température ne sont pas à considérer pour le calcul des
dalles proprement dites sous réserve qu'elles reposent sur des appuis normalement flexibles
et que la distance entre joints n'excède pas :
- 25 m dans les régions sèches et à forte opposition de température
- 50 m dans les régions humides et tempérées.

II.2. Combinaisons d'actions :

Les combinaisons d'actions sont définies en annexe 8 du présent règlement. Compte


tenu des spécificités des structures ici considérées, ne sont prises en compte, pour les
justifications vis-à-vis des états-limites de service en situation d'exploitation, que :
 les combinaisons rares
 une combinaison dite pseudo-permanente
Cette dernière est définie par :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 143 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

G + Q'o : où : Q'o représente une charge uniformément répartie sur toute la surface du
plancher de densité :
 0 si qo≤ 5 kN/m2
 qo- 5 kN/m2 si qo≥ 5 kN/m2
qo désignant la valeur unitaire de référence de la charge d'exploitation définie par la
norme NF-P 06-001.

III. Calculs des sollicitations :

III.1. Cas de dalles (simples ou nervurées) sur appuis linéaires :

Les lignes d'appui étant supposées parallèles à Y, on considère des bandes générales de
dalle (éventuellement nervurée) de direction X dont la largeur d (dans la direction Y) est égale

à la moyenne des portées lxi des n travées :


Ces bandes générales, de position arbitraire dans la direction Y, sont supposées
soumises à une flexion cylindrique dans la direction X. Chacune de ces bandes générales
forme, avec la partie située à son aplomb des murs porteurs dont elle est solidaire, un
portique. Les autres lignes d'appui éventuelles (poutres porteuses notamment) sont
considérées comme lignes d'appui simple.
Les définitions des portées des traverses et des hauteurs des montants comme suit :
On compte :
 la portée des traverses entre les axes de leurs appuis
 la hauteur des montants entre faces supérieures des planchers consécutifs (à
partir du dessus des semelles de fondation pour le niveau inférieur).
Les sollicitations dans les portiques sont déterminées au moyen des méthodes
habituelles de la Résistance des Matériaux.

III.2. 3.2 Possibilité de négliger les effets de portique

Lorsque les supports des dalles (poteaux ou murs) sont normalement flexibles dans la
direction étudiée, il est loisible, pour le calcul d'une bande générale de dalle (mais pas de ses
appuis) de négliger les effets de portique et d'assimiler la bande en question à une poutre
continue sur appuis simples.
Dans ces conditions, on peut faire abstraction des effets de la température, du retrait et,
sous réserve que la contrainte moyenne de compression du béton ne dépasse pas 3 MPa, des

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 144 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

raccourcissements élastiques et différés dus à la précontrainte tant que la distance entre joints
reste inférieure à :
- 25 m dans les régions sèches et à forte opposition de température,
- 50 m dans les régions humides et tempérées.
A l'inverse, lorsque la dalle est solidarisée à plusieurs appuis de rigidité importante, les
effets de portique doivent être pris en compte.

III.3. Calcul des effets de la précontrainte

Il est commode, pour ce type de structure, d'appliquer la méthode directe qui consiste à
remplacer chaque câble par l'ensemble des forces physiques qu'il exerce sur le béton :
- forces concentrées sous ancrages
- forces réparties radiales centripètes d'intensité Pm/r, r le rayon de courbure du tracé
- forces réparties tangentielles d'intensité dPm/ds, ds représentant l'abscisse
curviligne le long du tracé.
Souvent, il est acceptable de considérer comme constante, la tension d'un câble tout au
long d'une travée (ce qui revient à concentrer les forces tangentielles précédemment évoquées
au droit des appuis) et verticales, les forces réparties radiales.
Dans une travée courante, en supposant le tracé des câbles constitué de trois arcs de
parabole tangents deux à deux en IAet IB, les forces à prendre en compte sont alors
schématisées sur la figure ci-dessous :

Figure 98 : Forces induites par le câble de précontrainte

Avec :
Pm représentant la valeur moyenne de la force de précontrainte probable sur la travée.

IV. Justifications sous sollicitations normales :

IV.1. Vérifications globales vis-à-vis des ELS

Ces vérifications sont conduites selon les principes suivants :

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 145 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

- Les contraintes sont supposées uniformes sur toute la largeur d de la bande.


- Aussi bien en situation d'exploitation qu'en situation d'exécution après application
de la précontrainte, les contraintes sont évaluées à partir des caractéristiques mécaniques
des sections non fissurées tant que les tractions dans le béton ne dépassent pas 1,5 ftj. Il est
alors loisible de ne se référer qu'aux sections brutes. Si la limite de 1,5 ftj est dépassée, le
calcul est mené à partir des caractéristiques des sections fissurées.
- En situation d'exécution, avant application de la précontrainte, les contraintes de
traction du béton, calculées à partir des caractéristiques des sections non fissurées sont
limitées à 1,5 ftj.
En outre, les vérifications en section fissurée sont effectuées en considérant la
fissuration comme préjudiciable. Il est admis toutefois que des sections puissent ne pas
comporter d'armatures si les deux conditions suivantes y sont satisfaites :
- les contraintes de traction du béton calculées à partir des caractéristiques non
fissurées ne dépassent pas 0,5 ftj
- les justifications vis-à-vis des états-limites ultimes n'exigent pas d'aciers passifs.

IV.2. Vérifications globales vis-à-vis des ELU

Ces vérifications sont effectuées selon les prescriptions de l'article 6.3 des présentes
règles. Il est possible de tenir compte d'une certaine adaptation de la structure à condition de
vérifier, entre les moments développés par les charges extérieures, la relation :

- Mt représentant le moment en travée ;


- Mw et Meles valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de droite ;
- Mole moment au milieu de la travée supposée indépendante et soumise aux mêmes
charges. Lorsque les armatures de précontrainte ne sont pas adhérentes, il est loisible de
prendre en compte à leur niveau une surtension :
- soit forfaitaire de 100 MPa (et ce sans justification particulière)
- soit plus importante, mais en tout état de cause bornée à 150 MPa, sous réserve de
la justifier à partir de la déformation d'ensemble de la bande de dalle considérée.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 146 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

V. Justifications des sollicitations tangentes :

V.1. Justifications vis-à-vis des ELS

Elles ne sont pas nécessaires dans notre configuration

V.2. Justifications vis-à-vis des ELU

1. Efforts tranchants réduits d'ensemble

Leur valeur, tout au long d'une bande générale, de largeur d, considérée comme une

poutre sollicitée en chaque section par un effort tranchant (Vred u tot) est :

2. Efforts tranchants réduits de poinçonnement

Quelle que soit la configuration de la dalle, ils sont à prendre en compte :


- dans toutes les zones soumises à des charges localisées ;
- pour les planchers-dalles ou les planchers-champignons, dans les zones d'appui.
L'attention est attirée sur le fait que les efforts tranchants réduits de poinçonnement
Vred. Les contraintes de cisaillement qui s'en déduisent ne représentent que des valeurs
moyennes le long d'un contour. Lorsque les travées sont très différentes ou que la dalle est
précontrainte dans une seule direction, on peut avoir sur certaines facettes des concentrations
de contrainte.

3. Justification des armatures d'effort tranchant

Conformément à l'article 9.6.4.1 des présentes règles, aucune armature d'effort tranchant
n'est requise dans les zones où les conditions suivantes sont satisfaites :
- la pièce est bétonnée sans reprise sur toute son épaisseur h ;

- la contrainte tangente définie par est au plus égale à :


Ailleurs, la section de ces armatures supposées verticales par unité de surface de la dalle

est dimensionnée par : . Dans les zones en cause, l'espacement entre


rangées d'étriers est limité à l'épaisseur h de la dalle.

4. Justification du béton

Là où des armatures verticales d'effort tranchant sont nécessaires, la contrainte τ redu

doit satisfaire à : avec : ρ = 10 h/3 si 0,15 m < h < 0,30 m


Et ρ = 1 si h > 0,30 m, avec h en m.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 147 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

VI. Ferraillages minimaux

Des armatures passives parallèles au feuillet moyen de la dalle doivent être disposées
dans toutes les zones où le béton est tendu, en situation d'exploitation, sous sollicitations de
calcul vis-à-vis des états-limites de service. Ces armatures sont placées au voisinage des
parois soumises à traction. Dans chaque direction, leur section représente au moins trois pour
mille de l'aire du béton tendu calculée sur la section droite non fissurée correspondante.
L'espacement des dites armatures est limité à 25 cm. L'attention est attirée sur le fait que
l'intensité de la précontrainte adoptée conditionne l'étendue des zones de béton en traction et
qu'un calcul précis doit être fait pour délimiter ces zones. Sauf éventuellement, aucune
armature n'est imposée là où les sections demeurent entièrement comprimées.

VII. Dispositions constructives

VII.1. Nature des unités de précontrainte

Les unités de précontrainte peuvent être constituées d'armatures nues groupes dans
des conduits circulaires ou plats qui sont injectés après mise en tension (le plus souvent au
moyen d'un coulis de ciment) et de torons gainés-protégés mis en place tels quels dans les
coffrages. En cas d'utilisation de conduits plats, leur grand axe transversal doit rester
parallèle au feuillet moyen de la dalle.

VII.2. Position et enrobage des armatures de précontrainte

Les règles qui suivent ne s'appliquent qu'aux dalles à proprement parler et non pas aux
nervures ou aux poutres qui les supportent, lesquelles restent soumises aux prescriptions de
l'article 10.2 du présent règlement. Dans le cas d'unités sous conduit, tout groupement de
conduits est interdit. Dans le cas d'unités constituées de torons gainés-protégés, il est admis de
grouper horizontalement les torons en question par paquets de quatre au maximum.
L'espacement entre conduits isolés ou paquets de torons doit être au moins égal à la plus
grande des deux valeurs suivantes :
- 2 cm ;
-la plus grande dimension transversale des conduits ou paquets en cause.
L'enrobage de tout conduit ou paquets de torons est au moins égal à :
- 2 cm ;
- sa plus petite dimension transversale.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 148 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

VII.3. Tracé des armatures de précontrainte

1. Répartition des unités

Dans la configuration à de 1, toute disposition permettant de satisfaire aux exigences de


l'article 4.3 ci-avant est acceptable. Il en résulte qu'une réparation admissible peut aller d'une
distribution uniforme à une concentration sur les lignes d'appuis.
Pour assurer une efficacité maximale de la précontrainte vis-à-vis des charges
uniformes, il est toutefois conseillé d'augmenter la concentration des armatures sur une
largeur de l'ordre de 0,20 fois la portée de chaque côté de la ligne d'appuis lorsque la dalle est
précontrainte dans les deux directions. Cette disposition est particulièrement recommandable
si la fissuration sur appui est préjudiciable (c'est en particulier le cas lorsqu'elle influe sur le
comportement du revêtement de sol).

2. Rayons de courbure

Sauf sujétion particulière, les tracés en plan des armatures de précontrainte sont
rectilignes. Dans les zones où les mono torons gainés-protégés sont groupés en paquets
horizontaux, toute courbure en plan de l'ensemble du paquet est interdite. Les rayons de
courbure doivent être supérieurs aux valeurs données par le tableau ci-dessous.
TABLEAU 82 : LES RAYONS DE COURBURES MINIMALES

VII.4. Zones d'ancrage des armatures de précontrainte

Il convient d'éviter d'implanter les ancrages dans les zones où des infiltrations d'eau sont
à craindre. A défaut, il est impératif de les en isoler par une étanchéité efficace.
Lorsqu'on utilise des torons gainés-protégés, il faut assurer la continuité de la protection
par produit souple jusqu'aux ancrages.
Toutes précautions utiles sont à prendre pour limiter à 2° d'éventuels défauts de
perpendicularité des armatures aux plaques d'ancrage.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 149 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Références
 Divers

« Solutions béton » CONSTRUCTION MODERNE / N ° 131

« Conception et réalisation d’hôpitaux en zone sismique » Chapitre 5. Ŕ Contreventements.


Victor DAVIDOVICI. 29 mai 2007

« Formulaire du béton armé, volume 2 : Constructions » Victor DAVIDOVICI. 1995.

« Cahier des charges applicable à la construction des bassins de piscines à structure en


béton » Annales de l‟institut technique du bâtiment et des travaux publics.

« Des toitures-jardins pour une meilleure durabilité des enveloppes des bâtiments. » Solution
constructive n 65 : par K.Y. Liu et A. Baskaran publié par l‟IRC (l‟institue de recherche en
construction) Septembre 2005

« Ascenseur monte voitures/monte charges : modèle MCH, spécifications techniques. »


spécifications techniques, HIDRAL, ETF-406 V.03 18/01/08

« Tall buildings structures: analysis and design. » par BRYAN STAFFORF SMITH et ALEX
COULL.1991.

« Béton précontraint aux eurocodes» par PATRICK LE DELLIOU. 2003.

«Conception et calcul des structures des bâtiments» par HENRY THONIER- Tome 1, 2, 3,4.

«The design of Tall buildings» par PRIETO PORTAR 2008.

 Normes

« Code de la construction et de l'habitation. Dispositions de sécurité relatives aux immeubles


de grande hauteur ». Norme française Articles R.122-1 à R.122-29 *

« Règles FB : méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en


béton ». Norme française ISBN ISBN 2-86891-111-0, P 92-701 décembre 1993

« Règles définissants les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes ».

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 150 2009-2010
Conception et dimensionnement d’une tour en béton armé

Règles NV 65 avril 2000

« Bases de calculs des constructions : charges d'exploitation des bâtiments ». Norme


française NF P 06-001 mai 1986.

« Bases de calculs des constructions : Charges permanentes et charges d'exploitation dues


aux forces de pesanteur ». Norme française NF P 06-004 mai 1977.

« Calcul des structures pour leur résistance aux séismes : Partie 1 : Règles générales, actions
sismiques et règles pour les bâtiments ». Eurocode 8 NF EN 1998-1, Septembre 2005.
«Cahier des prescriptions communes applicables au calcul des surcharges dues au vent».
Ministère des Travaux publics Maroc.

 Sites web

http://www.coinduprojeteur.com/beton/cours_rdm.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Construction_parasismique

http://www.lmgc.net/forum/debats-techniques/4652-enigme-du-premier-mode-de-
torsion.html

http://www.freyssinet.ch/cd_1_html/chapitre_01/pdf/chapitre1.5_fr.pdf

 Cours :

« Calculs des ossatures » de M. GUISSI.

«Calcul dynamique des structures» Mme. Azmi.

«Contreventement» M. Niazi.

Page
A. EL Qoumari & Z. Essalmaoui 151 2009-2010

Vous aimerez peut-être aussi